Copie du message que je viens de recevoir de Marie-France
Salut, nous sommes toujours a Key Biscayne et cejusqu'au 28 mars. La mere de Gilles est venu passerune petite vacance avec nous.
Apres nous quittons pour les Bahamas, pour y passer seulement. Nous voulons arreter en RepubliqueDominicaine pour Gabriel qui doit entrer a Montreal debut mai pour les examens finaux secondaire trois.
Ensuite direction Venezuela ou Trinidad Tobago pour la periode des ouragans. Nous avons eu de tres bons commentaires pour le Venezuela mais toujours avec un avertissement d'etre vigilant sur la securite. Nous avons trouve une Marina plus ou moins chere pour y rester de juin a octobre. Pas trop d'info par contre sur Trinidad et Tobago... seulement que c'est mieux Tobago que Trinidad. As-tu des references sur ces destinations, suggestions...La radio amateur ne fonctionne pas tres bien ou nous sommes.
Cependant Gilles va cette semaine envoyer des messages pour la liste blanche.... et puis on se leve un peu tard ...Nous aimerions quitter plus tot que le 28 mars mais pas possible. Le temps est merveilleux et cela nous permet d'affiner le bateau et de cuisiner en reserve. 20 litres de boullion depoulet, 17 litres de poulet, 14 litres de porc, 15litres de sauce a spaguetti que nous avons mis encanne.... Pas encore ete peche, Gilles s'est brule en cuisinant et nous attendons la guerison, une bonne brulure...Voila a bientot Marie France
lundi 12 mars 2007
TOWBOAT US -
À titre informatif seulement
Pour les navigateurs qui prennent l'assurance TOW BOAT US, et qui sont à l'extérieur des eaux américaines, le service est reconnu dans les Antilles, Bahamas, etc.
Vous devrez payer le service à la marina qui effectue le remorquage, payer le montant et faire parvenir votre facture à TowBoat US qui rembourse généralement à l'intérieur de 4 semaines.
Il faut noter que SEULEMENT le "towing" sera remboursé et si des frais de "diesel" et des frais d'utilisation de carte de crédit sont chargés en sus, (ce qui est fréquemment le cas) ceux-ci ne sont PAS remboursés et demeurent votre responsabilité.
Pour les navigateurs qui prennent l'assurance TOW BOAT US, et qui sont à l'extérieur des eaux américaines, le service est reconnu dans les Antilles, Bahamas, etc.
Vous devrez payer le service à la marina qui effectue le remorquage, payer le montant et faire parvenir votre facture à TowBoat US qui rembourse généralement à l'intérieur de 4 semaines.
Il faut noter que SEULEMENT le "towing" sera remboursé et si des frais de "diesel" et des frais d'utilisation de carte de crédit sont chargés en sus, (ce qui est fréquemment le cas) ceux-ci ne sont PAS remboursés et demeurent votre responsabilité.
Historique du parcours de CAP-LIB

Voici copie d'un texte qui raconte brièvement le parcours de Cap Lib (Gérard) jusqu'à maintenant.
HISTORIQUE DU PARCOURS DE CAP-LIB
La traversée
D’abord nommé Brest 2000, le projet original de traverser l’Atlantique, entre quatre amis et aventuriers fervents de navigation, n’a pu se réaliser à temps pour le rendez-vous des Vieux Gréements (été 2000). Peu de temps avant cette date, l’acquisition par le capitaine, Gérard Séguin, d’un remarquable voilier qui se prête bien à une telle aventure a constitué, sans nul doute, le point d’amure de ce projet : un Alberg 37, rebaptisé Cap-Lib.
Cap-Lib a ainsi quitté le quai de Gaspé le 3 juin 2003. La traversée, d’une durée prévue d’environ 25 jours, en a durée 36. À cela s’est ajoutée une escale technique d’une semaine à Horta, aux Açores, arrêt presqu’obligé dans ces lieux légendaires. L’équipage s’est alors questionné et même sérieusement remis en question, son capitaine en tête, quant à la poursuite de cette épopée.
Mais le doute fut passager, et tous ré-embarquèrent, plus convaincus que jamais, afin de compléter les quelques 3 600 mn pour lesquels ils s’étaient engagés. Destination Granville en Normandie, où un rassemblement de fidèles supporters les attendaient pour fêter avec eux ce rêve d’une vie.
Un documentaire cinématographique fort bien étoffé par François, dit "l’équipier cinéaste", a figé à jamais cette aventure dans le temps.
Les côtes européennes
Puis Cap-Lib a vu maints équipages fouler son pont, de Granville aux îles Chausée, en passant par Jersey et Guernesey, pour finir à Cherbourg et Carentan (juillet 2003), son port d’attache pour l’hiver 2003-2004.
D’avril à juin 2004, il refait son chemin jusqu’à Granville avant de traverser la Manche jusqu’à Salcombe (côte sud-est de l’Angleterre) et Yealm, Penzance jusqu’aux îles Scilly avant de revenir sur Granville en passant par Sark, Jersey-Guernesey pour un autre hiver de repos!
D’avril à juin 2005, Cap-Lib quitte Granville vers St-Malo pour un périple le long des côtes Bretonnes qui l’amènera tour à tour sur l’île de Bréhat, Lézardrieux, Péros-Guérec, l’île de Batz, AberWrach, Camaret, Le Guilvinec, Concarneau, île de Groix, Belle-Isle, le Golfe du Morbihan et Vannes. Il mouillera à Plougastel pour 3 mois, en banlieue de Brest.
En octobre et novembre 2005, c’est la traversée du Golfe de Gascogne, de Brest à Camarinias (Espagne). L’hiver se passera à Vigo, après un bref séjour à Portosin et Bayona en Espagne.
D’avril à juin 2006, de Vigo, Cap-Lib se rendra de nouveau à Bayona pour rejoindre Viana do Castelo (Portugal), puis Porto (Leixoès), Aveiro, Figuera da Foz, Nazaré, Cascais et Lisbonne. De Lisbonne à Alvor (sud du Portugal), il se dirigera à Villamoura et Lagos, lieu de départ pour la traversée vers Madère. Il se mettra en cale sèche à Porto-Santo, dans l’archipel de Madère, pour y passer l’hiver, jusqu’à ce printemps 2007.
La traversée
D’abord nommé Brest 2000, le projet original de traverser l’Atlantique, entre quatre amis et aventuriers fervents de navigation, n’a pu se réaliser à temps pour le rendez-vous des Vieux Gréements (été 2000). Peu de temps avant cette date, l’acquisition par le capitaine, Gérard Séguin, d’un remarquable voilier qui se prête bien à une telle aventure a constitué, sans nul doute, le point d’amure de ce projet : un Alberg 37, rebaptisé Cap-Lib.
Cap-Lib a ainsi quitté le quai de Gaspé le 3 juin 2003. La traversée, d’une durée prévue d’environ 25 jours, en a durée 36. À cela s’est ajoutée une escale technique d’une semaine à Horta, aux Açores, arrêt presqu’obligé dans ces lieux légendaires. L’équipage s’est alors questionné et même sérieusement remis en question, son capitaine en tête, quant à la poursuite de cette épopée.
Mais le doute fut passager, et tous ré-embarquèrent, plus convaincus que jamais, afin de compléter les quelques 3 600 mn pour lesquels ils s’étaient engagés. Destination Granville en Normandie, où un rassemblement de fidèles supporters les attendaient pour fêter avec eux ce rêve d’une vie.
Un documentaire cinématographique fort bien étoffé par François, dit "l’équipier cinéaste", a figé à jamais cette aventure dans le temps.
Les côtes européennes
Puis Cap-Lib a vu maints équipages fouler son pont, de Granville aux îles Chausée, en passant par Jersey et Guernesey, pour finir à Cherbourg et Carentan (juillet 2003), son port d’attache pour l’hiver 2003-2004.
D’avril à juin 2004, il refait son chemin jusqu’à Granville avant de traverser la Manche jusqu’à Salcombe (côte sud-est de l’Angleterre) et Yealm, Penzance jusqu’aux îles Scilly avant de revenir sur Granville en passant par Sark, Jersey-Guernesey pour un autre hiver de repos!
D’avril à juin 2005, Cap-Lib quitte Granville vers St-Malo pour un périple le long des côtes Bretonnes qui l’amènera tour à tour sur l’île de Bréhat, Lézardrieux, Péros-Guérec, l’île de Batz, AberWrach, Camaret, Le Guilvinec, Concarneau, île de Groix, Belle-Isle, le Golfe du Morbihan et Vannes. Il mouillera à Plougastel pour 3 mois, en banlieue de Brest.
En octobre et novembre 2005, c’est la traversée du Golfe de Gascogne, de Brest à Camarinias (Espagne). L’hiver se passera à Vigo, après un bref séjour à Portosin et Bayona en Espagne.
D’avril à juin 2006, de Vigo, Cap-Lib se rendra de nouveau à Bayona pour rejoindre Viana do Castelo (Portugal), puis Porto (Leixoès), Aveiro, Figuera da Foz, Nazaré, Cascais et Lisbonne. De Lisbonne à Alvor (sud du Portugal), il se dirigera à Villamoura et Lagos, lieu de départ pour la traversée vers Madère. Il se mettra en cale sèche à Porto-Santo, dans l’archipel de Madère, pour y passer l’hiver, jusqu’à ce printemps 2007.
Lundi 12 mars
JANAIS : Jacques et Betty - Jacques travaille à remonter sa transmission; encore des fuites d'eau qu'il devra corriger - c'est le spécialiste des fuites confiait-il au réseau ce matin
MARILOU : Jean-Marie et Louise - toujours à Georgetown, ils sont allés plongés avec le voilier Nordic (Dany, Catherine et Martin) mais l'intention première était de pêcher la langouste... Ils sont revenus bredouille
HONAH LEE : Denis et Marie; Marie était partie au marché et Denis nous a salué brièvement - tout va très bien et ils préparent leur retour au QUébec prochainement - température 30C
MISTRESS V : Michael est présentement aux Saintes et se dirigera vers la Dominique
GRAFFITI : Michel nous annonçait qu'il y a eu deux tentatives de vol dans la rade de Por Lamar (Marguerita) cette nuit; l'un des voleurs a réussi à saisir un moteur, tandis que l'autre s'est fait prendre par le capitaine et a pris la fuite en se précipitant à l'eau. La prudence est de mise et les annexes /moteurs doivent absolument être montés et verrouillés pour la nuit.
MARILOU : Jean-Marie et Louise - toujours à Georgetown, ils sont allés plongés avec le voilier Nordic (Dany, Catherine et Martin) mais l'intention première était de pêcher la langouste... Ils sont revenus bredouille
HONAH LEE : Denis et Marie; Marie était partie au marché et Denis nous a salué brièvement - tout va très bien et ils préparent leur retour au QUébec prochainement - température 30C
MISTRESS V : Michael est présentement aux Saintes et se dirigera vers la Dominique
GRAFFITI : Michel nous annonçait qu'il y a eu deux tentatives de vol dans la rade de Por Lamar (Marguerita) cette nuit; l'un des voleurs a réussi à saisir un moteur, tandis que l'autre s'est fait prendre par le capitaine et a pris la fuite en se précipitant à l'eau. La prudence est de mise et les annexes /moteurs doivent absolument être montés et verrouillés pour la nuit.
dimanche 11 mars 2007
Dimanche, le 11 mars 2007
Nouvelles via Réseau du Capitaine :
HONAH LEE : Denis et Marie - Ils ont créé tout un émoi ... L'antenne de leur balise de détresse EPIRB a été cassée par mégarde et Denis l'a rangé dans une valise pour la rapporter à Montréal dans une couple de semaine; à son insu, la barrure de sécurité a probablement été brisée lorsqu'il l'a emballée et s'est mise à émettre - sans antenne...
Malgré ce fait, le signal de détresse est passé et la Garde côtière canadienne et américaine ont été avisées... Après environ 3 heures pour obtenir le positionnement du signal qui était extrèmement faible à cause de la transmission sans antenne, ils ont réussi à localiser Honah Lee. Auparavant, ils avaient pris contact avec les familles dont le nom figuraient au registre... Je vous laisse imaginer le branle-bas ... Pendant ce temps, Denis et Marie étaient tout simplement à bord, à prendre un bon souper et ils étaient perturbés par un "tic tic" qu'ils ne pouvaient localiser...
Après des recherches sur le bateau, ils ont découvert que ce "son" provenait de la balise. Pas besoin de vous dire qu'ils ont immédiatement contacté les autorités et les familles pour les rassurer ! ! !
Ce matin, ils devront faire rapport à la garde côtière du Vénézuela qui viendra à bord pour terminer le rapport.
FÉLINE FINE : Ernest et Denise sont actuellement à Emerald Bay (Georgetown) à la superbe marina et se la coule douce
MARILOU : JEAN-MARIE (du Réseau du Capitaine) et Louise sont actuellement à Sand Beach (Georgetown) et ils prévoient un retour au Québec en juin
AQUAREL IV : Jocelyne et Robert. Je vous suggère de consulter leur site à l'adresse suivante : www.aquarel4.com ils y font des mises à jour régulièrement
HONAH LEE : Denis et Marie - Ils ont créé tout un émoi ... L'antenne de leur balise de détresse EPIRB a été cassée par mégarde et Denis l'a rangé dans une valise pour la rapporter à Montréal dans une couple de semaine; à son insu, la barrure de sécurité a probablement été brisée lorsqu'il l'a emballée et s'est mise à émettre - sans antenne...
Malgré ce fait, le signal de détresse est passé et la Garde côtière canadienne et américaine ont été avisées... Après environ 3 heures pour obtenir le positionnement du signal qui était extrèmement faible à cause de la transmission sans antenne, ils ont réussi à localiser Honah Lee. Auparavant, ils avaient pris contact avec les familles dont le nom figuraient au registre... Je vous laisse imaginer le branle-bas ... Pendant ce temps, Denis et Marie étaient tout simplement à bord, à prendre un bon souper et ils étaient perturbés par un "tic tic" qu'ils ne pouvaient localiser...
Après des recherches sur le bateau, ils ont découvert que ce "son" provenait de la balise. Pas besoin de vous dire qu'ils ont immédiatement contacté les autorités et les familles pour les rassurer ! ! !
Ce matin, ils devront faire rapport à la garde côtière du Vénézuela qui viendra à bord pour terminer le rapport.
FÉLINE FINE : Ernest et Denise sont actuellement à Emerald Bay (Georgetown) à la superbe marina et se la coule douce
MARILOU : JEAN-MARIE (du Réseau du Capitaine) et Louise sont actuellement à Sand Beach (Georgetown) et ils prévoient un retour au Québec en juin
AQUAREL IV : Jocelyne et Robert. Je vous suggère de consulter leur site à l'adresse suivante : www.aquarel4.com ils y font des mises à jour régulièrement
samedi 10 mars 2007
Samedi le 10 mars 2007
CORTO II : Michel et Cécile
Voici copie du message que j'ai reçu ce soir
Nous sommes à Nueva Gerona... en fait, non, ... nous venons de quitter l'ile de la jeunesse ce matin pour Cayo Largo ou nous ferons notre sortie internationale.
Nous sommes restés longtemps à l'ile de la jeunesse pour assister au festival de l'Ile, le festival du pamplemousse qui fut une des production majeure de l'Ile. Super... nous avons de belles images! nous avons aussi bu notre quota de rhum et fumé des cigares à la santé de FIdel!
Ma radio fonctionnait difficilement à Nueva Gerona à cause de la proximité de machines qui me donnaient un bruit infernal!De plus, ma radio ne donne pas tout son potentiel car j'ai des problèmes d'antenne.
Nous allons dans les Iles des Canarreos pour faire le plein de langoustes... et je m'en occuperai un peu. C'est dommage que personne n'ai profité de l'occasion que nous soyons à Cuba, Cayo Largo et les canarreos sont fantastiques! t'ais-je dit que nos précédents invités ont calculés que j'ai sortis à peu près 50kg de langoustes! dans une eau super claire en général, sauf les jardins de la reine ou l'eau est un peutoujours brouillée!
Voilà les nouvelles. Je recontacte le réseau du capitaine, dès que j'ai pu travaillé sur mon antenne.Bises de nous 2A+Cécile et Michelva2peqCORTOII
Voici copie du message que j'ai reçu ce soir
Nous sommes à Nueva Gerona... en fait, non, ... nous venons de quitter l'ile de la jeunesse ce matin pour Cayo Largo ou nous ferons notre sortie internationale.
Nous sommes restés longtemps à l'ile de la jeunesse pour assister au festival de l'Ile, le festival du pamplemousse qui fut une des production majeure de l'Ile. Super... nous avons de belles images! nous avons aussi bu notre quota de rhum et fumé des cigares à la santé de FIdel!
Ma radio fonctionnait difficilement à Nueva Gerona à cause de la proximité de machines qui me donnaient un bruit infernal!De plus, ma radio ne donne pas tout son potentiel car j'ai des problèmes d'antenne.
Nous allons dans les Iles des Canarreos pour faire le plein de langoustes... et je m'en occuperai un peu. C'est dommage que personne n'ai profité de l'occasion que nous soyons à Cuba, Cayo Largo et les canarreos sont fantastiques! t'ais-je dit que nos précédents invités ont calculés que j'ai sortis à peu près 50kg de langoustes! dans une eau super claire en général, sauf les jardins de la reine ou l'eau est un peutoujours brouillée!
Voilà les nouvelles. Je recontacte le réseau du capitaine, dès que j'ai pu travaillé sur mon antenne.Bises de nous 2A+Cécile et Michelva2peqCORTOII
vendredi 9 mars 2007
Vendredi le 9 mars 2007

En attendant que le FORUM de la Conam soit actif à nouveau, vous pourrez prendre des nouvelles de vos amis navigateurs sur ce blog.
J’ai fait une « tournée » de plusieurs voiliers en navigation ce matin via Le Réseau du Capitaine et en voici un bref compte-rendu
MY LOVE III - Éric et Annie; ils sont toujours à Haiti et prévoient naviguer vers le nord de l’île dans quelques jours et faire la distribution de plusieurs choses qu’ils ont recueillies pour les gens d’Haiti et qu’ils ont apportées avec eux. 350 livres de bagages… çà fera des gens heureux sans nul doute.
CAMINATA : Robert et Carmen; ils sont à Long Island, au sud des Bahamas et doivent naviguer jusqu’à Rum Cay aujourd’hui, en compagnie de SOLINO (Lise et Benoit) avec qui j’ai eu un contact également ce matin. Tout va très bien.
Par la suite, SOLINO prendra la direction « nord » et Caminata se dirigera vers le « sud » pour Providenciales dans les Turcs et Caicos. Ils se sépareront après 6 semaines ensemble… Je crois bien que quelques larmes vont couler…
MANITOU : Paul et Danielle; Ils sont actuellement à Ship Channel, en direction « nord » . Énormément de pluie et de fronts froids avec dépressions actuellement. Ils prévoient arriver dans les Maritimes vers la fin juin; Ils navigueront au large de la côte Est des Etats-Unis.
EXCENTRICITY : Robert et Denise; Actuellement à Rodney Bay à Ste-Lucie et prévoient quitter aujourd’hui pour Ste-Anne en Martinique. Par la suite, ils descendront leur voilier à Trinidad et un retour au Québec est prévu pour la fin avril
MUSICO : Stéphane et la petite famille; actuellement ancrés à Petite Anse d’Arlet en Martinique. Ils quitteront aujourd’hui pour se rendre à La Pointe du Bout, toujours en Martinique et ils ont loué un « petit chalet » sur le Mont Pelé, près de l’observatoire; une superbe excursion en perspective.
BONANZA : Pascal; ils sont à la Pointe du Bout et doivent être rejoints aujourd’hui par MUSICO; Pascal mentionnait ce matin qu’un homme d’une quarantaine d’année venait d’arriver en Martinique après une traversée en CANOT À RAMES à partir de l’Espagne; un canot d’une vingtaine de pieds… la beauté de cette traversée fût qu’il n’a eu aucun problème de transmission… faut le faire ! ! ! !
SUMMER RHODES : Normand et Rachel; Ils ont navigué de Nassau à Lucaya dans les Bahamas et attendent une fenêtre météo pour traverser le golf Stream en direction de West Palm Beach
NORDIC : Martin et Dany avec leur jeune fille; Actuellement ancrés à Volleyball beach à Georgetown; tout va très bien
JANAIS : Jacques et Betty; Quittent Georgetown ce matin en direction de Rat Cay; ils remontent vers le nord et prévoient être en Floride vers la fin avril; par la suite, ils remiseront le voilier et reviendront au Canada.
LADY M : Gilles et Marielle; ils ont quitté en compagnie du voilier AUDREY pour une excursion de 7 jours dans l’île de la République dominicaine; ils ont loué une voiture et compte bien profiter de toutes les beautés de cette île.
CAP LIB : Gérard et son équipage à Porto Santo - voici copie du message que je viens de recevoir :
Aujourd’hui le 9 mars, Bernard et moi entreprenons la préparation et la mise à l’eau du bateau.
Même si certains prennent un mois à cette préparation, nous ne pouvons nous permettre un tel luxe car d’ici une semaine nous devrions quitter Porto Santo vers l’île principale de Madère pour visiter et y accueillir Stephen. On peut toujours, après le départ, compléter certains travaux. Nous devrions avoir une température idéale autour de 18 degrés.
Les travaux à effectuer avant une nouvelle saison sont habituellement:
- Retouche de la peinture antisalissure
- Retouche des boiseries extérieures surtout
- Vérifier le moteur diesel et son accouplement avec l’arbre d’hélice
- Changer certains appareils défectueux
- Vérifier les appareils électroniques
- Installation de la radio ondes courtes et test de qualité
- Vérification de la radio VHF
- Réarmement du bateau (voiles-écoutes- etc.)
- Changer les lumières en tête de mât pour des “leds” (moins énergivores)
- Vérifier l’accastillage
- Réparation de l’annexe
- Préparer les moustiquaires (au mouillage dans le Sud c’est utile)
- Ajuster le régulateur d’allure
- Etc. etc. etc.....
Une nouveauté cette année, nous installerons les appareils nécessaires pour transformer la glacière en réfrigérateur. Plus on se dirige vers le Sud et plus il est difficile de se trouver de la glace.
À bientôt, on se met au travail.
Gérard
HONAH LEE : Denis et Marie - Voici copie de leur message
Jeudi,le 8 mars 2007. Vénézuela.Ca fait un bon petit bout de temps que je n’ai pas donné de nouvelles ,car ns étions ds la peinture et le vernis, ds le coin où ns installons l’ordinateur, ce coin est maintenant terminé et ns sommes bien contents de notre travail. Il ns reste encore le coin cuisine et les hublots à l’extérieur à donner 2 autres couches de vernis.Il ns reste à tout remettre en place et à nettoyer la poussière de sablage.Ici la température est toujours agréable,j’emmagasine de la chaleur car ce que j’entends le matin au réseau du capitaine,c’est qu,il fait encore très froid au Québec,BRrrr.
Vs devriez ns voir la" bette" bientôt, la date n’est pas encore confirmée,mais je crois bien que ns pourrons aller voter????? Au plaisir de vous revoir,ds quelques semaines.Marie et Denis,au Vénézuela.
FLM : Jean-Jacques et Antoinette - Ils sont actuellement à Dry Tortugas et quittent samedi matin en direction de Cuba selon la fenêtre météo
MOANA I Guy et France sont toujours à Luperon; vous pouvez consulter leur blog à l'adresse suivante : www.travelblog.org/Bloggers/MOANA
NANTELISE : Paul et Lise - Ils sont actuellement à Marsh Harbor dans les Abacos; température moche, pluie et front froid; l'eau n'est pas aussi belle qu'aux Exumas selon Paul; elle est de couleur "vert foncé"; ils prévoient traverser vers la fin du mois de mars vers la Floride et amorçer leur remontée vers le Canada lentement mais surement...
Je vous donnerai des nouvelles des autres navigateurs dès que possible
Nycole
J’ai fait une « tournée » de plusieurs voiliers en navigation ce matin via Le Réseau du Capitaine et en voici un bref compte-rendu
MY LOVE III - Éric et Annie; ils sont toujours à Haiti et prévoient naviguer vers le nord de l’île dans quelques jours et faire la distribution de plusieurs choses qu’ils ont recueillies pour les gens d’Haiti et qu’ils ont apportées avec eux. 350 livres de bagages… çà fera des gens heureux sans nul doute.
CAMINATA : Robert et Carmen; ils sont à Long Island, au sud des Bahamas et doivent naviguer jusqu’à Rum Cay aujourd’hui, en compagnie de SOLINO (Lise et Benoit) avec qui j’ai eu un contact également ce matin. Tout va très bien.
Par la suite, SOLINO prendra la direction « nord » et Caminata se dirigera vers le « sud » pour Providenciales dans les Turcs et Caicos. Ils se sépareront après 6 semaines ensemble… Je crois bien que quelques larmes vont couler…
MANITOU : Paul et Danielle; Ils sont actuellement à Ship Channel, en direction « nord » . Énormément de pluie et de fronts froids avec dépressions actuellement. Ils prévoient arriver dans les Maritimes vers la fin juin; Ils navigueront au large de la côte Est des Etats-Unis.
EXCENTRICITY : Robert et Denise; Actuellement à Rodney Bay à Ste-Lucie et prévoient quitter aujourd’hui pour Ste-Anne en Martinique. Par la suite, ils descendront leur voilier à Trinidad et un retour au Québec est prévu pour la fin avril
MUSICO : Stéphane et la petite famille; actuellement ancrés à Petite Anse d’Arlet en Martinique. Ils quitteront aujourd’hui pour se rendre à La Pointe du Bout, toujours en Martinique et ils ont loué un « petit chalet » sur le Mont Pelé, près de l’observatoire; une superbe excursion en perspective.
BONANZA : Pascal; ils sont à la Pointe du Bout et doivent être rejoints aujourd’hui par MUSICO; Pascal mentionnait ce matin qu’un homme d’une quarantaine d’année venait d’arriver en Martinique après une traversée en CANOT À RAMES à partir de l’Espagne; un canot d’une vingtaine de pieds… la beauté de cette traversée fût qu’il n’a eu aucun problème de transmission… faut le faire ! ! ! !
SUMMER RHODES : Normand et Rachel; Ils ont navigué de Nassau à Lucaya dans les Bahamas et attendent une fenêtre météo pour traverser le golf Stream en direction de West Palm Beach
NORDIC : Martin et Dany avec leur jeune fille; Actuellement ancrés à Volleyball beach à Georgetown; tout va très bien
JANAIS : Jacques et Betty; Quittent Georgetown ce matin en direction de Rat Cay; ils remontent vers le nord et prévoient être en Floride vers la fin avril; par la suite, ils remiseront le voilier et reviendront au Canada.
LADY M : Gilles et Marielle; ils ont quitté en compagnie du voilier AUDREY pour une excursion de 7 jours dans l’île de la République dominicaine; ils ont loué une voiture et compte bien profiter de toutes les beautés de cette île.
CAP LIB : Gérard et son équipage à Porto Santo - voici copie du message que je viens de recevoir :
Aujourd’hui le 9 mars, Bernard et moi entreprenons la préparation et la mise à l’eau du bateau.
Même si certains prennent un mois à cette préparation, nous ne pouvons nous permettre un tel luxe car d’ici une semaine nous devrions quitter Porto Santo vers l’île principale de Madère pour visiter et y accueillir Stephen. On peut toujours, après le départ, compléter certains travaux. Nous devrions avoir une température idéale autour de 18 degrés.
Les travaux à effectuer avant une nouvelle saison sont habituellement:
- Retouche de la peinture antisalissure
- Retouche des boiseries extérieures surtout
- Vérifier le moteur diesel et son accouplement avec l’arbre d’hélice
- Changer certains appareils défectueux
- Vérifier les appareils électroniques
- Installation de la radio ondes courtes et test de qualité
- Vérification de la radio VHF
- Réarmement du bateau (voiles-écoutes- etc.)
- Changer les lumières en tête de mât pour des “leds” (moins énergivores)
- Vérifier l’accastillage
- Réparation de l’annexe
- Préparer les moustiquaires (au mouillage dans le Sud c’est utile)
- Ajuster le régulateur d’allure
- Etc. etc. etc.....
Une nouveauté cette année, nous installerons les appareils nécessaires pour transformer la glacière en réfrigérateur. Plus on se dirige vers le Sud et plus il est difficile de se trouver de la glace.
À bientôt, on se met au travail.
Gérard
HONAH LEE : Denis et Marie - Voici copie de leur message
Jeudi,le 8 mars 2007. Vénézuela.Ca fait un bon petit bout de temps que je n’ai pas donné de nouvelles ,car ns étions ds la peinture et le vernis, ds le coin où ns installons l’ordinateur, ce coin est maintenant terminé et ns sommes bien contents de notre travail. Il ns reste encore le coin cuisine et les hublots à l’extérieur à donner 2 autres couches de vernis.Il ns reste à tout remettre en place et à nettoyer la poussière de sablage.Ici la température est toujours agréable,j’emmagasine de la chaleur car ce que j’entends le matin au réseau du capitaine,c’est qu,il fait encore très froid au Québec,BRrrr.
Vs devriez ns voir la" bette" bientôt, la date n’est pas encore confirmée,mais je crois bien que ns pourrons aller voter????? Au plaisir de vous revoir,ds quelques semaines.Marie et Denis,au Vénézuela.
FLM : Jean-Jacques et Antoinette - Ils sont actuellement à Dry Tortugas et quittent samedi matin en direction de Cuba selon la fenêtre météo
MOANA I Guy et France sont toujours à Luperon; vous pouvez consulter leur blog à l'adresse suivante : www.travelblog.org/Bloggers/MOANA
NANTELISE : Paul et Lise - Ils sont actuellement à Marsh Harbor dans les Abacos; température moche, pluie et front froid; l'eau n'est pas aussi belle qu'aux Exumas selon Paul; elle est de couleur "vert foncé"; ils prévoient traverser vers la fin du mois de mars vers la Floride et amorçer leur remontée vers le Canada lentement mais surement...
Je vous donnerai des nouvelles des autres navigateurs dès que possible
Nycole
mercredi 13 décembre 2006
Carnet d'information du voilier Étoile de Lune - Arc Antillais
Carnet d'information du voilier Étoile de Lune
Une source d'information exceptionnel vous est offerte par Nat & Dom sur leur site à l'adresse suivante:http://s121758490.onlinehome.fr/etoiledelune/index.php
Toutefois, comme le site d'Étoile de Lune exploite beaucoup la programmation FLASH, nous avons repris plusieurs de ses liens pour que vous puissiez les accéder via une tablette IPAD.
Pour en savoir plus, visitez ce lien:
http://s121758490.onlinehome.fr/edl/pdf/07_arc%20antillais.pdf
- Faune et Flore des Antilles
- Vierges Espagnoles
- Vierges Britanique (BVI)
- St-Martin
- Martinique
- Guadeloupe
mercredi 15 mars 2006
Commentaires du bateau Corail
Les Traversées de Corail IV
Corail IV est un voilier de marque Corbin 39 qui a été fini et mis à l’eau au Québec en 1995. Vous pouvez trouver plus d’informations et de photos sur les sites:
Nous en sommes depuis 1997 les heureux propriétaires. Il nous a fallu 4 ans d’investissement majeurs, d’essais en mer et d’études pour nous préparer à caboter les océans.
Partis de Québec au printemps 2002, nous venons d’arriver en mars 2006 à Hawaii. Depuis, le GPS a cumulé près de 25,000 milles nautiques(mn) et nous avons complété 6 traversées de plus de 5 jours. Les principales sont :
- de Newport, RI, vers Flores, Acores, 2000 mn en 15 jours;
- de Cape Verde vers Barbade, 2100 mn en 17 jours;
- et la dernière du Panama vers Hawaii, 4355 mn en 31 jours.
- de Cape Verde vers Barbade, 2100 mn en 17 jours;
- et la dernière du Panama vers Hawaii, 4355 mn en 31 jours.
Il y a beaucoup d’écrits sur la préparation du bateau et des équipiers. Nous allons donc ici insister plus sur les aspects humains de nos expériences en traversée.
D’abord pourquoi?
Pour nous, c’est une façon pour un temps de voir du pays, de côtoyer des cultures différentes et surtout de vivre localement des expériences humaines que peu d’autres moyens de locomotion permettent.
En prime, ça garde des retraités alertes et en forme. « On le demeure, ou on meurt! »
Donc le but n’est pas de faire de la voile ou des traversées. Le bateau comme les traversées sont une façon de se rendre du point A au Point B.
Ce que ce n’est pas…
Ce n’est pas difficile
Contrairement à la croyance populaire parce que ça l’a déjà été, ce n’est plus la grande aventure ou un sport extrême. La technologie a rendu la voile de plaisance et les traversées relativement faciles et accessibles à tous ceux qui veulent bien apprendre des techniques simples. Le GPS, les autopilotes, la navigation électronique et la radio HF ont simplifiés toute la navigation et le contrôle du bateau. Même la radio HF est devenue plus accessible et son utilisation avec un simple modem couplé à votre portable permet d’envoyer et de recevoir des courriels à bord et donnent accès aux banques météo.
Ce n’est pas dangereux
Encore là, la technologie lorsque bien utilisée a rendue les grandes traversées beaucoup plus sécuritaires. Elle rend possible une meilleure planification des routes et des ajustements durant le parcours. Ainsi les pires coups de dame nature peuvent être évités. Avec une balise de détresse EPIRP, déclenchée en cas d’urgence extrême, on viendra à votre aide presque partout en moins de 48 heures.
Quant aux pirates, il y en a, mais pas plus que des petits bandits à Montréal…
Ce n’est pas ennuyant
Nos derniers 31 jours en mer ont passé aussi vite que des vacances de 2 semaines.
Il y a tellement à faire et ça prend tellement de temps à faire certaines choses lorsque la mer se fâche que parfois nous sommes plusieurs jours sans pouvoir même lire des choses légères. En fait, pour la première fois durant cette dernière traversée, j’ai pu lire une partie d’un bon roman; et ce, parce que je n’avais plus le droit de pêcher; la glacière était pleine et madame ne voulait plus de sushi!
Il y a tellement à faire et ça prend tellement de temps à faire certaines choses lorsque la mer se fâche que parfois nous sommes plusieurs jours sans pouvoir même lire des choses légères. En fait, pour la première fois durant cette dernière traversée, j’ai pu lire une partie d’un bon roman; et ce, parce que je n’avais plus le droit de pêcher; la glacière était pleine et madame ne voulait plus de sushi!
Ce que c’est…
C’est très difficile à dire, encore plus à écrire... Il est impossible de décrire une expérience si intense, unique et variée, même à ceux qui ont aussi complété de longues traversées.
Nous allons tenter de vous donner un aperçu en vous décrivant ce qui a été pour nous :
- de plus surprenant
Nous avons été très surpris par la grande quantité de travail qu’exige l’approvisionnement et l’entretien d’un bateau. En majeure partie il s’agit bien sûr de tâches agréables, mais elles sont très nombreuses et consument beaucoup de temps. On y dépense plus de la moitié de nos heures libres; l’autre moitié étant consacré à visiter et à naviguer. Par exemple dans de nombreuses îles lorsqu’il n’y a pas de quais, «faire de l’eau » i.e. remplir les réservoirs prend de nombreuses journées. La même chose pour l’épicerie et le diesel qui doivent être transportés sur de longues distances et manutentionnés à de nombreuses reprises.
- la plus grande inconnue
Serons-nous capable sans équipage de dormir suffisamment pour récupérer?
Nous savons maintenant que nous pouvons le faire incluant dans des conditions adverses. On a maintenant une routine de quarts de 3 heures durant les 12 heures de la nuit. La personne de garde doit faire un tour d’horizon toutes les 15 minutes. En se servant d’une montre réveil avec compte à rebours nous pouvons durant les périodes calmes dormir 10 minutes ici et là.
Nous savons maintenant que nous pouvons le faire incluant dans des conditions adverses. On a maintenant une routine de quarts de 3 heures durant les 12 heures de la nuit. La personne de garde doit faire un tour d’horizon toutes les 15 minutes. En se servant d’une montre réveil avec compte à rebours nous pouvons durant les périodes calmes dormir 10 minutes ici et là.
En plus, s’il fait vraiment beau et qu’il n’y a pas de trafic, le radar fait le guet aux 15 minutes ce qui permet à la garde d’encaisser un 30 minutes ici et là. Nous réussissons ainsi à cumuler 5-6 heures de sommeil ce qui nous permet avec une sieste de fonctionner normalement le jour.
- le plus difficile
Les premiers jours en mer. Il faut 3-4 jours pour que le corps s’habitue aux mouvements du bateau et aux quarts de nuit. Il faut surveiller et écouter de près ce corps qui se rebiffe afin d’éviter le mal de mer et l’épuisement. La préparation des repas est particulièrement difficile. La perte de liberté qu’exige une soumission complète à la mer et ses imprévus peut être lourde.
- le plus facile
La navigation en haute mer lorsque le waypoint le plus rapproché est à plus de 1000 mn.
Lorsqu’il fait beau, c’est d’avoir du temps pour soi et pour lire sans contraintes et interruptions externes.
Lorsqu’il fait beau, c’est d’avoir du temps pour soi et pour lire sans contraintes et interruptions externes.
- la plus grande peur
Se faire frapper par un cargo sans pilote. On a passé près, trop près, à plus de 3 reprises. C’est incroyable de constater combien de ces mastodontes naviguent sans radar avec des pilotes qui dorment.
Aussi que notre propre pilote flanche ou l’instrumentation ou un joint d’étanchéité. On apprend à ne pas y penser…
Aussi que notre propre pilote flanche ou l’instrumentation ou un joint d’étanchéité. On apprend à ne pas y penser…
- la plus grande joie
C’est d’arriver à bon port sans pépin, en pleine forme et de se dire «on l’a fait !»
Aussi les merveilleux et nombreux spectacles qu’offrent la mer et ses habitants.
Aussi les merveilleux et nombreux spectacles qu’offrent la mer et ses habitants.
- le plus excitant
La capture et la bouffe que procure un bon poisson de haute mer. Imaginez la prise d’une dorade (mahi mahi) de 12-15 livres, un poisson très fort et combatif qui une fois capturé passe à travers un myriades de couleurs indescriptibles pour finalement vous régaler de nombreux repas dignes des plus grands chefs.
- le plus frustrant
Le claquement des voiles et les grincements du bateau qui souffre lorsque la mer reste plus forte que le vent, à chaque fois que ce dernier faiblit.
- ce que nous avons le moins aimé
Les premiers jours de navigation ou on doit se limiter à guider le bateau et à vivre. C’est pourquoi on déteste les traversées de moins de 5 jours. On n’y connaît que les petites misères et jamais les grands bonheurs.
Les manœuvres de nuit sur le pont qui sont parfois dangereuses et toujours dans des conditions difficiles.
- le plus aimé
De pouvoir lire et jouir tranquillement des beautés de la mer sans se sentir coupable d’avoir autre chose de plus importants à faire.
D’avoir l’opportunité unique d’être les seuls en contrôle de notre destinée une fois complètement soumis à la mer et ses éléments.
D’être libérés pour un temps de toutes les contraintes et contrariétés de vie terrestres. En mer :
Chaque contact avec l’environnement est naturel, harmonieux et souvent très agréable
Chaque bruit a sa raison d’être
Chaque animal a sa propre place
Chaque intervention humaine est harmonieuse avec un but commun
Chaque communication radio ou autres est voulue et souhaitée.
En d’autres mots c’est super la liberté que la mer vous donne une fois que vous vous y êtes soumis.
D’avoir l’opportunité unique d’être les seuls en contrôle de notre destinée une fois complètement soumis à la mer et ses éléments.
D’être libérés pour un temps de toutes les contraintes et contrariétés de vie terrestres. En mer :
Chaque contact avec l’environnement est naturel, harmonieux et souvent très agréable
Chaque bruit a sa raison d’être
Chaque animal a sa propre place
Chaque intervention humaine est harmonieuse avec un but commun
Chaque communication radio ou autres est voulue et souhaitée.
En d’autres mots c’est super la liberté que la mer vous donne une fois que vous vous y êtes soumis.
- notre plus grande chance
D’être deux et les deux mêmes à partager et vivre ces traversées et ce qui est encore mieux, les périodes à terre ou de navigation côtière.
Carmen & Claude Gagnon
Hilo, Hawaii
Hilo, Hawaii
mardi 6 septembre 2005
Les Gambiers
LES GAMBIERS
L'archipel des Gambier ressemble à un losange qui serait orienté N/S E/O. Les cotés N/W et N/E sont constituées par la barrière de corail. Elles se prolongent sur les cotés E/S ET W/S mais la partie sud est ouverte. L'ensemble constitue un immense lagon parsemé d'îles et d'îlots. La plus grande de ces îles s'appelle Mangareva avec le village de Rikitea capitale des Gambier. Les autres Îles sont Taravaî Aukena Aka-Maru. Il existe deux passes pour pénétrer dans ce lagon. La mieux abritée est celle de l ouest. Elle est en plus balisée jusqu'au mouillage de Rikitéa. Bien suivre les bouées rouges car max- sea (version 10) est un peu faux surtout pour l'approche de Rikitea. La passe sud est beaucoup plus large mais plus sujette aux houles de sud fréquentent ici.

Le mouillage de Rikitea est en fait un deuxième lagon à l'intérieur du premier. Il se situe entre la côte et une barrière de corail située grossièrement parallèlement à cette côte à environ 400 mètres de celle ci. Les fonds sont d'environs 14 mètres et plus mais ils remontent rapidement sur les cotés limitant ainsi l'évitage ce qui fait que les places ne sont pas nombreuses.

Le mouillage de Rikitea est en fait un deuxième lagon à l'intérieur du premier. Il se situe entre la côte et une barrière de corail située grossièrement parallèlement à cette côte à environ 400 mètres de celle ci. Les fonds sont d'environs 14 mètres et plus mais ils remontent rapidement sur les cotés limitant ainsi l'évitage ce qui fait que les places ne sont pas nombreuses.
Il ne faut pas hésité à mouiller 50 mètres de chaine car les rafales dues aux effets venturi des collines de Mangareva sont fréquentes, et ces vents sont tournants.
Nous avons dérapé par deux fois avant de trouver un bon mouillage. A chaque fois cela était lié aux rafales de vent. Nous y avons subi de nombreuses rafales à plus de 30 noeuds dont une à 42 nds.
L'aéroport est situé sur la barrière de corail dans son coté N/E

L'archipel reçoit un avion par semaine et un bateau toutes les trois semaines.
On retire les paquets arrivant par avion " Air Tahiti" au bureau de la Cie situé à la mairie.
Les boutiques (5 ou 6) presque toutes tenues par des chinois sont ravitaillées par ces moyens de liaison et une affluence de voiliers de passage déséquilibre ces points de vente qui sont vite dépassés.
On y trouve rarement des légumes frais de plus il n y a aucune culture ou très rare sur l’île, par contre suivant la période on peut bénéficier des fruits que les Mangaréviens se font un plaisir à offrir gratuitement. Ici tout terrain appartient à quelqu’un. Les habitants sont très heureux de vous autoriser à cueillir bananes pamplemousses avocats citron etc., mais il faut avoir la politesse de demander. Sinon vous seriez mal considéré et là les portes se ferment. Les pamplemousses sont ici excellents et je n en ai jamais trouvé d’aussi gros et d’aussi sucrés ailleurs. J4EN AI VU UN DE 4 kilos.
Vous devez en arrivant vous signaler à la gendarmerie ainsi qu'à votre départ. Bien entendu se munir des papiers du bord et pièces d'identité.
Un bureau de poste reçoit le courrier. Pour les voiliers de passages mentionner poste restante.
On retire les paquets arrivant par avion " Air Tahiti" au bureau de la Cie situé à la mairie.
Les boutiques (5 ou 6) presque toutes tenues par des chinois sont ravitaillées par ces moyens de liaison et une affluence de voiliers de passage déséquilibre ces points de vente qui sont vite dépassés.
On y trouve rarement des légumes frais de plus il n y a aucune culture ou très rare sur l’île, par contre suivant la période on peut bénéficier des fruits que les Mangaréviens se font un plaisir à offrir gratuitement. Ici tout terrain appartient à quelqu’un. Les habitants sont très heureux de vous autoriser à cueillir bananes pamplemousses avocats citron etc., mais il faut avoir la politesse de demander. Sinon vous seriez mal considéré et là les portes se ferment. Les pamplemousses sont ici excellents et je n en ai jamais trouvé d’aussi gros et d’aussi sucrés ailleurs. J4EN AI VU UN DE 4 kilos.
Vous devez en arrivant vous signaler à la gendarmerie ainsi qu'à votre départ. Bien entendu se munir des papiers du bord et pièces d'identité.
Un bureau de poste reçoit le courrier. Pour les voiliers de passages mentionner poste restante.

Une cathédrale immense pour un si petit village accueille les fidèles, cependant nous avons été surpris de la trouver pleine mais il s'agissait de la communion solennelle et tous les mangareviens étaient présents. Plus surprenant encore, une bénédiction des véhicules de l'île (voitures tracteurs motos vélos) par l'évêque suivit cette cérémonie.
Il y a de belles promenades à effectuer si les conditions s'y prêtent (ce qui ne fut pas notre cas).
Ne pas quitter sans visiter le tombeau de l’ancien roi, les ruines de sa demeure et les ruines du couvent des sœurs.
Ne pas quitter sans visiter le tombeau de l’ancien roi, les ruines de sa demeure et les ruines du couvent des sœurs.
Il y a de belles promenades à effectuer si les conditions s'y prêtent (ce qui ne fut pas notre cas).
Ne pas quitter sans visiter le tombeau de l’ancien roi, les ruines de sa demeure et les ruines du couvent des sœurs.
Ne pas quitter sans visiter le tombeau de l’ancien roi, les ruines de sa demeure et les ruines du couvent des sœurs.
LA CATHEDRALE

Toute l'économie de l'archipel est basée sur la culture des perles (noires) et de nombreuses fermes perlières se partagent le lagon. Nous avons pu en visiter une et découvrir ainsi tout le processus menant à la production d'une perle.
Ce sont des chinois qui effectuaient la greffe des huîtres. Ils sont préférés aux polynésiens (il y a une école de formation) du fait de leur dextérité et du meilleur rendement lié à la fois à leur vitesse d'exécution et surtout aux résultats obtenus.
Le gouvernement de ce fait a exigé que dans deux ans les effectifs des greffeurs soient au minimum moitié/moitié.
Les perles des Gambier sont réputées pour être les plus belles de la Polynésie Française
Puis viennent celles de TAHAA (îles sous le vent).
Pour une visite de la ferme perlière demander après M.Dominique Devaux qui se fera plaisir de vous faire visiter la sienne qui est de loin la plus performante. Il avait en projet d’organiser des visites et en prime les visiteurs plongeraient pour choisir une huître et recevraient en cadeau la perle contenue.
Ce sont des chinois qui effectuaient la greffe des huîtres. Ils sont préférés aux polynésiens (il y a une école de formation) du fait de leur dextérité et du meilleur rendement lié à la fois à leur vitesse d'exécution et surtout aux résultats obtenus.
Le gouvernement de ce fait a exigé que dans deux ans les effectifs des greffeurs soient au minimum moitié/moitié.
Les perles des Gambier sont réputées pour être les plus belles de la Polynésie Française
Puis viennent celles de TAHAA (îles sous le vent).
Pour une visite de la ferme perlière demander après M.Dominique Devaux qui se fera plaisir de vous faire visiter la sienne qui est de loin la plus performante. Il avait en projet d’organiser des visites et en prime les visiteurs plongeraient pour choisir une huître et recevraient en cadeau la perle contenue.
Que penser de notre séjour, nous n’avons pas été aidé par la météo et notre passage nous aurait plutôt paru fade sans la connaissance de Didier (fritz Schmack). D’aucun nous l’avait dénigré, tu verras il boit beaucoup et lorsqu’il a bu il n est pas sortable. Nous l’avons invité par deux fois à bord ou il s’est conduit en véritable gentleman.
Toujours est-il que si vous avez des besoins de lavage, c’est lui qu il faut voir, il vous mettra sa machine à laver à disposition et également son séchoir à linge et ce pour un prix dérisoire. C est un ancien légionnaire qui après les tirs atomiques a élu domicile sur Mangareva ou il a fondé un foyer qui comprend de nombreux enfants et petits enfants maintenant. Il possède une camionnette avec laquelle il vous fera faire le tour de l’île, si vous obtenez son estime : ce fut notre cas. Ayant perdu malheureusement son épouse il vit seul maintenant et il me semble qu’un peu de compagnie l’arrange.
Si vous prenez l’unique route du village (tourner à droite après le quai de goélettes)
vous trouverez peint en blanc sur une grosse roche à l’extrémité du village « Yacht Club » c’est là.
Notre séjour durera deux mois environ surtout lié au fait qu’étant en panne de pilote nous attendions des pièces pour le réparer. Finalement nous repartirons sans vers Tahiti en passant par les TUAMOTU.
Mais ceci fera l’objet d’un autre récit.
Toujours est-il que si vous avez des besoins de lavage, c’est lui qu il faut voir, il vous mettra sa machine à laver à disposition et également son séchoir à linge et ce pour un prix dérisoire. C est un ancien légionnaire qui après les tirs atomiques a élu domicile sur Mangareva ou il a fondé un foyer qui comprend de nombreux enfants et petits enfants maintenant. Il possède une camionnette avec laquelle il vous fera faire le tour de l’île, si vous obtenez son estime : ce fut notre cas. Ayant perdu malheureusement son épouse il vit seul maintenant et il me semble qu’un peu de compagnie l’arrange.
Si vous prenez l’unique route du village (tourner à droite après le quai de goélettes)
vous trouverez peint en blanc sur une grosse roche à l’extrémité du village « Yacht Club » c’est là.
Notre séjour durera deux mois environ surtout lié au fait qu’étant en panne de pilote nous attendions des pièces pour le réparer. Finalement nous repartirons sans vers Tahiti en passant par les TUAMOTU.
Mais ceci fera l’objet d’un autre récit.
samedi 26 mars 2005
Isabela - FM5FZ DISTRIBIL-III
Isabela - FM5FZ DISTRIBIL-III
Le 26 nous avons quitté St Cristobal vers 06h30 , une petite brise de 5 noeuds apparents de ese nous a aider pendant 2 heures1/2 puis plus de vent et donc moteur. Une demie heure après ce départ nous prenons un joli thon jaune de 62 cms , il ne reste plus qu'à ranger les lignes . Nous ramassons également le génois . Route moteur , une brume de chaleur s'est installé sur cette mer plate . Nous croisons de nombreux dauphins ,otaries et tortues de mer.
Le thon est vivement nettoyé et une partie se retrouve en marinade façon tahitienne . Nous allons nous en régaler avec l'apéritif. 17h30 nous mouillons à Ayora Port de Santa Cruz Galapagos. Le port est occupé par de nombreux transports de passagers. nous sommes à peine ancré par 4m50 qu'une vedette de contrôle de la capitainerie nous interpelle . Nous expliquons que nous ne ferons que passer la nuit pour repartir demain matin à la première heurs sans descendre à terre . Ils acquiescent . Nous allons donc échapper à une nouvelle ponction. Il y a de nombreux voiliers et encore des otaries sur le plan d'eau . Cette traversée lente nous a permis de ne faire que trois heures de moteur. Le mouillage s'avèrera rouleur ,par contre vue les bateaux de pêche locaux , la pêche avec une ligne à main sembler être autorisée. Nous appareillerons à 07 h pour Isabella . Pas de vent au départ , puis il va se lever doucement de sud est à est maximum 7 noeuds . Nous finirons donc le parcours sous voiles aidé par un bon courant de 1 à 2 noeuds . Pas de poissons sur les lignes Par contre à l entrée de la baie nous apercevrons 4 fois la nageoire dorsale d un requin.
L ancre sera a l eau à 17 heures locales .48 milles soit presque 5 noeuds de vitesse moyenne. Nous sommes dans un petit mouillage sur la droite en entrant, il a un balisage qui marque l'entrée ; bouée verte et rouge et également une bouée jaune dans le milieu de cette anse Cet endroit est bien protégé de la houle mais attention à ne pas trop s'enfoncer et trop serrer la droite car il y a plusieurs cayes près des îlots (avec feu) qui bordent cette anse. Un coast-guard se trouve mouillé au mème endroit. Plusieurs bateaux de pêche locaux dans le fond . Il y a des lames formidables ici pour les pratiquants du surf. Le village est petit mais très sympathique. Les gens y sont très accueillants. Plein de petites boutique et restaurants peu onéreux trois cyber-café plutôt lent à 2 et 2,50 us l'heure.
L'on trouve sur Isabella tous les animaux étranges des Galapagos , les tortues géantes y sont plus nombreuses et il y a une écloserie ici que l'on peut visiter . Les iguanes marins sont nombreux et peu farouches , les otaries moins nombreux que sur San Cristobal , des pingouins des Galapagos , des piquero pasta azules que l'on peut observer du bateau et plein d'autres oiseaux. J'ai pu observer 4 otaries en pêche dans la baie toute proche du village , comme je me trouvais sur un promontoire , j ai pu assister à un ballet fantastique. Autre avantage les otaries ne s'approchent pas des bateaux donc peu de chance de les voir grimper dans votre annexe . Pour se rendre au village aller en annexe dans le fond de l'anse sur la gauche . A cet endroit se trouve le quai des pêcheurs ou il y a un accès pour débarquer les passagers et il est conseillé de remonter le dinghy sur la plage près du bar qui s'y trouve (le seul)et d'y déposer jerrican et tuyau. une deuxième possibilité sur le promontoire près du village mais l'accès est plus sportif et plus risqué : houle, cayes et ressac ,seul avantage on est tout de suite arrivé au centre du bourg. Ici la pêche est autorisée et l'on observe souvent des pêcheurs locaux pratiquant la chasse en apnée. D'ailleurs ici pas de contrôle et le coup de la clearance est inférieure aux autres îles . Pour les vivres fraîches nous n'avons rencontré aucun problème et la viande y est de bonne qualité.
Pour les excursions deux guides se proposent . Le premier se nomme Antonio et l'on peut le demander à l'hôtel San Vincente, le deuxième est plus jeune et donc plus dynamique se nomme Joseph et l on peut le trouver à l'hôtel marita. Le deuxième parle plusieurs langues et assez bien l'anglais, toutefois il est un peu plus cher qu'antonio. Nous avons visités le volcan sierra negra qui est le deuxième volcan du monde par le diamètre de son cratère après le Mato grosso en Afrique du sud. Pour s'y rendre il faut prendre un véhicule genre 4/4 qu vous amène jusqu'au pied du volcan ou l'on prend le cheval ou à pieds. Une fois rendu au sommet , l'on abandonne les chevaux pour faire à pieds la visite du volcan Chico.
Nous avons pratiqué les deux méthodes . Dans les deux cas se munir de lunettes de soleil , couvre chef, crème solaire , un petit vêtement pour le froid et en cas de pluie (ce qui nous est arrivé),de bonnes chaussures de marche et de nourriture et boisson fraîche.
Pour le voyage entier avec cheval , il m a été demandé 25 dollars us, pour le trajet à pied mon épouse à payée 7,5 us .Plus le groupe est conséquent et moins le prix est élevé.
Toutefois bon courage pour ceux qui tentent le trajet à pieds car la pente est assez forte par endroit et la piste qui est celle des chevaux est défoncée. Mon épouse et l'amie qu'elle accompagnait on fait demi-tour dès qu'elle ont vu le cratère. Cela représente plus de 4 kms aller et retour, plus deux autres pour le volcan Chico avec un parcours plus difficile.
L ancre sera a l eau à 17 heures locales .48 milles soit presque 5 noeuds de vitesse moyenne. Nous sommes dans un petit mouillage sur la droite en entrant, il a un balisage qui marque l'entrée ; bouée verte et rouge et également une bouée jaune dans le milieu de cette anse Cet endroit est bien protégé de la houle mais attention à ne pas trop s'enfoncer et trop serrer la droite car il y a plusieurs cayes près des îlots (avec feu) qui bordent cette anse. Un coast-guard se trouve mouillé au mème endroit. Plusieurs bateaux de pêche locaux dans le fond . Il y a des lames formidables ici pour les pratiquants du surf. Le village est petit mais très sympathique. Les gens y sont très accueillants. Plein de petites boutique et restaurants peu onéreux trois cyber-café plutôt lent à 2 et 2,50 us l'heure.
L'on trouve sur Isabella tous les animaux étranges des Galapagos , les tortues géantes y sont plus nombreuses et il y a une écloserie ici que l'on peut visiter . Les iguanes marins sont nombreux et peu farouches , les otaries moins nombreux que sur San Cristobal , des pingouins des Galapagos , des piquero pasta azules que l'on peut observer du bateau et plein d'autres oiseaux. J'ai pu observer 4 otaries en pêche dans la baie toute proche du village , comme je me trouvais sur un promontoire , j ai pu assister à un ballet fantastique. Autre avantage les otaries ne s'approchent pas des bateaux donc peu de chance de les voir grimper dans votre annexe . Pour se rendre au village aller en annexe dans le fond de l'anse sur la gauche . A cet endroit se trouve le quai des pêcheurs ou il y a un accès pour débarquer les passagers et il est conseillé de remonter le dinghy sur la plage près du bar qui s'y trouve (le seul)et d'y déposer jerrican et tuyau. une deuxième possibilité sur le promontoire près du village mais l'accès est plus sportif et plus risqué : houle, cayes et ressac ,seul avantage on est tout de suite arrivé au centre du bourg. Ici la pêche est autorisée et l'on observe souvent des pêcheurs locaux pratiquant la chasse en apnée. D'ailleurs ici pas de contrôle et le coup de la clearance est inférieure aux autres îles . Pour les vivres fraîches nous n'avons rencontré aucun problème et la viande y est de bonne qualité.
Pour les excursions deux guides se proposent . Le premier se nomme Antonio et l'on peut le demander à l'hôtel San Vincente, le deuxième est plus jeune et donc plus dynamique se nomme Joseph et l on peut le trouver à l'hôtel marita. Le deuxième parle plusieurs langues et assez bien l'anglais, toutefois il est un peu plus cher qu'antonio. Nous avons visités le volcan sierra negra qui est le deuxième volcan du monde par le diamètre de son cratère après le Mato grosso en Afrique du sud. Pour s'y rendre il faut prendre un véhicule genre 4/4 qu vous amène jusqu'au pied du volcan ou l'on prend le cheval ou à pieds. Une fois rendu au sommet , l'on abandonne les chevaux pour faire à pieds la visite du volcan Chico.
Nous avons pratiqué les deux méthodes . Dans les deux cas se munir de lunettes de soleil , couvre chef, crème solaire , un petit vêtement pour le froid et en cas de pluie (ce qui nous est arrivé),de bonnes chaussures de marche et de nourriture et boisson fraîche.
Pour le voyage entier avec cheval , il m a été demandé 25 dollars us, pour le trajet à pied mon épouse à payée 7,5 us .Plus le groupe est conséquent et moins le prix est élevé.
Toutefois bon courage pour ceux qui tentent le trajet à pieds car la pente est assez forte par endroit et la piste qui est celle des chevaux est défoncée. Mon épouse et l'amie qu'elle accompagnait on fait demi-tour dès qu'elle ont vu le cratère. Cela représente plus de 4 kms aller et retour, plus deux autres pour le volcan Chico avec un parcours plus difficile.
Nous aurons passé 5 jours sur Isabella C'est le meilleur séjour de toutes ses îles. Je le conseille donc . Nous avons décidé de tenter le grand saut samedi matin. amitiés à tous,
Guy et Annick (DIDTRIBIL-III)
Guy et Annick (DIDTRIBIL-III)
vendredi 25 mars 2005
San Cristobal - FM5FZ - DISRTIBIL-III
San Cristobal - FM5FZ - DISRTIBIL-III - 25 mars 2005
Nous quitterons Puerto Baquerizo Moreno qui le seul port de l'île de San Cristobal sans regret. A notre arrivée je vous avais signalé ,l'intrusion à bord du voilier de Fernando qui se dit être l'ami du capitaine du port et aussi être un guide touristique . Tout ceci est faut bien entendu . Ne rien traité avec ce monsieur.
Donc le lendemain nous prenons un taxi water pour nous rendre à l'arret des taxi route. Nos amis français sont bien là, nous renouons connaissance et apprenons le prix de la randonnée demandé par Fernando : 30 us. Fernando n'étant pas encore arrivé nous nous promenons un peu dans la ville et sommes de retour 1/4 d heure plus tard . Cette fois le taxi et Fernando sont là.
Deux anglais du voilier "white princess" sont déjà dans l'arrière du 4/4 . Au moment de payer nous demandons le prix et Fernando nous annonce 35 us , bien entendu nous contestons et il accepte de nous prendre les 30 us convenus . Les amis nous rejoignent quelques instants plus tard et payent également 30 us par personne. Nous interrogeons les anglais qui nous déclarent avoir payés eux 35 us . Total de la course 220 us . Le taxi n°45 est conduit par un résident de type indien "Antonio", très sympathique et qui nous servira de guide dans ce voyage . Nous quittons la ville vers 09h30 , nous arrêterons à plusieurs points de vue panoramique , puis visiterons la réserve de tortue géante et le volcan Junco pour finir à la pointe sud de l'île "plage loberia" ou se trouve les iguanes marins et vers deux heures nous retrouverons Fernando chez lui pour un frugal repas (potage, poulet riz, salade,tanche de pastèque et une citronnade collective). Nous nous retrouvons libéré vers 15 heures . Notre groupe se disperse ,nous retournons sur le bord du port et trouvons un petit lolo "chevichera la barra de meyid " tenu par la senora "estrella marina" . Nous prenons une bière locale "Pilsner " 578 cm3 pour 1,50 us . Dans la conversion qui s'engage elle trouve exagérée le prix que nous avons payé et nous déclare que si nous l'avions consultée elle nous aurait organisé le mème parcours pour la somme de 100 us avec repas chez elle compris . Grande est notre déception .
Fernando reviendra en question deux jours plus tard les amis de "Awen" lui ayant commandé 15 gallons de gaz-oil il vient leur livrer leur commande à bord , et se voit taxé de 1.70 us le gallon et il conservera la monnaie restante en prétextant une augmentation du gaz-oil . En fait lors de notre passage devant la station d'essence , j'avais noté le prix du gallon de diesel à 1,02 us le Gallon . La leçon ayant servi nous ferons notre plein de la façon suivante 14 bidons de 25 et 30 litres en deux voyages . Taxi water 4 us , taxi route 6 us (1 dollar pour l'attente)et le gaz oil à 1,02 le gallon en tout.
Conséquence: ne rien acheter ou commander au gens qui viennent vous visiter à bord vous avez toute chance de vous faire rouler.
Quant à la ballade elle fut excellente , la visite du centre de réserve des tortues géantes est gratuite . Seul manquement à notre satisfaction les iguanes n'étaient pas présents au rendez vous . Je ne verrai qu'un cadavre au long de la plage prouvant qu'ils existent bien . Cette randonnée vous permet donc de voir en une seule fois tout ce qui est intéressant sur San Cristobal.
De fait le grand domaine des tortues géantes se trouvent dans un parc naturel interdit à la visite situé dans le nord de l'île ; Ils effectuent quelques prélèvements sur lot de temps à autres pour alimenter la réserve visitable ou il y a une écloserie et des aménagements spécifiques pour ces animaux . Le nombre de tortues présentes sur ce site étaient de 31 mais nous n'en avons vues ou aperçues qu'une dizaine.
La ballade au volcan (éteint) Junco est intéressante . Le fond de ce volcan est devenu un lac qui est la réserve d'eau du port. Il y fait frisquet mais la vue alentour est superbe.
Le reste du séjour se passera en visite de la ville et photos des otaries sur les quais . Ces otaries qui séjournent presque toutes sur une seule plage près de la capitainerie . Cet endroit dégagent une forte odeur de musc par les grandes chaleurs.
Pour se rendre à terre je conseille d'utiliser le taxi water , car s'il est possible d'amarrer son dinghy au long du quai ,cela devient sportif et risqué à cause du marnage et du piratage . Nos amis y ont laissé un feu à éclat et mème un taxi water à vu disparaître une sacoche avec sa monnaie et son portable. Le coût du taxi-water est de 1/2 dollar par personne . Une course en ville quelque soit l'endroit est de 1 dollar en taxi route . La randonnée de l'île est de 40 dollars.
Il y a de nombreux restaurants tous à bas prix . Je recommande La barra de meyid qui vous fournit une cheviche de son cru accompagné façon salade (oignons tomates poivrons fines herbes ) excellent pour 2 us et également un plat complet de poisson riz salade pour 3 us et un genre de paella (marisco) pour 5 us . Également au centre ville dans une rue allant vers le marché municipal chez Anita ou nous avons trouvé le meilleur rapport qualité prix; ainsi un potage agrémenté de légumes et poissons (excellent) puis un plat filet de poisson pané riz et lentilles et enfin un dessert riz au lait accompagne d'un jus de papaye pour seulement 2 us dans un endroit très propre avec air conditionné.
Il y a plusieurs cyber-café , tous d'une lenteur extraordinaire , le plus intéressant car un peu plus rapide se trouve en face de la supérette "Los dos hermanos" , il a en principe l'air conditionné mais elle ne fonctionnait pas pour notre passage : coût 2us l'heure.
Il y a plusieurs cyber-café , tous d'une lenteur extraordinaire , le plus intéressant car un peu plus rapide se trouve en face de la supérette "Los dos hermanos" , il a en principe l'air conditionné mais elle ne fonctionnait pas pour notre passage : coût 2us l'heure.
Il existe un marché municipal qui est ouvert tous les jours ou l'on trouve fruits et légumes frais à bon prix seul ennui il n'est pas très achalandé; Il faut s'y rendre de bonheur le matin (entre 6 et 7 heures) pour avoir quelque chance d'ètre satisfait. Une petite supérette "los dos hermanos" ou l'on trouve de l'eau minérale pour 1.25 us le bidon de 5 litres ,nombreuses conserves , pâtes alimentaires , viande fraiche et congelée , poisson séché etc.
Possibilité du poisson frais aux pécheurs à 2 dollars la livre toutefois surveiller les arrivées (rare au quai)
La population est majoritairement sympathique et prête à rendre service.
Inconvénients du séjour :
Il est rigoureusement interdit de pêcher mème avec une ligne à main . Vous ne pouvez vous déplacer du port en bateau sauf par les tours opérators locaux . L'eau fournie n'est pas potable. Les otaries n'arretent pas de tenter de pénétrer en force dans votre bateau et votre dinghy . Compte tenu des restrictions obligées le prix demandé pour le séjour est excessif.
Guy & Anik (DISTRIBIL-III)
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