Nouvelles des Navigateurs

Ce blogue a été conçu par Nycole - VE2KOU et se veut un point de rencontre
entre les navigateurs, familles et amis du Réseau du Capitaine et de la CONAM.

lundi 13 septembre 2010

VACATIONS AU RÉSEAU LUNDI MATIN

LA FORÊT D'EAU : Martine et Michel sont aux Açores pour la période d'hiver. Ils ont pris un quai pour la saison et ont obtenu un permis de résidants. Position : 38-39 N et 27-13 W. Très belle température

MYRIAM : Ghislain et la famille sont aux Roques en compagnie du voilier Vanilla. Pêche, snorkeling au programme. Ils y demeureront encore une semaine

JULIA IV : Jean-François et Dominique ont quitté très tôt ce matin en direction de Goose Bay sur la côte EST des USA. Encore 35 mn à naviguer avant d'arriver à destination. Belles conditions.

1ÈRE ESCAPADE : Carol et Lise sont dans la baie de St-Georges à Grenade. Tous les voiliers québécois se sont dispersés - saison de volleyball terminée...; Ils quitteront pour Cariacou au cours de la semaine. La mer s'est calmée et l'ancrage est très confortable.

DAME LICORNE : Marc-Antoine et Lucie sont arrivés à Tobago hier. Une navigation de 80 mn depuis Grenade - au près serré et contre le courant ils ont mis 20 heures pour y arriver. Complèteront leurs formalités d'entrée ce matin et se dirigeront vers le lagon par la suite. Leurs premières impressions sont excellentes et ils nous feront part de leurs découvertes au cours des prochains jours.

NAMAR : Marcel et Nancy quitteront demain matin tôt Montréal en direction de Grenade où ils rejoindront leur voilier.

EKEZA - Marie-Jo et Alain en Nouvelle-Calédonie






Les avis de recherche commencent à tomber dans notre boite. Il est vrai que nous avons été plutôt silencieux cette année !

Nous commençons à nous sédentariser sur "le caillou" !!



La marina est en plein centre ville, à proximité du marché, des cinémas, des musées, des commerces….. La tentation est grande de quitter le bateau. J’aime me promener à pied dans cette ville, il y a toujours quelque chose qui attire mon regard.

La vie culturelle et artistique est riche aussi (tout est relatif) et nous en profitons bien.

Nous nous sommes même inscrits à des cours d’aquarelle et nous savourons notre nouvelle passion. Les cours ont lieu dans l’ancienne prison civile, un cadre exceptionnel !



L’hiver touche à sa fin. Enfin c’était plutôt le climat de la Bretagne sud en été. C’est une saison très agréable car on peut s’activer sans transpirer.

Nous en avons profité pour découvrir l’intérieur de la « grande terre » et faire de belles balades à pied. Nous avons le choix entre les paysages du sud sculptés par les mines et les "chaines" où il faut grimper dur mais le spectacle au sommet est notre récompense.



La vie calédonienne est ponctuée par des fêtes organisées par les différents villages. Nous avons assisté à celle de Boulouparis dite « du cerf et de la crevette ». C’est une foire commerciale avec des concours, des danses et plein de produits locaux à vendre. Nous avons assisté au dépeçage d’un cerf, animal introduit ici et qui cause maintenant problème à cause de sa grande prolifération. On en fait du saucisson, du jambon fumé, des saucisses, du civet ou du curry…….

Les crevettes sont une production locale. Une grosse et belle crevette bleue très prisée des grands restaurateurs parisiens parait-il.



En juillet nous avons eu la visite de notre premier ministre F.Fillon. A cette occasion le drapeau kanak a été hissé à côté du drapeau français pour la première fois. Un grand moment pour les kanak qui se sentent ainsi reconnus sur "leurs terres". Un rapprochement, un tournant peut-être pour le territoire..... Des populations d'origines très diverses cohabitent en Calédonie, le" vivre ensemble" est dans les discours politiques seulement….



Le mois du patrimoine nous a permis de nous plonger dans l’histoire de cette terre : bagnes, missions protestantes puis catholiques, forts, arrivée des américains pendant la guerre du pacifique……



Nous avons pendant 12 jours gardé une maison avec 2 chats et un chien histoire de voir ce que ça faisait d'être terriens. Maison avec grande terrasse, belle vue sur le lagon et piscine. Cela ne nous a pas convaincus de quitter notre home flottant.... Je pense que nous apprécions de rester en contact avec le milieu marin. Un départ est toujours possible !!



J’ai aussi contribué à l'élaboration d'un guide des écogestes version Nouvelle Calédonie. En plus de la rédaction nous avons fait pas mal de visites aussi variées que la mangrove ou le retraitement des déchets en NC !! Alain ne m'y accompagne pas toujours mais essaie de faire 3 séances de yoga par semaine....



Nous avons maintenant une connexion internet qui nous permet d’utiliser skype. Notre pseudo : ekaza03. Nous sommes en avance sur vous de 9h pendant l'été.



Pas encore de sorties dans le lagon. Nous y pensons maintenant que l’eau se réchauffe.

Nous avons aussi en projet de visiter la Nouvelle Zélande et l'Australie qui sont à portée d'avion voire de bateau.



Bises et amitiés

Marie-Jo et Alain

NEMEA - Jean-Denis dans les Maritimes

Simplement pour vous faire savoir que nous sommes à Canso et que tout va bien; on devrait repartir ce soir ou demain dès que la mer et les vents se seront un peu calmés; direction Halifax.
Ici la propagation n'est pas bonne et malheureusement je ne vous capte pas depuis 2 jours.
Merci encore d'être là !
A bientôt,
Jean-Denis VE2JDL
Nemea

JULIA IV - Jean-François et Dominique sur la Côte Est des USA

Message reçu

..... On repart demain (le 12) de Bar Harbor vers Rockport, Maine (environ 60 milles nautiques).

CAT MOUSSES - René et la famille vers VANUATU

11 sept 2010
En mer vers Vanuatu

Récit 152- Tuvalu

Sachant que Tuvalu était menacé de disparition suite au réchauffement planétaire (il faut dire que Thomas a découvert dans le Larousse, il y a un mois, une photo de Tuvalu et une explication sur les risques du réchauffement planétaire sur ce pays), nous avons décidé de mettre le cap sur Funafuti, la capitale de Tuvalu pour le voir de nos propres yeux avant que ce pays disparaisse de la face de la planète. Après avoir visité plusieurs groupes d'îles du Pacifique sud, il est évident que Tuvalu est à risque si le niveau des mers augmente, toutefois ce n'est pas le seul endroit à risque, nous n'avons qu'à nous rappeler notre arrêt dans les îles du Désappointement pour voir qu'eux aussi sont de potentielles victimes.

Ici aussi nous étions le cinquième bateau cette année. Nous avons rencontré le troisième et le quatrième, soit Happy Monster, un couple de Hollandais. Ils viennent de quitter pour Kiribati, nous leur avons donné bananes, plantains et concombres, ils étaient bien heureux car ils étaient complètement à sec côté fruits et légumes. Nous avons aussi rencontré un bateau de Tahiti, une pirogue comme ils l'appellent, soit un espèce de catamaran très polynésien avec ses structures faites de feuilles de palmier. Ils sont huit à bord, une moyenne gang de moineaux. L'un d'eux, entre autre, a fait deux jours de prison à son arrivée à Tuvalu pour être descendu à terre s'acheter des cigarettes avant que les clairances ne soient faites. Depuis, il est sur la vadrouille, comme ils disent, un gros toutou qui socialise avec tout le monde et fête un peu trop tous les soirs, couchant ci et là, en quête d'une petite femme pour s'installer ici. Un autre des équipiers dit avoir perdu son passeport par-dessus bord en mer et passe ses journées au café internet pour essayer de régler son problème. Bref, une gang de joyeux lurons, sauf que parait-il, la zizanie est prise à bord et ils sont sur le bord d'une mutinerie contre le capt qu'ils jugent trop sévère. Ils mettront sous peu le bateau sur un cargo pour le ramener à Tahiti car le mat s'est cassé juste avant d'arriver ici et ils ne peuvent pas réparer ici ni continuer.

Pour les avides d'histoire et de géographie, voici un petit résumé sur Tuvalu. Arrivés il y a de cela près de 2000 ans, les premiers habitants sont d'origine polynésienne en provenance principalement des Samoa mais également des Tokelau et de Tonga. Les Tuvalu sont composés de 5 atolls et 4 îles éparpillées sur plus d'un quart de millions de miles nautiques carrés. Le premier contact européen fut en 1568 par l'explorateur espagnol Mendana lors de son premier voyage dans le Pacifique. En 1819, DePeyster, un capitaine britannique a redécouvert les îles et les a nommées, les îles Ellice. Alexander Ellice était le directeur de l'entreprise montréalaise qui était propriétaire du bateau Rebecca, le bateau de DePeyster.

Durant la 2e guerre mondiale, lorsque les Japonais ont envahi le Pacifique, la population de Tuvalu était isolée et les Américains en ont profité pour y construire plusieurs pistes d'atterrissage à partir desquelles ils ont attaqué les Japonais à Nauru, dans les îles Gilbert et les Marshalls. En 1943, Funafuti a été attaqué 9 fois par les Japonais sans toutefois causer trop de dégâts. Les seules traces de la guerre que nous ayons vues sont la piste d'atterrissage, une vieille machine toute rouillée et un bunker. Tuvalu est devenu un pays indépendant de l'Angleterre le 1 Octobre 1978 mais on sent toujours l'influence de l'Australie puisque la monnaie couramment utilisée est le $ Australien. Dans le change vous trouverez des pièces de monnaie de Tuvalu qu'ils ont cessé d'imprimer en 1994. Sur Tuvalu, pas de guichet automatique ou de cartes de crédit!!! Depuis son indépendance, une aide économique importante a été apportée à Tuvalu de l'Angleterre, de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande. Une petite note pour vous faire rire, lors de la venue d'internet, Tuvalu a reçu l'extension .TV (comme nous avons .CA au Canada) puisque la Tunisie et la Turquie était en avant d'eux pour obtenir l'extension .TU. Vers la fin des années 1990, les gens de Tuvalu ont eu vent de l'intérêt grandissant des compagnies de télévision à utiliser l'extension .TV. Alors en 2002, les droits de l'extension .TV ont été vendus pour la modique somme de $45 millions US, une belle entrée d'argent pour les résidents de Tuvalu.

Voilà une semaine que nous sommes à Tuvalu, il était temps qu'on arrive vendredi dernier car ça tapait pas mal et le bateau se fatiguait. Nous avons réussi à réparer les dégâts cette semaine. Mon 'maintainer' a vite faite de repérer un atelier (workshop) tenu par des militaires australiens aussitôt qu'il a mis le pied sur l'île. Ces derniers ont été d'une aide inestimable en nous aidant à trouver une dame en ville qui avait une machine à coudre industrielle. Avec leur 'pick up', nous avons transporté la machine à coudre à leur atelier et ensemble nous avons effectué la réparation du génois. L'un deux est du métier de 'mat tech' et l'autre est mécanicien 'véh tech'. Disons que le 'mat tech' tombait bien, il a vite fait de ranimer cette machine qui n'avait pas fonctionné depuis deux ans et d'en comprendre le fonctionnement. On lui doit une fière chandelle, nous leur avons d'ailleurs payé un souper dans LE restaurant de l'île, un resto chinois. Nous avons eu un excellent souper, précédé d'un petit 'drinksh' sur Cat Mousses. Ces deux gars étaient pas mal 'smath' quoi que pas faciles à comprendre. Ils n'ont pas manqué de nous taquiner chaque fois qu'ils en avaient la chance sur le fait que nous étions des officiers ou plutôt anciens officiers de l'Armée. Disons que nous sommes tombés à point car ces gars cherchaient eux aussi une machine comme celle-là depuis plus d'un an puisqu'ils voulaient faire des réparations sur le taud de leur bateau moteur.

Afin de mieux visiter l'île, un matin nous avons décidé de nous louer des 'scooters'. Toute une journée! D'abord trouver deux 'scooters' fut toute une aventure en soi. Les deux petits commerces de location ont la cour pleine de 'scooters' mais ils sont tous 'groundés' pour problèmes mécaniques divers. Ainsi, nous nous sommes retrouvés à utiliser la méthode du bouche à oreille. Un tel sait que une telle louerait peut-être son 'scooter' pour la journée, elle habite par là. On trouve sa maison mais elle n'est pas là, il faut aller là-bas. Puis là-bas on nous dit d'aller voir son mari qui travaille là-bas. Heureusement, tout le monde se connait sur cette île, il n'a qu'à bien se rappeler les noms étranges qu'ils portent et bien baragouiner car leur anglais est, pour la plupart, très limité, ils parlent la langue de Tuvalu. Bref, de fil en aiguille, après un peu plus d'une heure de viraillage, un peu partout dans le village en s'arrêtant un peu partout, nous avions déniché deux 'scooters' et deux bicyclettes pour les enfants. L'une d'elles nous a été prêtée gratuitement par un monsieur qui nous a prêté la bicyclette de son fils. L'autre nous avons payé un petit garçon pour nous prêter sa propre bicyclette car nous ne finissions plus par en trouver une deuxième. Bref, assez cocasse, mais le plus cocasse était de me voir conduire ce super 'scooter'. Tout un spectacle, heureusement qu'il n'y a pas trop de trafic et que la majorité des gens se promènent sur l'île à vélo ou en scooter. Lorsque nous avons pris possession de nos deux scooters, nous nous trouvions devant le poste de police et nous n'arrivions pas à trouver comment les partir alors nous avons demandé à un gendarme. Je ne sais pas pourquoi mais immédiatement il nous a demandé nos permis, s'inquiétant que nous ne savions pas conduire! C'est vrai que ça paraissait louche un peu notre affaire, une fois rassuré il nous a donné un petit 'crash course' et nous sommes partis. Fiou!

Nous sommes tous au courant des risques que coure Tuvalu avec le réchauffement planétaire mais suite à notre visite de l'île principale, le risque le plus important, à court terme, est la gestion des déchets. On peut voir un peu partout des piles de déchets énormes sur le côté des maisons, le long de la route et au nord de l'île un immense dépotoir à ciel ouvert qui déborde déjà dans cette île qui ne mesure parfois pas plus de 100 mètres de large!!! C'est clairement le défi des gens de Tuvalu pour les prochaines années.

Nous avons quitté Tuvalu ce matin pour Vanuatu, une navigation de 722 miles nautiques, soit environ une semaine. Dans un monde parfait nous aurions aimé faire un arrêt en chemin dans une deuxième île des Tuvalu, question de voir comment ça se passe en dehors de la capitale, si on peut appeler Funafuti ainsi (petite île de 13 km avec près de 4000 habitants). Comme cette île, où nous voulions faire escale, se trouve à 60 miles nautiques de l'île principale, nous ne voulions pas avoir à revenir sur nos pas le vent dans le nez pour faire nos quittances mais notre demande ayant été refusée, nous quittons directement pour Vanuatu. De toute façon nous sommes satisfaits de notre visite et la fenêtre météo se présentant bien, nous sommes mieux de partir maintenant. A date, je touche du bois, la navigation se passe bien, j'ai même pu faire les classes ce matin. Nous avons un vent arrière constant de 8 à 11 nouds et naviguons sous spi depuis le début de l'après-midi, maintenant une vitesse de 4.5/5 nouds. C'est très téméraire que de naviguer sous spi pendant la nuit. D'ailleurs, au moment où j'écris, pour faire exprès, le radar se met à sonner pour me montrer un gros nuage à babord. J'ai modifié ma course un peu question de tenter de l'éviter, je le surveille, j'espère que je n'aurai pas à réveiller le capitaine pour baisser le spi en panique parce qu'il n'est pas particulièrement de bonne humeur quand il se fait réveiller la nuit ;(

En fin de PM, alors que le capt faisait un somme, nous avons pêché un thon jaune que j'ai remonté avec Nicolas (Jack the fisher). Comme la noirceur allait bientôt tomber, nous avons décidé de le nettoyer comme des grands. Une chance que j'avais mon assistant (Jack the fisher) car je laisse normalement cette tâche au capitaine. Il faut bien qu'il travaille un peu! Je dois dire qu'on s'est bien débrouillés, tant et si bien qu'à son réveil le capt à trouvé le thon à cuire dans la poêle. Espérons qu'il ne prendra pas trop goût à ces nouvelles aptitudes que nous développons parce que j'aime autant lui laisser cette tâche et me contenter de brasser dans mes chaudrons.

Parlant de poisson, les enfants ont essayé ce soir mon thon séché au teriaky et ont bien aimé. Je dois dire toutefois que je n'ai vraiment pas choisi ma semaine pour tenter mon expérience de séchage de poisson. Je n'ai jamais vu autant de pluie dans une semaine, nous nous trouvions entre deux systèmes, ce qui fait que toute la semaine il a venté à écorner un bouf et il pleuvait (on and off) à longueur de journée. Nous avons tant bien que mal abrité le poisson de la pluie et voilà, le résultat est fort intéressant.

CAMINATA - Robert et Carmen en Nouvelle-Calédonie


TIME: 2010/09/10 19:46
LATITUDE: 20-55.13S
LONGITUDE: 167-16.70E
COMMENT: Nouvelle-Calédonie. À quai île Lifou. Belle petite marina Wé très accueillante.

vendredi 10 septembre 2010

JULIA IV - Jean-François et Dominique à BAR HARBOR (Maine)

Message reçu :

.... On a quitté hier Meteghan, N-É. On a traversé la baie de Fundy de nuit pour arriver ce matin à 06:30 à Bar Harbour (44°23' N , 68°12' W).

La traversée s'est bien passée. Vents légers, secteur ouest. On a fait du moteur. Mais les vents vont tourner au nord demain, alors ce sera parfait pour la suite, soit descendre la côte du Maine.

Ce matin, pas moyen d'entendre personne sur 80M, mais j'ai parlé avec Jean-Denis et Pierre sur 40M.

On est attente pour la douane présentement et Dominique se repose un peu.
Bonne journée Nycole.

Jean-François.

VACATIONS AU RÉSEAU VENDREDI MATIN

BIDULE : Gaston et Lisanne sont en navigation vers Porto Santo. À 81 mn de leur arrivée avec un vent NE de 10 à 15 noeuds - vitesse de 5.5 noeuds. Ils arriveront au cours de la nuit. Position : 33-43 N et 17-43 W

CIGAILLE : Jean-Michel et Martine sont à St-Georges (Grenade) avec une houle très désagréable due à une dépression qui passe sur l'île. Ils ont effectué leur carénage annuel il y a quelques jours. Devraient demeurer à Grenade encore pour quelques semaines.

1ÈRE ESCAPADE : Lise et Carol sont également dans la baie de St-Georges et la nuit ne fut pas de tout repos à cause de cette houle inconfortable. Ils ont fait l'acquisition d'un désallinisateur qui devrait être installé dans les prochains jours. Le bonheur.....

NEMEA : Jean-Denis quitte dans les prochaines minutes en direction de Canso

JULIA IV : Jean-François et Dominique sont arrivés au cours de la nuit à Bar Harbor (Maine). Ils effectueront leurs formalités d'entrée aux États-Unis au cours de la journée et devraient quitter demain en direction de Boston.

ÉTOILE DE LUNE - Nat et Dom à Hiva Oa

















Depuis quelques jours, les habitants de l'île d'Hiva Oa sont en effervescence. Les devantures des magasins et des maisons touristiques se parent de feuilles de palmier tressées. Les vahinés confectionnent les couronnes et les colliers de tapas ou de tiaré. Tout le monde sur l'île se prépare à accueillir le « Paul Gauguin », paquebot de luxe, construit en 1997 par les chantiers de Saint-Nazaire.

Depuis ces quelques derniers mois, la crise économique mondiale a touché durement le tourisme polynésien et surtout marquisien. Les paquebots qui drainaient un flux régulier de visiteurs ne passent plus sur les Marquises avec autant de régularité. Le Star Flyer a déserté la zone depuis février, le "Tahitian Princess" était déjà parti, en 2008, vers d'autres horizons emportant 23 000 croisiéristes annuels. Il ne restait, dans les eaux marquisiennes, que le paquebot Paul Gauguin et l'éternel et fidèle Aranui, cargo mixte, qui alimente les îles en denrées et qui amène 200 touristes toutes les trois semaines. En début d'année, les îles de Polynésie française ont failli perdre le Paul Gauguin, la société Regent Seven Seas Cruises qui le gérait désirait le vendre. Début janvier, le groupe polynésien Pacific Beachcomber reprend sous sa houlette le navire et assure ainsi la pérennité de 12 000 visiteurs annuels dans le triangle polynésien.

La société Pacific Beachcomber a été créée en 1970, elle est détenue aujourd'hui par Richard Bailey, un Américain, diplômé de Stanford et de Harvard. Arrivé à Tahiti en 1989, après un parcours dans la finance, il prend les rênes de la société Beachcomber et en devient propriétaire. Il a été le premier à estimer le potentiel touristique de Bora Bora.

En 2005, la mer lui impose un sérieux revers. L'un de ses hôtels de Bora Bora est complètement détruit. Loin de se décourager, il investit 80 millions d'euros dans la construction d'un nouvel hôtel hors du commun - l'InterContinental Resort & Thalasso-Spa Bora Bora - le premier au monde à être doté d'un système de climatisation par les eaux profondes. Ce nouveau concept de consommation "non polluante", permet de réduire de près de 90 % la consommation d'électricité. Les résultats lui donnent des ailes et Richard Bailey, s'empare de Tetiaroa, l'île aux oiseaux de Brando. Il projette d'y déployer une structure hôtelière de luxe "propre". Un « Eco-Resort de luxe" sous le nom de "The Brando".

L'industriel promettait de construire des villas, invisibles de la mer et dans le plus strict respect de l'environnement. N'empêche que ce projet a fait grincer des dents. Est-il utile d'attaquer un atoll perdu dans le Pacifique aux tractopelles? N'y a-t-il pas assez d'hôtels et de lieux touristiques dans ce monde pour s'en prendre à un monde préservé par un rêveur, et où s'ébattent oiseaux et baleines? Si le projet a reçu l'accord du ministère de l'Environnement, a-t-on demandé aux oiseaux, aux poissons, aux requins si ça les enchantait de savoir que les climatisations seraient alimentées par les eaux profondes???

Bon, laissons cela! Ce Richard Bailey a donc acheté le paquebot "Paul Gauguin" et il a sauvé par ce geste, les emplois qui tournaient autour de ses croisières de luxe. Les îles des Marquises attendent sa venue comme le Messie. Mais, il ne passe à Hiva Oa que quatre ou cinq fois par an.

A cette occasion, tous les sculpteurs de l'île voisine de Tahuata se réunissent aux abords du musée d'Atuona. Ils sont réputés pour leur virtuosité. Ils sortent de rostres de merlin ou d'espadon des tressages de tikis sculptés somptueux! Tout ce qui est susceptible de trouver une forme sous leur art est utilisé : os de cochon, de cheval, cornes de boeufs, squelettes de poissons, bois, coquillage, nacre... La matière est travaillée avec imagination et finesse. Leur exposition est un régal pour les yeux, inaccessible pour une bourse de "tourdumondiste" lambda! La moindre petite pièce coûte 100 euros et plus.

Mais il n'est pas important de mettre des chiffres sur l'art. Tout le monde me permet de photographier les oeuvres exposées. L'ambiance est conviviale et pleine de cet humour local où le Popa'a est brocardé en marquisien. Parmi les Marquisiens, un Français expose. Il vit sur l'île depuis 28 ans. Il est arrivé avec son épouse belge, quatre ans après la mort de Brel. Il est artiste peintre. Il pratique son art sur les tapas, qu'il confectionne lui-même. Son nom : Oberlin! Il dévoile les corps tatoués comme personne!

Allons, assez de bavardage, et laissez vous aller au plaisir des yeux!
Nat et Dom
www.etoiledelune.net

jeudi 9 septembre 2010

SEA KITE - Brigitte et Michel en route vers le sud...

Extrait d'un courriel reçu :

.... Nous avons démâté hier (mercredi) à Shelburne et nous avons quitté pour le sud ce matin.

Nous avons fait plus de 60 miles pour finalement entrer dans le canal Champlain en montant la première écluse pour s'amarrer au quai municipal de Whitehall.

Nous prévoyons nous rendre à Mechanicville demain. On te donnera des nouvelles régulièrement.

Merci encore!

Brigitte et Michel

ALEXANDRE IV - Jacques et Josée aux Vanuatu

TIME: 2010/09/09 15:37
LATITUDE: 16-10.10S
LONGITUDE: 167-12.54E
COURSE: 112T
SPEED: 6.0
MARINE: YES
WIND_SPEED: 16
WIND_DIR: ESE
WAVE_HT: 2.0M
WAVE_PER: 9
SWELL_DIR: E
SWELL_HT: 2.0M
SWELL_PER: 9
CLOUDS: 40%
VISIBILITY: 10
BARO: 1016
TREND: 0
AIR_TEMP: 31.1C
COMMENT: A l'ouest de Malakula au Vanuatu et la pêche à la langouste est bonne.

CAMINATA - Robert et Carmen vers la Nouvelle-Calédonie

TIME: 2010/09/08 19:53
LATITUDE: 19-02.65S
LONGITUDE: 168-07.28E
COURSE: 190T
SPEED: 6.8
COMMENT: Belle voile et bons vents! Partis de Port Vila vers Nouméa (Nouvelle-Calédonie).