Nous nous sommes déplacé un peu plus au sud aujourd' hui avec l' intention de visiter Charlestown sur l' île de NEVIS demain pour finalement appareiller jeudi le 24 mai vers la Guadeloupe via Montserrat.
Régil & Johanne
TIME: 2012/05/22 18:31
LATITUDE: 17-15.02N
LONGITUDE: 062-39.55W
COMMENT: Nous sommes à White House Bay 4 milles au sud de Basseterre.
mardi 22 mai 2012
VACATIONS AU RÉSEAU MARDI MATIN
AZUR : Alain est à 35-17 N et 45-07 W avec un vent NE de 12 noeuds. Il fait cap franc EST dans une mer courte. Sa destination est au 39 N de lat.
OCÉANA 1 : Luc et Aline sont à 36-16 N et 42-33 W avec un cap à 70 degrés; Vent NW de 12 à 15 noeuds, vitesse de 5.5 à 6 noeuds et mer courte de 3 mètres. Ils sont à 565 mn de FLORES aux Açores. Hier fut une journée plutôt inconfortable à bord mais çà se replace aujourd'hui. Luc et Aline sont bien heureux de leur navigation depuis leur départ de St-Martin et s'attendaient à une mer plus difficile. Termineront probablement à moteur car le vent doit diminuer à l'approche des Açores mais... ils en ont à revendre du diesel... Une heure seulement de moteur depuis leur départ et ils étaient plein au "bouchon" plus des bidons ! ! ! Un stress qu'ils n'ont pas c'est bien celui de "manquer" de diesel :)
Ils sont à 7 mn derrière Calmos, le catamaran de Patrick qu'ils ont vu hier puisqu'il est passé à 4 mn d'eux. Vacations régulières via VHF entre eux, Patrick et Alain.
UMIALTAK : Josiane et la famille ont quitté les Iles Vierges hier midi à destination des Bermudes. Position : 19-45 N et 64-33 W ils ont déjà parcouru 97 mn. La mer est quand même formée et le vent d'une vingtaine de noeus. Tout l'équipage a "nourri les poissons" et doit s'amarinner; Ils avaient décidé de quitter malgré ces vents car une accalmie est prévue.
BIDULE : Lisanne et Gaston ont quitté la Dominique à destination de Grand'Anse d'Arlet (Martinique) ils étaient dans le passage au moment du Réseau avec un vent de 20 noeuds au près serré et une mer de 3 mètres... Ils parvenaient tout de même à conserver une vitesse de 5 noeuds. 25 mn encore dans cette mer puis ils seront à l'abri de l'île et ce sera mieux pour le "coeur" de Lisanne...
BEARAWAY : Jean et Danielle quitteront Lake Worth immédiatement après le Réseau à destination de Beaufort. Essaieront de rejoindre le Gulf Stream pour profiter du courant portant.
TORTUE DE MER : France et la famille aiment beaucoup St-Barth; ont fait le tour en auto en compagnie des deux autres équipages : Don Quillechotte et Magajo. Ancrage confortable à Colombier et y demeureront jusqu'à ce que la mer se calme pour continuer vers St-Kitts.
MONTE CRISTO : Jean-Léon est à Nassau et y demeurera quelques jours. Ils iront "visiter" le casino tout en demeurant "raisonnable". Par la suite, ils se rendront à Freeport puis traverseront vers Lake Worth.
GIVA : Valois et Ghislaine quittent ce matin Cumberland Island en direction de Beaufort et navigueront à une vingtaine de milles de la côte. En tout temps, ils seront en mesure de rejoindre une entrée advenant que les conditions ne soient pas favorables.
BELLE OURSE : André constate que les "malheurs" se succèdent sur son voilier... Il a dû éteindre un feu à bord causé par la négligence d'un électricien qui n'avait pas fixé les boîtes électriques. Il a pu éteindre sans trop de dommages... Ils reviennent à Montréal vendredi.
BLUE PIDGEON : Paul quittera à midi les Iles Vierges à destination des Bermudes. Malheureusement le signal était très faible et je n'ai pu converser plus longuement avec lui.
SLY SAN : Sylvain a quitté Ste-Anne (Martinique) ce matin à destination de Rodney Bay (Ste-Lucie) une distance de 21 mn. Tout va très bien.
PERSÉIDES : Daniel et l'équipage sont à 09-31 S et 128-45 W à environ 600 mn des Marquises. Ils naviguent voiles en ciseau et ont parcouru 135 mn dans les dernières 24 heures. C'est maintenant Kathleen qui a une vilaine grippe... Léa va très bien et a repris les études; quant à Daniel qui est plus sensible au mal de mer, il a pu "lire" pour la première fois depuis le départ et il en est bien heureux :)
OCÉANA 1 : Luc et Aline sont à 36-16 N et 42-33 W avec un cap à 70 degrés; Vent NW de 12 à 15 noeuds, vitesse de 5.5 à 6 noeuds et mer courte de 3 mètres. Ils sont à 565 mn de FLORES aux Açores. Hier fut une journée plutôt inconfortable à bord mais çà se replace aujourd'hui. Luc et Aline sont bien heureux de leur navigation depuis leur départ de St-Martin et s'attendaient à une mer plus difficile. Termineront probablement à moteur car le vent doit diminuer à l'approche des Açores mais... ils en ont à revendre du diesel... Une heure seulement de moteur depuis leur départ et ils étaient plein au "bouchon" plus des bidons ! ! ! Un stress qu'ils n'ont pas c'est bien celui de "manquer" de diesel :)
Ils sont à 7 mn derrière Calmos, le catamaran de Patrick qu'ils ont vu hier puisqu'il est passé à 4 mn d'eux. Vacations régulières via VHF entre eux, Patrick et Alain.
UMIALTAK : Josiane et la famille ont quitté les Iles Vierges hier midi à destination des Bermudes. Position : 19-45 N et 64-33 W ils ont déjà parcouru 97 mn. La mer est quand même formée et le vent d'une vingtaine de noeus. Tout l'équipage a "nourri les poissons" et doit s'amarinner; Ils avaient décidé de quitter malgré ces vents car une accalmie est prévue.
BIDULE : Lisanne et Gaston ont quitté la Dominique à destination de Grand'Anse d'Arlet (Martinique) ils étaient dans le passage au moment du Réseau avec un vent de 20 noeuds au près serré et une mer de 3 mètres... Ils parvenaient tout de même à conserver une vitesse de 5 noeuds. 25 mn encore dans cette mer puis ils seront à l'abri de l'île et ce sera mieux pour le "coeur" de Lisanne...
BEARAWAY : Jean et Danielle quitteront Lake Worth immédiatement après le Réseau à destination de Beaufort. Essaieront de rejoindre le Gulf Stream pour profiter du courant portant.
TORTUE DE MER : France et la famille aiment beaucoup St-Barth; ont fait le tour en auto en compagnie des deux autres équipages : Don Quillechotte et Magajo. Ancrage confortable à Colombier et y demeureront jusqu'à ce que la mer se calme pour continuer vers St-Kitts.
MONTE CRISTO : Jean-Léon est à Nassau et y demeurera quelques jours. Ils iront "visiter" le casino tout en demeurant "raisonnable". Par la suite, ils se rendront à Freeport puis traverseront vers Lake Worth.
GIVA : Valois et Ghislaine quittent ce matin Cumberland Island en direction de Beaufort et navigueront à une vingtaine de milles de la côte. En tout temps, ils seront en mesure de rejoindre une entrée advenant que les conditions ne soient pas favorables.
BELLE OURSE : André constate que les "malheurs" se succèdent sur son voilier... Il a dû éteindre un feu à bord causé par la négligence d'un électricien qui n'avait pas fixé les boîtes électriques. Il a pu éteindre sans trop de dommages... Ils reviennent à Montréal vendredi.
BLUE PIDGEON : Paul quittera à midi les Iles Vierges à destination des Bermudes. Malheureusement le signal était très faible et je n'ai pu converser plus longuement avec lui.
SLY SAN : Sylvain a quitté Ste-Anne (Martinique) ce matin à destination de Rodney Bay (Ste-Lucie) une distance de 21 mn. Tout va très bien.
PERSÉIDES : Daniel et l'équipage sont à 09-31 S et 128-45 W à environ 600 mn des Marquises. Ils naviguent voiles en ciseau et ont parcouru 135 mn dans les dernières 24 heures. C'est maintenant Kathleen qui a une vilaine grippe... Léa va très bien et a repris les études; quant à Daniel qui est plus sensible au mal de mer, il a pu "lire" pour la première fois depuis le départ et il en est bien heureux :)
lundi 21 mai 2012
VACATIONS RAPIDES DE CE MATIN
AZUR : Alain est à 34-47 N et 47-11 W avec cap direct sur les Açores; il est à 813 mn de sa destination avec un vent de 20 à 22 noeuds - Tout va bien et il est en contact quotidien avec Océana 1 et Calmos
OCÉANA 1 : Aline etLuc sont à 35-33 N et 45-08 W avec un cap à 78 degrés ; vent de 22 à 24 noeuds WSW. Vitesse de 6.5 noeuds et surf la nuit dernière à 8.9 noeuds - Le bateau se comporte très bien et il est à 7 mn de Calmos
MONTE CRISTO : Jean-Léon est à 24-34 N et 76-49 W avec un vent très léger; il est à moteur et à 38 mn de sa destination Nassau.
Devant quitter tôt, je me suis absentée à 07h30
Un rapport détaillé sera rédigé mardi matin après les vacations
OCÉANA 1 : Aline etLuc sont à 35-33 N et 45-08 W avec un cap à 78 degrés ; vent de 22 à 24 noeuds WSW. Vitesse de 6.5 noeuds et surf la nuit dernière à 8.9 noeuds - Le bateau se comporte très bien et il est à 7 mn de Calmos
MONTE CRISTO : Jean-Léon est à 24-34 N et 76-49 W avec un vent très léger; il est à moteur et à 38 mn de sa destination Nassau.
Devant quitter tôt, je me suis absentée à 07h30
Un rapport détaillé sera rédigé mardi matin après les vacations
PRANA - Denis et Louise à Petit St-Vincent
Petit St-Vincent
Seul dans notre mouillage entre Petit St-Vincent et Morpion Vent 20kn mais bien protégé de la vague et du roulis au sud de l'ile
Capsule technique
Fond de sable
Plage, Apnée, chasse sur la barrière de corail Visite Morpion
Seul dans notre mouillage entre Petit St-Vincent et Morpion Vent 20kn mais bien protégé de la vague et du roulis au sud de l'ile
Capsule technique
Fond de sable
Plage, Apnée, chasse sur la barrière de corail Visite Morpion
INDIAN SUMMER - Richard et son équipage quittent St-Paul
J'ai eu l'occasion de souhaiter bon voyage à Richard et à son équipage qui ont quitté cet avant-midi la marina Performance Marine (Ex Gagnon) en direction du Lac Champlain.
Ils passeront le canal Champlain en direction de New York et lorsqu'une fenêtre favorable s'ouvrira, ils navigueront vers les Açores
Bon voyage et nous vous accompagnerons quotidiennement via Le Réseau du Capitaine
Ils passeront le canal Champlain en direction de New York et lorsqu'une fenêtre favorable s'ouvrira, ils navigueront vers les Açores
Bon voyage et nous vous accompagnerons quotidiennement via Le Réseau du Capitaine
CAT MOUSSE - René et la famille - RÉCIT
Message du 8 mai
8 mai 2012
En navigation vers les Chagos
Récit no 209 - Les Maldives
Finalement, nous avons passé la ligne de l'Equateur vers 03h30 AM, le matin du 8 mai. Les enfants tenaient à ne pas manquer ça. Sur Cat Mousses, toutes les occasions sont bonnes pour fêter. Nous avions sorti le champagne pour l'occasion. Nous avons bien tenter de convaincre les enfants de nous aider à finir la bouteille mais en vain. Depuis le passage de cette ligne, comme à chacun de nos passages de l'Equateur et comme c'est souvent le cas à cette latitude, la mer est d'un calme plat. Pas une once de vent, mis-à-part les petites formations orageuses que l'on rencontre la nuit!
Nous avons atteint l'île de Foamulah quelques heures plus tard, vers 08h30 AM. Ce fut un arrêt fort intéressant que nous sommes très heureux d'avoir fait. Il semble que la culture asiatique soit maintenant derrière nous, un nouveau chapitre s'amorce.
Nous avons choisi cette île sur les conseils d'un ami (Sylvio de Matajusi), à cause de la possibilité de réapprovisionnement en diésel. Nous aurions bien voulu explorer davantage les Maldives, malheureusement, on nous demandait 1000$ pour entrer au pays et à un moment donné, à force de sortir un mille dollars par-ci et un autre par-là, les cordons de la bourse se resserrent. On a décidé de le garder dans nos poches celui-là. Mais tout de même, notre journée nous aura permis de tâter le pouls des Maldives.
La population de cette île de Foamulah est de 13 000 habitants. C'est une petite île d'à peine 5 km de long.
Inutile de dire qu'ils ne doivent pas souvent avoir de visiteurs ici. En tout cas, notre arrivée dans le fort fut très remarquée. Nous sentions que nous étions l'attraction du village. On aurait dit que tous les hommes du village venaient faire leur tour pour nous observer. Le tourisme à cet endroit semble complètement inexistant, mais comme ils viennent de terminer la construction d'un aéroport (il y a trois mois), ceci devrait générer davantage de possibilités de tourisme.
Très peu de ces gens parlent l'anglais, les communications étaient donc très limitées. La religion y est musulmane et la devise est le rufyia, soit 15 rufyias pour 1$. L'île compte environ 7 ou 8 villages, tous très propres et soignés. Les maisons sont jolies, les gens sont fiers. Bien que curieux, les habitants de l'île restent très polis et réservés. Il était évident qu'ils cherchaient à aider. Dès notre arrivée, ils ont pris René et Thomas sur leur 'scooter' pour les amener à la station d'essence de l'île. Finalement avec les bidons et tout, il a fallu que tout se fasse à pieds. Un vrai travail de moine! Au bout de quelques heures, sous le soleil ardent, au terme de 5 voyages de 3 bidons chacun, René avait finalement refait le plein de quelques 300 litres de diésel, de quoi nous tenir pour un petit moment.
Pendant ce temps, je me suis chargée de faire la réparation de notre grand voile. Une petite section devait être recousue et craignant que les dommages ne dégénèrent davantage, je ne pouvais plus remettre cette tâche à plus tard. Nous le savions depuis longtemps mais il nous apparaissait plus simple de le faire à la main que de tout démonter la grand voile pour l'amener dans une voilerie en Thailande.
Pour remercier un des monsieurs qui avait emmené René à la banque du village le matin, nous avons décidé d'aller prendre le repas du midi dans le restaurant de son ami. Ce fut un bon investissement car, suivant le repas, le gérant nous a déniché une voiture (taxi) pour aller faire nos courses en PM. Les gens sont vraiment aux petits soins sur cette île. Le seul guichet automatique de l'île étant hors service, il a fallu retourner à la banque en PM. Alors que nous attendions en file, plusieurs personnes nous ont offert leur numéro pour qu'on passe avant eux dans la file d'attente et Dieu sait que ça faisait longtemps qu'ils attendaient leur tour. Ils sont vraiment très généreux, ça surprend toujours de voir pareille générosité, surtout quand on sort d'un pays à forte densité comme l'Inde où la mentalité est chacun pour soi, 'run for your life'. Alors, que là-bas, certaines personnes nous auraient marché sur le corps pour nous dépasser en file dans les endroits publics, ici les gens nous auraient donné leur chemise. C'en était gênant. Bref, bien qu'il ne faille jamais généraliser, puisque partout il y a des gens extraordinaires, c'est quand même spécial de constater les différences de culture, d'un pays à l'autre.
Notre chauffeur de taxi nous a trimballé tout l'après-midi pour rassembler ce qui nous manquait de fruits, légumes, oeufs, pains et viande. Il a fait le tour du monde pour nous dénicher des pommes de terre. Le soir venu, une fois de retour au bateau, nous avons eu la visite, à tour de rôle, des deux hommes qui nous avaient accueillis et aidés à notre arrivée le matin. Ils sont tous deux venus avec leur fille (de 2 et 3 ans) pour visiter le bateau et l'un d'eux nous a offert des fruits, dont une nouvelle variété dont nous ne connaissions même pas l'existence.
Ce petit port de mer, n'existe que depuis sept ans. Une chance qu'ils ont aménagé ce port, sinon je ne vois comment nous aurions pu nous arrêter à cette île. On s'explique mal comment ils faisaient avant. Bizzarement, la grève de cette île ressemble comme deux gouttes d'eau à celle de l'Ile Tromelin, cette île où un navire français, transportant une cargaison clandestine d'esclaves, s'était échoué en 1761. Cet excellent roman d'Irène Frain, nous avait été prêté par notre amie Isabelle de Wasabi. On y relate le naufrage, où 22 des 143 passagers du navire périrent, la survie sur cette île inhospitalière et la construction d'un bateau de fortune en vue d'aller chercher des secours. C'est avec ce bateau de survie que les blancs français se sont entassés pour regagner Madagascar en 100 heures et supposément revenir sauver les 60 malheureux esclaves noirs qui avaient été laissés derrière faute d'espace. Malheureusement, les secours ne sont revenus que 15 ans plus tard, il ne restait alors plus que huit survivants: soit sept femmes et un bébé. D'après l'image du livre et les descriptions, la grève qui longe le brise lame nous protégeant, semble être une copie conforme: les mêmes formations rocheuses et de corail, la même violence des vagues qui frappent inlassablement, jour et nuit, la même couleur de l'eau et du sable de la plage. C'est frappant comme ressemblance, à la différence que l'île Tromelin est plus petite, plus austère et complètement inhabitée, nous espérons vivement avoir l'opportunité d'aller passer à proximité de cette île lorsque nous ferons route vers Madagascar. Pour avoir lu le roman, Thomas rêve de voir cet endroit de ses popres yeux. Toujours est-il que pour en revenir au port de Foamulah, mettre ce brise lame en place a dû être toute une entreprise. De plus, à voir comment les bateaux sont attachés dans ce petit port, ça doit devenir très vilain lors de mauvaises températures.
Finalement, nous avons décidé de passer la nuit à quai avant de reprendre la mer. On nous le déconseillait en raison des risques de visites nocturnes par des malfaiteurs mais suite à ce qu'on a connu de cette île au cours de la journée, nous avons considéré le risque assez faible. Nous décidons donc d'y dormir, malgré l'installation précaire sur le quai en béton qui aurait pu nous occasionner de sérieux dommages s'il y avait eu un orage cette nuit-là. Heureusement la nuit fut calme et sans vent. Dormir est toutefois un bien grand mot car finalement, j'ai passé la nuit couchée dans le cockpit à dormir d'un seul oeil pour surveiller les 'voleurs' (armée de mon balai et de mon détecteur de mouvements), mais surtout pour m'assurer que le bateau ne cognait pas contre le quai. Les gens de cette île vivent de la pêche, et finalement j'ai passé la nuit debout, emportée par ma curiosité. En effet, nous avons passé la nuit à observer le va et vient et toute l'activité nocturne reliée à la pêche. Super intéressant de voir l'action qui s'y déroule le nuit. On a très peu dormi mais on s'est imprégnés de la réalité et du rythme de vie de ces pêcheurs. C'est beau de voir les différences d'un pays à l'autre. Ici, bateaux de pêche sont aussi complètement différents de tout ce qu'on a vu à date.
Nous avons repris la mer dès 07h00 AM le lendemain matin. Cet PM je fus réveillée de ma sieste par un branle-bas de combat. On venait d'attraper... pas un, ni deux, mais trois petits thons jaunes. Ca faisait longtemps! C'était la fête sur Cat Mousses.
Le lendemain c'est un espadon qui a mordu, mais il s'est sauvé avec l'hameçon. Snif! Depuis le temps qu'on rêve d'un espadon. On l'a vu sauter comme un fou furieux pendant un bon moment pour se débarasser de l'hameçon. J'ai bien peur qu'il n'en viendra jamais à bout le pauvre, mais c'était spectaculaire à voir.
Ce soir pour mon quart de nuit, une surprise m'attend dans un sac 'Ziploc' sur le comptoir. Une belle grosse coquerelle, lire cafard pour les Français. Ouash!!! J'en ai des palpitations et la chair de poule. C'est une première pour ma carrière 'd'exterminatrice' et ça me glace le sang de savoir que nous avons peut-être une communauté de ces bestioles à bord. Nous avons dû chopper ça lors de notre 24 heures passé au quai dans le port des Foamulah aux Maldives, ou à moins que ce ne soit au Sri Lanka ou en Inde. Je déteste quand on est forcés d'utiliser le quai municipal d'un endroit. C'est ma hantise. A chaque fois je crains le pire, soit un rat ou des coquerelles et voilà... maintenant c'est fait! Elles ne perdent rien pour attendre ces bestioles, elles vont savoir comment je m'appelle. J'ai sorti toute mon artillerie cette nuit et je me promets de leur organiser un petit festin dès demain! A la guerre comme à la guerre!
Nous planifions atteindre les Chagos, le 12 mai au matin et y passer environ trois semaines. Nous en profiterons pour faire quelques tâches et travaux. Je me promets de terminer mes vernis si le temps reste suffisemment sec.
8 mai 2012
En navigation vers les Chagos
Récit no 209 - Les Maldives
Finalement, nous avons passé la ligne de l'Equateur vers 03h30 AM, le matin du 8 mai. Les enfants tenaient à ne pas manquer ça. Sur Cat Mousses, toutes les occasions sont bonnes pour fêter. Nous avions sorti le champagne pour l'occasion. Nous avons bien tenter de convaincre les enfants de nous aider à finir la bouteille mais en vain. Depuis le passage de cette ligne, comme à chacun de nos passages de l'Equateur et comme c'est souvent le cas à cette latitude, la mer est d'un calme plat. Pas une once de vent, mis-à-part les petites formations orageuses que l'on rencontre la nuit!
Nous avons atteint l'île de Foamulah quelques heures plus tard, vers 08h30 AM. Ce fut un arrêt fort intéressant que nous sommes très heureux d'avoir fait. Il semble que la culture asiatique soit maintenant derrière nous, un nouveau chapitre s'amorce.
Nous avons choisi cette île sur les conseils d'un ami (Sylvio de Matajusi), à cause de la possibilité de réapprovisionnement en diésel. Nous aurions bien voulu explorer davantage les Maldives, malheureusement, on nous demandait 1000$ pour entrer au pays et à un moment donné, à force de sortir un mille dollars par-ci et un autre par-là, les cordons de la bourse se resserrent. On a décidé de le garder dans nos poches celui-là. Mais tout de même, notre journée nous aura permis de tâter le pouls des Maldives.
La population de cette île de Foamulah est de 13 000 habitants. C'est une petite île d'à peine 5 km de long.
Inutile de dire qu'ils ne doivent pas souvent avoir de visiteurs ici. En tout cas, notre arrivée dans le fort fut très remarquée. Nous sentions que nous étions l'attraction du village. On aurait dit que tous les hommes du village venaient faire leur tour pour nous observer. Le tourisme à cet endroit semble complètement inexistant, mais comme ils viennent de terminer la construction d'un aéroport (il y a trois mois), ceci devrait générer davantage de possibilités de tourisme.
Très peu de ces gens parlent l'anglais, les communications étaient donc très limitées. La religion y est musulmane et la devise est le rufyia, soit 15 rufyias pour 1$. L'île compte environ 7 ou 8 villages, tous très propres et soignés. Les maisons sont jolies, les gens sont fiers. Bien que curieux, les habitants de l'île restent très polis et réservés. Il était évident qu'ils cherchaient à aider. Dès notre arrivée, ils ont pris René et Thomas sur leur 'scooter' pour les amener à la station d'essence de l'île. Finalement avec les bidons et tout, il a fallu que tout se fasse à pieds. Un vrai travail de moine! Au bout de quelques heures, sous le soleil ardent, au terme de 5 voyages de 3 bidons chacun, René avait finalement refait le plein de quelques 300 litres de diésel, de quoi nous tenir pour un petit moment.
Pendant ce temps, je me suis chargée de faire la réparation de notre grand voile. Une petite section devait être recousue et craignant que les dommages ne dégénèrent davantage, je ne pouvais plus remettre cette tâche à plus tard. Nous le savions depuis longtemps mais il nous apparaissait plus simple de le faire à la main que de tout démonter la grand voile pour l'amener dans une voilerie en Thailande.
Pour remercier un des monsieurs qui avait emmené René à la banque du village le matin, nous avons décidé d'aller prendre le repas du midi dans le restaurant de son ami. Ce fut un bon investissement car, suivant le repas, le gérant nous a déniché une voiture (taxi) pour aller faire nos courses en PM. Les gens sont vraiment aux petits soins sur cette île. Le seul guichet automatique de l'île étant hors service, il a fallu retourner à la banque en PM. Alors que nous attendions en file, plusieurs personnes nous ont offert leur numéro pour qu'on passe avant eux dans la file d'attente et Dieu sait que ça faisait longtemps qu'ils attendaient leur tour. Ils sont vraiment très généreux, ça surprend toujours de voir pareille générosité, surtout quand on sort d'un pays à forte densité comme l'Inde où la mentalité est chacun pour soi, 'run for your life'. Alors, que là-bas, certaines personnes nous auraient marché sur le corps pour nous dépasser en file dans les endroits publics, ici les gens nous auraient donné leur chemise. C'en était gênant. Bref, bien qu'il ne faille jamais généraliser, puisque partout il y a des gens extraordinaires, c'est quand même spécial de constater les différences de culture, d'un pays à l'autre.
Notre chauffeur de taxi nous a trimballé tout l'après-midi pour rassembler ce qui nous manquait de fruits, légumes, oeufs, pains et viande. Il a fait le tour du monde pour nous dénicher des pommes de terre. Le soir venu, une fois de retour au bateau, nous avons eu la visite, à tour de rôle, des deux hommes qui nous avaient accueillis et aidés à notre arrivée le matin. Ils sont tous deux venus avec leur fille (de 2 et 3 ans) pour visiter le bateau et l'un d'eux nous a offert des fruits, dont une nouvelle variété dont nous ne connaissions même pas l'existence.
Ce petit port de mer, n'existe que depuis sept ans. Une chance qu'ils ont aménagé ce port, sinon je ne vois comment nous aurions pu nous arrêter à cette île. On s'explique mal comment ils faisaient avant. Bizzarement, la grève de cette île ressemble comme deux gouttes d'eau à celle de l'Ile Tromelin, cette île où un navire français, transportant une cargaison clandestine d'esclaves, s'était échoué en 1761. Cet excellent roman d'Irène Frain, nous avait été prêté par notre amie Isabelle de Wasabi. On y relate le naufrage, où 22 des 143 passagers du navire périrent, la survie sur cette île inhospitalière et la construction d'un bateau de fortune en vue d'aller chercher des secours. C'est avec ce bateau de survie que les blancs français se sont entassés pour regagner Madagascar en 100 heures et supposément revenir sauver les 60 malheureux esclaves noirs qui avaient été laissés derrière faute d'espace. Malheureusement, les secours ne sont revenus que 15 ans plus tard, il ne restait alors plus que huit survivants: soit sept femmes et un bébé. D'après l'image du livre et les descriptions, la grève qui longe le brise lame nous protégeant, semble être une copie conforme: les mêmes formations rocheuses et de corail, la même violence des vagues qui frappent inlassablement, jour et nuit, la même couleur de l'eau et du sable de la plage. C'est frappant comme ressemblance, à la différence que l'île Tromelin est plus petite, plus austère et complètement inhabitée, nous espérons vivement avoir l'opportunité d'aller passer à proximité de cette île lorsque nous ferons route vers Madagascar. Pour avoir lu le roman, Thomas rêve de voir cet endroit de ses popres yeux. Toujours est-il que pour en revenir au port de Foamulah, mettre ce brise lame en place a dû être toute une entreprise. De plus, à voir comment les bateaux sont attachés dans ce petit port, ça doit devenir très vilain lors de mauvaises températures.
Finalement, nous avons décidé de passer la nuit à quai avant de reprendre la mer. On nous le déconseillait en raison des risques de visites nocturnes par des malfaiteurs mais suite à ce qu'on a connu de cette île au cours de la journée, nous avons considéré le risque assez faible. Nous décidons donc d'y dormir, malgré l'installation précaire sur le quai en béton qui aurait pu nous occasionner de sérieux dommages s'il y avait eu un orage cette nuit-là. Heureusement la nuit fut calme et sans vent. Dormir est toutefois un bien grand mot car finalement, j'ai passé la nuit couchée dans le cockpit à dormir d'un seul oeil pour surveiller les 'voleurs' (armée de mon balai et de mon détecteur de mouvements), mais surtout pour m'assurer que le bateau ne cognait pas contre le quai. Les gens de cette île vivent de la pêche, et finalement j'ai passé la nuit debout, emportée par ma curiosité. En effet, nous avons passé la nuit à observer le va et vient et toute l'activité nocturne reliée à la pêche. Super intéressant de voir l'action qui s'y déroule le nuit. On a très peu dormi mais on s'est imprégnés de la réalité et du rythme de vie de ces pêcheurs. C'est beau de voir les différences d'un pays à l'autre. Ici, bateaux de pêche sont aussi complètement différents de tout ce qu'on a vu à date.
Nous avons repris la mer dès 07h00 AM le lendemain matin. Cet PM je fus réveillée de ma sieste par un branle-bas de combat. On venait d'attraper... pas un, ni deux, mais trois petits thons jaunes. Ca faisait longtemps! C'était la fête sur Cat Mousses.
Le lendemain c'est un espadon qui a mordu, mais il s'est sauvé avec l'hameçon. Snif! Depuis le temps qu'on rêve d'un espadon. On l'a vu sauter comme un fou furieux pendant un bon moment pour se débarasser de l'hameçon. J'ai bien peur qu'il n'en viendra jamais à bout le pauvre, mais c'était spectaculaire à voir.
Ce soir pour mon quart de nuit, une surprise m'attend dans un sac 'Ziploc' sur le comptoir. Une belle grosse coquerelle, lire cafard pour les Français. Ouash!!! J'en ai des palpitations et la chair de poule. C'est une première pour ma carrière 'd'exterminatrice' et ça me glace le sang de savoir que nous avons peut-être une communauté de ces bestioles à bord. Nous avons dû chopper ça lors de notre 24 heures passé au quai dans le port des Foamulah aux Maldives, ou à moins que ce ne soit au Sri Lanka ou en Inde. Je déteste quand on est forcés d'utiliser le quai municipal d'un endroit. C'est ma hantise. A chaque fois je crains le pire, soit un rat ou des coquerelles et voilà... maintenant c'est fait! Elles ne perdent rien pour attendre ces bestioles, elles vont savoir comment je m'appelle. J'ai sorti toute mon artillerie cette nuit et je me promets de leur organiser un petit festin dès demain! A la guerre comme à la guerre!
Nous planifions atteindre les Chagos, le 12 mai au matin et y passer environ trois semaines. Nous en profiterons pour faire quelques tâches et travaux. Je me promets de terminer mes vernis si le temps reste suffisemment sec.
dimanche 20 mai 2012
NORTH BOUND - Jacques et Sheila à WHITEHALL
Message reçu dimanche matin
Notre retour va Bon train, nous sommes rendus a Whitehall et serons a North Hero ce soir.
Les heures d'ouvertures restreintes des écluses ont limite notre progression.
On a réussi à rapporter le beau temps du sud avec nous et espérons que tu en profites bien !
Notre retour va Bon train, nous sommes rendus a Whitehall et serons a North Hero ce soir.
Les heures d'ouvertures restreintes des écluses ont limite notre progression.
On a réussi à rapporter le beau temps du sud avec nous et espérons que tu en profites bien !
TORTUE DE MER - France et la famille à St-Barth
Nous sommes maintenant à Pointe Colombier, toujours à St-Barth.
La houle est beaucoup moindre que dans le port de Gustavia.
Nous soulignerons ce soir les 15 ans de notre grand Émile.
Pour l'occasion, les équipages de DonQ et Maga Jo se joigneront à nous.
Nous devrions passer les prochains jours ici, jusqu'à ce que la météo nous permettre de traverser confortablement vers St-Kitts.
Hier, nous avons loué chacun un véhicule (donc 3 autos) et nous avons visité l'île.
Nous nous sommes rejoint pour un agréable dîner.
En après-midi, les garçons, Sylvain et moi sommes allé à la plage Orient, ou on nous a dit qu il y a des vagues de Surf...
Émile voulait essayer...ce qu'il a fait. Il a meme reussi à se lever a deux reprises...ce que nous avons trouve très bien pour une première fois...mais en sortant de l'eau, il a marché sur un oursin et notre journée s'est terminee a l hopital...
Il va mieux aujourd'hui...
mais il ne compte pas retourner sur une plage pour les quelques prochains jours...
Celle ici, à Colombier est si belle qu'il changera peut-etre d idee...
A bientôt,
France
La houle est beaucoup moindre que dans le port de Gustavia.
Nous soulignerons ce soir les 15 ans de notre grand Émile.
Pour l'occasion, les équipages de DonQ et Maga Jo se joigneront à nous.
Nous devrions passer les prochains jours ici, jusqu'à ce que la météo nous permettre de traverser confortablement vers St-Kitts.
Hier, nous avons loué chacun un véhicule (donc 3 autos) et nous avons visité l'île.
Nous nous sommes rejoint pour un agréable dîner.
En après-midi, les garçons, Sylvain et moi sommes allé à la plage Orient, ou on nous a dit qu il y a des vagues de Surf...
Émile voulait essayer...ce qu'il a fait. Il a meme reussi à se lever a deux reprises...ce que nous avons trouve très bien pour une première fois...mais en sortant de l'eau, il a marché sur un oursin et notre journée s'est terminee a l hopital...
Il va mieux aujourd'hui...
mais il ne compte pas retourner sur une plage pour les quelques prochains jours...
Celle ici, à Colombier est si belle qu'il changera peut-etre d idee...
A bientôt,
France
DAMALU - Daniel à OCEAN CITY
Message reçu de JEAN (Bearaway) à 15h48
Les coast guard de ocean city viennent de me telephoner,daniel est entre a ocean city.
Ils ont mis une voiture au bout de la jetee pour l'attendre et quand ils l'on vu ont envoye un bateau pour l'escorter a l'interieur,en ce moment ils se dirigent tous vers une marina ....."
À 17 heures, nous avons tenté de le rejoindre sans succès mais Jean a téléphoné à la Garde Côtière et on confirme qu'il est à SUNSET MARINA d'Ocean City (Maryland)
Nous sommes tous heureux que cette traversée se soient bien terminée et que Daniel puisse se reposer. Madeleine devrait aller le rejoindre en automobile au Maryland.
Un ÉNORME MERCI à Gaston (Bidule) et Jean(Bearaway) pour leur apport précieux dans les relais au cours des derniers jours.
Les coast guard de ocean city viennent de me telephoner,daniel est entre a ocean city.
Ils ont mis une voiture au bout de la jetee pour l'attendre et quand ils l'on vu ont envoye un bateau pour l'escorter a l'interieur,en ce moment ils se dirigent tous vers une marina ....."
À 17 heures, nous avons tenté de le rejoindre sans succès mais Jean a téléphoné à la Garde Côtière et on confirme qu'il est à SUNSET MARINA d'Ocean City (Maryland)
Nous sommes tous heureux que cette traversée se soient bien terminée et que Daniel puisse se reposer. Madeleine devrait aller le rejoindre en automobile au Maryland.
Un ÉNORME MERCI à Gaston (Bidule) et Jean(Bearaway) pour leur apport précieux dans les relais au cours des derniers jours.
CONSEIL : Laisser le SAFRAN DROIT DANS LES ÉCLUSES...
Voici copie du message de Jacques (North Bound) qui est fort intéressant pour les futurs navigateurs du canal Champlain...
"point intéressant, après plusieurs passages dans les écluses, on a découvert hier quelque chose qui pourrais être utile aux navigateurs qui auront à faire ces dernières .
On se demandait pourquoi le bateau avait tendance à se coller ou se décoller de la paroi de l'écluse au point ou il était très difficile à le retenir.
On a résolu une bonne partie du problème: il faut garder le safran droit durant l'éclusage. En effet, lorsqu'on amarre le bateau, il faut tourner le safran et si on le laisse dans cette position, les jets puissants d'eau dans l'écluse le rende intenable .
À titre d'information, voici les heures d'ouverture des écluses:
April 28 to May 23: 7:00 a.m. to 5:00 p.m.
May 24 to September 5: 7:00 a.m. to 10:00 p.m.
September 6 to September 28: 7:00 a.m. to 7:00 p.m.
September 29 to November 15: 7:00 a.m. to 5:00 p.m.
"point intéressant, après plusieurs passages dans les écluses, on a découvert hier quelque chose qui pourrais être utile aux navigateurs qui auront à faire ces dernières .
On se demandait pourquoi le bateau avait tendance à se coller ou se décoller de la paroi de l'écluse au point ou il était très difficile à le retenir.
On a résolu une bonne partie du problème: il faut garder le safran droit durant l'éclusage. En effet, lorsqu'on amarre le bateau, il faut tourner le safran et si on le laisse dans cette position, les jets puissants d'eau dans l'écluse le rende intenable .
À titre d'information, voici les heures d'ouverture des écluses:
April 28 to May 23: 7:00 a.m. to 5:00 p.m.
May 24 to September 5: 7:00 a.m. to 10:00 p.m.
September 6 to September 28: 7:00 a.m. to 7:00 p.m.
September 29 to November 15: 7:00 a.m. to 5:00 p.m.
samedi 19 mai 2012
ABSENTE DU RÉSEAU DIMANCHE
Il n'y aura pas de compte-rendu des vacations dimanche car je travaillerai sur mon bateau et n'aurai pas le temps de venir en ondes
Bon week-end à tous
Nycole
Bon week-end à tous
Nycole
VACATIONS AU RÉSEAU SAMEDI MATIN
DAMALU : Daniel est dans une mer croisée et difficile il est à 38-14 N et 073-04 W avec des pointes de vent jusqu'à 35 et 40 noeuds. La situation demeure à peu près la même pour la journée et le vent devrait diminuer légèrement à compter de demain matin. Il se dirigera peut être sur Cape May; Jean de Bearaway a fait contact sur une autre fréquence avec lui et lui donnera les points d'entrée car il n'a pas la carte détaillée pour entrer sur la côte. Réserve de diesel également limitée
OCÉANA 1 : Luc et Aline sont à 35-39 N et 50-23 W avec un vent du su de 17 à 19 noeuds. Vitesse de 5.8 à 6 noeuds. Il demeureront au sud du 36 N pour éviter les vents plus forts au nord et poursuivent leur navigation en compagnie du cata-ami et d'Azur. Échangent au moins 2 fois par jour sur VHF - Tout va très bien et ils sont très heureux de leur traversée
BEARAWAY : Jean et Danielle étaient à quelques milles de l'entrée de Lakeworth (FL) où ils prendront quelques jours pour ré-approvisionner le bateau avant de reprendre la mer vers le nord. Traversée tranquille depuis les Bahamas et beaucoup de moteur...
PERSÉIDES : Daniel et la famille sont à 9-13 S et 122-20 W; naviguent au près serré avec un vent d'une quinzaine de noeuds. Température de l'air: 25C (une petite laine la nuit). Tout va bien et ils sont à 970 mn des Marquises
MONTE CRISTO : Jean-Léon a quitté Georgetown (Bahamas) ce matin et remontent lentement les Exumas. Vent quasi absent et à moteur
BLEU MARIE : Michèle et Jean-Pierre sont à Deshaies (Guadeloupe) et les prochains jours sont consacrés à la "couture"... Coussins etc. avec le nouveau matériel acheté chez Sailright.
PRANA : Denis et Louise sont à Mayreau et malheureusement des boules de mouillage ont été installés et ils sont sollicités de toute part par les fameux "boat boys" - ce qui deviendra très désagréable... L'art d'éloigner les navigateurs comme l'a si bien fait St-Vincent...
BIDULE : Lisanne et Gaston sont de retour aux Saintes; complèteront leurs formalités de sortie et devraient reprendre la navigation dimanche ou lundi en direction Sud.
BELLE OURSE : André et Danielle sont à la marina de St-Petersburg (FL) et prévoient une sortie aujourd'hui. André se dit extrêmement heureux du gateau de fête Pillsburry qu'il s'est cuisiné lui-même hier... "On n'est jamais mieux servi que par soi-même" et très difficile de "critiquer" :)
DON QUILLECHOTTE : Martin et la famille sont en compagnie des équipages de Tortue de Mer et Magajo à St-Barth. Ils ont loué un véhicule et feront une visite de l'île aujourd'hui.
SUENO : David et la famille sont à Norman Island dans les Iles Vierges et ont visité les cavernes hier. Se rendront à Road Town (Tortola) puis à Virgin Gorda avant de reprendre leur navigation vers St-Martin la semaine prochaine.
GIVA : Valois et Ghislaine sont à Cumberland Island (Georgie) et attendront une fenêtre météo pour naviguer au large car ils n'ont aucune intention de s'engager dans l'ICW à cette hauteur. Valois s'attardera à une vérification sur la manette à gaz qui devient de plus en plus difficile à contrôler... et ils prendront l'apéro à notre santé à TOUS...
OCÉANA 1 : Luc et Aline sont à 35-39 N et 50-23 W avec un vent du su de 17 à 19 noeuds. Vitesse de 5.8 à 6 noeuds. Il demeureront au sud du 36 N pour éviter les vents plus forts au nord et poursuivent leur navigation en compagnie du cata-ami et d'Azur. Échangent au moins 2 fois par jour sur VHF - Tout va très bien et ils sont très heureux de leur traversée
BEARAWAY : Jean et Danielle étaient à quelques milles de l'entrée de Lakeworth (FL) où ils prendront quelques jours pour ré-approvisionner le bateau avant de reprendre la mer vers le nord. Traversée tranquille depuis les Bahamas et beaucoup de moteur...
PERSÉIDES : Daniel et la famille sont à 9-13 S et 122-20 W; naviguent au près serré avec un vent d'une quinzaine de noeuds. Température de l'air: 25C (une petite laine la nuit). Tout va bien et ils sont à 970 mn des Marquises
MONTE CRISTO : Jean-Léon a quitté Georgetown (Bahamas) ce matin et remontent lentement les Exumas. Vent quasi absent et à moteur
BLEU MARIE : Michèle et Jean-Pierre sont à Deshaies (Guadeloupe) et les prochains jours sont consacrés à la "couture"... Coussins etc. avec le nouveau matériel acheté chez Sailright.
PRANA : Denis et Louise sont à Mayreau et malheureusement des boules de mouillage ont été installés et ils sont sollicités de toute part par les fameux "boat boys" - ce qui deviendra très désagréable... L'art d'éloigner les navigateurs comme l'a si bien fait St-Vincent...
BIDULE : Lisanne et Gaston sont de retour aux Saintes; complèteront leurs formalités de sortie et devraient reprendre la navigation dimanche ou lundi en direction Sud.
BELLE OURSE : André et Danielle sont à la marina de St-Petersburg (FL) et prévoient une sortie aujourd'hui. André se dit extrêmement heureux du gateau de fête Pillsburry qu'il s'est cuisiné lui-même hier... "On n'est jamais mieux servi que par soi-même" et très difficile de "critiquer" :)
DON QUILLECHOTTE : Martin et la famille sont en compagnie des équipages de Tortue de Mer et Magajo à St-Barth. Ils ont loué un véhicule et feront une visite de l'île aujourd'hui.
SUENO : David et la famille sont à Norman Island dans les Iles Vierges et ont visité les cavernes hier. Se rendront à Road Town (Tortola) puis à Virgin Gorda avant de reprendre leur navigation vers St-Martin la semaine prochaine.
GIVA : Valois et Ghislaine sont à Cumberland Island (Georgie) et attendront une fenêtre météo pour naviguer au large car ils n'ont aucune intention de s'engager dans l'ICW à cette hauteur. Valois s'attardera à une vérification sur la manette à gaz qui devient de plus en plus difficile à contrôler... et ils prendront l'apéro à notre santé à TOUS...
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