SAPHIR - Pierre et Diane à ST-Martin

Nous sommes de retour  à St Martin depuis jeudi.  Avec nos invités, nous avions décidé d’aller faire un tour à Saba.  Certes il y avait une houle du nord qui devait s’estomper en ce lendemain de Noël.  Nous avons donc pris la chance d’y aller pour découvrir cette ile dite de l’impossible.  Impossible était le terme employé pour la construction d’une route qui a effectivement a été construite (celle dont les chauffeur de taxi disent quelle n’aurait pas dû être construite (en effet, le taxi plein ne peut gravir la côte)) et d’un aéroport qui effraie les pilotes les plus casse-cous.

À notre arrivée, nous nous sommes accroché à une des bouées prévue à cet effet.  Le vent s’était levé après une belle traversée à voile de St Barth.  Pas de volontaire pour m’accompagner aux douanes.  Ce fut qualifier de ballade en annexe extrême!  Bref une fois les procédure remplie, je n’ai pu m’acquitter des frais de parc car le bureau était fermé pour le congé de la Noël.  Le douanier m’a dit de passer outre.   De retour au bateau, et ayant finalement pu embarquer à bord de Saphir, nous avons pris la direction du parc au nord de l’ile.

Nous nous choisissons un mouillage mis à disposition des plaisancier (heureusement, car on parle d’une profondeur de 65’).  Une fois bien accroché, nous nous relaxons.  Il vente beaucoup, mais la houle est agréable et tout est parfait à l’ombre de ces pics ennuagés!

Le temps d’une petite sieste (pourquoi pas!) Diane me crie que nous chassons??????  Chercher l’erreur!  Je sors me pointer le bout du nez et j’aperçois un câblot d’environ cent pieds accroché tel une pendille à notre proue flottant allègrement et Saphir cherchant à aller rejoindre des consœurs plus au sud!  On part le moteur, on se décroche de cette pendille ne pouvant définitivement pas accomplir sa mission, soit nous maintenir à son mouillage!   On s’attache à une autre boulle, je la test à 2,500 rpm et ¸a tient! (ouff!)

Tout revient idyllique et le capitaine avec son équipage retourne dans sa douceur de l’environnement.  Apéro, entrées souper dodo.

Là c’est le Rock & Roll à son paroxysme!  Il n’y a pas d’orchestre, le groupe Metallica n’y est pas mais ça roule dans tous les sens.  La vaisselle s’en mêle (comme si on le leur avait demandé…  (c’est n’importe quoi….)).  Pas besoin de te dire qu’avec tous ces mouvements et tintamarre personne a fermer l’œil de la nuit.  Au levée du jour, petit dej rapiide et on décris… sur St Martin.

À St Martin, nous sommes allé à Grand Case nous acheter des lolos et nous avons eu une nuit digne du paradis!

Petite pensée en cette fin d’année pour les navigateurs :  on ne contrôle pas les événements, ce sont ces derniers qui nous contrôlent, le marin s’adapte!