Nouvelles des Navigateurs

Ce blogue a été conçu par Nycole - VE2KOU et se veut un point de rencontre
entre les navigateurs, familles et amis du Réseau du Capitaine et de la CONAM.

vendredi 30 octobre 2009

RHAPSODIE BLEUE - Réjean quitte BEAUFORT

Message reçu :

Nous avons quitté Beaufort ce matin à 7hres pour faire nos petits "50 miles" quotidiens.
Tout se passe bien jusqu'à présent.La température varie beaucoup:certains soirs on doit se protéger des maringouins et d'autres jours(comme aujourd'hui) ça prend une "petite laine".Mais le meilleur est à venir .....toujours plus au sud (le professeur Tournesol,si je me souviens bien , disait;"toujours plus à l'est".....
Toujours accompagné des bateaux AU GRÉ DES VENTS et JONADO (qui ne sont pas radio-amateurs....mais quand même très sympathiques ;-) On m'a dit que le pont au milage 462 (avant Charleston) fermait à partir du 11 et non pas du 13 novembre.Peux-tu me confirmer cela?
En ce qui concerne la profondeur de l'ICW, nous n'avons encore jamais eu moins de 10 pieds sous notre quille.
Mais cela demande une attention de tous les instants et les yeux sur le profondimètre en permanence car en quelques secondes on peut se retrouver dans moins de 5 pieds.
Encore merci pour l'aide et la présence que tu m'apportes ainsi que le réseau.
Amitiés
Réjean

ÉTOILE DE LUNE - Nathalie et Dominique - LA FAMEUSE BALEINE...

Des nouvelles de la fameuse baleine de Curaçao :

Mario (Second Wind) disait que Sully était passé dans les journaux. André disait que même le Times en avait fait un article...
Mais oseront-ils raconter ce que ma copine vient de me rapporter?????

voici ce qu'elle m'écrit :

"Hier je suis allée voir Sully. Il se porte comme un charme et même mieux. Je vais t'expliquer ce qui est arrivé aux gens qui s'en occupaient juste avant moi.

Judith lui faisait des gratouillis à sa demande, Sully se tournait, sur le dos, sur le ventre c'était paraît-il en veux-tu en voilà.

Tout à coup alors qu'elle le gratouillait sur le ventre son petit penis est sorti. C'était la première fois que quelqu'un le voyait; ils ont bien rigolé et ont reporté cela dans le livre d'or de Sully en disant que décidément il grandissait bien vite. Donc il va bien et tout le monde confirme que c'est bien un mâle."

En attendant, avec la fenêtre météo qui s'ouvre pour la Colombie, beaucoup de bateaux partent de Curaçao, les bénévoles manquent et des annonces sont lancées sur les nets des navigateurs, pour ouvrir l'oeil et signaler toute famille de globicéphales qui naviguerait dans les parages.

Bisous, les capitaines
Nat, le moussaillon

VACATIONS AU RÉSEAU VENDREDI MATIN

DAME LICORNE : Marc-Antoine et Lucie sont à Recife aux Canaries dans une baie bien protégée. Température de 28 C. Les payasages sont moins beaux qu'à Madère mais ils en profiteront pour visiter aujourd'hui.

REGULUS : Gabriel est en navigation; il a quitté Curaçao en direction d'Aruba. Peu de vent - mer plate et à moteur. Il navigue en compagnie d'un autre voilier.

ÉTOILE DE LUNE : Nathalie et Dominique quittent vers 09h00 Aruba en direction de la Colombie. La fenêtre météo semble favorable pour une belle navigation. Prévoient 265 mn pour leur prochaine destination.

SECOND WIND : Mario est à Charleston après sa navigation de 78 mn hier. Y demeurera aujourd'hui. Prendra peut être la mer en direction de Fernandina ou St.Augustine selon la météo des prochains jours.

MAGIE : Daniel et la petite famille sont également à Charleston qu'ils visiteront aujourd'hui et demain en attente d'une fenêtre météo pour prendre la mer en direction de la Floride. Les salutations de Alan Adam ont été faites à tout l'équipage qui les leur retourne.

OCÉANE 2 : Jean est à Norfolk et les derniers préparatifs pour la traversée aux Antilles vont bon train. Une première rencontre a eu lieu avec les organisateurs du rallye et le départ est toujours prévue pour le 2 novembre. Autre rencontre des navigateurs prévue samedi matin. Jean mentionne que le groupe se compose de 63 bateaux. Il fera la traversée avec 2 membres d'équipage car Denis a avisé Jean hier soir qu'il ne pourrait se joindre à eux.

NAMAR : Marcel et Nancy sont également à Charleston et attendent une bonne fenêtre pour prendre la mer en direction de la Floride. Aujourd'hui : épicerie et lavage au programme

1ÈRE ESCAPADE : Carol et Lise sont venus en fréquence mais je ne pouvais les copier. Un relai via Mario (Second Wind) qui lui a passé le message de rejoindre Dame Licorne sur le 20 mètres à 09h00 a été fait.

jeudi 29 octobre 2009

ÉTOILE DE LUNE - Nat et Dom à ARUBA







Le 30 octobre 2009

Une journée de chance!
Les formalités de sortie faites et de bons contacts avec une population vraiment accueillante

Bonjour,

Ces derniers jours ont été particulièrement venteux. Les batteries adorent ça, le vent, le soleil, l'éolienne tourne et les panneaux solaires se gorgent.
Dom en a profité pour télécharger une bonne partie de la planète via Internet sur son ordinateur. (hum, hum) Car en plus de l'énergie, nous disposions d'une bonne connexion WIFI.
Rassurez-vous, vous n'avons pas passé notre temps devant nos ordinateurs. La plage devant l'étrave de L'Etoile de Lune est beaucoup trop belle pour la laisser aux autres.
Long cordon de sable de la consistance de la farine, agrémentée de cocotiers d'âge respectable, rien de tel pour des balades au bord de l'eau couleur lagon. La plage est si longue que nous pouvons marcher quatre heures sans faire demi tour.

Les vents se calment, les orages sur la côte de Colombie aussi. Il est temps de penser à partir vers l'ouest.

Aujourd'hui était notre dernier jour sur "l'île heureuse", nous ne sommes pas tristes de la quitter, malgré que nous y ayons passé plus de vingt jours très agréables. La vie de bateau, c'est ça : profiter pleinement des joies d'un site, puis lever l'ancre, le coeur léger pour un autre endroit qui aura d'autres bonheurs à nous offrir. Comme chaque fois que nous quittons une île, le passage obligé avant de prendre le large est... la clearence. Sur l'île d'Aruba, les douaniers ont une exigence : ils veulent voir le bateau. Lors de notre entrée, nous avons obéi aux ordres, et nous nous sommes présentés au port de Barcadera. Nous vous avions montré alors, des photos qui dénonçaient l'état pitoyable des quais. C'est très étrange à vrai dire. Voici une île où tout le monde est gentil, tout le monde est accueillant et souriant, mais, les formalités d'entrée sont rendues désagréables du fait qu'il faille aller se présenter à ce vilain quai disgracieux.

Ce matin, mon capitaine, me dit que nous allons tenter de l'aborder autrement. Il descend l'annexe, nous allons l'amarrer au petit quai de la plage et nous sautons dans le premier bus qui nous mène en ville. Là... Pas de chance, nous loupons le bus en direction de Barcadera de quelques minutes. Le prochain est prévu dans deux heures!
Il n'y a pas de quoi se décourager!
A pied, d'un pas alerte, nous traversons la ville. A la sortie de celle-ci, que vois-je? Un mini bus local où il est écrit "Saint Nicolas". Ça c'est la dernière ville du sud, bonne direction. Mais le chauffeur voudra-t-il faire un "léger, minuscule, petit" détour pour nous amener à Barcardéra? Son bus est plein, personne ne va là où nous allons, il fait la grimace, mais je pense lui avoir dit un bonjour tellement tonitruant, avec un sourire tellement accrocheur... qu'il accepte et que tout le monde nous accueille dans le bus, avec un sourire de compassion : "aller à Barcadera... personne ne nous envie!"
Le chauffeur fait donc son détour, il nous dépose devant la rue qui mène à la douane. Immédiatement une voiture klaxonne et le chauffeur nous dit d'autorité qu'il nous amène à la douane. Comment peut-il savoir que nous allons à la douane?
Il n'y a que cela dans ce coin perdu!
Le monsieur qui nous conduit, nous sert en même temps de passe-droit, ce poste de contrôle que je redoutais tant de passer, en ayant à justifier que mon bateau n'était pas à quai... et bien, lui il nous le fait passer, car il a des documents, en mains qui ouvrent la grille... A l'immigration et aux douanes personne ne nous demande non plus où est notre bateau! OUF! Les formalités se font dans une courtoisie rassurante, nous avons même droit à des sourires... Pas de grands esclandres, tout normal, tout beau!
Nous sortons des bureaux, ravis que notre coup ait réussi. Oui, mais... Nous revenons comment vers notre bateau? Le bus publique passe sporadiquement, la route est déserte, il n'y a pas un chat sous le soleil de plomb.
Allez courage moussaillon! Nous retrouverons bien la route principale...
Je ne sais pas qui nous surveillait de là-haut ce matin, mais en moins d'un quart d'heure de marche, alors que nous n'avons pas lever le pouce, et que nous tournions le dos aux voitures...
Pardon!
A LA VOITURE de passage, elle s'est arrêtée à notre hauteur. Nous n'avons pas eu besoin de dire quoique ce soit, une jeune femme nous dit :
"Je ne sais pas où vous allez, mais où que ce soit vous risquez de marcher longtemps!... Montez!"
Hé bè... C'est pas dans mon pays que ça arriverait ça!
Son père au volant ne parle que le papiamento, et la jeune fille fume sa cigarette tranquillement, tandis que la petite famille fait un beau détour pour nous conduire à deux pas, des bus publiques au coeur de la ville, où ils n'avaient pas l'intention d'aller, mais où ils sont allés quand même... juste pour qu'on y arrive.
C'est pas beau ça????

Bye, bye Aruba, nous t'aimons bien
et tu as mérité ta devise : Happy Island, la bien nommée!

Amitié marine
Nat et Dom

SECOND WIND - Mario à Charleston (SC)

Message reçu :

rendu ... 78 MN moteur et voile (génois )petit train va loin mais Nath dit que c',est le TGV
ben trop toff par la mer encore des vagues courtes ... on verra demain ou après small craft advisory pis des orages ce PM fait que petit train.....bateau va loin
Beaché cette nuit pis pas a peu près... 35 degrés de gite.... 3 items sans conséquence indépendants ...
mais tout ensemble gros trouble... je m'en suis bien sorti on commence Y donnent les heures de marée haute et basse mais pas le marnage....
dans le guide on parle de 4 pieds
je me suis ancré dans 10 ' mais au sondeur il en faisait seulement 8 (j'ai pensé des herbes ou des algues vu la saison...
et la marée a été de 6 ' fait que 8-6 =2 pas assez pour second wind ... a minuit y s'est couché 35 degrés pis j'ai été chercher mon ancre ... dans 4 pieds facile je l'ai portée au large et sécurisé car j'avais peur de basculer !!!!!! le rail dans l'eau... la marée a commencé a remonter a 4hrs 30 ben ben ben chanceux ... pis là j'avais de l'eau dans la cale ????? mais c'était le réservoir d'eau potable qui a débordé a cause de la gite ... comment on le sait... on goute a l'eau c'était pas de l'eau de mer fait que ce matin 4 hrs pris la route et arrivé a Charleston a 5 hrs -10

belle route belle voile aussi (pis plus vite que par la mer héhéhé un bateau parti ce matin en même temps que moi il tire 7 pieds de quille est arrivé a 6hrs et 30 j'ai des belles photos de bateaux échoués sitot wifi je les mets sur mon blog...moi j'ai essayé d'en faire - ben trop noir pis le flash pas assez fort

reste sécuritaire dans l'ICW mile 469
Mario C
Gros bizous a ma doudou

VACATIONS AU RÉSEAU JEUDI MATIN

DAME LICORNE : Marc-Antoine et Lucie sont à l'ancre près du port de Recife (Canaries). Bien protégés. Regardent pour une fenêtre météo afin d'aller à Agadir au Maroc mais çà ne semble pas très propice car aussi loin que nous pouvoir voir, c'est du NNE - donc "dans le nez".

AITA PEA PEA : Charly et Renée font leurs courses à Puerto La Cruz et se préparent à quitter mardi en direction de Margarita.

ÉTOILE DE LUNE : Nathalie et Dominique sont également dans leurs derniers préparatifs pour quitter Aruba en fin de semaine en direction de la Colombie. Une fenêtre météo semble propice.

SECOND WIND : Mario est en navigation. Il a quitté Georgetown (Caroline). Position : 33-19 N et 79-17 W en direction de Charleston (SC). Il navigue une moyenne de 60 + mn/jour.

NAMAR : Marcel et Nancy sont arrivés à Beaufort hier en début après-midi. Ils visitent les environs et attendent une fenêtre météo pour quitter par la mer en direction de Charleston - fenêtre qui devrait s'ouvrir en début de semaine prochaine. Très belle température entre 25 C et 28 C.

WEBESAILING : Éric et Annie sont à Cape May et devraient y demeurer jusqu'au début de la semaine prochaine. Une bonne fenêtre météo semble s'ouvrir lundi pour se rendre à Norfolk.

1ÈRE ESCAPADE : Carol et Lise sont à Sandy Hook (NY) et attendent une fenêtre météo de 5 jours pour se rendre directement aux Bermudes.

RHAPSODIE BLEUE : Réjean est en navigation avec AU GRÉ DES VENTS et font une moyenne de 50 mn/jour. Beau vent de direction NNE de 10 à 15 noeuds. Devraient arriver à Beaufort vers 15 heures. Tout va très bien.

CAMINATA - Robert et Carmen aux Fidji

Message reçu :

TIME: 2009/10/29 03:38
LATITUDE: 17-40.88S
LONGITUDE: 177-23.20E
COMMENT: Recevons nouveau pilote-automatique à Vuda Point. Départ bientôt pour la NZ.

mercredi 28 octobre 2009

MYRIAM - Ghislain et l'équipage à TITUSVILLE (FL)

Message reçu :

Bonjour à vous tous,
Aujourd'hui, nous sommes arrivés à Titusville Florida

Lors de notre passage ds le Mosquito Laggon juste en face du Haulover Canal Bridge (millage 868) Nous avons eu la chance de voir la fusée Aires partir quel timming Le pont est fermé lors des décollage afin de laisser la route libre aux rescue en cas de pépin au décollage

SVP aviser les navigateur que le 12 novembre prochain il est prévu qu'il y aura le lancement d'une navette pour l'espace.
Si ils ne veulenet pas voir passer 24 avant au pont car fermé pour une grande partie de la journée Pis pour ceux qui veulent un spactacle unique au première loge ( millage 868) juste à l'entrée du canal

Nous mettrons au cours des prochain jours le vidéo du lancement d'aujourd'hui

Bonne journée


Ghislain et l'équipage du Myriam

VACATIONS AU RÉSEAU MERCREDI MATIN

REGULUS : Gabriel est toujours à Curaçao; lorsque la météo le permettra, il prendra la direction de la Colombie

AKAT : Gérald est toujours à Grenade en compagnie du voilier CHENOU; ils iront dans les Tobago Cays probablement la semaine prochaine.

GULLIVER : Freddy et Daisy sont en Martinique. Orage avec grains la nuit dernière. Présentement nuageux. Se rendront à l'Ile Madame aujourd'hui, sur la côte Atlantique.

ABSAROQUE : Jean-Pierre s'est présenté mais je ne peux rapporter la conversation qu'il a eu avec Pierre car la propagation n'était pas bonne de mon côté. Ce que j'ai entendu c'est qu'il prévoit quitter en direction Nord - vers les Grenadines vers le 8 ou 10 novembre.

SECOND WIND : Mario était sous orage et pluie la nuit dernière. La mer est trop difficile pour lui permettre de faire une sortie en mer et il continue donc via l'intracoastal. Il est actuellement à la frontière entre la Caroline du Nord et la Caroline du Sud. Position : 33-52 N et 78-34 W

MAGIE : Daniel et la famille ont eu des orages violents la nuit dernière. Deux bateaux ont chassé près d'eux et ils ont dû surveiller. Ils ont passé 2 jours à Beaufort - visites musée, ville etc... Se dirigent vers Charleston qu'ils devraient atteindre dans 2 jours.

1ÈRE ESCAPADE : Carol et Lise sont toujours à Sandy Hook (NY) sous vent fort et pluie la nuit dernière. Ne bouge pas avant d'avoir une fenêtre météo propice pour se rendre directement aux Bermudes.

NAMAR : Marcel et Nancy sont à 20 mn au nord de Beaufort qu'ils atteindront aujourd'hui. Ils naviguent en compagnie de Julia Maria mais se sépareront à Beaufort car Marcel ne veut pas prendre l'intracoastal. Il attendra une fenêtre météo favorable pour prendre la mer et se rendre directement à Charleston.

WEBESAILING : Éric et ANnie sont à Cape May et ne naviguent pas aujourd'hui. Ils attendent une fenêtre météo favorable pour se diriger par la mer sur Norfolk. Ne feront pas la baie du Delaware et la Chesapeake pour atteindre cette destination.

mardi 27 octobre 2009

AVIS AUX NAVIGATEURS DE L'INTRACOASTAL....

Message reçu de Ghislain du voilier MYRIAM afin de partager l'info :

Nous avons touché des dunes de sable en plein mileiu de ICW Millage 792 Près du fort Matanzas en Floride entre la boué RN 80 A et le feu 82 sur ¼ de mile il ya moins de 6 pied d'eau ds ICW Faire très attention, On navigue au son.... très lentement.

Merci beaucoup d'aviser de la présence de dune de sable ds ICW

Merci
salutations
Ghislain et l'équipage du Myriam

SECOND WIND - Mario arrivé à Calabash River (Intracoastal)

Message reçu de Mario :

Rendu à Calabash River; ai fait 60 MN moteur ben trop toff par la mer - small craft advisory, pis des orages ce PM

Fait que petit train.....bateau va loin

saluts Mario C
Gros bizous a ma doudou

MYRIAM - Ghislain et la famille à St.Augustine

Message de dimanche sur leur blogue :

dimanche 25 octobre 2009
SAINT-AUGUSTINE LA MAGNIFIQUE!
SAINT-AUGUSTINE est une ville magnifique aux allures très espagnoles nous donnant vraiment l'impression d'être au Mexique. C'est le dépaysement! Première ville d'Amérique du Nord, elle a gardé tout son côté hispanique. Dès la colonisation de la ville en 1565, les soldats espagnols et leurs familles ont lutté pour survivre. Chaque année, les galions (grands navires de guerre ou de commerce des Espagnols) sur le chemin du retour se servaient du Gulf Stream pour remonter le long de la côte floridienne. C'est ainsi que St-Augustine s'est trouvée prise dans les luttes entre l'Espagne, la France et l'Angleterre. Quand la ville de Havana est tombée aux mains des Anglais en 1762, l'Espagne a cédé toute la Floride à l'Angleterre pour regagner Havana.


Bien que très touristique, il est très agréable de s'y balader. Il y a un petit train qui fait le tour de la ville ou la calèche; de notre côté, nous en avons profité pour nous dégourdir les jambes un peu! Et que dire des dauphins qui nagent au travers des voiliers à l'ancre! Nous ne nous lassons pas de les observer!

CASTILLO DE SAN MARCOS À PARTIR DE MYRIAM
Cette forteresse, jamais abandonnée ni vaincue, est utilisée activement et continuellement depuis plus de 300 ans.
VEILLE SUR NOUS!

Notre séjour à St-Augustine fût également l'occasion de nous reposer des dernières journées de navigation et de reprende l'école qui avait fait relâche ces derniers jours, histoire de bien canaliser notre énergie. Samedi, lendemain de notre arrivée, fût une vraie journée de congé; congé de navigation et congé d'école donc pas d'heures pour le levé. Comble de bonheur, les enfants nous ont laissés dormir et nous ont préparé le déjeuner au lit. Quel bonheur pour nous et combien pour eux! Nous avons profité du soleil et de la chaleur (30 degrés et je ne dis pas ça pour vous agacer, car je sais que vous avez eu votre première neige...) pour marcher dans les rues de St-Augustine et visiter le Castillo de San Marcos.

ST-GEORGE STREET
Rue piétonnière où l'on retrouvre beaucoup de boutiques, de nombreux restos et bon nombre de chocolateries et crèmeries. On ne tanne pas d'y marcher!

Au programme pour dimanche et lundi : habituellement, nous faisons l'école de 8 h à 10 h. Comme nous planifions une belle semaine à Walts Disney très prochainement, nous avons mis les bouchées doubles en faisant l'école de 8h à midi; après tout, un beau congé, ça se mérite! Après le dîner, sieste pour Olivier, papa et maman pendant que Guillaume s'occupe aux légos. Vers 15h, on retourne visiter sous un soleil toujours bien présent pour dimanche et un ciel plus nuageux pour lundi quoique très chaud et humide. Et pour l'avoir essayé à quelques reprises, une visite avec un petit Oli à qui on permet de sauter sa sieste, nous donne droit à un petit Oli qui court partout; donc pas reposant pour personne! Alors, on apprend de nos expériences, d'autant plus qu'une sieste pour notre capitaine et notre professeur est très bénéfique et "maudine" que ça fait du bien (juste une heure, essayez-le!)!

Et comme on reprend notre route mardi, nous en profitons également pour remettre de l'ordre dans le bateau puisqu'une navigation en mer, ça défait un ménage c'est pas long!

Donc, mardi matin, nous nous dirigeons vers Titusville par l'Intracoastal étant donné les vents du sud annoncés. Nous y avons réservé une place à quai dans une marina pour une semaine, histoire d'aller visiter Orlando et son célèbre Walts Disney ainsi que Cap Canaveral. Ceci nous permettra d'aller visiter tous les jours avec une voiture de location et de revenir peu importe l'heure sans avoir à prendre notre zodiak. Ceci nous permettra également de faire notre lavage et de prendre nos douches à notre guise (ce qui peut vous sembler banal à vous terriens, mais pour nous marins, c'est un réel plaisir!) C'est aussi à Orlando que nous fêterons l'Halloween ce vendredi!

Par la suite, nous naviguerons de mouillages en mouillages, de plages en plages qui nous mèneront jusqu'à West Palm Beach où nous attendrons une belle fenêtre météo pour nous rendre à West End aux Bahamas.

N'hésitez pas à cliquer sur LOCALISER RAPIDEMENT ÉQUIPAGE MYRIAM dans les liens utiles car même en mer, notre capitaine se fait un devoir de donner notre position à toutes les 6 ou 12 heures grâce à notre radio BLU.

VACATIONS AU RÉSEAU MARDI MATIN

DAME LICORNE : Marc-Antoine et Lucie sont en navigation. Ils ont du quitter tôt ce matin Graciosa car c'est un petit endroit et il n'y avait pas de place pour eux. En route pour Lazarotte - une douzaine de mn à naviguer. Position : 29-08 N et 13-24 W avec un vent léger et une mer calme.

ÉTOILE DE LUNE : Nathalie et Dominique commencent à regarder sérieusement pour une fenêtre météo en direction de la Colombie.

NIKAN : Jean-Pierre a quitté les Rosario et est arrivé à Cartagène hier après-midi. Il mentionne que le Club Nautico est en pleine rénovation et qu'aucun service n'est disponible à l'exception de l'eau. Se promènera dans les environs mais n'a pas l'intention d'y demeurer très longtemps car la baie n'est pas propre. Retournera probablement aux Rosario pour attendre Dana.

SECOND WIND : Mario est à Wrightville et se prépare à quitter son mouillage. Brumeux ce matin et très humide. Température extérieure 72F et température de l'eau 78F. Naviguera aujourd'hui en direction SUD. Tout va bien à bord

GULLIVER : Freddy et Daisy sont en Martinique avec des amis. Orage pendant la nuit - temps nuageux.

NAMAR : Marcel et Nancy sont en navigation. À 50 mn de Beaufort. Ancreront à une dizaine de milles au nord de Beaufort car ils ne veulent pas y arriver en fin de journée - très occupé dans les marinas. Entrera donc demain matin.

WEBESAILING : Éric et Annie sont arrivés à Cap May hier soir vers minuit. Ils ne navigueront pas pour les prochains jours car la météo n'est pas bonne. Nous surveillons une fenêtre pour eux.

ALEXANDRE IV - Jacques et Josée à MOMUKA IKI (TONGA)

Message reçu :

Salut à vous tous. Quelques petites nouvelles...
Nous sommes à un ancrage toujours au Tonga. On a fait quelques petites traversées et on se rend tranquillement à Nuku'alofa qui est la dernière île avant de partir pour la Nouvelle Zélande. C'est là qu'on va se ravitailler, faire de la bouffe pour les dix jours de voyage et nettoyer la coque. On va être bien occupé. On s'est inscrit au rallye et on va attendre la bonne fenêtre pour partir. En ce moment le temps se rafraîchit, les nuits sont très fraîches et la mer est aussi très froide. On est obligé de mette nos combinaisons de plongée de 5mm au lieu des 3mm. Je crois qu'en Nouvelle Zélande le temps va être comme au Québec à la différence que ça va être l'été. Je suis allé pêcher avec Cat Mousses et Wasabi ainsi qu'un autre bateau brésilien dont le couple est très agréable à fréquenter. On a pris des cigales de mer, cela ressemble à des langoustes sans les pinces et les antennes. Nous aimons bien ce crustacé car la chair est plus délicate. On doit partir vers 8:30 p.m., il fait noir et froid et on va sur les bords des récifs pêcher jusqu'à 11:30 p.m. C'est du vrai sport, hier au soir notre copain brésilien est tombé face face avec un Lemon Shark pas gentil ceux là. On l'a retrouvé dans le zodiac lorsque René et moi sommes revenus. Silvio est tout un plongeur en apnée, il a 61 ans et il descend encore facilement à 20 mètres. Avant il faisait des compétitions et descendait à plus de 40 mètres, il nous a enseigné les nouvelles techniques de respiration avant de plonger. Avant on s'hyperventillait mais aujourd'hui c'est différent, tu forces l'air dans tes poumons et tu gardes ta respiration, tu fais cela trois fois avant de prendre une bonne respiration et de plonger. Cela à pour effet d'augmenter le volume de tes poumons. Nous avons tous amélioré nos temps d'immersion . Depuis les quatres dernières fois, la pêche a été très fructueuse (60 cigales (Slipper Lobster), 1 langouste, 10 crabes et une quarantaines de poissons) et on s'est fait de bons festins sur la plage. On mange ce qu'il y à bord aussi car il faut diminuer les vivres avant d'arriver en N Z car ils examinent tout et nous font jeter farine, riz, sucre, miel entre autre. Nous avons ramassé de jolis coquillages, espérant qu'ils ne nous les confisquerons pas en arrivant en Nouvelle-Zélande. Ici au Tonga, c'est comme au lac Champlain, belle voile, beau mouillage tranquille, pas de Swell de la mer, à part les Tsunamis c'est un petit paradis.

Jacques et Josée
Sur Alexandre 1V
Nomuka Iki, Tonga
Pacifique Sud
20* 16.5 S 174* 48.2 W

AJOUT AU MESSAGE :

s.v.p. juste spécifier que la quarantaine de poissons que nous avons pêchés, la plupart ont été donnés aux résidents. Merci.

Jacques
Alexandre 1V

lundi 26 octobre 2009

COLOMBIE - Précisions pour approches et ancrages







ÉTOILE DE LUNE - Nathalie et Dominique ont rédigé à l'intention des navigateurs, un texte très précis concernant la navigation sur les côtes colombiennes, approches et ancrages et ont y inclus des photos satellites. MERCI mille fois de votre aide si précieuse.

Bonjour,

Pour les amis navigateurs en partance vers la Colombie qui ont déjà téléchargé le dossier de Colombie, nous apportons dans ce mail, quelques précisions supplémentaires.

Afin que vous n'ayez pas à re-télécharger l'ensemble du document, nous vous livrons ici les détails supplémentaires, ils seront accessibles également dans deux blogs sur le Net:
Le blog de l'étoile de lune : http://www.etoiledelune.fr/blog

Et le blog des navigateurs mis à jour par Nycole :
http://reseauducapitaineconam.blogspot.com

Pour ceux qui n'ont pas encore téléchargé le document, il est disponible avec ses mises à jour sur les site de l'étoile de lune :
http://www.etoiledelune.net
et sur le site du réseau du capitaine : http://lereseauducapitaine.qc.ca (rubrique les carnets)

Liens directes vers l'essentiel des mouillages de Colombie :
adresse mouillages colombie html
http://s121758490.onlinehome.fr/edl/colombie/menu_mouillages.html

adresse mouillages colombie pdf
http://s121758490.onlinehome.fr/edl/pdf/30_colombie_mouillages.pdf

A ceux qui lisent ce courrier et qui ont, autour d'eux des navigateurs, en partance pour la Colombie, vous serez gentils (surtout pour eux!) de passer le message.

Précisions d'approche pour les 5 baies :

Navigation depuis Cabo de Vela
Point d'approche 11°23N 74°03W
A la sortie de Cabo de Vela visez directement le point GPS ci-dessus.

Navigation sans difficulté à condition de bien choisir son créneau météo. La mer comme partout sur la côte nord de Colombie est plus drue qu'ailleurs pour un vent de 15 à 20 noeuds, la mer est déjà très formée.

Choisir donc des conditions de vent inférieure. Ces effets de mer sont dus aux remontées brusques des fonds entre le large et cette route. Le vent sera toujours aussi plus fort qu'annoncé en raison des effets catabatiques. Partez aussi avec un temps dégagé, évitez les périodes d'orage qui occasionneront des vents contraires et imprévisible. En outre, cela vous permettra de voir les neiges éternelles du mont Cristobal au petit matin (5770 mètres ou du mont Simon Bolivar avec 5775 m.).

MOUILLAGE DE GUAIRACA - 5 BAIES

Position du mouillage de Guaïraca : 11°19.23N - 074°06.30 W Fonds de bonne tenue. Lorsqu'il y a de grosses tempêtes au nord, la houle entre dans la baie. Logez dans la partie sud-est de la baie, vous serez plus abrité de la houle. Faites attention aux hauts-fonds dans l'est. Logez dans 8 mètres d'eau. Rafales fréquentes venant du large ou de la montagne, intensité 20 à 30 noeuds. Elles vous tourneront dans tous les sens, attention à l'aire d'évitage!

Que trouver à terre à Guairaca?

Au village, contactez Reinaldo Garcia. Maria fait office de restaurant.
Sa cuisine rustique est bonne et permet de passer un séjour agréable.
(20 000 pesos, le plat : 10 dollars). Possibilités de randonnées dans le parc de Tairona en direction de Nenguange et de Cinto, mais aussi dans la forêt à la découverte de sites précolombiens oubliés. En une heure de taxi vous pouvez vous rendre à Santa Marta. (Renseignez-vous sur les droits de passages dans le parc : 23 000 pesos par personne à rajouter sur la course du taxi : 90 000 pesos pour 4)

Autres mouillages

Position du mouillage de Cinto : 11°20.0N - 74°03.0 W
A condition que les pêcheurs vous laissent y ancrer. Ce n'est pas certain! Nous nous sommes faits chassés!

La baie est privée et souvent, les occupants demandent aux bateaux de ne pas y séjourner. Attention aux récifs qui bordent toute la plage. Mouillez dans six mètres d'eau, les fonds descendent vite.

Position du mouillage de Concha : 11°18.07N 74°08.57 W

Attention aux rafales violentes et incessantes! Mouillage profond, vous trouverez au mieux quinze mètres, la moyenne se situe plutôt à 20 mètres. Attention en sortant de Concha pour se diriger vers Santa Marta, il est possible de passer entre l'îlot et la côte en restant dans la partie Nord de la passe. Des cailloux émergent au milieu du chenal.

Nous ne donnons aucune indication sur la deuxième baie : Nenguange.
Certains bateaux y ont mouillé l'ancre. A chacun de nos passages cette baie était trop rouleuse pour pouvoir y prendre des repères GPS.
Nous ne donnons dans nos documents que les indications que nous avons pu vérifier par nous-mêmes.

Evitez de mouiller à Taganga et à Santa Marta, les larcins y sont fréquents. Les Colombiens eux-mêmes nous déconseillaient d'y séjourner.
Pour la suite, rendez-vous directement à Rodadero (Bahia de Gaira) et référez-vous aux indications mentionnées dans le document disponibles sur Internet.

Bon vent, belle mer à tous
Nat et Dom de l'Etoile de Lune

SACRIPANT - Claude - MERCI

Merci à Claude du voilier Sacripant pour l'info concernant le Maroc suite à la demande de Dame Licorne.

Je le partage avec tous nos lecteurs :

J'ai vu la demande que tu fais pour Marie-Antoine et Lucie de Dame Licorne. J'ai passé 15 jours au Maroc l'hiver passé et ai trouvé bien intéressant. bien que ce fût un cours séjour, il me fait plaisir de passer donner les commentaires suivants, que tu pourras leur envoyer directement. Ou à qui que ce soit d'autre qui serait dans cette région !

J'ai séjourné principalement à Casablanca (à voir et visiter: La grande Mosquée, et la Médina. Plusieurs restaurants très spéciaux, et facile à découvrir en regardant le guide de la ville (gratuit dans les lobbies des hotels). Il y a aussi une petite ville balnéaire avec port de plaisance non loin de Casa). Ai aussi séjourné à Rabat qui est la capitale. On peut entrer en voilier dans la rivière qui sépare Rabat et Salé et lors de ma visite il y avait une superbe marina en construction. S'y trouvaient déjà plusieurs beaux gros bateaux à moteur, et quelques voiliers, dont un superbe maxi ! Le quartier des ambassages montre de très beaux édifices. On peut aussi y voir (de l'extérieur) le Palais Royal, visiter les ruines romaines et bien sûr il y a aussi une médina intéressante à explorer. Deux très grandes villes avec plein de choses à découvrir. L'achat ou l'emprunt d'un guide Routard est à considérer.

J'ignore combien de temps ils seront au Maroc, mais il n'est pas difficile de se rendre d'une ville à l'autre par le réseau ferrovière. Et les prix des billets sont très raisonnables, donc on peut faire des excursions d,une journée en partant tôt le matin et revenant en soirée. J'ai donc ainsi visité brièvement Fès, une ancienne capitale, qui date de + de 1200 ans. Son souk juif et sa casbah sont absolument à voir. Ça été mon "coup de coeur" car on s'y sent plongé dans un autre monde et une autre époque, avec seulement les ânes et les chevaux pour transporter la marchandise tant les ruelles y sont étroites. Il faut s'y perdre et admirer, non seulement comme disent les marocains "pour le plaisir des yeux" mais aussi pour le plaisir des autres sens, odorat et goût en particulier.

El Jedida, construite et occupée par les portugais jusque dans les années 1500 est une belle excursion pour voir la vieille cité portuaire de l'époque avec son petit port de pêche. Au moment de ma visite il y avait un seul voilier de plaisance à l'intérieur du port. +/- 50 pieds. Intéressante par sa construction avec les murs du vieux fort directement sur le bord de la mer. De même que par la visite possible de la vieille salle d'armes portugaises, transformée en citerne.

Finalement, un bref séjour à Marrakech mais il faut s'arranger pour y être un samedi soir et visiter alors la médina et le marché, avec les douzaines de restaurants portables de même que les amuseurs publics. Ville beaucoup plus touristique, les prix y sont souvent plus chers qu'ailleurs au Maroc.

En voyageant en train, on a aussi une bonne idée de la campagne marocaine et il est possible de passer de la mer à la montagne en quelques heures. Les oliveraies le long de la voie entre Fès et Rabat sont à voir, de même que les troupeaux de moutons avec bergers vivants comme s'ils étaient d'un autre siècle (entre Cas et Marrakech). Il faut évidemment oublier les antennes télé satellites qu'on voit partout même dans les campagnes les plus reculées et sur les "cabanes" les plus pauvres. Signe des temps je suppose I

ll est assez facile de communiquer puisque presque tout le monde parle français. Faut se méfier lorsqu'on demande des directions car ils vont souvent vous induire en erreur plutôt que d'admettre qu'ils ne savent pas (ce trait de caractère m'a fait un peu penser aux Bahamas hi-hi-hi)

Finalement, il faut s,attendre, dès qu'on est dans un endroit grand-public style souk ou médina, à se faire offrir toutes sortes de service de guide pour ci guide pour ça, etc. Ils en sont harcelants à l'occasion. Un non ferme ne les rebute pas et il ne faut surtout pas arrêter de marcher pour discuter avec eux. Si on détecte un policier en uniforme il suffit de s'en approcher que le harceleur disparaisse comme par enchantement. Se méfier aussi des pick-pockets qui sont d'une habileté démoniaque. J'ai perdu un cel aux mains de l'un d'entre eux. Fait amusant, il a répondu 3 fois, comme s'il attendait un appel sur cet appareil hi-hi-hi !

Voila, j'espère qu'ils apprécieront leur séjour.

Bon hiver, Sacripant est enmitouflé pour l'hiver. Je quitte pour la Floride vers le 10 novembre. J'aurais l'opportunité d'y faire de la voile et aussi la course Fort-Lauderdale - Key West en janvier.

Salutations amicales

Claude

Sacripant

BLEU MARIE - Jean-Pierre et Michèle - NOS CONDOLÉANCES

Tout le réseau du capitaine se joint à moi pour offrir nos plus sincères condoléances à Jean-Pierre suite au décès de sa mère la semaine dernière.

Toutes nos pensées sont avec toi.

Nycole

WEBESAILING - Éric et Annie ARRIVÉS À CAPE MAY

Départ de matin à 07h00 de Sandy Hook (NY) Les heures mentionnées par le "Spot" sont CDT


À 12h30 j'ai parlé à Annie sur Global Star et depuis le matin, les buoyweathers sont erronnés au niveau de la vague qui devait être ESE et qui est NNE - courte à environ 6 pieds - Tout l'avant-midi, le vent était plus fort que prévu... Présentement, le vent se calme entre 10 et 12 noeuds toujours du NNE avec vagues de la même direction; navigation inconfortable mais ils poursuivent leur route vers Atlantic City.

À 17 h 30 Éric et Annie me mentionnent qu'ils poursuivront leur navigation au delà d'Atlantic City. Ils ont analysé la météo pour les jours à venir et réalisent que s'ils arrêtent à Atlantic City, ils y demeureront certainement pour quelques jours car les systèmes se succèdent... Advenant qu'ils trouvent la mer trop courte et désagréable, ils ont prévu trois points d'arrêt, à savoir : Cape May, Cape Helopen et Ocean City - ce dernier est à quelque cent milles nautique de Norfolk. Je vais leur envoyer une météo revisée vers 21 heures.

ARRIVÉS à Cape May vers minuit trente - mer très inconfortable avec vagues hautes et courtes allant en augmentant. Ancrés près de la USCG.

Rapports de position :

Latitude:38.95015
Longitude:-74.88846
GPS location Date/Time:10/26/2009 23:40:03 CDT

Click the link below to see where I am located.
http://maps.google.com/maps?f=q&hl=en&geocode=&q=38.95015,-74.88846&ll=38.95015,-74.88846&ie=UTF8&z=12&om=1


Latitude:39.16423
Longitude:-74.42969
GPS location Date/Time:10/26/2009 18:51:31 CDT

Click the link below to see where I am located.
http://maps.google.com/maps?f=q&hl=en&geocode=&q=39.16423,-74.42969&ll=39.16423,-74.42969&ie=UTF8&z=12&om=1


Latitude:39.23202
Longitude:-74.39326
GPS location Date/Time:10/26/2009 18:13:25 CDT Click the link below to see where I am located.
http://maps.google.com/maps?f=q&hl=en&geocode=&q=39.23202,-74.39326&ll=39.23202,-74.39326&ie=UTF8&z=12&om=1


Latitude:39.32241
Longitude:-74.34169
GPS location Date/Time:10/26/2009 17:21:07 CDT

Click the link below to see where I am located.
http://maps.google.com/maps?f=q&hl=en&geocode=&q=39.32241,-74.34169&ll=39.32241,-74.34169&ie=UTF8&z=12&om=1


WeBeSailing
Latitude:39.47523
Longitude:-74.24839
GPS location Date/Time:10/26/2009 16:04:11 CDT

Click the link below to see where I am located.
http://maps.google.com/maps?f=q&hl=en&geocode=&q=39.47523,-74.24839&ll=39.47523,-74.24839&ie=UTF8&z=12&om=1


Latitude:39.91633
Longitude:-74.00725
GPS location Date/Time:10/26/2009 11:43:25 CDT
Click the link below to see where I am located.
http://maps.google.com/maps?f=q&hl=en&geocode=&q=39.91633,-74.00725&ll=39.91633,-74.00725&ie=UTF8&z=12&om=1


Latitude:40.32075
Longitude:-73.92829
GPS location Date/Time:10/26/2009 08:14:10 CDT
Click the link below to see where I am located.
http://maps.google.com/maps?f=q&hl=en&geocode=&q=40.32075,-73.92829&ll=40.32075,-73.92829&ie=UTF8&z=12&om=1


Latitude:40.37176
Longitude:-73.93554
GPS location Date/Time:10/26/2009 07:42:07 CDT

Click the link below to see where I am located.
http://maps.google.com/maps?f=q&hl=en&geocode=&q=40.37176,-73.93554&ll=40.37176,-73.93554&ie=UTF8&z=12&om=1


Latitude:40.48116
Longitude:-73.98979
GPS location Date/Time:10/26/2009 06:43:26 CDT

Click the link below to see where I am located.
http://maps.google.com/maps?f=q&hl=en&geocode=&q=40.48116,-73.98979&ll=40.48116,-73.98979&ie=UTF8&z=12&om=1


Latitude:40.41713
Longitude:-74.02556
GPS location Date/Time:10/26/2009 06:06:35 CDT

Click the link below to see where I am located.
http://maps.google.com/maps?f=q&hl=en&geocode=&q=40.41713,-74.02556&ll=40.41713,-74.02556&ie=UTF8&z=12&om=1

VACATIONS AU RÉSEAU LUNDI MATIN

DAME LICORNE : Marc-Antoine et Lucie sont en navigation depuis 2.5 jours en direction des Canaries. Position : 29-56 N et 13-43 W. Prévoient arriver à Granciosa dans environ 8 heures. Actuellement vent très calme et naviguent à moteur.

NIKAN : Jean-Pierre est dans un ancrage très protégé des Rosario - Isla Caribaru ??? - tout va très bien et se dirigera vers Cartagène bientôt.

MOANA : Guy et France sont à Cabo de Vela et prévoient une navigation d'environ 120 mn aujourd'hui. En direction des 5 baies. (Colombie)

WEBESAILING : Éric et Annie ont quitté Sandy Hook (NY) ce matin à 07h00 en direction d'Atlantic City. Prévoient arriver vers 18 heures ce soir. Mer de 6 pieds au 7 secondes de face. Vent du NNE de 11 à 13 noeuds. Vitesse de 4.5 noeuds.

SECOND WIND : Mario est au millage 63 de l'Intracoastal - au nord de Wrightville.

NAMAR : Marcel et Nancy sont en navigation. Actuellement au millage 61 de l'Intracoastal avec un vent de direction nord de 15 à 20 noeuds. Température de 16 C. Prévoient ancrer ce soir au millage 100 ou au millage 125 selon le vent. En compagnie de JULIA MARIA et de SWEET MADAME BLUE. Position : 36-12 N et 65-55 W

MYRIAM : Ghislain et la famille sont à St.Augustine (FL) et quittent demain en direction de Titusville où ils ont réservé une marina pour quelques jours. Iront à Disneyworld avec les enfants avant de poursuivre leur navigation vers le sud.

1ÈRE ESCAPADE : Carol et Lise sont à Sandy Hook et attendent le début novembre pour entreprendre leur navigation en direction des Bermudes.

OCÉANE 2 : Jean est à South Hampton - l'inspection du bateau a eu lieu en préparation de la traversée avec la flottille. Mentionne qu'il est peu probable que Denis puisse les rejoindre dans cette traversée - ils la feront donc à 3. Jean mentionne que EAU VENT est ancré à South Hampton également.

dimanche 25 octobre 2009

RIGALIO - Richard et Linda en FLORIDE

Message reçu :

Un petit mot pour saluer le réseau et vous dire que nous sommes maintenant de retour sur Rigalio. Le bateau était resté en câle sêche en Floride. Il était dans un "sale" état. L'été au sud est plus difficile pour les bateaux que l'hivernisation. Nous avons roulé nos manches (au figuré) sommes mis à la tâche. Les travaux vont bon train. Il fait très chaud ( 85 F aujourd'hui).

La radio HF est réinstallée mais non fonctionnelle parce hors de l'eau et de toute façon l'eau est douce ici. Je ne veux pas planter de pieux pour la mise à la terre de peur de m'enraciner ici!! Blague à part la radio devrait être à nouveau fonctionnelle quand nous serons en eau salée dans une dizaine de jour.

Salutations à tous.

Linda et Richard (VA2 VRB)

ÉTOILE DE LUNE - Nathalie et Dominique - des nouvelles

Message 81 – écrit en octobre 2009
Nombres de milles parcourus : 12 227 milles
Nombre de personnes inscrites à la lettre : 795
Position de L'Etoile de Lune : Aruba




Sauver Sully! The pilot whale
Un globicéphale s'échoue sur une plage de Curaçao




"Faire la guerre pour la paix, c'est comme de baiser pour garder sa virginité..." Roger Lamontagne


Rendez-vous sur notre nouveau blog :
Vous désirez savoir ce que nous faisons? Vous voulez nous suivre sur les océans et savoir en temps réel où nous sommes?
Pointez sur le globe en rotation de notre page d'accueil ou sur le lien direct http://www.etoiledelune.fr/blog


(Dom a mis en place le système MAILASAIL que nous mettons à jour depuis notre BLU ou notre téléphone iridium et ce de partout dans le monde.)


Info site Internet :
Ce mois-ci retrouvez notre nouvelle rubrique "Astuces". Toutes les astuces du mois sont regroupées en un seul document.


Suppléments pour ce message :
Notre vidéo du mois : Les bénévoles au chevet de Sully
Diaporama du mois : Aruba One happy island
Astuce du mois : Quelles voiles pour le grand voyage ? Comment prolonger leur vie?
Photo du mois : Happy avec tout le monde...


Résumé
De retour sur notre Etoile, le capitaine se met au travail. Il bichonne notre monture afin qu'elle nous mène loin. Pendant ce temps je rentre en France, afin de serrer tous ceux que j'aime, très fort dans mes bras, avant le grand saut Pacifique. En revenant sur Curaçao, j'apprends qu'une baleine s'est échouée sur une plage. Le Sea Quarium qui a volé à son secours demande des volontaires pour la pouponner. C'est un moment unique dans une vie que d'être au chevet d'un mammifère marin. Mais, si j'aime jouer les nounous, les autorités de Curaçao n'y sont pas sensibles. Elles nous mettent tout simplement à la porte ne prolongeant pas notre visa de séjour.
Adieu Curaçao!
Sans regrets, sauf pour Sully, je l'aurais bien veillé encore.


Remerciements
Nos remerciements chaleureux vont vers George Kieffer, en charge du programme de sauvetage de Sully, il a partagé sans compter ses connaissances sur les cétacés de la Caraïbe.


Bonjour,


Le 16 juillet, un baleineau s'échoue sur une plage au Sud de Willemstad.
Dans son malheur, il a de la chance, car il choisit l'une des plage les plus prisées de l'île. Les vacanciers, pris d'un élan de sympathie se jettent à l'eau afin de le repousser vers le large. Ils y arrivent une première fois, mais les vagues le repoussent sur le récif qui le blesse. Impuissants, les Zorros du baleineau téléphonent au Sea Quarium, proche d'un demi-mille.


L'équipe arrive rapidement sur place. Elle est chapeautée par George Kieffer, il est le directeur des programmes de l'Académie des dauphins du Sea Quarium de Curaçao et le fondateur du Southern Caribbean Cetacean Network (SCCN). Cette association a pour objectifs de promouvoir la connaissance, la recherche et la protection des baleines et des dauphins ainsi que leur habitat dans la Caraïbe du Sud.


Le baleineau ne pouvait tomber en de meilleures mains!


Cependant, dès le premier diagnostique, ses chances de survies s'avèrent infimes. Le globicéphale est épuisé et se meurt de faim. Pour une raison inconnue, il a été éloigné de sa mère. Or, cette espèce chasse exclusivement en groupe, seul il n'a aucune chance. De mémoire d'homme, jamais un globicéphale qui s'est échoué, a survécu. Pourtant, l'équipe qui est sur place ne se sent pas le coeur de le laisser mourir. Ils sont torturés par les voix qui crient qu'il faut laisser faire la mère nature, mais tant pis, ils tentent le sauvetage...


Les experts vétérinaires du Sea Quarium utilisent les moyens du bord, ils empruntent des "frites" aux vacanciers. Non pas les frites bien grasses, mais ces engins de plage de couleurs fluo sur lesquelles on se pose pour flotter. Avec plusieurs de ces cylindres en mousse, ils fabriquent un hamac dans lequel ils installent l'animal. Là, ils lui font les premiers prélèvements de sang. L'animal est pesé et mesuré. Les vétérinaires l'auscultent en tout point. Il apparaît immédiatement qu'il souffre d'une infection oculaire. Il est si maigre que ses peaux retombent et font des plis si crevassés qu'il est impossible à l'équipe de déterminer son sexe.


Afin d'installer le globicéphale de manière sécuritaire, l'hôtel, propriétaire de la plage, prête des pontons flottants et alloue un espace suffisamment profond et large pour qu'il ne se blesse plus. Il est conduit dans son bassin. Le baleineau est si anémié qu'il reste dans les bras de George, qui lui donne ses premiers poissons.


Les scientifiques engagés dans le sauvetage, restent perplexes face à cet échouage. Ils savent que les globicéphales ont tendance à s'échouer en groupe sur les plages. Jamais, ils n'ont pu en décoder les raisons. Impossible de comprendre ce comportement suicidaire. Ils s'expliquent encore moins, comment cet animal a pu s'éloigner de son groupe?
Pourquoi est-il seul?
Que lui est-il arrivé?
Personne ne le sait. Le baleineau n'était pas particulièrement blessé. Il se sera perdu lors d'une tempête et le sonar étant de portée réduite, il n'aura plus entendu les siens l'appeler? Ou alors certains experts pensent que les sonars des cargos à moyenne fréquence peuvent provoquer une surdité temporaire des baleines qui perdent alors le contact avec les leurs. Quelle que soit la cause, le résultat est là. Le baleineau est entre les mains de George et sa survie dépend entièrement de lui.


George Kieffer est, depuis de nombreuses années, en contact permanent avec les dauphins et les baleines. Son expérience et sa connaissance sont ses plus fidèles alliées pour tenter de sauver le globicéphale. Il décide pour s'aider, de prendre contact avec plusieurs scientifiques, spécialisés dans l'étude des baleines et des dauphins. Ainsi, en rentrant au Sea Quarium, George appelle le centre de San Diego. Des instructions sont données pour la survie du rescapé. Il lui faudra 18 kilos de poisson par jour. George doit prendre garde à limiter les contacts avec l'humain. Il sera le seul autorisé à le nourrir. L'animal ne devra pas se familiariser avec ses sauveteurs, ça lui laissera une chance, dès qu'il sera guéri, de retourner dans son milieu naturel. Dans cette éventualité, dès qu'il aura repris des forces, le baleineau devra s'habituer à suivre une embarcation afin de gagner le large pour retrouver ses congénères. Dans cette optique, les gardes-côtes sont contactés. Ceux-ci, mettent à profit leurs tours de garde quotidiens en hélicoptère et en bateaux rapides pour repérer les groupes de globicéphales qui passeraient au large.


Le plan de bataille est clair. Premièrement, le baleineau doit reprendre des forces. En second il doit apprendre à suivre George au large. Troisièmement, il faut lui retrouver une famille et le libérer.


Dans les premiers temps nous sommes loin d'imaginer une issue heureuse. Le baleineau est trop faible et flotte à peine dans son bassin. Le docteur David Mann qui dirige le Laboratoire de Biologie Marine sensorielle à la faculté des sciences marines de l'Université de Floride du Sud arrive sur place. Il voit dans ce sauvetage, l'aubaine d'étudier le globicéphale. Celui-ci est l'un des cétacés les plus méconnus scientifiquement. C'est une première mondiale, jamais encore cette espèce n'a pu être approchée et manipulée si facilement. L'étudier c'est l'aider. Faire avancer la science sur cette espèce permettra de la protéger.


Et si le baleineau était là pour ça? S'il était là, pour offrir du mieux à son espèce? Il est permis de rêver... D'autant plus que le globicéphale reprend peu à peu du poil de la bête. C'est inespéré. Ses peaux se retendent et dévoilent enfin qui il est : un beau garçon de trois ans de dix mètres de long. Dans son couffin, le bébé miraculé reçoit un nom. La baleine pilote s'appellera Captain Sully en l'honneur de Chesley B. Sullenberger, un pilote de ligne qui a sauvé 150 passagers et son équipage lors du vol 1549 en amerrissant sur la rivière Hudson.


Le docteur David Mann profite des diverses manipulations du globicéphale lors des soins que George lui administre pour faire quelques enregistrements. Ceux-ci permettront de comprendre le langage des globicéphales. Par des techniques neurophysiologiques il étudie les mécanismes de l'audition et la production sonore. Ces études devraient, entre autre, mener un jour à la prévention des échouages de familles entières de cétacés. Pour le docteur David Mann, l'occasion de prendre les enregistrements d'une baleine échouée est unique. Les audiogrammes prélevés montrent les réactions du cerveau lors de l'émission de sons dans l'eau. Si l'on parvenait à déterminer la fréquence des sons à laquelle les cétacés étaient les plus sensibles, peut-être pourrait-on limiter l'émission humaine de sons dans les océans (notamment celle des navires) pour limiter la perturbation causée dans l'habitat des cétacés. Sully se prête volontiers aux diverses expériences.


Au rythme où il reprend des forces, les scientifiques à son chevet en perdent. Ils lui consacrent leur vie, 24h/24 et 7 jours sur 7. Ils sont littéralement épuisés. Afin de les aider dans leur tâche, des appels sont lancés auprès de la population et des marins de passage pour trouver des volontaires qui veilleront "the big kid". Une chaîne de solidarité inédite se met en place autour du baleineau. Sa présence suscite des vocations et les scientifiques présents à son chevet, éduquent les bénévoles qui sont engagés comme nounous.


Laissez-moi partager avec vous, tout ce que George nous a enseigné.


Son nom scientifique est Globicephala macrorhynchus. On l'appelle plus communément baleine pilote (pilot whale en anglais) ou faux-orque mais aussi globicéphale tropical, globicéphale du Pacifique ou globicéphale de Siebold. Le mot "globicéphale" fait référence à sa tête en forme de globe. Il est un mammifère marin grégaire, de l'ordre des Cétacés Odontocètes. Cela signifie que c'est une baleine à dents qui mange du poisson. Ce globicéphale tropical fait partie d'un groupe non migrateur qui séjourne dans la mer des Caraïbes. Mais l'on retrouve le globicéphale un peu partout dans la ceinture tropicale.


La vie d'un groupe de globicéphales est très hiérarchisée. Les femelles et leur petits vivent au centre du groupe qui suit un mâle dominant censé trouvé la nourriture et défendre la famille contre les prédateurs : essentiellement les orques et les requins. Le mâle dominant en raison du stress occasionné par ses responsabilités ne vit en moyenne que 40 ans, contre 60 ans pour les femelles. Femelles et mâles pourvoient à l'éducation des enfants. Ceux-ci restent de gros bébés jusqu'à 9 ou 14 ans, âge auquel ils peuvent assumer la reproduction de l'espèce. Ils ont un instinct de solidarité très développé, car jamais, ils n'abandonnent l'un des leurs. Si l'un d'eux est malade ou blessé, ils s'arrangeront pour l'entourer et faire en sorte qu'il se rétablisse au sein du groupe. Nous l'avons vu plus haut, ils sont si proches les uns des autres, qu'ils vont, jusqu'à mourir ensemble. Nous avons tous en mémoire, ces centaines de globicéphales échoués sur les plages d'Australie.


Le globicéphale chasse les seiches et les calmars. Il s’attaque à des bancs entiers afin de pouvoir en attraper un maximum. Le reste de son menu est composé de poissons comme la morue ou le maquereau. La taille adulte de Sully sera de 6 à 7 mètres,voire 8 mètres. C'est le plus gros des dauphins et la plus petite des baleines. Son poids de jeune homme atteint aujourd'hui une tonne. Lorsque Sully sera adulte, il pèsera jusqu'à quatre tonnes et mangera 50 kg de nourriture par jour.


Afin qu'il reprenne sa masse musculaire et non du gras sans bouger, George "sa nounou" préférée, lui a appris à suivre un seul et unique bateau : le sien! Une barque munie 500 chevaux. Chaque matin à 6h30, George part avec Sully au large. Sully, saute, se frotte à la barque, "court" sur l'eau... Ses sorties se passent si bien, que George tente, un matin, de semer Sully au large afin de le rendre à sa vie sauvage. A fond les manettes, les 500 chevaux le pousse à 45 noeuds... Sully réagit au quart de seconde et suit la barque. Ce jour-là, George m'avoue qu'il n'a pas eu le coeur de continuer sa course car il sentait Sully désespéré. Depuis, les sorties en mer se font en confiance. George a l'habitude de naviguer en compagnie de mammifères marins. Une fois par semaine, les dauphins du Sea Quarium sortent en pleine mer et suivent George, tout comme Sully le fait. C'est l'occasion pour les dauphins en captivité de rencontrer d'autres groupes en liberté.


George s'émerveille des progrès de son compagnon. Si au départ, il se cognait à la barque, à présent, Sully a compris les changements de régime du moteur. Il anticipe les virages et ne percute plus la barque.


Pour tout vous dire, George ne vit plus que pour Sully. Il lui consacre, en plus de son travail au Sea Quarium, neuf heures quotidiennes. Il faut les voir ensemble... C'est touchant, comme Sully vient chercher les câlins. George disait qu'il tentait le moins possible de le toucher, mais, Sully est très demandeur. C'est incroyable comme Sully a évolué en quelques semaines. Au début, il ne bougeait pas, il restait au centre du bassin ou pire, il allait s'enrouler dans les filets. Il fallait alors appeler George d'urgence afin qu'il le dégage pour qu'il ne se noie pas. Puis, au rythme de sa convalescence, Sully est devenu plus confiant. Il a compris qu'il pouvait à la demande recevoir des grattouilles. Il a reçu des jouets. Au départ il les ignorait totalement, puis avec le temps, il s'est amusé à jouer avec un gros ballon bleu. Il se frotte aussi à la planche de surf mise à sa disposition.


Lorsque George nous parle de Sully, ses yeux brillent, il le trouve "smart and sweet", futé et doux. Pour autant, George nous rappelle que c'est un animal sauvage. Il suffit qu'il ouvre la bouche et dévoile ses belles dents pour que nous en soyons convaincus. Mais, Sully s'adapte à cette vie avec une facilité déconcertante. Et en même temps, ses nounous s'y attachent tant.


Je sens des questions poindre dans vos esprits...
Vous vous demandez certainement quel est le rôle des bénévoles, alors qu'il a à son chevet un bataillon de scientifiques?


Notre rôle est simple, nous devons rester au chevet de Sully, en bordure de sa piscine. Veiller à ce qu'il ne se coince pas sous le filet, ce qui l'empêcherait de remonter pour respirer. Veiller à ce que personne ne plonge dans le bassin, car Sully, sans qu'il soit méchant, pourrait, par jeu, entraîner un nageur au fond de l'eau et l'empêcher de revenir à la surface pendant une dizaine de minutes. Nous devons également retirer les plastiques qui flotteraient dans son bassin, car il l'avalerait ce qui le tuerait.


Dans le cas où une situation ingérable surviendrait, un téléphone portable est laissé à notre disposition. Jour et nuit, les spécialistes sont joignables et arrivent au plus vite pour venir en aide à Sully. A cette occasion, George nous apprend que la meilleure réaction dans le cas où Sully ferait "une bêtise" est l'indifférence. Nous devons apprendre à ne pas bouger, ne pas manifester la moindre émotion. Car en réalité, Sully nous teste. A chacune de ses actions, il attend une réplique qui l'encourage. Cela dit, avec le temps, Sully s'accoutume à son espace. Il ne fait plus de bêtises, qui le mettent en danger et les séances de "babysitting" se finissent par des papouilles en règle! Sully a exactement compris comment il devait se positionner pour que les nounous armées d'un balais rallongé lui grattent le dos, le ventre ou les flancs à sa demande.


Les moments privilégiés de la garde sont ceux du repas.
George arrive avec le poisson tout frais. Il se penche au-dessus du bassin et Sully vient cueillir les poissons, à la surface ou carrément dans les mains de George. Il en profite pour se faire câliner encore et encore...


Est-il complètement hors de danger?


Non, car tant de choses peuvent encore arriver.
L'hôtel peut demander de récupérer l'espace alloué à Sully, car cela réduit grandement l'aire de jeu de ses touristes. Nous sommes en plein saison cyclonique qui peut amener des vents de sud-ouest et rabattre les pontons flottants contre le mur et l'étouffer. En août, un orage avait, pendant la nuit, fait souffler des vents contraires de 35 noeuds et l'avaient mit en péril.


Et la suite me direz-vous?
L'hélicoptère des gardes-côtes s'est transformé en patrouille de recherche de famille perdue. Des études ont montré que les groupes de globicéphales gravitent souvent autour d'une même région. Des parcours en étoile autour des îles ont été étudiés. La famille de Sully, n'est pas migratrice, elle vit en permanence dans la mer des Caraïbes. Mi-septembre, un groupe est passé vers la pointe ouest de l'île. Mais le temps que l'équipe soit prévenue et se mette en marche, il n'y avait plus aucun globicéphale à l'horizon. Espérons qu'une autre famille passe dans les parages rapidement.


Tout est prévu pour le départ de Sully. Dès qu'il sera rendu à la vie au large, il portera une balise satellite, qui permettra aux chercheurs de le suivre. D'abord pour savoir s'il se réintègre. Ensuite, pour étudier le déplacement du groupe.


S'il ne se réintègre pas?
Hé bien, le centre de San Diego est prêt à affréter un avion pour l'emmener vers le Sea Quarium américain. Il finira alors ses jours dans les bras d'une femelle d'une espèce cousine qui est à peine plus âgée que lui et qui serait heureuse de trouver un petit copain. Cette solution est la dernière extrémité, car vous imaginez le coût de l'opération!


Message d'espoir.
Quoiqu'il se passe pour Sully, je suis confiante. Il a eu tant de chance jusqu'ici. Il était improbable de le sauver et il a survécu. Il aurait pu s'échouer sur le continent, en face au Venezuela ou plus loin en Colombie, et il aurait servi de pâté pour chien ou tout simplement de nourriture pour les villages. Il se serait échoué ailleurs sur l'île, il serait déjà mort. Non, tout cela n'est pas arrivé, il a traversé avec ses nounous tant de périls que cette histoire ne peut se finir ainsi.
Ce n'est pas possible!


Nous ne manquerons pas de vous donner des nouvelles de Sully, car si nous avons dû cesser notre rôle de nounous pour cause de non-prolongation de visa de séjour sur Curaçao, nous avons là-bas des amis marins qui continuent de veiller sur lui.


Amitiés marines
Nat et Dom de L'Etoile de Lune


Astuce du mois
Quelles voiles pour le grand voyage ?


Avant de passer Panama pour nous élancer dans Pacifique, nous renouvelons la garde-robe de L'Etoile de Lune. C'est l'occasion de décoder pour les candidats au voyage le marché des voiles en 2009. Nous n'avons pas la prétention de donner ici les détails concernant le comportement d'un bateau sous voiles. Cet article vous aidera à prolonger leur vie et aider à choisir un maître-voilier dans la Caraïbe.


Sommaire
Quelles voiles pour le grand voyage ?
Conseils pour allonger la vie des voiles
Des protections antiragage et anti-UV à prévoir dès la conception
Réglages des voiles pour leur longévité
Drisses et frein de bôme
Tours d'inspection réguliers
Réduire avant de dormir
Autres pièces fragiles
Remplacement des voiles : où s'adresser quand on est dans la Caraïbe ?
Le génois
Le foc
La grand-voile


Quelles voiles pour le grand voyage ?
Les deux voiles le plus sollicitées sont le génois et la grand-voile.


Foc et Gennaker : ces deux autres voiles sont appréciées en grande croisière.
Dans les Caraïbes, entre les îles le près serré est l'allure la plus pratiquée. Dans le Pacifique ouest les navigations au bon plein ne sont pas rares, la mer Rouge se fait au près serré... Rien ne vaut, dans ces conditions, un bon foc sur étai largable.
La seconde est le gennaker, c'est la voile de portant et de petit temps la plus pratique à utiliser.


Spi et Trinquette : pour les avertis
Je vais faire grincer des dents, mais pour être sincère, je vous dirais que nous boudons notre spi! Il est beau, il est grand, il est tout ce que vous voulez, mais en équipage restreint, il sert plus souvent à chaluter du poisson qu'à améliorer les performances des bateaux de grandes croisières (sur 2000 ou 3000 milles gagner quelques heures, ce n'est peut-être pas prioritaire ?)


La Trinquette quant à elle, fut sortie quelques fois. Mais nous n'avons jamais connu de conditions suffisamment costaudes pour faire avancer le bateau avec elle. Espérons ne jamais les connaître! Voile lourde et très petite, avec 35 noeuds de vent soutenu au près serré, nous n'arrivions qu'à cogner dans les vagues sans les passer.


Conseils pour allonger la vie des voiles

Des protections antiragage et anti-UV à prévoir dès la conception :
- Garnir ses haubans de protections afin de limiter le frottement.
- Les renforts sont nécessaires sur les voiles. Le point d'amure des voiles d'avant rague souvent sur le haut du guindeau ou la verge de l'ancre, la voile doit être renforcée en ce point.
- Si vous faites passer le foc à l'intérieur des haubans, pensez à renforcer un large triangle autour du point d'écoute ou toute partie de la voile en contact avec les haubans.
- Lors de la commande d'une voile enroulée sur étai, demandez une TRES large bande anti-UV. Parfois, ces bandes ne sont pas assez larges et une partie de la voile reste dénudée lorsqu'elle est enroulée sur son étai. Le soleil et le vent mangent le tissu.
- Prévoyez des protections de voile. Pour la grand-voile, faites concevoir un taud spécifique en même temps que sa fabrication. Commandez un sac banane pour le foc, que vous ficèlerez aux filières entre deux navigations. Ces tauds prolongeront la vie de vos voiles, mettez-les dès que vous arrivez au mouillage.
-Veillez aussi, au tissu aux endroits où vous sanglez les tauds. Tout tissu qui bat à bord est un tissu qui tôt ou tard se déchire. Un taud qui forme une poche avant ou après une sangle sera, à force de battre, coupé comme s'il avait reçu un coup de couteau.


Réglage des voiles
- Pour maintenir une allure au plus près du vent, lors de la conception du foc, étudiez le passage des écoutes aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur des haubans. La voile ainsi réglée vous donnera la possibilité de serrer le vent au plus près.
- Limitez les navigations où vous enroulez le génois. Celles-ci accélèrent les déformations du tissu. Les poches et creux nuisent aux réglages des voiles.
- Dans la mesure du possible, ne pas laisser battre les voiles. Réglez-les à la limite du faseyement et veillez à ce qu'elles le soient toujours par des réglages soignés lors des changements de vent.
- Lors de l'enroulement, agir au plus vite pour limiter cette période où elles claquent et s'usent contre les haubans.


Drisses et frein de bôme
- Evitez de faire battre les drisses. Toute drisse qui danse est susceptible de casser. Ainsi balancines, drisses, écoutes qui ne sont pas soigneusement tendues s'usent sur les réas, poulies et pièces métalliques et tombent tôt ou tard sur le pont.
- Prévoyez une série de drisses de rechange déjà installées dans le mât, elles remplaceront rapidement celles qui vous abandonneront en cours de navigation.
- En grande croisière, il est important de veiller à la qualité du frein de bôme. En traversée océanique au portant et en équipage restreint, il est difficile d'être constamment sur la brèche afin de prévenir tout empannage intempestif. Le frein de bôme vous y aide grandement. Il est souvent déconsidéré par les équipages, car lors des manoeuvres, il ralentit le passage de la grand-voile d'un bord sur l'autre, mais c'est son rôle !


Tours d'inspection réguliers
- En navigation, faites un tour quotidien d'inspection. Cela nous a permis de prévenir, par exemple, le dévissage du vit-de-mulet. Pendant la traversée de l'Atlantique, la grosse vis qui tient la bôme au mât se dévissait petit à petit. Nous avons pu agir à temps avant que la bôme ne se désolidarise du mât.

Réduire avant de dormir
- Navigation de grandes croisières, avant la nuit: réduire la voilure. Prenez un ris dans la grand-voile et dé-tangonnez votre génois. Et si vous naviguez sous spi ne le laissez pas pendant la nuit. C'est la nuit que tout arrive, grains et surventes. Ils sont moins visibles qu'en plein jour, à moins d'avoir les yeux rivés sur le radar. Prévoir une voilure réduite permet de laisser venir le mauvais temps et d'éviter de déchirer les voiles, tout en laissant dormir son coéquipier.


Autres pièces fragiles
- Consolidez les attaches de tangon. Dans les traversées océaniques, le mouvement perpétuel du bateau inflige aux jointures des forces draconiennes. Ainsi au bout d'une traversée sous génois tangonné entre Mauritanie et Martinique, la pièce de jonction entre le tangon et le mât était déchirée, aussi usée qu'une vulgaire feuille de papier alors que c'était une pièce en aluminium épais. Veillez à avoir ces pièces de rechange à bord.


Remplacement des voiles : où s'adresser quand on est dans la Caraïbe ?


Le génois
Le génois a dû être remplacé au bout de onze années de bons et loyaux services. Nous l'avons commandé chez Incidences en Martinique. Bon service, l'atelier est accessible en annexe depuis le mouillage du Marin. Il suffit de se poser à l'ancre devant le chantier, la livraison se fait facilement. Même service à Incidence Saint Martin. Incidence est, par contre, assez cher.


Caractéristiques du nouveau génois :
surface : 58 m²
Tissu : dacron 1er choix (bainbridge ou Dimension / Polyant)
grammage : 10,3 OZ - 430 g Dacron
Coupe horizontale, anti UV et rattrapage de creux, Prix TTC 4 206 euros en 2007


Remarque :
Au bout de deux ans d'utilisation, les fils de la bande anti-UV n'ont pas résisté aux conditions de vent et de soleil. Ils se délaminaient. Nous avons dû reprendre de nombreuses coutures. Lors de la conception, précisez que vous désirez un fil traité anti UV. La toile, par contre, n'a pas bougé, pas de déformation en cours.


Le foc
Celui-ci vient d'Incidence Martinique également


Caractéristiques du foc :
surface : 35 m²
Foc à un ris.
Tissu : dacron 1er choix (bainbridge ou Dimension / Polyant)
grammage : 903 OZ
Coupe horizontale, anti UV et rattrapage de creux, Prix TTC 2 202 euros en 2006


Notre foc a été fabriqué avec un ris, mais pour le moment et même dans des conditions de vent soutenu de 35 noeuds au près, nous n'avons pas eu à utiliser le ris. Nous arisons plutôt la grand-voile.


La grand-voile
Nous avons une grand-voile lattée, avec prise de ris en pied de mât. Celle-ci a tenu douze années avant de faire de la dentelle.


Pour la grand-voile, nous avons fait une étude de marché afin de trouver le meilleur rapport qualité-prix. Pour cela nous avons contacté trois sociétés. Lee sail en Chine, Incidences à Lorient et Doyle sur Curaçao.


Caractéristiques de la grand-voile du Passoa 43
- Grand-voile lattée avec 3 ris
- 5 lattes forcées en profil rond pultrudé verre polyester.
Surface : 42 m²
Tissus : Dacron 1er choix ( Bainbridge ou Dimension/Polyant)
Grammage : 9.3 Oz - 390 GR Incidences
9,5 Oz Leesails
9,62 Oz Doyle
Coupe : Coupe horizontale


Prix Incidences : 4 170 € HT non livré sur Curaçao - 800 euros de frais de livraison
Prix Lee sails Chine : 1800 dollars US non livré - 259 USD livrés par FEDEX
Prix de Doyle Curaçao : 3146 USD livrée et posée sur L'Etoile de Lune


Nous avons fini par choisir Doyle pour la proximité et la qualité des voiles.


INCIDENCE
Nous étions certains de nous faire livrer une grand-voile qui serait identique à la première, car ils en avaient les plans puisqu'ils avaient repris toutes les archives de Tonnerre. Mais le prix n'était pas compétitif.


LEESAIL
Cette société offrait un prix imbattable, mais des amis marins qui se sont fait livrer des voiles depuis la Chine, nous ont avertis que leur dacron n'avait pas tout à fait les mêmes caractéristiques que notre ancienne voile. Sous les Tropiques, avec l'air humide, les voiles moisissent et demandent d'être rincées à l'eau douce après chaque navigation!


Autre doute concernant la fabrication par Leesail. Nous craignons qu'ils soient incapables à distance de fabriquer l'exacte réplique de notre ancienne voile et qu'il faille une fois la livraison effectuée, retoucher la voile pour l'adapter aux spécificités du gréement dormant. Un bateau type Beneteau, ou toute autre grande marque a des voiles standards que Leesail connaît bien et sait fabriquer pour qu'elles « tombent juste » au moment de les gréer. Mais pour un voilier dont il n'existe que 6 exemplaires, nous avons craint que la coupe ne soit pas l'exacte réplique de l'ancienne, dans ce cas, il aurait fallu faire appel au maître-voilier de l'île pour qu'il adapte la nouvelle voile et qu'elle puisse correspondre exactement aux gréements ce qui aurait gonflé le prix final.


DOYLE
Il restait le choix de la proximité, avec Doyle sur place et sa renommée. En effet, faire découper nos voiles sur place et les faire monter par un maître-voilier évite les mauvaises surprises. Si la nouvelle grand-voile n'était pas exactement adaptée, le professionnel pouvait, sur place, faire les ajustements qu'il convient afin que nous repartions l'esprit tranquille.


Il est à noter que Rob Harm sur Curaçao, a tout a fait rempli son contrat. Il a livré les voiles en temps et en heure, il n'a jamais revu son devis et s'est tenu à la politique de prix annoncée dès le départ. Nous en sommes très satisfaits.


Photo du mois :
Happy avec tout le monde...


Les dissensions entre les gouvernements vénézuéliens et américains sont mondialement connues. Sur l'île d'Aruba, les insulaires se mettent à rêver et font parler les drapeaux. Tant qu'à faire, autant les mettre l'un à côté de l'autre et peut-être qu'à force de battre au vent à l'unisson, ils cesseront de rabâcher leurs querelles?

WEBESAILING - Éric et Annie à SANDY HOOK (NY)

Avec la mère d'Éric, nous avons passé le week-end en leur compagnie à Port Washington (NY) et les avons quittés ce midi à 11h30 pour revenir à Montréal. Quoique la température à New York était plutôt laide, nous avons eu énormément de plaisir et le soleil était dans nos coeurs...

Ils ont quitté Port Washington vers 15h30 en direction de Sandy Hook où ils passeront la nuit et quitteront lundi matin vers Atlantic City. La météo semble bonne pour ce trajet.

SECOND WIND - Mario à BEAUFORT

Message reçu de Mario à 18h50 aujourd'hui

le voyage vers le sud se poursuit. rendu dans l'intra juste avant wringthville beach....lieu de naissance de Second wind....fait68 MN voile et moteur ben trop toff pour la mer fait que petit train.....bateau va loin

saluts
Mario C

jeudi 22 octobre 2009

MAROC - RENSEIGNEMENTS DEMANDÉS ....

J'ai reçu un message de Marc-Antoine et Lucie (DAME LICORNE) - Si vous avez des suggestions, svp me les faire parvenir à : VE2KOU@lereseauducapitaine.qc.ca

Je les acheminerai directement.

MERCI À TOUS

Voici le message :

Nous sommes présentement à Porto Santo 33,03 N 16,18 O, une traversée
d'environ 30mn avec des creux de près de 5 mètres.

Nous devrions quitter Porto Santo dans deux jours pour Agadir 30,25 N 9,37 O
au Maroc. Si vous avez quelques suggestions sur le Maroc que nous désirons
découvrir, vous êtes les bienvenus.

Gros bizous à tous

Lucie & Marc-Antoine Va2 ACI
Dame Licorne

NIKAN - Jean-Pierre en navigation

Message reçu de Nathalie (Étoile de Lune)

Jean-Pierre est à 50 milles de ROsario, au sud de Carthagène. Il me demandait l'accès à la passe, rosario est un peu délicat, il arrivera à 17h je n'ai pu le lui dire de mémoire, mais là on est sur les cartes et on reprend nos way points de l'époque, pour le guider via mail je te mettrai en copie du message de ce qu'on lui enverra.

MESSAGE reçu de Jean-Pierre à 18h25 :
Bonsoir! 18:25h Ancré au nord de Isla Caribaru.
Position: 10D 10.66N, 075D 45.19W

Très bonne protection, le mouillage suggérer était complètement exposé.

Salutations

JP

WEBESAILING - Éric et Annie ARRIVÉS à Port Washington

J'ai reçu le premier message de position à 06h48 ce matin; ils ont décidé de quitter avec un peu de courant "dans le nez" mais l'étale (slack) du courant est à 09h00. Leur intention est de rejoindre Port Washington ce soir; il s'agit d'une navigation d'une soixante de milles avec le vent contre eux.


À 13h00 Annie m'a téléphoné pour me dire qu'ils étaient à une vingtaine de milles de leur arrivée à Port Washington - Elle est en "bikini" - pas pour longtemps... mais pour la photo qu'elle mettra sur son blogue. 25C actuellement - merveilleux - c'est leur deuxième plus belle journée depuis leur départ des Maritimes - ils le méritent bien ! ! !

13h18 : Éric et Annie sont arrivés à leur mouillage (Port Washington) dans la baie de Manhassett à NY. Ils ont navigué 60 mn depuis ce matin.
Latitude:40.83087
Longitude:-73.71202
GPS location Date/Time:10/22/2009 14:09:08 CDT
Click the link below to see where I am located.
http://maps.google.com/maps?f=q&hl=en&geocode=&q=40.83087,-73.71202&ll=40.83087,-73.71202&ie=UTF8&z=12&om=1


Latitude:40.87224
Longitude:-73.73296
GPS location Date/Time:10/22/2009 13:23:40 CDT

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Latitude:40.9198
Longitude:-73.617
GPS location Date/Time:10/22/2009 12:30:59 CDT
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Latitude:41.0099
Longitude:-73.33009
GPS location Date/Time:10/22/2009 10:34:38 CDT

Click the link below to see where I am located.
http://maps.google.com/maps?f=q&hl=en&geocode=&q=41.0099,-73.33009&ll=41.0099,-73.33009&ie=UTF8&z=12&om=1


Latitude:41.18284
Longitude:-72.7431
GPS location Date/Time:10/22/2009 06:26:27 CDT

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Latitude:41.20773
Longitude:-72.6619
GPS location Date/Time:10/22/2009 05:48:47 CDT

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ETOILE DE LUNE - Nat et Dom à ARUBA







L'ambiance d'Aruba est totalement différente de sa consoeur, Curaçao.
Si cette dernière, nous laisse l'image d'un île sérieuse, très restrictive et revêche, Aruba est festive, décontractée et souriante.
Sans doute cette ambiance, cool, est-elle propice à l'inspiration.
Partout au gré de nos balades, nous découvrons des artistes. Peintres et sculpteurs donnent à cette île une couleur, une forme qui fait rejaillir la bonne humeur.

Qu'ils exercent leur art sur les murs de l'île ou sur des tableaux, je trouve leur expression différente de ce que proposent les autres îles des Antilles. Ici, l'on ne trouve pas les sempiternels tableaux exécutés à la chaîne par des équipes de Haïtiens surexploités. Certains thèmes indémodables, tels que les lagons bordés de cocotiers, sont surexploités. Mais même ceux-là, sont réalisés avec émotion, leur lumière rendue avec ce petit plus qui rend le tableau positif et d'original.

Cela dit, à ces thèmes rabâchés, je préfère sans conteste les tableaux de Hendrik. Depuis que nous sommes arrivés, je passe et repasse devant sa galerie. Jusque là, l'artiste était absent. Je reluquait alors, au travers de sa vitrine, les grands tableaux d'où jaillissaient des regards de femme. Ceux-ci m'hypnotisaient. Je prenais n'importe quel prétexte pour entraîner mon capitaine dans les parages, juste pour le plaisir de contempler ses tableaux. Hier, j'ai enfin eux la chance de rencontrer l'artiste. J'ai pris prétexte, pour rentrer en contact avec lui, de lui demander si je pouvais prendre en photo ses tableaux. Il me répond souriant :
"mais au lieu de les photographier, vous pourriez les acheter..."
Je lui rends son regard espiègle... "Oui, mais je n'ai pas de murs assez grands pour les exposer!"

Il rit, il me raconte sa vie, je lui raconte un petit bout de notre voyage. Et nous passons un excellent moment.

J'aime le regard de cet homme. Hendrik a tout quitté! Du moins toute sa Hollande natale, pour venir ici à Aruba. Il était dans l'art. Il restaurait des porcelaines et des peintures du 15 ième au 17 ième siècle pour les musées nationaux. "Il avait l'art de redonner du lustre aux vieilles choses", dit-il l'oeil pétillant. Mais il en avait marre de cette ambiance poussiéreuse. Il lui fallait autre chose, vivre... vivre ce qu'il ressentait au fond de lui. Alors, aujourd'hui, plutôt que de mettre en valeur l'art des autres, il développe le sien. Il s'intéresse aux femmes. Il ne peint pas de nu, pas de corps, il peint uniquement les visages. Il aime les visages des femmes qui par leur culture ancestrale ont appris à "se peindre". Il est fasciné par le regard des femmes africaines. Il me dit qu'aujourd'hui, la femme blanche moderne, va se maquiller, puis mettre en valeur sa poitrine, son corps. Les femmes africaines sont nues, ler corps n'a pas d'importance, c'est leur visage qu'elles habillent. Tout se joue dans le regard et ce qu'il porte. Pour le moment, Henrik est dans sa période éthiopienne. Il me raconte que certaines femmes d'Afrique, caressent la terre rouge, puis passent leurs doigts sur leur visage. C'est leur maquillage. Elles se tissent des couronnes d'herbes qui sous le soleil brillent plus que mille joyaux.

Dans les yeux d'Henrik, la flamme de son inspiration est vive.

Dans chacun des ses tableaux, la couleur explose pour dévoiler son âme positive, cette manière de voir la vie belle au travers des regards des femmes.
Tout est lumière dans ce qu'il peint. L'oeil que ces femmes trifouille nos âmes. C'est magique et hypnotique.

Je n'ai pas osé abuser de sa gentillesse et je n'ai pris en photo que deux tableaux, sur la dizaine exposé, mais en réalité tous ses tableaux valaient un cliché.
Nous avons échangé nos adresses Internet et je lui ai promis, de lui envoyer les regards de femmes que je photographierais au cours de nos prochaines escales.
Amitiés marines
et à bientôt pour un autre clin d'oeil d'Aruba Nat et Dom

mercredi 21 octobre 2009

MYRIAM - Ghislain et la famille vers St-Augustine (FL)

Message reçu :

Est-ce que vous lsiez ds nos pensées?

Nous quitterons demain matin de Charleston SC à St.Augustine FL Pour une sortie ne mer de 200 milles Nautiques

Merci beaucoup

Ghislain et l'équipage du Myriam

VACATIONS AU RÉSEAU MERCREDI MATIN

HYDRA : Jean-Pierre est à 30-11 N et 12-30 W - pas de vent mais une forte houle inconfortable. Il est au moteur. À 78 mn des Canaries et prévoit arriver demain

BEGAVELE : Jean-Marc est à 34-14 N et14-01 W -beau soleil, longue houle d'environ 3 mètres. Navigue au près en direction de Porto Santo. Prévoit arriver vendredi après-midi. Il s'agit d'un nouveau navigateur qui se joint au Réseau. Son bateau est un OVNI 44.

BLUE TANG : Guy est venu nous saluer - très belle journée ensoleillée - ses cours de portugais avance lentement mais surement...

AITA PEA PEA : Charly et Renée se promèneront dans le Venez pour 2 ou 3 jours et prévoient quitter Puerto La Cruz dans une dizaine de jours en direction de Porlamar.

CIGAILLE : Jean-Michel et Martine ont quitté Bequia à 02h30 ce matin en direction de Ste-Lucie. Beau soleil - belle mer. Ils sont présentement dans le canal de St-Vincent et ont monté les voiles. Prévoient arriver en fin après-midi à Rodney Bay (Ste-Lucie). Leur fils quitte ce soir Bequia et navigue de nuit vers Ste-Lucie.

RHAPSODIE BLEUE : Réjean est ancré à environ 25 mn au nord de Norfolk et quitte bientôt dans cette direction. Beau soleil - température de 12C ce matin. Il est en compagnie d'Au Gré des Vents.

NAMAR : Marcel et Nancy ont visité Deltaville hier - ils ont bien aimé et ont trouvé tous les services disponibles - West Marine, Super marchés, etc. Quitteront bientôt pour se diriger à mi-route entre Deltaville et Norfolk aujourd'hui. Arriveront à Norfolk en fin de semaine.

OCÉANE 2 : Jean est en navigation en direction de South Hampton pour y rejoindre la flottille qui quittera au début novembre en direction des Iles Vierges. Environ 70 mn à parcourir pour arriver à sa destination ce soir. Jean mentionne que tous les voiliers de la flottille recevront des colloques d'information - inspection des équipements de sécurité etc. avant le départ en mer. Il nous tiendra au courant du modus operandi de ce groupe au fur et à mesure.

MAGIE : Daniel est venu en fréquence mais je ne pouvais l'entendre convenablement

MYRIAM : Ghislain a parlé avec Pierre avant mon arrivée sur le 40 mètres. Ils ont fait une superbe navigation sur Charleston (SC) et prévoient reprendre la mer bientôt directement pour la Floride. Ils ont beaucoup aimé leur expérience de navigation.

1ÈRE ESCAPADE : Lise et Carol sont à Sandy Hook et voient plusieurs voiliers québécois arriver et quitter pour le sud. Point d'arrêt pour ceux qui prennent la mer et qui sont en attente d'une fenêtre météo. Beau soleil et tout va bien.

On me mentionne que le voilier YODA - devrait être à Deltaville aujourd'hui.

WEBESAILING - Éric et Annie ARRIVÉS à FALKNER Island

Départ à 04h00 ce matin d'Apponagansett Bay près de New Bedford - ils sont arrivés à Falkner Island dans le Long Island Sound et ancrent pour la nuit derrière l'île pour se reposer. Reprendront leur navigation demain matin tôt.

Il m'ont mentionné au téléphone qu'il s'agissait de leur PREMIÈRE belle journée sur l'eau avec une température de 60F, vent très léger et mer calme. OUF... çà fait du bien et je sentais le sourire dans leur voix et dans leurs coeurs...

Demain, ils tenteront d'atteindre Port Washington, endroit recommandé par un de nos amis du Réseau, Jean-Pierre du voilier NIKAN et de Carol et Lise du voilier 1ère ESCAPADE.

De là, ils laisseront passer le front annoncé et pourront relaxer une couple de jours.

Latitude:41.21183
Longitude:-72.65868
GPS location Date/Time:10/21/2009 16:42:45 CDT

Click the link below to see where I am located.
http://maps.google.com/maps?f=q&hl=en&geocode=&q=41.21183,-72.65868&ll=41.21183,-72.65868&ie=UTF8&z=12&om=1


Latitude:41.29007
Longitude:-71.77999
GPS location Date/Time:10/21/2009 10:02:33 CDT
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http://maps.google.com/maps?f=q&hl=en&geocode=&q=41.29007,-71.77999&ll=41.29007,-71.77999&ie=UTF8&z=12&om=1


Latitude:41.34647
Longitude:-71.50894
GPS location Date/Time:10/21/2009 08:20:44 CDT

Click the link below to see where I am located.
http://maps.google.com/maps?f=q&hl=en&geocode=&q=41.34647,-71.50894&ll=41.34647,-71.50894&ie=UTF8&z=12&om=1


Latitude:41.50571
Longitude:-70.93814
GPS location Date/Time:10/21/2009 04:31:05 CDT

Click the link below to see where I am located.
http://maps.google.com/maps?f=q&hl=en&geocode=&q=41.50571,-70.93814&ll=41.50571,-70.93814&ie=UTF8&z=12&om=1


Latitude:41.57416
Longitude:-70.94145
GPS location Date/Time:10/21/2009 03:15:53 CDT
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http://maps.google.com/maps?f=q&hl=en&geocode=&q=41.57416,-70.94145&ll=41.57416,-70.94145&ie=UTF8&z=12&om=1

mardi 20 octobre 2009

SECOND WIND - Mario près d'Elizabeth City

Message reçu :

le voyage vers le sud se poursuit rendu presque a Elisabeth city a cause d'un tonton et de sa tountonne qui on pris plus de 35 minutes pour s'attacher au quai du premier lock sur le dismal swamp canal - fait qwu'on a TOUS manqué le 2emme lock prévu pour etre rejoint en 2 hrs a 6knd pis la on est tous attachés 6 bateaux dont le toton SWAN avant le pont d'élisabeth city 20miles....la j'ai fait 49 miles au moteur... pis le port de norfolk industriel)c'est laite....pis y fait encore frette
gros bizous a tous ...surtout a ma Gigi
Mario C