Rapport qui nous a été fait aujourd'hui par WEBESAILING, concernant le C& D Canal entre la Baie du Delaware et la Baie de Chesapeake.
Si les navigateurs désirent traverser ce canal le soir ou la nuit, veuillez prendre note que celui-ci est très bien éclairé et qu'il est facile de le naviguer à la noirceur.
lundi 2 novembre 2009
RHAPSODIE BLEUE - Réjean à Georgetown (SC)
Subject: rhapsodie bleue a georgetown (S.C)
Nous avons parcouru 60 miles aujourd'hui dans un temps maussade,gris et frisquet.C'est dommage car le trajet était très beau (Myrtle Beach et ses belles maisons,ses golfs........la rivière Waccamaw et ses berges bordées de bois avec des "live oaks auxquels pendent la mousse espagnole (spanish moss) Nous devrions être à Charleston demain...
Nous naviguons toujours les 3 bateaux ensemble (RHAPSODIE BLEUE - AU GRÉ DES VENTS - JONADO) et il y a une bonne camaraderie entre les équipages des 3 bateaux.
A Charleston,nous prendrons quelques jours de repos et de visite.
Réjean
Nous avons parcouru 60 miles aujourd'hui dans un temps maussade,gris et frisquet.C'est dommage car le trajet était très beau (Myrtle Beach et ses belles maisons,ses golfs........la rivière Waccamaw et ses berges bordées de bois avec des "live oaks auxquels pendent la mousse espagnole (spanish moss) Nous devrions être à Charleston demain...
Nous naviguons toujours les 3 bateaux ensemble (RHAPSODIE BLEUE - AU GRÉ DES VENTS - JONADO) et il y a une bonne camaraderie entre les équipages des 3 bateaux.
A Charleston,nous prendrons quelques jours de repos et de visite.
Réjean
ALEXANDRE IV - Jacques et Josée en navigation
En navigation vers la Nouvelle Zélande, un rapport de position :
TIME: 2009/11/03 17:44
LATITUDE: 23-33.38S
LONGITUDE: 178-33.74W
COURSE: 223T
SPEED: 5.6
MARINE: YES
WIND_SPEED: 8
WIND_DIR: SE
WAVE_HT: 1.0M
WAVE_PER: 7
SWELL_DIR: SE
SWELL_HT: 1.0M
SWELL_PER: 7
CLOUDS: 10%
VISIBILITY: 20
BARO: 1016
AIR_TEMP: 26.7C
COMMENT: A 38 mn de Minerva S, nuit calme,2 noeuds de contre courant au M depuis minuit.
TIME: 2009/11/03 17:44
LATITUDE: 23-33.38S
LONGITUDE: 178-33.74W
COURSE: 223T
SPEED: 5.6
MARINE: YES
WIND_SPEED: 8
WIND_DIR: SE
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WAVE_PER: 7
SWELL_DIR: SE
SWELL_HT: 1.0M
SWELL_PER: 7
CLOUDS: 10%
VISIBILITY: 20
BARO: 1016
AIR_TEMP: 26.7C
COMMENT: A 38 mn de Minerva S, nuit calme,2 noeuds de contre courant au M depuis minuit.
ÉTOILE DE LUNE - Nat et Dom à GUAIRCA (Colombie)
11:19.186N 74:06.400W
Objet : Des dauphins en escorte, retrouvailles avec Reinaldo
Bonjour,
Après 48 heures de belle navigation et le spectacle des montagnes enneigées dont je vous parlais hier, nous arrivons dans l'une des 5 baies de Santa Marta : Guairca.
L'arrivée est toujours un moment spécial d'une traversée. L'équipage commence à se mettre en branle, défaire les sécurités de l'ancre, vérifier ses amers, attention plus particulière accordée aux écueils. C'est rarement le moment de musarder. Au boulot! Fini, le spectacle...
Plus rien à voir?
Etes-vous certains ?
Les dauphins n'en sont pas convaincus. Le long des falaises, ils s'intéressent à cette minuscule tache jaune, que nous sommes et qui progresse vers l'ouest.
Plouf... un saut.
Plaf, une cabriole...
Ils sont bien décidés à détourner notre attention. De baia cinto, la première baie jusqu'à Guairaca, celle où nous allons loger, nous sommes escortés par la cavalcade des mers. Ils chevauchent les vagues et flirtent avec notre étrave sur tout le parcours. Ils ouvrent la route sur près de 2 milles et demi, une demi-heure de joie et de rires. Je ne pense pas qu'il existe un seul équipage au monde qui résiste à ça. Les dauphins dégagent un charme indicible. Quelle que soit l'ambiance, lorsqu'ils choisissent d'accompagner une étrave, ils détournent vers eux, tous les sentiments du bord. Qu'il pleuve, qu'il vente, que la mer nous secoue, qu'elle soit câline, ou que nous ayons toute autre chose à faire, lorsqu'ils viennent nous lâchons tout et leur consacrons tout notre être. C'est une histoire d'amour, dont eux seuls décident d'en écrire les chapitres. Même le capitaine, qui pourtant est imperturbable lors des arrivées, se laisse envahir par l'émotion. Armé de sa caméra vidéo, la « bobine » tourne... A tel point qu'à un moment je l'entends dire :
« Hum, faudrait peut-être s'occuper de la navigation ! »
Il retourne à la barre... C'est bien capitaine ! Formidable... Moi je reste encore avec mes copains. C'est tellement cool de n'être QUE moussaillon !
Nous embouquons la pointe de Nenguange... ils sont toujours là... Vont-ils pénétrer avec nous dans le mouillage ?
Un plouf... un plaf, ils m'offrent quelques goûtes salées avant de disparaître vers l'horizon.
Merci les amis. Vous faites vibrer la vie!
Dans la baie, d'autres amis nous attendent. Reinaldo et Jonatan sont là, sur le pas de leur cabane en bois. Des grands signes nous appellent. C'est du bonheur que de les retrouver. Les yeux de Reinaldo rayonnent d'un condensé pur de gentillesse. Il nous décrit tous les équipages qui sont passés dernièrement. Il est tout fier de nous dire, que certains d'entre eux, ont montré sur leur ordinateur, le dossier qu'on a fait sur lui, sur Internet. Il parle vite, mon espagnol est rouillé. Cela fait plus d'un an que je n'ai pas parlé espagnol. Son fils ralentit le rythme de la conversation pour me laisser intégrer tout ce nouveau partage.
Nous les retrouvons inchangés, même si, autour d'eux, le monde commence à tourner un peu plus vite.
Toute notre amitié marine
et à très bientôt pour d'autres nouvelles du bord
Nat et Dom
Quelques détails locaux
Nombre de milles parcourus : 265 milles en 48 heures
Leur locale : 14H30
Temps universel : 19 H 28
Conditions météo: Soleil, nuages épars, pas un souffle d'air, mer calme (houle résiduelle courte)
Température de l'air : 33°C
Température de l'eau :29°C
Prévisions météo : Pas de vent dans les prochains jours. Un système pourrait se développer dans le golfe Darien et engendrer des vents contraires à partir de vendredi ou samedi. Jean Yves surveille cela pour nous. Nous serons à son écoute attentive ces jours-ci
Projets : demain grâce à Reinaldo, notre grand père colombien d'adoption, nous irons à Santa Marta. Il nous a trouvé une camionette, il est probable que nous voyagions sur le plateau arrière... Rien de tel que la climatisation naturelle
AITA PEA PEA - Charly et Renée à CANAIMA SALTO ANGEL
Bonjour à vs ts,
Notre excursion en pirogue sur CANAIMA / SALTO ANGEL s'est très bien passée et nous serions restés davantage avec ces indiens pemons.
Pouvoir laisser son sac à dos dans la pirogue, dans les campements sans soucis, fait comprendre que cet endroit magique, ce parc naturel est bien protégé par les indiens reste une des merveilles encore saine du Vénézuela. Etant accessible que par avion, ou des journées de pirogue, la délinquance n'existe pas...
Nous sommes rentrés avec la tête remplie de belles images car au passage des rapides sur les rivières sillonnées en pirogue ou sous les chutes, ns n'avons pas sorti notre appareil photo non étanche, déjà qu'on est obligé de le transporter dans une boite .....
Depuis, et bien, on prépare nos futures navigations, on fait des appros, supermarchés, marchés, etc. Hier, sortie avec AITA pour vérifier la carène d'AITA et prendre un bain de mer. Nous avons confiés ce matin, nos papiers pour effectuer la sortie internationale et si tt va bien, demain mardi, nous lachons les amarres en direction de MARGARITA pour première étape.
Donc nous pourrons nous retrouver plus régulièrement sur la BLU.
73 de Charly et 88 de Renée
CAT MOUSSES - René et l'équipage vers la NOUVELLE ZÉLANDE
En route pour la Nouvelle-Zélande
01 nov 09
Tonga, Pacifique sud
Nous venons de lever l'ancre ce matin, 01 nov à 08h00 AM. Voilà, le saut est fait, nous avons enfin entrepris cette fameuse traversée crainte de tous. C'est que tout le monde ne parle que de ça depuis des semaines et des mois et tous attendent fébrilement la fenêtre météo idéale en priant que le temps soit clément. On s'est inscrit gratuitement à un rallye pour traverser en groupe ou du moins en gardant un contact radio. Il y a des bateaux en provenance des Tonga mais aussi de la Nouvelle-Calédonie et des Fiji qui participent au rallye pour se diriger en NZ à l'abri des cyclones. On a connu encore tout plein de nouveaux bateaux lors de notre dernière escale dans la capitale des Tonga, soit à Nuku'alofa. Nous étions tout un groupe à attendre la bonne fenêtre météo pour partir. La traversée vers la Nouvelle-Zélande n'est apparemment jamais très agréable avec des vents forts dans le nez. Un s'attend donc à se faire taper le derrière pour les 10 jours à venir, pas agréable mais rien de dangereux. Selon les prévisions actuelles, on aura à faire pas mal de moteur au cours de la traversée faute de vents constants mais comme nos réserves de diésel sont pleines, nous préférons ceci à des vents trop forts. Notre gréement en a vu de toutes les couleurs dans la dernière année et demie et le capt a bien hâte de le faire ré-inspecter, le moins de gros temps nous frapperons, le mieux ce sera. Notre Cat Mousses est essoufflé. Au moins c'est avec une coque propre comme un sou neuf que nous entreprenons la traversée. On y a travaillé fort, dans une mer assez houleuse mais surtout pas mal froide, pour débarrasser la coque et les hélices de tout résidu, algues, coquillages et autres. Les inspecteurs sont mieux de sortir leur loupe à notre arrivée en Nouvelle-Zélande et je les mets au défi de nous trouver des coquillages sous la coque. On a frotté si fort qu'il ne reste pratiquement plus de trace de la peinture anti-salissure qu'il faut de toute façon refaire en NZ. René a aussi installé une pompe pour vider de façon automatique l'eau qui s'infiltre dans le compartiment avant tribord. Comme ça nous n'aurons plus à braver le mauvais temps pour aller ouvrir et vider à la main ce compartiment qui se remplit d'eau.
A Nuku'alofa, nous avons fait nos dernières emplettes avant le grand départ. Il était temps, nos réserves étaient devenues si basses que le dernier matin avant d'aller faire nos achats il ne restait plus la moindre céréale, gruau au autre à bord de Cat Mousses, ni pain, ni oeufs. C'est pas mêlant Catherine a décidé de manger du poisson froid pour déjeûner ce matin-là! Nous avons eu beaucoup de plaisir lors de cette escale et avons fait plein de rencontres intéressantes. Il y a, à cet endroit, un 'Resort' tenu par une femme qui se présente sous le non de 'Big Mama'. Elle est une légende sur cette île. Depuis sept ans, elle accueille les navigateurs en leur offrant une panoplie de services pour les aider dans leurs préparatifs de traversée. Le premier soir elle nous a reçus avec un BBQ où nous apportions seulement notre viande. On payait un petit montant par personne et eux cuisaient pour nous la viande et fournissaient les salades, les couverts et tout. Il y avait de la danse et ce fut une bien belle soirée mais rien en comparaison de la soirée du 30 octobre. Ce soir-là, elle a reçu gratuitement tous les navigateurs du rallye vers la NZ à son restaurant. Le buffet était sans limites, ils y servaient, cochon grillé, poissons divers et spécialités locales. Puis, comme c'était également le soir de l'anniversaire de 'Mama', ils nous ont servi un gâteau au chocolat ultra-moelleux garni de glaçage au fromage à la crème. J'ai encore l'eau à la bouche de ce succulent gâteau! Nous avons fêté pas mal, nous avons bien ri et dansé. Le lendemain, comme c'était le 31 octobre, les enfants ont revêtu leurs costumes d'Halloween et ont fait le tour du mouillage en annexe pour aller faire leur collecte de bonbons. Contre toutes attentes, ils sont revenus avec leur panier plein à ras bord de gâteries de toutes sortes. Wasabi et Alexandre IV avaient bien sûr largement contribué mais les enfants ont été très surpris de la générosité de tous ces bateaux qui n'ont plus d'enfants depuis belle lurette mais qui les ont gâté sans borne, c'en était presque gênant. Les enfants ont grandement apprécié et ont décrété à l'unanimité cet Halloween comme leur meilleur à vie. Ils le racontent dans leurs mots dans leur journal de bord respectif.
Il y a quelques jours, il est arrivé un petit souci à Bryan de Wasabi. Un nerf s'est coincé entre deux de ses vertèbres lombaires et il a complètement figé pendant plusieurs jours et est resté étendu à même le plancher de sa cabine pendant au moins cinq jours avant de réintégrer le lit sur ordre d'un ami médecin allemand du mouillage. Ils ont dû se prendre à quatre hommes pour le déplacer et l'opération a duré deux bonnes heures. Comme il n'était pas question de les laisser seuls et qu'il fallait rallier Nuku'alofa pour les derniers préparatifs avant le départ pour la NZ, les enfants m'ont portée volontaire pour aller aider Isabelle et c'était une bien bonne idée, quoiqu'Isabelle et moi étions un peu nerveuses. René a navigué seul avec les enfants pour une navigation de nuit de 17 heures. Finalement Isabelle et moi avons complété notre mission avec succès. On ne se savait pas aussi expérimentées, mais finalement nous avons tout fait le travail seules de A à Z et on s'est rendues à bon port, et ce de nuit. Faut croire qu'on a pris de l'expérience dans les dernières années. J'avoue que naviguer sur leur voilier est pas mal moins physique que sur Cat Mousses. Sur Cat Mousses ces temps-ci, il y a tellement de maintenance à faire que juste partir les moteurs nécessite de rentrer tête la première dans la chambre des moteurs pour aller 'primer' la pompe à eau, je ne sais trop comment. Je m'imagine faire ça! Sur Cat Mousses rien n'est simple, on ne peut pas juste tourner la clé comme tout le monde alors je me demande vraiment ce que j'aurais fait à sa place de devoir naviguer Cat Mousses seule. Cette nuit-là, René s'est bien débrouillé seul avec les enfants, mis-à-part le fait qu'il a failli perdre l'annexe dont une des cordes a cédé. Elle s'est retrouvée suspendue à une seule corde. Je m'imagine au milieu de la nuit dans la mer agitée que nous avions à essayer de grimper en équilibre pour aller patenter un système de 'straps' de broche à foin pour ne pas échapper l'annexe à la mer! Sur Wasabi, pour monter la grand-voile et le génois il suffit de peser sur un bouton, quel bonheur! J'étais bouche bée quand j'ai vu ça. Sur Cat Mousses René se tue à la tâche à chaque fois qu'on hisse la grand-voile. Enfin, il reste que le malheur de Bryan nous a tous fait réaliser qu'il faut être prêt à toute éventualité sur un bateau. La situation de Bryan ne s'améliorant que très peu, Isabelle et lui vont partir pour la Nouvelle-Zélande en avion et ils ont trouvé un équipage pour traverser leur bateau. En attendant, ce soir (02 nov), j'ai pris mon courage à deux mains et je suis descendue dans la chambre des moteurs pour aller 'primer' à la main, la pompe à eau du moteur babord. Rien de plus simple. Il s'agit simplement de dévisser un collet, forcer comme une forcenée pour réussir à sortir la 'hose' pris à la serre par la succion, y entrer un entonnoir, remplir la 'hose' d'eau de mer, puis remettre le tout en place et revisser le collet. Simple non! Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué. Donc René, tu peux maintenant dormir tranquille, je sais 'primer' une pompe à eau. mais juste celle de bâbord pour le moment parce que pour celle de tribord. alors là, ça se corse. Il me faudra un peu plus d'entraînement pour celle-là! Il y a deux ou trois étapes à faire en prenant garde de ne pas se faire coincer les doigts dans les poulies qui tournent. Des heures de plaisir! Si possible j'aimerais autant que mon capitaine ne barre pas du dos avant que ses moteurs ne fonctionnent à nouveau rondement.
Notre navigation vers la NZ se passe bien jusqu'à maintenant. Hier nous avons pêché un énorme mahi-mahi aussi grand que Thomas, c'était une femelle. Depuis notre récente rencontre avec Silvio et Liliane du bateau brésilien 'Matajusi', René ne cesse de vouloir expérimenter de nouvelles choses. Silvio, Jacques et lui ont fait beaucoup de pêche ces derniers temps. Ils partent vers 20:30 le soir , il fait froid et les nuits sont noires, ils vont sur les bords des récifs pêcher jusqu'à 23:30. C'est du vrai sport, l'autre soir Silvio est tombé face face avec un 'Lemon Shark', pas gentils ceux-là. Silvio est tout un plongeur en apnée, il a 61 ans et il descend encore facilement à 20 mètres. Avant il faisait des compétitions et descendait à plus de 40 mètres, il leur a enseigné de nouvelles techniques de respiration avant de plonger. Avant nos hommes s'hyperventilaient mais aujourd'hui c'est différent. Ils forcent l'air dans leurs poumons et gardent leur respiration. Ils font cela trois fois avant de prendre une bonne inspiration et de plonger. Cela à pour effet d'augmenter le volume de leurs poumons. Ils ont ainsi grandement amélioré leur temps d'immersion. Ensemble ils sont comme des enfants ces hommes. L'autre jour, Silvio et René sont revenus du marché avec chacun une pieuvre et Silvio est venu sur Cat Mousses pour nous enseigner comment nettoyer, préparer et cuire la pieuvre au presto. Il faut d'abord tourner la tête à l'envers et en retirer une poche contenant l'encre et les intestins, il faut ensuite enlever les yeux puis la bouche. De façon surprenante, la bouche est en fait un espèce de bec de perroquet très dur. Pour cuire la pieuvre, il suffit de la faire légèrement revenir et rosir dans un peu d'huile d'olive et de l'ail. Un peu de poivre et sel, ¼ t de vin blanc et hop on ferme le couvercle de la cocotte vapeur (presto) et on ne cuit que 5 à 7 petites minutes une fois qu'on entend le 'Psh! Psh! Psh!'. Et voilà le tour est joué mais le secret dans tout ça c'est d'attendre au lendemain avant d'ouvrir le couvercle du presto car c'est lors du lent processus de refroidissement que se complète la cuisson. Vraiment le résultat est surprenant, nous n'avions jamais mangé de pieuvre aussi tendre et ce sans avoir à la battre ou autre. Une fois le presto ouvert, j'ai coupé la pieuvre en morceaux et je l'ai marinée avec des oignons, échalottes, tomates en morceaux, coriandre, huile d'olive et le jus de cuisson du presto. Je reviens donc à notre mahi-mahi femelle. Silvio nous a aussi enseigné à garder la poche des oufs de la femelle. J'ai ensuite fait frire ces oeufs à la poêle avec de l'huile et de l'ail et quelques épices. Vraiment, parfois je me demande si on ne va pas bientôt se mettre à manger les yeux de poisson tant qu'à faire! On apprend plein de choses avec cette mafia brésilienne. Ils connaissaient bien sûr nos amis de Samba. Ils sont toute une communauté de bateaux brésiliens 'Pager', 'Bicho', 'Sarava', 'Beduina', 'Canela', 'Matajusi'. On a bien du plaisir en leur compagnie et ils nous font beaucoup penser à 'Samba' resté à Tahiti pour un an ou deux. On a beau les écouter à la radio, on ne comprend pas grand-chose de leur charabia de portugais. Je comprends quand je lis des instructions en portugais mais le comprendre verbalement c'est autre chose.
Nous avons décidé de nous arrêter au récif de Minerva chemin faisant vers la NZ étant donné le peu de vent. Contrairement à tous les autres bateaux du rallye, nous allons filer vers la partie sud du récif qui n'est pas très connue des navigateurs. Comme ça nous serons seuls avec Alexandre IV, Matajusi, Pager et Beduina. Les hommes ont la ferme intention d'y passer deux jours à la recherche de ces chères cigales de mer, qui ressemblent à des langoustes mais sans les pinces et les antennes, il y a apparemment également tellement de langoustes, qu'elles sautent pratiquement dans ton annexe, ça reste à voir. Nous aimons bien la cigale car sa chair a un goût délicat exquis. De plus, elles sont tellement faciles à cuire et arranger. Thomas est devenu notre spécialiste pour ouvrir ces bibittes et nous les préparer. Nous nous sommes d'ailleurs faits plusieurs festins de ces crustacés depuis quelques temps. Un après-midi après les classes on s'est fait un festin inoubliable sur la plage, juste Wasabi, Alexandre IV et nous. Nous avions du crabe, des cigales en quantité et des poissons en ceviche. Ca nous sortait par les oreilles. On a bu, on a ri et on s'est amusés sans bon sens. On s'est évidemment passés de souper ce soir-là. Un jeu de société des drapeaux du monde avec les enfants, quelques grignotines, puis nous étions tous au lit. Notre collection de coquillages s'est considérablement agrandie ces derniers temps aussi. Je ne m'étais jamais vraiment intéressée aux coquillages auparavant mais les enfants m'ont fait découvrir de véritables bijoux de coquillages sur les plages de Tonga. Espérons seulement qu'on ne nous les confisquera pas en arrivant en Nouvelle-Zélande. On a à regret, dû faire cuire notre animal de compagnie, membre de l'équipage, 'Peter the Crab' (un crabe de cocotier en provenance de l'atoll de Mopélia en Polynésie française), la semaine dernière. Il était délicieux.
En ce moment le temps se rafraîchit de façon drastique. Les nuits sont de plus en plus fraîches et la mer est aussi très froide. René et moi commençons à penser nous équiper d'une combinaison de plongée longue plutôt que notre courte. Nous avons sortis nos polaires et nos manteaux. Heureusement, même après un an et demi, ils vont encore comme un gant aux enfants. J'ai bien peur qu'ils en auront bien besoin en NZ. Le temps des douches prises, nus comme des vers, sur le patin arrière de Cat Mousses est pas mal révolu. Il faudra maintenant décréter une des deux salles de bain comme douche officielle et se mettre à utiliser de l'eau chaude sur Cat Mousses.
Bon alors je crois que ça fait le tour, ouf déjà 4 pages! Je me suis encore emportée. Je n'écris pas souvent mais quand j'écris, j'ai tendance à m'emporter un peu. En espérant ne pas être trop ennuyante!
Salutations de l'équipage du Cat Mousses à tous nos lecteurs.
01 nov 09
Tonga, Pacifique sud
Nous venons de lever l'ancre ce matin, 01 nov à 08h00 AM. Voilà, le saut est fait, nous avons enfin entrepris cette fameuse traversée crainte de tous. C'est que tout le monde ne parle que de ça depuis des semaines et des mois et tous attendent fébrilement la fenêtre météo idéale en priant que le temps soit clément. On s'est inscrit gratuitement à un rallye pour traverser en groupe ou du moins en gardant un contact radio. Il y a des bateaux en provenance des Tonga mais aussi de la Nouvelle-Calédonie et des Fiji qui participent au rallye pour se diriger en NZ à l'abri des cyclones. On a connu encore tout plein de nouveaux bateaux lors de notre dernière escale dans la capitale des Tonga, soit à Nuku'alofa. Nous étions tout un groupe à attendre la bonne fenêtre météo pour partir. La traversée vers la Nouvelle-Zélande n'est apparemment jamais très agréable avec des vents forts dans le nez. Un s'attend donc à se faire taper le derrière pour les 10 jours à venir, pas agréable mais rien de dangereux. Selon les prévisions actuelles, on aura à faire pas mal de moteur au cours de la traversée faute de vents constants mais comme nos réserves de diésel sont pleines, nous préférons ceci à des vents trop forts. Notre gréement en a vu de toutes les couleurs dans la dernière année et demie et le capt a bien hâte de le faire ré-inspecter, le moins de gros temps nous frapperons, le mieux ce sera. Notre Cat Mousses est essoufflé. Au moins c'est avec une coque propre comme un sou neuf que nous entreprenons la traversée. On y a travaillé fort, dans une mer assez houleuse mais surtout pas mal froide, pour débarrasser la coque et les hélices de tout résidu, algues, coquillages et autres. Les inspecteurs sont mieux de sortir leur loupe à notre arrivée en Nouvelle-Zélande et je les mets au défi de nous trouver des coquillages sous la coque. On a frotté si fort qu'il ne reste pratiquement plus de trace de la peinture anti-salissure qu'il faut de toute façon refaire en NZ. René a aussi installé une pompe pour vider de façon automatique l'eau qui s'infiltre dans le compartiment avant tribord. Comme ça nous n'aurons plus à braver le mauvais temps pour aller ouvrir et vider à la main ce compartiment qui se remplit d'eau.
A Nuku'alofa, nous avons fait nos dernières emplettes avant le grand départ. Il était temps, nos réserves étaient devenues si basses que le dernier matin avant d'aller faire nos achats il ne restait plus la moindre céréale, gruau au autre à bord de Cat Mousses, ni pain, ni oeufs. C'est pas mêlant Catherine a décidé de manger du poisson froid pour déjeûner ce matin-là! Nous avons eu beaucoup de plaisir lors de cette escale et avons fait plein de rencontres intéressantes. Il y a, à cet endroit, un 'Resort' tenu par une femme qui se présente sous le non de 'Big Mama'. Elle est une légende sur cette île. Depuis sept ans, elle accueille les navigateurs en leur offrant une panoplie de services pour les aider dans leurs préparatifs de traversée. Le premier soir elle nous a reçus avec un BBQ où nous apportions seulement notre viande. On payait un petit montant par personne et eux cuisaient pour nous la viande et fournissaient les salades, les couverts et tout. Il y avait de la danse et ce fut une bien belle soirée mais rien en comparaison de la soirée du 30 octobre. Ce soir-là, elle a reçu gratuitement tous les navigateurs du rallye vers la NZ à son restaurant. Le buffet était sans limites, ils y servaient, cochon grillé, poissons divers et spécialités locales. Puis, comme c'était également le soir de l'anniversaire de 'Mama', ils nous ont servi un gâteau au chocolat ultra-moelleux garni de glaçage au fromage à la crème. J'ai encore l'eau à la bouche de ce succulent gâteau! Nous avons fêté pas mal, nous avons bien ri et dansé. Le lendemain, comme c'était le 31 octobre, les enfants ont revêtu leurs costumes d'Halloween et ont fait le tour du mouillage en annexe pour aller faire leur collecte de bonbons. Contre toutes attentes, ils sont revenus avec leur panier plein à ras bord de gâteries de toutes sortes. Wasabi et Alexandre IV avaient bien sûr largement contribué mais les enfants ont été très surpris de la générosité de tous ces bateaux qui n'ont plus d'enfants depuis belle lurette mais qui les ont gâté sans borne, c'en était presque gênant. Les enfants ont grandement apprécié et ont décrété à l'unanimité cet Halloween comme leur meilleur à vie. Ils le racontent dans leurs mots dans leur journal de bord respectif.
Il y a quelques jours, il est arrivé un petit souci à Bryan de Wasabi. Un nerf s'est coincé entre deux de ses vertèbres lombaires et il a complètement figé pendant plusieurs jours et est resté étendu à même le plancher de sa cabine pendant au moins cinq jours avant de réintégrer le lit sur ordre d'un ami médecin allemand du mouillage. Ils ont dû se prendre à quatre hommes pour le déplacer et l'opération a duré deux bonnes heures. Comme il n'était pas question de les laisser seuls et qu'il fallait rallier Nuku'alofa pour les derniers préparatifs avant le départ pour la NZ, les enfants m'ont portée volontaire pour aller aider Isabelle et c'était une bien bonne idée, quoiqu'Isabelle et moi étions un peu nerveuses. René a navigué seul avec les enfants pour une navigation de nuit de 17 heures. Finalement Isabelle et moi avons complété notre mission avec succès. On ne se savait pas aussi expérimentées, mais finalement nous avons tout fait le travail seules de A à Z et on s'est rendues à bon port, et ce de nuit. Faut croire qu'on a pris de l'expérience dans les dernières années. J'avoue que naviguer sur leur voilier est pas mal moins physique que sur Cat Mousses. Sur Cat Mousses ces temps-ci, il y a tellement de maintenance à faire que juste partir les moteurs nécessite de rentrer tête la première dans la chambre des moteurs pour aller 'primer' la pompe à eau, je ne sais trop comment. Je m'imagine faire ça! Sur Cat Mousses rien n'est simple, on ne peut pas juste tourner la clé comme tout le monde alors je me demande vraiment ce que j'aurais fait à sa place de devoir naviguer Cat Mousses seule. Cette nuit-là, René s'est bien débrouillé seul avec les enfants, mis-à-part le fait qu'il a failli perdre l'annexe dont une des cordes a cédé. Elle s'est retrouvée suspendue à une seule corde. Je m'imagine au milieu de la nuit dans la mer agitée que nous avions à essayer de grimper en équilibre pour aller patenter un système de 'straps' de broche à foin pour ne pas échapper l'annexe à la mer! Sur Wasabi, pour monter la grand-voile et le génois il suffit de peser sur un bouton, quel bonheur! J'étais bouche bée quand j'ai vu ça. Sur Cat Mousses René se tue à la tâche à chaque fois qu'on hisse la grand-voile. Enfin, il reste que le malheur de Bryan nous a tous fait réaliser qu'il faut être prêt à toute éventualité sur un bateau. La situation de Bryan ne s'améliorant que très peu, Isabelle et lui vont partir pour la Nouvelle-Zélande en avion et ils ont trouvé un équipage pour traverser leur bateau. En attendant, ce soir (02 nov), j'ai pris mon courage à deux mains et je suis descendue dans la chambre des moteurs pour aller 'primer' à la main, la pompe à eau du moteur babord. Rien de plus simple. Il s'agit simplement de dévisser un collet, forcer comme une forcenée pour réussir à sortir la 'hose' pris à la serre par la succion, y entrer un entonnoir, remplir la 'hose' d'eau de mer, puis remettre le tout en place et revisser le collet. Simple non! Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué. Donc René, tu peux maintenant dormir tranquille, je sais 'primer' une pompe à eau. mais juste celle de bâbord pour le moment parce que pour celle de tribord. alors là, ça se corse. Il me faudra un peu plus d'entraînement pour celle-là! Il y a deux ou trois étapes à faire en prenant garde de ne pas se faire coincer les doigts dans les poulies qui tournent. Des heures de plaisir! Si possible j'aimerais autant que mon capitaine ne barre pas du dos avant que ses moteurs ne fonctionnent à nouveau rondement.
Notre navigation vers la NZ se passe bien jusqu'à maintenant. Hier nous avons pêché un énorme mahi-mahi aussi grand que Thomas, c'était une femelle. Depuis notre récente rencontre avec Silvio et Liliane du bateau brésilien 'Matajusi', René ne cesse de vouloir expérimenter de nouvelles choses. Silvio, Jacques et lui ont fait beaucoup de pêche ces derniers temps. Ils partent vers 20:30 le soir , il fait froid et les nuits sont noires, ils vont sur les bords des récifs pêcher jusqu'à 23:30. C'est du vrai sport, l'autre soir Silvio est tombé face face avec un 'Lemon Shark', pas gentils ceux-là. Silvio est tout un plongeur en apnée, il a 61 ans et il descend encore facilement à 20 mètres. Avant il faisait des compétitions et descendait à plus de 40 mètres, il leur a enseigné de nouvelles techniques de respiration avant de plonger. Avant nos hommes s'hyperventilaient mais aujourd'hui c'est différent. Ils forcent l'air dans leurs poumons et gardent leur respiration. Ils font cela trois fois avant de prendre une bonne inspiration et de plonger. Cela à pour effet d'augmenter le volume de leurs poumons. Ils ont ainsi grandement amélioré leur temps d'immersion. Ensemble ils sont comme des enfants ces hommes. L'autre jour, Silvio et René sont revenus du marché avec chacun une pieuvre et Silvio est venu sur Cat Mousses pour nous enseigner comment nettoyer, préparer et cuire la pieuvre au presto. Il faut d'abord tourner la tête à l'envers et en retirer une poche contenant l'encre et les intestins, il faut ensuite enlever les yeux puis la bouche. De façon surprenante, la bouche est en fait un espèce de bec de perroquet très dur. Pour cuire la pieuvre, il suffit de la faire légèrement revenir et rosir dans un peu d'huile d'olive et de l'ail. Un peu de poivre et sel, ¼ t de vin blanc et hop on ferme le couvercle de la cocotte vapeur (presto) et on ne cuit que 5 à 7 petites minutes une fois qu'on entend le 'Psh! Psh! Psh!'. Et voilà le tour est joué mais le secret dans tout ça c'est d'attendre au lendemain avant d'ouvrir le couvercle du presto car c'est lors du lent processus de refroidissement que se complète la cuisson. Vraiment le résultat est surprenant, nous n'avions jamais mangé de pieuvre aussi tendre et ce sans avoir à la battre ou autre. Une fois le presto ouvert, j'ai coupé la pieuvre en morceaux et je l'ai marinée avec des oignons, échalottes, tomates en morceaux, coriandre, huile d'olive et le jus de cuisson du presto. Je reviens donc à notre mahi-mahi femelle. Silvio nous a aussi enseigné à garder la poche des oufs de la femelle. J'ai ensuite fait frire ces oeufs à la poêle avec de l'huile et de l'ail et quelques épices. Vraiment, parfois je me demande si on ne va pas bientôt se mettre à manger les yeux de poisson tant qu'à faire! On apprend plein de choses avec cette mafia brésilienne. Ils connaissaient bien sûr nos amis de Samba. Ils sont toute une communauté de bateaux brésiliens 'Pager', 'Bicho', 'Sarava', 'Beduina', 'Canela', 'Matajusi'. On a bien du plaisir en leur compagnie et ils nous font beaucoup penser à 'Samba' resté à Tahiti pour un an ou deux. On a beau les écouter à la radio, on ne comprend pas grand-chose de leur charabia de portugais. Je comprends quand je lis des instructions en portugais mais le comprendre verbalement c'est autre chose.
Nous avons décidé de nous arrêter au récif de Minerva chemin faisant vers la NZ étant donné le peu de vent. Contrairement à tous les autres bateaux du rallye, nous allons filer vers la partie sud du récif qui n'est pas très connue des navigateurs. Comme ça nous serons seuls avec Alexandre IV, Matajusi, Pager et Beduina. Les hommes ont la ferme intention d'y passer deux jours à la recherche de ces chères cigales de mer, qui ressemblent à des langoustes mais sans les pinces et les antennes, il y a apparemment également tellement de langoustes, qu'elles sautent pratiquement dans ton annexe, ça reste à voir. Nous aimons bien la cigale car sa chair a un goût délicat exquis. De plus, elles sont tellement faciles à cuire et arranger. Thomas est devenu notre spécialiste pour ouvrir ces bibittes et nous les préparer. Nous nous sommes d'ailleurs faits plusieurs festins de ces crustacés depuis quelques temps. Un après-midi après les classes on s'est fait un festin inoubliable sur la plage, juste Wasabi, Alexandre IV et nous. Nous avions du crabe, des cigales en quantité et des poissons en ceviche. Ca nous sortait par les oreilles. On a bu, on a ri et on s'est amusés sans bon sens. On s'est évidemment passés de souper ce soir-là. Un jeu de société des drapeaux du monde avec les enfants, quelques grignotines, puis nous étions tous au lit. Notre collection de coquillages s'est considérablement agrandie ces derniers temps aussi. Je ne m'étais jamais vraiment intéressée aux coquillages auparavant mais les enfants m'ont fait découvrir de véritables bijoux de coquillages sur les plages de Tonga. Espérons seulement qu'on ne nous les confisquera pas en arrivant en Nouvelle-Zélande. On a à regret, dû faire cuire notre animal de compagnie, membre de l'équipage, 'Peter the Crab' (un crabe de cocotier en provenance de l'atoll de Mopélia en Polynésie française), la semaine dernière. Il était délicieux.
En ce moment le temps se rafraîchit de façon drastique. Les nuits sont de plus en plus fraîches et la mer est aussi très froide. René et moi commençons à penser nous équiper d'une combinaison de plongée longue plutôt que notre courte. Nous avons sortis nos polaires et nos manteaux. Heureusement, même après un an et demi, ils vont encore comme un gant aux enfants. J'ai bien peur qu'ils en auront bien besoin en NZ. Le temps des douches prises, nus comme des vers, sur le patin arrière de Cat Mousses est pas mal révolu. Il faudra maintenant décréter une des deux salles de bain comme douche officielle et se mettre à utiliser de l'eau chaude sur Cat Mousses.
Bon alors je crois que ça fait le tour, ouf déjà 4 pages! Je me suis encore emportée. Je n'écris pas souvent mais quand j'écris, j'ai tendance à m'emporter un peu. En espérant ne pas être trop ennuyante!
Salutations de l'équipage du Cat Mousses à tous nos lecteurs.
SOLINO change de propriétaires...
Lise et Benoît nous ont fait parvenir ce message - rempli d'émotions....
Bonjour à tous nos amis « boaters » où que vous soyez à travers le monde,
Même si on ne vous écrit pas souvent, on pense à vous régulièrement. Pour ceux qui ont des « blog », nous vous lisons fréquemment et vous suivons dans vos aventures. Pour les abonnés au Réseau du capitaine, nous lisons le blog de Nycole aux 2 à 3 jours. Pour les autres, on ne sait pas où vous êtes rendus et on espère de vos nouvelles…
De notre côté, grosse nouvelle : Solino est passé aux mains de nouveaux propriétaires le 14 octobre dernier. Nous nous remettons actuellement de nos émotions – le tout s’est déroulé très rapidement.
Notre projet est de prendre notre retraite dans 4- max 5- ans et de retourner naviguer sur les eaux chaudes des îles et sur celles de la Méditerranée. Nous voulions donc changer de voilier dans environ 3 ans afin d’avoir plus d’autonomie (diesel, eau etc). Suivant l’expérience de certains amis, nous savions que vendre Solino pouvait facilement prendre de 1.5 à 2 ans. Nous avions donc décidé d’y mettre la pancarte « à vendre » au retour de notre séjour aux Îles Fidji, au début septembre. Surprise!!! À notre retour de Fidji, un ami « boater » de notre marina américaine nous a interpellés en nous disant qu’il avait un acheteur pour Solino. Et vous connaissez la suite…
Les nouveaux propriétaires avaient déjà magasiné et dès qu’ils ont vu Solino, ils nous ont fait une offre. Fait cocasse, ce sont des novices et ils ont fait inscrire au contrat que nous nous engagions à les aider à mettre Solino à l’eau au printemps et à le descendre au Lac Champlain. Comme ce sont des gens charmants et bien sympathiques, nous le ferons avec beaucoup de plaisir.
Avec un peu de recul, nous sommes contents. Nous aurons 2 ou 3 étés pour faire de la moto et visiter le Québec et les alentours avant de quitter pour une longue période. Nous avons aussi plusieurs projets : louer un voilier dans les îles grecques pour une vacance d’été, aller visiter ma sœur Nathalie à Edmonton et en profiter pour visiter l’Ouest canadien, etc
Nos dernières vacances à Fidji sur Caminata ont été très agréables– nous étions bien contents de retrouver nos amis. Les petites îles des Mamanuquas et des Yasawas (à l’ouest de l’île principale) sont celles des photos que l’on voit dans les livres. Leur approche doit toutefois se faire de jour, autant que possible avec le soleil, car elles sont entourées de murs de corail et on doit naviguer à vue. Nous avons fait du snorkeling extraordinaire : les murs de corail sont en santé et multicolores et il y a beaucoup de poissons. Nous avons également nagé avec des raies manta. Nous avons évidemment rencontré des « boaters » d’un peu partout à travers le monde et des Fidjiens natifs très chaleureux et très souriants (sans chercher à nous vendre quoi que ce soit).
Pour le reste, c’est la vie quotidienne sans grandes surprises.
Si vous voulez nous écrire, vous pouvez toujours le faire à l’adresse solinolisben@hotmail.com. Malgré la vente de Solino, nous conserverons cette adresse.
On pense à vous tous, on vous embrasse
Lise & Benoît, ex-Solino et futur ???
Bonjour à tous nos amis « boaters » où que vous soyez à travers le monde,
Même si on ne vous écrit pas souvent, on pense à vous régulièrement. Pour ceux qui ont des « blog », nous vous lisons fréquemment et vous suivons dans vos aventures. Pour les abonnés au Réseau du capitaine, nous lisons le blog de Nycole aux 2 à 3 jours. Pour les autres, on ne sait pas où vous êtes rendus et on espère de vos nouvelles…
De notre côté, grosse nouvelle : Solino est passé aux mains de nouveaux propriétaires le 14 octobre dernier. Nous nous remettons actuellement de nos émotions – le tout s’est déroulé très rapidement.
Notre projet est de prendre notre retraite dans 4- max 5- ans et de retourner naviguer sur les eaux chaudes des îles et sur celles de la Méditerranée. Nous voulions donc changer de voilier dans environ 3 ans afin d’avoir plus d’autonomie (diesel, eau etc). Suivant l’expérience de certains amis, nous savions que vendre Solino pouvait facilement prendre de 1.5 à 2 ans. Nous avions donc décidé d’y mettre la pancarte « à vendre » au retour de notre séjour aux Îles Fidji, au début septembre. Surprise!!! À notre retour de Fidji, un ami « boater » de notre marina américaine nous a interpellés en nous disant qu’il avait un acheteur pour Solino. Et vous connaissez la suite…
Les nouveaux propriétaires avaient déjà magasiné et dès qu’ils ont vu Solino, ils nous ont fait une offre. Fait cocasse, ce sont des novices et ils ont fait inscrire au contrat que nous nous engagions à les aider à mettre Solino à l’eau au printemps et à le descendre au Lac Champlain. Comme ce sont des gens charmants et bien sympathiques, nous le ferons avec beaucoup de plaisir.
Avec un peu de recul, nous sommes contents. Nous aurons 2 ou 3 étés pour faire de la moto et visiter le Québec et les alentours avant de quitter pour une longue période. Nous avons aussi plusieurs projets : louer un voilier dans les îles grecques pour une vacance d’été, aller visiter ma sœur Nathalie à Edmonton et en profiter pour visiter l’Ouest canadien, etc
Nos dernières vacances à Fidji sur Caminata ont été très agréables– nous étions bien contents de retrouver nos amis. Les petites îles des Mamanuquas et des Yasawas (à l’ouest de l’île principale) sont celles des photos que l’on voit dans les livres. Leur approche doit toutefois se faire de jour, autant que possible avec le soleil, car elles sont entourées de murs de corail et on doit naviguer à vue. Nous avons fait du snorkeling extraordinaire : les murs de corail sont en santé et multicolores et il y a beaucoup de poissons. Nous avons également nagé avec des raies manta. Nous avons évidemment rencontré des « boaters » d’un peu partout à travers le monde et des Fidjiens natifs très chaleureux et très souriants (sans chercher à nous vendre quoi que ce soit).
Pour le reste, c’est la vie quotidienne sans grandes surprises.
Si vous voulez nous écrire, vous pouvez toujours le faire à l’adresse solinolisben@hotmail.com. Malgré la vente de Solino, nous conserverons cette adresse.
On pense à vous tous, on vous embrasse
Lise & Benoît, ex-Solino et futur ???
WEBESAILING - Éric et Annie aux SOLOMONS
Éric et Annie, après quelques heures de sommeil, ont repris leur navigation vers le sud et amorcent la descente de la baie de Chesapeake. Le premier rapport de position a été reçu à 06h58 heure locale
TÉLÉPHONE À 11H00 : Annie m'a téléphoné pour me mentionner qu'ils étaient en approche d'Annapolis où ils arrêteront faire le plein de diesel et poursuivront leur navigation idéalement jusqu'aux Solomons pour y passer la nuit.
Prix du diesel à Annapolis : 2,74$/gallon
Prix du diesel à Port Washington (NY) : 3,80 $/gallon
Température extérieure en après-midi : 18C
Navigation avec mer calme - beaucoup de "crab pot" - attention constante
ANCRÉS AUX SOLOMONS À 18H30
Latitude:38.32159
Longitude:-76.43135
GPS location Date/Time:11/02/2009 17:26:22 CST
Click the link below to see where I am located.
http://maps.google.com/maps?f=q&hl=en&geocode=&q=38.32159,-76.43135&ll=38.32159,-76.43135&ie=UTF8&z=12&om=1
Latitude:38.41626
Longitude:-76.38021
GPS location Date/Time:11/02/2009 15:57:53 CST
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Latitude:38.77126
Longitude:-76.43972
GPS location Date/Time:11/02/2009 12:57:05 CST
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Latitude:38.97866
Longitude:-76.47167
GPS location Date/Time:11/02/2009 11:11:52 CST
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Latitude:38.96524
Longitude:-76.42787
GPS location Date/Time:11/02/2009 10:01:22 CST
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Latitude:39.05427
Longitude:-76.35024
GPS location Date/Time:11/02/2009 09:13:09 CST
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Latitude:39.13759
Longitude:-76.32161
GPS location Date/Time:11/02/2009 08:33:56 CST
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Latitude:39.38319
Longitude:-76.0935
GPS location Date/Time:11/02/2009 05:57:50 CST
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TÉLÉPHONE À 11H00 : Annie m'a téléphoné pour me mentionner qu'ils étaient en approche d'Annapolis où ils arrêteront faire le plein de diesel et poursuivront leur navigation idéalement jusqu'aux Solomons pour y passer la nuit.
Prix du diesel à Annapolis : 2,74$/gallon
Prix du diesel à Port Washington (NY) : 3,80 $/gallon
Température extérieure en après-midi : 18C
Navigation avec mer calme - beaucoup de "crab pot" - attention constante
ANCRÉS AUX SOLOMONS À 18H30
Latitude:38.32159
Longitude:-76.43135
GPS location Date/Time:11/02/2009 17:26:22 CST
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Latitude:38.41626
Longitude:-76.38021
GPS location Date/Time:11/02/2009 15:57:53 CST
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Latitude:38.77126
Longitude:-76.43972
GPS location Date/Time:11/02/2009 12:57:05 CST
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Latitude:38.97866
Longitude:-76.47167
GPS location Date/Time:11/02/2009 11:11:52 CST
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Latitude:38.96524
Longitude:-76.42787
GPS location Date/Time:11/02/2009 10:01:22 CST
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Latitude:39.05427
Longitude:-76.35024
GPS location Date/Time:11/02/2009 09:13:09 CST
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Latitude:39.13759
Longitude:-76.32161
GPS location Date/Time:11/02/2009 08:33:56 CST
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Latitude:39.38319
Longitude:-76.0935
GPS location Date/Time:11/02/2009 05:57:50 CST
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dimanche 1 novembre 2009
WEBESAILING - Éric et Annie ARRIVÉS dans la baie de CHESAPEAKE
Éric et Annie, après consultation des fiches météo, ont décidé de naviguer la baie du Delaware, puis celle de la Chesapeake pour se rendre à Norfolk. Les fenêtres pour prendre la mer étaient trop courtes et incertaines jusqu'à la fin de la semaine.
Ils ont donc quitté Cape May vers midi
Leur dernier rapport de position les place au nord de la baie de CHesapeake, à la sortie du C&D Canal à 01h27 ce matin à l'heure locale.
Voici leurs rapports de position :
Latitude:39.37985
Longitude:-76.05245
GPS location Date/Time:11/02/2009 00:27:39 CST
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Latitude:39.45949
Longitude:-75.56012
GPS location Date/Time:11/01/2009 20:07:26 CST Click the link below to see where I am located.
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Latitude:39.37469
Longitude:-75.4652
GPS location Date/Time:11/01/2009 19:22:42 CST
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Latitude:39.28012
Longitude:-75.3557
GPS location Date/Time:11/01/2009 18:31:08 CST
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http://maps.google.com/maps?f=q&hl=en&geocode=&q=39.28012,-75.3557&ll=39.28012,-75.3557&ie=UTF8&z=12&om=1
Latitude:39.16669
Longitude:-75.2583
GPS location Date/Time:11/01/2009 17:38:08 CST
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Latitude:38.97493
Longitude:-75.12438
GPS location Date/Time:11/01/2009 15:52:17 CST
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http://maps.google.com/maps?f=q&hl=en&geocode=&q=38.97493,-75.12438&ll=38.97493,-75.12438&ie=UTF8&z=12&om=1
Latitude:38.84369
Longitude:-74.96
GPS location Date/Time:11/01/2009 14:03:04 CST
Click the link below to see where I am located.
http://maps.google.com/maps?f=q&hl=en&geocode=&q=38.84369,-74.96&ll=38.84369,-74.96&ie=UTF8&z=12&om=1
Latitude:38.95095
Longitude:-74.88363
GPS location Date/Time:11/01/2009 12:21:55 CST
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http://maps.google.com/maps?f=q&hl=en&geocode=&q=38.95095,-74.88363&ll=38.95095,-74.88363&ie=UTF8&z=12&om=1
Message:SPOT Check OK. Everything is OK from Annie & Eric aboard s/v WeBeSailing, just to let you know where we are,CHEERS
Ils ont donc quitté Cape May vers midi
Leur dernier rapport de position les place au nord de la baie de CHesapeake, à la sortie du C&D Canal à 01h27 ce matin à l'heure locale.
Voici leurs rapports de position :
Latitude:39.37985
Longitude:-76.05245
GPS location Date/Time:11/02/2009 00:27:39 CST
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Latitude:39.45949
Longitude:-75.56012
GPS location Date/Time:11/01/2009 20:07:26 CST Click the link below to see where I am located.
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Latitude:39.37469
Longitude:-75.4652
GPS location Date/Time:11/01/2009 19:22:42 CST
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Latitude:39.28012
Longitude:-75.3557
GPS location Date/Time:11/01/2009 18:31:08 CST
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Latitude:39.16669
Longitude:-75.2583
GPS location Date/Time:11/01/2009 17:38:08 CST
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Latitude:38.97493
Longitude:-75.12438
GPS location Date/Time:11/01/2009 15:52:17 CST
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Latitude:38.84369
Longitude:-74.96
GPS location Date/Time:11/01/2009 14:03:04 CST
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Latitude:38.95095
Longitude:-74.88363
GPS location Date/Time:11/01/2009 12:21:55 CST
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ALEXANDRE IV - Jacques et Josée vers la NZ
Jacques et Josée m'ont fait parvenir leur rapport de position; ils sont en navigation en direction de la Nouvelle-Zélande
TIME: 2009/11/02 15:22LATITUDE: 22-18.84S
LONGITUDE: 176-33.18W
COURSE: 229T
SPEED: 6.5
MARINE: YES
WIND_SPEED: 12
WIND_DIR: SE
WAVE_HT: 1.0M
WAVE_PER: 8
SWELL_DIR: SE
SWELL_HT: 2.0M
SWELL_PER: 12
CLOUDS: 40%
VISIBILITY: 20
BARO: 1012
AIR_TEMP: 23.9C
COMMENT: A 172 mn de Minerva, nuit calme et froide v/m maintenant seulement à la voile.
TIME: 2009/11/01 19:07LATITUDE: 21-12.22S
LONGITUDE: 175-02.41W
COURSE: 220T
SPEED: 5.2
MARINE: YES
WIND_SPEED: 10
WIND_DIR: SE
WAVE_HT: 1.0M
WAVE_PER: 8
SWELL_DIR: SE
SWELL_HT: 1.0M
SWELL_PER: 8
CLOUDS: 40%
VISIBILITY: 20
COMMENT: Départ pour la Nouvelle-Zélande avec arrêt à Minerva reef à 280 mn.
TIME: 2009/11/02 15:22LATITUDE: 22-18.84S
LONGITUDE: 176-33.18W
COURSE: 229T
SPEED: 6.5
MARINE: YES
WIND_SPEED: 12
WIND_DIR: SE
WAVE_HT: 1.0M
WAVE_PER: 8
SWELL_DIR: SE
SWELL_HT: 2.0M
SWELL_PER: 12
CLOUDS: 40%
VISIBILITY: 20
BARO: 1012
AIR_TEMP: 23.9C
COMMENT: A 172 mn de Minerva, nuit calme et froide v/m maintenant seulement à la voile.
TIME: 2009/11/01 19:07LATITUDE: 21-12.22S
LONGITUDE: 175-02.41W
COURSE: 220T
SPEED: 5.2
MARINE: YES
WIND_SPEED: 10
WIND_DIR: SE
WAVE_HT: 1.0M
WAVE_PER: 8
SWELL_DIR: SE
SWELL_HT: 1.0M
SWELL_PER: 8
CLOUDS: 40%
VISIBILITY: 20
COMMENT: Départ pour la Nouvelle-Zélande avec arrêt à Minerva reef à 280 mn.
OCÉANE 2 - Jean et l'équipage en préparatif pour le Rallye
Le grand départ est dans moins de deux jours. Les préparatifs sont presque terminés alors je vous envoie des informations pratiques pour me (nous) suivre à bord. Les trois dernières semaines n'ont pas été très intéressantes, mais là c'est le vrai départ.
Alors voici comment suivre la position du bateau:
Durant le rallye qui commence ce lundi 2 Novembre et qui dure environ 10 jours, vous pouvez voir tous les bateaux ensemble (nous sommes 64). Le site est: http://onltr.magnatrax.net/no.php?fid=10375
Le nom du bateau est "Océane 2" avec une trace rose-nanane.
Durant tout le voyage (mis-à-jour environ une fois par jour, ou chaque fois ou on bouge), nous envoyons notre position par radio et le site suivant motre la trace de toutes les positions envoyées est: http://www.winlink.org/dotnet/maps/PositionReportsDetail.aspx?callsign=VE2OCN
(si vous voulez seulement la dernière position envoyée: http://www.findu.com/cgi-bin/winlink.cgi?VE2OCN)
Le blog du voyage, que je vais tenter de mettre à jour chaque jour est au http://danslescaraibes.blogspot.com
(pour Marie, tu peux donner à Patrick la version anglaise au http://inthecaribbeans.blogspot.com)
Pour les photos, le plus simple pour moi est sur Facebook, mais vous n'avez pas besoin de vous enregistrer pour voir les photos.
Photos section USA: http://www.facebook.com/album.php?aid=165021&id=621427208&l=cbd0cf3448
Photos du rallye: http://www.facebook.com/album.php?aid=168437&id=621427208&l=a4f409de35
Photos section Antilles: http://www.facebook.com/album.php?aid=168441&id=621427208&l=5e75944b24
Faire suivre si j'ai oublié des gens!
à bientôt!
Etienne & Jean & Guy
Alors voici comment suivre la position du bateau:
Durant le rallye qui commence ce lundi 2 Novembre et qui dure environ 10 jours, vous pouvez voir tous les bateaux ensemble (nous sommes 64). Le site est: http://onltr.magnatrax.net/no.php?fid=10375
Le nom du bateau est "Océane 2" avec une trace rose-nanane.
Durant tout le voyage (mis-à-jour environ une fois par jour, ou chaque fois ou on bouge), nous envoyons notre position par radio et le site suivant motre la trace de toutes les positions envoyées est: http://www.winlink.org/dotnet/maps/PositionReportsDetail.aspx?callsign=VE2OCN
(si vous voulez seulement la dernière position envoyée: http://www.findu.com/cgi-bin/winlink.cgi?VE2OCN)
Le blog du voyage, que je vais tenter de mettre à jour chaque jour est au http://danslescaraibes.blogspot.com
(pour Marie, tu peux donner à Patrick la version anglaise au http://inthecaribbeans.blogspot.com)
Pour les photos, le plus simple pour moi est sur Facebook, mais vous n'avez pas besoin de vous enregistrer pour voir les photos.
Photos section USA: http://www.facebook.com/album.php?aid=165021&id=621427208&l=cbd0cf3448
Photos du rallye: http://www.facebook.com/album.php?aid=168437&id=621427208&l=a4f409de35
Photos section Antilles: http://www.facebook.com/album.php?aid=168441&id=621427208&l=5e75944b24
Faire suivre si j'ai oublié des gens!
à bientôt!
Etienne & Jean & Guy
ETOILE DE LUNE - Nat et Dom en navigation en COLOMBIE
11:27.321N 73:54.869W
Sujet : navigation vers Santa Marta côte Nord de la Colombie et spectacle magique du Mont San Cristobal de Colon (5778 mètres)
Bonjour,
"Il y a toujours assez de vent, il suffit de patienter"
Suivant son adage, le capitaine hisse haut la grand voile. Puis il déploie le génois. Hier, sous le soleil de plomb au large de Cabo de Vela, il fallait y croire! Il n'y avait pas même un soupir d'alizé. Nous avons hésité un moment... Que faisons-nous? Arrêtons-nous à Cabo? Ou allons-nous continuer? Il reste alors 165 milles à parcourir. Faudra-t-il les parcourir au moteur?
Ce vilain Cabo de Vela nous l'avons assez vu! Tout le monde se souvient que nous y sommes restés coincés 55 jours, dans des conditions assez rudes. Je lève le nez en l'air... J'attends la décision du Capitaine. Jean-Yves, nous a envoyé la météo, samedi, il y aura encore une quinzaine de noeuds, après il y aura encore moins. Jean-Yves est un des rares météorologues à ne pas se tromper sur cette partie de Caraïbes. Vrai!Quand il nous a annoncé la bérézina nous l'avons toujours eue. Là, il annonce des conditions "exceptionnellement calmes sur cette côte, généralement balayée par des vents de 25 à 30 noeuds".
Le capitaine tranche, nous continuons! Au même moment, un petit vent se lève. Depuis que nous sommes allés au Québec, nous nommons à bord, ces petites vagues annonciatrices de vent des "bélugas". Terme étoiledelunesque, qui nous porte chance. Les prévisions sont exactes, la brise est au rendez-vous, elle s'engouffre dans les voiles. Nous coupons le moteur.
OUF! ça fait du bien aux oreilles!
Les voiliers sont rarement conçus avec une cage moteur suffisamment isolée pour ne pas subir le bruit infernal que nous impose des navigations "mécaniques". Couper le moteur, retrouver les sons de la mer et du vent. Quel délice! Floup, floup, floup la jupe arrière chante dans les vagues. Nous retrouvons les bruits familiers du bord : le couinement des écoutes de génois, le cliquetis des poulies du lazy jack... L'étrave qui fend l'eau, l'intérieur et ses boiseries qui craquent. Et claque... ha celui là, je ne le connaissais pas?
Hum, la poulie de la balancine vient de se suicider au grand large de la Colombie. Agir vite, récupérer la balancine avant qu'elle ne s'entortille dans les échelons du mât. Opération réussie, rien de bien méchant, tout est beau, tout est merveilleux. Le bateau glisse comme sur un tapis roulant.
Pendant la nuit, le vent nous abandonne, mais au petit matin, la Sierra Nevada nous fait oublier les heures de moteur. C'est un phénomène unique. Il faut beaucoup de chance pour y assister: un ciel dégagé, une heure d'arrivée conforme à l'ouverture du rideau sur le spectacle des neiges éternelles du mont San Cristobal de Colon. Et les comédiens arrivent en piste selon leur bon plaisir. C'est dire si l'ouverture du rideau est aléatoire!
Le mont San Cristobal gravit depuis la mer des Caraïbes 5778 mètres, c'est la plus haute montagne de Colombie. C'est le seul endroit du monde où l'on peut observer, la neige, la haute montagne, sous les tropiques depuis le pont de son bateau. C'est tout bonnement féérique.Ces derniers temps, la région était plongée sous les nuages, enfouie sous des orages à répétition et les chances de voir le paysage grandiose étaient infimes. Depuis deux jours, le temps est calme, l'humidité et le vent non présents. La combinaison de tous ces facteurs nous a offert un panorama époustouflant.
La première fois que nous sommes passés dans les parages, en décembre 2007, nous avions distingué la neige. Quelques secondes, tel un mirage avant que la brume occulte tout la cordillère. Aujourd'hui, le spectacle a duré plus de 3 heures, et dure encore le temps que je vous écrive. Je ne vous raconte pas l'orgie de clichés! Dom a filmé, j'espère que les images seront assez stables pour partager cela, lorsque nous aurons un lien internet avec une connexion suffisante pour envoyer de la vidéo! Ce sera à Carthagène.
En attendant, nous allons faire escale à Guairaca, au creux de cette fabuleuse Sierra Nevada de Santa Marta. Nous allons retrouver notre ami Reinaldo, un grand-père qui vit là, dans le creux d'une baie, qui s'enfonce dans la montagne. Nous lui ramenons des petits cadeaux de France. Il avait formulé le voeux d'avoir un tee-shirt avec le nom de mon fief, de mon village de France où j'ai mes racines : Agay. J'espère que ceux que je lui ramène lui plairont. Il aime aussi les livres, il lit Marx, Hugo, Voltaire, Rousseau...
A bientôt pour des nouvelles du bord
Bon dimanche à tous
Nat et Dom
Précisions de navigation
Nombre de milles parcourus depuis le début de la navigation : 255 milles
Nombre de milles parcourus en 24 H : 145 milles
Nombre de milles restant à parcourir : 10 milles
Leur locale : 10H
Temps universel : 15 H
Conditions météo: Soleil, nuages épars, vent variable faible
Température de l'air : 29°C
Température de l'eau :28.7°C
Prévisions météo : 15 noeuds de vent, pour les dernières 24 heures, puis le vent diminuera encore au cours de la semaine, pour ne plus "souffler" qu'à 5 noeuds. Mer belle à peu agitée.
Allure du bateau: Deux tiers du parcours à la voile (vent arrière, vent travers tribord amure...) Un tiers du parcours au moteur, appuyé d'une voile.
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