Nouvelles des Navigateurs

Ce blogue a été conçu par Nycole - VE2KOU et se veut un point de rencontre
entre les navigateurs, familles et amis du Réseau du Capitaine et de la CONAM.

mardi 13 août 2013

BIDULE - Gaston et Lizanne en ALASKA

Ha! Ces Américans! Ils en font toujours plus! Nous avons des hirondelles sur nos mâts et eux ont des aigles. Des ratons fouillent dans nos poubelles et eux ont des ours bruns. Il faut partager les mouillages avec des baleines. Les saumons sautent de partout et presque directement dans les assiettes. Même les mouches sont de la grosseur d’un colibri.


Maintenant un petit tour des potins : ici, ça parle de pêche. Dans les restaurants, les magasins, les rues et sur les pontons, nous n’entendons que des histoires de pêche. Si quelqu’un ne peut pas leur en parler ou pêcher, il a le même effet sur eux que s’il était un petit bonhomme vert. D’ailleurs, la saison est excellente particulièrement pour le saumon. C’est une année de météo exceptionnelle ; trois semaines sans pluie c’est du jamais vu. Excellent pour nous mais moins bon pour la reproduction des saumons qui meurent avant d’avoir réussi à remonter les rivières car l’eau est trop chaude et basse. Les baleines sont moins nombreuses que l’année dernière mais il y a beaucoup d’ours.

Examinons le cheminement que nous avons fait jusqu’à maintenant. Notez que le terrain de jeu est vaste. Il y tellement de possibilité de mouillage que nous ne savons plus trop où donner de la tête. Nous pensions acheter un guide à notre arrivé à Sitka mais ce n’est pas évident à trouver. Alors, nous partageons les mouillages où nous avons été pour faire part de notre expérience et non car nous croyons que se sont nécessairement les meilleurs endroits où aller. Partout où nous avons mouillé l’ancre, nous étions très bien protégés avec une bonne tenue de fond quoique assez profonde (60-70 pieds). Notre guindeau manuelle demande du jus de bras!


Sitka: Charmant petit village. Pour les navigateurs, l’épicerie, liquor store, buanderie et shipchandler sont tous à 2 ou 3 coins de rue de la marina et quai à essence à la marina. Pour le tourisme, ils misent beaucoup sur leur héritage Amériendien et Russe et les batailles entre les deux. Nous avons visité le parc de totem et l’église russe orthodoxe. Deux couples de voileux nous ont donné des filets de King, du saumon rose fumé et du black cod pour débuter notre dégustation du poisson d’Alaska. Le plus impressionnant de l’île Baranof où se trouve Sitka est le nombre de montagne enneigé. Ce type de paysage est vu sur la côte habituellement, pas sur une île. La température ne va jamais sous zéro même en hiver. Les saumons sautent de partout!


Kluckevoi Bay: Nous avons croisés plusieurs otaries en chemin qui se laissaient tranquillement flotter avec les pattes sorties de l’eau. À l’entrée de la baie se trouvait 2 ou 3 baleines à bosse avec des jets bruyants. Sur la droite il y a des sources chaudes. Pour aller au fond de la baie, il faut passer entre deux gros cailloux. Les guides disent de coller celle de gauche mais il faut pas coller trop proche car il y a une partie submergée qui pourrait égratigner la peinture. Heureusement, nous l’avons remarqué à temps!


Port Banks: La pêche commence par des poissons crapeaux! C’est pas ça qu’on veut! Heureusement, elle se fini par deux saumons roses. Nous ne sommes pas les seuls à attraper du poisson. Les ours bruns ont leur endroit désigné en haut de la chute à marée haute. Nous ne savons pas si c’est les ours ou l’hydravion qui s’en vient directement vers notre annexe qui est le plus impressionnant. Pour finir, une loutre de mer est venue tellement proche que j’ai été trop surprise pour prendre une seule photo.

A date, nous trouvons qu’il manque un peu de confrère. Quand nous avons des voisins, il ressemble à ceci:

Notez que le propriétaire du Evviva et sa femme sont venus nous dire bonjour. Ils n’ont pas souvent de voisin non plus!

Port Alexander: C’est même pas un village. Il n’y a pas de rue, d’électricité ou d’épicerie mais les habitants sont bien heureux de nous offrir l’internet. Le quai public est gratuit et on peut manger hot dog et hamburger au seul restaurant: «Problem corner cafe». Dans cette baie ou il doit y avoir un maximum de 50 habitants et rarement de touriste, tous le monde est amical.

Port Armstorng: Le guide disait que nous pouvions nous ancrer en face d’une ancienne manufacture de baleine et d’huile de hareng désaffectée. Surprise!!! Elle a l’air pas mal en vie! Que faire? Nous décidons d’aller nous installer dans le fond de la baie. L’ancre vient à peine de toucher le fond que le gérant de l’entreprise, Ben, vient nous voir pour nous souhaiter la bienvenue et nous offrir une visite. Nous acceptons et allons faire un tour le lendemain matin pour apprendre que c’est maintenant un organisme à but non lucratif qui élève des saumons. Nous arrivons juste au moment ou ils fertilisent des oeufs de saumons chums. Ce fût très éducatif. Ensuite, nous avons eu la chance de voir une famille d’aigle avec trois générations; un adulte, un jeune de 2-3 ans et un autre de 1-2 an. Entre temps, Gaston nous attrape un cohoe ou saumon argent de 24 pouces très sanglant. Il en met partout à tribord. Juste comme nous le croyons mort, il donne un dernier coup de queue et glisse entre les mains de Gaston. Arrivée à l’eau, il se met à couler pendant que nous courons frénétiquement pour trouver quelque chose pour le rattraper. Nous abandonnons car nous ne le voyons plus et au même moment, il se met à remonter. Oups, il redescends. Attends! Il remonte! Nous finissons par l’avoir avec la gaffe et le crochet. Ouf! il fait chaud en Alaska! Au moins là, nous avons notre histoire de pêche!


Tebenkoff bay: Petit changement d’île, question d’aller reluquer ce qui se passe de l’autre côté du canal. Il y en aurait pour des semaines à découvrir toutes les possibilités de mouillages dans cette baie. Sans compter que le fond est moins profond (20-30 pieds) et en vase. Super mouillage de mauvais temps. Nous avons vu plusieurs baleines à bosse à l’entrée dont une qui a sauté hors de l’eau et d’autres qui plongeaient la queue en l’air. Dans la baie, les otaries nous observaient de loin. Nous croyons d’ailleurs que l’un d’eux est venu voir de plus près quand nous étions rentrés pour la nuit. Il y a eu un gros plouf! à côté du bateau. Plus gros que ceux fait par les saumons. Ai-je mentionné que les saumons sautent partout!


Red bluff bay: Wow! La cascade est superbe ainsi que les glaciers qui la surmontent. Les alques pâles pataugent autour du bateau. Les saumons sautent partout. Gaston en attrape un rose. L’eau est clair et nous donne le goût de nous baigner mais la température et les méduses nous font vite changer d’idée.

Baranof warm springs: Cette baie est plus touristique. Le quai publique dans le fond de la baie est plus achalandé. La chute est visible du bateau. Dans le village, il y a des bains dont l’eau provient des sources chaudes. Un chemin qui mène aux sources chaudes et au lac qui est la source de la chute. Pas difficile et pas long comme marche mais peut être boueuse après une pluie. Il faut pas oublier de faire du bruit pour éloigner les ours. Aucun approvisionnement n’est possible.


Ell Cove: Petite baie très tranquille avec des saumons qui sautent partout et une parade de mamans ours bruns avec leurs petits. Tout d’abord une grosse maman avec trois petits qui sont venus, disparus et revenus pendant au moins une heure. Ensuite, une mère plus jeune avec un seul petit qui n’a fait que passer. Un aigle a, pendant un bon moment, observé les techniques de pêche de Gaston mais est parti car celui-ci n’attrapait rien. Peut-être que s’il avait su parler français, il aurait pu lui donner quelques conseils. Des drôles de bibittes remonte sur la chaîne. Nous avons découvert plus tard que c’est une étoile de mer même si elle avait une vingtaine de pattes (toujours plus gros ! ).


Angoon: Une autre surprise! Le guide nous disait qu’il y avait un quai d’essence du côté ouest de ce village donc pas besoin de faire le tour de la pointe mais le quai est en fait à l’intérieur de la baie. Vous allez penser que c’est pas si grave ; il n’y a qu’à faire le tour. Pas tout à fait car il y a un rapide avec du courant pouvant atteindre jusqu’à 7,5 noeuds dans un passage truffé de récifs. Bien sûr, nous sommes arrivés presque qu’au plus fort du courant car nous n’avions pas planifié entrer. Et bien, nous avons fait des zigzags devant l’entrée en singeant les pêcheurs à la traine. Les gens d’ici, de la tribut des Tlingits, ne laissent personne marcher. Quand nous sommes partis pour aller visiter le village, à peine avions nous mis le pied sur la route que la première voiture s’arrêtait pour nous offrir de nous embarquer. Au retour, la même chose mais cette fois-ci la voiture roulait dans le sens inverse. Nous leur avons dit : «Mais, vous n’allez pas vers le village?» Ils ont répondu: «C’est pas grave, nous irons après.» La dame nous a demandé pourquoi venir de si loin pour visiter Angoon. Bonne question ! Pourquoi pas ? L’île au complet est un monument national alors nous sommes venus voir pourquoi. La dame a fait parti de ceux qui ont rédigé la demande. Elle me dit qu’ils voulaient protéger les arbres.

En effet, de grosses compagnies de coupe de bois menaçaient de s'installer sur l’île et faire une coupe à blanc. C’est la seule démarche qu’ils ont trouvé pour les arrêter. Ils sacrifient la possibilité d’un développement économique pour protéger leur environnement car aucune autre compagnie ne pourra s’installer sur l’île. Impressionnant ! Un couple en vacance avec leurs filles nous ont fourni des renseignements utiles et donné du crabe Dungeness frais. Avec un peu de beurre, ce crabe donne envie de s’installer en Alaska !


À suivre...

Allez voir plus de photos en cliquant sur le lien suivant... Ça vaut la peine.

https://picasaweb.google.com/103447188037594653674/SitkaAToAngoon20072013ATo06082013?authuser=0&feat=directlink


Lizanne (VA2DUO) et Gaston (VA2VIF)

Bidule (http://bidule.micro.org)



























































Ha! Ces Américans! Ils en font toujours plus! Nous avons des hirondelles sur nos mâts et eux ont des aigles. Des ratons fouillent dans nos poubelles et eux ont des ours bruns. Il faut partager les mouillages avec des baleines. Les saumons sautent de partout et presque directement dans les assiettes. Même les mouches sont de la grosseur d’un colibri.





Maintenant un petit tour des potins : ici, ça parle de pêche. Dans les restaurants, les magasins, les rues et sur les pontons, nous n’entendons que des histoires de pêche. Si quelqu’un ne peut pas leur en parler ou pêcher, il a le même effet sur eux que s’il était un petit bonhomme vert. D’ailleurs, la saison est excellente particulièrement pour le saumon. C’est une année de météo exceptionnelle ; trois semaines sans pluie c’est du jamais vu. Excellent pour nous mais moins bon pour la reproduction des saumons qui meurent avant d’avoir réussi à remonter les rivières car l’eau est trop chaude et basse. Les baleines sont moins nombreuses que l’année dernière mais il y a beaucoup d’ours.




Examinons le cheminement que nous avons fait jusqu’à maintenant. Notez que le terrain de jeu est vaste. Il y tellement de possibilité de mouillage que nous ne savons plus trop où donner de la tête. Nous pensions acheter un guide à notre arrivé à Sitka mais ce n’est pas évident à trouver. Alors, nous partageons les mouillages où nous avons été pour faire part de notre expérience et non car nous croyons que se sont nécessairement les meilleurs endroits où aller. Partout où nous avons mouillé l’ancre, nous étions très bien protégés avec une bonne tenue de fond quoique assez profonde (60-70 pieds). Notre guindeau manuelle demande du jus de bras!





Sitka: Charmant petit village. Pour les navigateurs, l’épicerie, liquor store, buanderie et shipchandler sont tous à 2 ou 3 coins de rue de la marina et quai à essence à la marina. Pour le tourisme, ils misent beaucoup sur leur héritage Amériendien et Russe et les batailles entre les deux. Nous avons visité le parc de totem et l’église russe orthodoxe. Deux couples de voileux nous ont donné des filets de King, du saumon rose fumé et du black cod pour débuter notre dégustation du poisson d’Alaska. Le plus impressionnant de l’île Baranof où se trouve Sitka est le nombre de montagne enneigé. Ce type de paysage est vu sur la côte habituellement, pas sur une île. La température ne va jamais sous zéro même en hiver. Les saumons sautent de partout!





Kluckevoi Bay: Nous avons croisés plusieurs otaries en chemin qui se laissaient tranquillement flotter avec les pattes sorties de l’eau. À l’entrée de la baie se trouvait 2 ou 3 baleines à bosse avec des jets bruyants. Sur la droite il y a des sources chaudes. Pour aller au fond de la baie, il faut passer entre deux gros cailloux. Les guides disent de coller celle de gauche mais il faut pas coller trop proche car il y a une partie submergée qui pourrait égratigner la peinture. Heureusement, nous l’avons remarqué à temps!





Port Banks: La pêche commence par des poissons crapeaux! C’est pas ça qu’on veut! Heureusement, elle se fini par deux saumons roses. Nous ne sommes pas les seuls à attraper du poisson. Les ours bruns ont leur endroit désigné en haut de la chute à marée haute. Nous ne savons pas si c’est les ours ou l’hydravion qui s’en vient directement vers notre annexe qui est le plus impressionnant. Pour finir, une loutre de mer est venue tellement proche que j’ai été trop surprise pour prendre une seule photo.





A date, nous trouvons qu’il manque un peu de confrère. Quand nous avons des voisins, il ressemble à ceci:

Notez que le propriétaire du Evviva et sa femme sont venus nous dire bonjour. Ils n’ont pas souvent de voisin non plus!





Port Alexander: C’est même pas un village. Il n’y a pas de rue, d’électricité ou d’épicerie mais les habitants sont bien heureux de nous offrir l’internet. Le quai public est gratuit et on peut manger hot dog et hamburger au seul restaurant: «Problem corner cafe». Dans cette baie ou il doit y avoir un maximum de 50 habitants et rarement de touriste, tous le monde est amical.








Port Armstorng: Le guide disait que nous pouvions nous ancrer en face d’une ancienne manufacture de baleine et d’huile de hareng désaffectée. Surprise!!! Elle a l’air pas mal en vie! Que faire? Nous décidons d’aller nous installer dans le fond de la baie. L’ancre vient à peine de toucher le fond que le gérant de l’entreprise, Ben, vient nous voir pour nous souhaiter la bienvenue et nous offrir une visite. Nous acceptons et allons faire un tour le lendemain matin pour apprendre que c’est maintenant un organisme à but non lucratif qui élève des saumons. Nous arrivons juste au moment ou ils fertilisent des oeufs de saumons chums. Ce fût très éducatif. Ensuite, nous avons eu la chance de voir une famille d’aigle avec trois générations; un adulte, un jeune de 2-3 ans et un autre de 1-2 an. Entre temps, Gaston nous attrape un cohoe ou saumon argent de 24 pouces très sanglant. Il en met partout à tribord. Juste comme nous le croyons mort, il donne un dernier coup de queue et glisse entre les mains de Gaston. Arrivée à l’eau, il se met à couler pendant que nous courons frénétiquement pour trouver quelque chose pour le rattraper. Nous abandonnons car nous ne le voyons plus et au même moment, il se met à remonter. Oups, il redescends. Attends! Il remonte! Nous finissons par l’avoir avec la gaffe et le crochet. Ouf! il fait chaud en Alaska! Au moins là, nous avons notre histoire de pêche!













Tebenkoff bay: Petit changement d’île, question d’aller reluquer ce qui se passe de l’autre côté du canal. Il y en aurait pour des semaines à découvrir toutes les possibilités de mouillages dans cette baie. Sans compter que le fond est moins profond (20-30 pieds) et en vase. Super mouillage de mauvais temps. Nous avons vu plusieurs baleines à bosse à l’entrée dont une qui a sauté hors de l’eau et d’autres qui plongeaient la queue en l’air. Dans la baie, les otaries nous observaient de loin. Nous croyons d’ailleurs que l’un d’eux est venu voir de plus près quand nous étions rentrés pour la nuit. Il y a eu un gros plouf! à côté du bateau. Plus gros que ceux fait par les saumons. Ai-je mentionné que les saumons sautent partout!











Red bluff bay: Wow! La cascade est superbe ainsi que les glaciers qui la surmontent. Les alques pâles pataugent autour du bateau. Les saumons sautent partout. Gaston en attrape un rose. L’eau est clair et nous donne le goût de nous baigner mais la température et les méduses nous font vite changer d’idée.











Baranof warm springs: Cette baie est plus touristique. Le quai publique dans le fond de la baie est plus achalandé. La chute est visible du bateau. Dans le village, il y a des bains dont l’eau provient des sources chaudes. Un chemin qui mène aux sources chaudes et au lac qui est la source de la chute. Pas difficile et pas long comme marche mais peut être boueuse après une pluie. Il faut pas oublier de faire du bruit pour éloigner les ours. Aucun approvisionnement n’est possible.











Ell Cove: Petite baie très tranquille avec des saumons qui sautent partout et une parade de mamans ours bruns avec leurs petits. Tout d’abord une grosse maman avec trois petits qui sont venus, disparus et revenus pendant au moins une heure. Ensuite, une mère plus jeune avec un seul petit qui n’a fait que passer. Un aigle a, pendant un bon moment, observé les techniques de pêche de Gaston mais est parti car celui-ci n’attrapait rien. Peut-être que s’il avait su parler français, il aurait pu lui donner quelques conseils. Des drôles de bibittes remonte sur la chaîne. Nous avons découvert plus tard que c’est une étoile de mer même si elle avait une vingtaine de pattes (toujours plus gros ! ).











Angoon: Une autre surprise! Le guide nous disait qu’il y avait un quai d’essence du côté ouest de ce village donc pas besoin de faire le tour de la pointe mais le quai est en fait à l’intérieur de la baie. Vous allez penser que c’est pas si grave ; il n’y a qu’à faire le tour. Pas tout à fait car il y a un rapide avec du courant pouvant atteindre jusqu’à 7,5 noeuds dans un passage truffé de récifs. Bien sûr, nous sommes arrivés presque qu’au plus fort du courant car nous n’avions pas planifié entrer. Et bien, nous avons fait des zigzags devant l’entrée en singeant les pêcheurs à la traine. Les gens d’ici, de la tribut des Tlingits, ne laissent personne marcher. Quand nous sommes partis pour aller visiter le village, à peine avions nous mis le pied sur la route que la première voiture s’arrêtait pour nous offrir de nous embarquer. Au retour, la même chose mais cette fois-ci la voiture roulait dans le sens inverse. Nous leur avons dit : «Mais, vous n’allez pas vers le village?» Ils ont répondu: «C’est pas grave, nous irons après.» La dame nous a demandé pourquoi venir de si loin pour visiter Angoon. Bonne question ! Pourquoi pas ? L’île au complet est un monument national alors nous sommes venus voir pourquoi. La dame a fait parti de ceux qui ont rédigé la demande. Elle me dit qu’ils voulaient protéger les arbres. En effet, de grosses compagnies de coupe de bois menaçaient de s'installer sur l’île et faire une coupe à blanc. C’est la seule démarche qu’ils ont trouvé pour les arrêter. Ils sacrifient la possibilité d’un développement économique pour protéger leur environnement car aucune autre compagnie ne pourra s’installer sur l’île. Impressionnant ! Un couple en vacance avec leurs filles nous ont fourni des renseignements utiles et donné du crabe Dungeness frais. Avec un peu de beurre, ce crabe donne envie de s’installer en Alaska !











À suivre...

















Allez voir plus de photos en cliquant sur le lien suivant... Ça vaut la peine.

https://picasaweb.google.com/103447188037594653674/SitkaAToAngoon20072013ATo06082013?authuser=0&feat=directlink













Lizanne (VA2DUO) et Gaston (VA2VIF)

Bidule (http://bidule.micro.org)
































































































Ha! Ces Américans! Ils en font toujours plus! Nous avons des hirondelles sur nos mâts et eux ont des aigles. Des ratons fouillent dans nos poubelles et eux ont des ours bruns. Il faut partager les mouillages avec des baleines. Les saumons sautent de partout et presque directement dans les assiettes. Même les mouches sont de la grosseur d’un colibri.





Maintenant un petit tour des potins : ici, ça parle de pêche. Dans les restaurants, les magasins, les rues et sur les pontons, nous n’entendons que des histoires de pêche. Si quelqu’un ne peut pas leur en parler ou pêcher, il a le même effet sur eux que s’il était un petit bonhomme vert. D’ailleurs, la saison est excellente particulièrement pour le saumon. C’est une année de météo exceptionnelle ; trois semaines sans pluie c’est du jamais vu. Excellent pour nous mais moins bon pour la reproduction des saumons qui meurent avant d’avoir réussi à remonter les rivières car l’eau est trop chaude et basse. Les baleines sont moins nombreuses que l’année dernière mais il y a beaucoup d’ours.




Examinons le cheminement que nous avons fait jusqu’à maintenant. Notez que le terrain de jeu est vaste. Il y tellement de possibilité de mouillage que nous ne savons plus trop où donner de la tête. Nous pensions acheter un guide à notre arrivé à Sitka mais ce n’est pas évident à trouver. Alors, nous partageons les mouillages où nous avons été pour faire part de notre expérience et non car nous croyons que se sont nécessairement les meilleurs endroits où aller. Partout où nous avons mouillé l’ancre, nous étions très bien protégés avec une bonne tenue de fond quoique assez profonde (60-70 pieds). Notre guindeau manuelle demande du jus de bras!





Sitka: Charmant petit village. Pour les navigateurs, l’épicerie, liquor store, buanderie et shipchandler sont tous à 2 ou 3 coins de rue de la marina et quai à essence à la marina. Pour le tourisme, ils misent beaucoup sur leur héritage Amériendien et Russe et les batailles entre les deux. Nous avons visité le parc de totem et l’église russe orthodoxe. Deux couples de voileux nous ont donné des filets de King, du saumon rose fumé et du black cod pour débuter notre dégustation du poisson d’Alaska. Le plus impressionnant de l’île Baranof où se trouve Sitka est le nombre de montagne enneigé. Ce type de paysage est vu sur la côte habituellement, pas sur une île. La température ne va jamais sous zéro même en hiver. Les saumons sautent de partout!





Kluckevoi Bay: Nous avons croisés plusieurs otaries en chemin qui se laissaient tranquillement flotter avec les pattes sorties de l’eau. À l’entrée de la baie se trouvait 2 ou 3 baleines à bosse avec des jets bruyants. Sur la droite il y a des sources chaudes. Pour aller au fond de la baie, il faut passer entre deux gros cailloux. Les guides disent de coller celle de gauche mais il faut pas coller trop proche car il y a une partie submergée qui pourrait égratigner la peinture. Heureusement, nous l’avons remarqué à temps!





Port Banks: La pêche commence par des poissons crapeaux! C’est pas ça qu’on veut! Heureusement, elle se fini par deux saumons roses. Nous ne sommes pas les seuls à attraper du poisson. Les ours bruns ont leur endroit désigné en haut de la chute à marée haute. Nous ne savons pas si c’est les ours ou l’hydravion qui s’en vient directement vers notre annexe qui est le plus impressionnant. Pour finir, une loutre de mer est venue tellement proche que j’ai été trop surprise pour prendre une seule photo.





A date, nous trouvons qu’il manque un peu de confrère. Quand nous avons des voisins, il ressemble à ceci:

Notez que le propriétaire du Evviva et sa femme sont venus nous dire bonjour. Ils n’ont pas souvent de voisin non plus!





Port Alexander: C’est même pas un village. Il n’y a pas de rue, d’électricité ou d’épicerie mais les habitants sont bien heureux de nous offrir l’internet. Le quai public est gratuit et on peut manger hot dog et hamburger au seul restaurant: «Problem corner cafe». Dans cette baie ou il doit y avoir un maximum de 50 habitants et rarement de touriste, tous le monde est amical.








Port Armstorng: Le guide disait que nous pouvions nous ancrer en face d’une ancienne manufacture de baleine et d’huile de hareng désaffectée. Surprise!!! Elle a l’air pas mal en vie! Que faire? Nous décidons d’aller nous installer dans le fond de la baie. L’ancre vient à peine de toucher le fond que le gérant de l’entreprise, Ben, vient nous voir pour nous souhaiter la bienvenue et nous offrir une visite. Nous acceptons et allons faire un tour le lendemain matin pour apprendre que c’est maintenant un organisme à but non lucratif qui élève des saumons. Nous arrivons juste au moment ou ils fertilisent des oeufs de saumons chums. Ce fût très éducatif. Ensuite, nous avons eu la chance de voir une famille d’aigle avec trois générations; un adulte, un jeune de 2-3 ans et un autre de 1-2 an. Entre temps, Gaston nous attrape un cohoe ou saumon argent de 24 pouces très sanglant. Il en met partout à tribord. Juste comme nous le croyons mort, il donne un dernier coup de queue et glisse entre les mains de Gaston. Arrivée à l’eau, il se met à couler pendant que nous courons frénétiquement pour trouver quelque chose pour le rattraper. Nous abandonnons car nous ne le voyons plus et au même moment, il se met à remonter. Oups, il redescends. Attends! Il remonte! Nous finissons par l’avoir avec la gaffe et le crochet. Ouf! il fait chaud en Alaska! Au moins là, nous avons notre histoire de pêche!













Tebenkoff bay: Petit changement d’île, question d’aller reluquer ce qui se passe de l’autre côté du canal. Il y en aurait pour des semaines à découvrir toutes les possibilités de mouillages dans cette baie. Sans compter que le fond est moins profond (20-30 pieds) et en vase. Super mouillage de mauvais temps. Nous avons vu plusieurs baleines à bosse à l’entrée dont une qui a sauté hors de l’eau et d’autres qui plongeaient la queue en l’air. Dans la baie, les otaries nous observaient de loin. Nous croyons d’ailleurs que l’un d’eux est venu voir de plus près quand nous étions rentrés pour la nuit. Il y a eu un gros plouf! à côté du bateau. Plus gros que ceux fait par les saumons. Ai-je mentionné que les saumons sautent partout!











Red bluff bay: Wow! La cascade est superbe ainsi que les glaciers qui la surmontent. Les alques pâles pataugent autour du bateau. Les saumons sautent partout. Gaston en attrape un rose. L’eau est clair et nous donne le goût de nous baigner mais la température et les méduses nous font vite changer d’idée.











Baranof warm springs: Cette baie est plus touristique. Le quai publique dans le fond de la baie est plus achalandé. La chute est visible du bateau. Dans le village, il y a des bains dont l’eau provient des sources chaudes. Un chemin qui mène aux sources chaudes et au lac qui est la source de la chute. Pas difficile et pas long comme marche mais peut être boueuse après une pluie. Il faut pas oublier de faire du bruit pour éloigner les ours. Aucun approvisionnement n’est possible.











Ell Cove: Petite baie très tranquille avec des saumons qui sautent partout et une parade de mamans ours bruns avec leurs petits. Tout d’abord une grosse maman avec trois petits qui sont venus, disparus et revenus pendant au moins une heure. Ensuite, une mère plus jeune avec un seul petit qui n’a fait que passer. Un aigle a, pendant un bon moment, observé les techniques de pêche de Gaston mais est parti car celui-ci n’attrapait rien. Peut-être que s’il avait su parler français, il aurait pu lui donner quelques conseils. Des drôles de bibittes remonte sur la chaîne. Nous avons découvert plus tard que c’est une étoile de mer même si elle avait une vingtaine de pattes (toujours plus gros ! ).











Angoon: Une autre surprise! Le guide nous disait qu’il y avait un quai d’essence du côté ouest de ce village donc pas besoin de faire le tour de la pointe mais le quai est en fait à l’intérieur de la baie. Vous allez penser que c’est pas si grave ; il n’y a qu’à faire le tour. Pas tout à fait car il y a un rapide avec du courant pouvant atteindre jusqu’à 7,5 noeuds dans un passage truffé de récifs. Bien sûr, nous sommes arrivés presque qu’au plus fort du courant car nous n’avions pas planifié entrer. Et bien, nous avons fait des zigzags devant l’entrée en singeant les pêcheurs à la traine. Les gens d’ici, de la tribut des Tlingits, ne laissent personne marcher. Quand nous sommes partis pour aller visiter le village, à peine avions nous mis le pied sur la route que la première voiture s’arrêtait pour nous offrir de nous embarquer. Au retour, la même chose mais cette fois-ci la voiture roulait dans le sens inverse. Nous leur avons dit : «Mais, vous n’allez pas vers le village?» Ils ont répondu: «C’est pas grave, nous irons après.» La dame nous a demandé pourquoi venir de si loin pour visiter Angoon. Bonne question ! Pourquoi pas ? L’île au complet est un monument national alors nous sommes venus voir pourquoi. La dame a fait parti de ceux qui ont rédigé la demande. Elle me dit qu’ils voulaient protéger les arbres. En effet, de grosses compagnies de coupe de bois menaçaient de s'installer sur l’île et faire une coupe à blanc. C’est la seule démarche qu’ils ont trouvé pour les arrêter. Ils sacrifient la possibilité d’un développement économique pour protéger leur environnement car aucune autre compagnie ne pourra s’installer sur l’île. Impressionnant ! Un couple en vacance avec leurs filles nous ont fourni des renseignements utiles et donné du crabe Dungeness frais. Avec un peu de beurre, ce crabe donne envie de s’installer en Alaska !











À suivre...

















Allez voir plus de photos en cliquant sur le lien suivant... Ça vaut la peine.

https://picasaweb.google.com/103447188037594653674/SitkaAToAngoon20072013ATo06082013?authuser=0&feat=directlink













Lizanne (VA2DUO) et Gaston (VA2VIF)

Bidule (http://bidule.micro.org)
































































































Ha! Ces Américans! Ils en font toujours plus! Nous avons des hirondelles sur nos mâts et eux ont des aigles. Des ratons fouillent dans nos poubelles et eux ont des ours bruns. Il faut partager les mouillages avec des baleines. Les saumons sautent de partout et presque directement dans les assiettes. Même les mouches sont de la grosseur d’un colibri.





Maintenant un petit tour des potins : ici, ça parle de pêche. Dans les restaurants, les magasins, les rues et sur les pontons, nous n’entendons que des histoires de pêche. Si quelqu’un ne peut pas leur en parler ou pêcher, il a le même effet sur eux que s’il était un petit bonhomme vert. D’ailleurs, la saison est excellente particulièrement pour le saumon. C’est une année de météo exceptionnelle ; trois semaines sans pluie c’est du jamais vu. Excellent pour nous mais moins bon pour la reproduction des saumons qui meurent avant d’avoir réussi à remonter les rivières car l’eau est trop chaude et basse. Les baleines sont moins nombreuses que l’année dernière mais il y a beaucoup d’ours.




Examinons le cheminement que nous avons fait jusqu’à maintenant. Notez que le terrain de jeu est vaste. Il y tellement de possibilité de mouillage que nous ne savons plus trop où donner de la tête. Nous pensions acheter un guide à notre arrivé à Sitka mais ce n’est pas évident à trouver. Alors, nous partageons les mouillages où nous avons été pour faire part de notre expérience et non car nous croyons que se sont nécessairement les meilleurs endroits où aller. Partout où nous avons mouillé l’ancre, nous étions très bien protégés avec une bonne tenue de fond quoique assez profonde (60-70 pieds). Notre guindeau manuelle demande du jus de bras!





Sitka: Charmant petit village. Pour les navigateurs, l’épicerie, liquor store, buanderie et shipchandler sont tous à 2 ou 3 coins de rue de la marina et quai à essence à la marina. Pour le tourisme, ils misent beaucoup sur leur héritage Amériendien et Russe et les batailles entre les deux. Nous avons visité le parc de totem et l’église russe orthodoxe. Deux couples de voileux nous ont donné des filets de King, du saumon rose fumé et du black cod pour débuter notre dégustation du poisson d’Alaska. Le plus impressionnant de l’île Baranof où se trouve Sitka est le nombre de montagne enneigé. Ce type de paysage est vu sur la côte habituellement, pas sur une île. La température ne va jamais sous zéro même en hiver. Les saumons sautent de partout!





Kluckevoi Bay: Nous avons croisés plusieurs otaries en chemin qui se laissaient tranquillement flotter avec les pattes sorties de l’eau. À l’entrée de la baie se trouvait 2 ou 3 baleines à bosse avec des jets bruyants. Sur la droite il y a des sources chaudes. Pour aller au fond de la baie, il faut passer entre deux gros cailloux. Les guides disent de coller celle de gauche mais il faut pas coller trop proche car il y a une partie submergée qui pourrait égratigner la peinture. Heureusement, nous l’avons remarqué à temps!





Port Banks: La pêche commence par des poissons crapeaux! C’est pas ça qu’on veut! Heureusement, elle se fini par deux saumons roses. Nous ne sommes pas les seuls à attraper du poisson. Les ours bruns ont leur endroit désigné en haut de la chute à marée haute. Nous ne savons pas si c’est les ours ou l’hydravion qui s’en vient directement vers notre annexe qui est le plus impressionnant. Pour finir, une loutre de mer est venue tellement proche que j’ai été trop surprise pour prendre une seule photo.





A date, nous trouvons qu’il manque un peu de confrère. Quand nous avons des voisins, il ressemble à ceci:

Notez que le propriétaire du Evviva et sa femme sont venus nous dire bonjour. Ils n’ont pas souvent de voisin non plus!





Port Alexander: C’est même pas un village. Il n’y a pas de rue, d’électricité ou d’épicerie mais les habitants sont bien heureux de nous offrir l’internet. Le quai public est gratuit et on peut manger hot dog et hamburger au seul restaurant: «Problem corner cafe». Dans cette baie ou il doit y avoir un maximum de 50 habitants et rarement de touriste, tous le monde est amical.








Port Armstorng: Le guide disait que nous pouvions nous ancrer en face d’une ancienne manufacture de baleine et d’huile de hareng désaffectée. Surprise!!! Elle a l’air pas mal en vie! Que faire? Nous décidons d’aller nous installer dans le fond de la baie. L’ancre vient à peine de toucher le fond que le gérant de l’entreprise, Ben, vient nous voir pour nous souhaiter la bienvenue et nous offrir une visite. Nous acceptons et allons faire un tour le lendemain matin pour apprendre que c’est maintenant un organisme à but non lucratif qui élève des saumons. Nous arrivons juste au moment ou ils fertilisent des oeufs de saumons chums. Ce fût très éducatif. Ensuite, nous avons eu la chance de voir une famille d’aigle avec trois générations; un adulte, un jeune de 2-3 ans et un autre de 1-2 an. Entre temps, Gaston nous attrape un cohoe ou saumon argent de 24 pouces très sanglant. Il en met partout à tribord. Juste comme nous le croyons mort, il donne un dernier coup de queue et glisse entre les mains de Gaston. Arrivée à l’eau, il se met à couler pendant que nous courons frénétiquement pour trouver quelque chose pour le rattraper. Nous abandonnons car nous ne le voyons plus et au même moment, il se met à remonter. Oups, il redescends. Attends! Il remonte! Nous finissons par l’avoir avec la gaffe et le crochet. Ouf! il fait chaud en Alaska! Au moins là, nous avons notre histoire de pêche!













Tebenkoff bay: Petit changement d’île, question d’aller reluquer ce qui se passe de l’autre côté du canal. Il y en aurait pour des semaines à découvrir toutes les possibilités de mouillages dans cette baie. Sans compter que le fond est moins profond (20-30 pieds) et en vase. Super mouillage de mauvais temps. Nous avons vu plusieurs baleines à bosse à l’entrée dont une qui a sauté hors de l’eau et d’autres qui plongeaient la queue en l’air. Dans la baie, les otaries nous observaient de loin. Nous croyons d’ailleurs que l’un d’eux est venu voir de plus près quand nous étions rentrés pour la nuit. Il y a eu un gros plouf! à côté du bateau. Plus gros que ceux fait par les saumons. Ai-je mentionné que les saumons sautent partout!











Red bluff bay: Wow! La cascade est superbe ainsi que les glaciers qui la surmontent. Les alques pâles pataugent autour du bateau. Les saumons sautent partout. Gaston en attrape un rose. L’eau est clair et nous donne le goût de nous baigner mais la température et les méduses nous font vite changer d’idée.











Baranof warm springs: Cette baie est plus touristique. Le quai publique dans le fond de la baie est plus achalandé. La chute est visible du bateau. Dans le village, il y a des bains dont l’eau provient des sources chaudes. Un chemin qui mène aux sources chaudes et au lac qui est la source de la chute. Pas difficile et pas long comme marche mais peut être boueuse après une pluie. Il faut pas oublier de faire du bruit pour éloigner les ours. Aucun approvisionnement n’est possible.











Ell Cove: Petite baie très tranquille avec des saumons qui sautent partout et une parade de mamans ours bruns avec leurs petits. Tout d’abord une grosse maman avec trois petits qui sont venus, disparus et revenus pendant au moins une heure. Ensuite, une mère plus jeune avec un seul petit qui n’a fait que passer. Un aigle a, pendant un bon moment, observé les techniques de pêche de Gaston mais est parti car celui-ci n’attrapait rien. Peut-être que s’il avait su parler français, il aurait pu lui donner quelques conseils. Des drôles de bibittes remonte sur la chaîne. Nous avons découvert plus tard que c’est une étoile de mer même si elle avait une vingtaine de pattes (toujours plus gros ! ).











Angoon: Une autre surprise! Le guide nous disait qu’il y avait un quai d’essence du côté ouest de ce village donc pas besoin de faire le tour de la pointe mais le quai est en fait à l’intérieur de la baie. Vous allez penser que c’est pas si grave ; il n’y a qu’à faire le tour. Pas tout à fait car il y a un rapide avec du courant pouvant atteindre jusqu’à 7,5 noeuds dans un passage truffé de récifs. Bien sûr, nous sommes arrivés presque qu’au plus fort du courant car nous n’avions pas planifié entrer. Et bien, nous avons fait des zigzags devant l’entrée en singeant les pêcheurs à la traine. Les gens d’ici, de la tribut des Tlingits, ne laissent personne marcher. Quand nous sommes partis pour aller visiter le village, à peine avions nous mis le pied sur la route que la première voiture s’arrêtait pour nous offrir de nous embarquer. Au retour, la même chose mais cette fois-ci la voiture roulait dans le sens inverse. Nous leur avons dit : «Mais, vous n’allez pas vers le village?» Ils ont répondu: «C’est pas grave, nous irons après.» La dame nous a demandé pourquoi venir de si loin pour visiter Angoon. Bonne question ! Pourquoi pas ? L’île au complet est un monument national alors nous sommes venus voir pourquoi. La dame a fait parti de ceux qui ont rédigé la demande. Elle me dit qu’ils voulaient protéger les arbres. En effet, de grosses compagnies de coupe de bois menaçaient de s'installer sur l’île et faire une coupe à blanc. C’est la seule démarche qu’ils ont trouvé pour les arrêter. Ils sacrifient la possibilité d’un développement économique pour protéger leur environnement car aucune autre compagnie ne pourra s’installer sur l’île. Impressionnant ! Un couple en vacance avec leurs filles nous ont fourni des renseignements utiles et donné du crabe Dungeness frais. Avec un peu de beurre, ce crabe donne envie de s’installer en Alaska !











À suivre...

















Allez voir plus de photos en cliquant sur le lien suivant... Ça vaut la peine.

https://picasaweb.google.com/103447188037594653674/SitkaAToAngoon20072013ATo06082013?authuser=0&feat=directlink













Lizanne (VA2DUO) et Gaston (VA2VIF)

Bidule (http://bidule.micro.org)
































































































Ha! Ces Américans! Ils en font toujours plus! Nous avons des hirondelles sur nos mâts et eux ont des aigles. Des ratons fouillent dans nos poubelles et eux ont des ours bruns. Il faut partager les mouillages avec des baleines. Les saumons sautent de partout et presque directement dans les assiettes. Même les mouches sont de la grosseur d’un colibri.





Maintenant un petit tour des potins : ici, ça parle de pêche. Dans les restaurants, les magasins, les rues et sur les pontons, nous n’entendons que des histoires de pêche. Si quelqu’un ne peut pas leur en parler ou pêcher, il a le même effet sur eux que s’il était un petit bonhomme vert. D’ailleurs, la saison est excellente particulièrement pour le saumon. C’est une année de météo exceptionnelle ; trois semaines sans pluie c’est du jamais vu. Excellent pour nous mais moins bon pour la reproduction des saumons qui meurent avant d’avoir réussi à remonter les rivières car l’eau est trop chaude et basse. Les baleines sont moins nombreuses que l’année dernière mais il y a beaucoup d’ours.




Examinons le cheminement que nous avons fait jusqu’à maintenant. Notez que le terrain de jeu est vaste. Il y tellement de possibilité de mouillage que nous ne savons plus trop où donner de la tête. Nous pensions acheter un guide à notre arrivé à Sitka mais ce n’est pas évident à trouver. Alors, nous partageons les mouillages où nous avons été pour faire part de notre expérience et non car nous croyons que se sont nécessairement les meilleurs endroits où aller. Partout où nous avons mouillé l’ancre, nous étions très bien protégés avec une bonne tenue de fond quoique assez profonde (60-70 pieds). Notre guindeau manuelle demande du jus de bras!





Sitka: Charmant petit village. Pour les navigateurs, l’épicerie, liquor store, buanderie et shipchandler sont tous à 2 ou 3 coins de rue de la marina et quai à essence à la marina. Pour le tourisme, ils misent beaucoup sur leur héritage Amériendien et Russe et les batailles entre les deux. Nous avons visité le parc de totem et l’église russe orthodoxe. Deux couples de voileux nous ont donné des filets de King, du saumon rose fumé et du black cod pour débuter notre dégustation du poisson d’Alaska. Le plus impressionnant de l’île Baranof où se trouve Sitka est le nombre de montagne enneigé. Ce type de paysage est vu sur la côte habituellement, pas sur une île. La température ne va jamais sous zéro même en hiver. Les saumons sautent de partout!





Kluckevoi Bay: Nous avons croisés plusieurs otaries en chemin qui se laissaient tranquillement flotter avec les pattes sorties de l’eau. À l’entrée de la baie se trouvait 2 ou 3 baleines à bosse avec des jets bruyants. Sur la droite il y a des sources chaudes. Pour aller au fond de la baie, il faut passer entre deux gros cailloux. Les guides disent de coller celle de gauche mais il faut pas coller trop proche car il y a une partie submergée qui pourrait égratigner la peinture. Heureusement, nous l’avons remarqué à temps!





Port Banks: La pêche commence par des poissons crapeaux! C’est pas ça qu’on veut! Heureusement, elle se fini par deux saumons roses. Nous ne sommes pas les seuls à attraper du poisson. Les ours bruns ont leur endroit désigné en haut de la chute à marée haute. Nous ne savons pas si c’est les ours ou l’hydravion qui s’en vient directement vers notre annexe qui est le plus impressionnant. Pour finir, une loutre de mer est venue tellement proche que j’ai été trop surprise pour prendre une seule photo.





A date, nous trouvons qu’il manque un peu de confrère. Quand nous avons des voisins, il ressemble à ceci:

Notez que le propriétaire du Evviva et sa femme sont venus nous dire bonjour. Ils n’ont pas souvent de voisin non plus!





Port Alexander: C’est même pas un village. Il n’y a pas de rue, d’électricité ou d’épicerie mais les habitants sont bien heureux de nous offrir l’internet. Le quai public est gratuit et on peut manger hot dog et hamburger au seul restaurant: «Problem corner cafe». Dans cette baie ou il doit y avoir un maximum de 50 habitants et rarement de touriste, tous le monde est amical.








Port Armstorng: Le guide disait que nous pouvions nous ancrer en face d’une ancienne manufacture de baleine et d’huile de hareng désaffectée. Surprise!!! Elle a l’air pas mal en vie! Que faire? Nous décidons d’aller nous installer dans le fond de la baie. L’ancre vient à peine de toucher le fond que le gérant de l’entreprise, Ben, vient nous voir pour nous souhaiter la bienvenue et nous offrir une visite. Nous acceptons et allons faire un tour le lendemain matin pour apprendre que c’est maintenant un organisme à but non lucratif qui élève des saumons. Nous arrivons juste au moment ou ils fertilisent des oeufs de saumons chums. Ce fût très éducatif. Ensuite, nous avons eu la chance de voir une famille d’aigle avec trois générations; un adulte, un jeune de 2-3 ans et un autre de 1-2 an. Entre temps, Gaston nous attrape un cohoe ou saumon argent de 24 pouces très sanglant. Il en met partout à tribord. Juste comme nous le croyons mort, il donne un dernier coup de queue et glisse entre les mains de Gaston. Arrivée à l’eau, il se met à couler pendant que nous courons frénétiquement pour trouver quelque chose pour le rattraper. Nous abandonnons car nous ne le voyons plus et au même moment, il se met à remonter. Oups, il redescends. Attends! Il remonte! Nous finissons par l’avoir avec la gaffe et le crochet. Ouf! il fait chaud en Alaska! Au moins là, nous avons notre histoire de pêche!













Tebenkoff bay: Petit changement d’île, question d’aller reluquer ce qui se passe de l’autre côté du canal. Il y en aurait pour des semaines à découvrir toutes les possibilités de mouillages dans cette baie. Sans compter que le fond est moins profond (20-30 pieds) et en vase. Super mouillage de mauvais temps. Nous avons vu plusieurs baleines à bosse à l’entrée dont une qui a sauté hors de l’eau et d’autres qui plongeaient la queue en l’air. Dans la baie, les otaries nous observaient de loin. Nous croyons d’ailleurs que l’un d’eux est venu voir de plus près quand nous étions rentrés pour la nuit. Il y a eu un gros plouf! à côté du bateau. Plus gros que ceux fait par les saumons. Ai-je mentionné que les saumons sautent partout!











Red bluff bay: Wow! La cascade est superbe ainsi que les glaciers qui la surmontent. Les alques pâles pataugent autour du bateau. Les saumons sautent partout. Gaston en attrape un rose. L’eau est clair et nous donne le goût de nous baigner mais la température et les méduses nous font vite changer d’idée.











Baranof warm springs: Cette baie est plus touristique. Le quai publique dans le fond de la baie est plus achalandé. La chute est visible du bateau. Dans le village, il y a des bains dont l’eau provient des sources chaudes. Un chemin qui mène aux sources chaudes et au lac qui est la source de la chute. Pas difficile et pas long comme marche mais peut être boueuse après une pluie. Il faut pas oublier de faire du bruit pour éloigner les ours. Aucun approvisionnement n’est possible.











Ell Cove: Petite baie très tranquille avec des saumons qui sautent partout et une parade de mamans ours bruns avec leurs petits. Tout d’abord une grosse maman avec trois petits qui sont venus, disparus et revenus pendant au moins une heure. Ensuite, une mère plus jeune avec un seul petit qui n’a fait que passer. Un aigle a, pendant un bon moment, observé les techniques de pêche de Gaston mais est parti car celui-ci n’attrapait rien. Peut-être que s’il avait su parler français, il aurait pu lui donner quelques conseils. Des drôles de bibittes remonte sur la chaîne. Nous avons découvert plus tard que c’est une étoile de mer même si elle avait une vingtaine de pattes (toujours plus gros ! ).











Angoon: Une autre surprise! Le guide nous disait qu’il y avait un quai d’essence du côté ouest de ce village donc pas besoin de faire le tour de la pointe mais le quai est en fait à l’intérieur de la baie. Vous allez penser que c’est pas si grave ; il n’y a qu’à faire le tour. Pas tout à fait car il y a un rapide avec du courant pouvant atteindre jusqu’à 7,5 noeuds dans un passage truffé de récifs. Bien sûr, nous sommes arrivés presque qu’au plus fort du courant car nous n’avions pas planifié entrer. Et bien, nous avons fait des zigzags devant l’entrée en singeant les pêcheurs à la traine. Les gens d’ici, de la tribut des Tlingits, ne laissent personne marcher. Quand nous sommes partis pour aller visiter le village, à peine avions nous mis le pied sur la route que la première voiture s’arrêtait pour nous offrir de nous embarquer. Au retour, la même chose mais cette fois-ci la voiture roulait dans le sens inverse. Nous leur avons dit : «Mais, vous n’allez pas vers le village?» Ils ont répondu: «C’est pas grave, nous irons après.» La dame nous a demandé pourquoi venir de si loin pour visiter Angoon. Bonne question ! Pourquoi pas ? L’île au complet est un monument national alors nous sommes venus voir pourquoi. La dame a fait parti de ceux qui ont rédigé la demande. Elle me dit qu’ils voulaient protéger les arbres. En effet, de grosses compagnies de coupe de bois menaçaient de s'installer sur l’île et faire une coupe à blanc. C’est la seule démarche qu’ils ont trouvé pour les arrêter. Ils sacrifient la possibilité d’un développement économique pour protéger leur environnement car aucune autre compagnie ne pourra s’installer sur l’île. Impressionnant ! Un couple en vacance avec leurs filles nous ont fourni des renseignements utiles et donné du crabe Dungeness frais. Avec un peu de beurre, ce crabe donne envie de s’installer en Alaska !











À suivre...

















Allez voir plus de photos en cliquant sur le lien suivant... Ça vaut la peine.

https://picasaweb.google.com/103447188037594653674/SitkaAToAngoon20072013ATo06082013?authuser=0&feat=directlink













Lizanne (VA2DUO) et Gaston (VA2VIF)

Bidule (http://bidule.micro.org)













































































Cré moi, Cré moi pas, que’que part en Alaska, y’a un phoque qui s’ennuie en maudit...

C’est pas vrai! Regardez moi tous ses chums!



(Pour voir la version avec photos et carte de se texte, cliquez sur le lien suivant: http://voilierbidule.blogspot.com/2013/08/enin-alaska-defrom-sitka-ato-angoon-20.html)


Ha! Ces Américans! Ils en font toujours plus! Nous avons des hirondelles sur nos mâts et eux ont des aigles. Des ratons fouillent dans nos poubelles et eux ont des ours bruns. Il faut partager les mouillages avec des baleines. Les saumons sautent de partout et presque directement dans les assiettes. Même les mouches sont de la grosseur d’un colibri.





Maintenant un petit tour des potins : ici, ça parle de pêche. Dans les restaurants, les magasins, les rues et sur les pontons, nous n’entendons que des histoires de pêche. Si quelqu’un ne peut pas leur en parler ou pêcher, il a le même effet sur eux que s’il était un petit bonhomme vert. D’ailleurs, la saison est excellente particulièrement pour le saumon. C’est une année de météo exceptionnelle ; trois semaines sans pluie c’est du jamais vu. Excellent pour nous mais moins bon pour la reproduction des saumons qui meurent avant d’avoir réussi à remonter les rivières car l’eau est trop chaude et basse. Les baleines sont moins nombreuses que l’année dernière mais il y a beaucoup d’ours.




Examinons le cheminement que nous avons fait jusqu’à maintenant. Notez que le terrain de jeu est vaste. Il y tellement de possibilité de mouillage que nous ne savons plus trop où donner de la tête. Nous pensions acheter un guide à notre arrivé à Sitka mais ce n’est pas évident à trouver. Alors, nous partageons les mouillages où nous avons été pour faire part de notre expérience et non car nous croyons que se sont nécessairement les meilleurs endroits où aller. Partout où nous avons mouillé l’ancre, nous étions très bien protégés avec une bonne tenue de fond quoique assez profonde (60-70 pieds). Notre guindeau manuelle demande du jus de bras!





Sitka: Charmant petit village. Pour les navigateurs, l’épicerie, liquor store, buanderie et shipchandler sont tous à 2 ou 3 coins de rue de la marina et quai à essence à la marina. Pour le tourisme, ils misent beaucoup sur leur héritage Amériendien et Russe et les batailles entre les deux. Nous avons visité le parc de totem et l’église russe orthodoxe. Deux couples de voileux nous ont donné des filets de King, du saumon rose fumé et du black cod pour débuter notre dégustation du poisson d’Alaska. Le plus impressionnant de l’île Baranof où se trouve Sitka est le nombre de montagne enneigé. Ce type de paysage est vu sur la côte habituellement, pas sur une île. La température ne va jamais sous zéro même en hiver. Les saumons sautent de partout!





Kluckevoi Bay: Nous avons croisés plusieurs otaries en chemin qui se laissaient tranquillement flotter avec les pattes sorties de l’eau. À l’entrée de la baie se trouvait 2 ou 3 baleines à bosse avec des jets bruyants. Sur la droite il y a des sources chaudes. Pour aller au fond de la baie, il faut passer entre deux gros cailloux. Les guides disent de coller celle de gauche mais il faut pas coller trop proche car il y a une partie submergée qui pourrait égratigner la peinture. Heureusement, nous l’avons remarqué à temps!





Port Banks: La pêche commence par des poissons crapeaux! C’est pas ça qu’on veut! Heureusement, elle se fini par deux saumons roses. Nous ne sommes pas les seuls à attraper du poisson. Les ours bruns ont leur endroit désigné en haut de la chute à marée haute. Nous ne savons pas si c’est les ours ou l’hydravion qui s’en vient directement vers notre annexe qui est le plus impressionnant. Pour finir, une loutre de mer est venue tellement proche que j’ai été trop surprise pour prendre une seule photo.





A date, nous trouvons qu’il manque un peu de confrère. Quand nous avons des voisins, il ressemble à ceci:

Notez que le propriétaire du Evviva et sa femme sont venus nous dire bonjour. Ils n’ont pas souvent de voisin non plus!





Port Alexander: C’est même pas un village. Il n’y a pas de rue, d’électricité ou d’épicerie mais les habitants sont bien heureux de nous offrir l’internet. Le quai public est gratuit et on peut manger hot dog et hamburger au seul restaurant: «Problem corner cafe». Dans cette baie ou il doit y avoir un maximum de 50 habitants et rarement de touriste, tous le monde est amical.








Port Armstorng: Le guide disait que nous pouvions nous ancrer en face d’une ancienne manufacture de baleine et d’huile de hareng désaffectée. Surprise!!! Elle a l’air pas mal en vie! Que faire? Nous décidons d’aller nous installer dans le fond de la baie. L’ancre vient à peine de toucher le fond que le gérant de l’entreprise, Ben, vient nous voir pour nous souhaiter la bienvenue et nous offrir une visite. Nous acceptons et allons faire un tour le lendemain matin pour apprendre que c’est maintenant un organisme à but non lucratif qui élève des saumons. Nous arrivons juste au moment ou ils fertilisent des oeufs de saumons chums. Ce fût très éducatif. Ensuite, nous avons eu la chance de voir une famille d’aigle avec trois générations; un adulte, un jeune de 2-3 ans et un autre de 1-2 an. Entre temps, Gaston nous attrape un cohoe ou saumon argent de 24 pouces très sanglant. Il en met partout à tribord. Juste comme nous le croyons mort, il donne un dernier coup de queue et glisse entre les mains de Gaston. Arrivée à l’eau, il se met à couler pendant que nous courons frénétiquement pour trouver quelque chose pour le rattraper. Nous abandonnons car nous ne le voyons plus et au même moment, il se met à remonter. Oups, il redescends. Attends! Il remonte! Nous finissons par l’avoir avec la gaffe et le crochet. Ouf! il fait chaud en Alaska! Au moins là, nous avons notre histoire de pêche!













Tebenkoff bay: Petit changement d’île, question d’aller reluquer ce qui se passe de l’autre côté du canal. Il y en aurait pour des semaines à découvrir toutes les possibilités de mouillages dans cette baie. Sans compter que le fond est moins profond (20-30 pieds) et en vase. Super mouillage de mauvais temps. Nous avons vu plusieurs baleines à bosse à l’entrée dont une qui a sauté hors de l’eau et d’autres qui plongeaient la queue en l’air. Dans la baie, les otaries nous observaient de loin. Nous croyons d’ailleurs que l’un d’eux est venu voir de plus près quand nous étions rentrés pour la nuit. Il y a eu un gros plouf! à côté du bateau. Plus gros que ceux fait par les saumons. Ai-je mentionné que les saumons sautent partout!











Red bluff bay: Wow! La cascade est superbe ainsi que les glaciers qui la surmontent. Les alques pâles pataugent autour du bateau. Les saumons sautent partout. Gaston en attrape un rose. L’eau est clair et nous donne le goût de nous baigner mais la température et les méduses nous font vite changer d’idée.











Baranof warm springs: Cette baie est plus touristique. Le quai publique dans le fond de la baie est plus achalandé. La chute est visible du bateau. Dans le village, il y a des bains dont l’eau provient des sources chaudes. Un chemin qui mène aux sources chaudes et au lac qui est la source de la chute. Pas difficile et pas long comme marche mais peut être boueuse après une pluie. Il faut pas oublier de faire du bruit pour éloigner les ours. Aucun approvisionnement n’est possible.











Ell Cove: Petite baie très tranquille avec des saumons qui sautent partout et une parade de mamans ours bruns avec leurs petits. Tout d’abord une grosse maman avec trois petits qui sont venus, disparus et revenus pendant au moins une heure. Ensuite, une mère plus jeune avec un seul petit qui n’a fait que passer. Un aigle a, pendant un bon moment, observé les techniques de pêche de Gaston mais est parti car celui-ci n’attrapait rien. Peut-être que s’il avait su parler français, il aurait pu lui donner quelques conseils. Des drôles de bibittes remonte sur la chaîne. Nous avons découvert plus tard que c’est une étoile de mer même si elle avait une vingtaine de pattes (toujours plus gros ! ).











Angoon: Une autre surprise! Le guide nous disait qu’il y avait un quai d’essence du côté ouest de ce village donc pas besoin de faire le tour de la pointe mais le quai est en fait à l’intérieur de la baie. Vous allez penser que c’est pas si grave ; il n’y a qu’à faire le tour. Pas tout à fait car il y a un rapide avec du courant pouvant atteindre jusqu’à 7,5 noeuds dans un passage truffé de récifs. Bien sûr, nous sommes arrivés presque qu’au plus fort du courant car nous n’avions pas planifié entrer. Et bien, nous avons fait des zigzags devant l’entrée en singeant les pêcheurs à la traine. Les gens d’ici, de la tribut des Tlingits, ne laissent personne marcher. Quand nous sommes partis pour aller visiter le village, à peine avions nous mis le pied sur la route que la première voiture s’arrêtait pour nous offrir de nous embarquer. Au retour, la même chose mais cette fois-ci la voiture roulait dans le sens inverse. Nous leur avons dit : «Mais, vous n’allez pas vers le village?» Ils ont répondu: «C’est pas grave, nous irons après.» La dame nous a demandé pourquoi venir de si loin pour visiter Angoon. Bonne question ! Pourquoi pas ? L’île au complet est un monument national alors nous sommes venus voir pourquoi. La dame a fait parti de ceux qui ont rédigé la demande. Elle me dit qu’ils voulaient protéger les arbres. En effet, de grosses compagnies de coupe de bois menaçaient de s'installer sur l’île et faire une coupe à blanc. C’est la seule démarche qu’ils ont trouvé pour les arrêter. Ils sacrifient la possibilité d’un développement économique pour protéger leur environnement car aucune autre compagnie ne pourra s’installer sur l’île. Impressionnant ! Un couple en vacance avec leurs filles nous ont fourni des renseignements utiles et donné du crabe Dungeness frais. Avec un peu de beurre, ce crabe donne envie de s’installer en Alaska !











À suivre...

















Allez voir plus de photos en cliquant sur le lien suivant... Ça vaut la peine.

https://picasaweb.google.com/103447188037594653674/SitkaAToAngoon20072013ATo06082013?authuser=0&feat=directlink













Lizanne (VA2DUO) et Gaston (VA2VIF)

Bidule (http://bidule.micro.org)
































































































Cré moi, Cré moi pas, que’que part en Alaska, y’a un phoque qui s’ennuie en maudit...

C’est pas vrai! Regardez moi tous ses chums!



(Pour voir la version avec photos et carte de se texte, cliquez sur le lien suivant: http://voilierbidule.blogspot.com/2013/08/enin-alaska-defrom-sitka-ato-angoon-20.html)


Ha! Ces Américans! Ils en font toujours plus! Nous avons des hirondelles sur nos mâts et eux ont des aigles. Des ratons fouillent dans nos poubelles et eux ont des ours bruns. Il faut partager les mouillages avec des baleines. Les saumons sautent de partout et presque directement dans les assiettes. Même les mouches sont de la grosseur d’un colibri.





Maintenant un petit tour des potins : ici, ça parle de pêche. Dans les restaurants, les magasins, les rues et sur les pontons, nous n’entendons que des histoires de pêche. Si quelqu’un ne peut pas leur en parler ou pêcher, il a le même effet sur eux que s’il était un petit bonhomme vert. D’ailleurs, la saison est excellente particulièrement pour le saumon. C’est une année de météo exceptionnelle ; trois semaines sans pluie c’est du jamais vu. Excellent pour nous mais moins bon pour la reproduction des saumons qui meurent avant d’avoir réussi à remonter les rivières car l’eau est trop chaude et basse. Les baleines sont moins nombreuses que l’année dernière mais il y a beaucoup d’ours.




Examinons le cheminement que nous avons fait jusqu’à maintenant. Notez que le terrain de jeu est vaste. Il y tellement de possibilité de mouillage que nous ne savons plus trop où donner de la tête. Nous pensions acheter un guide à notre arrivé à Sitka mais ce n’est pas évident à trouver. Alors, nous partageons les mouillages où nous avons été pour faire part de notre expérience et non car nous croyons que se sont nécessairement les meilleurs endroits où aller. Partout où nous avons mouillé l’ancre, nous étions très bien protégés avec une bonne tenue de fond quoique assez profonde (60-70 pieds). Notre guindeau manuelle demande du jus de bras!





Sitka: Charmant petit village. Pour les navigateurs, l’épicerie, liquor store, buanderie et shipchandler sont tous à 2 ou 3 coins de rue de la marina et quai à essence à la marina. Pour le tourisme, ils misent beaucoup sur leur héritage Amériendien et Russe et les batailles entre les deux. Nous avons visité le parc de totem et l’église russe orthodoxe. Deux couples de voileux nous ont donné des filets de King, du saumon rose fumé et du black cod pour débuter notre dégustation du poisson d’Alaska. Le plus impressionnant de l’île Baranof où se trouve Sitka est le nombre de montagne enneigé. Ce type de paysage est vu sur la côte habituellement, pas sur une île. La température ne va jamais sous zéro même en hiver. Les saumons sautent de partout!





Kluckevoi Bay: Nous avons croisés plusieurs otaries en chemin qui se laissaient tranquillement flotter avec les pattes sorties de l’eau. À l’entrée de la baie se trouvait 2 ou 3 baleines à bosse avec des jets bruyants. Sur la droite il y a des sources chaudes. Pour aller au fond de la baie, il faut passer entre deux gros cailloux. Les guides disent de coller celle de gauche mais il faut pas coller trop proche car il y a une partie submergée qui pourrait égratigner la peinture. Heureusement, nous l’avons remarqué à temps!





Port Banks: La pêche commence par des poissons crapeaux! C’est pas ça qu’on veut! Heureusement, elle se fini par deux saumons roses. Nous ne sommes pas les seuls à attraper du poisson. Les ours bruns ont leur endroit désigné en haut de la chute à marée haute. Nous ne savons pas si c’est les ours ou l’hydravion qui s’en vient directement vers notre annexe qui est le plus impressionnant. Pour finir, une loutre de mer est venue tellement proche que j’ai été trop surprise pour prendre une seule photo.





A date, nous trouvons qu’il manque un peu de confrère. Quand nous avons des voisins, il ressemble à ceci:

Notez que le propriétaire du Evviva et sa femme sont venus nous dire bonjour. Ils n’ont pas souvent de voisin non plus!





Port Alexander: C’est même pas un village. Il n’y a pas de rue, d’électricité ou d’épicerie mais les habitants sont bien heureux de nous offrir l’internet. Le quai public est gratuit et on peut manger hot dog et hamburger au seul restaurant: «Problem corner cafe». Dans cette baie ou il doit y avoir un maximum de 50 habitants et rarement de touriste, tous le monde est amical.








Port Armstorng: Le guide disait que nous pouvions nous ancrer en face d’une ancienne manufacture de baleine et d’huile de hareng désaffectée. Surprise!!! Elle a l’air pas mal en vie! Que faire? Nous décidons d’aller nous installer dans le fond de la baie. L’ancre vient à peine de toucher le fond que le gérant de l’entreprise, Ben, vient nous voir pour nous souhaiter la bienvenue et nous offrir une visite. Nous acceptons et allons faire un tour le lendemain matin pour apprendre que c’est maintenant un organisme à but non lucratif qui élève des saumons. Nous arrivons juste au moment ou ils fertilisent des oeufs de saumons chums. Ce fût très éducatif. Ensuite, nous avons eu la chance de voir une famille d’aigle avec trois générations; un adulte, un jeune de 2-3 ans et un autre de 1-2 an. Entre temps, Gaston nous attrape un cohoe ou saumon argent de 24 pouces très sanglant. Il en met partout à tribord. Juste comme nous le croyons mort, il donne un dernier coup de queue et glisse entre les mains de Gaston. Arrivée à l’eau, il se met à couler pendant que nous courons frénétiquement pour trouver quelque chose pour le rattraper. Nous abandonnons car nous ne le voyons plus et au même moment, il se met à remonter. Oups, il redescends. Attends! Il remonte! Nous finissons par l’avoir avec la gaffe et le crochet. Ouf! il fait chaud en Alaska! Au moins là, nous avons notre histoire de pêche!













Tebenkoff bay: Petit changement d’île, question d’aller reluquer ce qui se passe de l’autre côté du canal. Il y en aurait pour des semaines à découvrir toutes les possibilités de mouillages dans cette baie. Sans compter que le fond est moins profond (20-30 pieds) et en vase. Super mouillage de mauvais temps. Nous avons vu plusieurs baleines à bosse à l’entrée dont une qui a sauté hors de l’eau et d’autres qui plongeaient la queue en l’air. Dans la baie, les otaries nous observaient de loin. Nous croyons d’ailleurs que l’un d’eux est venu voir de plus près quand nous étions rentrés pour la nuit. Il y a eu un gros plouf! à côté du bateau. Plus gros que ceux fait par les saumons. Ai-je mentionné que les saumons sautent partout!











Red bluff bay: Wow! La cascade est superbe ainsi que les glaciers qui la surmontent. Les alques pâles pataugent autour du bateau. Les saumons sautent partout. Gaston en attrape un rose. L’eau est clair et nous donne le goût de nous baigner mais la température et les méduses nous font vite changer d’idée.











Baranof warm springs: Cette baie est plus touristique. Le quai publique dans le fond de la baie est plus achalandé. La chute est visible du bateau. Dans le village, il y a des bains dont l’eau provient des sources chaudes. Un chemin qui mène aux sources chaudes et au lac qui est la source de la chute. Pas difficile et pas long comme marche mais peut être boueuse après une pluie. Il faut pas oublier de faire du bruit pour éloigner les ours. Aucun approvisionnement n’est possible.











Ell Cove: Petite baie très tranquille avec des saumons qui sautent partout et une parade de mamans ours bruns avec leurs petits. Tout d’abord une grosse maman avec trois petits qui sont venus, disparus et revenus pendant au moins une heure. Ensuite, une mère plus jeune avec un seul petit qui n’a fait que passer. Un aigle a, pendant un bon moment, observé les techniques de pêche de Gaston mais est parti car celui-ci n’attrapait rien. Peut-être que s’il avait su parler français, il aurait pu lui donner quelques conseils. Des drôles de bibittes remonte sur la chaîne. Nous avons découvert plus tard que c’est une étoile de mer même si elle avait une vingtaine de pattes (toujours plus gros ! ).











Angoon: Une autre surprise! Le guide nous disait qu’il y avait un quai d’essence du côté ouest de ce village donc pas besoin de faire le tour de la pointe mais le quai est en fait à l’intérieur de la baie. Vous allez penser que c’est pas si grave ; il n’y a qu’à faire le tour. Pas tout à fait car il y a un rapide avec du courant pouvant atteindre jusqu’à 7,5 noeuds dans un passage truffé de récifs. Bien sûr, nous sommes arrivés presque qu’au plus fort du courant car nous n’avions pas planifié entrer. Et bien, nous avons fait des zigzags devant l’entrée en singeant les pêcheurs à la traine. Les gens d’ici, de la tribut des Tlingits, ne laissent personne marcher. Quand nous sommes partis pour aller visiter le village, à peine avions nous mis le pied sur la route que la première voiture s’arrêtait pour nous offrir de nous embarquer. Au retour, la même chose mais cette fois-ci la voiture roulait dans le sens inverse. Nous leur avons dit : «Mais, vous n’allez pas vers le village?» Ils ont répondu: «C’est pas grave, nous irons après.» La dame nous a demandé pourquoi venir de si loin pour visiter Angoon. Bonne question ! Pourquoi pas ? L’île au complet est un monument national alors nous sommes venus voir pourquoi. La dame a fait parti de ceux qui ont rédigé la demande. Elle me dit qu’ils voulaient protéger les arbres. En effet, de grosses compagnies de coupe de bois menaçaient de s'installer sur l’île et faire une coupe à blanc. C’est la seule démarche qu’ils ont trouvé pour les arrêter. Ils sacrifient la possibilité d’un développement économique pour protéger leur environnement car aucune autre compagnie ne pourra s’installer sur l’île. Impressionnant ! Un couple en vacance avec leurs filles nous ont fourni des renseignements utiles et donné du crabe Dungeness frais. Avec un peu de beurre, ce crabe donne envie de s’installer en Alaska !











À suivre...

















Allez voir plus de photos en cliquant sur le lien suivant... Ça vaut la peine.

https://picasaweb.google.com/103447188037594653674/SitkaAToAngoon20072013ATo06082013?authuser=0&feat=directlink













Lizanne (VA2DUO) et Gaston (VA2VIF)

Bidule (http://bidule.micro.org)
































































































Cré moi, Cré moi pas, que’que part en Alaska, y’a un phoque qui s’ennuie en maudit...

C’est pas vrai! Regardez moi tous ses chums!



(Pour voir la version avec photos et carte de se texte, cliquez sur le lien suivant: http://voilierbidule.blogspot.com/2013/08/enin-alaska-defrom-sitka-ato-angoon-20.html)


Ha! Ces Américans! Ils en font toujours plus! Nous avons des hirondelles sur nos mâts et eux ont des aigles. Des ratons fouillent dans nos poubelles et eux ont des ours bruns. Il faut partager les mouillages avec des baleines. Les saumons sautent de partout et presque directement dans les assiettes. Même les mouches sont de la grosseur d’un colibri.





Maintenant un petit tour des potins : ici, ça parle de pêche. Dans les restaurants, les magasins, les rues et sur les pontons, nous n’entendons que des histoires de pêche. Si quelqu’un ne peut pas leur en parler ou pêcher, il a le même effet sur eux que s’il était un petit bonhomme vert. D’ailleurs, la saison est excellente particulièrement pour le saumon. C’est une année de météo exceptionnelle ; trois semaines sans pluie c’est du jamais vu. Excellent pour nous mais moins bon pour la reproduction des saumons qui meurent avant d’avoir réussi à remonter les rivières car l’eau est trop chaude et basse. Les baleines sont moins nombreuses que l’année dernière mais il y a beaucoup d’ours.




Examinons le cheminement que nous avons fait jusqu’à maintenant. Notez que le terrain de jeu est vaste. Il y tellement de possibilité de mouillage que nous ne savons plus trop où donner de la tête. Nous pensions acheter un guide à notre arrivé à Sitka mais ce n’est pas évident à trouver. Alors, nous partageons les mouillages où nous avons été pour faire part de notre expérience et non car nous croyons que se sont nécessairement les meilleurs endroits où aller. Partout où nous avons mouillé l’ancre, nous étions très bien protégés avec une bonne tenue de fond quoique assez profonde (60-70 pieds). Notre guindeau manuelle demande du jus de bras!





Sitka: Charmant petit village. Pour les navigateurs, l’épicerie, liquor store, buanderie et shipchandler sont tous à 2 ou 3 coins de rue de la marina et quai à essence à la marina. Pour le tourisme, ils misent beaucoup sur leur héritage Amériendien et Russe et les batailles entre les deux. Nous avons visité le parc de totem et l’église russe orthodoxe. Deux couples de voileux nous ont donné des filets de King, du saumon rose fumé et du black cod pour débuter notre dégustation du poisson d’Alaska. Le plus impressionnant de l’île Baranof où se trouve Sitka est le nombre de montagne enneigé. Ce type de paysage est vu sur la côte habituellement, pas sur une île. La température ne va jamais sous zéro même en hiver. Les saumons sautent de partout!





Kluckevoi Bay: Nous avons croisés plusieurs otaries en chemin qui se laissaient tranquillement flotter avec les pattes sorties de l’eau. À l’entrée de la baie se trouvait 2 ou 3 baleines à bosse avec des jets bruyants. Sur la droite il y a des sources chaudes. Pour aller au fond de la baie, il faut passer entre deux gros cailloux. Les guides disent de coller celle de gauche mais il faut pas coller trop proche car il y a une partie submergée qui pourrait égratigner la peinture. Heureusement, nous l’avons remarqué à temps!





Port Banks: La pêche commence par des poissons crapeaux! C’est pas ça qu’on veut! Heureusement, elle se fini par deux saumons roses. Nous ne sommes pas les seuls à attraper du poisson. Les ours bruns ont leur endroit désigné en haut de la chute à marée haute. Nous ne savons pas si c’est les ours ou l’hydravion qui s’en vient directement vers notre annexe qui est le plus impressionnant. Pour finir, une loutre de mer est venue tellement proche que j’ai été trop surprise pour prendre une seule photo.





A date, nous trouvons qu’il manque un peu de confrère. Quand nous avons des voisins, il ressemble à ceci:

Notez que le propriétaire du Evviva et sa femme sont venus nous dire bonjour. Ils n’ont pas souvent de voisin non plus!





Port Alexander: C’est même pas un village. Il n’y a pas de rue, d’électricité ou d’épicerie mais les habitants sont bien heureux de nous offrir l’internet. Le quai public est gratuit et on peut manger hot dog et hamburger au seul restaurant: «Problem corner cafe». Dans cette baie ou il doit y avoir un maximum de 50 habitants et rarement de touriste, tous le monde est amical.








Port Armstorng: Le guide disait que nous pouvions nous ancrer en face d’une ancienne manufacture de baleine et d’huile de hareng désaffectée. Surprise!!! Elle a l’air pas mal en vie! Que faire? Nous décidons d’aller nous installer dans le fond de la baie. L’ancre vient à peine de toucher le fond que le gérant de l’entreprise, Ben, vient nous voir pour nous souhaiter la bienvenue et nous offrir une visite. Nous acceptons et allons faire un tour le lendemain matin pour apprendre que c’est maintenant un organisme à but non lucratif qui élève des saumons. Nous arrivons juste au moment ou ils fertilisent des oeufs de saumons chums. Ce fût très éducatif. Ensuite, nous avons eu la chance de voir une famille d’aigle avec trois générations; un adulte, un jeune de 2-3 ans et un autre de 1-2 an. Entre temps, Gaston nous attrape un cohoe ou saumon argent de 24 pouces très sanglant. Il en met partout à tribord. Juste comme nous le croyons mort, il donne un dernier coup de queue et glisse entre les mains de Gaston. Arrivée à l’eau, il se met à couler pendant que nous courons frénétiquement pour trouver quelque chose pour le rattraper. Nous abandonnons car nous ne le voyons plus et au même moment, il se met à remonter. Oups, il redescends. Attends! Il remonte! Nous finissons par l’avoir avec la gaffe et le crochet. Ouf! il fait chaud en Alaska! Au moins là, nous avons notre histoire de pêche!













Tebenkoff bay: Petit changement d’île, question d’aller reluquer ce qui se passe de l’autre côté du canal. Il y en aurait pour des semaines à découvrir toutes les possibilités de mouillages dans cette baie. Sans compter que le fond est moins profond (20-30 pieds) et en vase. Super mouillage de mauvais temps. Nous avons vu plusieurs baleines à bosse à l’entrée dont une qui a sauté hors de l’eau et d’autres qui plongeaient la queue en l’air. Dans la baie, les otaries nous observaient de loin. Nous croyons d’ailleurs que l’un d’eux est venu voir de plus près quand nous étions rentrés pour la nuit. Il y a eu un gros plouf! à côté du bateau. Plus gros que ceux fait par les saumons. Ai-je mentionné que les saumons sautent partout!











Red bluff bay: Wow! La cascade est superbe ainsi que les glaciers qui la surmontent. Les alques pâles pataugent autour du bateau. Les saumons sautent partout. Gaston en attrape un rose. L’eau est clair et nous donne le goût de nous baigner mais la température et les méduses nous font vite changer d’idée.











Baranof warm springs: Cette baie est plus touristique. Le quai publique dans le fond de la baie est plus achalandé. La chute est visible du bateau. Dans le village, il y a des bains dont l’eau provient des sources chaudes. Un chemin qui mène aux sources chaudes et au lac qui est la source de la chute. Pas difficile et pas long comme marche mais peut être boueuse après une pluie. Il faut pas oublier de faire du bruit pour éloigner les ours. Aucun approvisionnement n’est possible.











Ell Cove: Petite baie très tranquille avec des saumons qui sautent partout et une parade de mamans ours bruns avec leurs petits. Tout d’abord une grosse maman avec trois petits qui sont venus, disparus et revenus pendant au moins une heure. Ensuite, une mère plus jeune avec un seul petit qui n’a fait que passer. Un aigle a, pendant un bon moment, observé les techniques de pêche de Gaston mais est parti car celui-ci n’attrapait rien. Peut-être que s’il avait su parler français, il aurait pu lui donner quelques conseils. Des drôles de bibittes remonte sur la chaîne. Nous avons découvert plus tard que c’est une étoile de mer même si elle avait une vingtaine de pattes (toujours plus gros ! ).











Angoon: Une autre surprise! Le guide nous disait qu’il y avait un quai d’essence du côté ouest de ce village donc pas besoin de faire le tour de la pointe mais le quai est en fait à l’intérieur de la baie. Vous allez penser que c’est pas si grave ; il n’y a qu’à faire le tour. Pas tout à fait car il y a un rapide avec du courant pouvant atteindre jusqu’à 7,5 noeuds dans un passage truffé de récifs. Bien sûr, nous sommes arrivés presque qu’au plus fort du courant car nous n’avions pas planifié entrer. Et bien, nous avons fait des zigzags devant l’entrée en singeant les pêcheurs à la traine. Les gens d’ici, de la tribut des Tlingits, ne laissent personne marcher. Quand nous sommes partis pour aller visiter le village, à peine avions nous mis le pied sur la route que la première voiture s’arrêtait pour nous offrir de nous embarquer. Au retour, la même chose mais cette fois-ci la voiture roulait dans le sens inverse. Nous leur avons dit : «Mais, vous n’allez pas vers le village?» Ils ont répondu: «C’est pas grave, nous irons après.» La dame nous a demandé pourquoi venir de si loin pour visiter Angoon. Bonne question ! Pourquoi pas ? L’île au complet est un monument national alors nous sommes venus voir pourquoi. La dame a fait parti de ceux qui ont rédigé la demande. Elle me dit qu’ils voulaient protéger les arbres. En effet, de grosses compagnies de coupe de bois menaçaient de s'installer sur l’île et faire une coupe à blanc. C’est la seule démarche qu’ils ont trouvé pour les arrêter. Ils sacrifient la possibilité d’un développement économique pour protéger leur environnement car aucune autre compagnie ne pourra s’installer sur l’île. Impressionnant ! Un couple en vacance avec leurs filles nous ont fourni des renseignements utiles et donné du crabe Dungeness frais. Avec un peu de beurre, ce crabe donne envie de s’installer en Alaska !











À suivre...

















Allez voir plus de photos en cliquant sur le lien suivant... Ça vaut la peine.

https://picasaweb.google.com/103447188037594653674/SitkaAToAngoon20072013ATo06082013?authuser=0&feat=directlink













Lizanne (VA2DUO) et Gaston (VA2VIF)

Bidule (http://bidule.micro.org)
































































































Cré moi, Cré moi pas, que’que part en Alaska, y’a un phoque qui s’ennuie en maudit...

C’est pas vrai! Regardez moi tous ses chums!



(Pour voir la version avec photos et carte de se texte, cliquez sur le lien suivant: http://voilierbidule.blogspot.com/2013/08/enin-alaska-defrom-sitka-ato-angoon-20.html)


Ha! Ces Américans! Ils en font toujours plus! Nous avons des hirondelles sur nos mâts et eux ont des aigles. Des ratons fouillent dans nos poubelles et eux ont des ours bruns. Il faut partager les mouillages avec des baleines. Les saumons sautent de partout et presque directement dans les assiettes. Même les mouches sont de la grosseur d’un colibri.





Maintenant un petit tour des potins : ici, ça parle de pêche. Dans les restaurants, les magasins, les rues et sur les pontons, nous n’entendons que des histoires de pêche. Si quelqu’un ne peut pas leur en parler ou pêcher, il a le même effet sur eux que s’il était un petit bonhomme vert. D’ailleurs, la saison est excellente particulièrement pour le saumon. C’est une année de météo exceptionnelle ; trois semaines sans pluie c’est du jamais vu. Excellent pour nous mais moins bon pour la reproduction des saumons qui meurent avant d’avoir réussi à remonter les rivières car l’eau est trop chaude et basse. Les baleines sont moins nombreuses que l’année dernière mais il y a beaucoup d’ours.




Examinons le cheminement que nous avons fait jusqu’à maintenant. Notez que le terrain de jeu est vaste. Il y tellement de possibilité de mouillage que nous ne savons plus trop où donner de la tête. Nous pensions acheter un guide à notre arrivé à Sitka mais ce n’est pas évident à trouver. Alors, nous partageons les mouillages où nous avons été pour faire part de notre expérience et non car nous croyons que se sont nécessairement les meilleurs endroits où aller. Partout où nous avons mouillé l’ancre, nous étions très bien protégés avec une bonne tenue de fond quoique assez profonde (60-70 pieds). Notre guindeau manuelle demande du jus de bras!





Sitka: Charmant petit village. Pour les navigateurs, l’épicerie, liquor store, buanderie et shipchandler sont tous à 2 ou 3 coins de rue de la marina et quai à essence à la marina. Pour le tourisme, ils misent beaucoup sur leur héritage Amériendien et Russe et les batailles entre les deux. Nous avons visité le parc de totem et l’église russe orthodoxe. Deux couples de voileux nous ont donné des filets de King, du saumon rose fumé et du black cod pour débuter notre dégustation du poisson d’Alaska. Le plus impressionnant de l’île Baranof où se trouve Sitka est le nombre de montagne enneigé. Ce type de paysage est vu sur la côte habituellement, pas sur une île. La température ne va jamais sous zéro même en hiver. Les saumons sautent de partout!





Kluckevoi Bay: Nous avons croisés plusieurs otaries en chemin qui se laissaient tranquillement flotter avec les pattes sorties de l’eau. À l’entrée de la baie se trouvait 2 ou 3 baleines à bosse avec des jets bruyants. Sur la droite il y a des sources chaudes. Pour aller au fond de la baie, il faut passer entre deux gros cailloux. Les guides disent de coller celle de gauche mais il faut pas coller trop proche car il y a une partie submergée qui pourrait égratigner la peinture. Heureusement, nous l’avons remarqué à temps!





Port Banks: La pêche commence par des poissons crapeaux! C’est pas ça qu’on veut! Heureusement, elle se fini par deux saumons roses. Nous ne sommes pas les seuls à attraper du poisson. Les ours bruns ont leur endroit désigné en haut de la chute à marée haute. Nous ne savons pas si c’est les ours ou l’hydravion qui s’en vient directement vers notre annexe qui est le plus impressionnant. Pour finir, une loutre de mer est venue tellement proche que j’ai été trop surprise pour prendre une seule photo.





A date, nous trouvons qu’il manque un peu de confrère. Quand nous avons des voisins, il ressemble à ceci:

Notez que le propriétaire du Evviva et sa femme sont venus nous dire bonjour. Ils n’ont pas souvent de voisin non plus!





Port Alexander: C’est même pas un village. Il n’y a pas de rue, d’électricité ou d’épicerie mais les habitants sont bien heureux de nous offrir l’internet. Le quai public est gratuit et on peut manger hot dog et hamburger au seul restaurant: «Problem corner cafe». Dans cette baie ou il doit y avoir un maximum de 50 habitants et rarement de touriste, tous le monde est amical.








Port Armstorng: Le guide disait que nous pouvions nous ancrer en face d’une ancienne manufacture de baleine et d’huile de hareng désaffectée. Surprise!!! Elle a l’air pas mal en vie! Que faire? Nous décidons d’aller nous installer dans le fond de la baie. L’ancre vient à peine de toucher le fond que le gérant de l’entreprise, Ben, vient nous voir pour nous souhaiter la bienvenue et nous offrir une visite. Nous acceptons et allons faire un tour le lendemain matin pour apprendre que c’est maintenant un organisme à but non lucratif qui élève des saumons. Nous arrivons juste au moment ou ils fertilisent des oeufs de saumons chums. Ce fût très éducatif. Ensuite, nous avons eu la chance de voir une famille d’aigle avec trois générations; un adulte, un jeune de 2-3 ans et un autre de 1-2 an. Entre temps, Gaston nous attrape un cohoe ou saumon argent de 24 pouces très sanglant. Il en met partout à tribord. Juste comme nous le croyons mort, il donne un dernier coup de queue et glisse entre les mains de Gaston. Arrivée à l’eau, il se met à couler pendant que nous courons frénétiquement pour trouver quelque chose pour le rattraper. Nous abandonnons car nous ne le voyons plus et au même moment, il se met à remonter. Oups, il redescends. Attends! Il remonte! Nous finissons par l’avoir avec la gaffe et le crochet. Ouf! il fait chaud en Alaska! Au moins là, nous avons notre histoire de pêche!













Tebenkoff bay: Petit changement d’île, question d’aller reluquer ce qui se passe de l’autre côté du canal. Il y en aurait pour des semaines à découvrir toutes les possibilités de mouillages dans cette baie. Sans compter que le fond est moins profond (20-30 pieds) et en vase. Super mouillage de mauvais temps. Nous avons vu plusieurs baleines à bosse à l’entrée dont une qui a sauté hors de l’eau et d’autres qui plongeaient la queue en l’air. Dans la baie, les otaries nous observaient de loin. Nous croyons d’ailleurs que l’un d’eux est venu voir de plus près quand nous étions rentrés pour la nuit. Il y a eu un gros plouf! à côté du bateau. Plus gros que ceux fait par les saumons. Ai-je mentionné que les saumons sautent partout!











Red bluff bay: Wow! La cascade est superbe ainsi que les glaciers qui la surmontent. Les alques pâles pataugent autour du bateau. Les saumons sautent partout. Gaston en attrape un rose. L’eau est clair et nous donne le goût de nous baigner mais la température et les méduses nous font vite changer d’idée.











Baranof warm springs: Cette baie est plus touristique. Le quai publique dans le fond de la baie est plus achalandé. La chute est visible du bateau. Dans le village, il y a des bains dont l’eau provient des sources chaudes. Un chemin qui mène aux sources chaudes et au lac qui est la source de la chute. Pas difficile et pas long comme marche mais peut être boueuse après une pluie. Il faut pas oublier de faire du bruit pour éloigner les ours. Aucun approvisionnement n’est possible.











Ell Cove: Petite baie très tranquille avec des saumons qui sautent partout et une parade de mamans ours bruns avec leurs petits. Tout d’abord une grosse maman avec trois petits qui sont venus, disparus et revenus pendant au moins une heure. Ensuite, une mère plus jeune avec un seul petit qui n’a fait que passer. Un aigle a, pendant un bon moment, observé les techniques de pêche de Gaston mais est parti car celui-ci n’attrapait rien. Peut-être que s’il avait su parler français, il aurait pu lui donner quelques conseils. Des drôles de bibittes remonte sur la chaîne. Nous avons découvert plus tard que c’est une étoile de mer même si elle avait une vingtaine de pattes (toujours plus gros ! ).











Angoon: Une autre surprise! Le guide nous disait qu’il y avait un quai d’essence du côté ouest de ce village donc pas besoin de faire le tour de la pointe mais le quai est en fait à l’intérieur de la baie. Vous allez penser que c’est pas si grave ; il n’y a qu’à faire le tour. Pas tout à fait car il y a un rapide avec du courant pouvant atteindre jusqu’à 7,5 noeuds dans un passage truffé de récifs. Bien sûr, nous sommes arrivés presque qu’au plus fort du courant car nous n’avions pas planifié entrer. Et bien, nous avons fait des zigzags devant l’entrée en singeant les pêcheurs à la traine. Les gens d’ici, de la tribut des Tlingits, ne laissent personne marcher. Quand nous sommes partis pour aller visiter le village, à peine avions nous mis le pied sur la route que la première voiture s’arrêtait pour nous offrir de nous embarquer. Au retour, la même chose mais cette fois-ci la voiture roulait dans le sens inverse. Nous leur avons dit : «Mais, vous n’allez pas vers le village?» Ils ont répondu: «C’est pas grave, nous irons après.» La dame nous a demandé pourquoi venir de si loin pour visiter Angoon. Bonne question ! Pourquoi pas ? L’île au complet est un monument national alors nous sommes venus voir pourquoi. La dame a fait parti de ceux qui ont rédigé la demande. Elle me dit qu’ils voulaient protéger les arbres. En effet, de grosses compagnies de coupe de bois menaçaient de s'installer sur l’île et faire une coupe à blanc. C’est la seule démarche qu’ils ont trouvé pour les arrêter. Ils sacrifient la possibilité d’un développement économique pour protéger leur environnement car aucune autre compagnie ne pourra s’installer sur l’île. Impressionnant ! Un couple en vacance avec leurs filles nous ont fourni des renseignements utiles et donné du crabe Dungeness frais. Avec un peu de beurre, ce crabe donne envie de s’installer en Alaska !











À suivre...

















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Lizanne (VA2DUO) et Gaston (VA2VIF)

Bidule (http://bidule.micro.org)





































































































































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