Merci à Nat et Dom pour ce fidèle compte rendu :
Ce soir Jean Claude F1ewn, Bruno, f5ntv, ve2pjw, ve0rbd, f8ddo Un remerciement particulier à FM5FM qui m'a donné un conseil excellent afin de ranimer deux de mes port USB qui avaient disjoncté. Ca y est mon ordi remarche correctement... ouf!
VEPJW
Jacques et Josée sur Alexandre 4 sont par
5°16s 95°45w
cap 216 ; vitesse du bateau 7,5 noeuds
conditions vent d'est 14/15 noeuds
vagues courtes de 12 pieds
430 milles parcourus depuis les Galapagos
2508 milles jusqu'aux Gambiers.
Sous grand-voile haute et génois enroulé, allure de grand largue
Josée va mieux 6/10, donc la santé revient peu à peu.
Il a bien reçu la météo de Nycole et la remercie bcp Petite anecdote, à un moment, Jacques a disparu, on le croyait écroulé sous la table, disparu... dans son grand bateau (?)Mais non, le bouton de fréquence avait bougé tout seul (pourtant il m'a assuré que Sophie n'était pas à bord!) Alors entendant des Québecois sur la fréquence et pensant être toujours sur le 14 118, jacques est entré en contact avec... des mobiles non maritimes puisqu'il s'est retrouvé avec des camioneurs qui étaient en Louisiane...
Il faudra demander à ces camioneurs de vous faire un rapport, car je suis restée sagement à attendre Jacques en compagnie de tout le groupe sur le 14 118)
VE0RBD
Catmouss
René, Dany, Nicolas, Catherine, Thomas, Antoine sont par
12°51s 98°39w
Conditions : 18/20 noeuds d'est
vitesse 6,5 noeuds
vague courte qui frappe sur le côté
Il reste 1048 milles jusqu'à l'île de Pâques.
Ils pensent arriver le matin du 23 ou l'après-midi du 22 s'ils continuent d'avancer de la sorte.
Les conditions ne perturbent en rien la vie du bord, ils font un peu moins de près que ces derniers jours. Les enfants trouvent le sommeil et font leur nuit, tandis que Dany et René sont rompus aux roulements de quarts.
Catmouss pense rester 4 à 5 jours sur l'île de Pâques.
Puis ils prendront la route pour Pitcairn. Entre Pâques et Pitcairn, il y aura à nouveau 9 à 10 jours de mer. Puis pour Gambiers, il ne restera que 2 jours et demi.
La réflexion du jour de notre petit papa des ondes est que 4 à 5 jours seront beaucoup trop rapides pour demander aux enfants de replanter des arbres sur l'île de Pâques. René disait lui-même que les photos de l'île montrait un paysage assez dénudé... Que ce serait une bonne idée. Mais il hésite beaucoup... les mouillages sont très rouleurs sur l'île de Pâques, alors s'il fallait y rester, il faudrait utiliser toute la bonne énergie de ses enfants d'abord à construire un port (là beaucoup de marins lui seraient reconnaissants) puis planter les arbres, puis redresser les statues... Oui, mais avant que les arbres aient pris un mètre de hauteur, ses enfants à lui auraient certainement poussé d'un mètre!
Ainsi, malgré tout l'intérêt que René voyait dans les propositions de Jean Claude, Catmouss s'en tiendra à son programme de départ! (hi,hi!)
René nous confiait que l'île de Pitcairn dépendait de la Grande-Bretagne. Elle ne comptait pas plus de 60 habitants, et tous descendants de la plus célèbre mutinerie de l'histoire qui est celle du Bounty. Les enfants de Catmouss sont bilingues anglais/français, ils parlent aussi quelques mots d'espagnol, René espère ainsi que les petits mousses du bord auront le temps de rencontrer les enfants de Pitcairn. Ce serait pour eux une expérience encore très profitable que d'entrer en contact avec des enfants nés sur une île au milieu de rien, loin de tout. Car à tout vous avouer, les enfants de Catmouss, s'ils attendent beaucoup de cette visite, ne désirent absolument pas jouer les Robinson Crusoé et vivre pour toujours dans une île aussi recluse.
F8ddo
Gabriel et Nicole sur Regulus
Ils nous appelaient de Tyrel bay à Cariacou. Ils se sont frottés aux douaniers qui de tout temps ont eu la réputation sur Cariacou de ne pas être très aimables. Ce sont des choses qui arrivent et finalement, au bout d'une heure l'équipage retrouvait soulagé son bord. Ils ne sont pas convaincus par cette île, qui "n'est pas très nerveuse". Tyrel compte une centaine de bateaux. La marina n'est toujours pas construite et des cargos traînent dans le mouillage. Ils vont voir s'il est possible de trouver mieux. Peut-être à Grenade, ou alors en prenant le pouls de Tyrel quelques jours de plus. Il faut parfois rester un peu pour trouver ce qui se cache sous l'apparence première...
Etoile de Lune
Voilà ce petit rapport en directe depuis Curaçao où nous sommes en passe de lancer une nouvelle mode, celle non plus du mouillage forain, mais du mouillage industriel optimisé. En effet, l'étoile de lune s'est blottie dans un petit recoin. Ce qui a le double avantage de nous protéger de l'alizé qui est costaud en ce moment et de nous cacher l'usine toute proche dont nous ne voyons plus rien. Il nous reste que de lointains murmures de charivaris de camions qui chargent des gros cailloux ! L'usine n'a rien craché comme poussières et semble ne plus fonctionner qu'en tant que zone de transit. Elle reste donc très discrète somme toute.
Ainsi, autour de nous, une colline conquise par d'énormes cactus (je n'en ai jamais vu d'aussi grands de vraies sculptures ) des perruches qui piaillent, un chat sans doute aussi peu grégaire que nous, et puis une petite plage assez mignonne sur laquelle nous nous baladons. Je me disais en m'y promenant que si toutes les usines du monde avaient pas loin d'elles un tel environnement les travailleurs qui viendraient pique-niquer chaque midi au bord du lagon se trouveraient sans doute nantis? Pourtant, nous ne voyons personne. Depuis mardi, nous avons une paix royale. Sauf... que nous ne savons toujours pas s'il est permis de rester ici. Un hélicoptère nous survole chaque jour, il tournicote autour du mât puis s'en va... Bizarre... Nous sommes sans doute dans une phase d'observation mutuelle, comme les iguanes qui mesurent la détermination de l'adversaire à conquérir son espace.
A suivre...
toute notre amitié
Nat et dom de l'étoile de lune
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