Nouvelles des Navigateurs

Ce blogue a été conçu par Nycole - VE2KOU et se veut un point de rencontre
entre les navigateurs, familles et amis du Réseau du Capitaine et de la CONAM.

jeudi 29 août 2013

LANCE L'EAU - Pierre et Nathalie quittent pour le SUD...

C'est en ce jeudi matin brumeux que le voyage de Lance L'Eau débute. Nous avons levé l'ancre à 7h30 avec nos complices Nauticus. Première étape, Ticonderoga. Nous prévoyons être à Catskill lundi.

Sur ce, je te souhaite une belle journée et au plaisir de t'entendre bientôt sur le réseau du Capitaine.

Nath
XX

SUENO - Nathalie et la famille en navigation

Voici notre position ;
15 40s
153 58w
Nous navigons a 4 nds dans du vent de 10 nds. Nos amis Flourgirl et FullMonty on pris une avance de 15mn,par contre on reste en communication par la SSB.

Nous avons eu notre premiere dorade depuis les Tuamotus ( un mois). Retour au poisson bye bye le poulet et steak haché.

Aujourd'hui, on est trés heureux car nous avons reussi a parler avec Pierre du reseau du capitaine. Le réseau reprend officiellement lundi ou mardi le 2 ou 3 septembre. Par contre on risque d'être arrivée a Suwaruww le 1e ou le 2 septembre.

Suwaruw est une petite réserve naturelle ou David compte bien faire de la pêche au harpon.
Par la suite, on devrait partir vers les Tonga, dans vers le 9 ou 16 septembre. On espere reprendre la communication avec le réseau dans ce passage. Peut-être que nous pourrons parler au réseau le 3 septembre le jour de fête a ma maman.

Je vous embrasse
Nath
pour l'équipe Sueno

mardi 27 août 2013

SUENO - David et la famille en photos...

je pense fort a vous et je suis heureuse d'enfin vous envoyez nos photos qui sont surement la plus belle partie du voyage.


Enfin ! tous les albums de Polynesie sont en ligne !

Nous quittons maintenant pour Suwarow, un parc national des iles Cooks ou les rangers nous amenes aux meilleurs spots pour l'apnee et meme la peche au harpon !!!

Tuamotus: la faune, la flore marine et les habitants incroyables !
https://plus.google.com/photos/105306581001208325185/albums/5914747416050924961?authkey=CLmRpNKxwuOIBw

Tahiti: retour a la civilisation (et les provisions !)
https://plus.google.com/photos/105306581001208325185/albums/5916856406968263441?authkey=CNm0v6Gi5N2N8AE

Moorea: Raie tres chaleureuses et accueil des cousins
https://plus.google.com/photos/105306581001208325185/albums/5916887133844591681?authkey=CIGHr7DPkKO4WQ

Bora Bora: Les raies manta et retour de la faune et la flore
https://plus.google.com/photos/105306581001208325185/albums/5916889245588830625?authkey=CNq1j8zB6MiVsQE

Maupiti: Nage avec dauphins sauvages et baleines a bosses !!!
https://plus.google.com/photos/105306581001208325185/albums/5916886036232770881?authkey=CNfW25LN4MvSnQE

SUENO - David et la famille quittent la Polynésie

Nous quittons la Polynésie Francaise pour les iles Cooks ce soir. C'est une navigation d'environ 5 jours donc on devrait etre bons pour attrapper une bonne propagation en chemin. Nous avons mis l'alarme pour le reseau a 7:00 heure de Montreal.

A tres bientot j'espere !

David pour les Suenios

mercredi 21 août 2013

VOMO - Lise et Benoit à GRENADE

Il y a maintenant 3 semaines que nous sommes de retour sur Vomo. Le séjour de 20 jours au Québec a été fort agréable mais extrêmement intense. Nous avions des soupers tous les soirs, des dîners presque tous les jours et de nombreux déjeuners, tout cela mêlé au voyagement entre les villes et le magasinage nécessaire. Malheureusement, il nous a été impossible de voir tout le monde et nous en sommes bien désolés. L'an prochain, nous planifierons un peu mieux notre séjour et surtout, nous resterons plus longtemps.

La première semaine suivant notre retour, nous sommes demeurés à quai à la marina de façon à profiter des installations eau-électricité pour effectuer certains travaux d'entretien. Depuis 2 semaines, nous sommes à l'ancre dans une petite baie pas très loin de la marina. On profite de cette période de l'année où l'on navigue très peu pour faire l'entretien du voilier: cire, nettoyage du stainless intérieur et extérieur (sur un bateau, il y en a beaucoup...), nettoyage en profondeur des coussins et des canevas avec imperméabilisation de ces derniers, etc etc etc

Le 2 septembre prochain, on sortira le bateau de l'eau pour 1 semaine: peinture antisalissure, compound et cire de la coque, nettoyage de l'hélice, remplacement de valves des réservoirs sceptiques...

En parlant des réservoirs sceptiques, ceux-ci (2) nous ont causé une très mauvaise surprise ces jours-ci. On s'est aperçu qu'une des soudures du bas rouillait: les réservoirs ont été installés avec un angle ce qui fait qu'il reste toujours de l'eau salée dans le réservoir. On doit les réparer avant qu'ils ne percent. On est quand même chanceux, un des copains québécois vivant sur son bateau est soudeur professionnel et a tout son équipement sur son bateau. Ce matin, Benoît a réussi à sortir l'un des réservoirs du trou après s'être battu avec pendant une heure (évidemment, sur un bateau, l'espace pour travailler est très restreint...) et est actuellement avec Serge pour le réparer...

Notre projet pour la prochaine année est de remonter jusqu'à St-Martin (où nous serons quelque part en mars-avril) puis de redescendre sur Grenade pour juin prochain.

J'ai mis le blog presqu'à jour (se termine au moment de notre départ pour le Québec). Pour ceux qui voulaient y émettre des commentaires, j'ai modifié mes paramètres et vous pouvez maintenant les y écrire. Allez-y gaiement, on aura beaucoup de plaisir à vous lire...

À bientôt

Lise & Benoît

S/V Vomo

www.voiliervomo.blogspot.ca

lundi 19 août 2013

ÉQUIPIÈRE expérimentée RECHERCHE EMBARQUEMENT (et non un MARI...)

Lisa m'a téléphoné pour me faire part de ses déboires concernant les "annnonces" placées sur divers sites ainsi que des rencontres qu'elle a eues...

Ce n'est pas un "amant" qu'elle recherche... elle désire faire partie d'un équipage en direction du Sud - soit les Bahamas ou les Antilles

Voici son résumé et elle peut être rejointe à l'adresse courriel suivante

isabelle1112@yahoo.fr

COMPETENCES PROFESSIONNELLES.


À L’assiette découpe de poissons, restauration mobile bateau yacht
Présentation de l’addition et encaissement
C.i.n diplôme matelotage brevet secouriste, et feu
Cuisine - pas mal de mer - quart de nuit
Discrète, sociable,sportive


EXPERIENCES PROFESSIONNEL

2013 traiteurs Ste Julie service
2010 /2012chefs de rang responsable service PDJ hôtel helios Iles des Embiez
Remplacement night
2010 hotesse yatch pavillon francais
2008/2009 hôtesse yacht pavillon Monaco
2004//2006 responsable de salle restaurant emeraude St Raphael
2003 hôtesse Sur yacht service et cuisine pavillon Anglist Caraïbes
2001 1an en Australie
1995/2001 hôtesse restaurant Cafe de Paris Aix en Provence
1994/1991voyage a bord d un voilier
1990 1 ans en Malaisie



NIVEAU D’ETUDES ET FORMATIONS

Niveau bac littéraire
Stage informatique
1an en école hôtelière


LOISIRS

Peinture, ciné, moto, voyage, mer,
Grande disponibilité non fumeuse permis célibataire
Sportive

BALTHAZAR - Guy et Claire en ALASKA

Dimanche 18 août
Nome Alaska


Balthazar est à quai dans le petit port de Nome.


La ville de Nome est connue pour la ruée vers l’or de la fin du 19e siècle. La particularité de Nome, à cette époque, était que l’or se trouvait sur la plage. Dès la première année, les premiers chercheurs d’or accumulaient la somme de 2 millions de dollars en pépites. La nouvelle se répandit, ce fut la ruée et des milliers de gens débarquèrent à Nome pour faire fortune!
Aujourd’hui, sur les quais du port, une petite communauté de chercheurs d’or et de pêcheurs de crabes s’active. Les chercheurs d’or sont de plus en plus nombreux à conduire leurs pontons flottants, embarcations hétéroclites, à quelques centaines de mètres de la côte pour draguer les fonds peu profonds à l’aide d’aspirateurs géants. Ils viennent du sud du 48e (c’est comme ça qu’on appelle le reste des É.-U. en Alaska), ils passent plusieurs heures par jour sous l’eau à manier le tube de leur aspirateur en plongée. Ce n’est pas sans danger, un «dradger», comme ils se font appeler, nous montrera la peau de son abdomen brulé par l’eau chaude pompée sous sa combinaison de plongée, pour le tenir au chaud.
Les plus travaillants sortiront environs 1/2 once d’or à l’heure. L’or se trouve sous forme d’une fine poussière ou de petites pépites (un peu comme des flocons de maïs émiettés) mélangées au gravier.
Quelques compagnies utilisent d’immenses barges sur lesquelles sont installées des pelles mécaniques qui remontent plusieurs tonnes de graviers. Ils retirent plus d’une trentaine d’onces d’or par jour des fonds de la mer. À 1500 $ l’once, c’est assez lucratif.


Nous avons eu la confirmation que nous pourrons sortir Balthazar ici pour l’hiver, ce qui se fera jeudi de cette semaine sur une remorque nouvellement construite. Aujourd’hui, avant l’arrivée de la première bonne dépression de l’automne, oui ici l’automne arrive rapidement, nous avons commencé à désarmer Balthazar en remisant les voiles dans leurs sacs.
Ce n’est pas la fin du voyage, mais bien la fin d’une étape. Cet été, nous n’étions que deux pour affronter le froid, la météo aléatoire, les embuches d’un tel voyage et faire nos quarts. Les mers de Chukchi et de Bering n’ont pas besoin de grands vents pour se montrer agressives et demandent une attention soutenue de la part des équipages qui s’y aventurent. Nous avons parcouru un peu plus de 1000 milles dans de bonnes conditions et nous sommes contents de faire escale à Nome. Balthazar y passera l’hiver pendant que nous travaillerons à la maison au montage du film de nos aventures pour une tournée avec Les Grands Explorateurs.




Claire Roberge
Guy Lavoie
Navigateurs / Conférenciers


port.: 514 516-0002
bur.: 450 294-3384


Projet BALTHAZAR
___________________
info@voilierbalthazar.ca
www.voilierbalthazar.ca


Le voyage est toujours la seule ligne d'arrivée.
Julia Cameron



MÉRIDIEN V - arrivé en Espagne

Latitude:37.21048
Longitude:-7.40799
GPS location Date/Time:08/19/2013 09:53:19 PDT

Message:2 hrs voile/moteur. Arriver en Espagne. TVB.

Click the link below to see where I am located.
http://fms.ws/DTobe/37.21048N/7.40799W

If the above link does not work, try this link:
http://maps.google.com/maps?f=q&hl=en&geocode=&q=37.21048,-7.40799&ll=37.21048,-7.40799&ie=UTF8&z=12&om=1

Meridien

dimanche 18 août 2013

POUR LES "SNOWBIRDS" - Floride

MERCI à Normand et Johanne (PANACHE) et à Normand (Sweet Madame Blue) pour ce document très important

Voici un petit site d'un grand intéret

http://snowbirds.org/tax-forms

samedi 17 août 2013

PIQUE-NIQUE ANNUEL DU RÉSEAU - superbes rencontres

Aujourd'hui se tenait le pique-nique annuel du Réseau - un succès sans précédent - Entre 125 et 130 personnes - difficile à compter car le monde se déplaçait beaucoup :)

Ce fut des moments privilégiés que nous avons vécu tant par la présence de nos "fidèles navigateurs" que par celle non moins appréciée des "nouveaux"...

Les sourires étaient larges et les discussions animées

MERCI à tous de votre participation qui a fait de cet évènement annuel un immense succès

Un gros merci à Marie-Claude et Sébastien pour leur participation à l'accueil et aux prises de photos. Je vous donnerai le lien bientôt où vous pourrez les visualiser.

Nycole

jeudi 15 août 2013

SUENO - David et la famille en navigation

Nous etions au poste cette nuit mais il semble que la fenetre de propagation ne se soit pas ouverte. Vous ne nous entendiez pas.

On essayera de se reprendre a un autre moment.

Nous sommes en ce moment a 30 miles de Bora-Bora avec une superbe navigation. Il ne manque plus que le poisson :)

Nous y retrouverons Flour Girl et Full Monty et nous avons meme entendu Living (un Quebecois emigre aux USA) qu'on a pas vu depuis le Panama. Les enfants ont bien hate meme s'ils se sont amuses a plein avec deux autres equipages (One World et Banana) a Moorea.

A bientot

David

ARGO V - Edouard et Mona ARRIVÉS à Québec

Message reçu à 10h30 ce matin

Sommes arrivés à la Rivière Chaudière hier, Argo sort de l'eau ce midi
D'autres nouvelles sous peu
Mona Édouard

PIQUE NIQUE ANNUEL DU RÉSEAU - CE SAMEDI

Eh oui, les animateurs du Réseau seront là pour vous accueillir à compter de 09h00 au poste d'ACCUEIL du Fort Lennox

Nous prendrons tous ensemble le bateau-passeur autour de 10h00 pour se rendre sur le site et la température s'annonce très belle...

Un occasion idéale pour rencontrer les autres navigateurs et TOUS (parents et amis) sont invités - tant ceux et celles qui nous écoutent le matin que ceux qui participent au Réseau quotidien

Chacun apporte son lunch et son SOURIRE !

VESPER - Pierre à l'Ile Maurice

Salut a tous, 15-08-2013 Ile Maurice (oui oui encore)

Il y en a parmi vous qui s’impatientait un peux pour savoir ou je suis rendu. Je vous comprends puisque j’avais laisse savoir que je devais être a la Réunion au mois de juillet. Pour certains, vous avez déjà reçue une bonne partie de ces informations.

Pour commencer, il me faut vous dire que mon papa Gaston Lebrun est mort cette semaine et vous trouverez l’avis de décès a ( http://www.coopfuneraireestrie.com/avis-de-deces/gaston-lebrun-10556/ ).

La dernière foie que je vous ai écrit, je venais d’arrive a Port Louis (la capitale de Maurice) et je semblais être très heureux. Cette belle petite capitale est très intéressante mais on ne peut pas rester à la marina pour plus de 10 jours.

J’ai donc lève les voiles pour Gand Baie au nord de l’ile le 20 juin. C’est un endroit bien touristique avec plusieurs gros hôtels, des complexes commerciaux incroyables pour l’endroit et de multiples boutiques à toorich.

J’ai bien aime mon temps passe la bas. Je pouvais laisser mon dinghie a la marina prive et aussi m’y alimenter en eau. Le 01 aout, je suis parti pour aller à Rivière Noire, mais je me suis arrêté à la Baie du Tombeau pour quelques jours affin d’y attendre des vents dans la bonne direction. Cette baie est magnifique et j’étais le seule bateau à profiter de cet endroit. Ce n’est que le 04 que je suis reparti et arrive a Grande Rivière Noire en 5 hr de voile. C’est au sud-est de l’ile. Dans cette Baie, beaucoup de bateau de plaisances à moteur et a voile. C’est un endroit touristique, mais l’attrait le plus fort est la pèche et l’observation des dauphins.. Il y a plusieurs tres belles villas et hôtels. J’y ai visité la Tours Martello qui a entièrement été rénové en musé. C’était une très belle visite guidée.

J’aime bien ce petit village tranquille à cause du froid de l’hiver. La marina prive me permet d’y laisser mon vélo la nuit et mon dinghie quant je vais a terre. C’est plus cher pour la nourriture d’environ 15% qu’ailleurs sur l’ile mais je n’ai pas besoin de grand chose. Le 13 je suis reparti pour Flic-en-Flac qui est tout près, a part les supers plages et hôtels il n’y a pas grand chose. C’est un beau petit village très propre et moderne. Je devrais retourner à Gand Baie demain a moins d’imprévu. Il me faudra quitter Maurice pour la fin d’aout et de la j’irai a la Réunion.

A plus

Pierre

Tempête tropicale ERIN et onde tropicale

TROPICAL STORM ERIN IS CENTERED NEAR 14.5N 26.5W OR ABOUT 55 NM
WSW OF BRAVA IN THE CAPE VERDE ISLANDS MOVING W-NW AT 14 KT.
ESTIMATED MINIMUM CENTRAL PRESSURE IS 1006 MB. MAXIMUM SUSTAINED
WIND SPEED IS 35 KT WITH GUST TO 45 KT. PLEASE SEE LATEST NHC
INTERMEDIATE PUBLIC ADVISORY UNDER AWIPS/WMO HEADERS MIATCPAT5/
WTNT35 AND THE FULL FORECAST/ADVISORY UNDER AWIPS/WMO HEADERS
MIATCMAT5/WTNT25 KNHC FOR MORE DETAILS. CLUSTERS OF SCATTERED
MODERATE/ISOLATED STRONG CONVECTION COVERING THE AREA FROM 10N-
15N BETWEEN 23W-28W.

TROPICAL WAVE OVER THE W CARIBBEAN EXTENDS FROM THE YUCATAN
CHANNEL NEAR 22N85W THROUGH A 1010 MB LOW NEAR 18N87W OVER
CENTRAL AMERICA TO NEAR 15N87W MOVING W-NW NEAR 10 KT. WAVE
REMAINS EMBEDDED WITHIN AN AREA OF DEEP MOISTURE AS DEPICTED IN
TOTAL PRECIPITABLE WATER IMAGERY. THE MID LEVEL CYCLONIC
ROTATION IS E OF THE LOW/WAVE. CLUSTERS OF SCATTERED SHOWERS/
ISOLATED THUNDERSTORMS FROM 16N-25N ACROSS CUBA AND THROUGH THE
YUCATAN CHANNEL TO OVER THE SE GULF BETWEEN 80W-88W. THIS SYSTEM
HAS A MEDIUM CHANCE OF BECOMING A TROPICAL CYCLONE DURING THE
NEXT 48 HOURS...AND A HIGH CHANCE OF BECOMING A TROPICAL CYCLONE
DURING THE NEXT 5 DAYS.

mercredi 14 août 2013

SUENO - David et la famille à MOOREA

Nous nous appretons donc a partir de Moorea pour Bora-Bora pour retrouver notre flotille. Et comme c'est une nav d'un peu plus de 24h, on tentera de venir vous faire un coucou sur le reseau pendant la nuit.

A bientot

David

mardi 13 août 2013

BALTHAZAR - Guy et Claire en navigation

Samedi 10 août,

Nous naviguons aujourd'hui sous voile et sous régulateur d'allure. C'est bien, car nous n'avons pas à barrer le bateau et nous pouvons rester à l'intérieur pour nous abriter de la pluie et du froid. Il fait quand même moins froid maintenant, à mesure qu'on va vers le sud (aujourd'hui 8 degrés). La mer est douce et on prévoit passer le détroit de Béring demain par temps doux. Heureusement, car il n'a pas bonne réputation par vent fort!

Dimanche 11 août,
Détroit de Béring

À l'approche du détroit le temps se gâte un peu. Bien sûr, il pleut! Le vent augmente un peu, la mer aussi. Nous voyons sur tribord les Îles Diomède, la grande est russe et la petite, 3 km à l'est, est états-unienne. À bâbord le Cap Prince of Wales (POW pour les intimes) se profile à l'horizon.

À minuit trente, après une navigation d'une quarantaine d'heures, nous nous ancrons juste au sud-est du Cap Prince of Wales devant le village abandonné de Tin City, après avoir franchi le détroit de Béring dans des vents catabatiques furieux.

Lundi 12 août
Aujourd'hui, c'est la plus belle journée depuis fort longtemps. Il fait un soleil radieux, chose assez rare, et même qualifié d'exceptionnel par les gens du coin! Balthazar est aux pieds de montagnes de plus de 2000 pieds, et la verdure présente nous stimule et nous attire vers ces sommets.

Nous avons mis l'annexe à l'eau et allons marcher dans ce petit paradis. Pendant notre ascension, nous remarquons quantité de crottins d'animaux qui marque la présence de caribous, de boeufs musqués et peut-être d'ours? Nous continuons notre randonnée en restant à l'affut des mauvaises rencontres et allons vers ce qui nous semble une habitation dans la montagne.

Surprise, ce n'est que l'immeuble abritant le mécanisme d'un défunt remonte-pente, style gondole?! Mais, de là, nous avions une vue étendue sur l'autre versant qui nous montre d'autres immeubles et antennes paraboliques que nous nous sommes empressés d'aller visiter. Nous avons eu la surprise d'y rencontrer le responsable d'un groupe de travailleurs. Il nous confirme la présence fréquente de caribous et de boeufs musqués (que nous n'avons pas vu encore!) mais nous affirme qu'il n'y a pas d'ours. Nous apprenons aussi que nous sommes sur une base des US air force (base secrète hihi). Il ne faut pas oublier que la Russie est juste de l'autre côté du détroit, à moins de 100 km.

À notre retour, en fin d'après-midi, il fait plus de 20 C à l'intérieur de Balthazar. Le thermomètre extérieur indique 30 C au soleil! C'est l'été! Nous en profitons pour faire un brin de toilette au grand air!

Après souper, nous retournons à terre pour explorer la plage. Un couple inuit arrive en 4X4 avec leur petite fille endormie dans les bras de sa mère. Celle-ci nous raconte que la semaine dernière, elle a assisté, sur cette plage, à l'arrivée d'une traversée à la nage du détroit de Béring dont plusieurs pays participaient. Les nageurs (ses) entraînés pour cette dure épreuve arrivaient sur la plage complètement frigorifiés mais réussissaient à tenir le drapeau de leur pays respectifs!

Elle nous raconte aussi que les gens d'ailleurs pensent que les inuits vivent encore dans des igloos! Elle précise que dans son village qui se trouve sur le versant Nord de la montagne, labouré par tous les vents, ils ont toutes les commodités. Elle me décrit, avec fierté, tout son confort: maison chauffée, eau, électricité, câble téléphonique et télévisuel, internet, etc.

Mardi 13 août, température extérieur 10 C, un peu de soleil.
Nous longeons la côte découpé de hautes montagnes brunes et grises éclairées par un soleil éclatant. Le vent est bon et nous pousse entre 5 et 6 noeuds, vitesse un peu réduite à cause d'un courant contraire de plus de 1.5 noeud.

Après le dîner, le vent tombe complètement. Nous partons le moteur pour continuer cette douce navigation côtière et mouiller l'ancre en fin d'après-midi.

Il nous restera un peu moins de 100 milles à faire pour rejoindre le port de Nome que nous atteindrons jeudi ou vendredi.

17h, ancré face à la longue presqu'île qui forme Port Clarence

Claire et Guy

BIDULE - Gaston et Lizanne en ALASKA

Ha! Ces Américans! Ils en font toujours plus! Nous avons des hirondelles sur nos mâts et eux ont des aigles. Des ratons fouillent dans nos poubelles et eux ont des ours bruns. Il faut partager les mouillages avec des baleines. Les saumons sautent de partout et presque directement dans les assiettes. Même les mouches sont de la grosseur d’un colibri.


Maintenant un petit tour des potins : ici, ça parle de pêche. Dans les restaurants, les magasins, les rues et sur les pontons, nous n’entendons que des histoires de pêche. Si quelqu’un ne peut pas leur en parler ou pêcher, il a le même effet sur eux que s’il était un petit bonhomme vert. D’ailleurs, la saison est excellente particulièrement pour le saumon. C’est une année de météo exceptionnelle ; trois semaines sans pluie c’est du jamais vu. Excellent pour nous mais moins bon pour la reproduction des saumons qui meurent avant d’avoir réussi à remonter les rivières car l’eau est trop chaude et basse. Les baleines sont moins nombreuses que l’année dernière mais il y a beaucoup d’ours.

Examinons le cheminement que nous avons fait jusqu’à maintenant. Notez que le terrain de jeu est vaste. Il y tellement de possibilité de mouillage que nous ne savons plus trop où donner de la tête. Nous pensions acheter un guide à notre arrivé à Sitka mais ce n’est pas évident à trouver. Alors, nous partageons les mouillages où nous avons été pour faire part de notre expérience et non car nous croyons que se sont nécessairement les meilleurs endroits où aller. Partout où nous avons mouillé l’ancre, nous étions très bien protégés avec une bonne tenue de fond quoique assez profonde (60-70 pieds). Notre guindeau manuelle demande du jus de bras!


Sitka: Charmant petit village. Pour les navigateurs, l’épicerie, liquor store, buanderie et shipchandler sont tous à 2 ou 3 coins de rue de la marina et quai à essence à la marina. Pour le tourisme, ils misent beaucoup sur leur héritage Amériendien et Russe et les batailles entre les deux. Nous avons visité le parc de totem et l’église russe orthodoxe. Deux couples de voileux nous ont donné des filets de King, du saumon rose fumé et du black cod pour débuter notre dégustation du poisson d’Alaska. Le plus impressionnant de l’île Baranof où se trouve Sitka est le nombre de montagne enneigé. Ce type de paysage est vu sur la côte habituellement, pas sur une île. La température ne va jamais sous zéro même en hiver. Les saumons sautent de partout!


Kluckevoi Bay: Nous avons croisés plusieurs otaries en chemin qui se laissaient tranquillement flotter avec les pattes sorties de l’eau. À l’entrée de la baie se trouvait 2 ou 3 baleines à bosse avec des jets bruyants. Sur la droite il y a des sources chaudes. Pour aller au fond de la baie, il faut passer entre deux gros cailloux. Les guides disent de coller celle de gauche mais il faut pas coller trop proche car il y a une partie submergée qui pourrait égratigner la peinture. Heureusement, nous l’avons remarqué à temps!


Port Banks: La pêche commence par des poissons crapeaux! C’est pas ça qu’on veut! Heureusement, elle se fini par deux saumons roses. Nous ne sommes pas les seuls à attraper du poisson. Les ours bruns ont leur endroit désigné en haut de la chute à marée haute. Nous ne savons pas si c’est les ours ou l’hydravion qui s’en vient directement vers notre annexe qui est le plus impressionnant. Pour finir, une loutre de mer est venue tellement proche que j’ai été trop surprise pour prendre une seule photo.

A date, nous trouvons qu’il manque un peu de confrère. Quand nous avons des voisins, il ressemble à ceci:

Notez que le propriétaire du Evviva et sa femme sont venus nous dire bonjour. Ils n’ont pas souvent de voisin non plus!

Port Alexander: C’est même pas un village. Il n’y a pas de rue, d’électricité ou d’épicerie mais les habitants sont bien heureux de nous offrir l’internet. Le quai public est gratuit et on peut manger hot dog et hamburger au seul restaurant: «Problem corner cafe». Dans cette baie ou il doit y avoir un maximum de 50 habitants et rarement de touriste, tous le monde est amical.

Port Armstorng: Le guide disait que nous pouvions nous ancrer en face d’une ancienne manufacture de baleine et d’huile de hareng désaffectée. Surprise!!! Elle a l’air pas mal en vie! Que faire? Nous décidons d’aller nous installer dans le fond de la baie. L’ancre vient à peine de toucher le fond que le gérant de l’entreprise, Ben, vient nous voir pour nous souhaiter la bienvenue et nous offrir une visite. Nous acceptons et allons faire un tour le lendemain matin pour apprendre que c’est maintenant un organisme à but non lucratif qui élève des saumons. Nous arrivons juste au moment ou ils fertilisent des oeufs de saumons chums. Ce fût très éducatif. Ensuite, nous avons eu la chance de voir une famille d’aigle avec trois générations; un adulte, un jeune de 2-3 ans et un autre de 1-2 an. Entre temps, Gaston nous attrape un cohoe ou saumon argent de 24 pouces très sanglant. Il en met partout à tribord. Juste comme nous le croyons mort, il donne un dernier coup de queue et glisse entre les mains de Gaston. Arrivée à l’eau, il se met à couler pendant que nous courons frénétiquement pour trouver quelque chose pour le rattraper. Nous abandonnons car nous ne le voyons plus et au même moment, il se met à remonter. Oups, il redescends. Attends! Il remonte! Nous finissons par l’avoir avec la gaffe et le crochet. Ouf! il fait chaud en Alaska! Au moins là, nous avons notre histoire de pêche!


Tebenkoff bay: Petit changement d’île, question d’aller reluquer ce qui se passe de l’autre côté du canal. Il y en aurait pour des semaines à découvrir toutes les possibilités de mouillages dans cette baie. Sans compter que le fond est moins profond (20-30 pieds) et en vase. Super mouillage de mauvais temps. Nous avons vu plusieurs baleines à bosse à l’entrée dont une qui a sauté hors de l’eau et d’autres qui plongeaient la queue en l’air. Dans la baie, les otaries nous observaient de loin. Nous croyons d’ailleurs que l’un d’eux est venu voir de plus près quand nous étions rentrés pour la nuit. Il y a eu un gros plouf! à côté du bateau. Plus gros que ceux fait par les saumons. Ai-je mentionné que les saumons sautent partout!


Red bluff bay: Wow! La cascade est superbe ainsi que les glaciers qui la surmontent. Les alques pâles pataugent autour du bateau. Les saumons sautent partout. Gaston en attrape un rose. L’eau est clair et nous donne le goût de nous baigner mais la température et les méduses nous font vite changer d’idée.

Baranof warm springs: Cette baie est plus touristique. Le quai publique dans le fond de la baie est plus achalandé. La chute est visible du bateau. Dans le village, il y a des bains dont l’eau provient des sources chaudes. Un chemin qui mène aux sources chaudes et au lac qui est la source de la chute. Pas difficile et pas long comme marche mais peut être boueuse après une pluie. Il faut pas oublier de faire du bruit pour éloigner les ours. Aucun approvisionnement n’est possible.


Ell Cove: Petite baie très tranquille avec des saumons qui sautent partout et une parade de mamans ours bruns avec leurs petits. Tout d’abord une grosse maman avec trois petits qui sont venus, disparus et revenus pendant au moins une heure. Ensuite, une mère plus jeune avec un seul petit qui n’a fait que passer. Un aigle a, pendant un bon moment, observé les techniques de pêche de Gaston mais est parti car celui-ci n’attrapait rien. Peut-être que s’il avait su parler français, il aurait pu lui donner quelques conseils. Des drôles de bibittes remonte sur la chaîne. Nous avons découvert plus tard que c’est une étoile de mer même si elle avait une vingtaine de pattes (toujours plus gros ! ).


Angoon: Une autre surprise! Le guide nous disait qu’il y avait un quai d’essence du côté ouest de ce village donc pas besoin de faire le tour de la pointe mais le quai est en fait à l’intérieur de la baie. Vous allez penser que c’est pas si grave ; il n’y a qu’à faire le tour. Pas tout à fait car il y a un rapide avec du courant pouvant atteindre jusqu’à 7,5 noeuds dans un passage truffé de récifs. Bien sûr, nous sommes arrivés presque qu’au plus fort du courant car nous n’avions pas planifié entrer. Et bien, nous avons fait des zigzags devant l’entrée en singeant les pêcheurs à la traine. Les gens d’ici, de la tribut des Tlingits, ne laissent personne marcher. Quand nous sommes partis pour aller visiter le village, à peine avions nous mis le pied sur la route que la première voiture s’arrêtait pour nous offrir de nous embarquer. Au retour, la même chose mais cette fois-ci la voiture roulait dans le sens inverse. Nous leur avons dit : «Mais, vous n’allez pas vers le village?» Ils ont répondu: «C’est pas grave, nous irons après.» La dame nous a demandé pourquoi venir de si loin pour visiter Angoon. Bonne question ! Pourquoi pas ? L’île au complet est un monument national alors nous sommes venus voir pourquoi. La dame a fait parti de ceux qui ont rédigé la demande. Elle me dit qu’ils voulaient protéger les arbres.

En effet, de grosses compagnies de coupe de bois menaçaient de s'installer sur l’île et faire une coupe à blanc. C’est la seule démarche qu’ils ont trouvé pour les arrêter. Ils sacrifient la possibilité d’un développement économique pour protéger leur environnement car aucune autre compagnie ne pourra s’installer sur l’île. Impressionnant ! Un couple en vacance avec leurs filles nous ont fourni des renseignements utiles et donné du crabe Dungeness frais. Avec un peu de beurre, ce crabe donne envie de s’installer en Alaska !


À suivre...

Allez voir plus de photos en cliquant sur le lien suivant... Ça vaut la peine.

https://picasaweb.google.com/103447188037594653674/SitkaAToAngoon20072013ATo06082013?authuser=0&feat=directlink


Lizanne (VA2DUO) et Gaston (VA2VIF)

Bidule (http://bidule.micro.org)



























































Ha! Ces Américans! Ils en font toujours plus! Nous avons des hirondelles sur nos mâts et eux ont des aigles. Des ratons fouillent dans nos poubelles et eux ont des ours bruns. Il faut partager les mouillages avec des baleines. Les saumons sautent de partout et presque directement dans les assiettes. Même les mouches sont de la grosseur d’un colibri.





Maintenant un petit tour des potins : ici, ça parle de pêche. Dans les restaurants, les magasins, les rues et sur les pontons, nous n’entendons que des histoires de pêche. Si quelqu’un ne peut pas leur en parler ou pêcher, il a le même effet sur eux que s’il était un petit bonhomme vert. D’ailleurs, la saison est excellente particulièrement pour le saumon. C’est une année de météo exceptionnelle ; trois semaines sans pluie c’est du jamais vu. Excellent pour nous mais moins bon pour la reproduction des saumons qui meurent avant d’avoir réussi à remonter les rivières car l’eau est trop chaude et basse. Les baleines sont moins nombreuses que l’année dernière mais il y a beaucoup d’ours.




Examinons le cheminement que nous avons fait jusqu’à maintenant. Notez que le terrain de jeu est vaste. Il y tellement de possibilité de mouillage que nous ne savons plus trop où donner de la tête. Nous pensions acheter un guide à notre arrivé à Sitka mais ce n’est pas évident à trouver. Alors, nous partageons les mouillages où nous avons été pour faire part de notre expérience et non car nous croyons que se sont nécessairement les meilleurs endroits où aller. Partout où nous avons mouillé l’ancre, nous étions très bien protégés avec une bonne tenue de fond quoique assez profonde (60-70 pieds). Notre guindeau manuelle demande du jus de bras!





Sitka: Charmant petit village. Pour les navigateurs, l’épicerie, liquor store, buanderie et shipchandler sont tous à 2 ou 3 coins de rue de la marina et quai à essence à la marina. Pour le tourisme, ils misent beaucoup sur leur héritage Amériendien et Russe et les batailles entre les deux. Nous avons visité le parc de totem et l’église russe orthodoxe. Deux couples de voileux nous ont donné des filets de King, du saumon rose fumé et du black cod pour débuter notre dégustation du poisson d’Alaska. Le plus impressionnant de l’île Baranof où se trouve Sitka est le nombre de montagne enneigé. Ce type de paysage est vu sur la côte habituellement, pas sur une île. La température ne va jamais sous zéro même en hiver. Les saumons sautent de partout!





Kluckevoi Bay: Nous avons croisés plusieurs otaries en chemin qui se laissaient tranquillement flotter avec les pattes sorties de l’eau. À l’entrée de la baie se trouvait 2 ou 3 baleines à bosse avec des jets bruyants. Sur la droite il y a des sources chaudes. Pour aller au fond de la baie, il faut passer entre deux gros cailloux. Les guides disent de coller celle de gauche mais il faut pas coller trop proche car il y a une partie submergée qui pourrait égratigner la peinture. Heureusement, nous l’avons remarqué à temps!





Port Banks: La pêche commence par des poissons crapeaux! C’est pas ça qu’on veut! Heureusement, elle se fini par deux saumons roses. Nous ne sommes pas les seuls à attraper du poisson. Les ours bruns ont leur endroit désigné en haut de la chute à marée haute. Nous ne savons pas si c’est les ours ou l’hydravion qui s’en vient directement vers notre annexe qui est le plus impressionnant. Pour finir, une loutre de mer est venue tellement proche que j’ai été trop surprise pour prendre une seule photo.





A date, nous trouvons qu’il manque un peu de confrère. Quand nous avons des voisins, il ressemble à ceci:

Notez que le propriétaire du Evviva et sa femme sont venus nous dire bonjour. Ils n’ont pas souvent de voisin non plus!





Port Alexander: C’est même pas un village. Il n’y a pas de rue, d’électricité ou d’épicerie mais les habitants sont bien heureux de nous offrir l’internet. Le quai public est gratuit et on peut manger hot dog et hamburger au seul restaurant: «Problem corner cafe». Dans cette baie ou il doit y avoir un maximum de 50 habitants et rarement de touriste, tous le monde est amical.








Port Armstorng: Le guide disait que nous pouvions nous ancrer en face d’une ancienne manufacture de baleine et d’huile de hareng désaffectée. Surprise!!! Elle a l’air pas mal en vie! Que faire? Nous décidons d’aller nous installer dans le fond de la baie. L’ancre vient à peine de toucher le fond que le gérant de l’entreprise, Ben, vient nous voir pour nous souhaiter la bienvenue et nous offrir une visite. Nous acceptons et allons faire un tour le lendemain matin pour apprendre que c’est maintenant un organisme à but non lucratif qui élève des saumons. Nous arrivons juste au moment ou ils fertilisent des oeufs de saumons chums. Ce fût très éducatif. Ensuite, nous avons eu la chance de voir une famille d’aigle avec trois générations; un adulte, un jeune de 2-3 ans et un autre de 1-2 an. Entre temps, Gaston nous attrape un cohoe ou saumon argent de 24 pouces très sanglant. Il en met partout à tribord. Juste comme nous le croyons mort, il donne un dernier coup de queue et glisse entre les mains de Gaston. Arrivée à l’eau, il se met à couler pendant que nous courons frénétiquement pour trouver quelque chose pour le rattraper. Nous abandonnons car nous ne le voyons plus et au même moment, il se met à remonter. Oups, il redescends. Attends! Il remonte! Nous finissons par l’avoir avec la gaffe et le crochet. Ouf! il fait chaud en Alaska! Au moins là, nous avons notre histoire de pêche!













Tebenkoff bay: Petit changement d’île, question d’aller reluquer ce qui se passe de l’autre côté du canal. Il y en aurait pour des semaines à découvrir toutes les possibilités de mouillages dans cette baie. Sans compter que le fond est moins profond (20-30 pieds) et en vase. Super mouillage de mauvais temps. Nous avons vu plusieurs baleines à bosse à l’entrée dont une qui a sauté hors de l’eau et d’autres qui plongeaient la queue en l’air. Dans la baie, les otaries nous observaient de loin. Nous croyons d’ailleurs que l’un d’eux est venu voir de plus près quand nous étions rentrés pour la nuit. Il y a eu un gros plouf! à côté du bateau. Plus gros que ceux fait par les saumons. Ai-je mentionné que les saumons sautent partout!











Red bluff bay: Wow! La cascade est superbe ainsi que les glaciers qui la surmontent. Les alques pâles pataugent autour du bateau. Les saumons sautent partout. Gaston en attrape un rose. L’eau est clair et nous donne le goût de nous baigner mais la température et les méduses nous font vite changer d’idée.











Baranof warm springs: Cette baie est plus touristique. Le quai publique dans le fond de la baie est plus achalandé. La chute est visible du bateau. Dans le village, il y a des bains dont l’eau provient des sources chaudes. Un chemin qui mène aux sources chaudes et au lac qui est la source de la chute. Pas difficile et pas long comme marche mais peut être boueuse après une pluie. Il faut pas oublier de faire du bruit pour éloigner les ours. Aucun approvisionnement n’est possible.











Ell Cove: Petite baie très tranquille avec des saumons qui sautent partout et une parade de mamans ours bruns avec leurs petits. Tout d’abord une grosse maman avec trois petits qui sont venus, disparus et revenus pendant au moins une heure. Ensuite, une mère plus jeune avec un seul petit qui n’a fait que passer. Un aigle a, pendant un bon moment, observé les techniques de pêche de Gaston mais est parti car celui-ci n’attrapait rien. Peut-être que s’il avait su parler français, il aurait pu lui donner quelques conseils. Des drôles de bibittes remonte sur la chaîne. Nous avons découvert plus tard que c’est une étoile de mer même si elle avait une vingtaine de pattes (toujours plus gros ! ).











Angoon: Une autre surprise! Le guide nous disait qu’il y avait un quai d’essence du côté ouest de ce village donc pas besoin de faire le tour de la pointe mais le quai est en fait à l’intérieur de la baie. Vous allez penser que c’est pas si grave ; il n’y a qu’à faire le tour. Pas tout à fait car il y a un rapide avec du courant pouvant atteindre jusqu’à 7,5 noeuds dans un passage truffé de récifs. Bien sûr, nous sommes arrivés presque qu’au plus fort du courant car nous n’avions pas planifié entrer. Et bien, nous avons fait des zigzags devant l’entrée en singeant les pêcheurs à la traine. Les gens d’ici, de la tribut des Tlingits, ne laissent personne marcher. Quand nous sommes partis pour aller visiter le village, à peine avions nous mis le pied sur la route que la première voiture s’arrêtait pour nous offrir de nous embarquer. Au retour, la même chose mais cette fois-ci la voiture roulait dans le sens inverse. Nous leur avons dit : «Mais, vous n’allez pas vers le village?» Ils ont répondu: «C’est pas grave, nous irons après.» La dame nous a demandé pourquoi venir de si loin pour visiter Angoon. Bonne question ! Pourquoi pas ? L’île au complet est un monument national alors nous sommes venus voir pourquoi. La dame a fait parti de ceux qui ont rédigé la demande. Elle me dit qu’ils voulaient protéger les arbres. En effet, de grosses compagnies de coupe de bois menaçaient de s'installer sur l’île et faire une coupe à blanc. C’est la seule démarche qu’ils ont trouvé pour les arrêter. Ils sacrifient la possibilité d’un développement économique pour protéger leur environnement car aucune autre compagnie ne pourra s’installer sur l’île. Impressionnant ! Un couple en vacance avec leurs filles nous ont fourni des renseignements utiles et donné du crabe Dungeness frais. Avec un peu de beurre, ce crabe donne envie de s’installer en Alaska !











À suivre...

















Allez voir plus de photos en cliquant sur le lien suivant... Ça vaut la peine.

https://picasaweb.google.com/103447188037594653674/SitkaAToAngoon20072013ATo06082013?authuser=0&feat=directlink













Lizanne (VA2DUO) et Gaston (VA2VIF)

Bidule (http://bidule.micro.org)
































































































Ha! Ces Américans! Ils en font toujours plus! Nous avons des hirondelles sur nos mâts et eux ont des aigles. Des ratons fouillent dans nos poubelles et eux ont des ours bruns. Il faut partager les mouillages avec des baleines. Les saumons sautent de partout et presque directement dans les assiettes. Même les mouches sont de la grosseur d’un colibri.





Maintenant un petit tour des potins : ici, ça parle de pêche. Dans les restaurants, les magasins, les rues et sur les pontons, nous n’entendons que des histoires de pêche. Si quelqu’un ne peut pas leur en parler ou pêcher, il a le même effet sur eux que s’il était un petit bonhomme vert. D’ailleurs, la saison est excellente particulièrement pour le saumon. C’est une année de météo exceptionnelle ; trois semaines sans pluie c’est du jamais vu. Excellent pour nous mais moins bon pour la reproduction des saumons qui meurent avant d’avoir réussi à remonter les rivières car l’eau est trop chaude et basse. Les baleines sont moins nombreuses que l’année dernière mais il y a beaucoup d’ours.




Examinons le cheminement que nous avons fait jusqu’à maintenant. Notez que le terrain de jeu est vaste. Il y tellement de possibilité de mouillage que nous ne savons plus trop où donner de la tête. Nous pensions acheter un guide à notre arrivé à Sitka mais ce n’est pas évident à trouver. Alors, nous partageons les mouillages où nous avons été pour faire part de notre expérience et non car nous croyons que se sont nécessairement les meilleurs endroits où aller. Partout où nous avons mouillé l’ancre, nous étions très bien protégés avec une bonne tenue de fond quoique assez profonde (60-70 pieds). Notre guindeau manuelle demande du jus de bras!





Sitka: Charmant petit village. Pour les navigateurs, l’épicerie, liquor store, buanderie et shipchandler sont tous à 2 ou 3 coins de rue de la marina et quai à essence à la marina. Pour le tourisme, ils misent beaucoup sur leur héritage Amériendien et Russe et les batailles entre les deux. Nous avons visité le parc de totem et l’église russe orthodoxe. Deux couples de voileux nous ont donné des filets de King, du saumon rose fumé et du black cod pour débuter notre dégustation du poisson d’Alaska. Le plus impressionnant de l’île Baranof où se trouve Sitka est le nombre de montagne enneigé. Ce type de paysage est vu sur la côte habituellement, pas sur une île. La température ne va jamais sous zéro même en hiver. Les saumons sautent de partout!





Kluckevoi Bay: Nous avons croisés plusieurs otaries en chemin qui se laissaient tranquillement flotter avec les pattes sorties de l’eau. À l’entrée de la baie se trouvait 2 ou 3 baleines à bosse avec des jets bruyants. Sur la droite il y a des sources chaudes. Pour aller au fond de la baie, il faut passer entre deux gros cailloux. Les guides disent de coller celle de gauche mais il faut pas coller trop proche car il y a une partie submergée qui pourrait égratigner la peinture. Heureusement, nous l’avons remarqué à temps!





Port Banks: La pêche commence par des poissons crapeaux! C’est pas ça qu’on veut! Heureusement, elle se fini par deux saumons roses. Nous ne sommes pas les seuls à attraper du poisson. Les ours bruns ont leur endroit désigné en haut de la chute à marée haute. Nous ne savons pas si c’est les ours ou l’hydravion qui s’en vient directement vers notre annexe qui est le plus impressionnant. Pour finir, une loutre de mer est venue tellement proche que j’ai été trop surprise pour prendre une seule photo.





A date, nous trouvons qu’il manque un peu de confrère. Quand nous avons des voisins, il ressemble à ceci:

Notez que le propriétaire du Evviva et sa femme sont venus nous dire bonjour. Ils n’ont pas souvent de voisin non plus!





Port Alexander: C’est même pas un village. Il n’y a pas de rue, d’électricité ou d’épicerie mais les habitants sont bien heureux de nous offrir l’internet. Le quai public est gratuit et on peut manger hot dog et hamburger au seul restaurant: «Problem corner cafe». Dans cette baie ou il doit y avoir un maximum de 50 habitants et rarement de touriste, tous le monde est amical.








Port Armstorng: Le guide disait que nous pouvions nous ancrer en face d’une ancienne manufacture de baleine et d’huile de hareng désaffectée. Surprise!!! Elle a l’air pas mal en vie! Que faire? Nous décidons d’aller nous installer dans le fond de la baie. L’ancre vient à peine de toucher le fond que le gérant de l’entreprise, Ben, vient nous voir pour nous souhaiter la bienvenue et nous offrir une visite. Nous acceptons et allons faire un tour le lendemain matin pour apprendre que c’est maintenant un organisme à but non lucratif qui élève des saumons. Nous arrivons juste au moment ou ils fertilisent des oeufs de saumons chums. Ce fût très éducatif. Ensuite, nous avons eu la chance de voir une famille d’aigle avec trois générations; un adulte, un jeune de 2-3 ans et un autre de 1-2 an. Entre temps, Gaston nous attrape un cohoe ou saumon argent de 24 pouces très sanglant. Il en met partout à tribord. Juste comme nous le croyons mort, il donne un dernier coup de queue et glisse entre les mains de Gaston. Arrivée à l’eau, il se met à couler pendant que nous courons frénétiquement pour trouver quelque chose pour le rattraper. Nous abandonnons car nous ne le voyons plus et au même moment, il se met à remonter. Oups, il redescends. Attends! Il remonte! Nous finissons par l’avoir avec la gaffe et le crochet. Ouf! il fait chaud en Alaska! Au moins là, nous avons notre histoire de pêche!













Tebenkoff bay: Petit changement d’île, question d’aller reluquer ce qui se passe de l’autre côté du canal. Il y en aurait pour des semaines à découvrir toutes les possibilités de mouillages dans cette baie. Sans compter que le fond est moins profond (20-30 pieds) et en vase. Super mouillage de mauvais temps. Nous avons vu plusieurs baleines à bosse à l’entrée dont une qui a sauté hors de l’eau et d’autres qui plongeaient la queue en l’air. Dans la baie, les otaries nous observaient de loin. Nous croyons d’ailleurs que l’un d’eux est venu voir de plus près quand nous étions rentrés pour la nuit. Il y a eu un gros plouf! à côté du bateau. Plus gros que ceux fait par les saumons. Ai-je mentionné que les saumons sautent partout!











Red bluff bay: Wow! La cascade est superbe ainsi que les glaciers qui la surmontent. Les alques pâles pataugent autour du bateau. Les saumons sautent partout. Gaston en attrape un rose. L’eau est clair et nous donne le goût de nous baigner mais la température et les méduses nous font vite changer d’idée.











Baranof warm springs: Cette baie est plus touristique. Le quai publique dans le fond de la baie est plus achalandé. La chute est visible du bateau. Dans le village, il y a des bains dont l’eau provient des sources chaudes. Un chemin qui mène aux sources chaudes et au lac qui est la source de la chute. Pas difficile et pas long comme marche mais peut être boueuse après une pluie. Il faut pas oublier de faire du bruit pour éloigner les ours. Aucun approvisionnement n’est possible.











Ell Cove: Petite baie très tranquille avec des saumons qui sautent partout et une parade de mamans ours bruns avec leurs petits. Tout d’abord une grosse maman avec trois petits qui sont venus, disparus et revenus pendant au moins une heure. Ensuite, une mère plus jeune avec un seul petit qui n’a fait que passer. Un aigle a, pendant un bon moment, observé les techniques de pêche de Gaston mais est parti car celui-ci n’attrapait rien. Peut-être que s’il avait su parler français, il aurait pu lui donner quelques conseils. Des drôles de bibittes remonte sur la chaîne. Nous avons découvert plus tard que c’est une étoile de mer même si elle avait une vingtaine de pattes (toujours plus gros ! ).











Angoon: Une autre surprise! Le guide nous disait qu’il y avait un quai d’essence du côté ouest de ce village donc pas besoin de faire le tour de la pointe mais le quai est en fait à l’intérieur de la baie. Vous allez penser que c’est pas si grave ; il n’y a qu’à faire le tour. Pas tout à fait car il y a un rapide avec du courant pouvant atteindre jusqu’à 7,5 noeuds dans un passage truffé de récifs. Bien sûr, nous sommes arrivés presque qu’au plus fort du courant car nous n’avions pas planifié entrer. Et bien, nous avons fait des zigzags devant l’entrée en singeant les pêcheurs à la traine. Les gens d’ici, de la tribut des Tlingits, ne laissent personne marcher. Quand nous sommes partis pour aller visiter le village, à peine avions nous mis le pied sur la route que la première voiture s’arrêtait pour nous offrir de nous embarquer. Au retour, la même chose mais cette fois-ci la voiture roulait dans le sens inverse. Nous leur avons dit : «Mais, vous n’allez pas vers le village?» Ils ont répondu: «C’est pas grave, nous irons après.» La dame nous a demandé pourquoi venir de si loin pour visiter Angoon. Bonne question ! Pourquoi pas ? L’île au complet est un monument national alors nous sommes venus voir pourquoi. La dame a fait parti de ceux qui ont rédigé la demande. Elle me dit qu’ils voulaient protéger les arbres. En effet, de grosses compagnies de coupe de bois menaçaient de s'installer sur l’île et faire une coupe à blanc. C’est la seule démarche qu’ils ont trouvé pour les arrêter. Ils sacrifient la possibilité d’un développement économique pour protéger leur environnement car aucune autre compagnie ne pourra s’installer sur l’île. Impressionnant ! Un couple en vacance avec leurs filles nous ont fourni des renseignements utiles et donné du crabe Dungeness frais. Avec un peu de beurre, ce crabe donne envie de s’installer en Alaska !











À suivre...

















Allez voir plus de photos en cliquant sur le lien suivant... Ça vaut la peine.

https://picasaweb.google.com/103447188037594653674/SitkaAToAngoon20072013ATo06082013?authuser=0&feat=directlink













Lizanne (VA2DUO) et Gaston (VA2VIF)

Bidule (http://bidule.micro.org)
































































































Ha! Ces Américans! Ils en font toujours plus! Nous avons des hirondelles sur nos mâts et eux ont des aigles. Des ratons fouillent dans nos poubelles et eux ont des ours bruns. Il faut partager les mouillages avec des baleines. Les saumons sautent de partout et presque directement dans les assiettes. Même les mouches sont de la grosseur d’un colibri.





Maintenant un petit tour des potins : ici, ça parle de pêche. Dans les restaurants, les magasins, les rues et sur les pontons, nous n’entendons que des histoires de pêche. Si quelqu’un ne peut pas leur en parler ou pêcher, il a le même effet sur eux que s’il était un petit bonhomme vert. D’ailleurs, la saison est excellente particulièrement pour le saumon. C’est une année de météo exceptionnelle ; trois semaines sans pluie c’est du jamais vu. Excellent pour nous mais moins bon pour la reproduction des saumons qui meurent avant d’avoir réussi à remonter les rivières car l’eau est trop chaude et basse. Les baleines sont moins nombreuses que l’année dernière mais il y a beaucoup d’ours.




Examinons le cheminement que nous avons fait jusqu’à maintenant. Notez que le terrain de jeu est vaste. Il y tellement de possibilité de mouillage que nous ne savons plus trop où donner de la tête. Nous pensions acheter un guide à notre arrivé à Sitka mais ce n’est pas évident à trouver. Alors, nous partageons les mouillages où nous avons été pour faire part de notre expérience et non car nous croyons que se sont nécessairement les meilleurs endroits où aller. Partout où nous avons mouillé l’ancre, nous étions très bien protégés avec une bonne tenue de fond quoique assez profonde (60-70 pieds). Notre guindeau manuelle demande du jus de bras!





Sitka: Charmant petit village. Pour les navigateurs, l’épicerie, liquor store, buanderie et shipchandler sont tous à 2 ou 3 coins de rue de la marina et quai à essence à la marina. Pour le tourisme, ils misent beaucoup sur leur héritage Amériendien et Russe et les batailles entre les deux. Nous avons visité le parc de totem et l’église russe orthodoxe. Deux couples de voileux nous ont donné des filets de King, du saumon rose fumé et du black cod pour débuter notre dégustation du poisson d’Alaska. Le plus impressionnant de l’île Baranof où se trouve Sitka est le nombre de montagne enneigé. Ce type de paysage est vu sur la côte habituellement, pas sur une île. La température ne va jamais sous zéro même en hiver. Les saumons sautent de partout!





Kluckevoi Bay: Nous avons croisés plusieurs otaries en chemin qui se laissaient tranquillement flotter avec les pattes sorties de l’eau. À l’entrée de la baie se trouvait 2 ou 3 baleines à bosse avec des jets bruyants. Sur la droite il y a des sources chaudes. Pour aller au fond de la baie, il faut passer entre deux gros cailloux. Les guides disent de coller celle de gauche mais il faut pas coller trop proche car il y a une partie submergée qui pourrait égratigner la peinture. Heureusement, nous l’avons remarqué à temps!





Port Banks: La pêche commence par des poissons crapeaux! C’est pas ça qu’on veut! Heureusement, elle se fini par deux saumons roses. Nous ne sommes pas les seuls à attraper du poisson. Les ours bruns ont leur endroit désigné en haut de la chute à marée haute. Nous ne savons pas si c’est les ours ou l’hydravion qui s’en vient directement vers notre annexe qui est le plus impressionnant. Pour finir, une loutre de mer est venue tellement proche que j’ai été trop surprise pour prendre une seule photo.





A date, nous trouvons qu’il manque un peu de confrère. Quand nous avons des voisins, il ressemble à ceci:

Notez que le propriétaire du Evviva et sa femme sont venus nous dire bonjour. Ils n’ont pas souvent de voisin non plus!





Port Alexander: C’est même pas un village. Il n’y a pas de rue, d’électricité ou d’épicerie mais les habitants sont bien heureux de nous offrir l’internet. Le quai public est gratuit et on peut manger hot dog et hamburger au seul restaurant: «Problem corner cafe». Dans cette baie ou il doit y avoir un maximum de 50 habitants et rarement de touriste, tous le monde est amical.








Port Armstorng: Le guide disait que nous pouvions nous ancrer en face d’une ancienne manufacture de baleine et d’huile de hareng désaffectée. Surprise!!! Elle a l’air pas mal en vie! Que faire? Nous décidons d’aller nous installer dans le fond de la baie. L’ancre vient à peine de toucher le fond que le gérant de l’entreprise, Ben, vient nous voir pour nous souhaiter la bienvenue et nous offrir une visite. Nous acceptons et allons faire un tour le lendemain matin pour apprendre que c’est maintenant un organisme à but non lucratif qui élève des saumons. Nous arrivons juste au moment ou ils fertilisent des oeufs de saumons chums. Ce fût très éducatif. Ensuite, nous avons eu la chance de voir une famille d’aigle avec trois générations; un adulte, un jeune de 2-3 ans et un autre de 1-2 an. Entre temps, Gaston nous attrape un cohoe ou saumon argent de 24 pouces très sanglant. Il en met partout à tribord. Juste comme nous le croyons mort, il donne un dernier coup de queue et glisse entre les mains de Gaston. Arrivée à l’eau, il se met à couler pendant que nous courons frénétiquement pour trouver quelque chose pour le rattraper. Nous abandonnons car nous ne le voyons plus et au même moment, il se met à remonter. Oups, il redescends. Attends! Il remonte! Nous finissons par l’avoir avec la gaffe et le crochet. Ouf! il fait chaud en Alaska! Au moins là, nous avons notre histoire de pêche!













Tebenkoff bay: Petit changement d’île, question d’aller reluquer ce qui se passe de l’autre côté du canal. Il y en aurait pour des semaines à découvrir toutes les possibilités de mouillages dans cette baie. Sans compter que le fond est moins profond (20-30 pieds) et en vase. Super mouillage de mauvais temps. Nous avons vu plusieurs baleines à bosse à l’entrée dont une qui a sauté hors de l’eau et d’autres qui plongeaient la queue en l’air. Dans la baie, les otaries nous observaient de loin. Nous croyons d’ailleurs que l’un d’eux est venu voir de plus près quand nous étions rentrés pour la nuit. Il y a eu un gros plouf! à côté du bateau. Plus gros que ceux fait par les saumons. Ai-je mentionné que les saumons sautent partout!











Red bluff bay: Wow! La cascade est superbe ainsi que les glaciers qui la surmontent. Les alques pâles pataugent autour du bateau. Les saumons sautent partout. Gaston en attrape un rose. L’eau est clair et nous donne le goût de nous baigner mais la température et les méduses nous font vite changer d’idée.











Baranof warm springs: Cette baie est plus touristique. Le quai publique dans le fond de la baie est plus achalandé. La chute est visible du bateau. Dans le village, il y a des bains dont l’eau provient des sources chaudes. Un chemin qui mène aux sources chaudes et au lac qui est la source de la chute. Pas difficile et pas long comme marche mais peut être boueuse après une pluie. Il faut pas oublier de faire du bruit pour éloigner les ours. Aucun approvisionnement n’est possible.











Ell Cove: Petite baie très tranquille avec des saumons qui sautent partout et une parade de mamans ours bruns avec leurs petits. Tout d’abord une grosse maman avec trois petits qui sont venus, disparus et revenus pendant au moins une heure. Ensuite, une mère plus jeune avec un seul petit qui n’a fait que passer. Un aigle a, pendant un bon moment, observé les techniques de pêche de Gaston mais est parti car celui-ci n’attrapait rien. Peut-être que s’il avait su parler français, il aurait pu lui donner quelques conseils. Des drôles de bibittes remonte sur la chaîne. Nous avons découvert plus tard que c’est une étoile de mer même si elle avait une vingtaine de pattes (toujours plus gros ! ).











Angoon: Une autre surprise! Le guide nous disait qu’il y avait un quai d’essence du côté ouest de ce village donc pas besoin de faire le tour de la pointe mais le quai est en fait à l’intérieur de la baie. Vous allez penser que c’est pas si grave ; il n’y a qu’à faire le tour. Pas tout à fait car il y a un rapide avec du courant pouvant atteindre jusqu’à 7,5 noeuds dans un passage truffé de récifs. Bien sûr, nous sommes arrivés presque qu’au plus fort du courant car nous n’avions pas planifié entrer. Et bien, nous avons fait des zigzags devant l’entrée en singeant les pêcheurs à la traine. Les gens d’ici, de la tribut des Tlingits, ne laissent personne marcher. Quand nous sommes partis pour aller visiter le village, à peine avions nous mis le pied sur la route que la première voiture s’arrêtait pour nous offrir de nous embarquer. Au retour, la même chose mais cette fois-ci la voiture roulait dans le sens inverse. Nous leur avons dit : «Mais, vous n’allez pas vers le village?» Ils ont répondu: «C’est pas grave, nous irons après.» La dame nous a demandé pourquoi venir de si loin pour visiter Angoon. Bonne question ! Pourquoi pas ? L’île au complet est un monument national alors nous sommes venus voir pourquoi. La dame a fait parti de ceux qui ont rédigé la demande. Elle me dit qu’ils voulaient protéger les arbres. En effet, de grosses compagnies de coupe de bois menaçaient de s'installer sur l’île et faire une coupe à blanc. C’est la seule démarche qu’ils ont trouvé pour les arrêter. Ils sacrifient la possibilité d’un développement économique pour protéger leur environnement car aucune autre compagnie ne pourra s’installer sur l’île. Impressionnant ! Un couple en vacance avec leurs filles nous ont fourni des renseignements utiles et donné du crabe Dungeness frais. Avec un peu de beurre, ce crabe donne envie de s’installer en Alaska !











À suivre...

















Allez voir plus de photos en cliquant sur le lien suivant... Ça vaut la peine.

https://picasaweb.google.com/103447188037594653674/SitkaAToAngoon20072013ATo06082013?authuser=0&feat=directlink













Lizanne (VA2DUO) et Gaston (VA2VIF)

Bidule (http://bidule.micro.org)
































































































Ha! Ces Américans! Ils en font toujours plus! Nous avons des hirondelles sur nos mâts et eux ont des aigles. Des ratons fouillent dans nos poubelles et eux ont des ours bruns. Il faut partager les mouillages avec des baleines. Les saumons sautent de partout et presque directement dans les assiettes. Même les mouches sont de la grosseur d’un colibri.





Maintenant un petit tour des potins : ici, ça parle de pêche. Dans les restaurants, les magasins, les rues et sur les pontons, nous n’entendons que des histoires de pêche. Si quelqu’un ne peut pas leur en parler ou pêcher, il a le même effet sur eux que s’il était un petit bonhomme vert. D’ailleurs, la saison est excellente particulièrement pour le saumon. C’est une année de météo exceptionnelle ; trois semaines sans pluie c’est du jamais vu. Excellent pour nous mais moins bon pour la reproduction des saumons qui meurent avant d’avoir réussi à remonter les rivières car l’eau est trop chaude et basse. Les baleines sont moins nombreuses que l’année dernière mais il y a beaucoup d’ours.




Examinons le cheminement que nous avons fait jusqu’à maintenant. Notez que le terrain de jeu est vaste. Il y tellement de possibilité de mouillage que nous ne savons plus trop où donner de la tête. Nous pensions acheter un guide à notre arrivé à Sitka mais ce n’est pas évident à trouver. Alors, nous partageons les mouillages où nous avons été pour faire part de notre expérience et non car nous croyons que se sont nécessairement les meilleurs endroits où aller. Partout où nous avons mouillé l’ancre, nous étions très bien protégés avec une bonne tenue de fond quoique assez profonde (60-70 pieds). Notre guindeau manuelle demande du jus de bras!





Sitka: Charmant petit village. Pour les navigateurs, l’épicerie, liquor store, buanderie et shipchandler sont tous à 2 ou 3 coins de rue de la marina et quai à essence à la marina. Pour le tourisme, ils misent beaucoup sur leur héritage Amériendien et Russe et les batailles entre les deux. Nous avons visité le parc de totem et l’église russe orthodoxe. Deux couples de voileux nous ont donné des filets de King, du saumon rose fumé et du black cod pour débuter notre dégustation du poisson d’Alaska. Le plus impressionnant de l’île Baranof où se trouve Sitka est le nombre de montagne enneigé. Ce type de paysage est vu sur la côte habituellement, pas sur une île. La température ne va jamais sous zéro même en hiver. Les saumons sautent de partout!





Kluckevoi Bay: Nous avons croisés plusieurs otaries en chemin qui se laissaient tranquillement flotter avec les pattes sorties de l’eau. À l’entrée de la baie se trouvait 2 ou 3 baleines à bosse avec des jets bruyants. Sur la droite il y a des sources chaudes. Pour aller au fond de la baie, il faut passer entre deux gros cailloux. Les guides disent de coller celle de gauche mais il faut pas coller trop proche car il y a une partie submergée qui pourrait égratigner la peinture. Heureusement, nous l’avons remarqué à temps!





Port Banks: La pêche commence par des poissons crapeaux! C’est pas ça qu’on veut! Heureusement, elle se fini par deux saumons roses. Nous ne sommes pas les seuls à attraper du poisson. Les ours bruns ont leur endroit désigné en haut de la chute à marée haute. Nous ne savons pas si c’est les ours ou l’hydravion qui s’en vient directement vers notre annexe qui est le plus impressionnant. Pour finir, une loutre de mer est venue tellement proche que j’ai été trop surprise pour prendre une seule photo.





A date, nous trouvons qu’il manque un peu de confrère. Quand nous avons des voisins, il ressemble à ceci:

Notez que le propriétaire du Evviva et sa femme sont venus nous dire bonjour. Ils n’ont pas souvent de voisin non plus!





Port Alexander: C’est même pas un village. Il n’y a pas de rue, d’électricité ou d’épicerie mais les habitants sont bien heureux de nous offrir l’internet. Le quai public est gratuit et on peut manger hot dog et hamburger au seul restaurant: «Problem corner cafe». Dans cette baie ou il doit y avoir un maximum de 50 habitants et rarement de touriste, tous le monde est amical.








Port Armstorng: Le guide disait que nous pouvions nous ancrer en face d’une ancienne manufacture de baleine et d’huile de hareng désaffectée. Surprise!!! Elle a l’air pas mal en vie! Que faire? Nous décidons d’aller nous installer dans le fond de la baie. L’ancre vient à peine de toucher le fond que le gérant de l’entreprise, Ben, vient nous voir pour nous souhaiter la bienvenue et nous offrir une visite. Nous acceptons et allons faire un tour le lendemain matin pour apprendre que c’est maintenant un organisme à but non lucratif qui élève des saumons. Nous arrivons juste au moment ou ils fertilisent des oeufs de saumons chums. Ce fût très éducatif. Ensuite, nous avons eu la chance de voir une famille d’aigle avec trois générations; un adulte, un jeune de 2-3 ans et un autre de 1-2 an. Entre temps, Gaston nous attrape un cohoe ou saumon argent de 24 pouces très sanglant. Il en met partout à tribord. Juste comme nous le croyons mort, il donne un dernier coup de queue et glisse entre les mains de Gaston. Arrivée à l’eau, il se met à couler pendant que nous courons frénétiquement pour trouver quelque chose pour le rattraper. Nous abandonnons car nous ne le voyons plus et au même moment, il se met à remonter. Oups, il redescends. Attends! Il remonte! Nous finissons par l’avoir avec la gaffe et le crochet. Ouf! il fait chaud en Alaska! Au moins là, nous avons notre histoire de pêche!













Tebenkoff bay: Petit changement d’île, question d’aller reluquer ce qui se passe de l’autre côté du canal. Il y en aurait pour des semaines à découvrir toutes les possibilités de mouillages dans cette baie. Sans compter que le fond est moins profond (20-30 pieds) et en vase. Super mouillage de mauvais temps. Nous avons vu plusieurs baleines à bosse à l’entrée dont une qui a sauté hors de l’eau et d’autres qui plongeaient la queue en l’air. Dans la baie, les otaries nous observaient de loin. Nous croyons d’ailleurs que l’un d’eux est venu voir de plus près quand nous étions rentrés pour la nuit. Il y a eu un gros plouf! à côté du bateau. Plus gros que ceux fait par les saumons. Ai-je mentionné que les saumons sautent partout!











Red bluff bay: Wow! La cascade est superbe ainsi que les glaciers qui la surmontent. Les alques pâles pataugent autour du bateau. Les saumons sautent partout. Gaston en attrape un rose. L’eau est clair et nous donne le goût de nous baigner mais la température et les méduses nous font vite changer d’idée.











Baranof warm springs: Cette baie est plus touristique. Le quai publique dans le fond de la baie est plus achalandé. La chute est visible du bateau. Dans le village, il y a des bains dont l’eau provient des sources chaudes. Un chemin qui mène aux sources chaudes et au lac qui est la source de la chute. Pas difficile et pas long comme marche mais peut être boueuse après une pluie. Il faut pas oublier de faire du bruit pour éloigner les ours. Aucun approvisionnement n’est possible.











Ell Cove: Petite baie très tranquille avec des saumons qui sautent partout et une parade de mamans ours bruns avec leurs petits. Tout d’abord une grosse maman avec trois petits qui sont venus, disparus et revenus pendant au moins une heure. Ensuite, une mère plus jeune avec un seul petit qui n’a fait que passer. Un aigle a, pendant un bon moment, observé les techniques de pêche de Gaston mais est parti car celui-ci n’attrapait rien. Peut-être que s’il avait su parler français, il aurait pu lui donner quelques conseils. Des drôles de bibittes remonte sur la chaîne. Nous avons découvert plus tard que c’est une étoile de mer même si elle avait une vingtaine de pattes (toujours plus gros ! ).











Angoon: Une autre surprise! Le guide nous disait qu’il y avait un quai d’essence du côté ouest de ce village donc pas besoin de faire le tour de la pointe mais le quai est en fait à l’intérieur de la baie. Vous allez penser que c’est pas si grave ; il n’y a qu’à faire le tour. Pas tout à fait car il y a un rapide avec du courant pouvant atteindre jusqu’à 7,5 noeuds dans un passage truffé de récifs. Bien sûr, nous sommes arrivés presque qu’au plus fort du courant car nous n’avions pas planifié entrer. Et bien, nous avons fait des zigzags devant l’entrée en singeant les pêcheurs à la traine. Les gens d’ici, de la tribut des Tlingits, ne laissent personne marcher. Quand nous sommes partis pour aller visiter le village, à peine avions nous mis le pied sur la route que la première voiture s’arrêtait pour nous offrir de nous embarquer. Au retour, la même chose mais cette fois-ci la voiture roulait dans le sens inverse. Nous leur avons dit : «Mais, vous n’allez pas vers le village?» Ils ont répondu: «C’est pas grave, nous irons après.» La dame nous a demandé pourquoi venir de si loin pour visiter Angoon. Bonne question ! Pourquoi pas ? L’île au complet est un monument national alors nous sommes venus voir pourquoi. La dame a fait parti de ceux qui ont rédigé la demande. Elle me dit qu’ils voulaient protéger les arbres. En effet, de grosses compagnies de coupe de bois menaçaient de s'installer sur l’île et faire une coupe à blanc. C’est la seule démarche qu’ils ont trouvé pour les arrêter. Ils sacrifient la possibilité d’un développement économique pour protéger leur environnement car aucune autre compagnie ne pourra s’installer sur l’île. Impressionnant ! Un couple en vacance avec leurs filles nous ont fourni des renseignements utiles et donné du crabe Dungeness frais. Avec un peu de beurre, ce crabe donne envie de s’installer en Alaska !











À suivre...

















Allez voir plus de photos en cliquant sur le lien suivant... Ça vaut la peine.

https://picasaweb.google.com/103447188037594653674/SitkaAToAngoon20072013ATo06082013?authuser=0&feat=directlink













Lizanne (VA2DUO) et Gaston (VA2VIF)

Bidule (http://bidule.micro.org)













































































Cré moi, Cré moi pas, que’que part en Alaska, y’a un phoque qui s’ennuie en maudit...

C’est pas vrai! Regardez moi tous ses chums!



(Pour voir la version avec photos et carte de se texte, cliquez sur le lien suivant: http://voilierbidule.blogspot.com/2013/08/enin-alaska-defrom-sitka-ato-angoon-20.html)


Ha! Ces Américans! Ils en font toujours plus! Nous avons des hirondelles sur nos mâts et eux ont des aigles. Des ratons fouillent dans nos poubelles et eux ont des ours bruns. Il faut partager les mouillages avec des baleines. Les saumons sautent de partout et presque directement dans les assiettes. Même les mouches sont de la grosseur d’un colibri.





Maintenant un petit tour des potins : ici, ça parle de pêche. Dans les restaurants, les magasins, les rues et sur les pontons, nous n’entendons que des histoires de pêche. Si quelqu’un ne peut pas leur en parler ou pêcher, il a le même effet sur eux que s’il était un petit bonhomme vert. D’ailleurs, la saison est excellente particulièrement pour le saumon. C’est une année de météo exceptionnelle ; trois semaines sans pluie c’est du jamais vu. Excellent pour nous mais moins bon pour la reproduction des saumons qui meurent avant d’avoir réussi à remonter les rivières car l’eau est trop chaude et basse. Les baleines sont moins nombreuses que l’année dernière mais il y a beaucoup d’ours.




Examinons le cheminement que nous avons fait jusqu’à maintenant. Notez que le terrain de jeu est vaste. Il y tellement de possibilité de mouillage que nous ne savons plus trop où donner de la tête. Nous pensions acheter un guide à notre arrivé à Sitka mais ce n’est pas évident à trouver. Alors, nous partageons les mouillages où nous avons été pour faire part de notre expérience et non car nous croyons que se sont nécessairement les meilleurs endroits où aller. Partout où nous avons mouillé l’ancre, nous étions très bien protégés avec une bonne tenue de fond quoique assez profonde (60-70 pieds). Notre guindeau manuelle demande du jus de bras!





Sitka: Charmant petit village. Pour les navigateurs, l’épicerie, liquor store, buanderie et shipchandler sont tous à 2 ou 3 coins de rue de la marina et quai à essence à la marina. Pour le tourisme, ils misent beaucoup sur leur héritage Amériendien et Russe et les batailles entre les deux. Nous avons visité le parc de totem et l’église russe orthodoxe. Deux couples de voileux nous ont donné des filets de King, du saumon rose fumé et du black cod pour débuter notre dégustation du poisson d’Alaska. Le plus impressionnant de l’île Baranof où se trouve Sitka est le nombre de montagne enneigé. Ce type de paysage est vu sur la côte habituellement, pas sur une île. La température ne va jamais sous zéro même en hiver. Les saumons sautent de partout!





Kluckevoi Bay: Nous avons croisés plusieurs otaries en chemin qui se laissaient tranquillement flotter avec les pattes sorties de l’eau. À l’entrée de la baie se trouvait 2 ou 3 baleines à bosse avec des jets bruyants. Sur la droite il y a des sources chaudes. Pour aller au fond de la baie, il faut passer entre deux gros cailloux. Les guides disent de coller celle de gauche mais il faut pas coller trop proche car il y a une partie submergée qui pourrait égratigner la peinture. Heureusement, nous l’avons remarqué à temps!





Port Banks: La pêche commence par des poissons crapeaux! C’est pas ça qu’on veut! Heureusement, elle se fini par deux saumons roses. Nous ne sommes pas les seuls à attraper du poisson. Les ours bruns ont leur endroit désigné en haut de la chute à marée haute. Nous ne savons pas si c’est les ours ou l’hydravion qui s’en vient directement vers notre annexe qui est le plus impressionnant. Pour finir, une loutre de mer est venue tellement proche que j’ai été trop surprise pour prendre une seule photo.





A date, nous trouvons qu’il manque un peu de confrère. Quand nous avons des voisins, il ressemble à ceci:

Notez que le propriétaire du Evviva et sa femme sont venus nous dire bonjour. Ils n’ont pas souvent de voisin non plus!





Port Alexander: C’est même pas un village. Il n’y a pas de rue, d’électricité ou d’épicerie mais les habitants sont bien heureux de nous offrir l’internet. Le quai public est gratuit et on peut manger hot dog et hamburger au seul restaurant: «Problem corner cafe». Dans cette baie ou il doit y avoir un maximum de 50 habitants et rarement de touriste, tous le monde est amical.








Port Armstorng: Le guide disait que nous pouvions nous ancrer en face d’une ancienne manufacture de baleine et d’huile de hareng désaffectée. Surprise!!! Elle a l’air pas mal en vie! Que faire? Nous décidons d’aller nous installer dans le fond de la baie. L’ancre vient à peine de toucher le fond que le gérant de l’entreprise, Ben, vient nous voir pour nous souhaiter la bienvenue et nous offrir une visite. Nous acceptons et allons faire un tour le lendemain matin pour apprendre que c’est maintenant un organisme à but non lucratif qui élève des saumons. Nous arrivons juste au moment ou ils fertilisent des oeufs de saumons chums. Ce fût très éducatif. Ensuite, nous avons eu la chance de voir une famille d’aigle avec trois générations; un adulte, un jeune de 2-3 ans et un autre de 1-2 an. Entre temps, Gaston nous attrape un cohoe ou saumon argent de 24 pouces très sanglant. Il en met partout à tribord. Juste comme nous le croyons mort, il donne un dernier coup de queue et glisse entre les mains de Gaston. Arrivée à l’eau, il se met à couler pendant que nous courons frénétiquement pour trouver quelque chose pour le rattraper. Nous abandonnons car nous ne le voyons plus et au même moment, il se met à remonter. Oups, il redescends. Attends! Il remonte! Nous finissons par l’avoir avec la gaffe et le crochet. Ouf! il fait chaud en Alaska! Au moins là, nous avons notre histoire de pêche!













Tebenkoff bay: Petit changement d’île, question d’aller reluquer ce qui se passe de l’autre côté du canal. Il y en aurait pour des semaines à découvrir toutes les possibilités de mouillages dans cette baie. Sans compter que le fond est moins profond (20-30 pieds) et en vase. Super mouillage de mauvais temps. Nous avons vu plusieurs baleines à bosse à l’entrée dont une qui a sauté hors de l’eau et d’autres qui plongeaient la queue en l’air. Dans la baie, les otaries nous observaient de loin. Nous croyons d’ailleurs que l’un d’eux est venu voir de plus près quand nous étions rentrés pour la nuit. Il y a eu un gros plouf! à côté du bateau. Plus gros que ceux fait par les saumons. Ai-je mentionné que les saumons sautent partout!











Red bluff bay: Wow! La cascade est superbe ainsi que les glaciers qui la surmontent. Les alques pâles pataugent autour du bateau. Les saumons sautent partout. Gaston en attrape un rose. L’eau est clair et nous donne le goût de nous baigner mais la température et les méduses nous font vite changer d’idée.











Baranof warm springs: Cette baie est plus touristique. Le quai publique dans le fond de la baie est plus achalandé. La chute est visible du bateau. Dans le village, il y a des bains dont l’eau provient des sources chaudes. Un chemin qui mène aux sources chaudes et au lac qui est la source de la chute. Pas difficile et pas long comme marche mais peut être boueuse après une pluie. Il faut pas oublier de faire du bruit pour éloigner les ours. Aucun approvisionnement n’est possible.











Ell Cove: Petite baie très tranquille avec des saumons qui sautent partout et une parade de mamans ours bruns avec leurs petits. Tout d’abord une grosse maman avec trois petits qui sont venus, disparus et revenus pendant au moins une heure. Ensuite, une mère plus jeune avec un seul petit qui n’a fait que passer. Un aigle a, pendant un bon moment, observé les techniques de pêche de Gaston mais est parti car celui-ci n’attrapait rien. Peut-être que s’il avait su parler français, il aurait pu lui donner quelques conseils. Des drôles de bibittes remonte sur la chaîne. Nous avons découvert plus tard que c’est une étoile de mer même si elle avait une vingtaine de pattes (toujours plus gros ! ).











Angoon: Une autre surprise! Le guide nous disait qu’il y avait un quai d’essence du côté ouest de ce village donc pas besoin de faire le tour de la pointe mais le quai est en fait à l’intérieur de la baie. Vous allez penser que c’est pas si grave ; il n’y a qu’à faire le tour. Pas tout à fait car il y a un rapide avec du courant pouvant atteindre jusqu’à 7,5 noeuds dans un passage truffé de récifs. Bien sûr, nous sommes arrivés presque qu’au plus fort du courant car nous n’avions pas planifié entrer. Et bien, nous avons fait des zigzags devant l’entrée en singeant les pêcheurs à la traine. Les gens d’ici, de la tribut des Tlingits, ne laissent personne marcher. Quand nous sommes partis pour aller visiter le village, à peine avions nous mis le pied sur la route que la première voiture s’arrêtait pour nous offrir de nous embarquer. Au retour, la même chose mais cette fois-ci la voiture roulait dans le sens inverse. Nous leur avons dit : «Mais, vous n’allez pas vers le village?» Ils ont répondu: «C’est pas grave, nous irons après.» La dame nous a demandé pourquoi venir de si loin pour visiter Angoon. Bonne question ! Pourquoi pas ? L’île au complet est un monument national alors nous sommes venus voir pourquoi. La dame a fait parti de ceux qui ont rédigé la demande. Elle me dit qu’ils voulaient protéger les arbres. En effet, de grosses compagnies de coupe de bois menaçaient de s'installer sur l’île et faire une coupe à blanc. C’est la seule démarche qu’ils ont trouvé pour les arrêter. Ils sacrifient la possibilité d’un développement économique pour protéger leur environnement car aucune autre compagnie ne pourra s’installer sur l’île. Impressionnant ! Un couple en vacance avec leurs filles nous ont fourni des renseignements utiles et donné du crabe Dungeness frais. Avec un peu de beurre, ce crabe donne envie de s’installer en Alaska !











À suivre...

















Allez voir plus de photos en cliquant sur le lien suivant... Ça vaut la peine.

https://picasaweb.google.com/103447188037594653674/SitkaAToAngoon20072013ATo06082013?authuser=0&feat=directlink













Lizanne (VA2DUO) et Gaston (VA2VIF)

Bidule (http://bidule.micro.org)
































































































Cré moi, Cré moi pas, que’que part en Alaska, y’a un phoque qui s’ennuie en maudit...

C’est pas vrai! Regardez moi tous ses chums!



(Pour voir la version avec photos et carte de se texte, cliquez sur le lien suivant: http://voilierbidule.blogspot.com/2013/08/enin-alaska-defrom-sitka-ato-angoon-20.html)


Ha! Ces Américans! Ils en font toujours plus! Nous avons des hirondelles sur nos mâts et eux ont des aigles. Des ratons fouillent dans nos poubelles et eux ont des ours bruns. Il faut partager les mouillages avec des baleines. Les saumons sautent de partout et presque directement dans les assiettes. Même les mouches sont de la grosseur d’un colibri.





Maintenant un petit tour des potins : ici, ça parle de pêche. Dans les restaurants, les magasins, les rues et sur les pontons, nous n’entendons que des histoires de pêche. Si quelqu’un ne peut pas leur en parler ou pêcher, il a le même effet sur eux que s’il était un petit bonhomme vert. D’ailleurs, la saison est excellente particulièrement pour le saumon. C’est une année de météo exceptionnelle ; trois semaines sans pluie c’est du jamais vu. Excellent pour nous mais moins bon pour la reproduction des saumons qui meurent avant d’avoir réussi à remonter les rivières car l’eau est trop chaude et basse. Les baleines sont moins nombreuses que l’année dernière mais il y a beaucoup d’ours.




Examinons le cheminement que nous avons fait jusqu’à maintenant. Notez que le terrain de jeu est vaste. Il y tellement de possibilité de mouillage que nous ne savons plus trop où donner de la tête. Nous pensions acheter un guide à notre arrivé à Sitka mais ce n’est pas évident à trouver. Alors, nous partageons les mouillages où nous avons été pour faire part de notre expérience et non car nous croyons que se sont nécessairement les meilleurs endroits où aller. Partout où nous avons mouillé l’ancre, nous étions très bien protégés avec une bonne tenue de fond quoique assez profonde (60-70 pieds). Notre guindeau manuelle demande du jus de bras!





Sitka: Charmant petit village. Pour les navigateurs, l’épicerie, liquor store, buanderie et shipchandler sont tous à 2 ou 3 coins de rue de la marina et quai à essence à la marina. Pour le tourisme, ils misent beaucoup sur leur héritage Amériendien et Russe et les batailles entre les deux. Nous avons visité le parc de totem et l’église russe orthodoxe. Deux couples de voileux nous ont donné des filets de King, du saumon rose fumé et du black cod pour débuter notre dégustation du poisson d’Alaska. Le plus impressionnant de l’île Baranof où se trouve Sitka est le nombre de montagne enneigé. Ce type de paysage est vu sur la côte habituellement, pas sur une île. La température ne va jamais sous zéro même en hiver. Les saumons sautent de partout!





Kluckevoi Bay: Nous avons croisés plusieurs otaries en chemin qui se laissaient tranquillement flotter avec les pattes sorties de l’eau. À l’entrée de la baie se trouvait 2 ou 3 baleines à bosse avec des jets bruyants. Sur la droite il y a des sources chaudes. Pour aller au fond de la baie, il faut passer entre deux gros cailloux. Les guides disent de coller celle de gauche mais il faut pas coller trop proche car il y a une partie submergée qui pourrait égratigner la peinture. Heureusement, nous l’avons remarqué à temps!





Port Banks: La pêche commence par des poissons crapeaux! C’est pas ça qu’on veut! Heureusement, elle se fini par deux saumons roses. Nous ne sommes pas les seuls à attraper du poisson. Les ours bruns ont leur endroit désigné en haut de la chute à marée haute. Nous ne savons pas si c’est les ours ou l’hydravion qui s’en vient directement vers notre annexe qui est le plus impressionnant. Pour finir, une loutre de mer est venue tellement proche que j’ai été trop surprise pour prendre une seule photo.





A date, nous trouvons qu’il manque un peu de confrère. Quand nous avons des voisins, il ressemble à ceci:

Notez que le propriétaire du Evviva et sa femme sont venus nous dire bonjour. Ils n’ont pas souvent de voisin non plus!





Port Alexander: C’est même pas un village. Il n’y a pas de rue, d’électricité ou d’épicerie mais les habitants sont bien heureux de nous offrir l’internet. Le quai public est gratuit et on peut manger hot dog et hamburger au seul restaurant: «Problem corner cafe». Dans cette baie ou il doit y avoir un maximum de 50 habitants et rarement de touriste, tous le monde est amical.








Port Armstorng: Le guide disait que nous pouvions nous ancrer en face d’une ancienne manufacture de baleine et d’huile de hareng désaffectée. Surprise!!! Elle a l’air pas mal en vie! Que faire? Nous décidons d’aller nous installer dans le fond de la baie. L’ancre vient à peine de toucher le fond que le gérant de l’entreprise, Ben, vient nous voir pour nous souhaiter la bienvenue et nous offrir une visite. Nous acceptons et allons faire un tour le lendemain matin pour apprendre que c’est maintenant un organisme à but non lucratif qui élève des saumons. Nous arrivons juste au moment ou ils fertilisent des oeufs de saumons chums. Ce fût très éducatif. Ensuite, nous avons eu la chance de voir une famille d’aigle avec trois générations; un adulte, un jeune de 2-3 ans et un autre de 1-2 an. Entre temps, Gaston nous attrape un cohoe ou saumon argent de 24 pouces très sanglant. Il en met partout à tribord. Juste comme nous le croyons mort, il donne un dernier coup de queue et glisse entre les mains de Gaston. Arrivée à l’eau, il se met à couler pendant que nous courons frénétiquement pour trouver quelque chose pour le rattraper. Nous abandonnons car nous ne le voyons plus et au même moment, il se met à remonter. Oups, il redescends. Attends! Il remonte! Nous finissons par l’avoir avec la gaffe et le crochet. Ouf! il fait chaud en Alaska! Au moins là, nous avons notre histoire de pêche!













Tebenkoff bay: Petit changement d’île, question d’aller reluquer ce qui se passe de l’autre côté du canal. Il y en aurait pour des semaines à découvrir toutes les possibilités de mouillages dans cette baie. Sans compter que le fond est moins profond (20-30 pieds) et en vase. Super mouillage de mauvais temps. Nous avons vu plusieurs baleines à bosse à l’entrée dont une qui a sauté hors de l’eau et d’autres qui plongeaient la queue en l’air. Dans la baie, les otaries nous observaient de loin. Nous croyons d’ailleurs que l’un d’eux est venu voir de plus près quand nous étions rentrés pour la nuit. Il y a eu un gros plouf! à côté du bateau. Plus gros que ceux fait par les saumons. Ai-je mentionné que les saumons sautent partout!











Red bluff bay: Wow! La cascade est superbe ainsi que les glaciers qui la surmontent. Les alques pâles pataugent autour du bateau. Les saumons sautent partout. Gaston en attrape un rose. L’eau est clair et nous donne le goût de nous baigner mais la température et les méduses nous font vite changer d’idée.











Baranof warm springs: Cette baie est plus touristique. Le quai publique dans le fond de la baie est plus achalandé. La chute est visible du bateau. Dans le village, il y a des bains dont l’eau provient des sources chaudes. Un chemin qui mène aux sources chaudes et au lac qui est la source de la chute. Pas difficile et pas long comme marche mais peut être boueuse après une pluie. Il faut pas oublier de faire du bruit pour éloigner les ours. Aucun approvisionnement n’est possible.











Ell Cove: Petite baie très tranquille avec des saumons qui sautent partout et une parade de mamans ours bruns avec leurs petits. Tout d’abord une grosse maman avec trois petits qui sont venus, disparus et revenus pendant au moins une heure. Ensuite, une mère plus jeune avec un seul petit qui n’a fait que passer. Un aigle a, pendant un bon moment, observé les techniques de pêche de Gaston mais est parti car celui-ci n’attrapait rien. Peut-être que s’il avait su parler français, il aurait pu lui donner quelques conseils. Des drôles de bibittes remonte sur la chaîne. Nous avons découvert plus tard que c’est une étoile de mer même si elle avait une vingtaine de pattes (toujours plus gros ! ).











Angoon: Une autre surprise! Le guide nous disait qu’il y avait un quai d’essence du côté ouest de ce village donc pas besoin de faire le tour de la pointe mais le quai est en fait à l’intérieur de la baie. Vous allez penser que c’est pas si grave ; il n’y a qu’à faire le tour. Pas tout à fait car il y a un rapide avec du courant pouvant atteindre jusqu’à 7,5 noeuds dans un passage truffé de récifs. Bien sûr, nous sommes arrivés presque qu’au plus fort du courant car nous n’avions pas planifié entrer. Et bien, nous avons fait des zigzags devant l’entrée en singeant les pêcheurs à la traine. Les gens d’ici, de la tribut des Tlingits, ne laissent personne marcher. Quand nous sommes partis pour aller visiter le village, à peine avions nous mis le pied sur la route que la première voiture s’arrêtait pour nous offrir de nous embarquer. Au retour, la même chose mais cette fois-ci la voiture roulait dans le sens inverse. Nous leur avons dit : «Mais, vous n’allez pas vers le village?» Ils ont répondu: «C’est pas grave, nous irons après.» La dame nous a demandé pourquoi venir de si loin pour visiter Angoon. Bonne question ! Pourquoi pas ? L’île au complet est un monument national alors nous sommes venus voir pourquoi. La dame a fait parti de ceux qui ont rédigé la demande. Elle me dit qu’ils voulaient protéger les arbres. En effet, de grosses compagnies de coupe de bois menaçaient de s'installer sur l’île et faire une coupe à blanc. C’est la seule démarche qu’ils ont trouvé pour les arrêter. Ils sacrifient la possibilité d’un développement économique pour protéger leur environnement car aucune autre compagnie ne pourra s’installer sur l’île. Impressionnant ! Un couple en vacance avec leurs filles nous ont fourni des renseignements utiles et donné du crabe Dungeness frais. Avec un peu de beurre, ce crabe donne envie de s’installer en Alaska !











À suivre...

















Allez voir plus de photos en cliquant sur le lien suivant... Ça vaut la peine.

https://picasaweb.google.com/103447188037594653674/SitkaAToAngoon20072013ATo06082013?authuser=0&feat=directlink













Lizanne (VA2DUO) et Gaston (VA2VIF)

Bidule (http://bidule.micro.org)
































































































Cré moi, Cré moi pas, que’que part en Alaska, y’a un phoque qui s’ennuie en maudit...

C’est pas vrai! Regardez moi tous ses chums!



(Pour voir la version avec photos et carte de se texte, cliquez sur le lien suivant: http://voilierbidule.blogspot.com/2013/08/enin-alaska-defrom-sitka-ato-angoon-20.html)


Ha! Ces Américans! Ils en font toujours plus! Nous avons des hirondelles sur nos mâts et eux ont des aigles. Des ratons fouillent dans nos poubelles et eux ont des ours bruns. Il faut partager les mouillages avec des baleines. Les saumons sautent de partout et presque directement dans les assiettes. Même les mouches sont de la grosseur d’un colibri.





Maintenant un petit tour des potins : ici, ça parle de pêche. Dans les restaurants, les magasins, les rues et sur les pontons, nous n’entendons que des histoires de pêche. Si quelqu’un ne peut pas leur en parler ou pêcher, il a le même effet sur eux que s’il était un petit bonhomme vert. D’ailleurs, la saison est excellente particulièrement pour le saumon. C’est une année de météo exceptionnelle ; trois semaines sans pluie c’est du jamais vu. Excellent pour nous mais moins bon pour la reproduction des saumons qui meurent avant d’avoir réussi à remonter les rivières car l’eau est trop chaude et basse. Les baleines sont moins nombreuses que l’année dernière mais il y a beaucoup d’ours.




Examinons le cheminement que nous avons fait jusqu’à maintenant. Notez que le terrain de jeu est vaste. Il y tellement de possibilité de mouillage que nous ne savons plus trop où donner de la tête. Nous pensions acheter un guide à notre arrivé à Sitka mais ce n’est pas évident à trouver. Alors, nous partageons les mouillages où nous avons été pour faire part de notre expérience et non car nous croyons que se sont nécessairement les meilleurs endroits où aller. Partout où nous avons mouillé l’ancre, nous étions très bien protégés avec une bonne tenue de fond quoique assez profonde (60-70 pieds). Notre guindeau manuelle demande du jus de bras!





Sitka: Charmant petit village. Pour les navigateurs, l’épicerie, liquor store, buanderie et shipchandler sont tous à 2 ou 3 coins de rue de la marina et quai à essence à la marina. Pour le tourisme, ils misent beaucoup sur leur héritage Amériendien et Russe et les batailles entre les deux. Nous avons visité le parc de totem et l’église russe orthodoxe. Deux couples de voileux nous ont donné des filets de King, du saumon rose fumé et du black cod pour débuter notre dégustation du poisson d’Alaska. Le plus impressionnant de l’île Baranof où se trouve Sitka est le nombre de montagne enneigé. Ce type de paysage est vu sur la côte habituellement, pas sur une île. La température ne va jamais sous zéro même en hiver. Les saumons sautent de partout!





Kluckevoi Bay: Nous avons croisés plusieurs otaries en chemin qui se laissaient tranquillement flotter avec les pattes sorties de l’eau. À l’entrée de la baie se trouvait 2 ou 3 baleines à bosse avec des jets bruyants. Sur la droite il y a des sources chaudes. Pour aller au fond de la baie, il faut passer entre deux gros cailloux. Les guides disent de coller celle de gauche mais il faut pas coller trop proche car il y a une partie submergée qui pourrait égratigner la peinture. Heureusement, nous l’avons remarqué à temps!





Port Banks: La pêche commence par des poissons crapeaux! C’est pas ça qu’on veut! Heureusement, elle se fini par deux saumons roses. Nous ne sommes pas les seuls à attraper du poisson. Les ours bruns ont leur endroit désigné en haut de la chute à marée haute. Nous ne savons pas si c’est les ours ou l’hydravion qui s’en vient directement vers notre annexe qui est le plus impressionnant. Pour finir, une loutre de mer est venue tellement proche que j’ai été trop surprise pour prendre une seule photo.





A date, nous trouvons qu’il manque un peu de confrère. Quand nous avons des voisins, il ressemble à ceci:

Notez que le propriétaire du Evviva et sa femme sont venus nous dire bonjour. Ils n’ont pas souvent de voisin non plus!





Port Alexander: C’est même pas un village. Il n’y a pas de rue, d’électricité ou d’épicerie mais les habitants sont bien heureux de nous offrir l’internet. Le quai public est gratuit et on peut manger hot dog et hamburger au seul restaurant: «Problem corner cafe». Dans cette baie ou il doit y avoir un maximum de 50 habitants et rarement de touriste, tous le monde est amical.








Port Armstorng: Le guide disait que nous pouvions nous ancrer en face d’une ancienne manufacture de baleine et d’huile de hareng désaffectée. Surprise!!! Elle a l’air pas mal en vie! Que faire? Nous décidons d’aller nous installer dans le fond de la baie. L’ancre vient à peine de toucher le fond que le gérant de l’entreprise, Ben, vient nous voir pour nous souhaiter la bienvenue et nous offrir une visite. Nous acceptons et allons faire un tour le lendemain matin pour apprendre que c’est maintenant un organisme à but non lucratif qui élève des saumons. Nous arrivons juste au moment ou ils fertilisent des oeufs de saumons chums. Ce fût très éducatif. Ensuite, nous avons eu la chance de voir une famille d’aigle avec trois générations; un adulte, un jeune de 2-3 ans et un autre de 1-2 an. Entre temps, Gaston nous attrape un cohoe ou saumon argent de 24 pouces très sanglant. Il en met partout à tribord. Juste comme nous le croyons mort, il donne un dernier coup de queue et glisse entre les mains de Gaston. Arrivée à l’eau, il se met à couler pendant que nous courons frénétiquement pour trouver quelque chose pour le rattraper. Nous abandonnons car nous ne le voyons plus et au même moment, il se met à remonter. Oups, il redescends. Attends! Il remonte! Nous finissons par l’avoir avec la gaffe et le crochet. Ouf! il fait chaud en Alaska! Au moins là, nous avons notre histoire de pêche!













Tebenkoff bay: Petit changement d’île, question d’aller reluquer ce qui se passe de l’autre côté du canal. Il y en aurait pour des semaines à découvrir toutes les possibilités de mouillages dans cette baie. Sans compter que le fond est moins profond (20-30 pieds) et en vase. Super mouillage de mauvais temps. Nous avons vu plusieurs baleines à bosse à l’entrée dont une qui a sauté hors de l’eau et d’autres qui plongeaient la queue en l’air. Dans la baie, les otaries nous observaient de loin. Nous croyons d’ailleurs que l’un d’eux est venu voir de plus près quand nous étions rentrés pour la nuit. Il y a eu un gros plouf! à côté du bateau. Plus gros que ceux fait par les saumons. Ai-je mentionné que les saumons sautent partout!











Red bluff bay: Wow! La cascade est superbe ainsi que les glaciers qui la surmontent. Les alques pâles pataugent autour du bateau. Les saumons sautent partout. Gaston en attrape un rose. L’eau est clair et nous donne le goût de nous baigner mais la température et les méduses nous font vite changer d’idée.











Baranof warm springs: Cette baie est plus touristique. Le quai publique dans le fond de la baie est plus achalandé. La chute est visible du bateau. Dans le village, il y a des bains dont l’eau provient des sources chaudes. Un chemin qui mène aux sources chaudes et au lac qui est la source de la chute. Pas difficile et pas long comme marche mais peut être boueuse après une pluie. Il faut pas oublier de faire du bruit pour éloigner les ours. Aucun approvisionnement n’est possible.











Ell Cove: Petite baie très tranquille avec des saumons qui sautent partout et une parade de mamans ours bruns avec leurs petits. Tout d’abord une grosse maman avec trois petits qui sont venus, disparus et revenus pendant au moins une heure. Ensuite, une mère plus jeune avec un seul petit qui n’a fait que passer. Un aigle a, pendant un bon moment, observé les techniques de pêche de Gaston mais est parti car celui-ci n’attrapait rien. Peut-être que s’il avait su parler français, il aurait pu lui donner quelques conseils. Des drôles de bibittes remonte sur la chaîne. Nous avons découvert plus tard que c’est une étoile de mer même si elle avait une vingtaine de pattes (toujours plus gros ! ).











Angoon: Une autre surprise! Le guide nous disait qu’il y avait un quai d’essence du côté ouest de ce village donc pas besoin de faire le tour de la pointe mais le quai est en fait à l’intérieur de la baie. Vous allez penser que c’est pas si grave ; il n’y a qu’à faire le tour. Pas tout à fait car il y a un rapide avec du courant pouvant atteindre jusqu’à 7,5 noeuds dans un passage truffé de récifs. Bien sûr, nous sommes arrivés presque qu’au plus fort du courant car nous n’avions pas planifié entrer. Et bien, nous avons fait des zigzags devant l’entrée en singeant les pêcheurs à la traine. Les gens d’ici, de la tribut des Tlingits, ne laissent personne marcher. Quand nous sommes partis pour aller visiter le village, à peine avions nous mis le pied sur la route que la première voiture s’arrêtait pour nous offrir de nous embarquer. Au retour, la même chose mais cette fois-ci la voiture roulait dans le sens inverse. Nous leur avons dit : «Mais, vous n’allez pas vers le village?» Ils ont répondu: «C’est pas grave, nous irons après.» La dame nous a demandé pourquoi venir de si loin pour visiter Angoon. Bonne question ! Pourquoi pas ? L’île au complet est un monument national alors nous sommes venus voir pourquoi. La dame a fait parti de ceux qui ont rédigé la demande. Elle me dit qu’ils voulaient protéger les arbres. En effet, de grosses compagnies de coupe de bois menaçaient de s'installer sur l’île et faire une coupe à blanc. C’est la seule démarche qu’ils ont trouvé pour les arrêter. Ils sacrifient la possibilité d’un développement économique pour protéger leur environnement car aucune autre compagnie ne pourra s’installer sur l’île. Impressionnant ! Un couple en vacance avec leurs filles nous ont fourni des renseignements utiles et donné du crabe Dungeness frais. Avec un peu de beurre, ce crabe donne envie de s’installer en Alaska !











À suivre...

















Allez voir plus de photos en cliquant sur le lien suivant... Ça vaut la peine.

https://picasaweb.google.com/103447188037594653674/SitkaAToAngoon20072013ATo06082013?authuser=0&feat=directlink













Lizanne (VA2DUO) et Gaston (VA2VIF)

Bidule (http://bidule.micro.org)
































































































Cré moi, Cré moi pas, que’que part en Alaska, y’a un phoque qui s’ennuie en maudit...

C’est pas vrai! Regardez moi tous ses chums!



(Pour voir la version avec photos et carte de se texte, cliquez sur le lien suivant: http://voilierbidule.blogspot.com/2013/08/enin-alaska-defrom-sitka-ato-angoon-20.html)


Ha! Ces Américans! Ils en font toujours plus! Nous avons des hirondelles sur nos mâts et eux ont des aigles. Des ratons fouillent dans nos poubelles et eux ont des ours bruns. Il faut partager les mouillages avec des baleines. Les saumons sautent de partout et presque directement dans les assiettes. Même les mouches sont de la grosseur d’un colibri.





Maintenant un petit tour des potins : ici, ça parle de pêche. Dans les restaurants, les magasins, les rues et sur les pontons, nous n’entendons que des histoires de pêche. Si quelqu’un ne peut pas leur en parler ou pêcher, il a le même effet sur eux que s’il était un petit bonhomme vert. D’ailleurs, la saison est excellente particulièrement pour le saumon. C’est une année de météo exceptionnelle ; trois semaines sans pluie c’est du jamais vu. Excellent pour nous mais moins bon pour la reproduction des saumons qui meurent avant d’avoir réussi à remonter les rivières car l’eau est trop chaude et basse. Les baleines sont moins nombreuses que l’année dernière mais il y a beaucoup d’ours.




Examinons le cheminement que nous avons fait jusqu’à maintenant. Notez que le terrain de jeu est vaste. Il y tellement de possibilité de mouillage que nous ne savons plus trop où donner de la tête. Nous pensions acheter un guide à notre arrivé à Sitka mais ce n’est pas évident à trouver. Alors, nous partageons les mouillages où nous avons été pour faire part de notre expérience et non car nous croyons que se sont nécessairement les meilleurs endroits où aller. Partout où nous avons mouillé l’ancre, nous étions très bien protégés avec une bonne tenue de fond quoique assez profonde (60-70 pieds). Notre guindeau manuelle demande du jus de bras!





Sitka: Charmant petit village. Pour les navigateurs, l’épicerie, liquor store, buanderie et shipchandler sont tous à 2 ou 3 coins de rue de la marina et quai à essence à la marina. Pour le tourisme, ils misent beaucoup sur leur héritage Amériendien et Russe et les batailles entre les deux. Nous avons visité le parc de totem et l’église russe orthodoxe. Deux couples de voileux nous ont donné des filets de King, du saumon rose fumé et du black cod pour débuter notre dégustation du poisson d’Alaska. Le plus impressionnant de l’île Baranof où se trouve Sitka est le nombre de montagne enneigé. Ce type de paysage est vu sur la côte habituellement, pas sur une île. La température ne va jamais sous zéro même en hiver. Les saumons sautent de partout!





Kluckevoi Bay: Nous avons croisés plusieurs otaries en chemin qui se laissaient tranquillement flotter avec les pattes sorties de l’eau. À l’entrée de la baie se trouvait 2 ou 3 baleines à bosse avec des jets bruyants. Sur la droite il y a des sources chaudes. Pour aller au fond de la baie, il faut passer entre deux gros cailloux. Les guides disent de coller celle de gauche mais il faut pas coller trop proche car il y a une partie submergée qui pourrait égratigner la peinture. Heureusement, nous l’avons remarqué à temps!





Port Banks: La pêche commence par des poissons crapeaux! C’est pas ça qu’on veut! Heureusement, elle se fini par deux saumons roses. Nous ne sommes pas les seuls à attraper du poisson. Les ours bruns ont leur endroit désigné en haut de la chute à marée haute. Nous ne savons pas si c’est les ours ou l’hydravion qui s’en vient directement vers notre annexe qui est le plus impressionnant. Pour finir, une loutre de mer est venue tellement proche que j’ai été trop surprise pour prendre une seule photo.





A date, nous trouvons qu’il manque un peu de confrère. Quand nous avons des voisins, il ressemble à ceci:

Notez que le propriétaire du Evviva et sa femme sont venus nous dire bonjour. Ils n’ont pas souvent de voisin non plus!





Port Alexander: C’est même pas un village. Il n’y a pas de rue, d’électricité ou d’épicerie mais les habitants sont bien heureux de nous offrir l’internet. Le quai public est gratuit et on peut manger hot dog et hamburger au seul restaurant: «Problem corner cafe». Dans cette baie ou il doit y avoir un maximum de 50 habitants et rarement de touriste, tous le monde est amical.








Port Armstorng: Le guide disait que nous pouvions nous ancrer en face d’une ancienne manufacture de baleine et d’huile de hareng désaffectée. Surprise!!! Elle a l’air pas mal en vie! Que faire? Nous décidons d’aller nous installer dans le fond de la baie. L’ancre vient à peine de toucher le fond que le gérant de l’entreprise, Ben, vient nous voir pour nous souhaiter la bienvenue et nous offrir une visite. Nous acceptons et allons faire un tour le lendemain matin pour apprendre que c’est maintenant un organisme à but non lucratif qui élève des saumons. Nous arrivons juste au moment ou ils fertilisent des oeufs de saumons chums. Ce fût très éducatif. Ensuite, nous avons eu la chance de voir une famille d’aigle avec trois générations; un adulte, un jeune de 2-3 ans et un autre de 1-2 an. Entre temps, Gaston nous attrape un cohoe ou saumon argent de 24 pouces très sanglant. Il en met partout à tribord. Juste comme nous le croyons mort, il donne un dernier coup de queue et glisse entre les mains de Gaston. Arrivée à l’eau, il se met à couler pendant que nous courons frénétiquement pour trouver quelque chose pour le rattraper. Nous abandonnons car nous ne le voyons plus et au même moment, il se met à remonter. Oups, il redescends. Attends! Il remonte! Nous finissons par l’avoir avec la gaffe et le crochet. Ouf! il fait chaud en Alaska! Au moins là, nous avons notre histoire de pêche!













Tebenkoff bay: Petit changement d’île, question d’aller reluquer ce qui se passe de l’autre côté du canal. Il y en aurait pour des semaines à découvrir toutes les possibilités de mouillages dans cette baie. Sans compter que le fond est moins profond (20-30 pieds) et en vase. Super mouillage de mauvais temps. Nous avons vu plusieurs baleines à bosse à l’entrée dont une qui a sauté hors de l’eau et d’autres qui plongeaient la queue en l’air. Dans la baie, les otaries nous observaient de loin. Nous croyons d’ailleurs que l’un d’eux est venu voir de plus près quand nous étions rentrés pour la nuit. Il y a eu un gros plouf! à côté du bateau. Plus gros que ceux fait par les saumons. Ai-je mentionné que les saumons sautent partout!











Red bluff bay: Wow! La cascade est superbe ainsi que les glaciers qui la surmontent. Les alques pâles pataugent autour du bateau. Les saumons sautent partout. Gaston en attrape un rose. L’eau est clair et nous donne le goût de nous baigner mais la température et les méduses nous font vite changer d’idée.











Baranof warm springs: Cette baie est plus touristique. Le quai publique dans le fond de la baie est plus achalandé. La chute est visible du bateau. Dans le village, il y a des bains dont l’eau provient des sources chaudes. Un chemin qui mène aux sources chaudes et au lac qui est la source de la chute. Pas difficile et pas long comme marche mais peut être boueuse après une pluie. Il faut pas oublier de faire du bruit pour éloigner les ours. Aucun approvisionnement n’est possible.











Ell Cove: Petite baie très tranquille avec des saumons qui sautent partout et une parade de mamans ours bruns avec leurs petits. Tout d’abord une grosse maman avec trois petits qui sont venus, disparus et revenus pendant au moins une heure. Ensuite, une mère plus jeune avec un seul petit qui n’a fait que passer. Un aigle a, pendant un bon moment, observé les techniques de pêche de Gaston mais est parti car celui-ci n’attrapait rien. Peut-être que s’il avait su parler français, il aurait pu lui donner quelques conseils. Des drôles de bibittes remonte sur la chaîne. Nous avons découvert plus tard que c’est une étoile de mer même si elle avait une vingtaine de pattes (toujours plus gros ! ).











Angoon: Une autre surprise! Le guide nous disait qu’il y avait un quai d’essence du côté ouest de ce village donc pas besoin de faire le tour de la pointe mais le quai est en fait à l’intérieur de la baie. Vous allez penser que c’est pas si grave ; il n’y a qu’à faire le tour. Pas tout à fait car il y a un rapide avec du courant pouvant atteindre jusqu’à 7,5 noeuds dans un passage truffé de récifs. Bien sûr, nous sommes arrivés presque qu’au plus fort du courant car nous n’avions pas planifié entrer. Et bien, nous avons fait des zigzags devant l’entrée en singeant les pêcheurs à la traine. Les gens d’ici, de la tribut des Tlingits, ne laissent personne marcher. Quand nous sommes partis pour aller visiter le village, à peine avions nous mis le pied sur la route que la première voiture s’arrêtait pour nous offrir de nous embarquer. Au retour, la même chose mais cette fois-ci la voiture roulait dans le sens inverse. Nous leur avons dit : «Mais, vous n’allez pas vers le village?» Ils ont répondu: «C’est pas grave, nous irons après.» La dame nous a demandé pourquoi venir de si loin pour visiter Angoon. Bonne question ! Pourquoi pas ? L’île au complet est un monument national alors nous sommes venus voir pourquoi. La dame a fait parti de ceux qui ont rédigé la demande. Elle me dit qu’ils voulaient protéger les arbres. En effet, de grosses compagnies de coupe de bois menaçaient de s'installer sur l’île et faire une coupe à blanc. C’est la seule démarche qu’ils ont trouvé pour les arrêter. Ils sacrifient la possibilité d’un développement économique pour protéger leur environnement car aucune autre compagnie ne pourra s’installer sur l’île. Impressionnant ! Un couple en vacance avec leurs filles nous ont fourni des renseignements utiles et donné du crabe Dungeness frais. Avec un peu de beurre, ce crabe donne envie de s’installer en Alaska !











À suivre...

















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Lizanne (VA2DUO) et Gaston (VA2VIF)

Bidule (http://bidule.micro.org)