Nouvelles des Navigateurs

Ce blogue a été conçu par Nycole - VE2KOU et se veut un point de rencontre
entre les navigateurs, familles et amis du Réseau du Capitaine et de la CONAM.

mardi 15 mars 2011

VACATIOINS AU RÉSEAU MARDI MATIN

DAME LICORNE : Marc-Antoine et Lucie quitte Portsmouth (Dominique) ce matin à destination de la Martinique - Fort de France ou St-Pierre - ils décideront selon l'heure et le vent. Présentement un vent Est de 10 noeuds.

SEA KITE : Michel et Brigitte sont à Fort de France et quittent pour St-Pierre où ils feront de la plongée sous-marine - randonnée sur le sentier des esclaves au programme.

L'ALBATROS : Christine et Louis sont à St-John et se rendront à Cruz Bay aujourd'hui. Ils s'informent concernant le festival qui doit avoir lieu incessamment.

NAMAR : Marcel et Nancy sont à Little San Salvador et feront une navigation d'environ 27 mn aujourd'hui. Un peu "frisquet" pour notre ami Marcel nous confiait-il...

LE TEMPS DE VIVRE : Judy Pierre et Jeremy sont à Port Lucaya et devraient quitter en direction de St-Augustine (Floride) - beau soleil - 24 C.

OCÉANA 1 : Luc et Aline sont à Culebra au mooring et quitteront pour aller en marina à environ 5 mn. Une réparation à l'alternateur s'impose.

DIXOU : Denis et Sylvie sont à St-Martin et quitteront vers les Iles Vierges et si la fenêtre météo le permet, ils poursuivront leur navigation jusqu'à Rum Cay.

CHENOU : Robert et Brigitte ont fait mesurer le bateau en prévision de la traversée du canal Panama qui devrait avoir lieu dans 4 ou 5 jours. Ils complètent leurs achats.

PERSÉIDES : Daniel Kathleen et Lea sont arrivés hier après midi à Long Island - beau mouillage - quelques voiliers - y demeureront quelques jours pour explorer les environs.

SAPHIRE : Pierre est à St-Martin et accompagnera Christiane à la marina car elle quitte aujourd'hui pour un retour au Québec. Très belle température et tout va très bien.

SWEET MADAME BLUE : Chantale a "dévalisé" les boutiques de Charlotte Amalie (St-Thomas) hier - elle s'est gâtée pour sa fête qui avait lieu il y a quelques jours... Cadeau de moi à moi avec amour nous disait-elle - belle façon de ne pas avoir de déception :)

lundi 14 mars 2011

MYRIAM - Ghislain et la famille en navigation vers les MARQUISES

Ce matin a l'heure du réseau :

Subject: Myriam à 850 milles de l'arrivée

Bon matin madame Nycole,

j'ai tenté de me présenté sans succès, le signal était bon mais beaucoup de station avec des signaux plus fort. J'ai écouter de 0710 à 0740.
Nous sommes par 08*48'S 124*23'W
Tout va bien,

Ghislain

dimanche 13 mars 2011

ETOILE DE LUNE - Nathalie et Dominique - RÉCIT SUR MOREA

Message 92– écrit en mars 2011
Nombres de milles parcourus : 18 188 milles
Nombre de personnes inscrites à la lettre : 965
Position de L'Etoile de Lune : Tahiti, mouillage de Punaauia
Récit sur Moorea




Thérapie de choc : Un retour vers la Terre!


Programme à venir
Départ pour l'île de Pâques. Au retour, carénage à Techni marine sur Papeete (Tahiti).


Les album photos en musique :

Album sur le Tiki Village : http://s121758490
.onlinehome.fr/edl/polynesie/photos_tikivillage/index.html

Album sur Moorea : http://s121758490
.onlinehome.fr/edl/polynesie/photos_moorea/index.html

Album sur Ahe (Tuamotu) : http://s121758490.onlinehome.fr/edl/polynesie/photos_ahe/index.html


Sur le Blog : www.etoiledelune.fr/blog

Le point sur les actes de piraterie dans l'océan Indien, les options de navigation à ne pas négliger pour les « tourdumondistes » (http://blog.mailasail.com/etoiledelune/414 )


En fin de message :
Point de vue et quelques adresses à Moorea
Photo du mois : rencontre avec Heirami


Résumé


Notre Etoile est ancrée à Punaauia, sur la côte nord-ouest de l'île de Tahiti. Elle guette les pièces manquantes du puzzle de réparation pour lui refaire une santé. Las d'attendre le bon vouloir des distributeurs de matériel nautique, nous prenons quelques vacances. Nous testons notre résistance à la vie terrienne. Après tout, les copains de Métropole (ils se reconnaîtront!) nous écrivaient récemment que « des gens comme vous devraient être obligés de revenir sur notre bonne vieille terre polluée pour partager avec nous un peu de notre morosité parisienne. » Ils se disent « certains » que nous avons oublié ce que c'est... Autant commencer notre réadaptation en douceur...


Prêts pour un « test » grandeur nature?

vendredi 11 mars 2011

ALEXANDRE IV - Jacques et Josée à SIDNEY (Australie)

Je suis cela de pres, et je suis aussi l'evolution de Myriam dans le Pacifique.

Dis lui si jamais il a des ennuis mecanique ou autre je peux toujours l'aider.

Je suis parti pendant un mois sur le Catamaran Ananda qui etait echoue (apres les innndations du Queensland)dans une mangrove pendant 28 jours depuis le 28 decembre, $35,000.00 AU pour le sortir de la et $135,000.00 lors de l'estimation des reparations avec toute un Saga autour de cela.

Je te reviendrai avec un petit recit quand tout cela, sera termine (pas encore pour demain).

Jacques
Alexandre 1V
Sydney

SPIRARE - Serge et Joanne en navigation vers les MARQUISES

Tout va bien, nous sommes en mer depuis 7 jours en direction des Marquises...

Nous filons par petit alizées de 10-12knt par vent de travers et la mer est calme. Il est difficile de vous entendre sur le réseau...probablement une question de propagation.

Bref, un ami nous avertis d'un Tsunami en provenance du Japon... aurais-tu plus d'info ? Je crois que dans e Pacific il nous faudra suivre ces bulletins lorsque nous serons à l'ancre spécialement

J'espère que l'hiver tire à sa fin au Québec !

Serge

CAMINATA - Robert et Carmen à SIDNEY (Australie)

Un gros merci pour la pensée. J'ose espérer que bien ancrés au fin fond de la baie de Sydney on ne risque pas grand chose.

Nous avons vu les nouvelles à la télé hier. C'est assez dégeulasse. Depuis deux ans, on n'entend beaucoup parler des tsunamis. Deux à Fiji, deux à Tonga, un en NZ...et quoi encore. Je te tiendrai au courant.

XXX
Robert

NIKAN - Jean-Pierre et Dana au CHILI

Bonsoir, ne vous inquiter pas au sujet de l'avis de tsunami pour nous dans le bassin Pacifique, nous sommes en sécurité dans 3000 pieds d'eau!

Nous avons quitter le port de Iquique suite a l'avis d'évacuation cotière. Celui-ci (tsunami) est prévue touché la côte Chilienne dans environ 30 min.

Encore une fois nous sommes ici en sécurité.

Salutations JP

SEA KITE - Brigitte et Michel à Ste-Anne (Martinique)

Comment ça va aujourd'hui? Le réseau a été bien occupé ce matin! Nous avons écouté jusqu'à 9h30 mais ne nous sommes pas identifié. Alors on t'envoie ce petit «coucou» personnel!

Nous sommes toujours à Ste-Anne et nous rencontrerons Jean et Jacynthe ce soir. Nous avons regardé le calendrier ce matin et finalement, nous allons étirer notre séjour ici, en Martinique, car il nous reste encore beaucoup de temps avant de nous rendre à Grenade.

Nous resterons donc à Ste-Anne un ou deux jours, puis nous remonterons vers le nord de l'île visiter les endroits que nous n'avons pas fait en descendant vers le sud.

Nous te tiendrons au courant de nos déplacements et t'écouteront régulièrement sur le réseau.

Passe une belle journée!

Bisous xxx
Brigitte et Michel

ÉTOILE DE LUNE - Nat et Dom - TSUNAMI






17:35.45s 149:37.08w

Objet : tsunami suite du séisme du Japon.
Archipel des îles du vent de la Société : TOUT VA BIEN.

En fin de message, le point sur les systèmes d'alerte, leur efficacité et ce qu'il faut savoir pour éviter les tsunami.

bonjour,

Réveil un peu spécial... Il fait encore nuit. La main de Dom sur mon épaule : "lève-toi on est en alerte tsunami". Y a des mots, comme ça dans la vie, qui vous sortent du lit d'un bond!

C'est toujours comme ça! Alors que nous tâchons toujours d'avoir le bateau "prêt". Que le soir nous rangeons toujours vaisselle, linge, ... (tranquillement, sans pour autant nous angoisser). Mais hier soir, pour une fois (!) , on avait laissé le linge pendre dans le cockpit. Trois machines à dépendre dans la précipitation. Retirer les tauds de soleil d'une main, pendant que nous nous assurons de l'autre, au téléphone, que les copains sont informés. Certains bateaux décident de rester derrière la barrière de corail. "Elle protège". Les images que nous avons en mémoire des tsunamis d'Indonisie nous font croire que rien n'arrête l'eau. Celles que nous trouvons sur Internet du Japon aujourd'hui sont effrayantes.

L'eau est trop forte pour nous! Notre sauvegarde est au large.
Pas de quoi s'angoisser et douter au mouillage! Moteur en route, nous lâchons la bouée. Nous nous faufilons dans le long serpent de bateaux qui sort en bon ordre, sans panique, avec beaucoup de courtoisie, par la passe de Punaauia. L'internet reste branché grâce à l'antenne externe (les messages des copains inquiets sont nombreux dans la boîte mail, sur le répondeur de skype et sur le téléphone). En plus de l'internet, la VHF est allumée sur le 16, la radio diffuse les bulletins sur radio Polynésie.

Il est certain qu'au vingt et unième siècle on navigue informé!

Le système d'alerte en Polynésie a très bien fonctionné, si l'on omet de parler d'un ou deux petit kouak que les autorités ont relevé dans le processus et se disent prêtes à régler pour "la prochaine fois". Il est à noter cependant que les Polynésiens ont décidé d'eux-mêmes de se placer sur les hauteurs, avant toute alerte, puisque la télévision annonçait dès hier soir le séisme catastrophique du Japon. L'alerte établie par le haut commissariat a été éditée à 4h30 locale. Il a envoyé sur tous les téléphones portables des sms d'alertes.

Message : "Des vagues de 2 à 3 mètres sont attendues aux îles Marquises, situées à 1.500 km au nord-est de Papeete. Sur les côtes nord de Tahiti, dans les baies de Moorea et dans une baie de Huahine, non loin de Bora Bora, elles pourraient atteindre 2,10 m. Elles pourraient atteindre environ 2 mètres aux îles Australes, situées entre 600 et 1.300 km au sud de Tahiti, et un mètre dans les autres îles de la Polynésie française. Les premières vagues devraient toucher Huahine à 06H50 locales (17H50 à Paris), Tahiti et Moorea à 07H15 (18H15 à Paris), les Marquises à 07H40 (18H40 à Paris) et les Australes à 07H30 (18H30 à Paris). Le Haut commissariat a souligné que "le danger persiste pendant au moins deux heures après l'arrivée de la première vague, et que les amplitudes peuvent être croissantes."

A six heures du matin, les estimations de vagues reviennent dans des proportions raisonnables de 70 centimètres. Puis, des contractions surviennent avec une prévision de 2 à 4 mètres sur Tahiti et ses îles. Hawaii n'a eu "que" 95 centimètres. Les sirènes hurlent sur le rivage. Les aéroports sont fermés, le trafic aériens voit des avions tourner autour des îles. La circulation routière est coupée. Au port de Papeete, les cargos, les navettes et paquebots sont envoyés au large. A la marina Taina, les grands yachts de plus de 60 mètres décrochent leurs amarres. Ils sont quatre, si un tsunami les emportaient, ils détruiraient le quai et vraisemblablement la marina elle-même!

Il fait un beau soleil. Dans la passe, trois dauphins nous défient et entrent dans le lagon. Je suppose qu'ils sont curieux de toutes cette effervescence. Dehors, tous les copains sont là, plus tous les autres... Moorea se dessine sur l'horizon, c'est magnifique. Dans 100 mètres de fond, il n'y a plus rien à craindre.

7h10 : LA vague devrait passer, nous ne discernons pas grand chose, sauf la longue houle pacifique, le voilier d'à côté disparaît et réapparaît dans une respiration océanique.

Il faut savoir que pour toute alerte de tsunami, la prudence demande que les bateaux restent au large pendant deux heures après l'heure présupposée d'arrivée de la première vague. Même si celle-ci a été insignifiante, les répliques peuvent s'avérer plus importantes.

Pourtant, à 8h30, l'alerte est levée Mais...

8h37 : Nous sommes à quelques mètres des bouées d'entrée, et sur la VHF 16 , le MRCC rappelle les troupes au large. Le cafouillage règne un peu... Le lagon de Moorea semble "se vider". L'info vient par VHF d'un observateur sur les hauteurs du lagon. Le MRCC (autorités maritimes de Polynésie) nous informe qu'un train de vague "plus important arrive sur l'archipel".

9h10: levée de l'alerte (il n'y a pas eu de vague énorme, tout au plus un mètre sur le rivage le plus exposé). Aux Marquises, dans le sud est de Nuku Hiva l'eau après s'être retirée est rentrée de 400 mètres à l'intérieur des terres.

9h40 : Nous retrouvons notre bouée (il y a un peu de rangement à faire). Restons à l'écoute des séismes de répliques et éventuels tsunami.

Dom me dit au moment où je vous prépare ce mail : "Heureusement qu'il n'y a pas eu de vague! Mais, je suis effaré de la vitesse de propagation d'un tsunami. Il traverse le plus grand océan du monde de part en part en quelques heures! Il faut vraiment rester à l'écoute en permanence."

Le point sur les systèmes d'alerte et leur fonctionnement en Polynésie française :

-Un système de sirènes existe dans toutes les grandes agglomérations, îles et villages (attention, seulement 70% des sirènes ont fonctionné avec une grande défaillance remarquée dans les îles Marquises. Donc, il ne faut pas s'y fier complètement.

Les site internet à consulter, la radio à écouter, le téléphone à laisser allumer, les requêtes BLU !
- Les utilisateurs de BLU trouvent dans leur catalogue la possibilité d'envoi de requête sur alerte au tsunami :
catalogue_saildoc_pacific_tsunami_code WEPA et SEUS.

- Lien Internet direct et INDISPENSABLE sur les alertes au tsunami dans le monde : http://ptwc.weather.gov/
- Ecouter les annonces de sécurité du MRCC VHF (16) : cela s'impose à tout marin, cependant, les médias et les téléphones portables ont sonné l'alerte plus rapidement que le MRCC
- Ecouter radio Polynésie sur la FM ou AM selon l'archipel :
Marquises : 88.2/89.0/ 89.5/90.5/ FM
Tuamotu : 90.5/93.6/ 94.0/94.4/ FM
Tahiti : 89.0/91.8FM
-Garder son téléphone "vini" (portable tahitien) allumé, le haut commissariat envoi des sms à tous les téléphones du Territoire en cas de risque, cette procédure nouvelle a extrêmement bien fonctionné.

Petit conseil : Ne pas se priver du "vini"! Il n'est pas difficile d'obtenir une carte SIM, elles se vendent dans toutes les OPT (postes) de toutes les îles. Coût des cartes prépayées de 500 FP à 2000 FP entre 4 dollars et 15 dollars, elles permettent d'être appelés pendant deux mois ou d'appeler sur la même période et en tout état de cause de recevoir les alertes importantes)

ATTENTION MARQUISES

Aux Marquises, l'impact des tsunamis, (même légers) est toujours plus important que dans le reste de la Polynésie. Il convient de toujours suivre les instructions d'évacuation.

A plus, pour d'autres nouvelles
Nat et Dom
www.etoiledelune.net

ALLEGRIA - Marianne et Gaétan dans les San Blas

Vendredi 11 mars 2011, il est 17h42 à Eastern Limon Cays, San Blas, Panama

Bonsoir à tous,

Juste quelques mots pour vous dire que tout va bien pour nous, vous avez probablement entendu parler d'une alerte au TSUNAMI pour le Panama, cette alerte concerne le côté Pacifique alors que nous nous trouvons du côté Atlantique donc aucune inquiétude pour nous en ce moment.

Aujourd'hui, c'était notre dernière journée aux San Blas et il a fait un temps des plus magnifiques en fait rarement vu aussi beau comme si cette région ne voulait pas nous laisser partir.

Demain nous ferons route vers Linton et dimanche vers Portobelo, lundi Linda et Don nos amis de Québec nous quitterons Ils ont passé 2 semaines avec nous.

Nous prendrons ensuite un jour ou deux afin de refaire le plein et nous entreprendrons dès que la météo le permettra notre route vers le Guatemala.

Bonne fin de journée, ici c'est le moment de l'apéro alors nous prendrons un ti-punch à votre santé ! Marianne

CAPTAIN PUNCH - François et Francine aux GAMBIER

Nous avons été avertis vers 6h du matin par téléphone par des amis de Rikitea, village principal des Gambier, et ensuite par Nathalie depuis Papeete.

Nous étions à l'ancre derrière des motu de la barrrière EST de l'Archipel des Gambier. Nous nous sommes déplacés quelque peu de façon à ancrer dans des fonds plus profonds de 16 à 20 m.

Tout va bien, nous n'avons rien ressenti ou observé. 7

3 et 88
François et Francine à bord de Captain-Punch II

LE TEMPS DE VIVRE - Pierre Judy et Jeremy à WARDERICK WELLS








Warderick Wells Cay, Exuma Park, 2 mars



Il y a une baie juste devant le « Warderick Cut » soit un passage pour prendre le large. Ce mouillage, en forme d’hameçon comporte une vingtaine de mouillages alignés à la queue leu leu contournant un énorme banc de sable qui émerge du centre à marée basse. Ce mouillage est si populaire qu’on doit réserver en communiquant avec le Park sur le canal 09 à compter de 9h00 le matin et être rapide sur la gâchette pour avoir la communication VHF. Nous sommes en navigation sous un soleil de plomb et il est 14h00. Je décide de communiquer avec eux juste au cas où il y aurait une annulation. Incroyable la veine que nous avons car il y a un mouillage qui vient de se libérer et nous pouvons l’avoir. Nous nous dirigeons donc vers cette escale qu’on nous a chaudement recommandée. Nous nous engageons en longeant les bateaux qui sont alignés le long de la trachée. C’est de toute beauté! J'en ai profité pour faire du pain, mes hommes aiment bien lorsque l'odeur du pain embaume tout le bateau.



Des gros poissons et des raies viennent derrière le bateau. Nous avons même heurté un poisson avec l’annexe sur le banc en traversant pour aller visiter un autre plaisancier, à marée haute il y a environ 2 pieds d’eau. Nous avons tous sursauté en le heurtant et le poisson a continué de sauter avec des grands bons probablement aussi surpris que nous. Il y a des oiseaux qui viennent manger dans nos mains. À marée basse, le banc de sable au centre devient sec, il ne reste que la trachée d’un bleu turquoise avec les bateaux qui ont l’air de baigner le long d’une étroite rivière. Un mouillage des plus spectaculaires quand même! On peut emprunter des Kayak et marché dans les sentiers.



Mikael, un local qui vient travailler pour la protection dans le parc des Exumas, nous a appris que les « Lion Fish » sont de plus en plus présent et que, comme ils viennent du pacifique ils n’ont pas de prédateur ici. De ce fait, il y a prolifération de ces spécimens qui peuvent ingurgiter jusqu’à 20 petits poissons de récif par jour. A ce rythme ils peuvent détruire le ¾ d’un récif corallien en seulement 5 semaines. Le gardien nous a expliqué que l’État a entrepris d’apprendre au Bahamien à les manger, la chair en est très bonne, il faut simplement faire attention aux épines venimeuses et les retirer. La chair est très bonne paraît-il. À défaut de les manger si nous n’avons pas la technique pour les arranger, l’État recommande de les tuer lorsque nous en voyons et je dois dire que nous en avons vue beaucoup plus qu’il y a 4 ans lors de notre dernier voyage jusqu’à St-Martin. Pierre a dénombré une douzaine de Lion Fish sur un récif d’environ 20 pieds carré alors que durant tout l’hiver 2007-08, nous n’en avons aperçu que très rarement. Même si ce sont de très beaux poissons vêtus de dentelle et soie, dorénavant, nous aiderons à sauver les récifs en éliminent ceux que nous verrons. Pour ce qui est de les manger, nous attendrons qu’un bahamien nous apprenne comment faire sans risquer de se piquer.



Un front froid est annoncé et nous comptons nous rendre à Nassau, des vents assez forts sont annoncés mais nous l’aurons de travers alors que si nous restons ici, nous devrons y rester pour au moins 3 jours. Nous décidons de lever l’ancre à 7h30 le matin pour nous rendre à Nassau, nous sommes parés à prendre une navigation sportive aujourd’hui.



Nous sommes arrivés à Rose Island dans un temps record. La navigation s'est bien passée mais nous devons avouer que c'était très sportif. Les vents étaient autour de 20 nœuds et à mi chemin de Nassau il y a eu des pointes allant jusqu'à 30 nœuds. Les houles étaient autour de 2 à 4 pieds avec quelques unes qui allaient jusqu'à 6 pieds et étaient assez courtes, aux 5 secondes environ tous deux de ENE et nous l'avions de travers. Nous avons donc tenu une vitesse moyenne de 6.5 nœuds à voile allant jusqu'à 7.8 nœuds comme maximum. Deux prises de ris dans la grande voile et le génois déployé à 110%. La vitesse de coque de notre bateau est de 6 nœuds, Nous surfions sur certaines vagues et lorsque la vitesse dépasse les 6 nœuds, la coque vibre sous la puissance de la mer, tout un « challenge », c’est très amusant. Nous avons fait 55 miles nautiques, j’ai du prendre la barre pour un peu plus de la moitié du trajet car la force du vent est des houles étaient trop forts pour Pedro, c’est notre pilote automatique. Je me suis bien amusé mais le dernier 15 miles était ardu en raison des houles et du vent qui avaient renforcis. Je sentais tous mes muscles se contracter à chaque houle qui nous soulevait en surfant. Le bateau s’est très bien comporter et nous ne l’en aimons que plus encore. Quel bon bateau d’océan!



Éric et Annie sont aussi à Rose Island mais ce soir nous allons nous reposer de notre journée sportive.



Pierre, Judy et Jeremy

http://tempsdevivre2.blogspot.com/