Infos sur le trajet Galle (Sri Lanka) et la Méditerranée par la mer rouge.
Malgré les conditions du moment, je passe quelques impressions sur ce trajet
qui peuvent intéresser ceux qui envisagent ce trajet.
J'ai fait ce trajet fin 2000/premier trimestre 2001.
Après Galle où, malgré le conflit tamoul, le séjour est intéressant malgré
des conditions de mouillage désagréables, j'ai fait escale durant trois mois
à Cochin en Inde. Je recommande cette escale car elle permet d'avoir une
bonne approche de l'Inde dans de bonnes conditions.
Les Indiens ont fait des efforts pour la paperasserie; il faut avoir son visa
avant d'arriver mais je pense qu'il est possible de faire un arrêt de
quelques jours sans visa (faire faire le visa à Colombo-Sri Lanka). Le
mouillage est très sur: après les formalités (mouillage à l'entrée du port
devant l'hôtel Malabar), on mouille à l'abri de l'île Bolgathi où se trouve
un vieux palais qui a été transformé en hôtel moderne; on laisse les annexes
sur l'île et on se déplace ensuite avec les petits ferry locaux. on peut
faire surveiller son bateau pour s'échapper vers l'intérieur du pays. J'ai
laissé mon bateau trois semaines pour aller en France.
L'ensemble de la lagune de Cochin avec les diverses îles, le Kerala, les
montagnes intérieures où poussent les épices et le thé sont très
intéressants. Très bons appros.
J'ai même fait mon carénage dans des conditions acrobatiques car c'était la
première fois que l'on sortait un bateau moderne de 2 m de tirant d'eau.
Ombre au tableau: la lagune est assez polluée...et il faut y passer en
décembre/janvier car le climat est très humide et devient rapidement insupportable des le mois de mars...
Mer d'ArabieDurant ce trajet je fus presque continuellement en contact avec le réseau:
fait au début février, peu de vent jusqu'à Salalah (Oman)
Nous devions aller à El Mukallah (Yémen), mais ayant fait beaucoup de moteur
nous nous sommes déviés pour faire le plein. Peu de danger en mer d'Arabie
(passer loin de Socotra).
Escale très agréable à Oman: port sur, bons appros, mais peu de choses à
voir.(Même en ce moment).
qui peuvent intéresser ceux qui envisagent ce trajet.
J'ai fait ce trajet fin 2000/premier trimestre 2001.
Après Galle où, malgré le conflit tamoul, le séjour est intéressant malgré
des conditions de mouillage désagréables, j'ai fait escale durant trois mois
à Cochin en Inde. Je recommande cette escale car elle permet d'avoir une
bonne approche de l'Inde dans de bonnes conditions.
Les Indiens ont fait des efforts pour la paperasserie; il faut avoir son visa
avant d'arriver mais je pense qu'il est possible de faire un arrêt de
quelques jours sans visa (faire faire le visa à Colombo-Sri Lanka). Le
mouillage est très sur: après les formalités (mouillage à l'entrée du port
devant l'hôtel Malabar), on mouille à l'abri de l'île Bolgathi où se trouve
un vieux palais qui a été transformé en hôtel moderne; on laisse les annexes
sur l'île et on se déplace ensuite avec les petits ferry locaux. on peut
faire surveiller son bateau pour s'échapper vers l'intérieur du pays. J'ai
laissé mon bateau trois semaines pour aller en France.
L'ensemble de la lagune de Cochin avec les diverses îles, le Kerala, les
montagnes intérieures où poussent les épices et le thé sont très
intéressants. Très bons appros.
J'ai même fait mon carénage dans des conditions acrobatiques car c'était la
première fois que l'on sortait un bateau moderne de 2 m de tirant d'eau.
Ombre au tableau: la lagune est assez polluée...et il faut y passer en
décembre/janvier car le climat est très humide et devient rapidement insupportable des le mois de mars...
Mer d'ArabieDurant ce trajet je fus presque continuellement en contact avec le réseau:
fait au début février, peu de vent jusqu'à Salalah (Oman)
Nous devions aller à El Mukallah (Yémen), mais ayant fait beaucoup de moteur
nous nous sommes déviés pour faire le plein. Peu de danger en mer d'Arabie
(passer loin de Socotra).
Escale très agréable à Oman: port sur, bons appros, mais peu de choses à
voir.(Même en ce moment).
Golfe D'Aden
Ce trajet , bon du point de vue nav dans le premier trimestre, est le plus
dangereux sur le plan piratage.
Pendant notre passage trois voiliers ont été attaqués au départ de El
Mukallah (un cata anglais Ocean swan et deux plus petits: vol sur le premier
seulement: nous l'avons rencontré à Djibouti.).
De nombreux conseils sont donnés: naviguer en groupe??seul? Nous avons
navigué seuls loin des côtes, à mi distance de la Somalie et du Yémen, sans
feu la nuit tout en veillant avec le radar..(Dans les conditions actuelles
j'aurai plutôt le sentiment que cela doit être plus sur vu le nombre de
bateaux militaires dans les parages..)
Nous sommes arrivés sans encombre à Djibouti: bon mouillage, appros assez
chers sauf pour les produits locaux, alcools détaxés pour les voiliers.
Intéressant d'aller mouiller à Mascali, fief de De Montfreid...poisson..
Djibouti sert maintenant de port pour l'Éthiopie: cela génère un trafic
maritime important.. Sans cela et l'argent apporté par la base française, il
n'y aurait pas beaucoup d'activité!!
dangereux sur le plan piratage.
Pendant notre passage trois voiliers ont été attaqués au départ de El
Mukallah (un cata anglais Ocean swan et deux plus petits: vol sur le premier
seulement: nous l'avons rencontré à Djibouti.).
De nombreux conseils sont donnés: naviguer en groupe??seul? Nous avons
navigué seuls loin des côtes, à mi distance de la Somalie et du Yémen, sans
feu la nuit tout en veillant avec le radar..(Dans les conditions actuelles
j'aurai plutôt le sentiment que cela doit être plus sur vu le nombre de
bateaux militaires dans les parages..)
Nous sommes arrivés sans encombre à Djibouti: bon mouillage, appros assez
chers sauf pour les produits locaux, alcools détaxés pour les voiliers.
Intéressant d'aller mouiller à Mascali, fief de De Montfreid...poisson..
Djibouti sert maintenant de port pour l'Éthiopie: cela génère un trafic
maritime important.. Sans cela et l'argent apporté par la base française, il
n'y aurait pas beaucoup d'activité!!
Mer rouge
J'ai beaucoup aimé la Mer Rouge.
Il faut la remonter en mars/avril, sans se presser car à cette époque il y a
des périodes de vent favorable pour aller vers le nord. Le vent de sud/sud est
souffle fortement (plus de 30 nœuds à Bab el Mandeb) en diminuant petit à
petit jusque vers Port Soudan. Plus haut le vent est généralement de Nord
variant d'ouest à l'est chaque jour. Très fort durant la journée le long de
la côte ouest, il diminue la nuit. Il y a des périodes de trois/quatre jours
où ce système cesse et alors il n'y a pas de vent ou du vent de sud.
Les prévisions navtex de Djeddah sont nulles. Je n'ai pu contacter le réseau
durant toute cette remontée. Il y a un radio amateur à Chypre qui a développé
un modèle pour donner la météo sur la mer Rouge; il la diffuse par email
radio mais il faut la prendre avec précaution (voir plus bas).
Deux escales sont à ne pas manquer sur ce trajet:
MASSAWA (ERYTHREE) - SOUAKIN (SOUDAN).
Il faut la remonter en mars/avril, sans se presser car à cette époque il y a
des périodes de vent favorable pour aller vers le nord. Le vent de sud/sud est
souffle fortement (plus de 30 nœuds à Bab el Mandeb) en diminuant petit à
petit jusque vers Port Soudan. Plus haut le vent est généralement de Nord
variant d'ouest à l'est chaque jour. Très fort durant la journée le long de
la côte ouest, il diminue la nuit. Il y a des périodes de trois/quatre jours
où ce système cesse et alors il n'y a pas de vent ou du vent de sud.
Les prévisions navtex de Djeddah sont nulles. Je n'ai pu contacter le réseau
durant toute cette remontée. Il y a un radio amateur à Chypre qui a développé
un modèle pour donner la météo sur la mer Rouge; il la diffuse par email
radio mais il faut la prendre avec précaution (voir plus bas).
Deux escales sont à ne pas manquer sur ce trajet:
MASSAWA (ERYTHREE) - SOUAKIN (SOUDAN).
Djibouti/Massawa.
Après Bab el Mandeb, peu de risque de piratage:le conseil donné était de ne
pas mouiller aux approches de la frontière Érythréenne et à
Obock(insurrection). Ensuite avant Massawa nous avons mouillé deux fois à
l'abri d'un cap car nous avions pas mal de vent.. Il existe de nombreux
mouillages tout au long de la cote.
Je précise que la remontée a été faite le long de la côte ouest: la côte Est
est à éviter (moins sure du coté Yémen et par ailleurs les voiliers ne sont
pas les bienvenus sur la côte d'Arabie Saoudite).
La remontée le long de la côte ouest évite le trafic cargo; la côte est
parsemée de récifs coralliens qui offrent pas mal d'abris..
Massawa est un port très sur, sur tous les plans; Il est possible de faire à
partir de Massawa le voyage à Asmara la capitale à 2300m, après la rift
vallée (Lucie).
Ce pays est étonnant: il a gagné son indépendance envers et contre
tous: mélange de religions: coptes, musulmans..
Très mal connu, ce serait un exemple à donner en ce moment..
La capitale Asmara est un musée du modern art des années 30 façon
italienne; Cinémas, théâtre, immeubles maintenus en état; rues bien tenues.
population pauvre, mais fière d'elle, un exemple: une vieille voie de chemin
de fer construite durant les italiens, détruite pendant la guerre, est en
cours de reconstruction par les érythréens eux même, ce qui d'après les
experts occidentaux était impossible…
Très peu de tourisme. Ce pays est toujours en conflit avec l'Éthiopie pour
des questions de frontière..
A partir de Massawa, il est possible de naviguer aux îles Dalaq, réserve
naturelle.
pas mouiller aux approches de la frontière Érythréenne et à
Obock(insurrection). Ensuite avant Massawa nous avons mouillé deux fois à
l'abri d'un cap car nous avions pas mal de vent.. Il existe de nombreux
mouillages tout au long de la cote.
Je précise que la remontée a été faite le long de la côte ouest: la côte Est
est à éviter (moins sure du coté Yémen et par ailleurs les voiliers ne sont
pas les bienvenus sur la côte d'Arabie Saoudite).
La remontée le long de la côte ouest évite le trafic cargo; la côte est
parsemée de récifs coralliens qui offrent pas mal d'abris..
Massawa est un port très sur, sur tous les plans; Il est possible de faire à
partir de Massawa le voyage à Asmara la capitale à 2300m, après la rift
vallée (Lucie).
Ce pays est étonnant: il a gagné son indépendance envers et contre
tous: mélange de religions: coptes, musulmans..
Très mal connu, ce serait un exemple à donner en ce moment..
La capitale Asmara est un musée du modern art des années 30 façon
italienne; Cinémas, théâtre, immeubles maintenus en état; rues bien tenues.
population pauvre, mais fière d'elle, un exemple: une vieille voie de chemin
de fer construite durant les italiens, détruite pendant la guerre, est en
cours de reconstruction par les érythréens eux même, ce qui d'après les
experts occidentaux était impossible…
Très peu de tourisme. Ce pays est toujours en conflit avec l'Éthiopie pour
des questions de frontière..
A partir de Massawa, il est possible de naviguer aux îles Dalaq, réserve
naturelle.
Massawa/Souakin.
C'est une belle étape, car en général le vent est encore portant et il y a de
nombreux mouillages. Attention: on ne peut descendre à terre sur certaines
îles car elles n'ont pas été déminées!!!
Beaucoup de poissons , pratiquement pas de personnes sur les îles…
L'arrivée à Souakim est étonnante: une fracture dans le récif corallien donne
accès au port: Ferries faisant le trajet vers L'Arabie Saoudite, puis une
presqu'île, ancien haut lieu du trafic d'esclave entre l'Afrique et
l'Arabie, truffée de ruines: comptoirs, mosquées, bâtiments officiels... on
croirait le résultat d'un bombardement: non, seul l'effet du temps. Ville
abandonnée au vent et au temps dans les années 30, paraît-il…
Longeant cette presqu'île, on arrive à un très beau mouillage très sur .
Sur la terre, une ville (?), un marché pour tous les bédouins des
environs, baraquements de bric et de broc, ânes parqués, dromadaires, nomades
armés, quelques femmes assises sur des pick-up avec leurs
enfants, marchands en tous genres, dépaysement assuré après Massawa.
Population très calme et gentille: aucun touriste.
(Parait il qu'il vaut mieux s'arrêter à Souakim plutôt qu'à Port Soudan)
Et sur une bonne prévision météo nous avons pris la route du nord..
73 et amitiés.
nombreux mouillages. Attention: on ne peut descendre à terre sur certaines
îles car elles n'ont pas été déminées!!!
Beaucoup de poissons , pratiquement pas de personnes sur les îles…
L'arrivée à Souakim est étonnante: une fracture dans le récif corallien donne
accès au port: Ferries faisant le trajet vers L'Arabie Saoudite, puis une
presqu'île, ancien haut lieu du trafic d'esclave entre l'Afrique et
l'Arabie, truffée de ruines: comptoirs, mosquées, bâtiments officiels... on
croirait le résultat d'un bombardement: non, seul l'effet du temps. Ville
abandonnée au vent et au temps dans les années 30, paraît-il…
Longeant cette presqu'île, on arrive à un très beau mouillage très sur .
Sur la terre, une ville (?), un marché pour tous les bédouins des
environs, baraquements de bric et de broc, ânes parqués, dromadaires, nomades
armés, quelques femmes assises sur des pick-up avec leurs
enfants, marchands en tous genres, dépaysement assuré après Massawa.
Population très calme et gentille: aucun touriste.
(Parait il qu'il vaut mieux s'arrêter à Souakim plutôt qu'à Port Soudan)
Et sur une bonne prévision météo nous avons pris la route du nord..
73 et amitiés.
Camille fo5qz
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