Nouvelles des Navigateurs

Ce blogue a été conçu par Nycole - VE2KOU et se veut un point de rencontre
entre les navigateurs, familles et amis du Réseau du Capitaine et de la CONAM.

mercredi 1 décembre 2004

Retour à Panama (FM5FZ-DISTRIBIL III)

Retour à Panama (FM5FZ-DISTRIBIL III)

Si on reprenait le récit de Panama!

Le lendemain (1er décembre) de notre retour sur Panama nous déplaçons donc le bateau et nous nous enfonçons dans la petite anse de la Playita de Amador . Une fois le mouillage repris, je vérifie les dégâts internes,l'inverseur refuse de fonctionner et la clavette du flector est cassée. Un voisin de mouillage vient nous voir et nous signale la possibilité de louer un corps-mort. 

Je commence à démonter l'inverseur pièce par pièce et après trois jours je réussi à le remettre en état de marche à l'aide de pièces détachées que j'avais à bord. Pour le flector je remonte une nouvelle clavette mais comme cela casse trop souvent je décide de demander des pièces neuves d'origine en France. Afin d'assurer le mouillage du bateau en cas de mauvais temps au cours de la réparation nous optons pour la location d'un corps mort.

Le 5 nous débarquons sur un petit ponton et après discussion avec Carmen la responsable de la marina "Playita de Amador"nous obtenons un forfait de 500 us pour deux mois. 

Nous déplaçons le bateau sur le corps mort le 6 au matin en utilisant les deux moteurs , mais l'hélice tribord vibre énormément.

Je plonge et je constate dans une eau trouble que deux pales d'hélice sont tordues . Il va donc falloir mettre au sec. Nous aviserons, pour le moment il est grand temps de nous mettre en règle avec les autorités locales. Pour cela nous prenons un taxi et passons tout d'abord à l'immigration qui applique son visa d'entrée sur nos passeports puis à la douane principale de Balboa 

Après avoir relaté notre incident , la personne préposée à la douane propose de prendre le navire en entrepôt sous douane et ce pour une durée de trois mois . Cela nécessite de se représenter au bureau de la douane tous les mois mais gros avantage cela est entièrement gratuit. Une autre bonne raison de retarder le départ tient au fait que la saison de passage favorable est terminée et la nouvelle bonne période démarre fin février.

Le flector tribord à sa clavette cassée et les caoutchouc écrasée . Je fabrique de nouveaux caoutchoucs à l'aide de morceaux de tuyaux empilés et remets une nouvelle clavette. 

Devant nous se trouve une plage accessible à marée basse . J'envisage donc d'échouer Distribil pour sortir l'hélice mais cette plage est privée et Carmen m'en refuse l'accès . 

Playita de Amador se trouve sur le coté sud de l'îlet Naos et en face de l'îlet Flamenco . Lors de notre arrivée il n'y avait qu'une dizaine de bateaux y compris les vedettes assurant la liaison Taboga /playita dans le mouillage . A notre départ il sera chargé par une quarantaine de voiliers et vedette.

C'est un excellent mouillage à peine perturbé de temps à autre par la houle provoquée par le passage rapide des vedettes de service du canal ; les gros cargos compte tenu de la vitesse réduite apportant peu de vagues.
Il y a un ponton d'accueil surveillé pour les dinghys , un bar ouvert de 6 heures le matin à 18 heures le soir équipé d'une VHF permettant d'établir les contacts et le bureau de la marina . Tout le personnel de cette entreprise est d'une serviabilité et d'une gentillesse extraordinaire. Cependant toute médaille à son revers , l'accès au ponton est payant 5 dollars par jour ce qui fait que beaucoup essaye de contourner ce problème en débarquant sur les rives . Mais le marnage est important et bien souvent les propriétaires retrouvent leur annexes suspendu aux roches constituant les rives . Nous échappons à ce problème car pour les utilisateurs des corps morts l'accès ponton est gratuit.

En fait les trois îlets "Flamenco" "Perico""Naos" ont été raccordés par une route qui relie ensuite l'îlet"Naos" à la ville de Panama. La distance à parcourir est voisine de 6 kilomètres . Pas question de faire ce trajet à pieds . Deux solutions , le taxi ou le bus . Pas d'attente avec le taxi mais attention aux escrocs, le prix normal de la course est de 2 us 50 pour une personne et de 3 dollars pour deux mais il n'est pas rare de se voir demander 5 6 voir 10 dollars . Aussi la bonne précaution est de demander le prix de la course avant de monter dans le taxi . Pour des courses plus longues négocier à l'heure qui est de 8 dollars normalement. La solution économique est le bus . Des petits bus "amarillo" marqué privado effectuent le trajet de 5 heures le matin à 20 heures le soir toutes les demie-heures environs , coup 25 centavos par personne. Ils vous déposent à la plazza "cinq de mayo" , tout près des rues piétonnes dans Panama . Cette route reliant les îlets à Panama est très fréquentée par ceux qui pratiquent le footing et du vélo . Également les trois îlets sont un lieu réputé pour les restaurants et le loisir des habitants de Panama .
Nous voilà donc installés et nous commençons à prendre nos repères . On trouve de tout à Panama mais le gros problème est de savoir ou trouver ce que l'on recherche . Il faut souvent parcourir la ville entière dans toutes les directions avant d'obtenir satisfaction dans ses recherches. Les frais de taxis sont en conséquences car s'il existe de nombreux bus pas une seule ligne réellement répertoriée avec arrêts significatifs repère également de l'autre coté de la route une plage qui conviendrait à l'échouage . Elle est toutefois plus exposée au vent d'est et au clapot. Toutefois une occasion se présente et nous voilà parti à l'échouage . L'opération se présente bien pendant que je sors l'hélice Annick donne un coup de nettoyage rapide à la coque . Une fois l'hélice sortie je la redresse avec l'aide d'un marteau sur un rocher et la remonte  cela semble correcte . Je finis par aider Annick dans sa tache et la marée remontante met fin à ces travaux . Dès que l'on flotte ,j'embraye les deux moteurs , tente de remonter l'ancre mais le vent s'est levé et nous prenons malencontreusement la chaîne dans l'hélice qui venait d'être réparée; retour au corps mort sur un seul moteur . Le moteur tribord vibre encore. Nous reprenons notre corps mort sans autre problème. Je me remets à l'eau pour vérifier et constate que l'hélice est de nouveau tordue . A refaire , toutefois la réparation provisoire du flector à tenu.

Étant conscient des pièces nécessaire , j'envois un émail à l'ami jean-paul qui habite près du fournisseur Vétus.
Je lui demande de me commander 6 caoutchoucs et 10 clavettes nécessaires à la réparation des flectors. Bien entendu l'importateur français n'a pas ces pièces en stock et quand il les reçoit il manque la moitié de la commande .Mon ami s'arrache les cheveux , désolé de ne pouvoir me donné satisfaction plus rapidement.

Pour le courrier les délais sont incroyablement longs , de plus la poste panaméenne ne livre pas à domicile , il vous faut donc trouver quelqu'un possédant une boite postale pour faire parvenir votre courrier avec une chance de le recevoir. Carmen me procurera l'accès à sa boite postale. Pour un courrier ordinaire compter 4 à 5 semaines de France autant du Canada.

Pour un courrier urgent et recommande trois semaines.
Il y a à Panama d'excellents restaurants à moindre coup celui que nous conseillons se nomme "Costa Azul" , le service est excellent , l'air climatisé et l'on y mange très bien pour 5 us et moins . Partout l'on vous propose de la cheviche préparée de différentes manières ;Pesca ,camarones ,pulpo,marisco etc.. Surtout à ne pas louper . Deux endroits à recommander ,le premier au restaurant qui se situe au dessus du marché au poisson , avenida Balboa . Le deuxième au restaurant Rancho tout prêt de la marina Playita.

Une semaine se passe sans que l'on retrouve les conditions nécessaires à un bon échouage . Mais tout vient à point à qui sait attendre . Cette fois je procède différemment , je mouille l' ancre et recule le bateau vers la rive. Avec l'annexe je vais passer un cordage sur cette rive et nous attendons l'échouage . Tout se passe bien et nous recommençons L'opération . cette fois le nettoyage est bien fini et nous sommes fin prêt pour le retour de la marée montante . Retour au corps mort mais le moteur vibre encore je ne sais que penser car l'hélice me semblait correcte.
Nous passons agréablement les fêtes de Noël et premier de l'an . Il faut toutefois signaler la difficulté que nous avons eu pour trouver un restaurant ouvert pour ces festivités. Tout était fermé en ville . Peu de taxis . Toutefois nous y sommes parvenu.

Nous passons le 5 à la douane ou la préposée est très heureuse du bouquet de fleurs que je lui envoie pour lui souhaiter la bonne année . Une fois ce contrôle effectué nous décidons de tester le bateau et nous partons pour les Perlas afin de tenter de récupérer le mouillage que nous avions perdu. Nous partons donc le 8 pour l'île de Rey mais il y a encore une houle de sud-ouest assez forte et l'eau est trouble . (position 8.16.145 N et 78.56.33W) Je drague les fonds à l'aide d'une "chatte" que je me suis fabriquée avec des fers à béton mais sans résultat. Nous contournons la pointe sud de l'île et prenons au passage une dorade de 60 cm . Remontant la côte du coté Est nous relâchons dans une petite baie (position 8.18.127N et 78.54.100W) . cette endroit est très bien abrité de tous les vents et il y a trois places possible d'échouage utilisables en fonction de la houle s'il y en a. Nous abattons en carène sans difficultés et cette fois c'est le grand nettoyage . les moustiques nous laissent tranquilles. Toutefois une multitude de yens-yens pénètrent dans le bateau sans que l'on s'en aperçoive. Le soir à la tombée de la nuit leur attaque commence . Nous seront couverts de piqûres et très douloureuses. Il nous faut nous couvrir des pieds à la tète et malgré les produits mis en oeuvre ,il y en a toujours. Sur le coté droit de mon pied gauche je compte 35 piqûres . Je suis atteints de démangeaisons et me gratte constamment.

Il y a beaucoup de poissons , qui rentrent dans cette baie . Un peu plus au sud un petit hameau de pêcheur. de temps à autre vous avez la visite d'une pirogue ou d'une petite embarcation . Ils sont très gentils , vous propose du poisson et quelque fruits,rien d'agressif .

le mardi 11 janvier nous reprenons la remontée pour Panama . 11H15 une belle carangue ( 70 cm de long 30 cm de large poids 7 kgs 5 ) se retrouve dans le cockpit . La fin de l'après-midi nous retrouvons notre corps mort.

Je me précipite chez un médecin qui me donne des cachets antiallergiques et miracle dans les 24 heures les démangeaisons cessent. Pendant notre sortie nous avions fermé le bateau et traité , au retour plus de bestioles .
Un trois mats français "la boudeuse" est dans la baie en préparatif de départ pour l'île de Paques . Edouardo de l'alliance française et son épouse Corinne leurs prêtent main forte et leur véhicule pour transporter les vivres ce qui nous permet de faire connaissance . Quelques temps après nous leur pousserons visite et seront étonnés de voir avec quel dynamisme et enthousiasme Corinne dirige son petit monde . Nous profiterons de l'occasion pour pousser une petite visite à l'ambassade de France plazza del françia.

Mon ami Jean Paul me tient régulièrement informé sur la commande des pièces . Le colis en provenance de Hollande est bien arrivé mais partiellement seulement, il me faut donc encore patienter.

Nous poussons donc une petite visite à l'île de Taboga dont nous effectuons le tour en bateau avant de nous rendre à terre visiter le village . Très joli et les gens font preuve d'une grande gentillesse. La plus grande partie de l'île est une réserve naturelle . Quelques belles photos et nous voilà de retour à bord. Nous rejoindrons Panama le lendemain.
Pendant ce temps la ville s'anime , le carnaval s'annonce . Mais ce sera encore à notre détriment . En effet mes pièces sont (en consultant l'internet ) arrivées à Panama le 3 février mais elles ne me seront livrées par le transporteur que le 9 car Carnaval bat son plein . Toutefois la fête n'avait débutée que le samedi et je ne comprends pas la non livraison du vendredi.
Le 10 février nouvelle visite pour contrôle à la douane principale ou la préposée s'étonne de ne pas avoir un petit bouquet cette fois. Elle est devenue très gentille et me fait passer en priorité ce qui diminue l'attente.
Plus rien ne nous retient à Panama , nous décidons après avoir fait les pleins de vivres gaz-oil et d'eau de repartir le 22 février . Une escale à l'île de Rey est prévue. Nous mouillons pour la nuit derrière Conta dora et en repartons le 26 sous moteur pour le mouillage sud de REY ,Une heure avant le mouillage la clavette de l'arbre d'hélice bâbord casse une nouvelle fois et après contrôle l'echangeur est bouillant et ne fonctionne plus. Retour à la case départ . Nous retournons donc à Playita de Amador à l'aide du seul moteur restant et des voiles . Nous décidons de mouiller car notre corps est occupé.

Le lendemain je décide cette fois d'utiliser les grands moyens et je démonte donc le safran,l'echangeur,le flector,l'arbre d'hélice muni de son hélice . Le tout en apnée.
Je transporte l'arbre et son hélice chez un spécialiste qui constate après plusieurs mesures que l'hélice à une pâle enfoncée dans le sens de la longueur de 2 cm et une deuxième de 5 mm ,ce qui visuellement n'était guère apparent. Afin de palier aux problèmes de clavette transversale je fais installer une clavette longitudinale sur l'arbre et refaire un autre trou de 10 dans l'extremité de cette arbre . Le trou d'origine ayant du jeu . L'arbre lui mème n'a pas souffert .Ils me redressent les pâle et rééquilibré l'hélice. le tout dans les 24 heures.

Je démonte l'echangeur qui n'a rien , seule la montée en température causait son refus de fonctionner . Le remonte donc l'ensemble ,cette fois avec les nouvelles pièces qui me sont parvenus. Je sors faire un test de deux heures au moteur tout va bien.

Nous voilà près à repartir quand patatras ma banque métropolitaine m'avise qu'un achat frauduleux à été effectuée par ma carte visa dans une bijouterie en Espagne . 

Or cette carte est toujours en ma possession. Il me faut déposer plainte à la fois près de l'ambassade de France et de la police judiciaire locale. Je dois également rédiger une lettre de contestation de ce paiement . La police judiciaire réclame un interprète pour rédiger cette plainte. beaucoup de temps se passe et j'ai le moral qui en prend un coup . J'ai l'impression que je n'arriverai pas à quitter Panama.

Je retourne avec un dernier bouquet voir la douanière et lui annoncer notre départ . Elle est superbement contente et me souhaite un bon voyage , Il me faut normalement passer à l'immigration pour la sortie mais comme elle m'a mis un cachet sur le passeport sans date , je décide de passer outre.

Me voilà demuni avec peu d'argent sans ma carte je n'ai aucun moyen de paiement . Mais la banque arrange bien le coup et je peux utiliser la carte pour effectuer un retrait (un seul) qui va me permettre de voir venir.
Nous complétons nos pleins et nous préparons pour une nouvelle sortie qui cette fois sera la bonne ,je l'espère. Panama aura été pour moi un calvaire . Nous avions envisagé de visiter le pays ce qui s'est avéré impossible compte tenu de tous les problèmes rencontrés.

Toutefois nous avons apprécié l'aide apporte de la Playita de Amador notamment de Luna et surtout Geraldo .Ce dernier possède un taxi et il nous a souvent transporté pour des prix dérisoires dans nos différente démarches, nous apportant une aide conséquente par sa connaissance de la ville et des différents commerces . Ainsi il possède une carte d'accès pour PriceSmart qui est un magasin de gros ou nous avons effectués nos différents achats pour pas cher. 

L'adresse de l'atelier de réparation des hélices est la suivante : Taller de soladura y reparation Marinas Pedro Miguel Calle 28 final N°35 frente el Estadio. Ils sont également spécialisés dans la soudure inox et la mécanique de précision.

Les prix sans commune mesure avec l'europe. taxi obligatoire car le quartier craint un peu quoiqu'il y a souvent la police en patrouille.

Aucun problème pour l'approvisionnement , on trouve de tout à Panama de nombreuses et variés grandes surfaces et aussi un marché au fruits et légumes très achalandé (à ne pas rater), fonctionnant 24 heures sur 24 , le matin étant toutefois le meilleur moment pour les achats. S'y rendre en taxi. Nous y avons fait notre plein de vivres fraîches pour moins de 20 us. 

Il y a plusieurs rues contiguës réservées aux rues piétonnes , ou se font des affaires très intéressantes notamment dans les vêtements , les chaussures ,l'électronique etc. nous y avons acheté un téléviseur multistandard et multitension phillips en couleur pour 99 us . 

Pour ceux qui aiment chiner il existe une rue longeant la mer qui par de l'avenida Balboa et rejoins le quartier de san Felipe pleine de boutiques de matériel d'occasion de toutes sortes . Attention cette rue est également la rue de bare louches et des demoiselles de petites vertus . Ne s'y rendre que le jour à moins qu'un besoin urgent!
Sur le plan santé Panama est aussi à la hauteur du point de vue qualité on y trouve d'excellents médecins, dentistes et opticiens; du point de vue prix c'est incroyablement bas. L'on constate cependant que les dispensaires sont un peu sous équipé. J'ai ainsi acheté une paire de lunettes , la visite de contrôle de l'opticien qui elle était superbement équipée ,la monture et des verres progressifs ne m'ont coûtés pour l'ensemble que 135 us . J'ai également eu un problème dentaire qui a nécessité l'extraction d'une molaire, le démontage de mon appareil en place la dépose et repose de deux bridges sur pivots et la fabrication d'un nouvel appareil en matière synthétique pour 120 us tout compris. la visite du médecin 5 us . Les médicaments sont un peu plus onéreux et l'on ne vous délivre que la quantité nécessaire.

La visite à ne pas manquer est celle du quartier de San Felipe ou se trouve l'Ambassade de France ,il s'agit du vieux Panama avec ces vielles constructions, de jolis monuments et des excellents restaurants.
Il y a à Panama sud un poisson que l'on ne trouve que cette baie le "Corvino" , il est excellent notamment en cheviche.
Ceci termine mon réçit de Panama.

Amitiés à tous
Guy et Annick

mardi 23 novembre 2004

BALBOA LOS PERLAS VERS LES GALAPAGOS
Tentative
(FM5FZ-DISTRIBIL-III)

BALBOA LOS PERLAS GALAPAGOS (FM5FZ-DISTRIBIL-III)


Le mardi 23 novembre 06 heures du matin Distribil3 entamait sa tentative de traversée du Pacifique. Il y a sur le trajet deux étapes intéressantes. La première constituée par les îles Perlas, la seconde plus lointaine dont tout marin a entendu parlé Les îles Galápagos. Les premières nous intéressaient pour "abattre en carène" comme disent les anciens. En effet il y a au sud de Panama des mouvements de marée de près de 4 mètres et nous voulions examiner la coque avant d'entamer la traversée. Notre parcours se fait au moteur par manque de vent avec cependant une forte houle de Sud-ouest. Un fort courant contraire retarde notre progression. Toutefois un beau thazard de 60 cm mord sur une ligne. Lignes que nous remontons aussitôt " assez pour nous deux".

Nous arrivons du coté ouest de l'île de Rey , entre la 'punta del Coquito ' et la 'punta del concholon. Rey est la plus grande des îles Perlas. La nuit va arriver rapidement, je prends la décision de mouiller derrière un petit îlot ou nous serons à l'abri de la houle. Le mouillage s'avère accrocheur, un peu rouleur mais nous sommes aux environs de l'heure de la pleine mer et dès la mi-marée descendante un banc de récifs se dégage qui nous casse la houle en partie mais pas question d'échouage à cet endroit et dans ces conditions. Nous sommes vraiment passés très près d'une autre caye en prolongement des récifs mais la croix située sur la carte Macsea est mal positionnée, heureusement j'ai enregistré mon parcours d'entrée.

Nous repartons à 07h30 avec l'intention de trouver un mouillage plus favorable à l'échouage. L'ancre est sur le point de passer sur le davier d'avant lorsque la rotule inox de la fixation de l'ancre s'ouvre libérant les deux ancres et les 6 mètres de chaîne de 10 qui les relient. Tout est reparti par 4m50 de profondeur dans une eau trouble et pas possible de remouiller immédiatement car il me faut préparer un autre mouillage. Il est 8h30 lorsque nous décidons de faire route sur les Galápagos. Je suis avec exactitude le parcours enregistré car la caye dont j'ai fait mention précédemment n'ai plus visible. Tout se passe bien et cette fois le grand parcours commence. J'envoie la grand voile mais le vent apparent est à 30° de la route , nous voilà de nouveau aux moteurs. Heureusement j'ai une bonne réserve de gas-oil, nouvelle pêche vers onze heures une belle dorade, de 90 cm. Le vent faiblit de plus en plus et devient inexistant de plus il varie sans cesse de sens, nous sommes dans le pot au noir et les grains incessants sont là pour nous le faire savoir, chose étrange il n y a pas de vent dans ces grains. La nuit se passe sans changement de conditions. Jeudi 25 novembre nous touchons un peu de vent, j établi le génois et stoppons les moteurs nous marchons enfin entre 5,5 et 6 nœuds. Mais cela ne dure et il faut tout affaler. La nuit se passe sous grains et peu de vent donc de nouveau aux moteurs. A l'aube nous remarquons de nombreux objets flottants , de nombreux troncs d'arbres entre autres. Il faut veiller en permanence. Nous n'arrêtons pas d' envoyer le génois et de le reprendre, la galère! Un grain blanc m'oblige même à rentrer la grand voile en catastrophe. Une fois passe la grand-voile est renvoyée mais avec un ris de sécurité. Nous sommes à vérifier l'alignement des deux safrans ce qui nécessite notre présence chacun dans une jupe. La vérification se termine par un grand bruit. Nous sommes surpris et ne comprenons pas immédiatement. Soudain je vois qu'un tronc d'arbre d'une dizaine de mètres de long, d'où dépassent de nombreux moignons de branches, est accroché dans le safran tribord. Nous ne gouvernons plus, pendant que j'examine la situation, Annick se précipite dans le moteur tribord et ne constate rien. J essaye de dégager le tronc avec la gaffe peine perdue. Nous mettons en panne mais il nous reste de l'erre et mais la manœuvre s'avère aussi ardue. C est alors que je confectionne un large nœud coulant que je réussis à enfiler sur un des moignons dépassants. Annick se charge du cordage pour entraîner le tronc vers l'avant et je pousse dans le mène direction avec la gaffe. La manœuvre réussie. Dés que le moignon d'une trentaine de cm engagé sur le safran est dégagé le tronc se met de travers, le nœud coulant glisse naturellement du moignon ou il était engagé et notre intrus nous quitte aussitôt.

Je remets le moteur en route, Cà va mais dès que j'essaye d'embrayer, je constate qu'il n'y a plus de marche avant ni marche arrière. L'alarme de montée d'eau se déclenche . Annick remonte du moteur pour signaler qu une entrée d'eau se fait par le presse-étoupe flottant. Je descends dans le compartiment moteur et réussi à stopper cette entrée d'eau et je constate que l'inverseur ne répond plus; heureusement il s'est bloqué au point mort. Que faire, nous voilà devant une situation inattendue. Il faut réparer cet inverseur et examiner la coque et les pièces qui ont pu souffrir des chocs consécutifs. Ne croyant pas possible de trouver des pièces si nécessaires pour réparer aux Galápagos, je décide à contre cœur de revenir sur Panama. Nous sommes à 40 milles dans l'est Nord-est de l'île de Malpelo. Il est 15h30 lorsque nous entamons le retour mais bien entendu les vents sont de composante nord est et avec un seul moteur nous n'avançons qu ' à 1,5 nœuds au mieux 2,5 nœuds sur le fond. J'établis la toile et décide de tirer des bords de près. Cela va mieux entre 5 et 7 nœuds. Le dernier bord nous conduit dans la passe entre Taboga et Taboguilla et nous fait déboucher de nuit dans le mouillage des cargos. Le radar nous sortira de ce nouveau mauvais pas et c'est avec soulagement que nous mouillons à 08h30 le 30 novembre à l'Ouest de l'îlet Flamenco. Mais notre équipée et surtout la traversée nocturne du canal a du attirer l'attention. Nous finissons de mouiller notre ancre de secours lorsqu'une vedette des autorités maritimes nous interpelle. Après quelques explications et devant nos mines patibulaires fatiguées et mal rasées, ils nous fichent la paix en nous demandant simplement d'avancer notre mouillage dès demain. Ce qui sera fait.

Amitiés et meilleurs voeux 2005 à tous
Guy et Annick (FM5FZ)

lundi 1 novembre 2004

PASSAGE DU CANAL (FM5FZ-DISTRIBIL-III)

PASSAGE DU CANAL (FM5FZ-DISTRIBIL-III)

Les préparatifs du bateau nous ont pris pas mal de temps . D'une part installer les pneux enrubannés de plastique et de scotch et les règler aux points les plus solides de la coque , face aux cloisons structurels. D'autre part placer les aussières aux endroits névralgiques afin que nos èquipiers d'un jour ne soient pas à chercher leurs emplacements. Enfin nous avons entourés les panneaux solaires d'un duvet et recouvert d'une bache ,le tout bien ficelé. Nous sommes partie chercher nos invités , Jeanclaude, Dominique et leur fils Mathias vers 15 heures . Jeanclaude conduit son annexe à la marina ou je le récupère. Nous leur montrons les emplacements des aussieres chaumards et taquets. Nous voilà parés.

Le pilote nous à rejoint à 16 heures sous une pluie battante . Très charmant et symphatique , il s'agissait en fait d'un capitaine de remorqueur du canal qui par ce moyen arrondissait son salaire . Une fois connaissance faite, mis les moteurs en route, levé l'ancre et mis les feux; nous avons rejoint au moteur la première écluse de l'entrée du canal. Celle-ci étant occupée nous avons accosté un quai sur la gauche du canal ou se rangent également les remorqueurs.Une bonne heure d'attente.Une boisson fraiche au choix à intéressée tout l'equipage pilote compris. 

Dans le canal il y a deux passages l'un montant et l'autre descendant . L'écluse de la voie descendante s'étant libérée le pilote nous demanda de rejoindre celle-ci. La chambre d'une écluse fait 305 mètres de long sur 33,5 mètres de large.Il est 18 heures.La nuit est arrivée mais avec son éclairage puissant les écluses sont comme en plein jour. Un cargo est dejà devant nous. Nous sommes à environ 50 mètres derrière lui juste devant la porte ouverte de l'écluse Babord à quai ,les lamaneurs nous envoient leur toulines, l'une tombe dans le trampoline de l'avant et l'autre sur le taud (seulement 2 mètres devant les panneaux solaires) avec un bruit infernal. Nos aussieres amarées ils remontent l'ensemble.Pendant ce temps la double portes de l' entrée de l'ecluse se ferme.Un signal sonore retentit avertissant de leur fermeture et du début du remplissage.

Les équipiers récupèrent le mou qui se produit dans les aussières du fait de la montée de l'eau et donc du bateau . Cette fois nous sommes dans l'eau douce car c'est la réserve d'eau du lac Gatun qui alimente les écluses pendant les manoeuvres de ces dernières .Il faut 197 millions de litres d'eau douce par éclusage. Eau douce qui finit par rejoindre la mer d'un coté ou de l'autre. J'ai remarqué que le niveau plein est voisin des 61 pieds et le niveau bas est proche des 44 pieds ,il reste donc près de 12 metres sous le bateau au niveau bas des ecluses. Cela s'éffectue rapidement et nous sommes en 10 à 15 minutes au point haut de l'écluse.Nouveau signal sonore arrèt du remplissage et ouverture de la deuxième porte. Le cargo démarre devant nous et nous subissons sa poussée d' hélice . Puis nos aussières sont larguées à leur tour et nous quittons le bord de l'écluse pour passer cette deuxième porte. Il y a souvent un courant important créé soit par le bateau qui nous précede soit par les tourbillons du à l'eau qui s'égalise dans les écluses. Je dois donc prendre rapidement de l'erre et le milieu du plan d'eau pour lutter contre eux et ètre manoeuvrant. La pluie heureusement s'est arrètée. Le canal fait 80 kms de long. Les deux écluses coté atlantique ou écluses de Gatun sont separés par un goulet intermédiaire un peu plus long qu'une écluse . La deuxième porte de la première écluse se referme et un signal sonore nous prévient de cette fermeture. Le cargo est déplacé devant nous à l'aide de filins d'acier reliés à 4 petites locomotives qui lui assurent son avancement et aussi son maintien au centre du plan d'eau. Nous le suivons et nous voici à nouveau babord à quai ou la manoeuvre de la première écluse se renouvelle. Dès le signal sonore, nouvelle ouverture de la porte de la deuxième écluse et remise en route des moteurs. Nouvelle manoeuvre et ainsi de suite cela commence à devenir de la routine surtout avec un équipage qui a parfaitement compris la manoeuvre . J'interroge le pilote sur la suite des évennements , il me signale qu'en principe il doit nous quitter dans le lac Gatun ou il viendra nous reprendre demain matin . Je fais un peu la Gu... car je comptais passer d'une seule traite. Je lui demande si nous serons sur une bouée , il me répond non et m'annonce des profondeurs de mouillage de 14 mètres. Cela ne fait pas mon affaire car mon mouillage comprend un empennelage de deux ancres reliées par 6 mètres de chaine et qu'en fait; compte tenu de mon faible tirant d'eau , je mouille le plus souvent possible par 4 mètres de profondeur. Il comprend ma surprise et le voilà parti en discussion téléphonique par uhf avec le service du canal . Nous quittons la deuxième écluse et cette fois nous entrons dans le lac Gatun. Le pilote est appelé sur la radio , bonne nouvelle , nous sommes autorisés pour une traversée d'une seule traite de nuit ce qui est assez exceptionnel, parait-il. Cela s'arrose et pendant qu'Annick prépare le repas nous dégustons un apéritif bien mérité ,whisky,pastis ,martini,bière au choix .Notre pilote trouve notre whisky convenable et je double . Le repas suit donc pendant que nous faisons route . Le skipper est consigné à la barre aux ordres du pilote . Pas de grosses difficultés car le chenal est balisé par des bouées rouges et vertes lumineuses. Seule consigne bien serrer les bouées tribords. Le menu comprend poulet et boeuf bourguignon accompagnés de pomme de terre roties , fromage et dessert, le tout arrosé d'un bon vin du chili "clos de pirque" suivi d'un café en final pour ceux qui le désirent. Pas de réclamations au contraire je m'aperçois que le pilote s'intéresse au whisky, je lui laisse donc la bouteille avec un verre à disposition . A son départ il n'en restera qu'une petit tiers. Il devait ètre plus stressé que nous . Peu de chose à dire sur le paysage la nuit nous ayant fermée le spectacle . Par contre à signaler des lits de nénuphards et de nombreux branchages flottants en surface que le barreur doit éviter si possible. Le lac Gatun est situé à 26 mètres au dessus du niveau de la mer. chaque porte fait 25 mètres de haut et pèse 730 tonnes Elles sont parfaitement entretenues et revisées entièrement tous les 10 ans. Dans le lac Gatun il y a un raccourci qui permet aux petites unités de réduire le trajet donc le temps de passage mais nous ne pourrons en bénéficier car il n'est pas équipé de bouées lumineuses. Pour terminer le lac Gatun il y a un étroit passage creusé dans les montagnes de la cordillère des andes, du nom de Passe gaillard (ou Corte Culebra) , il est long de 12 km 5 et aboutit aux écluses de Pedro Miguel . Nous avons croisé des "Panamax" dans ce passage , très impressionnant de nuit: surtout si deux panamax s'y croisent. Un Panamax est un cargo dont les dimensions ont été spécialement étudiées à la construction pour passer le canal .Soit 965 pieds (294,13 m)de long et 106 pieds (32,31 m) de large maximum. Lorsqu'il est dans l'écluse il reste seulement 60 cms de chaque coté du navire. Cela aboutit à un cargo ayant une forme de navire avant et une forme de navire arrière et des cotés taillés au sabre d'abordage . Sur un porte container de cet accabit, j'ai compté dans une seule palanquée verticale située sur l'arrière 76 containers superposés les uns sur les autres dont 13 d'un bord à l'autre. La passerelle supérieure dépasse à peine le dernier niveau des containers et je présume que le commandant en navigation ne doit pas voir grand chose sur l'avant immédiate. Au moment ou je rédige ce reportage passe devant moi à 1 km un de ces engins. Le canal est dirigé depuis le départ des américains par l' ACP " Autorité du Canal de Panama" . J'ai entendu qu'ayant des difficultés à le gérer ils auraient fait un appel d'offre pour cette gestion et que ce sont les américains qui auraient repris le flambeau. Le reservoir que constitue le Lac Gatun est donc indispensable pour son fonctionnement .Il n est aucunement question d'utiliser l'eau de mer pour cela car le côut en serait prohibitif, la deterioration des ouvrages rapide et l'écologie menacée. Aussi est-il question de le recreuser afin de doubler sa capacité . L'eau du lac est également utilisée comme reserve d'eau douce publique. Enfin il y maintenant une penalité pour tout navire relachant le moindre immondice . Notre trajet se poursuit gentiment . Nous arrivons à Pedro Miguel, on nous attend et cette fois changement de programme , c'est cool nous devons nous mettre à couple du remorqueur Cacique . L'équipage de ce dernier nous saisit nos aussières , une petite vérification des pneus qui nous servent de parebattage et la manoeuvre est finie pour nous . La deuxieme porte s'ouvre. Apres que nos aussières aient ète larguées nous dégageons les premiers suivi de notre accompagnateurs qui nous depassent se rangent à nouveau sur babord et la manoeuvre se répète ainsi pour toutes les écluses suivantes( les deux de Miraflores . La dernière porte nous ouvre l'acces du pacifique mais il est trot tôt ou trop tard . Trois heures du matin , le pilote nous quitte à Balboa sur une pilotine venue le querir apres de nombreux shake hand . Je souhaite à tous ceux du passage de trouver un aussi gentil chaleureux et agreable pilote . Nous nous dirigeons vers la marina de Balboa ou nous saississons une bouée et nous plongeons dans un sommeil réparateur . Cet endroit est plutôt mouvementé car tres proche du canal ,passage incessant de navires et surtout des pilotines qui se deplacent sans respecter la moindre vitesse ni le sommeil des autres. Notre nuit sera donc très bousculée et courte . Le lendemain nous débarquons nos équipiers d'une nuit , ils rejoindrons Colon par le bus. Il me faut me débarasser des pneux utilisés pour le passage. Un ami m'avait signalé une barge ou était entreposé ceux-ci mais elle a disparu. Pour les reprendre on nous demande un dollard pièce. En raccompagnand nos amis je remarque un catamaran canadien en préparatif de départ . Je lui propose mes pneux gratuitement , accepté . Il rejoint notre bord avec une barque de pèche pour recupérer ceux-ci . Nous voilà debarassé.

Nous étions sur le point d'appareiller quand un Inspecteur du canal se présente et demande l'autorisation de monter à bord . Il vient controler les vivres du bord afin de nous délivrer une attestation de conformité qui nous sera indispensable à notre arrivée aux Gallapagos . Il nous remet un formulaire signé en ce sens et surtout il nous taxe de 15 dollards . Je le racompagne à proximité du Yacth club en annexe et j'apprends qu'une nuit de mouillage sur bouée est facturée 15 us . Cela suffit je pars dès demain matin qu' ils viennent prélever leur dîme s'ils veulent la percevoir.
Ce qui fût fait sans rien payer.
A bientôt pour la suite, amitiés,

Guy et Annick. (FM5FZ)

Petit récapitulatif des frais du Passage.

Je conseille pour ceux qui envisagent le passage est/ouest de visiter d'abord le paradis que représente les Ïles San Blas. A l'issue du séjour (au moins 15 jours) se rendre à l'île de Porvenir pour y éffectuer l'entrée dans la république de Panama. Tous les services utiles capitainerie ,douanes,immigrabion sont dans le méme batiment , pas besoin de taxi et les pièces officielles délivrées sont valables dans tout Panama pour le séjour autorisé ( trois mois) et le passage du canal . Enfin ils sont moins onéreux. 77 us pour le cruising permit 20 us pour la zape d'entrée et 2 personnes 5 us pour le droit de séjour pays Kuna plus 1 us par personne soit 7 us dans notre cas. Total pour l'entrée 102 us

Le mouillage dans la flat est gratuit 
10 us sont nécessaires pour profiter des services du Yacth club de Balboa mais l'on vous rend 5 us lorsque vous rapportez la clef des douches à l'office ( Possible de la rendre au bar si office fermée).
Nous n'avons fait aucune clearance d'entrée à Balboa (car sur ancre à la Flat) seulement obligatoire si à quai à la marina (d'après les dires de l'inspecteur du passage).

L'inspection est gratuite
Frais de passage 600 us (plus une caution par empreinte de carte visa premier non retirée)pour un bateau de moins de 50 pieds . Au dessus 850 us. Frais de zarpe de sortie 4 us pour les timbres . Mais ils nous ont prélévés 8 us par erreur sans doute. L'immigration de sortie ( à coté du Yatch club ) gratuite mais après s'ètre fait comprendre il a accepté 5 us de service.

A tout cela il faut ajouter quelques frais de photocopies ( partout ou il en faut il y a une boutique à proximité pour les faire)et de téléphone. Egalement des frais de taxis pour les déplacements , s'arranger pour se grouper. Soit une quinzaine d'us en tout A la sortie de Balboa prévoir 15 us pour l'inspecteur des vivres embarquées. Je conseille de prendre un mouillage sur ancre entre l'îlet Flamenco et l'îlet Naos ,autirisé et gratuit.
Dans notre cas le passage nous est donc revenu à 752 us tout frais compris soit 565 euros environs au taux de change actuel.

lundi 6 septembre 2004

Carnet d'information du voilier Étoile de Lune - Iles Atlantic (Est)

Carnet d'information du voilier Étoile de Lune


Une source d'information exceptionnel vous est offerte par Nat & Dom sur leur site à l'adresse suivante:
http://s121758490.onlinehome.fr/etoiledelune/index.php

Toutefois, comme le site d'Étoile de Lune exploite beaucoup la programmation FLASH, nous avons repris plusieurs de ses liens pour que vous puissiez les accéder via une tablette IPAD.

La route dans les Iles de l'Atantique (EST) via:
  • Gibraltar;
  • Porto Santo;
  • Madère;
  • Canaries.
Pour plus d'information, télécharge ce fichier PDF: 

Carnet d'information du voilier Étoile de Lune - Méditérranée

Carnet d'information du voilier Étoile de Lune

Une source d'information exceptionnel vous est offerte par Nat & Dom sur leur site à l'adresse suivante:

Toutefois, comme le site d'Étoile de Lune exploite beaucoup la programmation FLASH, nous avons repris plusieurs de ses liens pour que vous puissiez les accéder via une tablette IPAD.

Méditérannée: