Nouvelles des Navigateurs

Ce blogue a été conçu par Nycole - VE2KOU et se veut un point de rencontre
entre les navigateurs, familles et amis du Réseau du Capitaine et de la CONAM.

lundi 12 mars 2007

Lundi 12 mars

JANAIS : Jacques et Betty - Jacques travaille à remonter sa transmission; encore des fuites d'eau qu'il devra corriger - c'est le spécialiste des fuites confiait-il au réseau ce matin

MARILOU : Jean-Marie et Louise - toujours à Georgetown, ils sont allés plongés avec le voilier Nordic (Dany, Catherine et Martin) mais l'intention première était de pêcher la langouste... Ils sont revenus bredouille

HONAH LEE : Denis et Marie; Marie était partie au marché et Denis nous a salué brièvement - tout va très bien et ils préparent leur retour au QUébec prochainement - température 30C

MISTRESS V : Michael est présentement aux Saintes et se dirigera vers la Dominique

GRAFFITI : Michel nous annonçait qu'il y a eu deux tentatives de vol dans la rade de Por Lamar (Marguerita) cette nuit; l'un des voleurs a réussi à saisir un moteur, tandis que l'autre s'est fait prendre par le capitaine et a pris la fuite en se précipitant à l'eau. La prudence est de mise et les annexes /moteurs doivent absolument être montés et verrouillés pour la nuit.

dimanche 11 mars 2007

Dimanche, le 11 mars 2007

Nouvelles via Réseau du Capitaine :

HONAH LEE : Denis et Marie - Ils ont créé tout un émoi ... L'antenne de leur balise de détresse EPIRB a été cassée par mégarde et Denis l'a rangé dans une valise pour la rapporter à Montréal dans une couple de semaine; à son insu, la barrure de sécurité a probablement été brisée lorsqu'il l'a emballée et s'est mise à émettre - sans antenne...

Malgré ce fait, le signal de détresse est passé et la Garde côtière canadienne et américaine ont été avisées... Après environ 3 heures pour obtenir le positionnement du signal qui était extrèmement faible à cause de la transmission sans antenne, ils ont réussi à localiser Honah Lee. Auparavant, ils avaient pris contact avec les familles dont le nom figuraient au registre... Je vous laisse imaginer le branle-bas ... Pendant ce temps, Denis et Marie étaient tout simplement à bord, à prendre un bon souper et ils étaient perturbés par un "tic tic" qu'ils ne pouvaient localiser...

Après des recherches sur le bateau, ils ont découvert que ce "son" provenait de la balise. Pas besoin de vous dire qu'ils ont immédiatement contacté les autorités et les familles pour les rassurer ! ! !

Ce matin, ils devront faire rapport à la garde côtière du Vénézuela qui viendra à bord pour terminer le rapport.

FÉLINE FINE : Ernest et Denise sont actuellement à Emerald Bay (Georgetown) à la superbe marina et se la coule douce

MARILOU : JEAN-MARIE (du Réseau du Capitaine) et Louise sont actuellement à Sand Beach (Georgetown) et ils prévoient un retour au Québec en juin

AQUAREL IV : Jocelyne et Robert. Je vous suggère de consulter leur site à l'adresse suivante : www.aquarel4.com ils y font des mises à jour régulièrement

samedi 10 mars 2007

Samedi le 10 mars 2007

CORTO II : Michel et Cécile

Voici copie du message que j'ai reçu ce soir

Nous sommes à Nueva Gerona... en fait, non, ... nous venons de quitter l'ile de la jeunesse ce matin pour Cayo Largo ou nous ferons notre sortie internationale.

Nous sommes restés longtemps à l'ile de la jeunesse pour assister au festival de l'Ile, le festival du pamplemousse qui fut une des production majeure de l'Ile. Super... nous avons de belles images! nous avons aussi bu notre quota de rhum et fumé des cigares à la santé de FIdel!

Ma radio fonctionnait difficilement à Nueva Gerona à cause de la proximité de machines qui me donnaient un bruit infernal!De plus, ma radio ne donne pas tout son potentiel car j'ai des problèmes d'antenne.

Nous allons dans les Iles des Canarreos pour faire le plein de langoustes... et je m'en occuperai un peu. C'est dommage que personne n'ai profité de l'occasion que nous soyons à Cuba, Cayo Largo et les canarreos sont fantastiques! t'ais-je dit que nos précédents invités ont calculés que j'ai sortis à peu près 50kg de langoustes! dans une eau super claire en général, sauf les jardins de la reine ou l'eau est un peutoujours brouillée!

Voilà les nouvelles. Je recontacte le réseau du capitaine, dès que j'ai pu travaillé sur mon antenne.Bises de nous 2A+Cécile et Michelva2peqCORTOII

vendredi 9 mars 2007

Vendredi le 9 mars 2007


En attendant que le FORUM de la Conam soit actif à nouveau, vous pourrez prendre des nouvelles de vos amis navigateurs sur ce blog.

J’ai fait une « tournée » de plusieurs voiliers en navigation ce matin via Le Réseau du Capitaine et en voici un bref compte-rendu

MY LOVE III - Éric et Annie; ils sont toujours à Haiti et prévoient naviguer vers le nord de l’île dans quelques jours et faire la distribution de plusieurs choses qu’ils ont recueillies pour les gens d’Haiti et qu’ils ont apportées avec eux. 350 livres de bagages… çà fera des gens heureux sans nul doute.

CAMINATA : Robert et Carmen; ils sont à Long Island, au sud des Bahamas et doivent naviguer jusqu’à Rum Cay aujourd’hui, en compagnie de SOLINO (Lise et Benoit) avec qui j’ai eu un contact également ce matin. Tout va très bien.

Par la suite, SOLINO prendra la direction « nord » et Caminata se dirigera vers le « sud » pour Providenciales dans les Turcs et Caicos. Ils se sépareront après 6 semaines ensemble… Je crois bien que quelques larmes vont couler…

MANITOU : Paul et Danielle; Ils sont actuellement à Ship Channel, en direction « nord » . Énormément de pluie et de fronts froids avec dépressions actuellement. Ils prévoient arriver dans les Maritimes vers la fin juin; Ils navigueront au large de la côte Est des Etats-Unis.

EXCENTRICITY : Robert et Denise; Actuellement à Rodney Bay à Ste-Lucie et prévoient quitter aujourd’hui pour Ste-Anne en Martinique. Par la suite, ils descendront leur voilier à Trinidad et un retour au Québec est prévu pour la fin avril

MUSICO : Stéphane et la petite famille; actuellement ancrés à Petite Anse d’Arlet en Martinique. Ils quitteront aujourd’hui pour se rendre à La Pointe du Bout, toujours en Martinique et ils ont loué un « petit chalet » sur le Mont Pelé, près de l’observatoire; une superbe excursion en perspective.

BONANZA : Pascal; ils sont à la Pointe du Bout et doivent être rejoints aujourd’hui par MUSICO; Pascal mentionnait ce matin qu’un homme d’une quarantaine d’année venait d’arriver en Martinique après une traversée en CANOT À RAMES à partir de l’Espagne; un canot d’une vingtaine de pieds… la beauté de cette traversée fût qu’il n’a eu aucun problème de transmission… faut le faire ! ! ! !

SUMMER RHODES : Normand et Rachel; Ils ont navigué de Nassau à Lucaya dans les Bahamas et attendent une fenêtre météo pour traverser le golf Stream en direction de West Palm Beach

NORDIC : Martin et Dany avec leur jeune fille; Actuellement ancrés à Volleyball beach à Georgetown; tout va très bien

JANAIS : Jacques et Betty; Quittent Georgetown ce matin en direction de Rat Cay; ils remontent vers le nord et prévoient être en Floride vers la fin avril; par la suite, ils remiseront le voilier et reviendront au Canada.

LADY M : Gilles et Marielle; ils ont quitté en compagnie du voilier AUDREY pour une excursion de 7 jours dans l’île de la République dominicaine; ils ont loué une voiture et compte bien profiter de toutes les beautés de cette île.

CAP LIB : Gérard et son équipage à Porto Santo - voici copie du message que je viens de recevoir :

Aujourd’hui le 9 mars, Bernard et moi entreprenons la préparation et la mise à l’eau du bateau.
Même si certains prennent un mois à cette préparation, nous ne pouvons nous permettre un tel luxe car d’ici une semaine nous devrions quitter Porto Santo vers l’île principale de Madère pour visiter et y accueillir Stephen. On peut toujours, après le départ, compléter certains travaux. Nous devrions avoir une température idéale autour de 18 degrés.

Les travaux à effectuer avant une nouvelle saison sont habituellement:

- Retouche de la peinture antisalissure
- Retouche des boiseries extérieures surtout
- Vérifier le moteur diesel et son accouplement avec l’arbre d’hélice
- Changer certains appareils défectueux
- Vérifier les appareils électroniques
- Installation de la radio ondes courtes et test de qualité
- Vérification de la radio VHF
- Réarmement du bateau (voiles-écoutes- etc.)
- Changer les lumières en tête de mât pour des “leds” (moins énergivores)
- Vérifier l’accastillage
- Réparation de l’annexe
- Préparer les moustiquaires (au mouillage dans le Sud c’est utile)
- Ajuster le régulateur d’allure
- Etc. etc. etc.....

Une nouveauté cette année, nous installerons les appareils nécessaires pour transformer la glacière en réfrigérateur. Plus on se dirige vers le Sud et plus il est difficile de se trouver de la glace.

À bientôt, on se met au travail.

Gérard


HONAH LEE : Denis et Marie - Voici copie de leur message

Jeudi,le 8 mars 2007. Vénézuela.Ca fait un bon petit bout de temps que je n’ai pas donné de nouvelles ,car ns étions ds la peinture et le vernis, ds le coin où ns installons l’ordinateur, ce coin est maintenant terminé et ns sommes bien contents de notre travail. Il ns reste encore le coin cuisine et les hublots à l’extérieur à donner 2 autres couches de vernis.Il ns reste à tout remettre en place et à nettoyer la poussière de sablage.Ici la température est toujours agréable,j’emmagasine de la chaleur car ce que j’entends le matin au réseau du capitaine,c’est qu,il fait encore très froid au Québec,BRrrr.

Vs devriez ns voir la" bette" bientôt, la date n’est pas encore confirmée,mais je crois bien que ns pourrons aller voter????? Au plaisir de vous revoir,ds quelques semaines.Marie et Denis,au Vénézuela.


FLM : Jean-Jacques et Antoinette - Ils sont actuellement à Dry Tortugas et quittent samedi matin en direction de Cuba selon la fenêtre météo

MOANA I Guy et France sont toujours à Luperon; vous pouvez consulter leur blog à l'adresse suivante : www.travelblog.org/Bloggers/MOANA

NANTELISE : Paul et Lise - Ils sont actuellement à Marsh Harbor dans les Abacos; température moche, pluie et front froid; l'eau n'est pas aussi belle qu'aux Exumas selon Paul; elle est de couleur "vert foncé"; ils prévoient traverser vers la fin du mois de mars vers la Floride et amorçer leur remontée vers le Canada lentement mais surement...







Je vous donnerai des nouvelles des autres navigateurs dès que possible

Nycole

mercredi 13 décembre 2006

Carnet d'information du voilier Étoile de Lune - Arc Antillais

Carnet d'information du voilier Étoile de Lune

Une source d'information exceptionnel vous est offerte par Nat & Dom sur leur site à l'adresse suivante:
http://s121758490.onlinehome.fr/etoiledelune/index.php

Toutefois, comme le site d'Étoile de Lune exploite beaucoup la programmation FLASH, nous avons repris plusieurs de ses liens pour que vous puissiez les accéder via une tablette IPAD.

Pour en savoir plus, visitez ce lien:
http://s121758490.onlinehome.fr/edl/pdf/07_arc%20antillais.pdf





mercredi 15 mars 2006

Commentaires du bateau Corail

Les Traversées de Corail IV

Corail IV est un voilier de marque Corbin 39 qui a été fini et mis à l’eau au Québec en 1995. Vous pouvez trouver plus d’informations et de photos sur les sites:
Nous en sommes depuis 1997 les heureux propriétaires. Il nous a fallu 4 ans d’investissement majeurs, d’essais en mer et d’études pour nous préparer à caboter les océans.

Partis de Québec au printemps 2002, nous venons d’arriver en mars 2006 à Hawaii. Depuis, le GPS a cumulé près de 25,000 milles nautiques(mn) et nous avons complété 6 traversées de plus de 5 jours. Les principales sont :
- de Newport, RI,  vers Flores, Acores, 2000 mn en 15 jours;
- de Cape Verde vers Barbade,  2100 mn en 17 jours;
- et la dernière du Panama vers Hawaii, 4355 mn en 31 jours.

Il y a beaucoup d’écrits sur la préparation du bateau et des équipiers.  Nous allons donc ici insister plus sur les aspects humains de nos expériences en traversée.

D’abord pourquoi?

Pour nous, c’est une façon pour un temps de voir du pays, de côtoyer des cultures différentes et surtout de vivre localement des expériences humaines que peu d’autres moyens de locomotion permettent.
En prime, ça garde des retraités alertes et en forme. «  On le demeure, ou on meurt! »
Donc le but n’est pas de faire de la voile ou des traversées. Le bateau comme les traversées sont une façon de se rendre du point A au Point B.

Ce que ce n’est pas…

Ce n’est pas difficile
Contrairement à la croyance populaire  parce que ça l’a déjà été, ce n’est plus la grande aventure ou un sport extrême. La technologie a rendu la voile de plaisance et les traversées relativement faciles et accessibles à tous ceux qui veulent bien apprendre des techniques simples. Le GPS, les autopilotes, la navigation électronique et la radio HF ont simplifiés toute la navigation et le contrôle du bateau. Même la radio HF est devenue plus accessible et son utilisation avec un simple modem couplé à votre portable permet d’envoyer et de recevoir des courriels à bord et donnent accès aux banques météo.
Ce n’est pas dangereux
Encore là, la technologie lorsque bien utilisée a rendue les grandes traversées beaucoup plus sécuritaires. Elle rend possible une meilleure planification des routes et des ajustements durant le parcours. Ainsi les pires coups de dame nature peuvent être évités. Avec une balise de détresse EPIRP, déclenchée en cas d’urgence extrême, on viendra à votre aide presque partout en moins de 48 heures.
Quant aux pirates, il y en a, mais pas plus que des petits bandits à Montréal…
Ce n’est pas ennuyant
Nos derniers 31 jours en mer ont passé aussi vite que des vacances de 2 semaines.
Il y a tellement à faire et ça prend tellement de temps à faire certaines choses lorsque la mer se fâche que parfois nous sommes plusieurs jours sans pouvoir même lire des choses légères. En fait, pour la première fois durant cette dernière traversée, j’ai pu lire une partie d’un bon roman; et ce, parce que je n’avais plus le droit de pêcher; la glacière était pleine et madame ne voulait plus de sushi!

Ce que c’est…

C’est très difficile à dire, encore plus à écrire... Il est impossible de décrire une expérience si intense, unique et variée, même à ceux qui ont aussi complété de longues traversées.
Nous allons tenter de vous donner un aperçu en vous décrivant ce qui a été pour nous :

de plus surprenant
Nous avons été très surpris par la grande quantité de travail qu’exige l’approvisionnement et l’entretien d’un bateau. En majeure partie il s’agit bien sûr de tâches agréables, mais elles sont très nombreuses et consument beaucoup de temps. On y dépense plus de la moitié de nos heures libres; l’autre moitié étant consacré à visiter et à naviguer. Par exemple dans de nombreuses îles lorsqu’il n’y a pas de quais, «faire de l’eau » i.e. remplir les réservoirs prend de nombreuses journées. La même chose pour l’épicerie et le diesel qui doivent être transportés sur de longues distances et manutentionnés à de nombreuses reprises.

la plus grande inconnue
Serons-nous capable sans équipage de dormir suffisamment pour récupérer?
Nous savons maintenant que nous pouvons le faire incluant dans des conditions adverses. On a maintenant une routine de quarts de 3 heures durant les 12 heures de la nuit. La personne de garde doit faire un tour d’horizon toutes les 15 minutes. En se servant d’une montre réveil avec compte à rebours nous pouvons durant les périodes calmes  dormir 10 minutes ici et là.

En plus, s’il fait vraiment beau et qu’il n’y a pas de trafic, le radar fait le guet aux 15 minutes ce qui permet à la garde d’encaisser un 30 minutes ici et là. Nous réussissons ainsi à cumuler 5-6 heures de sommeil ce qui nous permet avec une sieste de fonctionner normalement le jour.

le plus difficile
Les premiers jours en mer.  Il faut 3-4 jours pour que le corps s’habitue aux mouvements du bateau et aux quarts de nuit.  Il faut surveiller et écouter de près ce corps qui se rebiffe afin d’éviter le mal de mer et l’épuisement. La préparation des repas est particulièrement difficile.  La perte de liberté qu’exige une soumission complète à la mer et ses imprévus peut être lourde.

le plus facile
La navigation en haute mer lorsque le waypoint le plus rapproché est à plus de 1000 mn.
Lorsqu’il fait beau, c’est d’avoir du temps pour soi et pour lire sans contraintes et interruptions externes.

la plus grande peur
Se faire frapper par un cargo sans pilote. On a passé près, trop près, à plus de 3 reprises. C’est incroyable de constater combien de ces mastodontes naviguent sans radar avec des pilotes qui dorment.
Aussi que notre propre pilote flanche ou l’instrumentation ou un joint d’étanchéité. On apprend à ne pas y penser…

la plus grande joie
C’est d’arriver à bon port sans pépin, en pleine forme et de se dire «on l’a fait !»
Aussi les merveilleux et nombreux spectacles qu’offrent la mer et ses habitants.

le plus excitant
La capture et la bouffe que procure un bon poisson de haute mer. Imaginez la prise d’une dorade (mahi mahi) de 12-15 livres, un poisson très fort et combatif qui une fois capturé passe à travers un myriades de couleurs indescriptibles pour finalement vous régaler de nombreux repas dignes des plus grands chefs.

le plus frustrant
Le claquement des voiles et les grincements du bateau qui souffre lorsque la mer reste plus forte que le vent, à chaque fois que ce dernier faiblit.

ce que nous avons le moins aimé
Les premiers jours de navigation ou on doit se limiter à guider le bateau et à vivre. C’est pourquoi on déteste les traversées de moins de 5 jours. On n’y connaît que les petites misères et jamais les grands bonheurs.
Les manœuvres de nuit sur le pont qui sont parfois dangereuses et toujours dans des conditions difficiles.

le plus aimé
De pouvoir lire et jouir tranquillement des beautés de la mer sans se sentir coupable d’avoir autre chose de plus importants à faire.
D’avoir l’opportunité unique d’être les seuls en contrôle de notre destinée une fois complètement soumis à la mer et ses éléments. 
D’être libérés pour un temps de toutes les contraintes et contrariétés de vie terrestres. En mer :
Chaque contact avec l’environnement est naturel,  harmonieux et souvent très agréable
Chaque bruit a sa raison d’être
Chaque animal a sa propre place
Chaque intervention humaine est harmonieuse avec un but commun
Chaque communication radio ou autres est voulue et souhaitée.
En d’autres mots c’est super la liberté que la mer  vous donne une fois que vous vous y êtes soumis.

notre plus grande chance
D’être deux et les deux mêmes à partager et vivre ces traversées et ce qui est encore mieux, les périodes à terre ou de navigation côtière.

Carmen & Claude Gagnon
Hilo, Hawaii

mardi 6 septembre 2005

Les Gambiers

LES GAMBIERS

L'archipel des Gambier ressemble à un losange qui serait orienté N/S E/O. Les cotés N/W et N/E sont constituées par la barrière de corail. Elles se prolongent sur les cotés E/S ET W/S mais la partie sud est ouverte. L'ensemble constitue un immense lagon parsemé d'îles et d'îlots. La plus grande de ces îles s'appelle Mangareva avec le village de Rikitea capitale des Gambier. Les autres Îles sont Taravaî Aukena Aka-Maru. Il existe deux passes pour pénétrer dans ce lagon. La mieux abritée est celle de l ouest. Elle est en plus balisée jusqu'au mouillage de Rikitéa. Bien suivre les bouées rouges car max- sea (version 10) est un peu faux surtout pour l'approche de Rikitea. La passe sud est beaucoup plus large mais plus sujette aux houles de sud fréquentent ici.
                                     
                                            
Le mouillage de Rikitea est en fait un deuxième lagon à l'intérieur du premier. Il se situe entre la côte et une barrière de corail située grossièrement parallèlement à cette côte à environ 400 mètres de celle ci. Les fonds sont d'environs 14 mètres et plus mais ils remontent rapidement sur les cotés limitant ainsi l'évitage ce qui fait que les places ne sont pas nombreuses. 

Il ne faut pas hésité à mouiller 50 mètres de chaine car les rafales dues aux effets venturi des collines de Mangareva sont fréquentes, et ces vents sont tournants. 

Nous avons dérapé par deux fois avant de trouver un bon mouillage. A chaque fois cela était lié aux rafales de vent. Nous y avons subi de nombreuses rafales à plus de 30 noeuds dont une à 42 nds.

L'aéroport est situé sur la barrière de corail dans son coté N/E
L'archipel reçoit un avion par semaine et un bateau toutes les trois semaines.
On retire les paquets arrivant par avion " Air Tahiti" au bureau de la Cie situé à la mairie.
Les boutiques (5 ou 6) presque toutes tenues par des chinois sont ravitaillées par ces moyens de liaison et une affluence de voiliers de passage déséquilibre ces points de vente qui sont vite dépassés.
On y trouve rarement des légumes frais de plus il n y a aucune culture ou très rare sur l’île, par contre suivant la période on peut bénéficier des fruits que les Mangaréviens se font un plaisir à offrir gratuitement. Ici tout terrain appartient à quelqu’un. Les habitants sont très heureux de vous autoriser à cueillir bananes pamplemousses avocats citron etc., mais il faut avoir la politesse de demander. Sinon vous seriez mal considéré et là les portes se ferment. Les pamplemousses sont ici excellents et je n en ai jamais trouvé d’aussi gros et d’aussi sucrés ailleurs. J4EN AI VU UN DE 4 kilos.
Vous devez en arrivant vous signaler à la gendarmerie ainsi qu'à votre départ. Bien entendu se munir des papiers du bord et pièces d'identité.
Un bureau de poste reçoit le courrier. Pour les voiliers de passages mentionner poste restante.
Une cathédrale immense pour un si petit village accueille les fidèles, cependant nous avons été surpris de la trouver pleine mais il s'agissait de la communion solennelle et tous les mangareviens étaient présents. Plus surprenant encore,  une bénédiction des véhicules de l'île (voitures tracteurs motos vélos) par l'évêque suivit cette cérémonie.
Il y a de belles promenades à effectuer si les conditions s'y prêtent (ce qui ne fut pas notre cas).
 Ne pas quitter sans visiter le tombeau de l’ancien roi, les ruines de sa demeure et les ruines du couvent des sœurs.
 Ne pas quitter sans visiter le tombeau de l’ancien roi, les ruines de sa demeure et les ruines du couvent des sœurs.
          








              LA CATHEDRALE                                                                                                               
Toute l'économie de l'archipel est basée sur la culture des perles (noires) et de nombreuses fermes perlières se partagent le lagon. Nous avons pu en visiter une et découvrir ainsi tout le processus menant à la production d'une perle.
Ce sont des chinois qui effectuaient la greffe des huîtres. Ils sont préférés aux polynésiens (il y a une école de formation) du fait de leur dextérité et du meilleur rendement lié à la fois à leur vitesse d'exécution et surtout aux résultats obtenus.
Le gouvernement de ce fait a exigé que dans deux ans les effectifs des greffeurs soient au minimum moitié/moitié.
Les perles des Gambier sont réputées pour être les plus belles de la Polynésie Française
Puis viennent celles de TAHAA (îles sous le vent).
Pour une visite de la ferme perlière demander après M.Dominique Devaux qui se fera plaisir de vous faire visiter la sienne qui est de loin la plus performante. Il avait en projet d’organiser des visites et en prime les visiteurs plongeraient pour choisir une huître et recevraient en cadeau la perle contenue.
Que penser de notre séjour, nous n’avons pas été aidé par la météo et notre passage nous aurait plutôt paru fade sans la connaissance de Didier (fritz Schmack). D’aucun nous l’avait dénigré, tu verras il boit beaucoup et lorsqu’il a bu il n est pas sortable. Nous l’avons invité par deux fois à bord ou il s’est conduit en véritable gentleman.
Toujours est-il que si vous avez des besoins de lavage, c’est lui qu il faut voir, il vous mettra sa machine à laver à disposition et également son séchoir à linge et ce pour un prix dérisoire. C est un ancien légionnaire qui après les tirs atomiques a élu domicile sur Mangareva ou il a fondé un foyer qui comprend de nombreux enfants et petits enfants maintenant. Il possède une camionnette avec laquelle il vous fera faire le tour de l’île, si vous obtenez son estime : ce fut notre cas. Ayant perdu malheureusement son épouse il vit seul maintenant et il me semble qu’un peu de compagnie l’arrange.
Si vous prenez l’unique route du village (tourner à droite après le quai de  goélettes)
vous trouverez peint en blanc sur une grosse roche à l’extrémité du village « Yacht Club » c’est là.
Notre séjour durera deux mois environ surtout lié au fait qu’étant en panne de pilote nous attendions des pièces pour le réparer. Finalement nous repartirons sans vers Tahiti en passant par les TUAMOTU.
Mais ceci fera l’objet d’un autre récit.

samedi 26 mars 2005

Isabela - FM5FZ DISTRIBIL-III

Isabela - FM5FZ DISTRIBIL-III

Le 26 nous avons quitté St Cristobal vers 06h30 , une petite brise de 5 noeuds apparents de ese nous a aider pendant 2 heures1/2 puis plus de vent et donc moteur. Une demie heure après ce départ nous prenons un joli thon jaune de 62 cms , il ne reste plus qu'à ranger les lignes . Nous ramassons également le génois . Route moteur , une brume de chaleur s'est installé sur cette mer plate . Nous croisons de nombreux dauphins ,otaries et tortues de mer.
Le thon est vivement nettoyé et une partie se retrouve en marinade façon tahitienne . Nous allons nous en régaler avec l'apéritif. 17h30 nous mouillons à Ayora Port de Santa Cruz Galapagos. Le port est occupé par de nombreux transports de passagers. nous sommes à peine ancré par 4m50 qu'une vedette de contrôle de la capitainerie nous interpelle . Nous expliquons que nous ne ferons que passer la nuit pour repartir demain matin à la première heurs sans descendre à terre . Ils acquiescent . Nous allons donc échapper à une nouvelle ponction. Il y a de nombreux voiliers et encore des otaries sur le plan d'eau . Cette traversée lente nous a permis de ne faire que trois heures de moteur. Le mouillage s'avèrera rouleur ,par contre vue les bateaux de pêche locaux , la pêche avec une ligne à main sembler être autorisée. Nous appareillerons à 07 h pour Isabella . Pas de vent au départ , puis il va se lever doucement de sud est à est maximum 7 noeuds . Nous finirons donc le parcours sous voiles aidé par un bon courant de 1 à 2 noeuds . Pas de poissons sur les lignes Par contre à l entrée de la baie nous apercevrons 4 fois la nageoire dorsale d un requin.

L ancre sera a l eau à 17 heures locales .48 milles soit presque 5 noeuds de vitesse moyenne. Nous sommes dans un petit mouillage sur la droite en entrant, il a un balisage qui marque l'entrée ; bouée verte et rouge et également une bouée jaune dans le milieu de cette anse Cet endroit est bien protégé de la houle mais attention à ne pas trop s'enfoncer et trop serrer la droite car il y a plusieurs cayes près des îlots (avec feu) qui bordent cette anse. Un coast-guard se trouve mouillé au mème endroit. Plusieurs bateaux de pêche locaux dans le fond . Il y a des lames formidables ici pour les pratiquants du surf. Le village est petit mais très sympathique. Les gens y sont très accueillants. Plein de petites boutique et restaurants peu onéreux trois cyber-café plutôt lent à 2 et 2,50 us l'heure.

L'on trouve sur Isabella tous les animaux étranges des Galapagos , les tortues géantes y sont plus nombreuses et il y a une écloserie ici que l'on peut visiter . Les iguanes marins sont nombreux et peu farouches , les otaries moins nombreux que sur San Cristobal , des pingouins des Galapagos , des piquero pasta azules que l'on peut observer du bateau et plein d'autres oiseaux. J'ai pu observer 4 otaries en pêche dans la baie toute proche du village , comme je me trouvais sur un promontoire , j ai pu assister à un ballet fantastique. Autre avantage les otaries ne s'approchent pas des bateaux donc peu de chance de les voir grimper dans votre annexe . Pour se rendre au village aller en annexe dans le fond de l'anse sur la gauche . A cet endroit se trouve le quai des pêcheurs ou il y a un accès pour débarquer les passagers et il est conseillé de remonter le dinghy sur la plage près du bar qui s'y trouve (le seul)et d'y déposer jerrican et tuyau. une deuxième possibilité sur le promontoire près du village mais l'accès est plus sportif et plus risqué : houle, cayes et ressac ,seul avantage on est tout de suite arrivé au centre du bourg. Ici la pêche est autorisée et l'on observe souvent des pêcheurs locaux pratiquant la chasse en apnée. D'ailleurs ici pas de contrôle et le coup de la clearance est inférieure aux autres îles . Pour les vivres fraîches nous n'avons rencontré aucun problème et la viande y est de bonne qualité.

Pour les excursions deux guides se proposent . Le premier se nomme Antonio et l'on peut le demander à l'hôtel San Vincente, le deuxième est plus jeune et donc plus dynamique se nomme Joseph et l on peut le trouver à l'hôtel marita. Le deuxième parle plusieurs langues et assez bien l'anglais, toutefois il est un peu plus cher qu'antonio. Nous avons visités le volcan sierra negra qui est le deuxième volcan du monde par le diamètre de son cratère après le Mato grosso en Afrique du sud. Pour s'y rendre il faut prendre un véhicule genre 4/4 qu vous amène jusqu'au pied du volcan ou l'on prend le cheval ou à pieds. Une fois rendu au sommet , l'on abandonne les chevaux pour faire à pieds la visite du volcan Chico.

Nous avons pratiqué les deux méthodes . Dans les deux cas se munir de lunettes de soleil , couvre chef, crème solaire , un petit vêtement pour le froid et en cas de pluie (ce qui nous est arrivé),de bonnes chaussures de marche et de nourriture et boisson fraîche.
Pour le voyage entier avec cheval , il m a été demandé 25 dollars us, pour le trajet à pied mon épouse à payée 7,5 us .Plus le groupe est conséquent et moins le prix est élevé.

Toutefois bon courage pour ceux qui tentent le trajet à pieds car la pente est assez forte par endroit et la piste qui est celle des chevaux est défoncée. Mon épouse et l'amie qu'elle accompagnait on fait demi-tour dès qu'elle ont vu le cratère. Cela représente plus de 4 kms aller et retour, plus deux autres pour le volcan Chico avec un parcours plus difficile.
Nous aurons passé 5 jours sur Isabella C'est le meilleur séjour de toutes ses îles. Je le conseille donc . Nous avons décidé de tenter le grand saut samedi matin. amitiés à tous,

Guy et Annick (DIDTRIBIL-III)

vendredi 25 mars 2005

San Cristobal - FM5FZ - DISRTIBIL-III

San Cristobal - FM5FZ - DISRTIBIL-III - 25 mars 2005

Nous quitterons Puerto Baquerizo Moreno qui le seul port de l'île de San Cristobal sans regret. A notre arrivée je vous avais signalé ,l'intrusion à bord du voilier de Fernando qui se dit être l'ami du capitaine du port et aussi être un guide touristique . Tout ceci est faut bien entendu . Ne rien traité avec ce monsieur.

Donc le lendemain nous prenons un taxi water pour nous rendre à l'arret des taxi route. Nos amis français sont bien là, nous renouons connaissance et apprenons le prix de la randonnée demandé par Fernando : 30 us. Fernando n'étant pas encore arrivé nous nous promenons un peu dans la ville et sommes de retour 1/4 d heure plus tard . Cette fois le taxi et Fernando sont là.

Deux anglais du voilier "white princess" sont déjà dans l'arrière du 4/4 . Au moment de payer nous demandons le prix et Fernando nous annonce 35 us , bien entendu nous contestons et il accepte de nous prendre les 30 us convenus . Les amis nous rejoignent quelques instants plus tard et payent également 30 us par personne. Nous interrogeons les anglais qui nous déclarent avoir payés eux 35 us . Total de la course 220 us . Le taxi n°45 est conduit par un résident de type indien "Antonio", très sympathique et qui nous servira de guide dans ce voyage . Nous quittons la ville vers 09h30 , nous arrêterons à plusieurs points de vue panoramique , puis visiterons la réserve de tortue géante et le volcan Junco pour finir à la pointe sud de l'île "plage loberia" ou se trouve les iguanes marins et vers deux heures nous retrouverons Fernando chez lui pour un frugal repas (potage, poulet riz, salade,tanche de pastèque et une citronnade collective). Nous nous retrouvons libéré vers 15 heures . Notre groupe se disperse ,nous retournons sur le bord du port et trouvons un petit lolo "chevichera la barra de meyid " tenu par la senora "estrella marina" . Nous prenons une bière locale "Pilsner " 578 cm3 pour 1,50 us . Dans la conversion qui s'engage elle trouve exagérée le prix que nous avons payé et nous déclare que si nous l'avions consultée elle nous aurait organisé le mème parcours pour la somme de 100 us avec repas chez elle compris . Grande est notre déception . 

Fernando reviendra en question deux jours plus tard les amis de "Awen" lui ayant commandé 15 gallons de gaz-oil il vient leur livrer leur commande à bord , et se voit taxé de 1.70 us le gallon et il conservera la monnaie restante en prétextant une augmentation du gaz-oil . En fait lors de notre passage devant la station d'essence , j'avais noté le prix du gallon de diesel à 1,02 us le Gallon . La leçon ayant servi nous ferons notre plein de la façon suivante 14 bidons de 25 et 30 litres en deux voyages . Taxi water 4 us , taxi route 6 us (1 dollar pour l'attente)et le gaz oil à 1,02 le gallon en tout.

Conséquence: ne rien acheter ou commander au gens qui viennent vous visiter à bord vous avez toute chance de vous faire rouler. 

Quant à la ballade elle fut excellente , la visite du centre de réserve des tortues géantes est gratuite . Seul manquement à notre satisfaction les iguanes n'étaient pas présents au rendez vous . Je ne verrai qu'un cadavre au long de la plage prouvant qu'ils existent bien . Cette randonnée vous permet donc de voir en une seule fois tout ce qui est intéressant sur San Cristobal.

De fait le grand domaine des tortues géantes se trouvent dans un parc naturel interdit à la visite situé dans le nord de l'île ; Ils effectuent quelques prélèvements sur lot de temps à autres pour alimenter la réserve visitable ou il y a une écloserie et des aménagements spécifiques pour ces animaux . Le nombre de tortues présentes sur ce site étaient de 31 mais nous n'en avons vues ou aperçues qu'une dizaine.

La ballade au volcan (éteint) Junco est intéressante . Le fond de ce volcan est devenu un lac qui est la réserve d'eau du port. Il y fait frisquet mais la vue alentour est superbe.

Le reste du séjour se passera en visite de la ville et photos des otaries sur les quais . Ces otaries qui séjournent presque toutes sur une seule plage près de la capitainerie . Cet endroit dégagent une forte odeur de musc par les grandes chaleurs.

Pour se rendre à terre je conseille d'utiliser le taxi water , car s'il est possible d'amarrer son dinghy au long du quai ,cela devient sportif et risqué à cause du marnage et du piratage . Nos amis y ont laissé un feu à éclat et mème un taxi water à vu disparaître une sacoche avec sa monnaie et son portable. Le coût du taxi-water est de 1/2 dollar par personne . Une course en ville quelque soit l'endroit est de 1 dollar en taxi route . La randonnée de l'île est de 40 dollars.
Il y a de nombreux restaurants tous à bas prix . Je recommande La barra de meyid qui vous fournit une cheviche de son cru accompagné façon salade (oignons tomates poivrons fines herbes ) excellent pour 2 us et également un plat complet de poisson riz salade pour 3 us et un genre de paella (marisco) pour 5 us . Également au centre ville dans une rue allant vers le marché municipal chez Anita ou nous avons trouvé le meilleur rapport qualité prix; ainsi un potage agrémenté de légumes et poissons (excellent) puis un plat filet de poisson pané riz et lentilles et enfin un dessert riz au lait accompagne d'un jus de papaye pour seulement 2 us dans un endroit très propre avec air conditionné.

Il y a plusieurs cyber-café , tous d'une lenteur extraordinaire , le plus intéressant car un peu plus rapide se trouve en face de la supérette "Los dos hermanos" , il a en principe l'air conditionné mais elle ne fonctionnait pas pour notre passage : coût 2us l'heure.

Il existe un marché municipal qui est ouvert tous les jours ou l'on trouve fruits et légumes frais à bon prix seul ennui il n'est pas très achalandé; Il faut s'y rendre de bonheur le matin (entre 6 et 7 heures) pour avoir quelque chance d'ètre satisfait. Une petite supérette "los dos hermanos" ou l'on trouve de l'eau minérale pour 1.25 us le bidon de 5 litres ,nombreuses conserves , pâtes alimentaires , viande fraiche et congelée , poisson séché etc.
Possibilité du poisson frais aux pécheurs à 2 dollars la livre toutefois surveiller les arrivées (rare au quai)
La population est majoritairement sympathique et prête à rendre service.

Inconvénients du séjour :

Il est rigoureusement interdit de pêcher mème avec une ligne à main . Vous ne pouvez vous déplacer du port en bateau sauf par les tours opérators locaux . L'eau fournie n'est pas potable. Les otaries n'arretent pas de tenter de pénétrer en force dans votre bateau et votre dinghy . Compte tenu des restrictions obligées le prix demandé pour le séjour est excessif.

Guy & Anik (DISTRIBIL-III)

mercredi 1 décembre 2004

Retour à Panama (FM5FZ-DISTRIBIL III)

Retour à Panama (FM5FZ-DISTRIBIL III)

Si on reprenait le récit de Panama!

Le lendemain (1er décembre) de notre retour sur Panama nous déplaçons donc le bateau et nous nous enfonçons dans la petite anse de la Playita de Amador . Une fois le mouillage repris, je vérifie les dégâts internes,l'inverseur refuse de fonctionner et la clavette du flector est cassée. Un voisin de mouillage vient nous voir et nous signale la possibilité de louer un corps-mort. 

Je commence à démonter l'inverseur pièce par pièce et après trois jours je réussi à le remettre en état de marche à l'aide de pièces détachées que j'avais à bord. Pour le flector je remonte une nouvelle clavette mais comme cela casse trop souvent je décide de demander des pièces neuves d'origine en France. Afin d'assurer le mouillage du bateau en cas de mauvais temps au cours de la réparation nous optons pour la location d'un corps mort.

Le 5 nous débarquons sur un petit ponton et après discussion avec Carmen la responsable de la marina "Playita de Amador"nous obtenons un forfait de 500 us pour deux mois. 

Nous déplaçons le bateau sur le corps mort le 6 au matin en utilisant les deux moteurs , mais l'hélice tribord vibre énormément.

Je plonge et je constate dans une eau trouble que deux pales d'hélice sont tordues . Il va donc falloir mettre au sec. Nous aviserons, pour le moment il est grand temps de nous mettre en règle avec les autorités locales. Pour cela nous prenons un taxi et passons tout d'abord à l'immigration qui applique son visa d'entrée sur nos passeports puis à la douane principale de Balboa 

Après avoir relaté notre incident , la personne préposée à la douane propose de prendre le navire en entrepôt sous douane et ce pour une durée de trois mois . Cela nécessite de se représenter au bureau de la douane tous les mois mais gros avantage cela est entièrement gratuit. Une autre bonne raison de retarder le départ tient au fait que la saison de passage favorable est terminée et la nouvelle bonne période démarre fin février.

Le flector tribord à sa clavette cassée et les caoutchouc écrasée . Je fabrique de nouveaux caoutchoucs à l'aide de morceaux de tuyaux empilés et remets une nouvelle clavette. 

Devant nous se trouve une plage accessible à marée basse . J'envisage donc d'échouer Distribil pour sortir l'hélice mais cette plage est privée et Carmen m'en refuse l'accès . 

Playita de Amador se trouve sur le coté sud de l'îlet Naos et en face de l'îlet Flamenco . Lors de notre arrivée il n'y avait qu'une dizaine de bateaux y compris les vedettes assurant la liaison Taboga /playita dans le mouillage . A notre départ il sera chargé par une quarantaine de voiliers et vedette.

C'est un excellent mouillage à peine perturbé de temps à autre par la houle provoquée par le passage rapide des vedettes de service du canal ; les gros cargos compte tenu de la vitesse réduite apportant peu de vagues.
Il y a un ponton d'accueil surveillé pour les dinghys , un bar ouvert de 6 heures le matin à 18 heures le soir équipé d'une VHF permettant d'établir les contacts et le bureau de la marina . Tout le personnel de cette entreprise est d'une serviabilité et d'une gentillesse extraordinaire. Cependant toute médaille à son revers , l'accès au ponton est payant 5 dollars par jour ce qui fait que beaucoup essaye de contourner ce problème en débarquant sur les rives . Mais le marnage est important et bien souvent les propriétaires retrouvent leur annexes suspendu aux roches constituant les rives . Nous échappons à ce problème car pour les utilisateurs des corps morts l'accès ponton est gratuit.

En fait les trois îlets "Flamenco" "Perico""Naos" ont été raccordés par une route qui relie ensuite l'îlet"Naos" à la ville de Panama. La distance à parcourir est voisine de 6 kilomètres . Pas question de faire ce trajet à pieds . Deux solutions , le taxi ou le bus . Pas d'attente avec le taxi mais attention aux escrocs, le prix normal de la course est de 2 us 50 pour une personne et de 3 dollars pour deux mais il n'est pas rare de se voir demander 5 6 voir 10 dollars . Aussi la bonne précaution est de demander le prix de la course avant de monter dans le taxi . Pour des courses plus longues négocier à l'heure qui est de 8 dollars normalement. La solution économique est le bus . Des petits bus "amarillo" marqué privado effectuent le trajet de 5 heures le matin à 20 heures le soir toutes les demie-heures environs , coup 25 centavos par personne. Ils vous déposent à la plazza "cinq de mayo" , tout près des rues piétonnes dans Panama . Cette route reliant les îlets à Panama est très fréquentée par ceux qui pratiquent le footing et du vélo . Également les trois îlets sont un lieu réputé pour les restaurants et le loisir des habitants de Panama .
Nous voilà donc installés et nous commençons à prendre nos repères . On trouve de tout à Panama mais le gros problème est de savoir ou trouver ce que l'on recherche . Il faut souvent parcourir la ville entière dans toutes les directions avant d'obtenir satisfaction dans ses recherches. Les frais de taxis sont en conséquences car s'il existe de nombreux bus pas une seule ligne réellement répertoriée avec arrêts significatifs repère également de l'autre coté de la route une plage qui conviendrait à l'échouage . Elle est toutefois plus exposée au vent d'est et au clapot. Toutefois une occasion se présente et nous voilà parti à l'échouage . L'opération se présente bien pendant que je sors l'hélice Annick donne un coup de nettoyage rapide à la coque . Une fois l'hélice sortie je la redresse avec l'aide d'un marteau sur un rocher et la remonte  cela semble correcte . Je finis par aider Annick dans sa tache et la marée remontante met fin à ces travaux . Dès que l'on flotte ,j'embraye les deux moteurs , tente de remonter l'ancre mais le vent s'est levé et nous prenons malencontreusement la chaîne dans l'hélice qui venait d'être réparée; retour au corps mort sur un seul moteur . Le moteur tribord vibre encore. Nous reprenons notre corps mort sans autre problème. Je me remets à l'eau pour vérifier et constate que l'hélice est de nouveau tordue . A refaire , toutefois la réparation provisoire du flector à tenu.

Étant conscient des pièces nécessaire , j'envois un émail à l'ami jean-paul qui habite près du fournisseur Vétus.
Je lui demande de me commander 6 caoutchoucs et 10 clavettes nécessaires à la réparation des flectors. Bien entendu l'importateur français n'a pas ces pièces en stock et quand il les reçoit il manque la moitié de la commande .Mon ami s'arrache les cheveux , désolé de ne pouvoir me donné satisfaction plus rapidement.

Pour le courrier les délais sont incroyablement longs , de plus la poste panaméenne ne livre pas à domicile , il vous faut donc trouver quelqu'un possédant une boite postale pour faire parvenir votre courrier avec une chance de le recevoir. Carmen me procurera l'accès à sa boite postale. Pour un courrier ordinaire compter 4 à 5 semaines de France autant du Canada.

Pour un courrier urgent et recommande trois semaines.
Il y a à Panama d'excellents restaurants à moindre coup celui que nous conseillons se nomme "Costa Azul" , le service est excellent , l'air climatisé et l'on y mange très bien pour 5 us et moins . Partout l'on vous propose de la cheviche préparée de différentes manières ;Pesca ,camarones ,pulpo,marisco etc.. Surtout à ne pas louper . Deux endroits à recommander ,le premier au restaurant qui se situe au dessus du marché au poisson , avenida Balboa . Le deuxième au restaurant Rancho tout prêt de la marina Playita.

Une semaine se passe sans que l'on retrouve les conditions nécessaires à un bon échouage . Mais tout vient à point à qui sait attendre . Cette fois je procède différemment , je mouille l' ancre et recule le bateau vers la rive. Avec l'annexe je vais passer un cordage sur cette rive et nous attendons l'échouage . Tout se passe bien et nous recommençons L'opération . cette fois le nettoyage est bien fini et nous sommes fin prêt pour le retour de la marée montante . Retour au corps mort mais le moteur vibre encore je ne sais que penser car l'hélice me semblait correcte.
Nous passons agréablement les fêtes de Noël et premier de l'an . Il faut toutefois signaler la difficulté que nous avons eu pour trouver un restaurant ouvert pour ces festivités. Tout était fermé en ville . Peu de taxis . Toutefois nous y sommes parvenu.

Nous passons le 5 à la douane ou la préposée est très heureuse du bouquet de fleurs que je lui envoie pour lui souhaiter la bonne année . Une fois ce contrôle effectué nous décidons de tester le bateau et nous partons pour les Perlas afin de tenter de récupérer le mouillage que nous avions perdu. Nous partons donc le 8 pour l'île de Rey mais il y a encore une houle de sud-ouest assez forte et l'eau est trouble . (position 8.16.145 N et 78.56.33W) Je drague les fonds à l'aide d'une "chatte" que je me suis fabriquée avec des fers à béton mais sans résultat. Nous contournons la pointe sud de l'île et prenons au passage une dorade de 60 cm . Remontant la côte du coté Est nous relâchons dans une petite baie (position 8.18.127N et 78.54.100W) . cette endroit est très bien abrité de tous les vents et il y a trois places possible d'échouage utilisables en fonction de la houle s'il y en a. Nous abattons en carène sans difficultés et cette fois c'est le grand nettoyage . les moustiques nous laissent tranquilles. Toutefois une multitude de yens-yens pénètrent dans le bateau sans que l'on s'en aperçoive. Le soir à la tombée de la nuit leur attaque commence . Nous seront couverts de piqûres et très douloureuses. Il nous faut nous couvrir des pieds à la tète et malgré les produits mis en oeuvre ,il y en a toujours. Sur le coté droit de mon pied gauche je compte 35 piqûres . Je suis atteints de démangeaisons et me gratte constamment.

Il y a beaucoup de poissons , qui rentrent dans cette baie . Un peu plus au sud un petit hameau de pêcheur. de temps à autre vous avez la visite d'une pirogue ou d'une petite embarcation . Ils sont très gentils , vous propose du poisson et quelque fruits,rien d'agressif .

le mardi 11 janvier nous reprenons la remontée pour Panama . 11H15 une belle carangue ( 70 cm de long 30 cm de large poids 7 kgs 5 ) se retrouve dans le cockpit . La fin de l'après-midi nous retrouvons notre corps mort.

Je me précipite chez un médecin qui me donne des cachets antiallergiques et miracle dans les 24 heures les démangeaisons cessent. Pendant notre sortie nous avions fermé le bateau et traité , au retour plus de bestioles .
Un trois mats français "la boudeuse" est dans la baie en préparatif de départ pour l'île de Paques . Edouardo de l'alliance française et son épouse Corinne leurs prêtent main forte et leur véhicule pour transporter les vivres ce qui nous permet de faire connaissance . Quelques temps après nous leur pousserons visite et seront étonnés de voir avec quel dynamisme et enthousiasme Corinne dirige son petit monde . Nous profiterons de l'occasion pour pousser une petite visite à l'ambassade de France plazza del françia.

Mon ami Jean Paul me tient régulièrement informé sur la commande des pièces . Le colis en provenance de Hollande est bien arrivé mais partiellement seulement, il me faut donc encore patienter.

Nous poussons donc une petite visite à l'île de Taboga dont nous effectuons le tour en bateau avant de nous rendre à terre visiter le village . Très joli et les gens font preuve d'une grande gentillesse. La plus grande partie de l'île est une réserve naturelle . Quelques belles photos et nous voilà de retour à bord. Nous rejoindrons Panama le lendemain.
Pendant ce temps la ville s'anime , le carnaval s'annonce . Mais ce sera encore à notre détriment . En effet mes pièces sont (en consultant l'internet ) arrivées à Panama le 3 février mais elles ne me seront livrées par le transporteur que le 9 car Carnaval bat son plein . Toutefois la fête n'avait débutée que le samedi et je ne comprends pas la non livraison du vendredi.
Le 10 février nouvelle visite pour contrôle à la douane principale ou la préposée s'étonne de ne pas avoir un petit bouquet cette fois. Elle est devenue très gentille et me fait passer en priorité ce qui diminue l'attente.
Plus rien ne nous retient à Panama , nous décidons après avoir fait les pleins de vivres gaz-oil et d'eau de repartir le 22 février . Une escale à l'île de Rey est prévue. Nous mouillons pour la nuit derrière Conta dora et en repartons le 26 sous moteur pour le mouillage sud de REY ,Une heure avant le mouillage la clavette de l'arbre d'hélice bâbord casse une nouvelle fois et après contrôle l'echangeur est bouillant et ne fonctionne plus. Retour à la case départ . Nous retournons donc à Playita de Amador à l'aide du seul moteur restant et des voiles . Nous décidons de mouiller car notre corps est occupé.

Le lendemain je décide cette fois d'utiliser les grands moyens et je démonte donc le safran,l'echangeur,le flector,l'arbre d'hélice muni de son hélice . Le tout en apnée.
Je transporte l'arbre et son hélice chez un spécialiste qui constate après plusieurs mesures que l'hélice à une pâle enfoncée dans le sens de la longueur de 2 cm et une deuxième de 5 mm ,ce qui visuellement n'était guère apparent. Afin de palier aux problèmes de clavette transversale je fais installer une clavette longitudinale sur l'arbre et refaire un autre trou de 10 dans l'extremité de cette arbre . Le trou d'origine ayant du jeu . L'arbre lui mème n'a pas souffert .Ils me redressent les pâle et rééquilibré l'hélice. le tout dans les 24 heures.

Je démonte l'echangeur qui n'a rien , seule la montée en température causait son refus de fonctionner . Le remonte donc l'ensemble ,cette fois avec les nouvelles pièces qui me sont parvenus. Je sors faire un test de deux heures au moteur tout va bien.

Nous voilà près à repartir quand patatras ma banque métropolitaine m'avise qu'un achat frauduleux à été effectuée par ma carte visa dans une bijouterie en Espagne . 

Or cette carte est toujours en ma possession. Il me faut déposer plainte à la fois près de l'ambassade de France et de la police judiciaire locale. Je dois également rédiger une lettre de contestation de ce paiement . La police judiciaire réclame un interprète pour rédiger cette plainte. beaucoup de temps se passe et j'ai le moral qui en prend un coup . J'ai l'impression que je n'arriverai pas à quitter Panama.

Je retourne avec un dernier bouquet voir la douanière et lui annoncer notre départ . Elle est superbement contente et me souhaite un bon voyage , Il me faut normalement passer à l'immigration pour la sortie mais comme elle m'a mis un cachet sur le passeport sans date , je décide de passer outre.

Me voilà demuni avec peu d'argent sans ma carte je n'ai aucun moyen de paiement . Mais la banque arrange bien le coup et je peux utiliser la carte pour effectuer un retrait (un seul) qui va me permettre de voir venir.
Nous complétons nos pleins et nous préparons pour une nouvelle sortie qui cette fois sera la bonne ,je l'espère. Panama aura été pour moi un calvaire . Nous avions envisagé de visiter le pays ce qui s'est avéré impossible compte tenu de tous les problèmes rencontrés.

Toutefois nous avons apprécié l'aide apporte de la Playita de Amador notamment de Luna et surtout Geraldo .Ce dernier possède un taxi et il nous a souvent transporté pour des prix dérisoires dans nos différente démarches, nous apportant une aide conséquente par sa connaissance de la ville et des différents commerces . Ainsi il possède une carte d'accès pour PriceSmart qui est un magasin de gros ou nous avons effectués nos différents achats pour pas cher. 

L'adresse de l'atelier de réparation des hélices est la suivante : Taller de soladura y reparation Marinas Pedro Miguel Calle 28 final N°35 frente el Estadio. Ils sont également spécialisés dans la soudure inox et la mécanique de précision.

Les prix sans commune mesure avec l'europe. taxi obligatoire car le quartier craint un peu quoiqu'il y a souvent la police en patrouille.

Aucun problème pour l'approvisionnement , on trouve de tout à Panama de nombreuses et variés grandes surfaces et aussi un marché au fruits et légumes très achalandé (à ne pas rater), fonctionnant 24 heures sur 24 , le matin étant toutefois le meilleur moment pour les achats. S'y rendre en taxi. Nous y avons fait notre plein de vivres fraîches pour moins de 20 us. 

Il y a plusieurs rues contiguës réservées aux rues piétonnes , ou se font des affaires très intéressantes notamment dans les vêtements , les chaussures ,l'électronique etc. nous y avons acheté un téléviseur multistandard et multitension phillips en couleur pour 99 us . 

Pour ceux qui aiment chiner il existe une rue longeant la mer qui par de l'avenida Balboa et rejoins le quartier de san Felipe pleine de boutiques de matériel d'occasion de toutes sortes . Attention cette rue est également la rue de bare louches et des demoiselles de petites vertus . Ne s'y rendre que le jour à moins qu'un besoin urgent!
Sur le plan santé Panama est aussi à la hauteur du point de vue qualité on y trouve d'excellents médecins, dentistes et opticiens; du point de vue prix c'est incroyablement bas. L'on constate cependant que les dispensaires sont un peu sous équipé. J'ai ainsi acheté une paire de lunettes , la visite de contrôle de l'opticien qui elle était superbement équipée ,la monture et des verres progressifs ne m'ont coûtés pour l'ensemble que 135 us . J'ai également eu un problème dentaire qui a nécessité l'extraction d'une molaire, le démontage de mon appareil en place la dépose et repose de deux bridges sur pivots et la fabrication d'un nouvel appareil en matière synthétique pour 120 us tout compris. la visite du médecin 5 us . Les médicaments sont un peu plus onéreux et l'on ne vous délivre que la quantité nécessaire.

La visite à ne pas manquer est celle du quartier de San Felipe ou se trouve l'Ambassade de France ,il s'agit du vieux Panama avec ces vielles constructions, de jolis monuments et des excellents restaurants.
Il y a à Panama sud un poisson que l'on ne trouve que cette baie le "Corvino" , il est excellent notamment en cheviche.
Ceci termine mon réçit de Panama.

Amitiés à tous
Guy et Annick

mardi 23 novembre 2004

BALBOA LOS PERLAS VERS LES GALAPAGOS
Tentative
(FM5FZ-DISTRIBIL-III)

BALBOA LOS PERLAS GALAPAGOS (FM5FZ-DISTRIBIL-III)


Le mardi 23 novembre 06 heures du matin Distribil3 entamait sa tentative de traversée du Pacifique. Il y a sur le trajet deux étapes intéressantes. La première constituée par les îles Perlas, la seconde plus lointaine dont tout marin a entendu parlé Les îles Galápagos. Les premières nous intéressaient pour "abattre en carène" comme disent les anciens. En effet il y a au sud de Panama des mouvements de marée de près de 4 mètres et nous voulions examiner la coque avant d'entamer la traversée. Notre parcours se fait au moteur par manque de vent avec cependant une forte houle de Sud-ouest. Un fort courant contraire retarde notre progression. Toutefois un beau thazard de 60 cm mord sur une ligne. Lignes que nous remontons aussitôt " assez pour nous deux".

Nous arrivons du coté ouest de l'île de Rey , entre la 'punta del Coquito ' et la 'punta del concholon. Rey est la plus grande des îles Perlas. La nuit va arriver rapidement, je prends la décision de mouiller derrière un petit îlot ou nous serons à l'abri de la houle. Le mouillage s'avère accrocheur, un peu rouleur mais nous sommes aux environs de l'heure de la pleine mer et dès la mi-marée descendante un banc de récifs se dégage qui nous casse la houle en partie mais pas question d'échouage à cet endroit et dans ces conditions. Nous sommes vraiment passés très près d'une autre caye en prolongement des récifs mais la croix située sur la carte Macsea est mal positionnée, heureusement j'ai enregistré mon parcours d'entrée.

Nous repartons à 07h30 avec l'intention de trouver un mouillage plus favorable à l'échouage. L'ancre est sur le point de passer sur le davier d'avant lorsque la rotule inox de la fixation de l'ancre s'ouvre libérant les deux ancres et les 6 mètres de chaîne de 10 qui les relient. Tout est reparti par 4m50 de profondeur dans une eau trouble et pas possible de remouiller immédiatement car il me faut préparer un autre mouillage. Il est 8h30 lorsque nous décidons de faire route sur les Galápagos. Je suis avec exactitude le parcours enregistré car la caye dont j'ai fait mention précédemment n'ai plus visible. Tout se passe bien et cette fois le grand parcours commence. J'envoie la grand voile mais le vent apparent est à 30° de la route , nous voilà de nouveau aux moteurs. Heureusement j'ai une bonne réserve de gas-oil, nouvelle pêche vers onze heures une belle dorade, de 90 cm. Le vent faiblit de plus en plus et devient inexistant de plus il varie sans cesse de sens, nous sommes dans le pot au noir et les grains incessants sont là pour nous le faire savoir, chose étrange il n y a pas de vent dans ces grains. La nuit se passe sans changement de conditions. Jeudi 25 novembre nous touchons un peu de vent, j établi le génois et stoppons les moteurs nous marchons enfin entre 5,5 et 6 nœuds. Mais cela ne dure et il faut tout affaler. La nuit se passe sous grains et peu de vent donc de nouveau aux moteurs. A l'aube nous remarquons de nombreux objets flottants , de nombreux troncs d'arbres entre autres. Il faut veiller en permanence. Nous n'arrêtons pas d' envoyer le génois et de le reprendre, la galère! Un grain blanc m'oblige même à rentrer la grand voile en catastrophe. Une fois passe la grand-voile est renvoyée mais avec un ris de sécurité. Nous sommes à vérifier l'alignement des deux safrans ce qui nécessite notre présence chacun dans une jupe. La vérification se termine par un grand bruit. Nous sommes surpris et ne comprenons pas immédiatement. Soudain je vois qu'un tronc d'arbre d'une dizaine de mètres de long, d'où dépassent de nombreux moignons de branches, est accroché dans le safran tribord. Nous ne gouvernons plus, pendant que j'examine la situation, Annick se précipite dans le moteur tribord et ne constate rien. J essaye de dégager le tronc avec la gaffe peine perdue. Nous mettons en panne mais il nous reste de l'erre et mais la manœuvre s'avère aussi ardue. C est alors que je confectionne un large nœud coulant que je réussis à enfiler sur un des moignons dépassants. Annick se charge du cordage pour entraîner le tronc vers l'avant et je pousse dans le mène direction avec la gaffe. La manœuvre réussie. Dés que le moignon d'une trentaine de cm engagé sur le safran est dégagé le tronc se met de travers, le nœud coulant glisse naturellement du moignon ou il était engagé et notre intrus nous quitte aussitôt.

Je remets le moteur en route, Cà va mais dès que j'essaye d'embrayer, je constate qu'il n'y a plus de marche avant ni marche arrière. L'alarme de montée d'eau se déclenche . Annick remonte du moteur pour signaler qu une entrée d'eau se fait par le presse-étoupe flottant. Je descends dans le compartiment moteur et réussi à stopper cette entrée d'eau et je constate que l'inverseur ne répond plus; heureusement il s'est bloqué au point mort. Que faire, nous voilà devant une situation inattendue. Il faut réparer cet inverseur et examiner la coque et les pièces qui ont pu souffrir des chocs consécutifs. Ne croyant pas possible de trouver des pièces si nécessaires pour réparer aux Galápagos, je décide à contre cœur de revenir sur Panama. Nous sommes à 40 milles dans l'est Nord-est de l'île de Malpelo. Il est 15h30 lorsque nous entamons le retour mais bien entendu les vents sont de composante nord est et avec un seul moteur nous n'avançons qu ' à 1,5 nœuds au mieux 2,5 nœuds sur le fond. J'établis la toile et décide de tirer des bords de près. Cela va mieux entre 5 et 7 nœuds. Le dernier bord nous conduit dans la passe entre Taboga et Taboguilla et nous fait déboucher de nuit dans le mouillage des cargos. Le radar nous sortira de ce nouveau mauvais pas et c'est avec soulagement que nous mouillons à 08h30 le 30 novembre à l'Ouest de l'îlet Flamenco. Mais notre équipée et surtout la traversée nocturne du canal a du attirer l'attention. Nous finissons de mouiller notre ancre de secours lorsqu'une vedette des autorités maritimes nous interpelle. Après quelques explications et devant nos mines patibulaires fatiguées et mal rasées, ils nous fichent la paix en nous demandant simplement d'avancer notre mouillage dès demain. Ce qui sera fait.

Amitiés et meilleurs voeux 2005 à tous
Guy et Annick (FM5FZ)

lundi 1 novembre 2004

PASSAGE DU CANAL (FM5FZ-DISTRIBIL-III)

PASSAGE DU CANAL (FM5FZ-DISTRIBIL-III)

Les préparatifs du bateau nous ont pris pas mal de temps . D'une part installer les pneux enrubannés de plastique et de scotch et les règler aux points les plus solides de la coque , face aux cloisons structurels. D'autre part placer les aussières aux endroits névralgiques afin que nos èquipiers d'un jour ne soient pas à chercher leurs emplacements. Enfin nous avons entourés les panneaux solaires d'un duvet et recouvert d'une bache ,le tout bien ficelé. Nous sommes partie chercher nos invités , Jeanclaude, Dominique et leur fils Mathias vers 15 heures . Jeanclaude conduit son annexe à la marina ou je le récupère. Nous leur montrons les emplacements des aussieres chaumards et taquets. Nous voilà parés.

Le pilote nous à rejoint à 16 heures sous une pluie battante . Très charmant et symphatique , il s'agissait en fait d'un capitaine de remorqueur du canal qui par ce moyen arrondissait son salaire . Une fois connaissance faite, mis les moteurs en route, levé l'ancre et mis les feux; nous avons rejoint au moteur la première écluse de l'entrée du canal. Celle-ci étant occupée nous avons accosté un quai sur la gauche du canal ou se rangent également les remorqueurs.Une bonne heure d'attente.Une boisson fraiche au choix à intéressée tout l'equipage pilote compris. 

Dans le canal il y a deux passages l'un montant et l'autre descendant . L'écluse de la voie descendante s'étant libérée le pilote nous demanda de rejoindre celle-ci. La chambre d'une écluse fait 305 mètres de long sur 33,5 mètres de large.Il est 18 heures.La nuit est arrivée mais avec son éclairage puissant les écluses sont comme en plein jour. Un cargo est dejà devant nous. Nous sommes à environ 50 mètres derrière lui juste devant la porte ouverte de l'écluse Babord à quai ,les lamaneurs nous envoient leur toulines, l'une tombe dans le trampoline de l'avant et l'autre sur le taud (seulement 2 mètres devant les panneaux solaires) avec un bruit infernal. Nos aussieres amarées ils remontent l'ensemble.Pendant ce temps la double portes de l' entrée de l'ecluse se ferme.Un signal sonore retentit avertissant de leur fermeture et du début du remplissage.

Les équipiers récupèrent le mou qui se produit dans les aussières du fait de la montée de l'eau et donc du bateau . Cette fois nous sommes dans l'eau douce car c'est la réserve d'eau du lac Gatun qui alimente les écluses pendant les manoeuvres de ces dernières .Il faut 197 millions de litres d'eau douce par éclusage. Eau douce qui finit par rejoindre la mer d'un coté ou de l'autre. J'ai remarqué que le niveau plein est voisin des 61 pieds et le niveau bas est proche des 44 pieds ,il reste donc près de 12 metres sous le bateau au niveau bas des ecluses. Cela s'éffectue rapidement et nous sommes en 10 à 15 minutes au point haut de l'écluse.Nouveau signal sonore arrèt du remplissage et ouverture de la deuxième porte. Le cargo démarre devant nous et nous subissons sa poussée d' hélice . Puis nos aussières sont larguées à leur tour et nous quittons le bord de l'écluse pour passer cette deuxième porte. Il y a souvent un courant important créé soit par le bateau qui nous précede soit par les tourbillons du à l'eau qui s'égalise dans les écluses. Je dois donc prendre rapidement de l'erre et le milieu du plan d'eau pour lutter contre eux et ètre manoeuvrant. La pluie heureusement s'est arrètée. Le canal fait 80 kms de long. Les deux écluses coté atlantique ou écluses de Gatun sont separés par un goulet intermédiaire un peu plus long qu'une écluse . La deuxième porte de la première écluse se referme et un signal sonore nous prévient de cette fermeture. Le cargo est déplacé devant nous à l'aide de filins d'acier reliés à 4 petites locomotives qui lui assurent son avancement et aussi son maintien au centre du plan d'eau. Nous le suivons et nous voici à nouveau babord à quai ou la manoeuvre de la première écluse se renouvelle. Dès le signal sonore, nouvelle ouverture de la porte de la deuxième écluse et remise en route des moteurs. Nouvelle manoeuvre et ainsi de suite cela commence à devenir de la routine surtout avec un équipage qui a parfaitement compris la manoeuvre . J'interroge le pilote sur la suite des évennements , il me signale qu'en principe il doit nous quitter dans le lac Gatun ou il viendra nous reprendre demain matin . Je fais un peu la Gu... car je comptais passer d'une seule traite. Je lui demande si nous serons sur une bouée , il me répond non et m'annonce des profondeurs de mouillage de 14 mètres. Cela ne fait pas mon affaire car mon mouillage comprend un empennelage de deux ancres reliées par 6 mètres de chaine et qu'en fait; compte tenu de mon faible tirant d'eau , je mouille le plus souvent possible par 4 mètres de profondeur. Il comprend ma surprise et le voilà parti en discussion téléphonique par uhf avec le service du canal . Nous quittons la deuxième écluse et cette fois nous entrons dans le lac Gatun. Le pilote est appelé sur la radio , bonne nouvelle , nous sommes autorisés pour une traversée d'une seule traite de nuit ce qui est assez exceptionnel, parait-il. Cela s'arrose et pendant qu'Annick prépare le repas nous dégustons un apéritif bien mérité ,whisky,pastis ,martini,bière au choix .Notre pilote trouve notre whisky convenable et je double . Le repas suit donc pendant que nous faisons route . Le skipper est consigné à la barre aux ordres du pilote . Pas de grosses difficultés car le chenal est balisé par des bouées rouges et vertes lumineuses. Seule consigne bien serrer les bouées tribords. Le menu comprend poulet et boeuf bourguignon accompagnés de pomme de terre roties , fromage et dessert, le tout arrosé d'un bon vin du chili "clos de pirque" suivi d'un café en final pour ceux qui le désirent. Pas de réclamations au contraire je m'aperçois que le pilote s'intéresse au whisky, je lui laisse donc la bouteille avec un verre à disposition . A son départ il n'en restera qu'une petit tiers. Il devait ètre plus stressé que nous . Peu de chose à dire sur le paysage la nuit nous ayant fermée le spectacle . Par contre à signaler des lits de nénuphards et de nombreux branchages flottants en surface que le barreur doit éviter si possible. Le lac Gatun est situé à 26 mètres au dessus du niveau de la mer. chaque porte fait 25 mètres de haut et pèse 730 tonnes Elles sont parfaitement entretenues et revisées entièrement tous les 10 ans. Dans le lac Gatun il y a un raccourci qui permet aux petites unités de réduire le trajet donc le temps de passage mais nous ne pourrons en bénéficier car il n'est pas équipé de bouées lumineuses. Pour terminer le lac Gatun il y a un étroit passage creusé dans les montagnes de la cordillère des andes, du nom de Passe gaillard (ou Corte Culebra) , il est long de 12 km 5 et aboutit aux écluses de Pedro Miguel . Nous avons croisé des "Panamax" dans ce passage , très impressionnant de nuit: surtout si deux panamax s'y croisent. Un Panamax est un cargo dont les dimensions ont été spécialement étudiées à la construction pour passer le canal .Soit 965 pieds (294,13 m)de long et 106 pieds (32,31 m) de large maximum. Lorsqu'il est dans l'écluse il reste seulement 60 cms de chaque coté du navire. Cela aboutit à un cargo ayant une forme de navire avant et une forme de navire arrière et des cotés taillés au sabre d'abordage . Sur un porte container de cet accabit, j'ai compté dans une seule palanquée verticale située sur l'arrière 76 containers superposés les uns sur les autres dont 13 d'un bord à l'autre. La passerelle supérieure dépasse à peine le dernier niveau des containers et je présume que le commandant en navigation ne doit pas voir grand chose sur l'avant immédiate. Au moment ou je rédige ce reportage passe devant moi à 1 km un de ces engins. Le canal est dirigé depuis le départ des américains par l' ACP " Autorité du Canal de Panama" . J'ai entendu qu'ayant des difficultés à le gérer ils auraient fait un appel d'offre pour cette gestion et que ce sont les américains qui auraient repris le flambeau. Le reservoir que constitue le Lac Gatun est donc indispensable pour son fonctionnement .Il n est aucunement question d'utiliser l'eau de mer pour cela car le côut en serait prohibitif, la deterioration des ouvrages rapide et l'écologie menacée. Aussi est-il question de le recreuser afin de doubler sa capacité . L'eau du lac est également utilisée comme reserve d'eau douce publique. Enfin il y maintenant une penalité pour tout navire relachant le moindre immondice . Notre trajet se poursuit gentiment . Nous arrivons à Pedro Miguel, on nous attend et cette fois changement de programme , c'est cool nous devons nous mettre à couple du remorqueur Cacique . L'équipage de ce dernier nous saisit nos aussières , une petite vérification des pneus qui nous servent de parebattage et la manoeuvre est finie pour nous . La deuxieme porte s'ouvre. Apres que nos aussières aient ète larguées nous dégageons les premiers suivi de notre accompagnateurs qui nous depassent se rangent à nouveau sur babord et la manoeuvre se répète ainsi pour toutes les écluses suivantes( les deux de Miraflores . La dernière porte nous ouvre l'acces du pacifique mais il est trot tôt ou trop tard . Trois heures du matin , le pilote nous quitte à Balboa sur une pilotine venue le querir apres de nombreux shake hand . Je souhaite à tous ceux du passage de trouver un aussi gentil chaleureux et agreable pilote . Nous nous dirigeons vers la marina de Balboa ou nous saississons une bouée et nous plongeons dans un sommeil réparateur . Cet endroit est plutôt mouvementé car tres proche du canal ,passage incessant de navires et surtout des pilotines qui se deplacent sans respecter la moindre vitesse ni le sommeil des autres. Notre nuit sera donc très bousculée et courte . Le lendemain nous débarquons nos équipiers d'une nuit , ils rejoindrons Colon par le bus. Il me faut me débarasser des pneux utilisés pour le passage. Un ami m'avait signalé une barge ou était entreposé ceux-ci mais elle a disparu. Pour les reprendre on nous demande un dollard pièce. En raccompagnand nos amis je remarque un catamaran canadien en préparatif de départ . Je lui propose mes pneux gratuitement , accepté . Il rejoint notre bord avec une barque de pèche pour recupérer ceux-ci . Nous voilà debarassé.

Nous étions sur le point d'appareiller quand un Inspecteur du canal se présente et demande l'autorisation de monter à bord . Il vient controler les vivres du bord afin de nous délivrer une attestation de conformité qui nous sera indispensable à notre arrivée aux Gallapagos . Il nous remet un formulaire signé en ce sens et surtout il nous taxe de 15 dollards . Je le racompagne à proximité du Yacth club en annexe et j'apprends qu'une nuit de mouillage sur bouée est facturée 15 us . Cela suffit je pars dès demain matin qu' ils viennent prélever leur dîme s'ils veulent la percevoir.
Ce qui fût fait sans rien payer.
A bientôt pour la suite, amitiés,

Guy et Annick. (FM5FZ)

Petit récapitulatif des frais du Passage.

Je conseille pour ceux qui envisagent le passage est/ouest de visiter d'abord le paradis que représente les Ïles San Blas. A l'issue du séjour (au moins 15 jours) se rendre à l'île de Porvenir pour y éffectuer l'entrée dans la république de Panama. Tous les services utiles capitainerie ,douanes,immigrabion sont dans le méme batiment , pas besoin de taxi et les pièces officielles délivrées sont valables dans tout Panama pour le séjour autorisé ( trois mois) et le passage du canal . Enfin ils sont moins onéreux. 77 us pour le cruising permit 20 us pour la zape d'entrée et 2 personnes 5 us pour le droit de séjour pays Kuna plus 1 us par personne soit 7 us dans notre cas. Total pour l'entrée 102 us

Le mouillage dans la flat est gratuit 
10 us sont nécessaires pour profiter des services du Yacth club de Balboa mais l'on vous rend 5 us lorsque vous rapportez la clef des douches à l'office ( Possible de la rendre au bar si office fermée).
Nous n'avons fait aucune clearance d'entrée à Balboa (car sur ancre à la Flat) seulement obligatoire si à quai à la marina (d'après les dires de l'inspecteur du passage).

L'inspection est gratuite
Frais de passage 600 us (plus une caution par empreinte de carte visa premier non retirée)pour un bateau de moins de 50 pieds . Au dessus 850 us. Frais de zarpe de sortie 4 us pour les timbres . Mais ils nous ont prélévés 8 us par erreur sans doute. L'immigration de sortie ( à coté du Yatch club ) gratuite mais après s'ètre fait comprendre il a accepté 5 us de service.

A tout cela il faut ajouter quelques frais de photocopies ( partout ou il en faut il y a une boutique à proximité pour les faire)et de téléphone. Egalement des frais de taxis pour les déplacements , s'arranger pour se grouper. Soit une quinzaine d'us en tout A la sortie de Balboa prévoir 15 us pour l'inspecteur des vivres embarquées. Je conseille de prendre un mouillage sur ancre entre l'îlet Flamenco et l'îlet Naos ,autirisé et gratuit.
Dans notre cas le passage nous est donc revenu à 752 us tout frais compris soit 565 euros environs au taux de change actuel.