Nouvelles des Navigateurs

Ce blogue a été conçu par Nycole - VE2KOU et se veut un point de rencontre
entre les navigateurs, familles et amis du Réseau du Capitaine et de la CONAM.

jeudi 30 avril 2009

SAPHYR - Pierre visite Le PHOENIX 3




Depuis Prickley Bay (Grenade) Pierre nous fait parvenir ce message :

Hier soir, Marie-France et Gilles de Phoenix 3 ont eu la gentillesse de nous (Michel de Graffiti et moi-même) inviter à souper à leur bord. Au menu : foi gras de canard, sushi de thon, brochette de thon et fromage pour couronner le tout. Pas besoin de dire que nous avons eu une soirée des plus agréables en plus d’être délicieuse!



Pierre

Les photos de Saphyr sont prises à St-Davids, endroit où le voilier sera remisé pour la saison des ouragans. Sortie de l'eau lundi le 4 mai en après-midi.

Départ de Grenade en direction de Trinidad mercredi le 6 mai puis Trinidad vers Burlington (VT) jeudi le 7 mai.

VACATION AU RÉSEAU JEUDI SOIR via Étoile de Lune

Merci Nat et Dom pour ce rapport fort intéressant :

ce soir, en passant faire un petit coucou à Jean Claude sur le 14 118, nous avons eu de belles, très belles surprises!

TU2MR
Jean Marie
Aldebaran
qui n'a toujours pas beaucoup de vent, il l'attend patiemment sur la route des Açores

Marysol
Marcel et Solange
Puis, nous avons entendu VE2MFZ, Marcel pour qui tout va bien à bord et qui est aussi en navigation.

Puis... c'était fou, mais j'ai entendu un VE0... quelque chose!
En tendnat l'oreille, voici pas que René de Catmouss se présentait en onde?
Après tout ce temps où les QSO du soir étaient baignés de parasites épouvantables, la voie sortie du Pacifique, forte et claire...

Bateau Catmouss

Donc Catmouss a levé l'ancre avec toute sa petite famille de l'île de Pâques ce matin (à son heure) Ils ont actuellement un décallage de 6 heures par rapport à l'heure en temps universel, demain matin, l'écart se creusera à 7 heures de différences. Ce qui donnera 3 heures de décallage par rapport à l'heure de Montréal.

sa position à 20h30 TU était 27°05s 109°44w cap au 272° milles à parcourir : 1104 milles nautiques jusqu'à Pitcairn Si les conditions se maintiennent il ne devrait mettre que 8 jours.
Les conditions actuelles sont de 20 noeuds de vent de Sud, il est au travers, sur une mer courte de 7 à 8 secondes. L'allure qui lui fait prendre les vagues sur le côté est rock and roll. Il devrait avoir un vent de SE qui va changer son allure au courant de la nuit. Il avait réussi à prendre la météo avant de partir. Il passe encore très bien, matin et soir sur la station winlink d'André VA2AF. Il avait pu recevoir une carte météo qui lui a été d'une grande aide pour planifier sa navigation. Et il me demandait de transmettre à Nycole le message lui demandant d'envoyer un buoyweather... Et... deuxième surprise de la soirée... Transmission de pensées(?) Nycole et André apparaissent en onde au moment où René s'apprête à me donner une position intermédiaire de route...

Si ça c'est pas la magie du réseau????

Bon continuons cette belle chaîne qui n'existe nulle part ailleurs...

Bateau Alexandre 4

René entendait bien Jacques, VE2PJW sur Alexandre 4 Il a fait le QSP pour nous donner les conditions et la position 21°46S 127°17w conditions : vent ESE 20 noeuds, vagues très courtes de 5 secondes, vitesse 6.5 noeuds Il ne reste plus que 434 milles à parcourir jusqu'aux Gambiers Lui aussi parvient toujours à se connecter sur winlink.
Tout va bien à bord

Ce qui est très drôle c'est que Jacques confiait qu'ils avaient commencé à regarder la série sur le Sedna 4, ce bateau canadien qui est parti avec une équipe de 13 scientifiques québecois en Antartique. Bizarrement de mon côté un Américain qui est dans notre ancrage avait capturé (via wifi) sur la télévision mexicaine la même émission que j'ai dévorée l'autre jour. Incroyable toutes ces coincidences de ce soir!!! Jacques a plus de chance que moi, il a les 5 cd de l'émission. Mais peut-être pourrons nous visiter le bateau qui est rentré au pays... Il me le souhaitait, ce serait une grande chance.

Voilà, certainement qu'un ange était sur les ondes, pour favoriser autant de contacts qui s'étaient perdus ces dernières semaines

Grosses bises à vous les capitaines
et merci pour ce que vous faites chaque jour, ce sont de vrais cadeaux Nat et Dom de l'étoile de lune

CAT MOUSSES A QUITTÉ L'îLE DE PÂQUES

Contacts directs à 16h20 heure de Montréal avec René qui a débuté sa navigation depuis environ 3 heures déjà, en direction de PITCAIRN - environ 1000 milles à parcourir. Position : 27-05 S et 109.00 W avec vent du sud de 20 noeuds et un cap de 272 degrés.

Nathalie (Étoile de Lune nous fera parvenir un rapport plus détaillé dans la prochaine heure)

CAT MOUSSES - René et la famille à l'ILE DE PÂQUES

MESSAGE REÇU :

L'Ile de Pâques
28 avril 09
Ile de Pâques

Et bien voilà notre séjour tire déjà à sa fin. Voilà une bonne semaine que nous sommes ici. La température était très clémente sauf pour les deux derniers jours où nous avons dû changer d'ancrage à trois reprises pour se mettre à l'abri des vents qui peuvent devenir violents très rapidement.

Cet après-midi il pleut, un vrai temps automnal, René est parti à terre pour transférer des photos. Je suis restée sur le bateau avec Nicolas. Dans ces températures, il vaut mieux ne pas laisser le bateau seul. Mes tâches domestiques étant terminées, je m'assois pour vous raconter les visites et rencontres merveilleuses que nous avons faites lors de notre passage à l'Ile de Pâques.

Vendredi 24 avr :

Donc si je reviens en arrière, nous sommes arrivés hier, le 23 avr et n'avons pas reçu la visite des autorités du port avant ce matin. Cet PM nous partons explorer l'île un petit peu question de trouver des sous et de trouver un bureau touristique pour planifier notre semaine de visite.

Nous finissons par trouver de l'argent non sans mal et nous passons au bureau d'information touristique pour y trouver une gentille demoiselle qui parle français et qui nous prodigue de précieuses informations. Avec elle nous planifions un tour de l'île pour le lendemain.

Elle s'informe des prix pour un tour guidé et est un peu découragée de voir la somme faramineuse qui nous est demandée. Elle a pitié de nous et trouve qu'il nous en coûterait trop cher, elle ne fait ni une ni deux, elle appelle sa mère et la convainc de nous faire la visite elle-même pour moins cher (et en français).

Alors que nous sommes dans le bureau, arrive une dame qui se trouve à être la propriétaire d'un restaurant local traditionnel. Nous ne pouvons résister à l'envie et faisons une réservation pour le soir même, ce qui s'avérera une expérience extrêmement enrichissante. Un transport est venu nous chercher sur la plage et le chauffeur nous a même aidé à monter l'annexe. Puis il nous a conduit au restaurant où nous avons passé une soirée fabuleuse.

On nous a d'abord fait une cérémonie de la nourriture où des espèces de guerriers, parés de tous leurs atours nous faisaient une danse en nous peignant les visages et en nous expliquant comment est préparée la nourriture. Ils ont ensuite minutieusement déterré notre souper qui cuisait, enveloppé dans des feuilles de bananier, enfouies sous le sable.

Le souper était composé de poisson, viande et porc et patates douces. Ils ont accompagné le tout de diverses salades, riz et autre. Succulent comme repas! Puis nous avons eu droit à un spectacle de danses traditionnelles, vraiment nous avons été enchantés sur toute la ligne.

Samedi 25 avr:

Ce matin, Inès, qui devait être notre guide pour aujourd'hui nous attend comme prévu à 09h30 sur la plage mais elle se confond en excuses et nous explique que l'excursion doit être remise au lendemain. Pas de problème, nous passerons une journée au gré des vents et des rencontres. Cette île a réussi à garder son cachet et son petit côté très rustique. On peut d'ailleurs voir plusieurs hommes qui se promènent encore à dos de cheval, à bicyclette ou à moto, et ce pieds nus.

Dans la nuit on peut entendre le bruit des tams tams mais aussi les hurlements des chiens du village. Il y a si peu d'habitants sur cette île que déjà on a l'impression de connaître plein de monde. Tout le monde est au courant du Catamaran qu'il y a dans la baie alors notre passage ne passe pas inaperçu. Les gens sont souriants, aimables, courtois et désireux d'aider.

Les gens sont d'une telle amabilité que ce matin, nous voyant attendre un taxi sur le bord de la rue, un homme s'approche pour nous demander si on a besoin de quelque chose. Voyant que nous avons besoin de diésel et que nous n'avons qu'un seul bidon, il voit une opportunité de faire un peu d'argent et nous offre son aide que nous acceptons volontiers. Il emmène René dans son 'pick up' pour aller chercher des bidons chez lui et chez son ami. Il en profite pour couper quelques bananes dans son bananier qu'il offre pour les enfants.

Ils vont ensuite à la station service et en deux temps trois mouvements, René est de retour avec le diésel. Inutile de dire que la gentillesse de cet homme nous aura sauvé sept voyages de taxi pour aller remplir notre seul et unique bidon de 20 litres. René et moi partons au bateau pour aller transvider les bidons dans nos réservoirs en vitesse et au retour, les enfants ne sont plus sur la grève de la plage. Ils ont disparus.

Nous ne sommes pas très inquiets, cet endroit n'a strictement rien de menaçant. Nous retrouvons les enfants assis dans la maison de la cousine de ce bon samaritain, en train de se bourrer la fraise dans la crème glacée. Nous les remercions chaudement et repartons de là avec un sac de mangues. Avoir des enfants (blonds par-dessus le marché) ça ne change pas le monde sauf que. partout où l'on passe on nous arrête pour nous parler et on nous offre des mangues et autres.

Cet après-midi là, nous marchons jusqu'à la grotte la plus près, soit Ana KAI TANGATA, une caverne décorée de magnifiques peintures d'oiseaux. Cette grotte se trouve à être la caverne de l'homme qui avait été banni de son village dans le film de Rapa Nui. C'est magique, nous ne pouvons pas croire que nous sommes là dans cette grotte. Au retour au bateau, un rapport météo nous indique que l'on devrait quitter l'île MAINTENANT. Nous avons une décision à prendre. comment partir avant même d'avoir eu la chance de voir les Moais (statues) de l'Ile de Pâques. Nous décidons de rester. On s'arrangera avec la température en temps et lieu, de toute façon ça a bien le temps de changer.

Dimanche 26 avr:

Notre première mission aujourd'hui: Assister à la messe traditionnelle pour y voir les costumes traditionnels, chants et autres. Nous ne sommes pas déçus, c'est effectivement très traditionnel et coloré. Ensuite Inès vient nous rejoindre avec une voiture louée et nous partons pour une journée bien remplie, après avoir déposé notre lavage chez la maman d'Inès qui travaille à faire la buanderie d'un hôtel local, l'Hôtel Orongo.

Nous parcourons l'île dans tous ses racoins. Nous commençons par Ahu Vinapu, le temple d'architecture le plus élaboré de l'île. Un 'ahu' c'est la plateforme de pierre sur laquelle sont montés les Moais, mais ce qu'il faut savoir c'est que ces plateformes sont en fait des cimetières sous lequels gisaient des corps défunts qui avaient préalablement été séchés au soleil, enroulés dans des feuilles et de la boue.

Nous passons par Ahu Tongariki (les 15 Moais), ces Moais portent leurs chapeaux rouges (Pukaos). Nous visitons une carrière volcanique (Rano Raraku) où la majeure partie des statues ont été taillées. On y voit des statues de toutes les grandeurs, à différents stages de construction dont plusieurs achevées, attendant seulement d'être décrochées de la montagne ou transportées.

Tout a été abandonné lorsque la guerre entre les deux tribus (longues et courtes oreilles) a éclatée. Lors de nos visites, nous tombons nez à nez avec le mari d'Inès qui est en train de faire un pic-nic sur la grève d'une plage. Ils ont mangé déjà mais reste sur le feu de roches volcaniques, des morceaux de poulet, porc, poisson et patates. Nous nous régalons.

Son mari ne parle pas français donc encore une fois nous bénéficions du fait que nous puissions communiquer en espagnol. Les habitants de l'île communiquent entre eux en Rapa Nui mais ils parlent aussi l'espagnol, fort heureusement. Nous poursuivons notre visite en passant par la plage d'Anakena où il y a à mon avis les plus beaux Moais (Ahu Nau Nau) encore pratiquement intacts avec tous leurs détails de sculpture. Nous allons voir ce qu'ils appellent le nombril du monde (Te Pito o Te Henua) et nous voyons une multitude d'ahus et de moais dont je vous épargnerai les détails.

Pour terminer cette journée magnifique en beauté, Inès nous emmène chez elle à sa ferme et nous repartons les bras chargés d'une caisse de fruits. Il a fallu l'arrêter, elle nous aurait offert sa chemise.

Lundi 27 avr :

Ce matin nous partons avec une mission, trouver de l'argent. La banque est ouverte, nous parvenons à sortir un peu d'argent. Ouf ça fait du bien au portefeuille. Puis après avoir fait laver un peu de linge dans une buanderie, acheté quelques souvenirs et fait quelques emplettes nous retournons au bateau pour aller dîner car cet PM nous repartons avec Inès pour terminer notre tour de l'île. Encore une fois nous passons un superbe après-midi et visitons cinq endroits dont les 7 Moais regardant la mer (Ahu Akivi), celui avec les yeux au temple de (Ahu Vai Uri), celui aux quatre mains qui servait d'horloge pour déterminer le moment précis des solstices d'été et d'hiver et l'endroit (Puna Pau) où étaient fabriqués les chapeaux (pukao).

Nous visitons une plateforme cérémoniale où restent encore cinq moais intacts et où se font annuellement de grandes fêtes locales. Nous terminons avec Orongo, cette vallée dans la gorge d'un volcan d'où nous pouvons apercevoir les trois Motus (petites îles). L'intrigue du film Rapa Nui tourne d'ailleurs autour de cette compétition. A cet endroit nous voyons également les petites maisons de pierre en forme de bateau creusées dans le sol.

Après cette belle visite Inès nous offre de nous arrêter à un dernier endroit, soit sur la ferme de son oncle Levi. Encore une fois nous sommes frappés par une hospitalité renversante. Il vit dans deux endroits. Il a une maison en ville et est le fier représentant des droits des habitants Rapa Nui à l'Assemblée mais il passe le plus clair de son temps sur sa ferme. Il a un lit dans une petite cabane de tôle dans sa bassecour et semble au paradis dans cet endroit où il ne manque pas de visiteurs qui viennent tous le voir à qui mieux mieux dans cet oasis de paix.

Après avoir parlé un peu et lui avoir raconté notre voyage autour du monde, il part aussitôt avec sa machette et revient avec non pas un, mais bien deux régimes de bananes. Sa ferme compte 120 vaches, poules, cochons, chevaux, chats, chiens et autres. Il cultive des ananas, mais, patates douces et bien d'autre qu'il vent à des hôtels et au marché. Il dit n'avoir aucun problème d'argent. Il fait un feu et nous chauffe du lait. Il nous répète des dizaines et des dizaines de fois à quel point il croit que la place des enfants est avec les parents, que c'est merveilleux que nous leur enseignions, que c'est ce que ses parents ont fait pour eux aussi lorsqu'ils étaient petits. Il ne cesse de nous dire à quel point il est heureux que nous fassions ceci pour nos enfants et sur un bateau en plus, loin de la ville et de pollution.. La famille pour eux c'est sacré.

Mardi 28 avr :

Aujourd'hui il vente à écorner les boeufs alors pour aller à terre René a recours aux services d'un local avec sa barque. A son retour nous quittons la baie à la recherche d'un ancrage plus calme, que nous trouvons à une heure et demie d'ici, à Vinapu. Ouf c'est plus calme.

Nous avons invité Inès à venir souper sur le bateau ce soir avec sa famille et son oncle rencontré la veille et nous travaillons toute la journée à préparer notre réception traditionnelle québécoise mais deux heures avant l'heure prévue de rencontre, le port nous appelle sur la radio pour nous dire que nos visiteurs se désistent. Nous sommes extrêmement déçus et que dire des enfants qui avaient travaillé si fort. Nous avions préparé des brochettes marinées de poulet, boeuf et saucisses, du riz et une sauce à la mangue, des grands-pères au sirop d'érable, une croustade de mangues et comme cadeau pour rapporter des muffins à la papaye, mangue et bananes. Ho well, demain peut-être.

Mercredi 29 avr :

Aujourd'hui c'est notre dernière journée, René a comme mission d'aller transférer ses photos de l'Ile de Pâques sur internet en ville car nous quittons demain. Juste au moment où je dois partir pour aller le conduire à terre, la mer se met à grossir et le crochet de la patte d'oie de l'ancre cède sous la force des vagues. Nous levons l'ancre en panique, il faut encore changer d'ancrage. Nous revenons dans notre baie initiale à Hanga Roa et René part pour la ville pour aller télécharger ses photos pendant que j'attends la visite des officiels du port qui doivent nous visiter en fin de PM pour effectuer nos procédures de départ. (Note : finalement comme rien n'est jamais gratuit, on nous a chargé 92$ US pour notre séjour ici mais 92$ ce n'est vraiment pas grand-chose, surtout considérant que nous étions accroché à leur seule bouée d'amarrage).

Alors qu'il est en ville, René rencontre Inès qui se confond en excuses d'avoir manqué la visite d'hier. Elle devait nous inviter chez elle la veille du départ mais elle n'en reparle pas vraiment. Elle cherche par tous les moyens comment elle pourrait nous rencontrer à nouveau pour nous remettre d'autres fruits mais nous lui disons de laisser faire.

Elle remet aux enfants un sac rempli de souvenirs, René l'invite à venir faire un tour sur le bateau mais elle n'y tient pas et dit vouloir rester avec sa mère. Je lui ai préparé à elle et sa famille un sac contenant les fameux muffins (papaye, mangues et bananes), un petit plat de croustade à la mangue, des souvenirs du Canada et une petite note mais comme René n'est pas encore de retour de la ville, je ne sais pas s'il pourra retourner à terre pour livrer notre cadeau. La mer ne cesse de grossir et il vente de plus en plus fort.

La nuit tombera sous peu, c'est à se demander comment il fera pour revenir. Ouf, 30 minutes plus tard René est de retour avec les enfants sain et sauf mais j'avais raison de m'inquiéter car l'homme du voilier voisin a vécu une bien mauvaise expérience cet PM à cet endroit. Son annexe a été renversée par une vague, il s'est retrouvé à l'eau ainsi que son chien, son spi (qu'il apportait à terre pour une réparation), son lap top et autre. Il a même perdu ses lunettes dans l'aventure, pauvre lui!

VACATION AU RÉSEAU JEUDI MATIN

ALDEMARAN : Jean-Marie est à 32-44 N et 50-30 W; vent nul et navigue avec moteur à 1500 RPM à 4 noeuds.

REGULUS : Gabriel et Nicole sont à Prickley Bay et se rendront à St-Georges pour effectuer les formalités de départ. Ils remonteront vers la Martinique et Nicole quittera pour 1 mois en France.

CIEL & MER : Réjane et Denis sont en navigation vers English Harbour à Antigua. Superbe mer et vitesse de 6.5 noeuds.

GRAFFITI : Michel est à Prickley Bay à Grenade - un technicien doit lui rendre visite pour vérifier son pilote automatique

SAPHYR : Pierre doit se rendre à la marina pour préparer la sortie du voilier lundi matin. Demain, c'est la fête des travailleurs et tout est fermé. Hier soir, une invitation de Phoenix 3, Gilles et Marie-France, pour l'apéro et souper. Michel (Graffiti) était également présent. Superbe soirée. Gilles et Marie-France seront au Québec pour environ 3 semaines en mai.

NIKAN : Jean-Pierre et Dana sont en navigation. Ils ont quitté Port Antonio (Jamaique) en direction de Boca Del Toro - environ 570 mn. Actuellement une belle mer, un vent de 15 noeuds et vitesse de 5.2 à 5.6 noeuds. Ils laisseront le voilier pour un retour au Québec de 4 à 6 semaines.

MARYSOL : Marcel et Solange sont en navigation vers New York. Position : 34-45 N et 67-10 W

ARGO V : Édouard et Mona ont décidé d'entrer au Québec par le Lac Champlain. Actuellement dans la Rivière Hudson et se préparent à démâter pour prendre le Canal Champlain

BRANIA : Sylvio est à Cap Haitien et ont visité le village de Labadie hier. Demain il y a une fête vaudou et il y assistera. Devrait quitter samedi en direction des Bahamas.

AIR D'ÉTÉ : Michel est en navigation vers les Grand Bahamas depuis St-Martin. Position : 18-55 N et 64-36 W

SEA BELLE : Marcel et Lise sont toujours à Luperon et attendent une fenêtre favorable pour traverser sur les Turks et Caicos

MIGO : Patrick et la petite famille sont arrivés dans la Rio Dulce où ils laisseront le voilier pour un retour au Québec le 4 juin

PERLE D'EAU : Marcel et la petite famille sont en navigation depuis Montserrat en direction de Deshaies (Guadeloupe)

AMBITION : Merril et Cindy se rendent aujourd'hui à Great Sale depuis Spanish Cay (Bahamas) et devraient quitter demain en direction de Beaufort (Caroline du Nord)

mercredi 29 avril 2009

CONAM - dernière soirée de l'année la SEMAINE PROCHAINE

AVIS À TOUS

J'ai fait une erreur sur les ondes ce matin en mentionnant que la soirée de la CONAM avait lieu ce soir...

SVP NOTER QUE C'EST MERCREDI PROCHAIN, SOIT LE 6 MAI

Consultez le site de la CONAM à www.conam.qc.ca pour tous les détails

VACATIONS AU RÉSEAU MERCREDI MATIN

lA PROPAGATION ne nous a pas été très favorable ce matin et nous l'avons perdue à mi-réseau...

ALDEMARAN ; Jean-Marie est à 31-11 N et 51-41 W - vent nul et cap à 80 degrés. Après discussion avec Jean-Yves, il modifiera son cap pour aller chercher le vent. Suffisamment de diesel pour se rendre aux Açores à moteur...

MARYSOL ; Marcel et Solange sont en navigation depuis les Bermudes. Position : 33-29 N et 61-39 W - vent nul mais très belle température

SAPHYR : Pierre est à Grenade en compagnie de "sa vieille fille" préférée (Michel de Graffiti) Ces deux là ont beaucoup de plaisir à se rencontrer. Pierre doit sortir le voilier de l'eau lundi matin et il prend l'avion pour un retour à Burlington (VT) jeudi prochain le 7 mai. Par la suite, il s,attaquera à la mise à l'eau de Symi pour une mise à l'eau vers le 17 ou 18 mai et Diane et lui seront prêts pour débuter la saison au Lac Champlain.

BRANIA : Sylvio est arrivé à Cap Haitien et attend Yves de La Rencontre qui doit arriver dans les prochaines heures.

MARIE GALANTE : Richard est à Virgin Gorda et attend une fenêtre météo pour se rendre à St-Martin.

REGULUS : Gabriel et Nicole sont toujours à Grenade et quitteront bientôt en direction de la Martinique

TOUT AZIMUT - GUY et son équipage vers St-Martin

Guy a quitté la Caroline du Sud la semane dernière avec son nouveau voilier, un Jeanneau Sun Fizz.

Leur destination est St-Martin.

Position hier : 28-50 N et 69-25 W

Sylvie (sa conjointe) reçoit des nouvelles via Sail Mail lorsqu'ils peuvent se brancher mais des problèmes d'"inverter" à bord rend difficile le branchement de l'ordinateur.

mardi 28 avril 2009

VACATIONS AU RÉSEAU MARDI MATN

ALDEMARAN : Jean-Marie est dans le calme plat - Position : 30.26 N et 53-32 W; temps calme prévu jusqu'au 2 mai

TARANGA : Gervais et Monique sont à Union dans les Grenadines et quitteront pour Cariacou

SAPHYR : Pierre a quitté très tôt ce matin - déjà deux heures de navigation lorsqu'on lui a parlé sur le Réseau. Il a quitté Bequia en direction de Prickley Bay (Grenade) où il retrouvera "sa vieille fille" (Michel de Graffiti) ah ah ah

BRANIA : Sylvio est à Luperon en République Dominicaine et quittera cet après-midi pour Cap Haitien

PERLE D'EAU : Marcel et la famille sont à Nevis et quitteront demain pour la Guadeloupe

MARYSOL : Marcel et Lise sont aux Bermudes et prévoient quitter cet après-midi en direction de New York.

CIEL & MER : Réjane et Denis ont quitté les Saintes ce matin et sont en direction de Deshaies en Guadeloupe - une superbe navigation

RAKSHA : Pierre et Françoise navigueront via l'intra coastal en direction de Savannagh (Georgie) - Ils prévoient une navigation d'environ 8 heures.

AQUAREL : Jocelyne et Robert sont retournés à Cayo Largo et ont refait leurs formalités d'entrée. Les officiers de douanes et immigration sont très gentils et ils ont souligné l'anniversaire de Jocelyne hier. Prévoient demeurer à Cuba environ 1 mois avant d'entreprendre leur navigation vers Panama.

ÉTOILE DE LUNE : Nathalie et Dominique poursuivent leurs travaux et rendez-vous. Le vent est très présent dans la région mais tout va bien.

ALEXANDRE IV - Jacques et Josée vers les Gambier

Message reçu de Jacques

Bonjour Nycole, il est 06:30 utc le 28-04-09 nous sommes à 19* 42 min S par 122* 14 min W sur un cap de 217 à 742 mn des Gambier, nous descendons plus sud pour aller se positionner quand le vent va changer, présentement nous avons du 3 noeuds du NE.
Salutations à tout le réseau.

Jacques
Alexandre 1V
VE2 PJW

lundi 27 avril 2009

AMBITION - Merril et Cindy aux Bahamas


Message reçu de Merrill - ils prévoient quitter les Bahamas vendredi en direction de la Floride - Retour au Lac Champlain vers la fin mai

Unfortunately our Bahamas adventure is rapidly coming to a close as we point the bow northward. On Tuesday a friend of ours will join us for some much needed help to do the 24 hour per day runs, that are ahead of us. Wednesday we will leave Marsh Harbour, Abacos and sail to Great Sale Cay in the northern Bahamas where we will spend our last night at anchor on Thursday.

The weather preditions look good leaving Great Sale Cay on Friday morning and heading the 80 miles out to the Gulf Stream - kind of like a north flowing river in the ocean that moves at 1.5 to 3 miles per hour. This does much to improve our speed over the boittom as we normally sail at 6 to 7 miles per hour when I get everything adjusted just perfect - right it is a sailboat - perfection is rare!

Our destination will be determined by weather but we are targeting for Charleston SC or Beaufort NC - if the weather gods are with us!

Cindy and I have decided that we will bring Ambition all the way back to Lake Champlain with an expected arrival in late May.

This winter has been an absolutely spectaular sabbatical, the weather has been great, we have met some fantastic fellow sailors from the US and Canada and we have been treated to some fantastic experiences by many local folks - especially the gang at Norman's Cay Beach Club who gave us the thrill of deep sea fishing for mahi mahi.

The 3rd generation lighthouse keeper at Hope Town who let us witness the "lighting of the wick" at one of the worlds last kerosene lit lighthouses. Of course we cant forget the crazy dock master in Nassau who arranged for us to have an up close and personal visit with the Bahamas Defense Force - its OK ... no one went to jail - Roxanne did a great job of difusing the tension! Cindy has become a fan of a fellow called Brown Tip - the best local Rake and Scrape performer - all the music possible from dragging a knife along the teeth of a Craftmans wood saw - during the day Brown Tip rakes and scrapes boat bottoms - multi-talented folks!

The sailing has been delightful as we scooted across water that is at times only 6 feet deep - considering we need almost 5 to float in, it is a little hair-raising but being able to see the bottom all the time is great fun. On some days it was so calm and smooth we counted starfish as we drifted along - I think a few passed us we were going so slow! On other days we sailed in water 15,000 feet deep where you could not see land in any direction.

Thanks for reading along this winter as we have played in the salt water, sun and surf. Cindy and I look forward to catching up you when we get home.

Cheers!

Cindy and Merrill

s/v Ambition

SAPHYR - Pierre arrivé à BEQUIA

Ça y est, je suis rendu à ma destination du jour! Pas fâché d'être arrivé! J'ai à peu près tout eu comme vent et allure aujourd'hui. Des vents variants de 2 à 27 knts et du vent arrière jusqu'au près serré. Mais le plus impressionnant fut lorsque, sur un suf (vent au portant et mer au trois-quart arrière), j'aperçu sur mon encran la vitesse de 18,2 knts! Quand t'arrives dans le creux de la vague, c'est le cas de le dire, ça freine! J'en ai eu d'autres à 16,3, 15,1 et 12,2 knts. Ça devrait b ien dormir ce soir. Demain c'est probablement Prickly Bay à Grenade!

Bonne fin de journée!

Pierre

dimanche 26 avril 2009

RAKSHA - Pierre et Françoise à FERNANDINA BEACH (fl)

Message reçu :

Nous sommes présentement à Fernandina Beach au mooring.

Demain matin nous partirons vers 0500h pour prendre la mer vers Charleston.
Nous comptons arriver à Charleston mercredi vers 1500h
Comme nous voyagerons seules (sans flottille) nous avons pensé sécuritaire de te donner notre plan de route. Nous communiquerons avec toi à notre arrivée pour te donner des nouvelles.

Ici le Réseau ne fonctionne déjà plus car le propagation et notre localisation ne s'y prête plus. On communiquera via winlink ou wifi à Charleston.

J'espère que le printemps et les tulippes ont commencé à se montrer au Québec et que tu en profites bien.
bisous.

Pierre et Françoise
Raksha

CHENOU - Robert et Brigitte se font réveiller...


MERCI à Pierre de Saphyr pour cette photo prise lors du réveil de Robert, après une longue nuit de navigation vers la Guadeloupe....

Le Réseau du Capitaine a ses espions ...

Copie du message de Pierre :

Non mais on est-y ben quand on est chenou, pour ainsi dire n’importe ou. Mais c’est vrai se retrouver dans ses choses, ses bébelles sa douillette, il n’y a rien de tel, mais c’est-y assez ‘’plate’’ de se faire réveillé quand on est chenou. C’est l’bout de la m…..

Pour rigoler, c’est la photo que j’ai prise de Robert du bateau Chenou que j’ai si délicatement réveillé avec ma voix toute douce dans la baie de Deshaies en Guadeloupe. Ils se reposaient après avoir effectué une traversée depuis Nevis de nuit!

Bon repos Robert! Mais ou est donc Brigitte?



Amitiés,

Pierre

SAPHYR - Pierre à Ste-Lucie

Message reçu :

J'ai donc fait ma petite balade Martinique-Sainte-Lucie. J'ai fait mon plein de diesel et on relaxe. J'ai quité à 6h15 ce matin (je sais, j'ai fait la grace matiné!) et à 11h00 j'étais à quai affairé à remplir le réservoir de diesel! Pas si pire n'est-il pas!
Demain, direction Bequia, un petit 66 mn à faire!


À demain matin sur le réseau!

Bizou

Pierre

NEMO V - Rémi en route pour la Floride

Message reçu :

notre trajet seras de georgetown Conch cut (23-34-30 par 75-45-50 ) vers galliot cut(23-55-60 par 76-16-60) cote ocean
par la suite sur le banc jusqu'a naseau puis jusqu'a Northwest channel vers bimini pour entrer a lake worth inlet
a bientot
Remi va2rem

LADY M 1 - Ronald et Danielle en Guadeloupe

Message reçu :

Nous sommes maintenant à Deshaies en Guadeloupe. Nous avons eu une mer très agitée le 25 entre Montserrat-Deshaies 20kt rafale à 30-35kt. Nous prenons une pause de quelques jours. Merci encore pour les buoyweather, elles nous ont été très utiles.
Danielle et Ronald
LadyM1

CAT MOUSSES - La petite famille raconte...

Une destination magique!
25 avril 09
Ile de Pâques

Nous arrivons finalement à destination le 23 avril après 15 jours de navigation. Nous longeons la partie nord de l'île le matin et pendant que nous prenons une douche sur les trampolines, nous apercevons au loin nos premiers Moais (statues). Assez spectaculaire que de prendre sa douche sous le regard bienveillant des Moais. Nous sommes fébriles, nous sommes vraiment d'excités d'arriver dans un endroit aussi spécial et nous réalisons la chance inouïe que nous avons. Nous arrivons à destination vers 14h30 et il y a, comme on nous avait dit, une grosse bouée d'amarrage noire. On s'y accroche et ça y est, nous y sommes!!! Nous appelons les autorités du port mais ils ne pourront venir nous rencontrer avant demain matin. Nous restons donc sur le bateau pour le reste de la journée à relaxer.

Le lendemain matin, après un copieux repas de crêpes préparées par Catherine, nous voyons approcher un zodiac, avec à son bord, pas moins d'une dizaine de personnes. C'est la visite que nous attendions. Toute cette délégation se met à monter à bord du Cat Mousses, il y a même un chien renifleur. Tout y passe, les papiers les passeports, ils passent une bonne heure parmi nous mais sont très courtois et gentils et apparemment très heureux d'avoir un peu d'action. Il me faut tout sortir du frigo, un homme et une femme inspectent chacun de mes fruits et légumes, viande, oufs, etc. Ils sont bien contents de ce qu'ils voient mais nous confisquent quand même quelques tomates et oranges qui commencent à démontrer des signes de vieillesse. Ils nous confisquent aussi notre pot de miel, snif, le seul qu'il nous restait. On n'a peine à croire qu'il ne nous en coûte pas un sou pour faire ces formalités. Non mais pouvez-vous croire à ceci, après tout ce qu'on a dû payer à date partout où nous sommes passés. Nous pouvons rester ici, à L'ILE DE PAQUES pour 90 jours, et n'avons pas un sou noir à débourser. Il n'y a qu'une seule bouée d'amarrage, c'est nous qui l'avons et elle est gratuite! Non mais je rêve! C'est cette bouée qui nous assurera la sécurité de notre séjour et nous pourrons nous permettre de débarquer à terre toute la petite famille, contrairement à ce qu'on craignait ne pouvoir faire.

Puis nous finissons l'école et partons à terre après dîner. Nous 'surfons' sur les vagues déferlantes sur lesquelles les locaux font du surf et nous retrouvons au bord où un nageur nous indique où mettre l'annexe. Il nous aide à monter l'annexe sur le bord. Puis la visite commence.. C'est tout le temps que j'avais, la suite la prochaine fois. En attendant, je vous recommande de lire le petit texte qui suit pour vous donner une petite leçon d'histoire sur l'endroit (extrait du site web de la place). De même, si jamais vous avez le temps et l'envie, il y a au club vidéo un film appelé Rapa Nui. C'est un film historique romancé qui tente en quelque sorte de recréer l'histoire de la culture Rapa Nui et tout ce qui entoure le mystère des Moais.

Puisque l'île de Pâques est l'un des lieux les plus isolés au monde, cela peut expliquer le développement d'une culture si particulière. Elle prit son nom lors de sa découverte par l'explorateur hollandais : l'Amiral Jacob ROGGERCEN qui l'aperçu le soir du dimanche de Pâques le 5 avril 1722. Il la nomme PAASCH EYLANDT, littéralement : " Île de Pâques ".

L'île de Pâques ou Rapa Nui, est la plus orientale des îles polynésiennes et un des lieux les plus isolés de la planète, localisé a 27° 09' latitude Sud, 109° 26' longitude Ouest, à environ 3800 kms à l'ouest de la côte d'Amérique du Sud, à la hauteur du port chilien Caldera. Au Nord-Est se trouve l'île Pitcairn à une distance approximative de 2200kms.

Climat: Maritime subtropical.
Température: moyenne annuelle 20,3 ºC
Mois le plus froid: Août (14,7º - 17ºC)
Mois le plus chaud: Février (23,8 - 27ºC)
Mois des précipitations: Mai
Activitées: Tourisme, agriculture, pêche et élevage

Langues: Rapa Nui et espagnol, mais les opérateurs touristiques parlent également français, anglais et allemand.

Monnaie: Pesos chiliens, euros et dollars américain.

HISTOIRE EN BREF

Te Pito o te Henua, est la dénomination nationale livrée par les Ancêtres de l'actuelle population de ce beau territoire. Sa signification se base sur la conception d'être le centre spirituel de la Polynésie, littéralement le "Nombril du Monde", son propre monde, le monde polynésien. Géographiquement, elle surgit de la conjonction de trois volcans. Le plus ancien est le "Poike", avec 3 millions d'années, le deuxième est le "Rano Kau" avec 2,5 millions d'années et le plus récent est le "Maunga Terevaka" avec environ 12 milles ans.

Des multiples éruptions de ces trois volcans et des émissions de laves ont structuré le corps principal de l'île, annexant les volcans aux extrémités. L´île est considérée comme le sommet oriental du triangle polynésien. Dirigée par la souveraineté chilienne depuis septembre 1888.

On estime que les premiers habitants sont arrivés à Rapa Nui aux environs du VIe siècle à bord de deux catamarans, dirigés par Ariki Hotu Matu'a et sa soeur Ariki Vi'eAva Rei Pua, suivants les indications du conseiller Haumaka.

Rapa Nui fut découverte à l'ouest par le Hollandais Jacob Roggenberg au cours de l'année 1722. Il nous raconte que sa première vision, du navire, fut une terre de géants (confondant les Moaïs avec de réelles personnes) et décrit les habitants comme un subtil peuple beau et aimable.

ALEXANDRE IV - Jacques et Josée en navigation

Bonjour ma chère Nycole et vous tous,

On s'ennuie déjà du réseau on n'entend plus rien le matin, sauf l'autre matin il y a 3 jours, j'ai très bien entendu Pierre de 07:00 à 07:20 faire ses appels sur l'atlantique. J'ai essayé de faire contact avec lui, il s'apercevait que quelqu'un essayait de le contacter mais ses antennes n'étaient pas dans la bonne direction.

j'ai un Grid de ma situation qui n'est pas très joli dans les prochains jours et j'ai Claude sur l'après-midi qui passe encore. Je n'ai pas réussi à contacter Raymond aujourd'hui depuis que la voix de Nathalie n'est plus les ondes. La fréquence 14.118 ne coopère pas à une bonne transmission et on entend plus GBQ aussi.

l y a de très fortes dépressions dans les 40 rugissants qui vont affecter toute la région entre l'ile de Pâques et les Gambier. Nous ne pouvons aller sur Pitcairn, donc nous allons au Gambier en passant par un point un peu Sud le 20*.00 S par 125*.00 W pour être au bon endroit quand le vent vas forcir et virer SSE dans 3 jours .Je devrais finir ma route sur les Gambier avec du bon vent. Ma position actuelle 01:50 utc est 17* 49.6 S par 118* 35.7 W

Merci à vous tous, André, Pierre, Nycole, Nathalie, Jean-Yves, Roger, Jean-Marie, Raymond et Jean-Claude pour tous ces merveilleux contacts que nous avons eu dans les derniers 18 mois depuis notre départ. Nous aurions bien aimé continuer à vous parler et entendre tout le long de notre voyage: vos taquineries, commentaires, réflexions sérieuses et non-sérieuses, la météo en direct, vos judicieux conseils sur toutes sortes de points et le superbe bulletin quotidien des nouvelles à Roger vous nous manquez sincèrement et on ne vous oubliera pas.

Nous allons continuer à vous envoyer des nouvelles régulièrement via le Blogue à Nycole.

En toute amitié 73 et gros 88 à vous du réseau, auditeurs et à tous nos nouveaux amis que nous sommes faits gràce au réseau lesF4FJD,RBD,SSO,SLU,LEE,RDR,MJG,GBQ,GOB,MJP,JRW,MDG,JLG.RAJ,TZI,FG5GE et d'autres que je n'ai pas leurs indicatifs.

Jacques Poirier et Josée Mallette
Alexande 1V
VE2 PJW

vendredi 24 avril 2009

ALEXANDRE IV - Jacques et Josée en navigation

Merci à Raymond (FM5FM) pour le rapport de position :

PJW
a 20h45 tu

16.21s

116.11w

cap221

mer forte

a 821mn de destination.

ray FM5FM 88-73

SEA BELLE - Marcel et Lise racontent...








Merci à Marcel et Lise de nous faire partager leur navigation depuis Puerto Rico en passant par l'Ile de Mona et en longeant la côte de la République Dominicaine jusqu'à Luperon :



Parti de Ponce on c’est rendu à Mayaguez (port de douanes) en passant par L’île de Guilligan, Parguera et Boqueron tout ces endroits se situent à Porto Rico,

L’île de Guilligan, Cayo Aurora de son vrai nom( 17 56.923N 066 52.257W ), a une petite histoire qui dit qu’une servante dans une ferme était maltraitée et elle s’est enfuie à la nage et a trouvé refuge sur cette île ou elle vécu tranquille pendant plusieurs années, elle se nommait Aurora.

Parguera ( 17 58.279N 067 03.138W) est un très bel endroit - bel ancrage et toutes les maisons au bord de l’eau sont colorées et bâties sur pilotis et bien protégées, dans un petit lagon, des vagues et du vent.

Un petit saut à Boqueron et ensuite Mayaguez pour faire notre sortie de Porto Rico et partir vers la République Dominicaine en arrêtant à l’île Mona.

Donc Vendredi le 3 Avril 2009 on part de Mayaguez ( 18 12.606N 067 09.699W ) à 6 :45 pour arriver à l’île Mona ( 18 05.36N 067 56.318W ) à 18 :30

durée du voyage : 11hres 45min. voyage de 51.1 miles nautique.

L’ancrage ( Sardineros ) est assez complexe, il faut passer entre des coraux et c’est pas large - une fois dans le petit lagon il n’a pas beaucoup de place et il y a déjà un bateau d’ancré dans ce lagon.

Après avoir essayé de s’ancrer on était trop près de l’autre bateau ( Liberty ) on a relevé l’ancre et on a pris une boule d’ancrage ( mooring ) et pendant toutes ces manœuvres le contrôle de transmission extérieur nous lâche, Lise a été portée volontaire pour opérer les manettes de l’intérieur pendant qu’on essayait d’attraper la boule d’ancrage QUELLE AVENTURE!.. on a ben fait ça. On se trouve à l’abri avec 1 pied d’eau sous la coque puisqu’on est dans 7’ et le bateau en prend 6.

Dimanche 5 avril 09

Après avoir arrangé le câble de transmission, le dodo ensuite à 6 :45 on part pour Punta Cana en Dominique Républicaine ( 18 30.222N 068 22.547 )

Il a fallu les trouver les marqueurs du quai de la Marine militaire, mais avec le point géographique écrit dans le livre de Bruce Vansan on s’est trouvé juste en face de l’entrée. Le quai de la marine Militaire est en ciment et pas cher 19.60$ par jour.

Les militaires on été super gentils, ils ont nettoyés mon hélice et gratté et brossé la coque sous l’eau pour enlever les ‘barnacles’ et les algues qui ,en fait, ralentissent considérablement la vitesse du bateau ( 2 gars pendant 2 heures pour 40$ ), ils ont aussi transporté mon diesel jusqu’à mon bateau et restait à notre disposition pour tout, si on avait un pépin on avait juste à frapper sur la coque de leur navire et ils se fendaient en quatre pour nous accommoder.

Avec un bateau de la Marine Militaire de la Dominique Républicaine comme voisin on dors tranquille.

Les jours suivants étais consacrés a faire la cote ouest et nord de la Dominique Républicaine pour se rendre à Luperon en passant par

Mardi : Punta Macao- 30 mn,

Mercredi : St. Barbara de Samona 55.5 mn. Belle ville et on a été voir des cascades, très beau séjour à St. Barbara.

Samedi et dimanche Rio San Juan 80mn

Tout ça en se butant contre des douaniers( Comandantoré) corrompus et d’autres pas aussi corrompus, pour avoir nos dispacho, espèce de permission de partir d’un endroit à un autre et de recommencer le tout.

Les prix varient d’une place à l’autre dépendamment du degré de corruption de ces officiers de 40$ (Punta Macao) à 0$ (Rio San Juan) je pourrais en dire long la dessus mais je vous raconterai.

Lundi 13 avril 09

On arrive à Luperon ( 19 53.923N 070 57.22W ) à 12 :30

Durée : 9hre et demie distance de Rio San Juan : 53.5 miles nautique.

Le lendemain on s’arrange pour louer une voiture et aller à Manzanillo plus a l’ouest pour voir des bons amis et éviter d’y amener le bateau. On va se promener en ville, on mange chez Steve qui est toujours prêt à nous rendre service et la vie est pas chère ici en Dominique on va attendre notre fenêtre météo pour allez aux Turc and Caicos.

À + Marcel et Lise sur Sea Belle

jeudi 23 avril 2009

CAT MOUSSES - René et la famille ARRIVÉS À L'ILE DE PÂQUES

EH OUI... voici le message attendu :

Bonjour à tous,

Après 15 jours de navigation en partance de l'île de Santa Cruz aux Galapagos, nous sommes arrivés à l'île de Pâques vers 14h00 local (20H00 TU) aujourd'hui le 23 avril. Quel beau paysage, nous avons déjà vu nos premiers Moais dans la baie de Hanga Roa. Nous sommes accroché à une grosse bouée noire, un mooring offert gratuitement dans la baie de Hanga Roa pour les navigteurs.

Nous devrions être ici jusqu'au moins mardi le 28 avril mais j'ai regardé les grib et nous attendrons peut-être le 30 pour quitter à cause d'un système qui semble vouloir passer dans le coin en début de semaine prochaine.

J'aimerais remercier tout le monde qui nous ont aidé dans cette belle traversée. On vous fera parvenir des photos sur notre site web avant de quitter.

Nous ne serons pas présent sur le réseau pour la prochaine semaine alors au plaisir de pouvoir se parler lorsque nous quitterons pour l'île de Pitcairn la semaine prochaine, si la propagation le veut.

A la prochaine.

René
CAT MOUSSES

CAT MOUSSES - René et la famille en navigation vers l'île de Pâques

Message rédigé par Dany lors de ses quarts :

Une traversée occupée
21 avril 09
En route vers l'Ile de Pâques

Il est 02h45 AM et je viens de m'asseoir. Ouf, j'ai les jambes qui me rentrent dans le corps, je suis debout au comptoir à popoter depuis 23h00. J'ai fait une salade de patates pour demain et j'ai une fournée de pain qui cuit présentement (une recette de pain au riz). René aurait dû me remlacer à 02h30 AM mais je l'ai retourné se coucher le temps que mon pain finisse de cuire. Il ne s'est pas fait prier.

Il me semble que nous n'avons pas arrêté une seconde depuis le début de cette traversée et je persiste à dire que j'adore les traversées. J'ai l'impression d'avoir tellement accompli de choses, à commencer par l'école mais je me suis aussi beaucoup amusée dans la cuisine. J'ai popoté comme jamais. J'ai réussi à cuisiner un régime d'environ 70 bananes qui nous ont joué le tour de murir trop vite. Nous n'avons pas jeté une seule banane, il fallait le faire! J'épluche mes livres de recettes sans relâche la nuit et j'essaye toutes sortes de recettes. On pourra dire que nos moussaillons commencent à avoir les papilles gustatives pas mal développées, que ce soit pour les mets épicés et relevés ou pour de nouvelles saveurs. Mes cuistots en herbe apprennent beaucoup. Entre autre, hier PM, alors que je cherchais quoi faire pour souper, mon Antoine de déclarer : 'On devrait faire un féculent aux tomates'. Lorsque je lui ai demandé ce qu'était un féculent, il a pouffé de rire en disant, je ne sais pas! J'ai fait du pain pour tous les goûts au cours des dernières semaines. J'ai tellement de recettes à essayer qu'on ne mange jamais la même chose. J'ai fait une multitude de pains dont des pains pitas maison, des crumpets, des croustillants à la cannelle, pain au soda, pain aux raisins, pain au riz. Je m'amuse comme une petite folle. Mais qu'on se le dise. tout faire à la main c'est bon mais . c'est long. On pourra dire que mes heures passées dans la cuisine, je ne les compte plus. Le jour avec l'école je suis limitée dans le temps mais la nuit. je me laisse aller à mes fantaisies et ça a l'avantage de me garder réveillée.

La traversée se passe bien, la température est très confortable, pas trop chaud ni trop frais. Un beau vent constant de 15-20 nouds en moyenne. A part depuis cet PM où le vent a faibli à 5 nouds, nous n'avons jamais si peu fait de moteur et c'est tant mieux car le capt éprouvait certains problèmes avec sa mécanique. Il a joué à la chaise musicale avec ses pompes à eau de refroidissement et ses 'impellers' entre le moteur de babord, celui de tribord et la génératrice. Je lui laisserai le bonheur de vous expliquer brièvement les défis qui lui ont été donnés de relever. disons seulement qu'il a passé tout près de trois jours à tout démonter en morceaux. S'il n'était pas mécanicien à notre départ, il est en voie de le devenir.

Bon maintenant c'est à moi le capitaine de vous faire un résumé, si c'est possible, de mes péripéties avec les moteurs, je vais tenter d'être bref! Avant de quitter les Galapagos, je vous rappelle que j'avais avec l'aide de Jacques et d'un mécanicien local, remonté l'arbre principal de ma pompe à eau avec de nouveaux roulements à billes. Puisque la mer était tranquille à notre départ des Galapagos, je me décide à remplacer la pompe sur le moteur babord avec cette nouvelle pompe. Ce que je croyais être de l'entretien préventif devint rapidement correctif. La vieille pompe perdait de l'eau depuis plusieurs semaines. Tant qu'à y être je remplace la courroie de la pompe, quelle surprise, elle était à la veille de rompre, j'étais vraiment dû! La partie difficile étant derrière moi, car c'est pas si simple de remplacer une courroie dans ce compartiment moteur, je m'attaque à la fameuse pompe. J'apprendrai plus tard que des fois ce qui semble à première vue facile peut rapidement devenir notre plus grand défi. Je remplace les 'seals' de la pompe, remets mon nouvel arbre d'entraînement et le fameux impeller . Pour les néophytes, c'est quoi un 'impeller', hey bien c'est une petite turbine en caoutchouc qui sert à faire circuler l'eau dans les différents systèmes et pompes du bateau. J'en avais achetées à Panama City, un vrai projet de légo, surtout que pas une d'entre elles ne portent le même numéro de modèle. Je remonte le tout et pars le moteur babord. Le capitaine est fier, sa réparation fonctionne, le moteur ronronne et l'eau sort du moteur d'échappement comme supposé, du moins je le croyais.

Plusieurs jours plus tard, en route, le vent tombe pour quelques heures alors en me couchant je décide de partir le moteur tribord. Une heure plus tard une alarme se fait entendre sur ce moteur, il surchauffe!!! Vous pouvez croire que le capitaine est sur ses 2 pieds dans le temps de le dire. On éteint le moteur, rien, pas d'eau qui sort de l'échappement. A cette heure de la nuit, je me décide à ne rien faire, pas grave le vent est de retour alors on continue à rouler à voile à 6-7 nouds. Je m'occuperai de ça le lendemain. C'est là que commence la valse des pompes. En essayant de diagnostiquer le problème sur la pompe tribord, je décide de la transférer sur babord et surprise elle marche de ce côté du bateau. Je prends celle de babord et la transfère sur tribord et cette nouvelle pompe ne marche pas. Je suis convaincu, le problème n'est pas la pompe. Avec l'aide des conseils de mon fidèle ami Jacques sur Alexandre IV avec qui je parle 4 fois par jour sur la radio HF (BLU ou SSB en anglais), je me mets à essayer de diagnostiquer le problème plus loin sur la ligne d'eau. Il n'y a rien que je n'ai pas enlevé, à la fin les enfants me voient arriver avec un gros morceaux de métal rempli de coudes et me disent wow c'est quoi ça papa et bien j'ai enlevé le (mixing elbow). C'est la partie du moteur où les gaz d'échappement et l'eau de refroidissement du moteur se mélangent avant d'être rejetés à la mer. A l'occasion, une forme de croûte de sel cristallisée se bâtit dans le coude enlevant toute possibilité à l'eau d'être rejetée à la mer. Je nettoie le tout mais mettons qu'il n'avait pas l'air d'avoir grand problème là-dedans mais bon, il fallait éliminer des sources potentielles du problème. Je remonte le tout mais rien ne marche encore! En désespoir de cause, je me décide à analyser le moteur babord qui fonctionne à merveille. Je dévisse le tuyau à l'entrée de l'échangeur de chaleur et je me fais littéralement asperger d'eau de mer, je crie à Thomas de tout arrêter!! Je viens de trouver le problème, il n'y a pas assez d'eau qui se rend à la pompe du moteur tribord, il doit y avoir une restriction dans la valve d'amenée d'eau (le passe-coque en jargon marin) alors je démonte l'entrée d'eau, le filtre et j'en passe, maudit aucune restriction!!! Il arrive assez souvent que des petits coquillages élisent domicile sur la coque du bateau, mais également dans ces passes-coques, obstruant ainsi l'entrée d'eau, mais pas cette fois. Découragé, ayant épuisé toutes mes options et voyant que le vent va nous fausser compagnie dans 2 jours, j'ai besoin de mes moteurs si je veux me rendre avant Noël à l'île de Pâques, je décide de remettre le vieux impeller dans la pompe et surprise! La pompe fonctionne à merveille. Sacrement, je viens de perdre plusieurs heures dans les moteurs pour régler un problème aussi simple qu'un impeller. Et dire que cette pompe fonctionnait si bien sur le moteur babord, il doit y avoir une petite différence entre les 2 moteurs qui fait que malgré le fait que ce n'est pas le bon modèle d'impeller, il fonctionne tout de même du coté babord mais pas sur tribord! Probablement la hauteur de la montée d'eau mais pas sûr non plus. Mystère, je suis convaincu qu'un jour je la trouverai cette différence. Les impellers que j'ai acheté à Panama City avec mon modèle de moteur ne sont pas les bons!@#E@!IU# Je regarde mes livres de pièces et j'ai bien un moteur Yanmar 3GM30F mais mes pompes viennent d'un autre modèle de moteur car l'arbre principal de la pompe n'est pas tout-à-fait pareil que sur le modèle 3GM30F. Je sais que l'ancien proprio ne les a pas changé parce que la peinture sur les pompes et sur les tuyaux n'est pas craquée, c'est d'origine avec le moteur qui a été remplacé en 2000. Qui aurait cru, mes moteurs ont dû être montés sur une nouvelle chaîne de montage mais avec des pompes de l'ancien modèle. Vous aurez compris que j'ai tôt fait d'appeler mon frère pour lui faire commander de nouveaux impellers mais le bon modèle cette fois. Le tout devrait arriver dans un paquet qui nous attendra à Papeete, Tahiti. Tous ces travaux auront au moins eu de bon que maintenant, je connais de fond en comble mes 2 moteurs. Bon assez de verbillage mécanique, je suis convaincu que la majorité de nos assidus lecteurs dorment maintenant, alors je te remets la plume Dany!

Oups j'oubliais, j'ai profité de cette traversée pour remplacer l'impeller et bien oui un autre impeller sur la pompe à eau de la génératrice, mettons que j'étais dû là aussi. Mais cette fois ça marche du premier coup. Hey, hey, je commence à connaître ça des impellers! J'ai également dû réparer le câble de contrôle des gaz du moteur babord qui bloquait lorsqu'on ramenait le moteur au neutre, les révolutions du moteur ne descendaient pas sous les 1500 RPM alors un peu de WD40 et le tour est joué, tout est revenu à la normale. Au risque de vous endormir à nouveau, je passe sous silence l'épisode du spi qui est tombé à l'eau, des 2 lignes à pêche coupées par les hélices dans le processus et le pare-battage en caoutchouc qui a arraché sur la coque babord et que je devrai réparer à notre arrivée à l'île de Pâques. Qui est-ce qui disait que c'était des vacances ce voyage!!! Bon j'ai fini pour de bon, à toi Dany.

Nous avons effectué un méga blitz scolaire au cours des dernières semaines. L'école se fait le matin, la PM, et même plus. Les enfants réalisent qu'il faut mettre les bouchées doubles en mer car lorsque nous sommes à terre, il y a peu de temps pour l'école. Ils font des progrès remarquables et Antoine nous surprend tous les jours avec la quantité de sons qu'il peut lire déjà. Il est rendu qu'il fait des Sudoku! Thomas passe tous ses temps libres à faire des recherches. C'est devenu une passion, c'est lui-même qui se donne le mandat de nous trouver de l'info et nous faire des présentations sur les endroits visités. Il a d'ailleurs travaillé très fort sur sa dernière présentation portant sur l'Ile de Pâques. Dès que nous trouverons accès à internet nous pourrons afficher ses projets de recherche sur le site : l'esclavage, l'iguane marine des Galapagos, Machu Piccu et l'Ile de Pâques. René et moi avons aussi mis beaucoup d'heures lors de nos quarts de nuit respectifs pour rédiger des évaluations, des révisions et des exercices et faire de la planification scolaire afin de faire le point sur ce qu'il nous reste à rencontrer comme objectif d'ici la fin de l'année scolaire.

A part ça, les enfants continuent de se trouver des jeux plus originaux les uns que les autres. ils n'ont pas le choix, c'est que les Gameboys sont bannis et les ordis. pratiquement aussi. Ils se voient donc forcés de faire autre chose, de lire, de jouer à des jeux de société, jouer à se faire des pistes d'hébertisme avec de savants tissages de cordes, etc. Juste avant le souper, nous avons eu une belle démonstration de ce qu'ils arrivent à trouver comme jeux. Alors que Thomas aidait papa à faire un peu de mécanique.(pour faire changement), Catherine s'amusait à déguiser ses frères Nicolas et Antoine en indigènes des tribus de Darien. Quelle ne fut pas notre surprise de voir apparaître nos deux moineaux, savamment peinturés et vêtus d'un simple foulard noué de façon à cacher les parties. WOW! Ils nous ont vraiment surpris. Catherine a fait un travail de maître!

Bon, il est 03h45 AM, je vais aller réveiller le capt pour qu'il vienne prendre la relève.

P.S. Pour répondre à la question de plusieurs d'entre vous, pour ceux qui se demandaient pourquoi il y avait un timbre du Canada sur leur carte postale en provenance des Galápagos, et bien c'est simplement pour une question monétaire car il nous en aurait coûté $25 dollars pour envoyer nos cartes postales. Nous avons envoyé une enveloppe à Luc et il s'est chargé de faire la distribution.

CURAÇAO - L'Étoile de Lune (Nat et Dom) - Commentaires

Le parcours du combattant pour les plaisanciers étrangers à Curaçao Le cas particulier de Spanish Water et de ses a côtés.

Lorsque les plaisanciers arrivent à Curaçao, seul Spanish Water présente un tant soit peu de "facilités" pour les plaisanciers. Spanish Water est une enclave quasiment aussi grande que celle du Marin en Martinique. Elle peut donc contenir un millier de bateaux sans qu'ils ne se gênent trop. Je devrais dire POURRAIT, si les autochtones n'étaient pas si réfractaires à la venue des plaisanciers.

Première chose à savoir :
L'aire de mouillage autorisée est parcellisée en quatre zones. Celles-ci sont de tenue médiocre. C'est normal à force de toujours mouiller au même endroit, les ancres agissent comme des charrues et rendent le terrain meuble. Ainsi pour tenir, il faut jeter pas mal de chaîne. Or, comme les bateaux doivent se serrer dans une parcelle exigüe, il n'est pas possible de mettre autant de chaîne que la sécurité l'exigerait. DONC les bateaux dérapent. Un habitué nous disait au-delà de 25 noeuds il faut commencer à surveiller les voisins! Au-delà de 35 noeuds, c'est la foire au dérapage.

Quel espace pour les plaisanciers ?
Plus des trois quarts de la zone entière de Spanish Water sont interdits d'ancrage. Dans le quart restant, seul un quart du quart est alloué aux 4 zones de mouillage autorisé (soit 6% de l'espace). Le reste est le royaume des planches à voile, petites embarcations à voile des clubs nautiques, et aux chenaux de passage pour des vedettes rapides.

Petite remarque...
Chose à savoir dans cette île où le plaisancier fait l'objet de contrôles incessants, de rebuffades pour se faire le plus petit possible et rentrer dans le rang, il n'existe AUCUNE limitation de vitesse sur le plan d'eau. Ainsi, nous voyons des bolides à fond les manettes traverser un champ de planche à voile...

Pourquoi l'espace est-il si réduit?
L'enclave accueille à ses quatre coins des clubs nautiques, un club de planche à voile, un club de petit laser, un club de jet-skis.... tout le pourtour du mouillage est tartiné "d'intérêts locaux".
Ces "intérêts locaux" ont vu arriver il y a une dizaine d'années un nombre croissant de bateaux. Les clubs auraient pu voir l'aubaine du commerce à faire (comme au Marin qui est devenu un grand centre, où carénage, shipchandler, supermarchés, cyber, restaurants, bars... se sont installés et se développent) Grenade aussi a su mettre en place des aire d'accueil appréciées de tous les plaisanciers, chacun s'y retrouve!

ICI, IL N EN EST RIEN !
En voyant arriver cette manne au lieu d'ouvrir des commerces adaptés, les autochtones ont fait voter des lois pour restreindre l'espace d'accueil et interdire tout ce qui pouvait faciliter la vie des plaisanciers.

Ainsi, lorsque BUDGET MARINE a voulu s'installer, il n'a pas trouvé d'autre place que de se mettre en plein milieu de l'île à une demi-heure de bus. (Très pratique quand on veut ramener 300 pieds de chaîne, une ancre de 25 kilos ou un moteur hors-bord!)

BRÛLER L HERBE SOUS LE PIED DES BONNES VOLONTES Le seul commerce qui s'est établi pour tirer parti de cette nouvelle clientèle et lui offrir des services ETAIT le Sarifundy's. Là nous pouvions jeter nos poubelles, faire la lessive, recevoir du courrier, se retrouver entre marins, faire de l'internet, trouver un quai pour nos dinghys... etc. Le Sarifundy's a brûlé en octobre dernier. Depuis, tout se ligue contre les propriétaires pour les empêcher de remonter ce commerce. A vrai dire, en 2008 il n'était déjà pas facile d'être plaisancier à Curaçao, mais en 2009 après la disparition de leurs seuls défendeurs les relations avec les autochtones sont plus impossibles que jamais.

Voici quelques exemples :

1) Il ne reste plus qu'un quai ridicule pour les dinghys. Il est si petit qu'il peut accueillir moins de 10 annexes. Il y a un grand quai à côté toujours vide, où personne ne se met jamais. Mais où nous ne sommes pas autorisés à attacher notre dinghy.

2) Les poubelles... Il va falloir penser à les recycler en les mangeant, car l'endroit où nous les mettions jusqu'à la semaine dernière est devenu interdit. Une grande pancarte nous signale "No Dinghy Garbage"

3) Autre absurdité, la zone où l'antenne WIFI porte à son maximum se trouve dans la zone interdite.

4) Sortir de Spanish Water, oui, mais...
Pour avoir l'autorisation de s'ancrer ailleurs qu'à Spanish Water, il faut faire des démarches auprès des autorités portuaires et de l'inspection des ancrages de willemstad où l'on peut obtenir des autorisations. Il faut donner des dates précises des endroits où nous voulons nous ancrer. Sans compter que nous venons d'apprendre que Klein Curaçao, la petite île cocotier et de plage de sable fin est interdite de nuit. Pratique : on met la journée à y aller en tirant des bords le vent dans le nez, et il faut repartir le soir...

5) Et puis pour illustrer l'ambiance avec la population locale, voici ce qui m'a été dit aujourd'hui même.

Alors que nous étions hors limite, bien malgré nous, nous nous sommes fait chasser. Je dis bien malgré nous, car la bouée de limitation de l'ancrage était derrière nous, donc nous pensions en toute bonne foi être DANS l'ancrage. Chose bizarre, alors que les autorités portuaires ont tourné dans le mouillage toute la matinée, elles ne sont pas entrées en contact avec nous. C'est le patron du club nautique qui est venu. Pourtant, j'aurais préféré m'adresser aux officiels. Impossibles! Ici ceux qui décident sont les intérêts locaux. Néanmoins, je lui fais bon accueil. Et je lui dis que je suis de bonne volonté et que je veux rester en bon terme avec la population locale, sans la gêner. Je lui mentionne la bouée. Il me répond que c'est une bouée de régate. Et que la limitation est bien au-delà de la bouée, donc je suis dehors. Sincèrement il n'y a plus d'autres places pour nous... Je lui raconte ma mésaventure d'hier où nous avons dérapé entre tous les bateaux avec 35 noeuds de vent et malgré les 2 ancres...

Il est intraitable. Il faut bouger.

OK, je lui demande quand même, comment ils feront cet été?
A vrai dire, nous sommes en période calme, le gros de la flottille des bateaux va arriver en été, et puis avec les problèmes de piraterie au Venez, il y aura de plus en plus en plus de bateaux qui viendront sur les ABC.
Voici la réponse :
- "S'il n'y a plus assez de place pour les bateaux, ils auront à passer leur chemin. Nous n'avons aucune envie d'accueillir plus de bateaux, ça ne nous apporte rien."
J'insiste gentiment:
- Oui, mais une partie de l'espace qui est autour pourrait être ouvert.
Réponse :
- Si j'arrivais avec sa voiture à Marseille (nous sommes immatriculé Marseille), j'aurais à rentrer dans la place de parking et pas à me garer n'importe où.

Et là... PLUS ABSURDE que jamais, il y a derrière nous deux voiliers avec de grands drapeaux hollandais (nous sommes dans les Antilles néerlandaises) qui sont hors limite. Ils sont carrément au milieu du chenal. Ce grand catamaran de 50 pieds peut rester où il est. Ce petit ketch qui arbore si fièrement son appartenance ne sera pas inquiété. Ces bateaux-là, les "intérêts locaux" n'iront pas les voir...

J'ai ravalé ce que je voulais lui dire, mais je n'en pensais pas moins :
"OK mon gars, mais chez moi, tu serais accueilli et bienvenu avec des aires de stationnement adaptées à la densité de population, ici nous ne le sommes pas! "

Néanmoins, cette escale nous permettra, sans nous démonter moralement de faire nos travaux sur le bateau.

Et puis, nous y avons trouvé la marina la mieux protégée des ABC, nous ne pouvons malheureusement pas y entrer avant de partir pour notre voyage au Québec. Autre avantage de l'escale, pour nous, les tarifs des billets étaient plus avantageux sur l'Europe avec une seule escale à Amsterdam. Bref, nous cultivons l'art de la patience, car elle nous permettra très bientôt de vivre de grandes choses. Alors, tout sera TIGUIDOU pour nous et nous laisserons derrière nous tout ça... sans nous retourner.

En pièces jointes, le tracé officiel des zones de mouillage et les points gps des quels il ne faut pas sortir...

SAPHYR - Pierre arrivé à PIDGEON ISLAND

Un petit mot pour te dire que j'ai mouillé l'ancre à Pigeon. Malheureusement c'est rouleur. Disons que ça va me stimuler pour quitter très tôt demain matin pour la Dominique.

Ma traversée s'est déroulée à merveille. J'avais une allure presqu'au travers avec une vitesse oscillant entre 7,2 et 8,2 knts tout en étant très confortable. Quelle belle journée de voile avec une petite surprise au bout! En approche de la Guadeloupe, un grain est arrivé. Je le voyais s'approcher de façon évidente, mais il ne restait plus qu'à savoir ''Y'À la quand y va cracher?''

J'étais tellement bien que j'ai comme disons étiré mon élastique et au moment d'enrouler un peu de genois avec un petit 35 knts de vent, ça coince, peux pas l'enroulé?????? Je ne savais pas pourquoi à ce moment, donc j'ai roulé la grande voile et fait ce que j'ai pu en attendant que ça se calme. Une heure plus tard, je suis en approche de Deshaies et je vais voir sur le pont avant afin de trouver le coupable!

En navigation de ce genre, je mets l'annexe sur le pont et je lui laisse une drisse pour pouvoir la lever à ma guise au moment de l'ancrage. Bien c'est cette drisse qui s'était coincée dans l'enrouleur. Le tout a été réglé assez rapidement et j'en ai profité pour aller réveiller Robert de Chenou, question de lui dire un petit bonjour. Ils étaient couchés suite à la traversée de nuit qu'ils venaient d'effectuer.

Bon je vais mettre masque, tuba et palmes pour visiter le secteur et j'espère que le roulis va diminuer!

Pierre

PAPA DJO - Hervé et Evelyne chez les KUNAS

Copie du message reçu via L'Étoile de Lune (Nat et Dom)

Bien arrives, oui et heureux !
Heureux d'avoir boucle ce grand periple qui nous a conduit de Curacao(decembre dernier) par la Jamaique, Cuba, le Yucatan, le Belize, le Honduras, Providencia/Colombie, soit un grand cercle dans la mer des Caraibes, jusqu'a cette ravissante petite ile de Porvenir, dans l'archipel des San Blaz de Panama.

Heureux de toutes ces navigations que nous avons faites, de tous ces pays que nous avons traverses et de tous les gens que nous avons connus.

Soulages aussi, car nous apprehendions la derniere partie de notre periple, ce grand plongeon jusqu'a Panama.

La derniere nuit et le dernier jour ont ete decisifs car nous etions partis avec un vent qui nous deportait, heureusement sur une mer peu agitee. Derniere nuit en roulement de tambour continuel, Papadjo, a la gite, se debarrassant de la petite moyenne qu'il faisait jusqu'alors pour naviguer au dessus des 6 nds, redressant, sous pilote a vent, infatigablement, son cap. Puis le lendemain, l'extase. Mer superbe, vent de travers, navigation entre 7 et 8nds. Nous pourrons arriver a Porvenir dans l'apres-midi. On se paie meme le luxe de ralentir le bateau pour ramener a bord un superbe poisson de quelques 8kg.

A 2h30, l'ile est bien en vue ainsi que le continent Panameen en arriere plan. A 3h, nous sommes au mouillage. Sur l'ile, formalites d'entree et premiers contacts avec les Kuna qui dirigent un petit hotel. Ils parlent tous espagnol et la communication est facile. Nous confions a leur congelateur notre gros poisson. Ils ont fini par trouver dans leur livre des poissons lequel est-ce mais les noms sont en anglais.

Un gros perroquet se pointe entre les jambes fluettes des femmes Kuna et vient reclamer un bout de pain. Nous les quittons pour aller enfin a notre unique repas de la journee et finir le thon cuisine la veille et sans demander de reste, nous allons nous plonger dans nos bannettes.

Bisous a tous et a toutes

Remerciements a J.Yves du Reseau du Capitaine qui nous a suivis et securises dans toutes ces navigations par ses tableaux meteo, oh combien fiables. Nous ne sommes pas prets d'oublier la nuit du Yucatan.

CAT MOUSSES - René et la petite famille - ILE DE PÂQUE À VUE...

Message de René que je viens de recevoir à 10H11 ce matin

Un petit courriel pour vous dire que nous sommes à 32 Mn de notre arrivée. Il est 08h00 local ici et dès que le soleil s'est levé il y a de cela une heure, moi et les enfants sommes allés à l'extérieur et nous avons vu l'île de Pâques. A cette distance, on dirait 2 îles.

Malheureusement, je n'ai rien entendu sur le réseau du capitaine ce matin. Qui sait, peut-être un autre jour.

A la prochaine.

René
CAT MOUSSES

ÉTOILE DE LUNE - Nathalie et DOminique à Curaçao

Nathalie mentionnait que les autorités portuaires les chassent ENCORE de leur mouillage... Dom doit trouver un autre endroit pour "piocher". Pas toujours évident l'ancrage dans ce mouillage très occupé.

Également mention que les amis et famille de Nathalie sont tous à l'écoute du Réseau ce matin et qu'ils ont beaucoup de plaisir à nous écouter.

Nous en profitons pour les saluer TOUS et leur envoyer toute notre amitié. Comme le mentionnait André, les amis de Nathalie sont également nos amis... Çà fait toujours plaisir de savoir que nous sommes écoutés un peu partout en Europe...

SOLITON - Gérard et Suzanne en Méditerranée

Copie d'un message reçu de Gérard et Suzanne :

Ca fait un bail qu'on ne s'est pas parle, j'espere que tu vas bien.

Des nouvelles de nous en bref. On a finalement vendu Soliton en septembre 2008 apres notre retour de Key West en Floride.

Nous sommes partis pour la Grece en fevrier 2009 pour faire l'achat de notre nouveau bateau, un Jeanneau Sun Odyssey 43.Nous sommes toujours dans l'ile de Corfu en Grece a finaliser notre achat ( Immatriculation au Canada )et a installer quelques equipements a bord.Nous comptons naviguer quelques annees en Mediterrannee, enfin, esperons-le.

Le HF n'est pas encore completement installe, d'ici 2 semaines on pourra peut-etre se parler

ISLAND GIRL - Guy et l'équipage en CAROLINE DU SUD

Tel que confirmé par Julia IV, tout va bien pour nous. Nous remontons la côte est américaine par la mer en faisant des escales. Nous sommes présentement à Charleston, Caroline du Sud et notre prochaine étape sera Beaufort, Caroline du Nord, possiblement en fin de semaine prochaine.

Guy et Claudette

MALGRÉ LES CONSEILS.....

Nathalie et Dominique (Étoile de LUne) m'ont fait parvenir ce message qui en dit LONG sur les conditions de naviagation près de la côte colombienne. Rien à prendre à la légère...

ce matin je découvre le mail de copains qui ont souffert "dur dur" sur la côte de Colombie Toutes les informations qui suivent sont détaillées dans les carnets du Réseau du Capitaine, mais finalement, lorsque j'ai reçu le mail que je vous mets en fin de celui-ci, je me dis que parfois il faut reprendre son marteau et taper sur le clou...

Voici pour vous, les effets grandeur nature de la côte de Colombie....
Le néophyte se dit toujours, "il ne peut rien arriver, on est au portant... pouah ! 25 noeuds de vent dans le derrière, ça va tout bon!"
Lors de notre dernier séjour à Spanish, l'étoile de lune s'était transformée en réel centre d'accueil d'information pour Colombie.
Tous les équipages qui voulaient aller à l'ouest venaient nous voir.
Et nous de répéter et de répéter encore et encore...
LA COTE DE COLOMBIE EST MAUVAISE
Attendez de bonnes conditions !
Mais, on trouve toujours le moyen de ne pas avoir le temps d'attendre...

1)C'est quoi des bonnes conditions ?

C'est un vent annoncé inférieur à 20 noeuds, car vous en aurez toujours de trop...
Surveiller les cartes de la NOAA quand la mer annonce plus de 9 pieds, il ne faut pas y aller Pourquoi?
Si dans d'autres régions naviguer avec 25 noeuds annoncés et 12 pieds de mer est faisable, en Colombie ces conditions annoncées traduisent tout à fait autre chose!!!!!
En effet :
Les prévisions entre le 69 w et le 76 w sont systématiquement sous-estimées !
Les prévisions d'où qu'elles viennent sur ce passage doivent être augmentées d'une dizaine de noeuds, les facteurs qui influencent les conditions sont bien trop locaux pour que des prévisions générales les prennent en compte.

2)les facteurs qui enveniment les choses ?

- Remontée de fonds de 3000 mètres à 100 mètres en 20 milles de distances (d'où mer courte)
- Courant subtropical rapide, qui croise le courant du fleuve magdaléna tout aussi rapide (crêtes de vagues qui dépassent largement les moyennes estimées)
- Montagnes qui montent à 5700 mètres d'une traite depuis la mer (effet venturi)
- Anticyclone dans l'Atlantique et dépression colombienne permanente (resserrement des isobares!) -effets de cap, et effets de fond de golfe...

3)POUR PASSE LA COTE DE COLOMBIE

premier conseil :
IL NE FAUT JAMAIS PARTIR SUR LA COTE DE COLOMBIE QUAND L ANTICICLONE DE L ATLANTIQUE EST FORT!!!!!

deuxième conseil :
Le mieux est de passer cette côte en octobre ou novembre, quand les alizés ne sont pas réveillés, quand, les orages ne sont plus aussi sévères dans le sud-ouest de la caraïbe Une autre période possible : au basculement de saison, vers le mois de mai, A CONDITION que l'anticyclone soit retranché très loin dans l'est et pas très fort!

troisième conseil
si vous êtes hors de ces deux périodes, NE PARTEZ PAS AVEC UN ALIZE ANNONCE DE 25 NOEUDS ET UNE MER DE PLUS DE 9 PIEDS atttendez le passage d'un front froid plus haut dans la caraïbe, à la faveur de son passage vous trouverez des conditions moins costaudes.
Assurez-vous que derrière le passage du front froid l'anticyclone ne sera pas trop costaud, car vous n'aurez pas le temps de passer.
(attention, vous pourrez attendre ces conditions longtemps... nous-mêmes avons attendu 55 jours pour n'avoir que des conditions moyennement satisfaisantes)

Remarque
Les équipages de ces dernières années ont eu tendance à privilégier le passage le long de la côte, pensant être protégés au moins de la mer; Quand les conditions sont mauvaises, être près de la côté est une arme à double tranchant (voir le mail d'un ami auquel nous avions donné tous nos conseils, mais qui a voulu partir, malgré la naissance d'un anticyclone...)

VOICI POUR ILLUSTRER MES PROPOS
Le message de l'équipage qui était venu nous voir début avril.
Il y avait une fenêtre début de ce mois, mais il a trop attendu, il est parti au moment où l'anticyclone gonflait Il est parti avec des conditions de vent annoncées entre 22 et 26 noeuds, avec une mer entre 9 et 12 pieds annoncée ça paraît ridicule à dire... mais le résultat est là!

Hello companieros
 
Pour vérifier nos capacités , le mousse ( 65 piges )   et moi ( 62 ) avons subis le test dit du cocotier Kezako ?
Et bien c'est une épreuve qui se pratique du côté de la Papouasie et autres contrées ou l'on a cessé de manger de l'homme il y a peu ….
On attrape le vieillard du coin , celui qui commence a être une charge ou dont le caractère s'aigri ,on le grimpe en haut du plus grand cocotier on lui attache les pieds avec une longue liane , calculée juste pour qu'il ne s'écrase pas a l'arrivée et on le balance en bas … s'il résiste ( pas de pieds arrachés ou de remontée de la poche gastrique dans le lobe frontal ) il est déclaré bon pour quelques années encore ! et en plus il ne la ramènera pas pour un oui ou pour un non ….
 
Nous avons adapté cette coutume au domaine maritime enfermés dans une boite en alu , nous nous sommes jetés du haut des Niagara falls les chutes étant remplacées par le cap Aguja ( ça sonne un peu comme goujat ) sur les ôtes Colombiennes et  que la descente a duré dans les 24 heures , dont une nuit assez sévère , largement le temps d'apprécier les prévis météo étaient excellentes mais ce fut "baston" modèle fait moi peur
 
sortis victorieux de l'épreuve , sans même avoir fait pipi de peur ( ou alors personne ne l'a avoué … ) nous avons continué direction panama ou nous sommes actuellement en attente de passer le fameux canal total trip 715 M en 128 h
 
en fait pour revenir a cette route , il y a eu un premier phénomène , une sorte de foen au niveau du cabo de vela , avec visi réduite a 1 ou 2 milles puis ue pétole en cours de journée a mi distance entre Vela et Aguja l'air était anormalement froid , 23 ° en plein après midi le dimanche .
 
ma strategie etant de rester le plus possible pres de terre sur ce parcours ,
 quand le vent est
rentré , je me suis trouvé dans une mauvaise situation pour passer Aguja car le vent a viré avec  une composante assez nord et nous avons eu pendant qq heures une mer presque au travers , très formée .
cette situation était potentiellement dangereuse , agravation des conditions ou avarie et cela pouvait être la côte
 
30 nds apparents , 35 pendant les 12 heures de la nuit de dim a lundi mer du vent , sans plus , 3/4 m , pas courte , normale
 peu deferlante une fois sur des fonds de 500/700 m
 
les prévis ont ete largement dépassées , phénomène local imprévu ou faut il ajouter systematiquement un coef sur cette zône ?
de toute maniere pour nous c'est fini
 
mais quand je pense a quelques frapadingues de ma connaissance   qui on fait ça a l'envers …..
quand aux autres qui y songent , qu'ils s'assurent de leur capacité de resistance a la douleur en se jetant tout nus , couvert de miel dans une fourmilliere de fourmis rouges
 
bon daniel arrête de divaguer !
 
a vous lire
amities
dan

VACATION AU RÉSEAU JEUDI MATIN

ALDEMARAN : Jean-Marie est à 27-01 N et 60-48 W, Cap à 5 deegrés, Vitesse 4 noeuds. Très belle mer - peu de venet - Environ 1750 mn d'Horta (Açores)

GRAFFITI : Michel est toujours à Rodney Bay (Ste-Lucie) et poursuit ses travaux.

SAPHYR : Pierre a quitté Joly Harbor (Antigua) ce matin très tôt. Il est en navigation en direction de Pidgeon Island - une navigation d'environ 56 milles. Il a déjà parcouru 10 mn depuis son départ jusqu'à l'heure du Réseau. Navigation au "près bon plein" - vitesse de 8 noeuds. Pierre mentionnait qu'il a passé une excellente nuit - couché à 20h30 et levé à 04h00 - tout un exploit...

CIEL ET MER : Réjane et Denis sont à St-Pierre (Martinique) et ont passé une partie de la soirée avec MOANA - Une rencontre que tout le monde a beaucoup apprécié. Ils se promettent de passer la journée ensemble aujourd'hui.

CHANDELLE : Via Moana, ils sont à Pointe à Pitre (Guadeloupe).

MIGO : Patrick et la petite famille sont à 3 mn de l'entrée de la Rio Dulce et attentent la marée haute pour entrer en toute sécurité. Prévoient rentrer au Québec le 7 juin pour environ 2 mois.

ARGO V : Édouard et Mona sont tout près de Norfolk. Ils regardent la prochaine fenêtre météo pour continuer directement par la mer vers New York.

CHENOU : Brigitte et Robert sont à 15 milles de Deshaies (Guadeloupe) et rencontreront la famille demain. Ils ont navigué toute la nuit avec un vent de 18 à 20 noeuds au près. La famille a offert un "beau cadeau" à Brigitte et Robert : Une nuit dans une chambre d'hôtel... ils en profiteront c'est bien certain.

SEA BELLE : Marcel et Lise sont à Luperon et attendent une fenêtre météo favorable pour se rendre dans les Turks et Caicos. Actuellement ce n'est pas le cas.

AIR D'ÉTÉ : Michel est à Antigua et se dirige vers St-Martin.

MARYSOL : Marcel et Solange sont dans la baie de St-Georges (Bermudes) et y passeront quelques jours avant de reprendre la mer en direction de New York.

REGULUS : Gabriel et Nicole sont à Prickley Bay (Grenade) - beaucoup de vent et ancrage qui ne tient pas très bien. Gabriel mentionne qu'il a énormément de bateaux dans la baie et ils essaieront de trouver un endroit plus confortable qui leur permettra de laisser le bateau en sécurité et de visiter l'île.

LAY M 1 : Ronald et Danielle sont à St-Kitts depuis St.Barth. Ils prévoient naviguer demain en direction de Montserrat.

Malgré nos nombreux appels,nous n'avons pu rejoindre Alexandre IV et Cat Mousses.

VACATION DANS LE Pacifique mercredi soir

Merci à Raymond FM5FM en Martinique qui m'a fait parvenir ce rapport :

CAT MOUSSES : René est à 25-20 S et 108.09 W et devrait arriver jeudi à l'Ile de Pâques.

ALEXANDRE IV : Jacques est à 13-35 S et 112-20 W avec un cap à 221 degrés. Il modifie sa destination pour Pitcairn Island

mercredi 22 avril 2009

SAPHYR - Pierre en navigation

Copie du message reçu :

De mon côté, je fus pour le moins matinal. 4H00, c'est comme de bonne heure et j'ai levé l'ancre à 5h15 pour la remouiller à 17H45. Disons que Saphir, sans oublier son capitaine, ressemblent aux frittes de chez McDo, pas salé, ben salé! J'attend toujours mon Est-Nord-Est, Eh comme toujours, je l'avais dans le ''pif'', non ce n'est pas vrai, j'étais au près très serré avec le moteur.

Je n'ai pas pris de poisson mais en dehors des frittes je baptiserais ma journée comme étant celle des libellules. En effet je ne sais ce qu'il y avait dans l'air (comme dirait MIH::Tiens donc, tu m'étonnes!), c'est vrai c'est le printemps, il y a eu des poissons volants par milier aujourd'hui et avec les reflets du soleil, on aurait dit des libellules. C'était de toute beauté!

Demain ce sera plus agréable car je met le cap à 190°, vers la Gwadélouppe, l'île à Goyave (Pigeon Island). Mon point méridien, serait le 16°40'N & 061°50'O.

MARYSOL - Marcel et Solange aux Bermudes

Un petit mot pour vous dire que nous sommes bien ancré dans le port de St-Georges mercredi à 17:30 h.

Merci pour votre aide, c'est toujours très appréciés.

On se reparle prochainement

73 et 88

Marcel, Solange

ALEXANDRE IV - Jacques et Josée en navigation

Ma position ce soir le 21-04 À 18:48 local mais 01:48 utc le 22-04 est:

12 26.632 S par 110 44.206 W

1525 mille de l'arrivée et une course de 235 degree à 7 noeuds. Il a fait beau soleil depuis deux jours mais la une masse nuageuse s'annonce en avant de nous.

ALEXANDRE IV - Jacques et Josée racontent...

Voici copie du message que j'ai reçu de Jacques et Josée nous racontant une journée en mer au cours d'une longue - très longue - navigation dans le Pacifique

Une journée en mer sur Alexandre 1V dans le Pacifique.

Nous ici c'est la 8ieme journée en mer depuis notre départ des Galapagos, nous sommes à 1,671 mn (3,095 KL) de l'arrivée il y en avait 2,929 (5,425 KL) au départ

Nous filons jour et nuit avec un vent SSE entre 16 et 25 noeuds à 7 noeuds avec des pointes soutenues à 8.5 et jamais en bas de 6.5, vraiment une traversée de rêve si y avait pas ces vagues. On se croirait presque dans les 40 rugissants des fois mais avec cette vitesse sa passe pas si pire.

Nous n'avons pas utilisé le moteur à l'exception de 1 heure par jour pour assurer d'avoir les batteries bien chargés pour la nuit, consommation moyenne de 20 ampères à l'heure avec une des éoliennes et les 6 panneaux, je suis auto-suffisant en énergie ( machine à paninis tous les midis, machine à pain, toaster, pilote, radar, 2 frigos, feux de navigation, chart plotter et GPS, deux petits films en soirée et 4 vacations Radio Amateur par jour de 30 min à 1 heure chaque, une le matin Le réseau du capitaine à 11:00 utc fréquence 14.118, deux l'après-midi une à 20:30 utc 14.118 avec la pétillante Nathalie qui fait un rapport à la fiable Nycole notre Router du réseau et à 21:00 utc 14.150 (Le Petit réseau du soir) notre autre ROUTER Claude nous donne ses conseils, nos deux ROUTER nous ont été très précieux pour trouver les bons caps à prendre depuis notre départ c'est grâce à eux que nous avons fait si peux de moteur depuis notre départ.

Le Réseau du Capitaine en travers Nycole, nous envoie plein de courriels quotidiens d'infos pour notre route mais aussi sur nos escales à venir dans le Pacifique. C'est une mine d'or d'infos.

En soirée il y a un net français sur 13.940 à 03:00 utc pour les plaisanciers du Pacifique et il y a le Safety Net Pacifique qui sont à Hawaï qui couvre les ondes pratiquement 24 heures par jour et qui prennent la position des voiliers dans le Pacifique à tous les jours à heure fixe.

Je dois être en onde à 04:00 utc et je dois fournir un rapport très structuré de mon heure zoulou, de ma position, de ma course, de ma vitesse, de la direction du vent, de sa force, la direction, la hauteur et la fréquence des vagues, du pourcentage de nuages dans le ciel et de la pression atmosphérique et après cela il me demande si j'ai de quoi de spécial à communiquer. Il demande aux autres si quelqu'un veut communiquer avec moi.

L'autre soir un Radio Amateur de l'Ile de Pitcairn (les mutés du Bounty) m'a invité à aller le voir. Si les conditions s'y prêtent, nous allons faire un détour avant d'aller au Gambier. Après cela il me demande si je veux contacter quelqu'un sur leur réseau et après il passe à une autre station. C'est très structuré car à tous les soirs autour 22:00 (04:00 utc) à plus ou moins 2 minutes, mon tour arrive pour mon rapport de position. Et je dois vous dire que à chaque fois que je vais en onde sur un de ces réseau, je fais aussi une petite vacation avec mon ami René sur Cat Mousse VE0 RBD de 15 à 30 min sur la fréquence 6.280 USB.

Comme vous voyez la radio occupe une bonne partie de ma journée et Josée elle fait la lecture, on a chacun notre petit DADA quotidien. Après je me couche pour la nuit dans le cockpit prêt à intervenir si une alarme de pilote ou autre déclenche et Josée dort dans la chambre centrale (NON... inquiétez vous pas l'essentiel a été fait Ha Ha) près de l'alarme du radar si échos de grain ou autre, elle m'avise. Nous dormons en général une bonne nuit de 6 heures en ligne et quelques petits dodos dans la journée complète notre période de repos quotidien.

Nous sommes en pleine forme et pas du tout fatigués. Josée fait de merveilleux petit repas et en mange elle aussi maintenant !!! (C'était pas toujours le cas dans les premières journées on vous rappelle que la mer ressemble plus au 40 rugissant qu'à notre paisible traversée de Panama aux Galapagos ou par 7.5 noeuds au spi dans la nuit en écoutant un film on se pensait ancré dans une paisible baie du lac Champlain).

Ici on n'a qu'à se lever et on sait que l'on est en mer. Ce matin une boite d'oeufs avec 4 dedans à été catapulqué d'un bord à l'autre imaginez le dégât ??? eh bien nous avons été chanceux c'était la boite d'oeufs cuits OUF on la échappé belle cette fois.

Car oui il y en a eu quelques autres dégats: une rare déferlante sur le pont lorsque j'avais ouvert deux écoutilles pour ventiller. Oui !!! beau dégat, une chance que nous avions un bon piqué sur le matelas en l'enlevant immmédiatement le matelas n'a pas été mouillé.

Un autre, le chaudron et le bol de la belle crême aux asperges que Josée venait de se faire!!! une vague de travers à fais sortir le chaudron de ses supports de cuisinière et le bol que Josée était entrain de remplir à renverser lui aussi.

Oui quelques larmes ont coulées et moi j'étais triste pour elle, je vous le jure j'ai pas ri !!! de plus elle aurait pu se brûler car le tout a tombé sur elle. Mais elle en a retenu une leçon je la regarde travailler maintenant et je vois qu'elle ne perd plus ses chaudrons et ses assiettes de l'oeil maintenant !!!.

C'est sûr que naviguer en mer comme cela n'est pas facile, mais nous nous consolons en pensant à nos futures escales et à la vitesse que nous allons, moyenne de 6.7 noeuds depuis notre départ des Galapagos. Nous ne nous plaignons pas sur notre sort après tout, c'est nous qui l'avons choisi.

Nous avons rencontré notre premier cargo aujourd'hui. Il à passé à 3 milles de nous, genre petit pétrolier. J'ai essayé de faire contact avec lui par tous les moyens possibles (localisation au radar, appel à la radio VHF en donnant leur position, idem en BLU sur 6 fréquences de détresse, corne de brume, signaux sémaphores, miroir et Josée a même levé son chandail) rien à faire ils ne nous ont pas répondu.

Sûrement qu'ils ne nous ont pas vus, parce qu'ils ont manqué un maudit beau spectacle. Un peu de sérieux et de remise à l'ordre, après la localisation et les appels à la radio VHF et BLU le reste est de la fabulation de ma part, mais je ne dis pas que je ne l'essaierai pas la prochaine fois, ne doutez pas de ma capacité à faire cela.

Voilà avec quelques petits travaux de maintenance d'urgence seulement (justement le palan du hale-bas viens de briser nous avons eu un grand bruit anormal, après inspection avec le projecteur je vois la provenance, le palan pend sur le pont. Pas trop grave car j'ai un autre palan en poste, attaché sur le rail de farge qui retient la bôme qui est sur tribord et bordé bien serrer pour ne pas perdre de vent dans la grand-voile, donc je réparerai demain matin).

On fait un peu d'eau de temps en temps pour notre consommation quotidienne d'environ 20 litres, oui c'est beaucoup!!! mais oublié pas que nous avons un désalinisateur et 1000 litres d'eau dans les réservoirs, on aime bien encore, prendre une bonne douche quotidienne à l'eau chaude et désallé le bateau un peu, voilà ce qui ce passe en gros dans une journée normal en mer.

Bonne journée à tous

Jacques et Josée
Dans le Pacifique
Sur Alexandre 1V
VE2 PJW

mardi 21 avril 2009

VACATION AU RÉSEAU MARDI SOIR via MOANA

MERCI à France et Guy (MOANA)qui ont pris si généreusement la relève de l'Étoile de Lune pour le rapport sur le Pacifique;

Dans le Pacifique ve0rbd, René et toute la famille vont très bien.
position 23.39S par 106.40W
8 à 10 noeuds SE au moteur
couverture nuageuse

250 MN de l'Île de Pâques.

ce matin ils ont passé le tropique du Capricorne

arrivée prévue toujours le 23 avril

Pour PJW - Alexandre IV - Jacques et Josée

tout va bien à bord et eux aussi

position 12.05S par 110.15W
vent 18 noeuds ESE vitesse 7 à 8 noeuds
cap au 217 degrés
pas encore décidé pour les Gambiers ou autre . Actuellement à 1560MN des Gambiers et prévu demain la mi route

le moral est très bon sur les deux bateaux