mardi 24 juillet 2007
MERCI À CALBODINE ET SAIL THE WORLD
Un merci spécial à Jocelyne et Jacquelin de CALBODINE ainsi qu'à Philippe Boyer de SAIL THE WORLD pour leur générosité à l'égard du Réseau du Capitaine
RENCONTRE DES CAPITAINES - 18 AOÛT
Un petit rappel à tous les capitaines et amirales que la rencontre annuelle du RÉSEAU DU CAPITAINE a lieu le 3ème samedi du mois d'août.
La journée aura lieu le SAMEDI, 18 AOÛT, toujours sur le site du Fort Lennox à St-Paul de l’Ile aux Noix. http://www.pc.gc.ca/lhn-nhs/qc/lennox/visit/visit1_F.asp
Chacun sera responsable de prendre le traversier pour s’y rendre (5,00$/personne en mentionnant que vous êtes avec le RÉSEAU DU CAPITAINE )
Heures des traversiers pour le pique-nique : 10h45, 11h15 et 11h45
Les animateurs du Réseau du Capitaine seront sur le site du Fort Lennox pour vous accueillir avec LEUR PLUS BEAU SOURIRE.
La formule demeure la même : Chacun apporte son lunch, vin et/ou autres breuvages. Des tables seront mises à notre disposition pour le lunch .
Parlez-en à vos amis « capitaines » qui désireraient venir nous rencontrer.
C’est avec un énorme plaisir que nous vous entendrons raconter vos aventures ou vos projets futurs…
CONFIRMATION à l’adresse suivante :
Ve2kou@winlink.org - Téléphone : (514) 251-4884
N.B. En cas de pluie, LA RENCONTRE A LIEU QUAND MÊME car nous avons accès aux tables à l’intérieur de la « cantine »
À bientôt
Nycole Gaudreault (VE2KOU) – KOUAC KOUAC
(514) 251-4884
Pour LE RÉSEAU DU CAPITAINE
~~~~~~_/)~~~~~~~
(514) 251-4884
La journée aura lieu le SAMEDI, 18 AOÛT, toujours sur le site du Fort Lennox à St-Paul de l’Ile aux Noix. http://www.pc.gc.ca/lhn-nhs/qc/lennox/visit/visit1_F.asp
Chacun sera responsable de prendre le traversier pour s’y rendre (5,00$/personne en mentionnant que vous êtes avec le RÉSEAU DU CAPITAINE )
Heures des traversiers pour le pique-nique : 10h45, 11h15 et 11h45
Les animateurs du Réseau du Capitaine seront sur le site du Fort Lennox pour vous accueillir avec LEUR PLUS BEAU SOURIRE.
La formule demeure la même : Chacun apporte son lunch, vin et/ou autres breuvages. Des tables seront mises à notre disposition pour le lunch .
Parlez-en à vos amis « capitaines » qui désireraient venir nous rencontrer.
C’est avec un énorme plaisir que nous vous entendrons raconter vos aventures ou vos projets futurs…
CONFIRMATION à l’adresse suivante :
Ve2kou@winlink.org - Téléphone : (514) 251-4884
N.B. En cas de pluie, LA RENCONTRE A LIEU QUAND MÊME car nous avons accès aux tables à l’intérieur de la « cantine »
À bientôt
Nycole Gaudreault (VE2KOU) – KOUAC KOUAC
(514) 251-4884
Pour LE RÉSEAU DU CAPITAINE
~~~~~~_/)~~~~~~~
(514) 251-4884
CAMINATA au SAN BLAS
Copie du message reçu de Carmen et Robert le 17 juillet
Depuis quelques jours que nous sommes aux îles San Blas (Panama)et c'est véritablement un autre monde. Nous avons plein de choses à vous raconter et vous nous pardonnerez que tout soit un peu pêle-mêle car ce courriel n'est pas l'extrait d'un livre et je n'ai aucune intention d'éditer.Hier, il y avait une fête d'enfants dans l'île de Mamitupu (l'île n'est pas plus grande qu'un demi pâté de maison), mais malheureusement il n'y avait pas grand chose à faire pour les enfants à part manger du poulet et du riz.
Nous sommes donc allés chercher le laptop et leur avons présenté le film "Finding Nemo"...avec quelques problèmes techniques. Ils étaient 20 petits, plusieurs tout nus, assis dans le sable, sur des tronc, des bidons ou quelques chaises de plastiques, les yeux rivés sur un écrande 15". Certains ainés étaient amusés de voir des poissons parler!!! Inutile de dire que dans les choix de langues du film, il n'y avait pas l'option Kuna. Certains de ces enfants sont croquables et ils criaient en coeur les noms Kuna des pélicans, des requins, des raies, etc, au fur et à mesure qu'ils apparaisaient dans le film. Pendant la présentation, ils nous ont gentiment apporté un noix de coco fraîche pour boire.
Les Kunas font beaucoup le commerce des noix de coco et il est défendu de lesramasser où que ce soit. Naturellement, on s'est fait poser plein de questions. Les hommes seulement parlent espagnol. Quand ils ont compris que nous n'avions pas d'enfant; il nous ont offert de repartir avec la petite dernière d'un des 6 enfants. Nous ne saurons jamais, à quel point le père et la mère étaient sérieux; mais j'ai sorti mon meilleur espagnol pour les convaincre qu'il n'en était pas question. Après tout, il y a des limites à changer de vie.Parlant de Mamitupu, le jour de notre arrivée, quelqu'un s'approche de notre voilier avec son canot "gossé" dans un arbre* (comme presque tous les autres d'ailleurs)et m'aborde en me parlant de Mamitupu...Mamitupu ! Dépaysé et ivre d'exotisme, j'ai cru que c'était le gars qui s'appellait Mamitupu.
Carmen a bien ri losqu'elle a compris, dans le mélange d'espagnol et de Kuna, qu'il s'appelait Rafael et qu'il nous invitait à aller manger chez lui sur l'île de Mamitupu. Naturellement, nous sommes alléset leur avons laissé une compensation raisonnable contrairement à certains touristes qui leur laissent de gros montants plus en remerciements pour l'exotisme que pour la bouffe.
Cela donne alors aux Kunas l'impression que tous souhaitent en faire autant et leur réflexe mercantile prend parfois le dessus. Il faut dire que depuis, plusieurs ont aussi profité de notre hospitalité.* Un canot, j'en ai essayé un...c'est très versant, difficile à manoeuvrer et la rame très épaisse et particulièrement large pèse une tonne! Ils ne sont pas en forme pour rien. Le matin, les mères, toutes en costume traditionnel, amènent deux ou trois enfants à l'école ,deux îles plus loin, dans ces même canots.
Toujours à 500' de la même île, notre ami Rafael est venu hier nous vendre ses langoustes (± 1.25lbs)pour $3.00/ch! Comme il les attrape avec un lasso en métal, nous les avons laissées vivantes dans un filet attaché au bateau et les avons ressorties toujours très vivantes à 18h00 pour souper. Dans l'avant-midi, le chef du vilage était venu sur le bateau avec un autre aîné pour savoir si nous pouvions faire la traduction à l'anglais de textes espagnols rattachés à des images dans le cahier d'écoled'un des enfants. Après leur avoir offert un café et des biscuits, nous avons amené le chef à "l'épicerie" trois îles plus loin.
Pas nécessairement très démonstratif, il était quand même bien content. En revenant, nous avons croisé un gros bateau rempli de bananes. En manque depuis plusieurs jours, nous souhaitions en acheter quelques-unes. Finalement nous en avons acheté 100 pour la fortune de $2.50 pour le tout et avons donné tout le sac pour le village.
En revenant sur son île, nous avons servi"d'ambulance" pour un monsieur qui venait de se faire piquer dans le pied par une petite raie manta. Le voyage étant plus rapide en dinghy qu'en canot, nous l'avons amené sur l'île où est l'infirmerie.Hier, un canot s'est arrêté pour nous vendre des ananas. Ils sont énormes, sauvages et cueillis dans la montagne puis transportés avec une partie de la branche.
Nous l'avons laissé dans le cockpit pour éviter de rentrer des petites bébites dans le bateau et on sentait facilement le fruit. Jamais de ma vie je n'ai goûté un ananas aussi tendre et juteux. Il y a deux jours, le shaman (le guérisseur) est venu nous voir pour savoir si nous n'avions pas quelques médicaments à lui échanger contre des éternelsmolas Kuna. J'ai assez de morphine pour tuer tout le village mais nous n'avons fait aucun échange. En face, de Mamitupu, une famile demeure seule sur une très petite île.
Comme nous sommes aussi presqu'ancrés dans leur cour, nous sommes allés les saluer. Pas très beaux, ils sont à peu près 8 et doivent avoir 12 dents à toute la gang. Ils nous ont bien sûr accueillis avec un gros sourire!!!Cet après-midi, on s'en va pêcher la langouste avec notre "fournisseur". Je crois qu'il est plus intéressé par mes harpons que par une démonstration de son savoir faire. À chaque fois qu'il vient nous rendre visite, il repart avec des restants de verdures pour ses cochons, des bouteilles vides pour mettre du kérosène, des cartonnages pour le feu et des cannes qu'il peut vendre!
Ce matin, il pleuvait et avons décidé de se laver sur le pont. Quelques minutes plus tard trois pichounettes sont venuessur la plage nous crier des "hola" sous un vieux parapluie. La plus petite était toute nue, la plus jolie n'avait qu'un slip jaune et la plus grande (± 6 ans)portait une jolie blouse avec un bijou. Adorable, dépaysant et d'un bonheur simple.
Après trois jours aux San Blas, c'est déjà beaucoup et nous n'en revenons pas encore.J'imagine que cela va ralentir un peu lorsque nous partirons demain pour East Lemon (regroupement de plusieurs îles avec des noms Kuna ..xxxxxtupu ou xxxxadup. Le mot "tupu et "adup" signifiant île.
On mettra évidemment des photos sur notre blog quand nous aurons accès à Internet, i.e. d'ici un mois
À bientôt,
Vos amis voyageurs,
Robert & Carmen
Depuis quelques jours que nous sommes aux îles San Blas (Panama)et c'est véritablement un autre monde. Nous avons plein de choses à vous raconter et vous nous pardonnerez que tout soit un peu pêle-mêle car ce courriel n'est pas l'extrait d'un livre et je n'ai aucune intention d'éditer.Hier, il y avait une fête d'enfants dans l'île de Mamitupu (l'île n'est pas plus grande qu'un demi pâté de maison), mais malheureusement il n'y avait pas grand chose à faire pour les enfants à part manger du poulet et du riz.
Nous sommes donc allés chercher le laptop et leur avons présenté le film "Finding Nemo"...avec quelques problèmes techniques. Ils étaient 20 petits, plusieurs tout nus, assis dans le sable, sur des tronc, des bidons ou quelques chaises de plastiques, les yeux rivés sur un écrande 15". Certains ainés étaient amusés de voir des poissons parler!!! Inutile de dire que dans les choix de langues du film, il n'y avait pas l'option Kuna. Certains de ces enfants sont croquables et ils criaient en coeur les noms Kuna des pélicans, des requins, des raies, etc, au fur et à mesure qu'ils apparaisaient dans le film. Pendant la présentation, ils nous ont gentiment apporté un noix de coco fraîche pour boire.
Les Kunas font beaucoup le commerce des noix de coco et il est défendu de lesramasser où que ce soit. Naturellement, on s'est fait poser plein de questions. Les hommes seulement parlent espagnol. Quand ils ont compris que nous n'avions pas d'enfant; il nous ont offert de repartir avec la petite dernière d'un des 6 enfants. Nous ne saurons jamais, à quel point le père et la mère étaient sérieux; mais j'ai sorti mon meilleur espagnol pour les convaincre qu'il n'en était pas question. Après tout, il y a des limites à changer de vie.Parlant de Mamitupu, le jour de notre arrivée, quelqu'un s'approche de notre voilier avec son canot "gossé" dans un arbre* (comme presque tous les autres d'ailleurs)et m'aborde en me parlant de Mamitupu...Mamitupu ! Dépaysé et ivre d'exotisme, j'ai cru que c'était le gars qui s'appellait Mamitupu.
Carmen a bien ri losqu'elle a compris, dans le mélange d'espagnol et de Kuna, qu'il s'appelait Rafael et qu'il nous invitait à aller manger chez lui sur l'île de Mamitupu. Naturellement, nous sommes alléset leur avons laissé une compensation raisonnable contrairement à certains touristes qui leur laissent de gros montants plus en remerciements pour l'exotisme que pour la bouffe.
Cela donne alors aux Kunas l'impression que tous souhaitent en faire autant et leur réflexe mercantile prend parfois le dessus. Il faut dire que depuis, plusieurs ont aussi profité de notre hospitalité.* Un canot, j'en ai essayé un...c'est très versant, difficile à manoeuvrer et la rame très épaisse et particulièrement large pèse une tonne! Ils ne sont pas en forme pour rien. Le matin, les mères, toutes en costume traditionnel, amènent deux ou trois enfants à l'école ,deux îles plus loin, dans ces même canots.
Toujours à 500' de la même île, notre ami Rafael est venu hier nous vendre ses langoustes (± 1.25lbs)pour $3.00/ch! Comme il les attrape avec un lasso en métal, nous les avons laissées vivantes dans un filet attaché au bateau et les avons ressorties toujours très vivantes à 18h00 pour souper. Dans l'avant-midi, le chef du vilage était venu sur le bateau avec un autre aîné pour savoir si nous pouvions faire la traduction à l'anglais de textes espagnols rattachés à des images dans le cahier d'écoled'un des enfants. Après leur avoir offert un café et des biscuits, nous avons amené le chef à "l'épicerie" trois îles plus loin.
Pas nécessairement très démonstratif, il était quand même bien content. En revenant, nous avons croisé un gros bateau rempli de bananes. En manque depuis plusieurs jours, nous souhaitions en acheter quelques-unes. Finalement nous en avons acheté 100 pour la fortune de $2.50 pour le tout et avons donné tout le sac pour le village.
En revenant sur son île, nous avons servi"d'ambulance" pour un monsieur qui venait de se faire piquer dans le pied par une petite raie manta. Le voyage étant plus rapide en dinghy qu'en canot, nous l'avons amené sur l'île où est l'infirmerie.Hier, un canot s'est arrêté pour nous vendre des ananas. Ils sont énormes, sauvages et cueillis dans la montagne puis transportés avec une partie de la branche.
Nous l'avons laissé dans le cockpit pour éviter de rentrer des petites bébites dans le bateau et on sentait facilement le fruit. Jamais de ma vie je n'ai goûté un ananas aussi tendre et juteux. Il y a deux jours, le shaman (le guérisseur) est venu nous voir pour savoir si nous n'avions pas quelques médicaments à lui échanger contre des éternelsmolas Kuna. J'ai assez de morphine pour tuer tout le village mais nous n'avons fait aucun échange. En face, de Mamitupu, une famile demeure seule sur une très petite île.
Comme nous sommes aussi presqu'ancrés dans leur cour, nous sommes allés les saluer. Pas très beaux, ils sont à peu près 8 et doivent avoir 12 dents à toute la gang. Ils nous ont bien sûr accueillis avec un gros sourire!!!Cet après-midi, on s'en va pêcher la langouste avec notre "fournisseur". Je crois qu'il est plus intéressé par mes harpons que par une démonstration de son savoir faire. À chaque fois qu'il vient nous rendre visite, il repart avec des restants de verdures pour ses cochons, des bouteilles vides pour mettre du kérosène, des cartonnages pour le feu et des cannes qu'il peut vendre!
Ce matin, il pleuvait et avons décidé de se laver sur le pont. Quelques minutes plus tard trois pichounettes sont venuessur la plage nous crier des "hola" sous un vieux parapluie. La plus petite était toute nue, la plus jolie n'avait qu'un slip jaune et la plus grande (± 6 ans)portait une jolie blouse avec un bijou. Adorable, dépaysant et d'un bonheur simple.
Après trois jours aux San Blas, c'est déjà beaucoup et nous n'en revenons pas encore.J'imagine que cela va ralentir un peu lorsque nous partirons demain pour East Lemon (regroupement de plusieurs îles avec des noms Kuna ..xxxxxtupu ou xxxxadup. Le mot "tupu et "adup" signifiant île.
On mettra évidemment des photos sur notre blog quand nous aurons accès à Internet, i.e. d'ici un mois
À bientôt,
Vos amis voyageurs,
Robert & Carmen
ESCAPADE B - Carole et Klaus EN ESPAGNE
Copie du message reçu le 20 juillet
Allo a vous tous,
Nous sommes bien arrives en Espagne. Notre premier port est Muros. C´est tres beau mais pas aussi chaud que dans les Antilles. Nous planifions de rester sur la cote de l´Atlantique de l´Espagne et du Portugal pour cet ete. Apres, nous verrons.
Un grand merci pour votre assistance. Les derniers jours nous n´avons pas reussi a vous contacter.
Nous pensons peut-etre changer notre radio SSB et aimerins savoir si vous avez des informations au sujet des radios SSB Digitals.
Un grand merci a vous trois, Andre, Pierre et Jean-Yves et s´il vous plait transmettez nos salutations a Jean-Marie Houle. Passez un bel ete,
Sincerement
Klaus et Carole
VE2 YWB - VE2 YWR
Allo a vous tous,
Nous sommes bien arrives en Espagne. Notre premier port est Muros. C´est tres beau mais pas aussi chaud que dans les Antilles. Nous planifions de rester sur la cote de l´Atlantique de l´Espagne et du Portugal pour cet ete. Apres, nous verrons.
Un grand merci pour votre assistance. Les derniers jours nous n´avons pas reussi a vous contacter.
Nous pensons peut-etre changer notre radio SSB et aimerins savoir si vous avez des informations au sujet des radios SSB Digitals.
Un grand merci a vous trois, Andre, Pierre et Jean-Yves et s´il vous plait transmettez nos salutations a Jean-Marie Houle. Passez un bel ete,
Sincerement
Klaus et Carole
VE2 YWB - VE2 YWR
ALEGRIA - Marianne et Gaétan à SAN ANDRES
Copie du message reçu de Marianne le 21 juillet
Samedi 21 juillet 2007, il est 08h39 à San Andres, Colombie
Bonjour à tous,J'espère que chacun se porte bien et que vous pouvez enfin profiter de l'été ?Nous sommes à San Andres depuis déjà 3 semaines et tout va bien pour nous.Nous avons eu 2 semaines de vent assez fort et malgré le fait que nous soyons bien protégés des vagues par une grande barrière de corail nous n'étions pas épargnés du vent.
Excellant pour l'apport d'énergie créé par notre éolienne mais à la longue stressant par le bruit qu'il produisait. Depuis, le tout s'est calmé et nous avons une température idéale, juste ce qu'il faut de vent pour ne pas avoir chaud et un beau soleil qui alimente nos panneaux solaires.Chaque jour nous nous occupons bien, il y a l'entretien normal et la longue liste des travaux à faire sur le bateau.
Nous n'allons pas beaucoup à terre mais hier était un jour particulier, Fête Nationale en Colombie, jour de l'indépendance.Pour la première fois le Président de la Colombie était présent sur l'île de San Andres pour cet événement et l'île s'est mobilisée pour en faire une fête digne de ce nom.Le matin avant de quitter nous avons installé notre Grand-Pavois, le drapeau de courtoisie de la Colombie, le drapeau Canadien et notre drapeau du Québec. C'était une façon pour nous de participer à la fête.
L'estrade ou se trouvait les officiels y compris le Président se trouvait tout près de la marina Néne'S, là où nous laissons habituellement notre annexe lorsque nous allons à terre..Un périmètre de sécurité sur l'eau avait été établi et dans ce périmètre une grande quantité de petits dériveurs aux jolies voiles de couleurs, décorés de drapeaux de toutes les couleurs et du drapeau de la Colombie y naviguaient cela créait un bel arrière plan de l'estrade, joli pour les caméras de télévision.
Nous avons dû contourner ce périmètre et avant d'être rendu à la marina un bateau militaire nous a interceptés et ils nous ont demandés d'où nous venions, ils ont également demandé ce que nous avions dans les sacs qui se trouvaient dans notre annexe, des poubelles ! Et ils voulaient savoir ou nous allions et après quelques minutes ils nous ont laissés passé en nous surveillant.
À la marina, les gens nous ont dit que nous ne pouvions pas aller plus loin mais que si nous voulions nous pouvions rester là et regarder le défilé de là. Nous ne savions pas comment les choses se dérouleraient mais nous avons vite compris que nous étions au meilleur endroit possible. La parade débutait exactement là où nous nous trouvions et nous étions aux premières loges et en plus nous étions à l'ombre d'un arbre ce qui n'est pas négligeable sous ce soleil.Le tout s'est mis en branle vers 09h00 et sans relâche les gens ont défilé devant le président et sous les caméras de télévisions jusqu'au départ du président vers midi.
Nous avons aussi remarqué au moins 3 bateaux militaires de grandes tailles qui étaient postés au loin derrière la grande barrière de corail, un présidant sur l'île, c'est du sérieux !Dans le défilé, il y avait surtout des militaires de toutes les forces et de différentes époques avec toutes sortes d'uniformes différents. Au tout début du défilé 9 jeunes hommes en chaise roulante, des jeunes hommes amputés d'une ou deux jambes. Ce qui nous a surpris c'est justement le fait qu'ils soient aussi jeune.
Au Québec, lorsque nous assistons au défilé du Jour du Souvenir nous voyons aussi des militaires handicapés mais se sont généralement des personnes beaucoup plus âgées puisqu'ils ontsubit ces traumatismes lors des grandes guerres mais dans un pays comme la Colombie la situation politique et économique est tout autre et les militaires sont impliqués dans des conflits actuels.Une fois les groupes de militaires passés, il y avait des groupes représentants tous les niveaux d'écoliers de différentes formations, de différentes écoles, des garderies, des groupes représentants des organismes communautaires, des fanfares de jeunes et de très jeunes enfants, un nombre incalculable de personnes participaient à ce défilé.
Au moment ou le Président devait quitter les organisateurs sont venus dire aux jeunes du prochain groupe près à défilé devant lui qu'ils stoppaient tout pour quelques minutes et que par ce fait ils ne passeraient devant le président. Le jeune homme en tête de ce groupe est parti, il était en colère et il pleurait de rage probablement car on peut s'imaginer à quel point tous ces jeunes ont dû s'investire pour cet événement et que là, arrivé au point culminant, on vienne leur dire, " désolé, c'estterminé, il n'y a pas de temps pour vous ! "
Et puis, ils se sont ravisés, il restait encore quelques minutes et ce groupe pouvait passer, nous avons vu le jeune revenir en courant et c'est avec grande fierté qu'il a défilé devant SON Président, nous en avions les frissons.c'était vraiment émouvant.
Malheureusement tous ceux qui étaient derrière n'ont pas eu cette chance mais le défilé s'est quand même poursuivi une bonne heure après son départ.Lorsque le Président a quitté l'estrade, le monsieur de la Marina qui était à côté de nous, nous a dit " c'est lui, c'est notre président il va passer par ici. Et voilà que ce Monsieur entouré de ses gardes du corps, s'amène et s'arrête pour serrer quelques mains, il s'arrête devant moi et me serre la main et la même chose avec Gaétan, il nous adresse la parole, demande d'où nous sommes et nous remercie de venir visiter son pays. WOW !
Je n'ai jamais été aussi près d'un homme politique de son importanceet le tout sous la caméra de télévision s.v.p. !Quelques 500 pieds plus loin après avoir serré encore quelques mains mais pas trop, il s'apprête à monter dans un mini bus mais à ce moment une journaliste réussis à s'en approcher et micro à la main lui pose quelques questions et vous auriez dû voir la vitesse à laquelle une meute d'autres journalistes se sont regroupé tout autour avec micros, caméras photos et vidéos, il y a même un journaliste qui est monté dans un arbre afin d'avoir une meilleure position pour le prendre.
Tout ce beau monde a quitté les lieux et nous avons un peu marché dans les rues ou circulait beaucoup de gens.Nous sommes revenus au bateau vers 13h00 satisfaits de notre matinée avec bien entendu une grande quantité de photos, je tenterai de vous en envoyer quelques-unes unes cette semaine lorsque nous irons dans un café Internet.
Nous avons apprécié cet événement et je voulais vous le partager.
Bonne journée à tous,
Marianne
Samedi 21 juillet 2007, il est 08h39 à San Andres, Colombie
Bonjour à tous,J'espère que chacun se porte bien et que vous pouvez enfin profiter de l'été ?Nous sommes à San Andres depuis déjà 3 semaines et tout va bien pour nous.Nous avons eu 2 semaines de vent assez fort et malgré le fait que nous soyons bien protégés des vagues par une grande barrière de corail nous n'étions pas épargnés du vent.
Excellant pour l'apport d'énergie créé par notre éolienne mais à la longue stressant par le bruit qu'il produisait. Depuis, le tout s'est calmé et nous avons une température idéale, juste ce qu'il faut de vent pour ne pas avoir chaud et un beau soleil qui alimente nos panneaux solaires.Chaque jour nous nous occupons bien, il y a l'entretien normal et la longue liste des travaux à faire sur le bateau.
Nous n'allons pas beaucoup à terre mais hier était un jour particulier, Fête Nationale en Colombie, jour de l'indépendance.Pour la première fois le Président de la Colombie était présent sur l'île de San Andres pour cet événement et l'île s'est mobilisée pour en faire une fête digne de ce nom.Le matin avant de quitter nous avons installé notre Grand-Pavois, le drapeau de courtoisie de la Colombie, le drapeau Canadien et notre drapeau du Québec. C'était une façon pour nous de participer à la fête.
L'estrade ou se trouvait les officiels y compris le Président se trouvait tout près de la marina Néne'S, là où nous laissons habituellement notre annexe lorsque nous allons à terre..Un périmètre de sécurité sur l'eau avait été établi et dans ce périmètre une grande quantité de petits dériveurs aux jolies voiles de couleurs, décorés de drapeaux de toutes les couleurs et du drapeau de la Colombie y naviguaient cela créait un bel arrière plan de l'estrade, joli pour les caméras de télévision.
Nous avons dû contourner ce périmètre et avant d'être rendu à la marina un bateau militaire nous a interceptés et ils nous ont demandés d'où nous venions, ils ont également demandé ce que nous avions dans les sacs qui se trouvaient dans notre annexe, des poubelles ! Et ils voulaient savoir ou nous allions et après quelques minutes ils nous ont laissés passé en nous surveillant.
À la marina, les gens nous ont dit que nous ne pouvions pas aller plus loin mais que si nous voulions nous pouvions rester là et regarder le défilé de là. Nous ne savions pas comment les choses se dérouleraient mais nous avons vite compris que nous étions au meilleur endroit possible. La parade débutait exactement là où nous nous trouvions et nous étions aux premières loges et en plus nous étions à l'ombre d'un arbre ce qui n'est pas négligeable sous ce soleil.Le tout s'est mis en branle vers 09h00 et sans relâche les gens ont défilé devant le président et sous les caméras de télévisions jusqu'au départ du président vers midi.
Nous avons aussi remarqué au moins 3 bateaux militaires de grandes tailles qui étaient postés au loin derrière la grande barrière de corail, un présidant sur l'île, c'est du sérieux !Dans le défilé, il y avait surtout des militaires de toutes les forces et de différentes époques avec toutes sortes d'uniformes différents. Au tout début du défilé 9 jeunes hommes en chaise roulante, des jeunes hommes amputés d'une ou deux jambes. Ce qui nous a surpris c'est justement le fait qu'ils soient aussi jeune.
Au Québec, lorsque nous assistons au défilé du Jour du Souvenir nous voyons aussi des militaires handicapés mais se sont généralement des personnes beaucoup plus âgées puisqu'ils ontsubit ces traumatismes lors des grandes guerres mais dans un pays comme la Colombie la situation politique et économique est tout autre et les militaires sont impliqués dans des conflits actuels.Une fois les groupes de militaires passés, il y avait des groupes représentants tous les niveaux d'écoliers de différentes formations, de différentes écoles, des garderies, des groupes représentants des organismes communautaires, des fanfares de jeunes et de très jeunes enfants, un nombre incalculable de personnes participaient à ce défilé.
Au moment ou le Président devait quitter les organisateurs sont venus dire aux jeunes du prochain groupe près à défilé devant lui qu'ils stoppaient tout pour quelques minutes et que par ce fait ils ne passeraient devant le président. Le jeune homme en tête de ce groupe est parti, il était en colère et il pleurait de rage probablement car on peut s'imaginer à quel point tous ces jeunes ont dû s'investire pour cet événement et que là, arrivé au point culminant, on vienne leur dire, " désolé, c'estterminé, il n'y a pas de temps pour vous ! "
Et puis, ils se sont ravisés, il restait encore quelques minutes et ce groupe pouvait passer, nous avons vu le jeune revenir en courant et c'est avec grande fierté qu'il a défilé devant SON Président, nous en avions les frissons.c'était vraiment émouvant.
Malheureusement tous ceux qui étaient derrière n'ont pas eu cette chance mais le défilé s'est quand même poursuivi une bonne heure après son départ.Lorsque le Président a quitté l'estrade, le monsieur de la Marina qui était à côté de nous, nous a dit " c'est lui, c'est notre président il va passer par ici. Et voilà que ce Monsieur entouré de ses gardes du corps, s'amène et s'arrête pour serrer quelques mains, il s'arrête devant moi et me serre la main et la même chose avec Gaétan, il nous adresse la parole, demande d'où nous sommes et nous remercie de venir visiter son pays. WOW !
Je n'ai jamais été aussi près d'un homme politique de son importanceet le tout sous la caméra de télévision s.v.p. !Quelques 500 pieds plus loin après avoir serré encore quelques mains mais pas trop, il s'apprête à monter dans un mini bus mais à ce moment une journaliste réussis à s'en approcher et micro à la main lui pose quelques questions et vous auriez dû voir la vitesse à laquelle une meute d'autres journalistes se sont regroupé tout autour avec micros, caméras photos et vidéos, il y a même un journaliste qui est monté dans un arbre afin d'avoir une meilleure position pour le prendre.
Tout ce beau monde a quitté les lieux et nous avons un peu marché dans les rues ou circulait beaucoup de gens.Nous sommes revenus au bateau vers 13h00 satisfaits de notre matinée avec bien entendu une grande quantité de photos, je tenterai de vous en envoyer quelques-unes unes cette semaine lorsque nous irons dans un café Internet.
Nous avons apprécié cet événement et je voulais vous le partager.
Bonne journée à tous,
Marianne
TARANGA en Turquie
Copie du message de Monique en date du 21 juillet
Bonjour à vous tous,
je vous envoie une brise très très chaude en espérant que cela réussira à réchauffer votre été et peut-être nous rafraichir un peu ici. Nous sommes à Marmaris en Turquie depuis presque 2 semaines maintenant et nous n'avons pas eu le courage de visiter car il fait beaucoup trop chaud. Le mercure oscille entre 30C le matin et 40C en après-midi.
Nous sommes à une très belle marina avec piscine, bain tourbillon et la mer également qui nous offre une grande piscine aux eaux cristallines. Cela nous aide à supporter ces records de chaleur de tous les temps ici en Turquie et en Grèce. Vous recevrez bientôt nos photos de notre voyage à date depuis notre départ de la Tunisie au début Avirl. J
'ai enfin pu mettre mes photos sur le site internet de Kodak Gallery cette semaine. Je n'avais pas réussi à date à trouver Internet haute vitesse me permettant de loader ces photos à une vitesse raisonnable. Nous partons lundi pour la Calabre pour un mariage. Nous allons ensuite visiter le sud de l'Italie et revenir le 9 Aout au bateau. Ensuite, nous allons naviguer le long de la côte sud de la Turquie jusqu'en Octobre et nous partons pour le Québec le 4 novembre.
Depuis notre départ de la Tunisie, nous avons visité Malte qui est une île médiévale qui a été occupée par les Chevaliers de l'Orde de St-Jean. La Valetta avec ses remparts et ses maisons médiévales est très impressionnante.
Nous avons également été très agréablement surpris par la très belle ville de Mdina avec son imposante co-cathédrale St-Paul. De Malte, nous avons navigué en direction de la Crète mais les vents ne nous ont pas permis d'arrêter en Crete. Nous avons donc continuer sur le Péloponèse et sommes arrivés à Kalamata après 4 jours et 4 nuits de navigation avec vent fort et mer agitée. Durant les 10 jours passés à Kalamata, nous en avons profité pour visiter le Péloponèse en auto.
C'est très montagneux avec paysage verdoyant et les arbres fruitiers étaient tous en fleurs au moment de notre visite en Avril donc il y avait une odeur de fleurs sauvages partout dans les bois. On a bien aimé cette visite du Péloponèse. Ensuite nous avons visité les îles près de Athènes soit Spetsis, Hydra et Poros et de là avons navigué vers les Cyclades. Nous avons visité Kea, Syros, Mykonos, Delos, Paros, Naxos, Ios, Santorini (la plus belle). Ensuite nous sommes allés dans les Petites Cyclades et de là avons navigué vers le Dédocanèse pour visiter Amorgos, Patmos, Leros, Kos et Simi. C'est à Simi que nous avons fait nos procédures de sortie de la Grèce car on avait un permis de 90 jours donc il fallait sortir.
De là nous avons navigué le long de la côte de la Turquie jusqu'à Marmaris. Nous laisserons le bateau ici pour l'hiver car c'est une très grande marina avec tous les services et les prix sont raisonnables. Nous sommes à plus de 1000km de Istanbul. C'est un très grand pays. Nous prendrons le bus lundi soir pour se rendre à Istanbul afin de prendre un avion mardi pour se rendre à Rome.
On en a pour 13 heures d'autobus de Marmaris à Istanbul; c'est pour cela que l'on part en soirée pour passer la nuit dans l'autobus. Ce sont de très beaux autobus avec air conditionné et sièges qui font des lits. On sert un gouter en soirée et le petit déjeuner avant d'arrivée à Istanbul. On ne visitera pas Istanbul car il fait trop chaud. On le fera en novembre lors de notre départ pour le Québec.
Trève de bavardage, je vous souhaite une belle continuation d'été. Vous recevrez un autre email bientôt avec les liens qui vous amèneront sur le site de Kodakgallery.com où vous pourrez voir nos photos de ces merveilleux 4 mois que nous venons de passer sur la Méditerranée et la mer Égée.
A bientôt, onpense souvent à vous tous.
Continuez de nous donner des nouvelles, ça nous fait toujours plaisir de vous lire.
Monique et Gervais sur Taranga III
Bonjour à vous tous,
je vous envoie une brise très très chaude en espérant que cela réussira à réchauffer votre été et peut-être nous rafraichir un peu ici. Nous sommes à Marmaris en Turquie depuis presque 2 semaines maintenant et nous n'avons pas eu le courage de visiter car il fait beaucoup trop chaud. Le mercure oscille entre 30C le matin et 40C en après-midi.
Nous sommes à une très belle marina avec piscine, bain tourbillon et la mer également qui nous offre une grande piscine aux eaux cristallines. Cela nous aide à supporter ces records de chaleur de tous les temps ici en Turquie et en Grèce. Vous recevrez bientôt nos photos de notre voyage à date depuis notre départ de la Tunisie au début Avirl. J
'ai enfin pu mettre mes photos sur le site internet de Kodak Gallery cette semaine. Je n'avais pas réussi à date à trouver Internet haute vitesse me permettant de loader ces photos à une vitesse raisonnable. Nous partons lundi pour la Calabre pour un mariage. Nous allons ensuite visiter le sud de l'Italie et revenir le 9 Aout au bateau. Ensuite, nous allons naviguer le long de la côte sud de la Turquie jusqu'en Octobre et nous partons pour le Québec le 4 novembre.
Depuis notre départ de la Tunisie, nous avons visité Malte qui est une île médiévale qui a été occupée par les Chevaliers de l'Orde de St-Jean. La Valetta avec ses remparts et ses maisons médiévales est très impressionnante.
Nous avons également été très agréablement surpris par la très belle ville de Mdina avec son imposante co-cathédrale St-Paul. De Malte, nous avons navigué en direction de la Crète mais les vents ne nous ont pas permis d'arrêter en Crete. Nous avons donc continuer sur le Péloponèse et sommes arrivés à Kalamata après 4 jours et 4 nuits de navigation avec vent fort et mer agitée. Durant les 10 jours passés à Kalamata, nous en avons profité pour visiter le Péloponèse en auto.
C'est très montagneux avec paysage verdoyant et les arbres fruitiers étaient tous en fleurs au moment de notre visite en Avril donc il y avait une odeur de fleurs sauvages partout dans les bois. On a bien aimé cette visite du Péloponèse. Ensuite nous avons visité les îles près de Athènes soit Spetsis, Hydra et Poros et de là avons navigué vers les Cyclades. Nous avons visité Kea, Syros, Mykonos, Delos, Paros, Naxos, Ios, Santorini (la plus belle). Ensuite nous sommes allés dans les Petites Cyclades et de là avons navigué vers le Dédocanèse pour visiter Amorgos, Patmos, Leros, Kos et Simi. C'est à Simi que nous avons fait nos procédures de sortie de la Grèce car on avait un permis de 90 jours donc il fallait sortir.
De là nous avons navigué le long de la côte de la Turquie jusqu'à Marmaris. Nous laisserons le bateau ici pour l'hiver car c'est une très grande marina avec tous les services et les prix sont raisonnables. Nous sommes à plus de 1000km de Istanbul. C'est un très grand pays. Nous prendrons le bus lundi soir pour se rendre à Istanbul afin de prendre un avion mardi pour se rendre à Rome.
On en a pour 13 heures d'autobus de Marmaris à Istanbul; c'est pour cela que l'on part en soirée pour passer la nuit dans l'autobus. Ce sont de très beaux autobus avec air conditionné et sièges qui font des lits. On sert un gouter en soirée et le petit déjeuner avant d'arrivée à Istanbul. On ne visitera pas Istanbul car il fait trop chaud. On le fera en novembre lors de notre départ pour le Québec.
Trève de bavardage, je vous souhaite une belle continuation d'été. Vous recevrez un autre email bientôt avec les liens qui vous amèneront sur le site de Kodakgallery.com où vous pourrez voir nos photos de ces merveilleux 4 mois que nous venons de passer sur la Méditerranée et la mer Égée.
A bientôt, onpense souvent à vous tous.
Continuez de nous donner des nouvelles, ça nous fait toujours plaisir de vous lire.
Monique et Gervais sur Taranga III
NORDIC - INFO TECHNIQUE SUR LA TRAVERSÉE DE PANAMA
Copie du message reçu de Dany :
Canal de Panama, info technique.
Le Canal, pas vraiment compliqué mais un passage merveilleux dans cet ouvrage datant maintenant de 100 ans.
PILOTE:C'est faux de penser que les pilotes sont inutiles, au contraire. Ils sont utiles surtout lors du passage des écluses. Ils assurent la communication avec les autorités du canal et les lanceurs de pommes afin que tout se déroule rondement. Mais c'est vrai qu'ils s'endorment lors du passage du lac Gatun où la navigation est extrêmement facile, tapissée de bouées. Ils méritent un peu de sommeil après un lever très tôt pour faire la route jusqu'à notre bord.
FORMALITÉS:Nous avons fait notre entrée et les formalités Panaméennes à Colon, puis sommes retournés aux San Blaas et remontés le Rio Chagres (2 endroits à ne pas manquer) en attendant la date de traversée du canal. Cette façon de procéder permet d'éviter l'attente de 2, 3 même 4 semaines dans le port de Colon, pas vraiment joli, sent la fumée tous les soirs lorsqu'on fait brûler les déchets à proximité et où il y a beaucoup de circulation. On a nous même choisi la date du passage du Canal puisqu'on voulaity passer après les San Blas et le Rio Chagrès. Les formalités panaméennes (pas celles du canal qui doivent se faire à Colon) peuvent aussi se faire aux San Blas.
À Colon, on peut faire les formalités par nous même ou utiliser «Agent». Pour sauver du temps et stress, on a utilisé Tito que l'on peut rencontrer au Panama canal Yacht club. Il a valu pleinement le 50$ que nous lui avons payé. Efficace et visiblement à l'aise dans toute les dédales de ces formalités. Il s'est occupé de photocopies de passeport et autres paprasseries. Il est à l'aise avec les différents représentants des diverses autorités. Il peut en plus vous trouver les pneus et vous louer lesamarres pour la traverser du canal. Frais supplémentaires à prévoir (3$/pneu et 15$/amarre) Il m'a accompagné à 2 reprises, sans frais, pour m'aider à trouver des trucs spéciaux.
Attention, certains chauffeurs de taxi se disent agents, vont seulement vous conduire d'un endroit à l'autre sans intervenir sur place. Nous avons rencontré d'autres bateaux disant avoir été déçus par leur «agent». Tito fait vraiment le travail, vous dit quoi remplir et comment et il parle anglais. Il peut aussi vous trouverdes équipiers (35$ chacun) pour les manoeuvres d'amarres si requis pour le passage du canal.
Si on vous demande la vitesse du bateau, toujours dire 8 noeuds ou plus. À moins de 8, c'est plus cher. En pratique, une fois engagé dans le canal, il faut faire 5 noeuds minimum et le pilote vous demandera quelle vitesse vous pouvez faire. Vous répondez "8 au max, mais 6 c'est mieux pour mon moteur". Toujours il vous recommandera de ne pas forcer votre moteur. J'avais triché l'ajustement de mon loch au cas où, mais avec notre gros Ford Lehman de 85 Hp, nous avons du ralentir.
Les autorités vousdemanderont quelle position vous voulez occuper dans l'écluse. Il est préférable de choisir la position Center chamber, Nesting ou à couple d'un remorqueur. Éviter celle sur un mur que l'on vous déconseillera de toute façon à cause des turbulences qui font bouger le bateau et le mât risque alors de frapper le mur. Mais qqn doit bien être près du mur. Ce sera peut-être vous. Nous, nous étions à gauche, au centre et à droite bref, nous étions seuls. Ce fut physiquement assez exigeant et ça demandebeaucoup d'attention.
Le pilote est là pour vous rappeler à l'ordre et vérifier votre travail. C'est OK, profitez de lui, il a de l'expérience, ses conseils ont tous été judicieux pour nous.Notre traversée du Canal a débuté vers 16h30 avec l'attente du pilote (en tournant en rond).
Lorsque le bateau pilote vient le reconduire, le pilote observe votre manoeuvre pour mieux vous connaître. C'est bien ainsi, il a une idée à qui il a affaire et ce qu'il pourra vous demander. Ce n'Est pas un test, c'est de la reconnaissance. Nous avons passé les écluses du lac Gatun de soir et avons couché accrochés à un immense tangon sur le lac Gatun.
Le lendemain, le pilote est arrivé au bateau à 6h30am pour la traversée du lac via le canal Banana, réservé aux petits bateaux. L'écluse de Pedro Migüel et celle de Miraflores sont magnifiques comme tout le canal d'ailleurs. Le pilote peut demander de tourner la camera web (visibles sur Internet), sur votre bateau.
Site: pancanal.com
Vous pourrez ainsi faire des tatas à papa, maman et les amis!! Demandez à papa, maman et les amis de se pratiquer à visiter les caméras web AVANT votre passage. Ils n'auront pas 2 chances.Notre expérience a été merveilleuse, sans pépin et les contacts cordiaux. Ces gens sont des professionnels et savent ce qu'ils font pour que tout se déroule rondement.
La fréquence des cargos qui traversent le canal est impressionnante. Aucune erreur permise et assurez-vous que votre moteur est en ordre, ce n'est pas le temps de tomber en panne. Le cas échéant, on vous remorquera en puisant les frais (beaucoup de $$$$$$$) dans la caution que vous aurez laissée auparavant.
COLON:Il n'y a pas beaucoup à visiter à Colon et la ville n'est pas très sûre. Taxi pas cher et recommandé. On trouve vraiment de tout à Colon et à Panama pour s'approvisionner avant le Pacifique et les prix sont peu élevés.
L'ancrage est sécuritaire, mais on verrouille bateau et annexe et certains bateaux ont déjà chassé. C'est un endroits où il y a souvent des orages. Les coquillages collent à la coque, surtout celle de l'annexe, si on y reste trop longtemps.Le Diesel acheté au Panama canal yacht club s'est avéré propre, en revange, celui acheté à Panama moins propre. Je filtre toujours le diesel avant de le mettre dans mes réservoirs et avec raison. Un bateau a éprouvé des problèmes de lignes de fuel bouchées.
Panama City est aussi une belle ville à visiter. Attention tout de même dans certains cartiers. Nous avons trouvé tous les panaméens accueillants. D'ailleurs, le pays de Panama mérite d'être visité d'avantage qu'uniquement pour son canal. Ne pas manquer les Las Perlas sur la route des Galapagos et un saut par Boca del Toro semble aussi intéressant.
On a mis ce pays sur notre liste de voyage pour l'après tour-du-monde. Plusieurs régions méritent qu'on les parcoure autrement qu'en bateau.
DE PANAMA AUX GALAPAGOS:De Panama aux Galapagos, route pas facile, environ 800 mi en ligne droite, pour nous 1260 mn en 12 jours 8 heures dont 10 au près... Les Cata sur cette route ne sont pas avantagés.
Prévoir du diesel en quantité si vous n'aimez pas le près. La meilleure stratégie est de vous diriger vers le sud en passant à mi-distance entre l'ile Malpelo et les côtes de la Colombie. Il faut atteindre l'équateur rapidement pour prendre les alizés et sortir de la ZCI.
On profite aussi d'un courant portant vers le sud.Il faut aussi éviter d'être trop nord, parce qu'à l'ouest il y a le courant de Humbolt qui porte vers le N-O et rendra la vie difficile à ceux qui auront été déportés vers le NNO par ce courant. La route directe n'est pas nécessairement la meilleure option. Les côtes de la Colombie et l'île Malpelo sont à éviter, ne pas passer trop proche. Il y a bien sûr les histoires de drogues que nous ne tenions pas à vérifier, mais aussi les flottes de pêche.
Bateaux modernes facilement visibles et évitables,mais aussi bateaux à voile, en bois, sans écran radar ni lumières. Parfaitement invisibles. Un des Cata qui nous suivait en a vu un à 10 mètres de son étrave, l'a évité de justesse et s'est empêtré dans le filet qu'il remorquait. Radar et alarme inutile.
De notre côté, un bon matin, on a vu un petit, j'ai bien écrit "petit" voilier de pêche ouvert qui remorquait un grand filet à des centaines de miles de toutes côtes. Visiblement, nous sommes passés à côté pendant la nuit évidemment sans le voir.
AUX GALAPAGOS:Plusieurs options possibles, selon les coûts que vous êtes prêts à débourser. Pour les voiliers de passage vers la Polynésie, Aucun problème particulier rencontré. Les restrictions sont 1 seul port et 20 jours max. Pas besoin de bris mécanique mais ça peut aider. Notre perception des autorités locales est excellente sans apparence de corruption.
ILs ont été courtois, souriants et nous ont été sympathiques. Pas du tout ce à quoi on s'attendait. San Cristobal, un ancrage bien protégé mais venteux (l'éolienne a adoré ce vent), possibilité d'approvisionnement en fuel et nourritures OK, pour le reste selon disponibilité. Santa Cruz, ancrage rouleur, ouvert au SE plus d'approvisionnement possible et plus touristique.
Nous avons opté pour San Cristobal, Procédures simples.
1) Imigration au bureau de la police 15$ entrée et 15$ sortie.
2) Capitainerie du port où on détermine la durée de séjour. 10? 15? 20 jours probablement à votre choix. Pas de problèmes, nous avons eu 15 et sommes partis après 10 jours.
NE PRENEZ PAS D'AGENT POUR CES FORMALITÉS, INUTILE (Voir plus bas). Inutile aussi de faire des formalités précédentes avant d'arriver aux Galapagos. Cependant, si vous décidez d'utiliser un permis de croisière, ou de vous promener dans le parc avec votre bateau, alors contactez un des agents avant de quitter Panama.
Les agents sont à Puerto Aroya (Santa Cruz) et pourrons vous donner des détails plus précis. Attention si on vous demande des $$ à l'avance.Pour ceux intéressés à faire du charter aux Galapagos, pas évident et probablement réservé aux locaux.
Un changement d'équipage peut-être. Mais vous ne pourrez probablement rien promettre à vos clients tant au niveau de la durée du séjour que de ce qu'il sera possible de visiter, à moins de prendre le permis de croisière. Personnellement je contacterais alors un agent dans ce ca.
Dans un texte disponible sur le site du réseau du Capitaine écrit par un bateau français, ils parlent d'un Fernando et son resto Flamingo. Il n'est pas un mauvais bougre mais vit du tourisme. Il faut se méfier de son air d'ange. Mais il peut vous rendre bien des services au besoin.
Qq exemples: Fuel livré au bateau à 2$/g et dispo à station service à 1.02$
Fernando mentionnait que les stations ne vendent pas aux plaisanciers... Le capitaine du port a été surpris d'entendre ça. Nous avons tout demême utilisé ses services mais négociés à 1.40$. Tout travail mérite salaire quand même.
Pour une excursion dans l'île il nous demandait 50$/pers, nous l'avons négocié à 20$/pers. Il retient les services d'un taxi et inclus un repas à son resto au retour. Un taxi coûterait probablement 40$ (pour tous) pour la même excursion, donc selon nous, pour 20$, c'était OK. On n'a pas payé les 100$/pers pour l'accès au parc. Il y a plein de choses à visiter sans que personne ne vous demande votre carte d'accès,surtout si vous êtes en taxi.Théoriquement, au départ il faut quitter les Galapagos.
Donc Zarpe pour les Marquises. En pratique, si vous prenez un permis de croisière, vous pouvez obtenir plus de temps et avez le droit d'arrêter dans les autres ports d'entrée, mais pas d'aller dans les autres îles et parc avec votre bateau. Pour obtenir le droit d'aller dans les autres îleset parc, il faut en plus payer 100$/jour et embarquer un guide...
Dans ces cas, qu'un agent vous sera utile, mais méfiez-vous des Fernando. Voici 2 adressesd'agents qui nous ont bien renseigné et même mentionnés que nous n'avions pas à recourir à leurs services si on ne faisait que l'entrée de moins de 21 jours dans un seul port.
ADRESSES DES AGENTS AUX GALAPAGOS:
Galapagos Ocean Service : peter@gos.ecWoua, je ne trouve plus l'autre.Les 2 agents répondent très rapidement à vos courriels, sont très généreux en info et vous diront honnêtement si vous n'avez pas besoin de leur services. Ils sont tous les 2 à Santa Crux d'où l'obligation d'aller sur cette île puisque leur bureaux y sont.
NOTRE IMPRESSION DES GALAPAGOS:
Au départ de San Cristobal, nous avions pas la vision espérée des Galapagos. Certains laissent leur bateau à l'ancrage et visitent d'autres îles par bateau d'excursion ou en avion. Nous avons décidé de tenter notre chance à Isabella dont nous avions entendu le plus grand bien. AHHHHHHHHHHHH! qu'elle est belle!
Avec notre Zarpe pour les Marquises et tout nos papiers en règles pour quitter les Galapagos, nous sommes entré dans l'ancrage. Superbe, bien protégé, bien balisé mais attention aux nombreuxrécifs à l'entrée. 20 minutes plus tard, le capitaine du port nous accoste, courtois, mais nous demande depuis combien de temps nous sommes arrivé et pourquoi nous sommes arrêté à Isabella.
Avec mon espagnol de fortune, je lui fait comprendre que j'ai un problème électrique et qu'un fil a brûlé en mer, j'ai réparé temporairement mais devait faire une réparation définitive et trouver la cause pour ne pas que ca se reproduise en mer. Également nous avions un problème d'ordi (pas de signal d'aucun denos GPS) J'avais effectivement eu le problème du fil mais réparé depuis longtemps. J'avais toujours le fil brûlé.
Le problème d'ordi est bien réel, mais on doit entrer la positions à la mais et nous avons des cartes et guides papiers, ce que nous ne lui avons pas dit. Il a tout de même demandé à voir, a monté sur le bateau pour voir mon fil. Il a été courtois et nous a demandé de passer à la capitainerie pour faire les formalités.
Nous avons obtenu 4 jours pleins exclant la journée de l'arrivée etcelle du départ pour 67$. Nous avons fait quelques excursions avec l'hôtel St-Vincent et n'avons pas eu à payer les frais de parc, mais le représentants du parc espéraient bien nous les faire payer. Nous avons cru constater une mauvaise entente entre les 2 autorités, ou ils agissaient de concertation ??? En arrivant en règle, nous évitions tout problèmes et étions prêts à repartir aussitôt s'il nous l'avait demandé.
Finalement, cet arrêt nous a vraiment fait prendre le pouls des Galapagos d'où nousrepartons avec de merveilleux souvenirs.En fait, il faut savoir apprécier la diversité de la faune et de la flore. Pour nous, comme tout est différent dans chaque pays visité, on n'a pas su apprécier la "différence" des Galapagos.
Par contre, un guide biologiste nous aurait probablement sensibilisé à cette exclusivité. On aurait aussi bien aimé voir la série sur les Galapagos présentée à Radio-Canada cet été. Nos parents l'ont enregistrée, ils pourraient vous la refiler. ou encore visitez le site de l'émission "Découverte" sur radio-canada.caet consultez les archives.
Ainsi, vous pourrez voir la série sur votre ordi.Bon voilà pour l'instant. Des quessions? Contactez-nous.
Martin et Dany
VA2NOD
voilier Nordic
Canal de Panama, info technique.
Le Canal, pas vraiment compliqué mais un passage merveilleux dans cet ouvrage datant maintenant de 100 ans.
PILOTE:C'est faux de penser que les pilotes sont inutiles, au contraire. Ils sont utiles surtout lors du passage des écluses. Ils assurent la communication avec les autorités du canal et les lanceurs de pommes afin que tout se déroule rondement. Mais c'est vrai qu'ils s'endorment lors du passage du lac Gatun où la navigation est extrêmement facile, tapissée de bouées. Ils méritent un peu de sommeil après un lever très tôt pour faire la route jusqu'à notre bord.
FORMALITÉS:Nous avons fait notre entrée et les formalités Panaméennes à Colon, puis sommes retournés aux San Blaas et remontés le Rio Chagres (2 endroits à ne pas manquer) en attendant la date de traversée du canal. Cette façon de procéder permet d'éviter l'attente de 2, 3 même 4 semaines dans le port de Colon, pas vraiment joli, sent la fumée tous les soirs lorsqu'on fait brûler les déchets à proximité et où il y a beaucoup de circulation. On a nous même choisi la date du passage du Canal puisqu'on voulaity passer après les San Blas et le Rio Chagrès. Les formalités panaméennes (pas celles du canal qui doivent se faire à Colon) peuvent aussi se faire aux San Blas.
À Colon, on peut faire les formalités par nous même ou utiliser «Agent». Pour sauver du temps et stress, on a utilisé Tito que l'on peut rencontrer au Panama canal Yacht club. Il a valu pleinement le 50$ que nous lui avons payé. Efficace et visiblement à l'aise dans toute les dédales de ces formalités. Il s'est occupé de photocopies de passeport et autres paprasseries. Il est à l'aise avec les différents représentants des diverses autorités. Il peut en plus vous trouver les pneus et vous louer lesamarres pour la traverser du canal. Frais supplémentaires à prévoir (3$/pneu et 15$/amarre) Il m'a accompagné à 2 reprises, sans frais, pour m'aider à trouver des trucs spéciaux.
Attention, certains chauffeurs de taxi se disent agents, vont seulement vous conduire d'un endroit à l'autre sans intervenir sur place. Nous avons rencontré d'autres bateaux disant avoir été déçus par leur «agent». Tito fait vraiment le travail, vous dit quoi remplir et comment et il parle anglais. Il peut aussi vous trouverdes équipiers (35$ chacun) pour les manoeuvres d'amarres si requis pour le passage du canal.
Si on vous demande la vitesse du bateau, toujours dire 8 noeuds ou plus. À moins de 8, c'est plus cher. En pratique, une fois engagé dans le canal, il faut faire 5 noeuds minimum et le pilote vous demandera quelle vitesse vous pouvez faire. Vous répondez "8 au max, mais 6 c'est mieux pour mon moteur". Toujours il vous recommandera de ne pas forcer votre moteur. J'avais triché l'ajustement de mon loch au cas où, mais avec notre gros Ford Lehman de 85 Hp, nous avons du ralentir.
Les autorités vousdemanderont quelle position vous voulez occuper dans l'écluse. Il est préférable de choisir la position Center chamber, Nesting ou à couple d'un remorqueur. Éviter celle sur un mur que l'on vous déconseillera de toute façon à cause des turbulences qui font bouger le bateau et le mât risque alors de frapper le mur. Mais qqn doit bien être près du mur. Ce sera peut-être vous. Nous, nous étions à gauche, au centre et à droite bref, nous étions seuls. Ce fut physiquement assez exigeant et ça demandebeaucoup d'attention.
Le pilote est là pour vous rappeler à l'ordre et vérifier votre travail. C'est OK, profitez de lui, il a de l'expérience, ses conseils ont tous été judicieux pour nous.Notre traversée du Canal a débuté vers 16h30 avec l'attente du pilote (en tournant en rond).
Lorsque le bateau pilote vient le reconduire, le pilote observe votre manoeuvre pour mieux vous connaître. C'est bien ainsi, il a une idée à qui il a affaire et ce qu'il pourra vous demander. Ce n'Est pas un test, c'est de la reconnaissance. Nous avons passé les écluses du lac Gatun de soir et avons couché accrochés à un immense tangon sur le lac Gatun.
Le lendemain, le pilote est arrivé au bateau à 6h30am pour la traversée du lac via le canal Banana, réservé aux petits bateaux. L'écluse de Pedro Migüel et celle de Miraflores sont magnifiques comme tout le canal d'ailleurs. Le pilote peut demander de tourner la camera web (visibles sur Internet), sur votre bateau.
Site: pancanal.com
Vous pourrez ainsi faire des tatas à papa, maman et les amis!! Demandez à papa, maman et les amis de se pratiquer à visiter les caméras web AVANT votre passage. Ils n'auront pas 2 chances.Notre expérience a été merveilleuse, sans pépin et les contacts cordiaux. Ces gens sont des professionnels et savent ce qu'ils font pour que tout se déroule rondement.
La fréquence des cargos qui traversent le canal est impressionnante. Aucune erreur permise et assurez-vous que votre moteur est en ordre, ce n'est pas le temps de tomber en panne. Le cas échéant, on vous remorquera en puisant les frais (beaucoup de $$$$$$$) dans la caution que vous aurez laissée auparavant.
COLON:Il n'y a pas beaucoup à visiter à Colon et la ville n'est pas très sûre. Taxi pas cher et recommandé. On trouve vraiment de tout à Colon et à Panama pour s'approvisionner avant le Pacifique et les prix sont peu élevés.
L'ancrage est sécuritaire, mais on verrouille bateau et annexe et certains bateaux ont déjà chassé. C'est un endroits où il y a souvent des orages. Les coquillages collent à la coque, surtout celle de l'annexe, si on y reste trop longtemps.Le Diesel acheté au Panama canal yacht club s'est avéré propre, en revange, celui acheté à Panama moins propre. Je filtre toujours le diesel avant de le mettre dans mes réservoirs et avec raison. Un bateau a éprouvé des problèmes de lignes de fuel bouchées.
Panama City est aussi une belle ville à visiter. Attention tout de même dans certains cartiers. Nous avons trouvé tous les panaméens accueillants. D'ailleurs, le pays de Panama mérite d'être visité d'avantage qu'uniquement pour son canal. Ne pas manquer les Las Perlas sur la route des Galapagos et un saut par Boca del Toro semble aussi intéressant.
On a mis ce pays sur notre liste de voyage pour l'après tour-du-monde. Plusieurs régions méritent qu'on les parcoure autrement qu'en bateau.
DE PANAMA AUX GALAPAGOS:De Panama aux Galapagos, route pas facile, environ 800 mi en ligne droite, pour nous 1260 mn en 12 jours 8 heures dont 10 au près... Les Cata sur cette route ne sont pas avantagés.
Prévoir du diesel en quantité si vous n'aimez pas le près. La meilleure stratégie est de vous diriger vers le sud en passant à mi-distance entre l'ile Malpelo et les côtes de la Colombie. Il faut atteindre l'équateur rapidement pour prendre les alizés et sortir de la ZCI.
On profite aussi d'un courant portant vers le sud.Il faut aussi éviter d'être trop nord, parce qu'à l'ouest il y a le courant de Humbolt qui porte vers le N-O et rendra la vie difficile à ceux qui auront été déportés vers le NNO par ce courant. La route directe n'est pas nécessairement la meilleure option. Les côtes de la Colombie et l'île Malpelo sont à éviter, ne pas passer trop proche. Il y a bien sûr les histoires de drogues que nous ne tenions pas à vérifier, mais aussi les flottes de pêche.
Bateaux modernes facilement visibles et évitables,mais aussi bateaux à voile, en bois, sans écran radar ni lumières. Parfaitement invisibles. Un des Cata qui nous suivait en a vu un à 10 mètres de son étrave, l'a évité de justesse et s'est empêtré dans le filet qu'il remorquait. Radar et alarme inutile.
De notre côté, un bon matin, on a vu un petit, j'ai bien écrit "petit" voilier de pêche ouvert qui remorquait un grand filet à des centaines de miles de toutes côtes. Visiblement, nous sommes passés à côté pendant la nuit évidemment sans le voir.
AUX GALAPAGOS:Plusieurs options possibles, selon les coûts que vous êtes prêts à débourser. Pour les voiliers de passage vers la Polynésie, Aucun problème particulier rencontré. Les restrictions sont 1 seul port et 20 jours max. Pas besoin de bris mécanique mais ça peut aider. Notre perception des autorités locales est excellente sans apparence de corruption.
ILs ont été courtois, souriants et nous ont été sympathiques. Pas du tout ce à quoi on s'attendait. San Cristobal, un ancrage bien protégé mais venteux (l'éolienne a adoré ce vent), possibilité d'approvisionnement en fuel et nourritures OK, pour le reste selon disponibilité. Santa Cruz, ancrage rouleur, ouvert au SE plus d'approvisionnement possible et plus touristique.
Nous avons opté pour San Cristobal, Procédures simples.
1) Imigration au bureau de la police 15$ entrée et 15$ sortie.
2) Capitainerie du port où on détermine la durée de séjour. 10? 15? 20 jours probablement à votre choix. Pas de problèmes, nous avons eu 15 et sommes partis après 10 jours.
NE PRENEZ PAS D'AGENT POUR CES FORMALITÉS, INUTILE (Voir plus bas). Inutile aussi de faire des formalités précédentes avant d'arriver aux Galapagos. Cependant, si vous décidez d'utiliser un permis de croisière, ou de vous promener dans le parc avec votre bateau, alors contactez un des agents avant de quitter Panama.
Les agents sont à Puerto Aroya (Santa Cruz) et pourrons vous donner des détails plus précis. Attention si on vous demande des $$ à l'avance.Pour ceux intéressés à faire du charter aux Galapagos, pas évident et probablement réservé aux locaux.
Un changement d'équipage peut-être. Mais vous ne pourrez probablement rien promettre à vos clients tant au niveau de la durée du séjour que de ce qu'il sera possible de visiter, à moins de prendre le permis de croisière. Personnellement je contacterais alors un agent dans ce ca.
Dans un texte disponible sur le site du réseau du Capitaine écrit par un bateau français, ils parlent d'un Fernando et son resto Flamingo. Il n'est pas un mauvais bougre mais vit du tourisme. Il faut se méfier de son air d'ange. Mais il peut vous rendre bien des services au besoin.
Qq exemples: Fuel livré au bateau à 2$/g et dispo à station service à 1.02$
Fernando mentionnait que les stations ne vendent pas aux plaisanciers... Le capitaine du port a été surpris d'entendre ça. Nous avons tout demême utilisé ses services mais négociés à 1.40$. Tout travail mérite salaire quand même.
Pour une excursion dans l'île il nous demandait 50$/pers, nous l'avons négocié à 20$/pers. Il retient les services d'un taxi et inclus un repas à son resto au retour. Un taxi coûterait probablement 40$ (pour tous) pour la même excursion, donc selon nous, pour 20$, c'était OK. On n'a pas payé les 100$/pers pour l'accès au parc. Il y a plein de choses à visiter sans que personne ne vous demande votre carte d'accès,surtout si vous êtes en taxi.Théoriquement, au départ il faut quitter les Galapagos.
Donc Zarpe pour les Marquises. En pratique, si vous prenez un permis de croisière, vous pouvez obtenir plus de temps et avez le droit d'arrêter dans les autres ports d'entrée, mais pas d'aller dans les autres îles et parc avec votre bateau. Pour obtenir le droit d'aller dans les autres îleset parc, il faut en plus payer 100$/jour et embarquer un guide...
Dans ces cas, qu'un agent vous sera utile, mais méfiez-vous des Fernando. Voici 2 adressesd'agents qui nous ont bien renseigné et même mentionnés que nous n'avions pas à recourir à leurs services si on ne faisait que l'entrée de moins de 21 jours dans un seul port.
ADRESSES DES AGENTS AUX GALAPAGOS:
Galapagos Ocean Service : peter@gos.ecWoua, je ne trouve plus l'autre.Les 2 agents répondent très rapidement à vos courriels, sont très généreux en info et vous diront honnêtement si vous n'avez pas besoin de leur services. Ils sont tous les 2 à Santa Crux d'où l'obligation d'aller sur cette île puisque leur bureaux y sont.
NOTRE IMPRESSION DES GALAPAGOS:
Au départ de San Cristobal, nous avions pas la vision espérée des Galapagos. Certains laissent leur bateau à l'ancrage et visitent d'autres îles par bateau d'excursion ou en avion. Nous avons décidé de tenter notre chance à Isabella dont nous avions entendu le plus grand bien. AHHHHHHHHHHHH! qu'elle est belle!
Avec notre Zarpe pour les Marquises et tout nos papiers en règles pour quitter les Galapagos, nous sommes entré dans l'ancrage. Superbe, bien protégé, bien balisé mais attention aux nombreuxrécifs à l'entrée. 20 minutes plus tard, le capitaine du port nous accoste, courtois, mais nous demande depuis combien de temps nous sommes arrivé et pourquoi nous sommes arrêté à Isabella.
Avec mon espagnol de fortune, je lui fait comprendre que j'ai un problème électrique et qu'un fil a brûlé en mer, j'ai réparé temporairement mais devait faire une réparation définitive et trouver la cause pour ne pas que ca se reproduise en mer. Également nous avions un problème d'ordi (pas de signal d'aucun denos GPS) J'avais effectivement eu le problème du fil mais réparé depuis longtemps. J'avais toujours le fil brûlé.
Le problème d'ordi est bien réel, mais on doit entrer la positions à la mais et nous avons des cartes et guides papiers, ce que nous ne lui avons pas dit. Il a tout de même demandé à voir, a monté sur le bateau pour voir mon fil. Il a été courtois et nous a demandé de passer à la capitainerie pour faire les formalités.
Nous avons obtenu 4 jours pleins exclant la journée de l'arrivée etcelle du départ pour 67$. Nous avons fait quelques excursions avec l'hôtel St-Vincent et n'avons pas eu à payer les frais de parc, mais le représentants du parc espéraient bien nous les faire payer. Nous avons cru constater une mauvaise entente entre les 2 autorités, ou ils agissaient de concertation ??? En arrivant en règle, nous évitions tout problèmes et étions prêts à repartir aussitôt s'il nous l'avait demandé.
Finalement, cet arrêt nous a vraiment fait prendre le pouls des Galapagos d'où nousrepartons avec de merveilleux souvenirs.En fait, il faut savoir apprécier la diversité de la faune et de la flore. Pour nous, comme tout est différent dans chaque pays visité, on n'a pas su apprécier la "différence" des Galapagos.
Par contre, un guide biologiste nous aurait probablement sensibilisé à cette exclusivité. On aurait aussi bien aimé voir la série sur les Galapagos présentée à Radio-Canada cet été. Nos parents l'ont enregistrée, ils pourraient vous la refiler. ou encore visitez le site de l'émission "Découverte" sur radio-canada.caet consultez les archives.
Ainsi, vous pourrez voir la série sur votre ordi.Bon voilà pour l'instant. Des quessions? Contactez-nous.
Martin et Dany
VA2NOD
voilier Nordic
jeudi 12 juillet 2007
ÉCHAPPÉ BELLE - Estelle et Thierry vers les MARQUISES
Copie du message reçu aujourd'hui et adressé à André (va2af) Pierre (ve2va) Jean-Yves (ve2nor) et moi-même
Nous voulons vous le faire partager:
Ali baba...
...et les quarante jours en mer!
Très chers vous quatre!
On ne vous entend plus depuis trois jours: mais tout sait venir à qui sait attendre!
Nous fêtons aujourd'hui nos quarante jours en mer avec la reprise du vent.Et si les premières deux semaines furent harassantes d'un point de vue météo et avaries de matériel (déchirure de voiles, panne de pilote automatique, enrouleur de voile brisé, bossoir qui menace de nous quitter et laissez-nous en passer des meilleures!), le moral est maintenant au beau fixe et "échappé belle..." est mené à bon port par le capitaine et l'amiral Bompard qui forment une équipe de choc.
Mais enfin, alors que nous avions commencé à croire et à accepter que la Terre était une Utopie, un mirage, une illusion, qu'il n'y avait plus de terre, que les océans avaient débordé et que nous étions les acteurs de Waterworld (sans le cachet, malheureusement!), on constate qu'il ne reste plus que deux jours avant qu'on ait le droit d'utiliser notre ancre dans une baie enchanteresse des îles Marquises.
Et étrangement, nous en avons hâte, mais sans plus. Après 40 jours, ne ne ressentons pas d'autres manque que celui du sommeil et nous avons parfois l'impression que la vie, c'est ça, être amoureux, se regarder avec des yeux de merlan frit, observer passer les vagues lové l'un contre l'autre...
la foule nous rattrapera bien assez vite: profitons de cette "solitude" encore 48 heures!Mais pour l'instant, il était un petit navire qui avait beau-beau-beaucoup navigué ohé! ohé!
Notre prochain courriel devrait être écrit au plat, au calme, au silence et nous n'aurons certainement pas à nos interrompre huit fois pendant sa rédaction afin d'aller vérifier si tout marche bien dehors!
Alors on vous envoie à tous les quatre, vous quatre qui nous avez accompagné dans cette aventure, un souffle du large, un souffle parfumé d'embruns et d'iode... un souffle sain, sauf, et fier d'avoir accompli ce à quoi nous avons failli renoncer!
Toutes nos amitiés et un gros sac de 88,
thierry et estelle*"échappé belle...
8°10'S 135°45'W
Nous voulons vous le faire partager:
Ali baba...
...et les quarante jours en mer!
Très chers vous quatre!
On ne vous entend plus depuis trois jours: mais tout sait venir à qui sait attendre!
Nous fêtons aujourd'hui nos quarante jours en mer avec la reprise du vent.Et si les premières deux semaines furent harassantes d'un point de vue météo et avaries de matériel (déchirure de voiles, panne de pilote automatique, enrouleur de voile brisé, bossoir qui menace de nous quitter et laissez-nous en passer des meilleures!), le moral est maintenant au beau fixe et "échappé belle..." est mené à bon port par le capitaine et l'amiral Bompard qui forment une équipe de choc.
Mais enfin, alors que nous avions commencé à croire et à accepter que la Terre était une Utopie, un mirage, une illusion, qu'il n'y avait plus de terre, que les océans avaient débordé et que nous étions les acteurs de Waterworld (sans le cachet, malheureusement!), on constate qu'il ne reste plus que deux jours avant qu'on ait le droit d'utiliser notre ancre dans une baie enchanteresse des îles Marquises.
Et étrangement, nous en avons hâte, mais sans plus. Après 40 jours, ne ne ressentons pas d'autres manque que celui du sommeil et nous avons parfois l'impression que la vie, c'est ça, être amoureux, se regarder avec des yeux de merlan frit, observer passer les vagues lové l'un contre l'autre...
la foule nous rattrapera bien assez vite: profitons de cette "solitude" encore 48 heures!Mais pour l'instant, il était un petit navire qui avait beau-beau-beaucoup navigué ohé! ohé!
Notre prochain courriel devrait être écrit au plat, au calme, au silence et nous n'aurons certainement pas à nos interrompre huit fois pendant sa rédaction afin d'aller vérifier si tout marche bien dehors!
Alors on vous envoie à tous les quatre, vous quatre qui nous avez accompagné dans cette aventure, un souffle du large, un souffle parfumé d'embruns et d'iode... un souffle sain, sauf, et fier d'avoir accompli ce à quoi nous avons failli renoncer!
Toutes nos amitiés et un gros sac de 88,
thierry et estelle*"échappé belle...
8°10'S 135°45'W
mercredi 11 juillet 2007
MIGO - LEUR SITE WEB
Nous sommes officiellement en ligne au www.migo.ca .
Pour ceux qui ne le savent pas encore, nous sommes sur le point de débuter un long voyage à bord de notre voilier. Vous pourrez nous suivre sur le web et nous faire part de vos commentaires en nous répondant directement sur le site.
Vos commentaires pourront être lu par tous les autres visiteurs et y mettra plus de vie.Au plaisir d'avoir de vos nouvelles!
A bientôt,L'équipage de Migo
Pour ceux qui ne le savent pas encore, nous sommes sur le point de débuter un long voyage à bord de notre voilier. Vous pourrez nous suivre sur le web et nous faire part de vos commentaires en nous répondant directement sur le site.
Vos commentaires pourront être lu par tous les autres visiteurs et y mettra plus de vie.Au plaisir d'avoir de vos nouvelles!
A bientôt,L'équipage de Migo
PETITES CYCLADES et le DÉDOCANÈSE, par Monique de TARANGA
Grâce à Monique du voilier Taranga, elle nous fait parvenir ces magnifiques articles tout au long de leur voyage.
Les Petites Cyclades et le Dédocanèse
A partir de Ios (île sans trop d’attrait sauf pour ses plages) nous nous sommes rendus dans les Petites Cyclades (Iraklia, Skhinousa, Karos), série de petites îles entre le triangle formé par Naxos, Ios et Amorgos.
Là, il est encore possible de trouver des mouillages forains où l’on est seul dans de petites baies aux eaux cristallines avec comme fond sonore le bruit des clochettes des chèvres qui broutent paisiblement à flanc de collines. Très peu d’habitants, à peu près pas de touristes, peu de bateaux, que des îles arides avec peu de végétation mais tellement paisibles où il fait bon s’y arrêter quelques jours pour s’y baigner et se prélasser au gré des flots. Avec de bonnes munitions, on peut facilement y passer une semaine de rêve si on aime la tranquillité, la lecture et la baignade.
Une fois bien reposés, on repart vers Amorgos, un trajet d’à peine 10 miles nautiques, afin de visiter le très impressionnant monastère de la Hozoviotissa qui n’a que 5 mètres d’épaisseur et se trouve à 300 mètres de hauteur, prêt à se décrocher pour tomber dans le vide.
Pour compenser le manque de profondeur, le monastère compte 8 étages. Il faut de bons souliers de marche, avoir les épaules recouvertes, porter une jupe longue pour les dames et des pantalons longs pour les hommes (les pantalons ne sont pas acceptés pour les dames).
Au retour, il faut absolument s’arrêter à Hora, village cycladique typique avec ses maisons blanches et bleues, ses jolies boutiques où on y trouve de très beaux objets faits à la main par les habitants de l’île et de petites tavernas accueillantes où l’on peut siroter un bon café froid en observant la vie qui s’y déroule paisiblement.
Je conseille de partir tôt le matin pour le monastère et arrêter à Hora au retour avant la chaleur de l’après-midi. L’île est très accidentée, il est donc intéressant de louer une petite moto ou prendre l’autobus de l’île pour aller vers le nord jusqu’à Langada, très beau village dans les montagnes.
De là, les amateurs de randonnées pédestres pourront s’en donner à cœur joie. C’est sur cette île que Luc Besson a tourné des scènes du film le ‘Grand Bleu’. On projette le film à tous les soirs au Bar du même nom pour ceux et celles qui ne l’auraient pas encore vu ou qui voudraient le revoir sur les lieux même de tournage.
Nous avons passé 4 jours magnifiques à Amorgos, ancré dans la grande baie près du village de Katapola, en toute sécurité avec un très beau décor, juste en face du bar le Grand Bleu et tout à fait gratuitement. Il est aussi possible de s’amarrer au quai municipal pour quelques euros par jour mais c’est plus bruyant et on ne peut pas se baigner tandis qu’à l’ancre on peut plonger dans une belle eau cristalline à volonté.
Suite à nos belles excursions sur Amorgos, on part en direction de Patmos, un trajet d’à peine 35 miles nautiques. Comme on a le nez dans le vent avec une houle assez importante, on décide de s’arrêter dans la très jolie baie de Nikouria au nord est de Patmos avec fond de sable et toujours une belle eau cristalline. On se baigne et on se couche tôt.
Le lendemain on repart vers Livitha, un trajet de 24 miles nautiques. On ira à Patmos plus tard. Au départ on a une mer agitée et le vent dans le nez mais quelques heures plus tard la mer se calme et le vent vire quelque peu, ce qui nous permet de faire le reste du trajet à voile.
En arrivant, on découvre une petite île où habitent 2 familles et leurs chèvres depuis plus de 300 ans, de générations en générations. Ils ont installé une dizaine de corps morts (moorings) dans le fond de la baie et nous font payer 7 euros. C’est très raisonnable compte tenu de la beauté sauvage des lieux. Une chance qu’on est arrivé tôt car en fin d’après-midi, tous les corps morts étaient occupés.
Notre ami Jean-Luc est arrivé juste à temps pour prendre le dernier corps morts. Vers 19 :00, nous sommes tous monté au sommet de la colline pour aller souper (je devrais dire dîner) à la petite taverna de la maison familiale qui se trouve dans la cour arrière de leur maison.
Le proprio vient aux tables pour nous servir et sa dame est à la cuisine pour nous mijoter des plats typiques de la région. Ils parlent anglais donc on peut s’informer des us et coutumes de l’île. Ils nous servent de la chèvre grillée tout à fait délicieuse. Des français nous offrent une bouteille de vin blanc car on leur avait aidé à prendre le corp mort; ils étaient très contents de l’accueil qu’on leur a fait. Plus tard, on a découvert qu’ils ont une maison sur Patmos et viennent souvent à Livitha. Ils sont amis avec les proprios du resto.
On a également retrouvé des jeunes français avec leurs deux enfants; on les avait rencontrés à Ios et revus à Amorgos. On suit à peu près le même trajet. Somme toute, on a passé une belle soirée typiquement cycladique sur Livitha. Le lendemain on est parti pour Patmos car il faisait très chaud dans la petite baie de Livitha.
Nous sommes maintenant dans le Dédocanèse et le style des maisons est assez différent des Cyclades. Il y a plus de couleurs pastelles et moins d’escaliers. Nous sommes très proches de la Turquie en Asie Mineure, donc entre l’Orient et l’Occident.
Le Dédocanèse n’a rejoint la Grèce qu’en 1948 et la Turquie conteste encore les frontières. Il faut faire bien attention lorsqu’on navigue dans cette région de ne pas passer de la Turquie à la Grèce et vice versa car en théorie, on doit laisser notre ‘transit log’ lorsqu’on quitte le pays (i.e. la Grèce) et en acheter un nouveau lorsqu’on entre dans l’autre pays (i.e. la Turquie) et ainsi de suite.
En pratique, plusieurs navigateurs gardent les 2 ‘transit log’ et se promènent tout l’été entre les 2 pays sans trop se préoccuper des lois. Par contre, il ne faut pas se faire prendre car les pénalités peuvent être très sévères; chacun surveille jalousement ses frontières.
Comme le ‘transit log’ coûte aux alentours de 35 euros, c’est une bonne entrée d’argent pour eux, ils n’aiment donc pas que les gens traversent leurs frontières sans acheter un nouveau ‘transit log’. On a décidé de suivre les règles, on va donc visiter tout ce que l’on veut voir en Grèce et ensuite on y ira en Turquie et on y restera jusqu’au printemps prochain.
Le ‘transit log’ en Grèce est valide pour 6 mois et en Turquie pour 1 an. Par contre, les personnes doivent sortir du pays après 90 jours. Il faut bien surveiller pour ne pas dépasser les 90 jours car les pénalités sont très élevées.
Dans notre cas, nous sommes entrés en Grèce le 21 Avril, il faudra donc en sortir d’ici le 19 juillet. Si l’on veut rester en Grèce plus de 90 jours, il est possible de demander une extension; il faut par contre le faire avant l’expiration des 90 jours.
Par contre, ce n’est pas possible en Turquie, il faut absolument sortir avant que les 90 jours soient expirés. En général, les gens prennent un traversier pour se rendre à une île grecque, font étamper leur passeport et reviennent le même jour.
On arrive donc à Skala, la ville principale de Patmos, un dimanche après-midi sous une chaleur torride. On se met à quai pour faire quelques courses et aller sur Internet. Ensuite on va se mettre à l’ancre dans la très jolie baie de Grikou. En arrivant, on s’aperçoit qu’il y a des corps morts de libre. On en prend un, ce qui nous permet de rester là plusieurs jours en toute tranquillité et aller visiter l’île sans se soucier du bateau.
Jamais personne n’est venu nous collecter pour le corp mort. Patmos est l’île où l’apôtre St-Jean a eu ses visions d’Apocalypse et où il y aurait écrit son Évangile et son Apocalypse. On part donc avec des Allemands qui ont un bateau près de nous pour aller visiter le fameux monastère qui lui est dédié.
Un taxi nous amène jusqu’au pied du monastère. Là également il faut des pantalons longs pour les hommes et une jupe longue pour les dames. Si on n’a pas ce qu’il faut, on nous prête des vêtements à l’entrée que l’on doit remettre à la sortie. Il n’y a pas grand-chose à visiter au monastère sauf le fait de se retrouver sur les mêmes lieux que St-Jean.
Par contre, le musée vaut la peine d’être visité. Au sortir du monastère, on se promène dans les petites rues paisibles du village qui est resté vraiment authentique; pas d’hôtels que de petites tavernas qui nous invitent à la détente en sirotant un bon café froid, un verre de retsina ou une bonne bière froide. On redescend à pied par l’ancien chemin byzantin qui mène jusqu’à Skala.
Au passage, on s’arrête à la grotte où St-Jean aurait eu ses visions d’Apocalypse. C’est un site magnifique sis dans une forêt de pins entouré de bougainvilliers et d’hibiscus. Difficile de croire que St-Jean eu tant de tourments dans ce site si paisible.
La descente vers Skala prend environ 30 minutes. Il faut avoir de bons souliers de marche car c’est un chemin de pierres à pente abrupte à certains endroits. On avait songé à louer une moto pour visiter le reste de l’île mais comme il faisait tellement chaud, on a préféré rester à bord du bateau pour se baigner et se reposer.
Faut dire qu’on était en plein milieu d’une canicule qui a causé plusieurs morts à Athènes où on a enregistré des températures record de 45C. Sur le bateau, la température n’a jamais baissé en bas de 31C pendant 5 jours; une chance qu’on avait une grande piscine tout autour de nous.
Une fois la température redevenue normale, nous nous sommes dirigés vers Lipso à 10 miles nautiques de Patmos. A notre arrivée, nous y avons trouvé un village triste et désolant. Nous avons donc décidé de passer outre et de continuer sur Leros, un autre 8 miles nautiques. Comme on annonçait des vents du Nord assez fort, nous avons opté pour la baie de Xerokambos au sud de l’île qui est très bien protégé des vents du Nord.
Malheureusement, ce petit village de pêcheurs n’est pas desservi par les autobus de l’île. Des Italiens nous ont amené à Lakki où nous avons loué une petite moto pour faire le tour de l’île. Il y a trois jolies villages sur l’île, Lakki, Pandelli et Alindas avec de jolies baies pour s’ancrer mais pas toujours bien protégées des vents du nord. A Lakki, il y a un port où l’on peut se mettre à quai. La ville a un certain cachet, on se croirait parfois dans un film de Mussolini. Le tour de l’île nous offre des paysages de bord de mer à couper le souffle. C’est une île tranquille, un peu en dehors du circuit touristique; il y a peu de trafic donc c’est idéal pour la moto. Nous passons finalement 5 belles journées dans notre petite baie de Xerokambos à se baigner, lire et flâner.
Finalement les vents se sont calmés et l’on décide de partir tôt le matin pour Kos, un trajet de 20 miles nautiques. On se met au quai municipal qui coûte 15 Euros par jour. Il y a une marina à 1km plus loin. Ca nous aurait coûté environ 30 euros par jour. Comme c’est à l’extérieur de la ville, on a préféré rester dans la vielle ville, au pied de la muraille du château des Chevaliers.
La ville est jolie mais très bruyante. C’est plein de jeunes venus d’Europe du Nord pour le début des vacances. Ça fait la fête toute la nuit jusqu’au levée du soleil. Ce n’est pas facile de dormir en plus qu’il fait chaud et que la muraille nous cache le vent. Si on avait su, on serait allé à la marina.
Le lendemain matin, on prend le bus pour se rendre jusqu’à Kéfalos au sud complètement de l’île. On traverse donc l’île du Nord au Sud. Il y a de jolis villages en bord de mer avec de belles villas comme par exemple à Marmari, Mastihari et Kamari. Près du Club Med à Kamari, on a vu un restaurant appartenant à des Canadiens sur le bord de la plage. Ils ont une vue fantastique sur la baie de Kamari.
Pour les amateurs de site archéologique, il y a le site de l’Asclépéion qui est un vaste sanctuaire dédié au dieu Asclépios, dieu de la médecine. Ce site fût érigé au 4ième siècle av. J.-C. C’était une vaste école de médecine et un très important centre thérapeutique du monde antique. C’est un site intéressant à visiter tôt le matin ou en fin de journée pour éviter la chaleur.
La ville de Kos fût la ville de Hippocrate. On y retrouve le fameux platane sous lequel il aimait dispenser son enseignement et où il aurait prononcé son fameux serment. Non loin se trouvent les ruines de la cité antique et le Château des Chevaliers de l’Ordre de St-Jean qui sont devenus par la suite les Chevaliers de Rhodes et les Chevaliers de Malte.
On trouve donc de tout dans la ville de Kos. Il y a beaucoup d’arbres qui jettent de l’ombre et nous permettent de se rafraîchir, il y a aussi de belles plages tout près de la ville mais elles sont très occupées en Juillet et Août. Les ruines antiques s’intègrent bien au développement moderne de la ville. Par contre, la ville est beaucoup trop touristique; il faut absolument éviter d’y aller en Juillet et Août car c’est l’endroit de prédilection de tous les jeunes d’Europe du Nord qui viennent pour y faire la fête sans trop se soucier de ceux et celles qu’ils empêchent de dormir.
Il n’y a malheureusement pas de baies autour de l’ìle pour ancrer en toute sécurité. Il n’y a que de petits ports de pêche laissant peu ou pas de place aux bateaux de plaisance. Il faut donc rester au quai municipal dans la veille ville, ce qui est très bien en dehors de la saison touristique ou aller à la marina qui est un peu en dehors de la ville (environ 25 minutes de marche) mais beaucoup plus tranquille avec de bonnes accommodations (eau, douche, électricité).
Après 2 jours au milieu de la vie trépidante de Kos, on est bien content de partir pour la petite île de Simi, à 38km au Sud-Est de Kos et 5km des côtes Turques. C’est une île beaucoup plus pittoresque et surtout plus tranquille. Il est possible de s’ancrer à la Méditerranéenne au quai municipal de la ville mais comme il faisait très chaud, on a décidé de s’ancrer dans la très jolie baie de Pathi qui est tout juste à coté, de l’autre coté de la montagne. Comme c’est une baie très profonde, il faut se rendre tout au fond et s’ancrer tout près de la plage.
On y retrouve l’atmosphère de détente et la ‘ferniente’ méditerranéenne. L’eau est chaude à 27C et très cristalline. Ça nous change de la vie tumultueuse de la ville. Que c’est donc agréable d’être à l’ancre plutôt qu’à quai avec tous les gens qui viennent nous épier et la chaleur étouffante du béton.
On fait le tour de l’île en moto, en fait il n’y a qu’une route qui nous amène jusqu’en haut de la montagne et nous ramène de l’autre coté en passant par quelques monastères et autres édifices religieux pas toujours faciles d’accès (Simi est l’île des monastères). La moitié de la route n’est pas asphaltée donc un peu dangereux parfois en moto car c’est assez accidenté.
Par contre ça vaut le coup car l’île est très jolie, il y a beaucoup d’arbres ce qui nous rafraîchit et donne de très beaux paysages. En haut de l’île on a une belle vue sur Rhodes et la Turquie par temps clair. Tout au sud de l’île, il y a la jolie baie de Panormitis qui abrite un grand monastère réputé pour avoir un icône miraculeux de Saint-Michel, patron de l’île; il accueille plusieurs milliers de pèlerins à chaque année. On ne peut y accéder que par bateau.
Ici s’achève notre voyage en Grèce pour cette année, on doit remettre notre ‘transit log’ aux autorités portuaires car demain nous partons pour la Turquie, plus précisément à Marmaris qui est à 30km d’ici.
Les Petites Cyclades et le Dédocanèse
A partir de Ios (île sans trop d’attrait sauf pour ses plages) nous nous sommes rendus dans les Petites Cyclades (Iraklia, Skhinousa, Karos), série de petites îles entre le triangle formé par Naxos, Ios et Amorgos.
Là, il est encore possible de trouver des mouillages forains où l’on est seul dans de petites baies aux eaux cristallines avec comme fond sonore le bruit des clochettes des chèvres qui broutent paisiblement à flanc de collines. Très peu d’habitants, à peu près pas de touristes, peu de bateaux, que des îles arides avec peu de végétation mais tellement paisibles où il fait bon s’y arrêter quelques jours pour s’y baigner et se prélasser au gré des flots. Avec de bonnes munitions, on peut facilement y passer une semaine de rêve si on aime la tranquillité, la lecture et la baignade.
Une fois bien reposés, on repart vers Amorgos, un trajet d’à peine 10 miles nautiques, afin de visiter le très impressionnant monastère de la Hozoviotissa qui n’a que 5 mètres d’épaisseur et se trouve à 300 mètres de hauteur, prêt à se décrocher pour tomber dans le vide.
Pour compenser le manque de profondeur, le monastère compte 8 étages. Il faut de bons souliers de marche, avoir les épaules recouvertes, porter une jupe longue pour les dames et des pantalons longs pour les hommes (les pantalons ne sont pas acceptés pour les dames).
Au retour, il faut absolument s’arrêter à Hora, village cycladique typique avec ses maisons blanches et bleues, ses jolies boutiques où on y trouve de très beaux objets faits à la main par les habitants de l’île et de petites tavernas accueillantes où l’on peut siroter un bon café froid en observant la vie qui s’y déroule paisiblement.
Je conseille de partir tôt le matin pour le monastère et arrêter à Hora au retour avant la chaleur de l’après-midi. L’île est très accidentée, il est donc intéressant de louer une petite moto ou prendre l’autobus de l’île pour aller vers le nord jusqu’à Langada, très beau village dans les montagnes.
De là, les amateurs de randonnées pédestres pourront s’en donner à cœur joie. C’est sur cette île que Luc Besson a tourné des scènes du film le ‘Grand Bleu’. On projette le film à tous les soirs au Bar du même nom pour ceux et celles qui ne l’auraient pas encore vu ou qui voudraient le revoir sur les lieux même de tournage.
Nous avons passé 4 jours magnifiques à Amorgos, ancré dans la grande baie près du village de Katapola, en toute sécurité avec un très beau décor, juste en face du bar le Grand Bleu et tout à fait gratuitement. Il est aussi possible de s’amarrer au quai municipal pour quelques euros par jour mais c’est plus bruyant et on ne peut pas se baigner tandis qu’à l’ancre on peut plonger dans une belle eau cristalline à volonté.
Suite à nos belles excursions sur Amorgos, on part en direction de Patmos, un trajet d’à peine 35 miles nautiques. Comme on a le nez dans le vent avec une houle assez importante, on décide de s’arrêter dans la très jolie baie de Nikouria au nord est de Patmos avec fond de sable et toujours une belle eau cristalline. On se baigne et on se couche tôt.
Le lendemain on repart vers Livitha, un trajet de 24 miles nautiques. On ira à Patmos plus tard. Au départ on a une mer agitée et le vent dans le nez mais quelques heures plus tard la mer se calme et le vent vire quelque peu, ce qui nous permet de faire le reste du trajet à voile.
En arrivant, on découvre une petite île où habitent 2 familles et leurs chèvres depuis plus de 300 ans, de générations en générations. Ils ont installé une dizaine de corps morts (moorings) dans le fond de la baie et nous font payer 7 euros. C’est très raisonnable compte tenu de la beauté sauvage des lieux. Une chance qu’on est arrivé tôt car en fin d’après-midi, tous les corps morts étaient occupés.
Notre ami Jean-Luc est arrivé juste à temps pour prendre le dernier corps morts. Vers 19 :00, nous sommes tous monté au sommet de la colline pour aller souper (je devrais dire dîner) à la petite taverna de la maison familiale qui se trouve dans la cour arrière de leur maison.
Le proprio vient aux tables pour nous servir et sa dame est à la cuisine pour nous mijoter des plats typiques de la région. Ils parlent anglais donc on peut s’informer des us et coutumes de l’île. Ils nous servent de la chèvre grillée tout à fait délicieuse. Des français nous offrent une bouteille de vin blanc car on leur avait aidé à prendre le corp mort; ils étaient très contents de l’accueil qu’on leur a fait. Plus tard, on a découvert qu’ils ont une maison sur Patmos et viennent souvent à Livitha. Ils sont amis avec les proprios du resto.
On a également retrouvé des jeunes français avec leurs deux enfants; on les avait rencontrés à Ios et revus à Amorgos. On suit à peu près le même trajet. Somme toute, on a passé une belle soirée typiquement cycladique sur Livitha. Le lendemain on est parti pour Patmos car il faisait très chaud dans la petite baie de Livitha.
Nous sommes maintenant dans le Dédocanèse et le style des maisons est assez différent des Cyclades. Il y a plus de couleurs pastelles et moins d’escaliers. Nous sommes très proches de la Turquie en Asie Mineure, donc entre l’Orient et l’Occident.
Le Dédocanèse n’a rejoint la Grèce qu’en 1948 et la Turquie conteste encore les frontières. Il faut faire bien attention lorsqu’on navigue dans cette région de ne pas passer de la Turquie à la Grèce et vice versa car en théorie, on doit laisser notre ‘transit log’ lorsqu’on quitte le pays (i.e. la Grèce) et en acheter un nouveau lorsqu’on entre dans l’autre pays (i.e. la Turquie) et ainsi de suite.
En pratique, plusieurs navigateurs gardent les 2 ‘transit log’ et se promènent tout l’été entre les 2 pays sans trop se préoccuper des lois. Par contre, il ne faut pas se faire prendre car les pénalités peuvent être très sévères; chacun surveille jalousement ses frontières.
Comme le ‘transit log’ coûte aux alentours de 35 euros, c’est une bonne entrée d’argent pour eux, ils n’aiment donc pas que les gens traversent leurs frontières sans acheter un nouveau ‘transit log’. On a décidé de suivre les règles, on va donc visiter tout ce que l’on veut voir en Grèce et ensuite on y ira en Turquie et on y restera jusqu’au printemps prochain.
Le ‘transit log’ en Grèce est valide pour 6 mois et en Turquie pour 1 an. Par contre, les personnes doivent sortir du pays après 90 jours. Il faut bien surveiller pour ne pas dépasser les 90 jours car les pénalités sont très élevées.
Dans notre cas, nous sommes entrés en Grèce le 21 Avril, il faudra donc en sortir d’ici le 19 juillet. Si l’on veut rester en Grèce plus de 90 jours, il est possible de demander une extension; il faut par contre le faire avant l’expiration des 90 jours.
Par contre, ce n’est pas possible en Turquie, il faut absolument sortir avant que les 90 jours soient expirés. En général, les gens prennent un traversier pour se rendre à une île grecque, font étamper leur passeport et reviennent le même jour.
On arrive donc à Skala, la ville principale de Patmos, un dimanche après-midi sous une chaleur torride. On se met à quai pour faire quelques courses et aller sur Internet. Ensuite on va se mettre à l’ancre dans la très jolie baie de Grikou. En arrivant, on s’aperçoit qu’il y a des corps morts de libre. On en prend un, ce qui nous permet de rester là plusieurs jours en toute tranquillité et aller visiter l’île sans se soucier du bateau.
Jamais personne n’est venu nous collecter pour le corp mort. Patmos est l’île où l’apôtre St-Jean a eu ses visions d’Apocalypse et où il y aurait écrit son Évangile et son Apocalypse. On part donc avec des Allemands qui ont un bateau près de nous pour aller visiter le fameux monastère qui lui est dédié.
Un taxi nous amène jusqu’au pied du monastère. Là également il faut des pantalons longs pour les hommes et une jupe longue pour les dames. Si on n’a pas ce qu’il faut, on nous prête des vêtements à l’entrée que l’on doit remettre à la sortie. Il n’y a pas grand-chose à visiter au monastère sauf le fait de se retrouver sur les mêmes lieux que St-Jean.
Par contre, le musée vaut la peine d’être visité. Au sortir du monastère, on se promène dans les petites rues paisibles du village qui est resté vraiment authentique; pas d’hôtels que de petites tavernas qui nous invitent à la détente en sirotant un bon café froid, un verre de retsina ou une bonne bière froide. On redescend à pied par l’ancien chemin byzantin qui mène jusqu’à Skala.
Au passage, on s’arrête à la grotte où St-Jean aurait eu ses visions d’Apocalypse. C’est un site magnifique sis dans une forêt de pins entouré de bougainvilliers et d’hibiscus. Difficile de croire que St-Jean eu tant de tourments dans ce site si paisible.
La descente vers Skala prend environ 30 minutes. Il faut avoir de bons souliers de marche car c’est un chemin de pierres à pente abrupte à certains endroits. On avait songé à louer une moto pour visiter le reste de l’île mais comme il faisait tellement chaud, on a préféré rester à bord du bateau pour se baigner et se reposer.
Faut dire qu’on était en plein milieu d’une canicule qui a causé plusieurs morts à Athènes où on a enregistré des températures record de 45C. Sur le bateau, la température n’a jamais baissé en bas de 31C pendant 5 jours; une chance qu’on avait une grande piscine tout autour de nous.
Une fois la température redevenue normale, nous nous sommes dirigés vers Lipso à 10 miles nautiques de Patmos. A notre arrivée, nous y avons trouvé un village triste et désolant. Nous avons donc décidé de passer outre et de continuer sur Leros, un autre 8 miles nautiques. Comme on annonçait des vents du Nord assez fort, nous avons opté pour la baie de Xerokambos au sud de l’île qui est très bien protégé des vents du Nord.
Malheureusement, ce petit village de pêcheurs n’est pas desservi par les autobus de l’île. Des Italiens nous ont amené à Lakki où nous avons loué une petite moto pour faire le tour de l’île. Il y a trois jolies villages sur l’île, Lakki, Pandelli et Alindas avec de jolies baies pour s’ancrer mais pas toujours bien protégées des vents du nord. A Lakki, il y a un port où l’on peut se mettre à quai. La ville a un certain cachet, on se croirait parfois dans un film de Mussolini. Le tour de l’île nous offre des paysages de bord de mer à couper le souffle. C’est une île tranquille, un peu en dehors du circuit touristique; il y a peu de trafic donc c’est idéal pour la moto. Nous passons finalement 5 belles journées dans notre petite baie de Xerokambos à se baigner, lire et flâner.
Finalement les vents se sont calmés et l’on décide de partir tôt le matin pour Kos, un trajet de 20 miles nautiques. On se met au quai municipal qui coûte 15 Euros par jour. Il y a une marina à 1km plus loin. Ca nous aurait coûté environ 30 euros par jour. Comme c’est à l’extérieur de la ville, on a préféré rester dans la vielle ville, au pied de la muraille du château des Chevaliers.
La ville est jolie mais très bruyante. C’est plein de jeunes venus d’Europe du Nord pour le début des vacances. Ça fait la fête toute la nuit jusqu’au levée du soleil. Ce n’est pas facile de dormir en plus qu’il fait chaud et que la muraille nous cache le vent. Si on avait su, on serait allé à la marina.
Le lendemain matin, on prend le bus pour se rendre jusqu’à Kéfalos au sud complètement de l’île. On traverse donc l’île du Nord au Sud. Il y a de jolis villages en bord de mer avec de belles villas comme par exemple à Marmari, Mastihari et Kamari. Près du Club Med à Kamari, on a vu un restaurant appartenant à des Canadiens sur le bord de la plage. Ils ont une vue fantastique sur la baie de Kamari.
Pour les amateurs de site archéologique, il y a le site de l’Asclépéion qui est un vaste sanctuaire dédié au dieu Asclépios, dieu de la médecine. Ce site fût érigé au 4ième siècle av. J.-C. C’était une vaste école de médecine et un très important centre thérapeutique du monde antique. C’est un site intéressant à visiter tôt le matin ou en fin de journée pour éviter la chaleur.
La ville de Kos fût la ville de Hippocrate. On y retrouve le fameux platane sous lequel il aimait dispenser son enseignement et où il aurait prononcé son fameux serment. Non loin se trouvent les ruines de la cité antique et le Château des Chevaliers de l’Ordre de St-Jean qui sont devenus par la suite les Chevaliers de Rhodes et les Chevaliers de Malte.
On trouve donc de tout dans la ville de Kos. Il y a beaucoup d’arbres qui jettent de l’ombre et nous permettent de se rafraîchir, il y a aussi de belles plages tout près de la ville mais elles sont très occupées en Juillet et Août. Les ruines antiques s’intègrent bien au développement moderne de la ville. Par contre, la ville est beaucoup trop touristique; il faut absolument éviter d’y aller en Juillet et Août car c’est l’endroit de prédilection de tous les jeunes d’Europe du Nord qui viennent pour y faire la fête sans trop se soucier de ceux et celles qu’ils empêchent de dormir.
Il n’y a malheureusement pas de baies autour de l’ìle pour ancrer en toute sécurité. Il n’y a que de petits ports de pêche laissant peu ou pas de place aux bateaux de plaisance. Il faut donc rester au quai municipal dans la veille ville, ce qui est très bien en dehors de la saison touristique ou aller à la marina qui est un peu en dehors de la ville (environ 25 minutes de marche) mais beaucoup plus tranquille avec de bonnes accommodations (eau, douche, électricité).
Après 2 jours au milieu de la vie trépidante de Kos, on est bien content de partir pour la petite île de Simi, à 38km au Sud-Est de Kos et 5km des côtes Turques. C’est une île beaucoup plus pittoresque et surtout plus tranquille. Il est possible de s’ancrer à la Méditerranéenne au quai municipal de la ville mais comme il faisait très chaud, on a décidé de s’ancrer dans la très jolie baie de Pathi qui est tout juste à coté, de l’autre coté de la montagne. Comme c’est une baie très profonde, il faut se rendre tout au fond et s’ancrer tout près de la plage.
On y retrouve l’atmosphère de détente et la ‘ferniente’ méditerranéenne. L’eau est chaude à 27C et très cristalline. Ça nous change de la vie tumultueuse de la ville. Que c’est donc agréable d’être à l’ancre plutôt qu’à quai avec tous les gens qui viennent nous épier et la chaleur étouffante du béton.
On fait le tour de l’île en moto, en fait il n’y a qu’une route qui nous amène jusqu’en haut de la montagne et nous ramène de l’autre coté en passant par quelques monastères et autres édifices religieux pas toujours faciles d’accès (Simi est l’île des monastères). La moitié de la route n’est pas asphaltée donc un peu dangereux parfois en moto car c’est assez accidenté.
Par contre ça vaut le coup car l’île est très jolie, il y a beaucoup d’arbres ce qui nous rafraîchit et donne de très beaux paysages. En haut de l’île on a une belle vue sur Rhodes et la Turquie par temps clair. Tout au sud de l’île, il y a la jolie baie de Panormitis qui abrite un grand monastère réputé pour avoir un icône miraculeux de Saint-Michel, patron de l’île; il accueille plusieurs milliers de pèlerins à chaque année. On ne peut y accéder que par bateau.
Ici s’achève notre voyage en Grèce pour cette année, on doit remettre notre ‘transit log’ aux autorités portuaires car demain nous partons pour la Turquie, plus précisément à Marmaris qui est à 30km d’ici.
TARANGA - Monique et Gervais en Turquie
Copie du message reçu le 11 juillet
Bonjour Nycole,
nous venons d'arriver en Turquie, plus précisément à Yacht Marina à Marmaris.
Il y a plusieurs Québécois ici, c'est joli et très bien organisé. Il y a plus de 1,500 bateaux en provenance de partout.
On va hiverner ici mais durant l'été, on va naviguer le long de la côte Sud de la Turquie. Voici un article sur les Petites Cyclades et le Décocanèse.
Je m'ennuie déjà des Iles Grecques mais on y retournera au printemps.
Monique
Bonjour Nycole,
nous venons d'arriver en Turquie, plus précisément à Yacht Marina à Marmaris.
Il y a plusieurs Québécois ici, c'est joli et très bien organisé. Il y a plus de 1,500 bateaux en provenance de partout.
On va hiverner ici mais durant l'été, on va naviguer le long de la côte Sud de la Turquie. Voici un article sur les Petites Cyclades et le Décocanèse.
Je m'ennuie déjà des Iles Grecques mais on y retournera au printemps.
Monique
NORDIC - Dany, Martin et Catherine vers les MARQUISES
Copie du message reçu de Dany en date du 10 juillet
Nous voici à 2177 MN des Marquises et à 3298 MN de Montréal et on peut enfin recommencer à transmettre via VE2AFQ, quel plaisir !
Y a pas meilleure station !
Bises,
Dany
voilier Nordic en navigation vers les Marquises
Nous voici à 2177 MN des Marquises et à 3298 MN de Montréal et on peut enfin recommencer à transmettre via VE2AFQ, quel plaisir !
Y a pas meilleure station !
Bises,
Dany
voilier Nordic en navigation vers les Marquises
CORTO II - Michel et Cécile au BÉLIZE
Copie du message reçu de Michel le 9 juillet
SAlut salut,
Message un peu général, mais du bateau, c'est plus facile.
Nous revoici donc au Belize... Quel régal! navigation à la voile difficile pour rejoindre Placencia car le vent n'est pas bien orienté... Cest à dire que pour faire 9 miles et des poussières, il nous a fallu une vingtaine de miles en tirant des bords et 3 fois plus de temps que nécessaire. (se rappeler que nous n'avons que le génois car le but de cette sortie est d'aller chercher notre nouvelle grand voile !! hé...hé...!!!)
Mais il fait beau, belle brise, pas de pluie comparativement au Guatemala...L'eau est belle...quel bonheur! Nous avons fait notre entrée ce matin au Belize, au village de Independence, à côté de Placencia.
Petites heures du matin (étonnant mais vrai!!), le village se réveillait à peine, doucement et la chaleur de la journée commençait déjà à se faire sentir...formalités facile comme d'habitude ici et nous voici repartis pour le nord.
Magnifique navigation mais avec l'aide du moteur pour rejoindre Blue Ground Range, un bel ancrage bien protégé qui nous permettra demain de rejoindre Belize City à la voile car assez à l'Est pour gérer notre cap futur par rapport au vent prévu.
Ancré dans plus de 10 mètres d'eau, nous sommes à côté d'une superbe ile de pêcheurs. Derrière nous, un entrelacs de mangrove se transforme progressivement en une magnifique retraite de luxe avec restaurant en belvédère sur pilotis, pontons privés pour chaque case, plage de sable faisant ressortir une eau turquoise cristalline!
Arrivés tôt, nous n'avons pu résister et nous sommes partis explorer les récifs avoisinants. Quelques langoustes plutôt langoustines que j'ai laissé (après Cuba, difficile de trouver des langoustes à notre gout...) mais nous sommes tout de même revenus avec le souper: un beau crabe pour Cécile (et un peu pour moi...) et une conque pour moi que je viens de finir de préparer.
Notre première pêche depuis longtemps, il fallait le fêter dignement et dans les CAraibes, c'est bien sur le ti-punch au coucher du soleil qui marque la fin de la journée. Arrêt de l'éolienne pour profiter de l'instant et jouir de la vie qui s'offre à nous si douce et si belle.
Nous trinquons à la vie donc et derrière nous un aigle pêcheur rentre en rase mottes sur l'eau en poussant de petits cris vers le nids. Dans ses serres, un poisson. Il repartira un peu plus tard en quête d'une autre proie.
Les pêcheurs de l'ile voisine aussi sont rentrés en nous saluant au passage. Facile, convivial, vous a-t-on déjà dit que l'on aime ça!
Allez, bonne soirée, Il nous reste à cuver un peu et à déguster...!!!
A+
Cécile et MichelCORTOII
SAlut salut,
Message un peu général, mais du bateau, c'est plus facile.
Nous revoici donc au Belize... Quel régal! navigation à la voile difficile pour rejoindre Placencia car le vent n'est pas bien orienté... Cest à dire que pour faire 9 miles et des poussières, il nous a fallu une vingtaine de miles en tirant des bords et 3 fois plus de temps que nécessaire. (se rappeler que nous n'avons que le génois car le but de cette sortie est d'aller chercher notre nouvelle grand voile !! hé...hé...!!!)
Mais il fait beau, belle brise, pas de pluie comparativement au Guatemala...L'eau est belle...quel bonheur! Nous avons fait notre entrée ce matin au Belize, au village de Independence, à côté de Placencia.
Petites heures du matin (étonnant mais vrai!!), le village se réveillait à peine, doucement et la chaleur de la journée commençait déjà à se faire sentir...formalités facile comme d'habitude ici et nous voici repartis pour le nord.
Magnifique navigation mais avec l'aide du moteur pour rejoindre Blue Ground Range, un bel ancrage bien protégé qui nous permettra demain de rejoindre Belize City à la voile car assez à l'Est pour gérer notre cap futur par rapport au vent prévu.
Ancré dans plus de 10 mètres d'eau, nous sommes à côté d'une superbe ile de pêcheurs. Derrière nous, un entrelacs de mangrove se transforme progressivement en une magnifique retraite de luxe avec restaurant en belvédère sur pilotis, pontons privés pour chaque case, plage de sable faisant ressortir une eau turquoise cristalline!
Arrivés tôt, nous n'avons pu résister et nous sommes partis explorer les récifs avoisinants. Quelques langoustes plutôt langoustines que j'ai laissé (après Cuba, difficile de trouver des langoustes à notre gout...) mais nous sommes tout de même revenus avec le souper: un beau crabe pour Cécile (et un peu pour moi...) et une conque pour moi que je viens de finir de préparer.
Notre première pêche depuis longtemps, il fallait le fêter dignement et dans les CAraibes, c'est bien sur le ti-punch au coucher du soleil qui marque la fin de la journée. Arrêt de l'éolienne pour profiter de l'instant et jouir de la vie qui s'offre à nous si douce et si belle.
Nous trinquons à la vie donc et derrière nous un aigle pêcheur rentre en rase mottes sur l'eau en poussant de petits cris vers le nids. Dans ses serres, un poisson. Il repartira un peu plus tard en quête d'une autre proie.
Les pêcheurs de l'ile voisine aussi sont rentrés en nous saluant au passage. Facile, convivial, vous a-t-on déjà dit que l'on aime ça!
Allez, bonne soirée, Il nous reste à cuver un peu et à déguster...!!!
A+
Cécile et MichelCORTOII
PLUME AU VENT - en direction des Açores
Notre ami Pierre du voilier Simy fait partie de l'équipage de ce Corbin 39 en direction des Açores
Position rapportée par Iridium à Jean-Yves du Réseau du Capitaine
09 juillet 2007
POS N40 59
W046 18
CAP120
VEN 20K SW
VITESSE 8K
ALUR CONFORT
Position rapportée par Iridium à Jean-Yves du Réseau du Capitaine
09 juillet 2007
POS N40 59
W046 18
CAP120
VEN 20K SW
VITESSE 8K
ALUR CONFORT
EXOCET - André à Bora Bora
Copie du message adressé à Jean-Yves le 9 juillet
Bonjour Jean-Yves !>
Je suis a BoraBora mais sous la pluie, le brouillard et un vent d"ouest alors que les alizes de ESE devraient dominer.
Nous faisons malgre tout un beau voyage en attendant le depart vers la Nouvelle Zelande en octobre.
La meteo locale est a peu pres inexistante. J"apprecierais vos savantes predictions pour le secteur 17 degres Sud par 151 Ouest a partir du 9 juillet.
Je tiens a vous dire que vos previsions sont tombees pile jusqu"a maintenant, meme pour 4-5 jours a l"avance.
Merci beaucoup !
Andre Martel sur Exocet VI
Bonjour Jean-Yves !>
Je suis a BoraBora mais sous la pluie, le brouillard et un vent d"ouest alors que les alizes de ESE devraient dominer.
Nous faisons malgre tout un beau voyage en attendant le depart vers la Nouvelle Zelande en octobre.
La meteo locale est a peu pres inexistante. J"apprecierais vos savantes predictions pour le secteur 17 degres Sud par 151 Ouest a partir du 9 juillet.
Je tiens a vous dire que vos previsions sont tombees pile jusqu"a maintenant, meme pour 4-5 jours a l"avance.
Merci beaucoup !
Andre Martel sur Exocet VI
TARANGA - Monique et Gervais à SIMI
Copie du message daté du 8 juillet
Bonjour à tous en espérant que vous allez bien et que vous passez un bel été.
Notre séjour en Grèce se termine à la belle île de Simi tout près de Rhodes, à 5 km des côtes de la Turquie.
Simi est une île très escarpée avec peu de végétation. C'est très pelée comme disent les Français mais il y a quand même de beaux bougainvilliers tout en fleurs ainsi que des haies de lauriers magnifiques.
Les gens sont fiers, ils ont beaucoup de fleurs sur leur balcon tel géraniums et hibiscus. Nous avons bien aimé notre séjour en Grèce, les gens sont accueillants et on s'aperçoit que partout, les Canadiens sont bien appréciés. C'est surprenant de voir comment les gens d'un peu partout connaissent le Québec et savent que nous parlons français par rapport au reste du pays qui parlent anglais.
Heureusement que nous avons une belle grande piscine à l'eau cristalline tout autour de nous, ça nous permet de se rafraîchir car il fait très chaud. On a 42C sur le thermomètre à l'ombre à l'extérieur et 39C à l'intérieur. Une chance que le bateau est bien isolé et bien ventilé.
Nous serons en Turquie vers le milieu de la semaine prochaine à la Marina de Marmaris, là où nous hivernerons le bateau cette année. Une fois toute la paperasse administrative réglée, nous naviguerons le long de la côte sud de la Turquie qui donne sur la mer Égée.
Ensuite nous visiterons l'intérieur du pays en auto lorsque ce sera plus frais.Il y a quelques jours, nous avons rencontré des gens de Québec sur leur voilier. Ils sont en Méditerranée depuis 2004. C'était la première fois qu'on rencontrait des Québécois avec leur propre bateau en Méditerranée.
On en a vu sur des bateaux de location qui étaient en vacances pour quelques semaines, mais depuis notre arrivée en Méditerranée, on n'en n'avait pas encore rencontrés qui vivaient comme nous sur leur bateau. On était bien contents de pouvoir échanger nos expériences avec eux.
On rencontre des gens de partout qui naviguent comme nous et vivent sur leur bateau, des jeunes et des moins jeunes de 17 à 77ans comme dit l'annonce. Il y en a d'Australie, de Nouvelle-Zélande, quelques uns des USA of course, et beaucoup d'Europe du Nord. C'est bien agréable et enrichissant d'échanger nos expériences avec ces gens de tout âge et de toute provenance.
Naturellement, ceux avec qui nous échangeons le plus souvent sont les français à cause de l'affinité de la langue. Il y en a beaucoup en Méditerranée et beaucoup vont hiverner en Turquie.
On pense souvent à vous, continuez à nous donner des nouvelles, ça nous fait toujours plaisir de vous lire.
A bientôt,
Monique et Gervais sur Taranga III
Bonjour à tous en espérant que vous allez bien et que vous passez un bel été.
Notre séjour en Grèce se termine à la belle île de Simi tout près de Rhodes, à 5 km des côtes de la Turquie.
Simi est une île très escarpée avec peu de végétation. C'est très pelée comme disent les Français mais il y a quand même de beaux bougainvilliers tout en fleurs ainsi que des haies de lauriers magnifiques.
Les gens sont fiers, ils ont beaucoup de fleurs sur leur balcon tel géraniums et hibiscus. Nous avons bien aimé notre séjour en Grèce, les gens sont accueillants et on s'aperçoit que partout, les Canadiens sont bien appréciés. C'est surprenant de voir comment les gens d'un peu partout connaissent le Québec et savent que nous parlons français par rapport au reste du pays qui parlent anglais.
Heureusement que nous avons une belle grande piscine à l'eau cristalline tout autour de nous, ça nous permet de se rafraîchir car il fait très chaud. On a 42C sur le thermomètre à l'ombre à l'extérieur et 39C à l'intérieur. Une chance que le bateau est bien isolé et bien ventilé.
Nous serons en Turquie vers le milieu de la semaine prochaine à la Marina de Marmaris, là où nous hivernerons le bateau cette année. Une fois toute la paperasse administrative réglée, nous naviguerons le long de la côte sud de la Turquie qui donne sur la mer Égée.
Ensuite nous visiterons l'intérieur du pays en auto lorsque ce sera plus frais.Il y a quelques jours, nous avons rencontré des gens de Québec sur leur voilier. Ils sont en Méditerranée depuis 2004. C'était la première fois qu'on rencontrait des Québécois avec leur propre bateau en Méditerranée.
On en a vu sur des bateaux de location qui étaient en vacances pour quelques semaines, mais depuis notre arrivée en Méditerranée, on n'en n'avait pas encore rencontrés qui vivaient comme nous sur leur bateau. On était bien contents de pouvoir échanger nos expériences avec eux.
On rencontre des gens de partout qui naviguent comme nous et vivent sur leur bateau, des jeunes et des moins jeunes de 17 à 77ans comme dit l'annonce. Il y en a d'Australie, de Nouvelle-Zélande, quelques uns des USA of course, et beaucoup d'Europe du Nord. C'est bien agréable et enrichissant d'échanger nos expériences avec ces gens de tout âge et de toute provenance.
Naturellement, ceux avec qui nous échangeons le plus souvent sont les français à cause de l'affinité de la langue. Il y en a beaucoup en Méditerranée et beaucoup vont hiverner en Turquie.
On pense souvent à vous, continuez à nous donner des nouvelles, ça nous fait toujours plaisir de vous lire.
A bientôt,
Monique et Gervais sur Taranga III
mardi 10 juillet 2007
AQUAREL - Jocelyne et Robert au Venezuela
Bonjour à tous,
Il y a quand même quelque temps que je n'ai pas envoyé de message. Le temps passe si vite et le mois de juin nous l'avons passé à Margarita au mouillage de Porlamar, ce qui n'était pas nouveau pour nous. Ce dernier mois a été consacré à la préparation d'un départ pour deux mois dans les îles du Vénézuela.
Le voilier Étoile de Lune nous a rejoint, rendez-vous inscrit dans l'agenda depuis novembre dernier. Ils se sont baladés dans les Antilles pendant que nous profitions de ce merveilleux pays qu'est le Vénézuela. Donc nous avons levé les ancres pour Juangriego ( au nord de Margarita ) le 6 juillet et le 7 nous avons navigué vers Blanquilla.
Le fameux voyage de deux mois dans les îles du Vénézuela, sans approvisionnement en cours de route , a débuté; ce parcours nous conduira à Bonaire puis Curaçao à la mi-septembre. Nous avons passé une très belle année au Vénézuela, hé oui cela fait déjà un an!
Maintenant nous sommes prêts à partir vers de nouveaux horizons. Tout va bien à bord malgré un petit problème avec notre Icom mais Étoile de Lune peut nous aider à ce sujet afin que les communications ne soient pas interrompues sur l'Aquarel.
Vous aurez des nouvelles de l'Aquarel et de son équipage tgrès bientôt.
Hasta luego
Jocelyne et Robert
Il y a quand même quelque temps que je n'ai pas envoyé de message. Le temps passe si vite et le mois de juin nous l'avons passé à Margarita au mouillage de Porlamar, ce qui n'était pas nouveau pour nous. Ce dernier mois a été consacré à la préparation d'un départ pour deux mois dans les îles du Vénézuela.
Le voilier Étoile de Lune nous a rejoint, rendez-vous inscrit dans l'agenda depuis novembre dernier. Ils se sont baladés dans les Antilles pendant que nous profitions de ce merveilleux pays qu'est le Vénézuela. Donc nous avons levé les ancres pour Juangriego ( au nord de Margarita ) le 6 juillet et le 7 nous avons navigué vers Blanquilla.
Le fameux voyage de deux mois dans les îles du Vénézuela, sans approvisionnement en cours de route , a débuté; ce parcours nous conduira à Bonaire puis Curaçao à la mi-septembre. Nous avons passé une très belle année au Vénézuela, hé oui cela fait déjà un an!
Maintenant nous sommes prêts à partir vers de nouveaux horizons. Tout va bien à bord malgré un petit problème avec notre Icom mais Étoile de Lune peut nous aider à ce sujet afin que les communications ne soient pas interrompues sur l'Aquarel.
Vous aurez des nouvelles de l'Aquarel et de son équipage tgrès bientôt.
Hasta luego
Jocelyne et Robert
jeudi 5 juillet 2007
VACATIONS AU RÉSEAU JEUDI MATIN
ESCAPADE B : Klaus et Carole en navigation - 3 jours sans vent; prévoient retourner aux Açores et prendront leur décision dans les prochaines heures; Jean-Yves prévoit un retour du vent variant de 10 à 20 noeuds au portant vers la mi-journée; ils sont actuellement à 80 milles à l'Est des Açores. Position : 39.58 N et 026.18 W
BEC-SCIE : Lorraine et Jean en navigation vers les Açores - Position : 43.22 N et 057.17 W; vent léger de 10 noeuds
ARGO 5 : Edouard en navigation à la Pointe Sud de Terre-Neuve; Direction Cap Race. Position : 46.35 N et 053.09 W - vent léger, brume à couper au couteau. Ils demeureront à l'abri pour les 2 à 3 prochains jours car des vents forts sont annoncés
ÉCHAPPÉ BELLE : Estelle et Thierry en navigation vers les Marquises. Position : 09.47 S et 125.00 W; vent léger de 5 à 8 noeuds - tout va bien à bord. Ils sont à 860 milles des Marquises
MOANA : France et Guy sont à la marina de Clarkes Court Bay; pluie la nuit dernière avec des coups de vent. SECOND WIND et CHATEAU sont également à cette marina. Ils y demeureront pour plusieurs jours
LE PHOENIX 3 : Gilles et Marie-France sont à Turks et aucune fenêtre n'est prévisible pour la prochaine semaine en direction de Luperon.
AQUAREL : Jocelyne est toujours à Porlamar avec ÉTOILE DE LUNE. Ils prévoient quitter vendredi matin pour débuter leur voyage dans les îles du Venezuela
C'EST SI BON : Serge, Louise et Alexandre sont en navigation; Ils ont quitté St-Martin hier à 16 heures et sont actuellement au nord de St-Kitts. Position : 17.26 N et 062.31 W. La mer est agité et non formée ce qui rend la navigation inconfortable. Vent de 15 à 20 noeuds - Cap 150 degrés. Ils prévoient faire un petit arrêt de repos au nord de Monserrat puis reprendront leur navigation vers la Martinique.
CIGAILLE : Jean-Michel et Martine sont actuellement à Matane et tout va bien.
BEC-SCIE : Lorraine et Jean en navigation vers les Açores - Position : 43.22 N et 057.17 W; vent léger de 10 noeuds
ARGO 5 : Edouard en navigation à la Pointe Sud de Terre-Neuve; Direction Cap Race. Position : 46.35 N et 053.09 W - vent léger, brume à couper au couteau. Ils demeureront à l'abri pour les 2 à 3 prochains jours car des vents forts sont annoncés
ÉCHAPPÉ BELLE : Estelle et Thierry en navigation vers les Marquises. Position : 09.47 S et 125.00 W; vent léger de 5 à 8 noeuds - tout va bien à bord. Ils sont à 860 milles des Marquises
MOANA : France et Guy sont à la marina de Clarkes Court Bay; pluie la nuit dernière avec des coups de vent. SECOND WIND et CHATEAU sont également à cette marina. Ils y demeureront pour plusieurs jours
LE PHOENIX 3 : Gilles et Marie-France sont à Turks et aucune fenêtre n'est prévisible pour la prochaine semaine en direction de Luperon.
AQUAREL : Jocelyne est toujours à Porlamar avec ÉTOILE DE LUNE. Ils prévoient quitter vendredi matin pour débuter leur voyage dans les îles du Venezuela
C'EST SI BON : Serge, Louise et Alexandre sont en navigation; Ils ont quitté St-Martin hier à 16 heures et sont actuellement au nord de St-Kitts. Position : 17.26 N et 062.31 W. La mer est agité et non formée ce qui rend la navigation inconfortable. Vent de 15 à 20 noeuds - Cap 150 degrés. Ils prévoient faire un petit arrêt de repos au nord de Monserrat puis reprendront leur navigation vers la Martinique.
CIGAILLE : Jean-Michel et Martine sont actuellement à Matane et tout va bien.
mercredi 4 juillet 2007
MARINA À RECOMMANDER À GRENADE...
D'excellents commentaires nous sont parvenus au sujet de cette marina
CLARKES COURT BAY MARINA, située sur l'île de Grenade dans les Antilles.
Position : 11.59.1 N et 061.43.5 W
Propriétaire : Monsieur Bob Bernard Bland
Téléphone : (473) 439-2593
Dock $0.66 us le pied incluant internet, lavage pour 10.00 EC seulement
$0.10/gallon pour l'eau
$5.50 pour electricite /jour peu importe la consommation
$5.50 pour electricite /jour peu importe la consommation
Accueil super sympatique - bref à mettre dans vos références pour votre prochain séjour à Grenade
Voici le site internet : http://www.clarkescourtbaymarina.com/
lundi 2 juillet 2007
LE MANITOU À VENDRE... --- V E N D U -
Copie du message de Paul :
Comment ça va avec vous? Ici nous avons fini par arriver en Gaspésie. Le route fut longue sur le chemin du retour. Nous avons bien réussi...
Toutefois, nous ne recommandons pas la Nouvelle-Écosse pour la navigation au début d'été. La brume et les grands froids n'en finissent plus. Ce pays merveilleux se navigue plus aisément en automne quand l'eau a commencé à se réchauffer.
Voilà pour une autre étape dans notre vie de marin.Les choses comme elles sont nous avons décidé d'un commun accord, Danièle et moi, de voguer vers d'autres horizons. Nous n'avons pas encore arrêter nos choix mais je suis sûr que nous trouverons facilement notre voie.
Pour se faire nous devons vendre notre voilier qui nous a conduit vers des mouillages de tout repos. Nous avons pleinement profité de ses qualités marines et y avons vécu des années merveilleuses à son bord. Il est toujours difficile de terminer un projet auquel nous avons investi autant d'énergie et aussi plusieurs années de notre vie.
Cette expérience fut pleine de merveilleuses rencontres et des liens d'amitié se sont créés autour de ce projet. Nous y avons vécu des moments fabuleux plein de découvertes et de réflexions profondes sur notre vécu passé et futur. Que de rêveries nous y avons fait au cours de ces onze ans passés à son bord. Mais la vie passe et comme le vent elle finit par changer de direction.
Étant découvreur dans nos gènes nous avons sûrement d'autres horizons qui se profilent dans un futur prochain pour parfaire notre soif de découverte.Voilà comme nous devons vendre le voilier nous aimerions que vous passiez le message autour de vous pour nous rendre service comme vous avez si bien su le faire dans le passé.
Nous y joignons une brève description des spécifications de notre voilier qui se trouve à la marina de Bonaventure en Gaspésie, Québec, pour être plus précis.
Nous vous remercions très chaleureusement pour le service.
Plan: Gilbert Caroff, (Architecte français) Modèle: Chatam Extrem 330, dériveur intégral
Construction amateur 1996
Materiel: acier recouvert d'époxy
Longueur 9.55 mètres
Maître-bau: 3.75 m
Tirant d'air: 14.15 m
Dériveur intégral tirant d'eau 82 centimètres, 2,15 m dérive baissée
Mat aluminium, 2 barres de flèches
Gréement dormant: inoxydable Sloop, voiles en très bon état, grande voile avec 3 prises de ris, 3 voiles avant: génois, foc de route, foc tempête
Moteur Perking 30 Hp 3 cyl excellente condition
Radio HF Kenwood, VHF Icom,
Pilote automatique: Autohelm neuf
Panneau solaire (1)
2 batteries neuves (1 an)
Profondimètre: Autohelm
GPS: Garmin 65
Boussole électronique: Ritchie
Ordinateur de bord avec navigation électronique
Cartes marines et guides de croisière
Réservoirs eau potable (2) total 240 litres
Réservoir diesel 200 litres
Poêle propane avec bonbonne
3 ancres, Delta, CQR et Fortress avec chaînes et câblots
Coque complètement isolée avec une bonne ventilation
Nous avons construit ce voilier en 95-96. Paul le maître d'oeuvre est soudeur professionnel. Le voilier est classé catégorie 1 selon la réglementation française.
Ce qui veut dire apte à la navigation hauturière. Le voilier nécessite des travaux d'entretien normaux mais non majeurs car nous revenons tout juste d'une croisière de 11 ans dans les Bahamas.
Le voilier était à l'eau en hiver, aux Bahamas et en cale sèche en été en Floride.
Au fil des ans nous y avons apporté des améliorations pour le rendre plus confortable et plus pratique. Il a toujours été bien entretenu. Le voilier est TRÈS confortable pour y habiter. Nous voyageons depuis 1984 en voilier et nous désirons vivre des changements, voir de nouveaux horizons.
Ici à Bonaventure nous n'avons pas d'endroit pour le garder et la marina affiche complet avec une longue liste d'attente. Nous voulons donc le vendre rapidement et nous en demandons 25,000 $ Canadien.
Il nous fera grand plaisir de vous faire un essai en mer ici Bonaventure et de vous faire une description des avantages d'un tel voilier pour le confort et la sécurité de la navigation en haute mer.
P.S. J,aimerai André que tu transmettres ce message à Nicole de la CONAM pour affichage ou simplement envoie moi son adresse email s.v.p.
Merci
Paul Babin Bonaventure,
418 392 9488
Comment ça va avec vous? Ici nous avons fini par arriver en Gaspésie. Le route fut longue sur le chemin du retour. Nous avons bien réussi...
Toutefois, nous ne recommandons pas la Nouvelle-Écosse pour la navigation au début d'été. La brume et les grands froids n'en finissent plus. Ce pays merveilleux se navigue plus aisément en automne quand l'eau a commencé à se réchauffer.
Voilà pour une autre étape dans notre vie de marin.Les choses comme elles sont nous avons décidé d'un commun accord, Danièle et moi, de voguer vers d'autres horizons. Nous n'avons pas encore arrêter nos choix mais je suis sûr que nous trouverons facilement notre voie.
Pour se faire nous devons vendre notre voilier qui nous a conduit vers des mouillages de tout repos. Nous avons pleinement profité de ses qualités marines et y avons vécu des années merveilleuses à son bord. Il est toujours difficile de terminer un projet auquel nous avons investi autant d'énergie et aussi plusieurs années de notre vie.
Cette expérience fut pleine de merveilleuses rencontres et des liens d'amitié se sont créés autour de ce projet. Nous y avons vécu des moments fabuleux plein de découvertes et de réflexions profondes sur notre vécu passé et futur. Que de rêveries nous y avons fait au cours de ces onze ans passés à son bord. Mais la vie passe et comme le vent elle finit par changer de direction.
Étant découvreur dans nos gènes nous avons sûrement d'autres horizons qui se profilent dans un futur prochain pour parfaire notre soif de découverte.Voilà comme nous devons vendre le voilier nous aimerions que vous passiez le message autour de vous pour nous rendre service comme vous avez si bien su le faire dans le passé.
Nous y joignons une brève description des spécifications de notre voilier qui se trouve à la marina de Bonaventure en Gaspésie, Québec, pour être plus précis.
Nous vous remercions très chaleureusement pour le service.
Plan: Gilbert Caroff, (Architecte français) Modèle: Chatam Extrem 330, dériveur intégral
Construction amateur 1996
Materiel: acier recouvert d'époxy
Longueur 9.55 mètres
Maître-bau: 3.75 m
Tirant d'air: 14.15 m
Dériveur intégral tirant d'eau 82 centimètres, 2,15 m dérive baissée
Mat aluminium, 2 barres de flèches
Gréement dormant: inoxydable Sloop, voiles en très bon état, grande voile avec 3 prises de ris, 3 voiles avant: génois, foc de route, foc tempête
Moteur Perking 30 Hp 3 cyl excellente condition
Radio HF Kenwood, VHF Icom,
Pilote automatique: Autohelm neuf
Panneau solaire (1)
2 batteries neuves (1 an)
Profondimètre: Autohelm
GPS: Garmin 65
Boussole électronique: Ritchie
Ordinateur de bord avec navigation électronique
Cartes marines et guides de croisière
Réservoirs eau potable (2) total 240 litres
Réservoir diesel 200 litres
Poêle propane avec bonbonne
3 ancres, Delta, CQR et Fortress avec chaînes et câblots
Coque complètement isolée avec une bonne ventilation
Nous avons construit ce voilier en 95-96. Paul le maître d'oeuvre est soudeur professionnel. Le voilier est classé catégorie 1 selon la réglementation française.
Ce qui veut dire apte à la navigation hauturière. Le voilier nécessite des travaux d'entretien normaux mais non majeurs car nous revenons tout juste d'une croisière de 11 ans dans les Bahamas.
Le voilier était à l'eau en hiver, aux Bahamas et en cale sèche en été en Floride.
Au fil des ans nous y avons apporté des améliorations pour le rendre plus confortable et plus pratique. Il a toujours été bien entretenu. Le voilier est TRÈS confortable pour y habiter. Nous voyageons depuis 1984 en voilier et nous désirons vivre des changements, voir de nouveaux horizons.
Ici à Bonaventure nous n'avons pas d'endroit pour le garder et la marina affiche complet avec une longue liste d'attente. Nous voulons donc le vendre rapidement et nous en demandons 25,000 $ Canadien.
Il nous fera grand plaisir de vous faire un essai en mer ici Bonaventure et de vous faire une description des avantages d'un tel voilier pour le confort et la sécurité de la navigation en haute mer.
P.S. J,aimerai André que tu transmettres ce message à Nicole de la CONAM pour affichage ou simplement envoie moi son adresse email s.v.p.
Merci
Paul Babin Bonaventure,
418 392 9488
NORDIC - Dany, Martin et Catherine
Message daté du 30 juin :
On vient de quitter l'île de San Christobal aux Galapagos. Ce fut un beau séjour mais on n'en a pas profiter à notre goût, chaque chose étant longue à organisée.
Nous n'avons pas pu apprécier la faune et la flore unique des Galapagos car tout nous paraît unique depuis que nous avons laissé les USA. Un palmier, pour nous, c'est déjà différent alors un palmier royal des Galapagos n'est qu'un autre palmier de notre petit répertoire.Nous sommes maintenant sur l'île Isabella toujours dans les Galapagos.
En théorie, on n'a pas le droit d'y être mais on a inventé un problème électrique qui nécessite un arrêt pour réparation. Le capitaine du port est venu "voir" le problème, on verra plus tard le nombre de jours qu'il nous autorisera à rester pour ... réparer.Le mouillage est magnifique et l'eau plus chaude et verte qu'à San Cristobal.
Bon, tout ça pour vous donner une recette extraordinaire: la ceviche. C'est une soupe-repas froide à base de citron vert. J'ai tenté de reproduire le goût et ai obtenu un bon résultat alors ma recette.
3 c. soupe jus de citron vert (ou citron jaune)
3 c. soupe concombre (facultatif)
1 tomate moyenne coupée fin
1 c. soupe cerfeuil frais (ou persil ou cresson)
1/2 c. thé coriandre en poudre (ou 2 c. thé de coriandre fraîche)
1/2 poivron coupé fin1 petit oignon rouge coupé très fin
1/2 c. thé huile d'oliveau goût crevettes ou poisson
Mélanger tout. Laisser macérer 15 à 30 minutes.
Les légumes vont cuire grâce au citron.
On peut utiliser du poisson cru à condition qu'il soit très frais. Le cerfeuil est la clé du succès.
Bon appétit et bonne fête du Canada (ou bon congé),
Dany
30 juin 2007
On vient de quitter l'île de San Christobal aux Galapagos. Ce fut un beau séjour mais on n'en a pas profiter à notre goût, chaque chose étant longue à organisée.
Nous n'avons pas pu apprécier la faune et la flore unique des Galapagos car tout nous paraît unique depuis que nous avons laissé les USA. Un palmier, pour nous, c'est déjà différent alors un palmier royal des Galapagos n'est qu'un autre palmier de notre petit répertoire.Nous sommes maintenant sur l'île Isabella toujours dans les Galapagos.
En théorie, on n'a pas le droit d'y être mais on a inventé un problème électrique qui nécessite un arrêt pour réparation. Le capitaine du port est venu "voir" le problème, on verra plus tard le nombre de jours qu'il nous autorisera à rester pour ... réparer.Le mouillage est magnifique et l'eau plus chaude et verte qu'à San Cristobal.
Bon, tout ça pour vous donner une recette extraordinaire: la ceviche. C'est une soupe-repas froide à base de citron vert. J'ai tenté de reproduire le goût et ai obtenu un bon résultat alors ma recette.
3 c. soupe jus de citron vert (ou citron jaune)
3 c. soupe concombre (facultatif)
1 tomate moyenne coupée fin
1 c. soupe cerfeuil frais (ou persil ou cresson)
1/2 c. thé coriandre en poudre (ou 2 c. thé de coriandre fraîche)
1/2 poivron coupé fin1 petit oignon rouge coupé très fin
1/2 c. thé huile d'oliveau goût crevettes ou poisson
Mélanger tout. Laisser macérer 15 à 30 minutes.
Les légumes vont cuire grâce au citron.
On peut utiliser du poisson cru à condition qu'il soit très frais. Le cerfeuil est la clé du succès.
Bon appétit et bonne fête du Canada (ou bon congé),
Dany
30 juin 2007
EAUDRÉE - André, Josée et Audrée à BEQUIA
Bequia, St-Vincent Le 2 juillet 2007
Bonjour à tous, Nous quittons Bequia demain le 3 juillet pour aller aux Tobaco cays,Parc National où l'on nage avec les tortues de mer au travers des récifs qui abondent partout.
Audrée, qui avait une otite externe, afinalement guéri cette infection. Alors, elle pourra à nouveau plongerdans la mer.Que de bonheur pour elle!!!
Mercredi, on devrait continuer vers Union et jeudi, arriver à Carriacou pour quelques jours. On laissera passer les vents et après on se rendra à St-Georges, Grenade.Nous sommes un peu triste de quitter Bequia, car ici on retrouve tous les fruits et légumes qu'on désire (maintenant André a pris le tour dene pas se faire avoir !!!!), le poisson et son marché le matin, le painfrais, les brioches à la cannelle Miammmm!!
Les plages à proximité, les longues marchent sur l'île, on aime bien.On a connu des nouveaux amis, le bateau « Alouette » avec deux enfants à bord. Audrée pratique son anglais, elle s'améliore petit à petit, carelle ne rencontre pas souvent d'enfants de + ou - son âge. On a retourné voir les tortues de mer et à l'automne à notre retour, on vaessayé de faire du bénévolat en allant « récurer » les carapaces destortues, elles se laissent cajoler.
Pour un retour sur le Carnaval de Bequia, il n'y avait pas grand costume comme on aurait aimé les voir, seulement des groupes quidansent, chantent et se dandinent dans la rue derrière des immenses «speakers ». On a emboîté le pas avec la foule et les copains et on afini la fête dans un resto local au son de deux guitaristes acoustiques. Divin!!! On a bien eu du plaisir.
Alors, on doit préparer le bateau pour la navigation de demain, remplir les réservoirs d'eau et profiter une dernière fois de la plage.
À la prochaine et on attend de vos nouvelles.
Tout va bien et on s'amuse.
André, Josée, Audrée et le chat Caramel Miaou!!!En route vers le sud.
Bonjour à tous, Nous quittons Bequia demain le 3 juillet pour aller aux Tobaco cays,Parc National où l'on nage avec les tortues de mer au travers des récifs qui abondent partout.
Audrée, qui avait une otite externe, afinalement guéri cette infection. Alors, elle pourra à nouveau plongerdans la mer.Que de bonheur pour elle!!!
Mercredi, on devrait continuer vers Union et jeudi, arriver à Carriacou pour quelques jours. On laissera passer les vents et après on se rendra à St-Georges, Grenade.Nous sommes un peu triste de quitter Bequia, car ici on retrouve tous les fruits et légumes qu'on désire (maintenant André a pris le tour dene pas se faire avoir !!!!), le poisson et son marché le matin, le painfrais, les brioches à la cannelle Miammmm!!
Les plages à proximité, les longues marchent sur l'île, on aime bien.On a connu des nouveaux amis, le bateau « Alouette » avec deux enfants à bord. Audrée pratique son anglais, elle s'améliore petit à petit, carelle ne rencontre pas souvent d'enfants de + ou - son âge. On a retourné voir les tortues de mer et à l'automne à notre retour, on vaessayé de faire du bénévolat en allant « récurer » les carapaces destortues, elles se laissent cajoler.
Pour un retour sur le Carnaval de Bequia, il n'y avait pas grand costume comme on aurait aimé les voir, seulement des groupes quidansent, chantent et se dandinent dans la rue derrière des immenses «speakers ». On a emboîté le pas avec la foule et les copains et on afini la fête dans un resto local au son de deux guitaristes acoustiques. Divin!!! On a bien eu du plaisir.
Alors, on doit préparer le bateau pour la navigation de demain, remplir les réservoirs d'eau et profiter une dernière fois de la plage.
À la prochaine et on attend de vos nouvelles.
Tout va bien et on s'amuse.
André, Josée, Audrée et le chat Caramel Miaou!!!En route vers le sud.
MOANA - France et Guy en route vers Grenade
Copie du message que je viens de recevoir
Hier après la plage de Ste Anne ou nous nous sommes reposés et baignés, Nous sommes demeurés sur le bateau pour prendre un bon souper baguette, fromage, paté de compagne et vin avec de la belle musique Québécoise.
Ce matin nous avons été pur faire la sortie avec les douanes et à notre grande surprise sous sommes en infraction avec Moana, nos papiers d'enregistrement ont une date d'expiration et c'était de avril 2004 à avril 2007.
C'est la première fois que nous entendions parler d'expiration sur un enregistrement. Pour eux ils ne veulent plus que l'on reviennent ici avec de tel papiers et en plus ils nous ont avisés que ici l'amende est de 300 EURO et de voir ailleurs aussi il y a des amendes.
Passe une bonne journée , nous partons vers midi pour deux jours de navigations jusqu'en Grenade. 155 milles nautiques avec un cap de 201 degré vrai .Les vents ne semblent pas forts mais nous verrrons.
Point d'arrivée St Georges environ 12.02.7N par 61.45.5W
Guy et France
Hier après la plage de Ste Anne ou nous nous sommes reposés et baignés, Nous sommes demeurés sur le bateau pour prendre un bon souper baguette, fromage, paté de compagne et vin avec de la belle musique Québécoise.
Ce matin nous avons été pur faire la sortie avec les douanes et à notre grande surprise sous sommes en infraction avec Moana, nos papiers d'enregistrement ont une date d'expiration et c'était de avril 2004 à avril 2007.
C'est la première fois que nous entendions parler d'expiration sur un enregistrement. Pour eux ils ne veulent plus que l'on reviennent ici avec de tel papiers et en plus ils nous ont avisés que ici l'amende est de 300 EURO et de voir ailleurs aussi il y a des amendes.
Passe une bonne journée , nous partons vers midi pour deux jours de navigations jusqu'en Grenade. 155 milles nautiques avec un cap de 201 degré vrai .Les vents ne semblent pas forts mais nous verrrons.
Point d'arrivée St Georges environ 12.02.7N par 61.45.5W
Guy et France
ÉCHAPPÉ BELLE - Estelle et Thierry vers les Marquises
Copie du message reçu le 2 juillet
Coucou à vous tous, chère équipe du réseau!
Bouh, je ne vous entends vraiment plus! Même la station pactor AFQ est désormais inatteignable, nous qui la croyions internationale!
On pense toutefois à vous et on vous envoie notre position en date du 2/07/07:9°20'S 119°10'W
Il nous reste encore 1200 miles à parcourir à pas d'escargot. En effet, la seule façon de faire tenir la petite courroie qui tient la barre à notre place par petit temps, c'est d'avancer très très lentement.
Alors pas de presse, tant que la courroie barre, c'est le grand confort et les jours peuvent se multiplier!
Après 30 jours en mer, nous sommes de nouveau pimpants!
Une bonne bise à vous quatre!
thierry et estelle*"échappé belle..."
Coucou à vous tous, chère équipe du réseau!
Bouh, je ne vous entends vraiment plus! Même la station pactor AFQ est désormais inatteignable, nous qui la croyions internationale!
On pense toutefois à vous et on vous envoie notre position en date du 2/07/07:9°20'S 119°10'W
Il nous reste encore 1200 miles à parcourir à pas d'escargot. En effet, la seule façon de faire tenir la petite courroie qui tient la barre à notre place par petit temps, c'est d'avancer très très lentement.
Alors pas de presse, tant que la courroie barre, c'est le grand confort et les jours peuvent se multiplier!
Après 30 jours en mer, nous sommes de nouveau pimpants!
Une bonne bise à vous quatre!
thierry et estelle*"échappé belle..."
SOLINO - Lise et Benoit de retour au Lac Champlain
Voici copie de leur dernier journal de bord
Bonjour
Et oui, nous revoilà pour un dernier journal. Nous sommes arrivés le 19 juin à la marina Gilbert Brook où Solino passera l'été.
Nous avons récupéré notre automobile le 21 juin et depuis, on emballe des boîtes, on fait des voyages à Montréal pour aller porter les boîtes et on refait une beauté à Solino.
En cette fin de semaine du 1er juillet, nous sommes avec la famille à Benoît à Québec et nous serons à Montréal lundi soir, le 2 juillet, pour récupérer notre maison. Ce sera ensuite le grand ménage, la peinture, le jardinage, etc - entrecoupé d'escapades sur Solino lorsque nous aurons « les blues ».
Nous sommes toujours en congé pour l'été - je retourne au boulot le 10 septembre et Benoît, le 1er octobre.
Au plaisir de se revoir ou de se reparler
Lise et Benoît
Mardi, 5 juin
Nous sommes toujours à New York.
Puisqu'il fait très beau, on décide d'aller passer la journée dans Soho, La Petite Italie et Greenwich Village avec Isabelle et Patrick (Choucas). Après avoir passé l'avant-midi à marcher dans Soho, on se rend dîner sur une terrasse dans la Petite Italie.
Ici, on ne peut pas se tromper, tout est aux couleurs du drapeau Italien : les bornes fontaines, les poteaux des feux de circulation, les lampadaires, les banderoles dans la rue, les auvents, etc. C'est très animé et plein d'atmosphère.Après le lunch, on va magasiner dans des commerces d'équipement de restaurant (Isa et Pat établissent un commerce de café équitable et seront présents avec leur stand dans différents événements de la province - ils magasinent donc une machine à espresso industrielle de même que mélangeurs, etc).
Puisque ces commerces ont aussi de la vaisselle, c'est mon party.Je me paye visuellement la traite mais mon capitaine me ramène à la réalité : pas de surplus de poids dans le bateau. Je reviens donc bredouille.On passe le reste de l'après-midi dans Greenwich Village, entre autres dans le Washington Square où on y retrouve un arc rappelant l'Arc de Triomphe, des musiciens et danseurs donnant des spectacles et le fameux secteur des joueurs d'échecs en plein air.
De là, on débouche sur des rues style St-Denis avec restos-terrasses et boutiques de toutes sortes. On déambule (et visite quelques boutiques.) jusqu'à 20h puis on s'arrête souper et reposer nos pieds dans un resto mexicain bien sympathique. Retour au bateau à 22h30 via le métro .bondé même à cette heure un mardi soir. Vive New York!!!
Mercredi, 6 juin
À 3h30 du matin, on entend Patrick crier « Benoît, Benoît ». En moins de deux, on est dehors. Patrick est dans son dinghy et nous explique que les cordes du mooring ont cédé et que Choucas est échoué près du quai, l'étrave (avant du bateau) dans la muraille de roches.
On saute dans notre dinghy et on les rejoint au bateau. Avec notre dinghy, on va porter une ancre au loin puis on pousse le bateau sur le côté pendant que Pat remonte manuellement sur l'ancre et qu'Isa est à la barre.
OUF, ça fonctionne !!! On est chanceux, le Choucas était échoué dans de la « grosse bouette ».
On ramène Choucas au mooring et on le réinstalle solidement avec nos câbles de mooring. Isa étant un peu en état de choc, on va chercher la bouteille de brandy sur Solino et à 5h du matin, installés dans le carré de Choucas, on prend un verre de brandy en nous remettant de nos émotions.
On réalise qu'ils ont été très chanceux dans leur malchance : ils n'ont heurté aucun bateau, n'ont pas de dommage et qu'en plus, si le courant avait été dans l'autre sens, ils auraient pu dériver pendant des milles ou heurter les piliers du pont ou un cargo.
On passe l'avant-midi sur le bateau - on file un peu mollo.En après-midi, on traverse Central Park et on va visiter le Metropolitain Museum - c'est très grand, on n'en fait qu'une partie.Souper à quatre sur Solino avec cassolette d'escargots à la crème, pâté chinois et fromages.
Jeudi, 7 juin
C'est la dernière journée de Choucas à New York et puisqu'ils ont beaucoup de communications Internet à faire, on décide de se revoir ce soir sur Solino. Benoît et moi décidons d'aller au musée Guggenheim ; on retraverse Central Park (toujours par des chemins différents) et en arrivant au musée, on apprend qu'il est fermé le jeudi (on n'avait pas vérifié, on croyait que tous les musées étaient fermés les lundis).
On déambule un peu dans les rues puis on déniche un beau petit resto italien plein d'ambiance. Après le lunch, on prend le métro et on se rend à City Hall.
C'est un beau bâtiment mais Capitaine est déçu, il croyait que c'était beaucoup plus gros. De là, on aboutit dans le district financier et Wall Street. On aperçoit l'édifice du New York Stock Exchange mais impossible d'approcher : c'est plein de barrières et de gardiens - n'entre pas là qui veut.
On termine notre visite par « the Battery Park » où sont érigés de nombreux monuments à la mémoire de ceux qui ont perdu la vie pendant la guerre. C'est un très beau parc longeant la Rivière Hudson - une belle marche en admirant aussi les bateaux et la Statue de la Liberté au loin.Au retour, on se fait un « fromage et porto » avec Isa et Pat en regardant des photos, entre autres de leur mariage il y a 2 ans.
On rigole beaucoup car Pat a perdu 30 livres et il est totalement méconnaissable - d'ailleurs, ses papiers d'identité ne valent plus grand-chose.
Vendredi, 8 juin
Aujourd'hui, c'est journée de magasinage : on a déniché à quelques coins de rue de la marina, un magasin qui vend des vêtements de designer à bas prix (un peu style Winners) avec un immense choix. Après un dernier « au revoir » à Isa et Pat, on s'y rend pour en ressortir 4 heures plus tard, épuisés et les bras chargés de vêtements (surtout pour Capitaine, croyez-le ou non).
Dîner à 14h sur une terrasse cuisine méditerranéenne (excellente d'ailleurs) puis retour sur Solino. Surprise : Lady E et Aerie (Ontariens) sont au mouillage mais les navigateurs ne sont pas à bord.
On les avait perdus après la traversée aux Abacos.Vers 19h, on a la visite de Diane, Allan, Linda et Gerry. On placote un peu puis on se promet un 5 à 7 sur le chemin du retour.
Samedi, 9 juin
On prend le métro jusqu'à Times Square (je suis maintenant plus familière avec le métro de NY que celui de Montréal.) et on marche jusqu'à l'Empire State Building. On a visité le hall mais comme il y a 1h30 d'attente pour monter à l'observatoire, on abandonne.Les rues sont bondées de monde - c'est journée de magasinage.
On entre entres autres dans un magasin « Victoria's Secret » - 2 grands étages de lingerie féminine.Au 2e, il n'y a pas une caisse mais un îlot central avec 10 caissières et malgré tout, les gens font la file. Totalement démesuré.
On visite également le magasin Macy's, un des plus grand au monde : l'édifice de 10 étages fait un pâté complet entre la 7e et Broadway. À chaque niveau, il y a 4 emplacements d'escaliers mobiles en plus des ascenseurs. Ça nous a pris une heure avant de trouver les vêtements pour hommes - il n'y a pas de plan, seulement un répertoire donnant les étages et comme les étages sont immenses.C'est quand même un beau magasin.
On est retourné se promener dans Times Square avec ses écrans géants et sa foule bigarrée - très étourdissant.Au retour, on fait des provisions alimentaires - on quitte New York demain
Dimanche, 10 juin
Avant-midi de lessive et d'Internet pour moi et de changement d'huile pour Benoît. On quitte New York à 13h15, une demi-heure après Lady E et Aerie.
À 17h30, on arrête à la marina de Harvestraw pour un « pump-out » (1 semaine à NY- nous étions dus.) puis on décide d'ancrer dans la baie. Nos copains continuent leur route - on les rejoindra peut-être demain.
Une fois installé, on profite du fait qu'il n'y a pas de vent pour enlever le génois et le serrer jusqu'au remâtage. Petit souper tranquille, nous sommes seuls dans la baie.
Lundi, 11 juin
On quitte Harvestraw à 6h30.
En avant-midi, on avance bien car le courant est avec nous mais au renversement de courant, on a 1.5 nouds dans le nez. On avance à 4-4.5 nouds. Tout au long de la journée, on fait des travaux en vue du démâtage - nous en aurons moins à faire ce soir. Nos copains ancrent à Kingston mais nous, on continue; on a rendez-vous à la marina demain matin alors on veut ancrer à 5 milles de l'endroit.
À 18h, on ancre à Duck Cove et on finalise les préparatifs pour le démâtage : on enlève la bôme et l'antenne HF et Benoît débranche le filage électrique du mât pendant que je fais le souper.
Comme on se prépare à souper dans le cockpit, un orage violent nous tombe dessus - on est bien content d'avoir fait nos travaux avant le souper.
Mardi, 12 juin
Il a plu une bonne partie de la nuit mais ce matin, il fait soleil. Tant mieux, le démâtage sera plus facile. On quitte l'ancrage à 7h30 et on s'amarre au quai de la marina à 8h45. Après avoir récupéré nos supports de bois (laissés en entreposage à la marina pour l'hiver), on en fait l'installation.
À 10h30, on est prêt mais on apprend que Shaun, le propriétaire de la marina (celui qui fait le démâtage) a dû quitter pour une urgence et qu'il ne sera de retour qu'à l'heure du dîner.À 11h15, nos copains Lady E et Aerie se pointent à la marina et on s'occupe du « social » : on organise notre 5 à 7.
Finalement, vers 14h, on se pointe à la grue. Malheureusement, le soleil a fait place aux nuages et le ciel est très noir par endroits. On entend même des coups de tonnerre et on aperçoit des éclairs au loin- pas très bon quand on veut grimper dans le mât. On a le temps d'attacher le mât et de détacher haubans et pataras lorsqu'une légère pluie se met de la partie- les éclairs et le tonnerre sont proches.
Il ne reste qu'à détacher le génois. On fait vite car le mât n'est plus retenu que par la grue et au moment où on soulève le mât, le déluge nous tombe dessus. Shaun décide de suspendre le mât au dessus du quai et de continuer plus tard. Pendant qu'ils sont allés s'abriter, Benoît et moi installons le support avant, non sans difficulté : il pleut à torrents, nous sommes trempés, les mains sont glissantes et on perd le tournevis dans la rivière.
Lorsque l'intensité de la pluie diminue, le personnel de la marina se pointe et on termine l'installation du mât sur le bateau. Il faut maintenant tout sécuriser. Vers 17h30, nous terminons les travaux et la pluie cesse - on est tout mouillé, vite une bonne douche chaude.
À 18h30, nous nous installons au chaud au resto de la marina avec nos copains de Lady E et d'Aerie.
Mercredi, 13 juin
À 7h30, on fait nos adieux à nos copains (en promettant de les appeler si on va au « Boat Show de Toronto en janvier) et on quitte Hope-O-Nose. Quarante mille plus loin, on entre dans l'écluse fédérale de Troy - ça y est, c'est reparti pour les écluses. À 17h, on s'accroche au quai de Mechanicville - on est tout seul.S
ouper tranquille sur le bateau.
Jeudi, 14 juin
Au lever, on a une surprise : Zulu est amarré au quai. Ils sont arrivés tard hier soir et quittent ce matin à 7h00; ils veulent se rendre à Kingsland Bay au Lac Champlain. Nous ne visons que Whitehall - on n'est pas trop pressé car il n'y a pas de disponibilité dans les marinas pour se faire remâter avant lundi.
Nous quittons le quai à 8h - on a 8 écluses à faire aujourd'hui.À 13h15, en serpentant dans la rivière Hudson, on se plante solidement : la quille à ailettes est prise dans la boue. Capitaine a manqué une bouée sur bâbord. On tente de reculer /avancer pendant une vingtaine de minutes - rien à faire, on ne bouge pas d'un centimètre. J'appelle Tow-Boat US pour un remorquage (nous sommes membre - même principe que CAA) : il n'y a pas de service dans ce secteur (nous sommes entre les écluses #6 et #7).
Comme on est fin seul, on décide de mettre le dinghy à l'eau et d'aller porter une ancre au loin pour tenter de remonter sur l'ancre : on ne réussit qu'à tourner le bateau et probablement, à enfoncer encore plus la quille. Pendant ces manouvres, un ponton passe dans le chenal et son capitaine nous envoie la main - il ne semble pas réaliser que nous sommes pris. Il revient 10 minutes plus tard ; l'éclusier de la #7 est inquiet, il nous attendait il y a déjà un bon moment (les éclusiers se signalent entre eux le passage des bateaux).
On lui explique la situation et il décide de tenter de nous tirer : Benoît est dans le dinghy et moi à la barre. Après une demi-heure d'essais, Solino se décide à sortir de la boue. Hourra !!! - on doit une fière chandelle à ce monsieur.
Après avoir ramené l'ancre et remonté le dinghy, on reprend notre route avec 2h1/2 de retard. Il est 20h15 lorsque finalement, on s'amarre au quai de Whitehall : on est quand même chanceux, il ne restait qu'une seule place.
Vendredi, 15 juin
J'avais prévu faire des courses à Whitehall car dans mon livre, on y indiquait la présence d'un supermarché. J'apprends malheureusement qu'il est fermé et que l'épicerie la plus proche est à 15 minutes en auto (avis à ceux qui préparent un voyage dans le Sud). Je trouve un dépanneur et y fait quelques achats pendant que Benoît transvide les gallons de diesel dans le réservoir.
À 10h30, nous quittons le quai pour entrer dans la dernière écluse; c'est amusant, il y a une sortie scolaire et les enfants visitent l'écluse. Ils sont heureux d'y voir 2 bateaux - selon le guide, il est fréquent que l'écluse soit vide lors des visites - et ils nous parlent et posent des questions.
On remonte ensuite tranquillement la rivière jusqu'au Lac Champlain. À 17h30, nous ancrons sous un magnifique soleil à Cole Island, exactement 9 mois jour pour jour après notre départ de cet endroit. Nous y étions avec Moana, nous sommes maintenant seuls; Moana est aux Iles Vierges et continue son voyage vers le Sud. Apéro et souper dans le cockpit - c'est quand même très beau le Lac Champlain et ses montagnes de verdure.
Samedi, 16 juin
On quitte à 9h15. C'est un temps idéal pour un voyage sur le lac avec un mât couché : à peu près pas de vent donc pas de vagues. À 13h, on ancre à Willsboro Bay où nous remâterons lundi. Après un petit tour à la marina (c'est là que nous avons acheté le bateau alors on va leur dire bonjour), on commence nos travaux : Benoît s'attaque à la coque pour enlever la moustache brune laissée par les eaux de l' « Intracoastal » et moi je m'attaque au réfrigérateur.
Souper dans le cockpit - c'est bien agréable, il fait clair jusqu'à 21 heures.
Dimanche, 17 juin
C'est une journée de travaux sous un ciel mi-soleil mi-nuages noirs. On prépare le remâtage pour demain.
Lundi, 18 juin
Par chance, il fait beau - c'est le remâtage. À 15h, Solino est prêt et on quitte la marina pour se rendre à Bluff, en face de l'île de Valcourt. C'est un endroit que nous fréquentons régulièrement l'été - il y a toutefois peu de bateaux aujourd'hui, la saison n'est pas vraiment encore commencée pour ce qui est des jours de semaine.
On soupe dans le cockpit et ça nous fait tout drôle de retrouver un paysage familier.
Mardi, 19 juin
On quitte Valcourt à 10h30 et à 12h45, on se pointe à la marina Gilbert Brook. Nous avons bouclé la boucle, nous sommes de retour à la maison.sur l'eau après une absence de 9 mois et demi.
Bonjour
Et oui, nous revoilà pour un dernier journal. Nous sommes arrivés le 19 juin à la marina Gilbert Brook où Solino passera l'été.
Nous avons récupéré notre automobile le 21 juin et depuis, on emballe des boîtes, on fait des voyages à Montréal pour aller porter les boîtes et on refait une beauté à Solino.
En cette fin de semaine du 1er juillet, nous sommes avec la famille à Benoît à Québec et nous serons à Montréal lundi soir, le 2 juillet, pour récupérer notre maison. Ce sera ensuite le grand ménage, la peinture, le jardinage, etc - entrecoupé d'escapades sur Solino lorsque nous aurons « les blues ».
Nous sommes toujours en congé pour l'été - je retourne au boulot le 10 septembre et Benoît, le 1er octobre.
Au plaisir de se revoir ou de se reparler
Lise et Benoît
Mardi, 5 juin
Nous sommes toujours à New York.
Puisqu'il fait très beau, on décide d'aller passer la journée dans Soho, La Petite Italie et Greenwich Village avec Isabelle et Patrick (Choucas). Après avoir passé l'avant-midi à marcher dans Soho, on se rend dîner sur une terrasse dans la Petite Italie.
Ici, on ne peut pas se tromper, tout est aux couleurs du drapeau Italien : les bornes fontaines, les poteaux des feux de circulation, les lampadaires, les banderoles dans la rue, les auvents, etc. C'est très animé et plein d'atmosphère.Après le lunch, on va magasiner dans des commerces d'équipement de restaurant (Isa et Pat établissent un commerce de café équitable et seront présents avec leur stand dans différents événements de la province - ils magasinent donc une machine à espresso industrielle de même que mélangeurs, etc).
Puisque ces commerces ont aussi de la vaisselle, c'est mon party.Je me paye visuellement la traite mais mon capitaine me ramène à la réalité : pas de surplus de poids dans le bateau. Je reviens donc bredouille.On passe le reste de l'après-midi dans Greenwich Village, entre autres dans le Washington Square où on y retrouve un arc rappelant l'Arc de Triomphe, des musiciens et danseurs donnant des spectacles et le fameux secteur des joueurs d'échecs en plein air.
De là, on débouche sur des rues style St-Denis avec restos-terrasses et boutiques de toutes sortes. On déambule (et visite quelques boutiques.) jusqu'à 20h puis on s'arrête souper et reposer nos pieds dans un resto mexicain bien sympathique. Retour au bateau à 22h30 via le métro .bondé même à cette heure un mardi soir. Vive New York!!!
Mercredi, 6 juin
À 3h30 du matin, on entend Patrick crier « Benoît, Benoît ». En moins de deux, on est dehors. Patrick est dans son dinghy et nous explique que les cordes du mooring ont cédé et que Choucas est échoué près du quai, l'étrave (avant du bateau) dans la muraille de roches.
On saute dans notre dinghy et on les rejoint au bateau. Avec notre dinghy, on va porter une ancre au loin puis on pousse le bateau sur le côté pendant que Pat remonte manuellement sur l'ancre et qu'Isa est à la barre.
OUF, ça fonctionne !!! On est chanceux, le Choucas était échoué dans de la « grosse bouette ».
On ramène Choucas au mooring et on le réinstalle solidement avec nos câbles de mooring. Isa étant un peu en état de choc, on va chercher la bouteille de brandy sur Solino et à 5h du matin, installés dans le carré de Choucas, on prend un verre de brandy en nous remettant de nos émotions.
On réalise qu'ils ont été très chanceux dans leur malchance : ils n'ont heurté aucun bateau, n'ont pas de dommage et qu'en plus, si le courant avait été dans l'autre sens, ils auraient pu dériver pendant des milles ou heurter les piliers du pont ou un cargo.
On passe l'avant-midi sur le bateau - on file un peu mollo.En après-midi, on traverse Central Park et on va visiter le Metropolitain Museum - c'est très grand, on n'en fait qu'une partie.Souper à quatre sur Solino avec cassolette d'escargots à la crème, pâté chinois et fromages.
Jeudi, 7 juin
C'est la dernière journée de Choucas à New York et puisqu'ils ont beaucoup de communications Internet à faire, on décide de se revoir ce soir sur Solino. Benoît et moi décidons d'aller au musée Guggenheim ; on retraverse Central Park (toujours par des chemins différents) et en arrivant au musée, on apprend qu'il est fermé le jeudi (on n'avait pas vérifié, on croyait que tous les musées étaient fermés les lundis).
On déambule un peu dans les rues puis on déniche un beau petit resto italien plein d'ambiance. Après le lunch, on prend le métro et on se rend à City Hall.
C'est un beau bâtiment mais Capitaine est déçu, il croyait que c'était beaucoup plus gros. De là, on aboutit dans le district financier et Wall Street. On aperçoit l'édifice du New York Stock Exchange mais impossible d'approcher : c'est plein de barrières et de gardiens - n'entre pas là qui veut.
On termine notre visite par « the Battery Park » où sont érigés de nombreux monuments à la mémoire de ceux qui ont perdu la vie pendant la guerre. C'est un très beau parc longeant la Rivière Hudson - une belle marche en admirant aussi les bateaux et la Statue de la Liberté au loin.Au retour, on se fait un « fromage et porto » avec Isa et Pat en regardant des photos, entre autres de leur mariage il y a 2 ans.
On rigole beaucoup car Pat a perdu 30 livres et il est totalement méconnaissable - d'ailleurs, ses papiers d'identité ne valent plus grand-chose.
Vendredi, 8 juin
Aujourd'hui, c'est journée de magasinage : on a déniché à quelques coins de rue de la marina, un magasin qui vend des vêtements de designer à bas prix (un peu style Winners) avec un immense choix. Après un dernier « au revoir » à Isa et Pat, on s'y rend pour en ressortir 4 heures plus tard, épuisés et les bras chargés de vêtements (surtout pour Capitaine, croyez-le ou non).
Dîner à 14h sur une terrasse cuisine méditerranéenne (excellente d'ailleurs) puis retour sur Solino. Surprise : Lady E et Aerie (Ontariens) sont au mouillage mais les navigateurs ne sont pas à bord.
On les avait perdus après la traversée aux Abacos.Vers 19h, on a la visite de Diane, Allan, Linda et Gerry. On placote un peu puis on se promet un 5 à 7 sur le chemin du retour.
Samedi, 9 juin
On prend le métro jusqu'à Times Square (je suis maintenant plus familière avec le métro de NY que celui de Montréal.) et on marche jusqu'à l'Empire State Building. On a visité le hall mais comme il y a 1h30 d'attente pour monter à l'observatoire, on abandonne.Les rues sont bondées de monde - c'est journée de magasinage.
On entre entres autres dans un magasin « Victoria's Secret » - 2 grands étages de lingerie féminine.Au 2e, il n'y a pas une caisse mais un îlot central avec 10 caissières et malgré tout, les gens font la file. Totalement démesuré.
On visite également le magasin Macy's, un des plus grand au monde : l'édifice de 10 étages fait un pâté complet entre la 7e et Broadway. À chaque niveau, il y a 4 emplacements d'escaliers mobiles en plus des ascenseurs. Ça nous a pris une heure avant de trouver les vêtements pour hommes - il n'y a pas de plan, seulement un répertoire donnant les étages et comme les étages sont immenses.C'est quand même un beau magasin.
On est retourné se promener dans Times Square avec ses écrans géants et sa foule bigarrée - très étourdissant.Au retour, on fait des provisions alimentaires - on quitte New York demain
Dimanche, 10 juin
Avant-midi de lessive et d'Internet pour moi et de changement d'huile pour Benoît. On quitte New York à 13h15, une demi-heure après Lady E et Aerie.
À 17h30, on arrête à la marina de Harvestraw pour un « pump-out » (1 semaine à NY- nous étions dus.) puis on décide d'ancrer dans la baie. Nos copains continuent leur route - on les rejoindra peut-être demain.
Une fois installé, on profite du fait qu'il n'y a pas de vent pour enlever le génois et le serrer jusqu'au remâtage. Petit souper tranquille, nous sommes seuls dans la baie.
Lundi, 11 juin
On quitte Harvestraw à 6h30.
En avant-midi, on avance bien car le courant est avec nous mais au renversement de courant, on a 1.5 nouds dans le nez. On avance à 4-4.5 nouds. Tout au long de la journée, on fait des travaux en vue du démâtage - nous en aurons moins à faire ce soir. Nos copains ancrent à Kingston mais nous, on continue; on a rendez-vous à la marina demain matin alors on veut ancrer à 5 milles de l'endroit.
À 18h, on ancre à Duck Cove et on finalise les préparatifs pour le démâtage : on enlève la bôme et l'antenne HF et Benoît débranche le filage électrique du mât pendant que je fais le souper.
Comme on se prépare à souper dans le cockpit, un orage violent nous tombe dessus - on est bien content d'avoir fait nos travaux avant le souper.
Mardi, 12 juin
Il a plu une bonne partie de la nuit mais ce matin, il fait soleil. Tant mieux, le démâtage sera plus facile. On quitte l'ancrage à 7h30 et on s'amarre au quai de la marina à 8h45. Après avoir récupéré nos supports de bois (laissés en entreposage à la marina pour l'hiver), on en fait l'installation.
À 10h30, on est prêt mais on apprend que Shaun, le propriétaire de la marina (celui qui fait le démâtage) a dû quitter pour une urgence et qu'il ne sera de retour qu'à l'heure du dîner.À 11h15, nos copains Lady E et Aerie se pointent à la marina et on s'occupe du « social » : on organise notre 5 à 7.
Finalement, vers 14h, on se pointe à la grue. Malheureusement, le soleil a fait place aux nuages et le ciel est très noir par endroits. On entend même des coups de tonnerre et on aperçoit des éclairs au loin- pas très bon quand on veut grimper dans le mât. On a le temps d'attacher le mât et de détacher haubans et pataras lorsqu'une légère pluie se met de la partie- les éclairs et le tonnerre sont proches.
Il ne reste qu'à détacher le génois. On fait vite car le mât n'est plus retenu que par la grue et au moment où on soulève le mât, le déluge nous tombe dessus. Shaun décide de suspendre le mât au dessus du quai et de continuer plus tard. Pendant qu'ils sont allés s'abriter, Benoît et moi installons le support avant, non sans difficulté : il pleut à torrents, nous sommes trempés, les mains sont glissantes et on perd le tournevis dans la rivière.
Lorsque l'intensité de la pluie diminue, le personnel de la marina se pointe et on termine l'installation du mât sur le bateau. Il faut maintenant tout sécuriser. Vers 17h30, nous terminons les travaux et la pluie cesse - on est tout mouillé, vite une bonne douche chaude.
À 18h30, nous nous installons au chaud au resto de la marina avec nos copains de Lady E et d'Aerie.
Mercredi, 13 juin
À 7h30, on fait nos adieux à nos copains (en promettant de les appeler si on va au « Boat Show de Toronto en janvier) et on quitte Hope-O-Nose. Quarante mille plus loin, on entre dans l'écluse fédérale de Troy - ça y est, c'est reparti pour les écluses. À 17h, on s'accroche au quai de Mechanicville - on est tout seul.S
ouper tranquille sur le bateau.
Jeudi, 14 juin
Au lever, on a une surprise : Zulu est amarré au quai. Ils sont arrivés tard hier soir et quittent ce matin à 7h00; ils veulent se rendre à Kingsland Bay au Lac Champlain. Nous ne visons que Whitehall - on n'est pas trop pressé car il n'y a pas de disponibilité dans les marinas pour se faire remâter avant lundi.
Nous quittons le quai à 8h - on a 8 écluses à faire aujourd'hui.À 13h15, en serpentant dans la rivière Hudson, on se plante solidement : la quille à ailettes est prise dans la boue. Capitaine a manqué une bouée sur bâbord. On tente de reculer /avancer pendant une vingtaine de minutes - rien à faire, on ne bouge pas d'un centimètre. J'appelle Tow-Boat US pour un remorquage (nous sommes membre - même principe que CAA) : il n'y a pas de service dans ce secteur (nous sommes entre les écluses #6 et #7).
Comme on est fin seul, on décide de mettre le dinghy à l'eau et d'aller porter une ancre au loin pour tenter de remonter sur l'ancre : on ne réussit qu'à tourner le bateau et probablement, à enfoncer encore plus la quille. Pendant ces manouvres, un ponton passe dans le chenal et son capitaine nous envoie la main - il ne semble pas réaliser que nous sommes pris. Il revient 10 minutes plus tard ; l'éclusier de la #7 est inquiet, il nous attendait il y a déjà un bon moment (les éclusiers se signalent entre eux le passage des bateaux).
On lui explique la situation et il décide de tenter de nous tirer : Benoît est dans le dinghy et moi à la barre. Après une demi-heure d'essais, Solino se décide à sortir de la boue. Hourra !!! - on doit une fière chandelle à ce monsieur.
Après avoir ramené l'ancre et remonté le dinghy, on reprend notre route avec 2h1/2 de retard. Il est 20h15 lorsque finalement, on s'amarre au quai de Whitehall : on est quand même chanceux, il ne restait qu'une seule place.
Vendredi, 15 juin
J'avais prévu faire des courses à Whitehall car dans mon livre, on y indiquait la présence d'un supermarché. J'apprends malheureusement qu'il est fermé et que l'épicerie la plus proche est à 15 minutes en auto (avis à ceux qui préparent un voyage dans le Sud). Je trouve un dépanneur et y fait quelques achats pendant que Benoît transvide les gallons de diesel dans le réservoir.
À 10h30, nous quittons le quai pour entrer dans la dernière écluse; c'est amusant, il y a une sortie scolaire et les enfants visitent l'écluse. Ils sont heureux d'y voir 2 bateaux - selon le guide, il est fréquent que l'écluse soit vide lors des visites - et ils nous parlent et posent des questions.
On remonte ensuite tranquillement la rivière jusqu'au Lac Champlain. À 17h30, nous ancrons sous un magnifique soleil à Cole Island, exactement 9 mois jour pour jour après notre départ de cet endroit. Nous y étions avec Moana, nous sommes maintenant seuls; Moana est aux Iles Vierges et continue son voyage vers le Sud. Apéro et souper dans le cockpit - c'est quand même très beau le Lac Champlain et ses montagnes de verdure.
Samedi, 16 juin
On quitte à 9h15. C'est un temps idéal pour un voyage sur le lac avec un mât couché : à peu près pas de vent donc pas de vagues. À 13h, on ancre à Willsboro Bay où nous remâterons lundi. Après un petit tour à la marina (c'est là que nous avons acheté le bateau alors on va leur dire bonjour), on commence nos travaux : Benoît s'attaque à la coque pour enlever la moustache brune laissée par les eaux de l' « Intracoastal » et moi je m'attaque au réfrigérateur.
Souper dans le cockpit - c'est bien agréable, il fait clair jusqu'à 21 heures.
Dimanche, 17 juin
C'est une journée de travaux sous un ciel mi-soleil mi-nuages noirs. On prépare le remâtage pour demain.
Lundi, 18 juin
Par chance, il fait beau - c'est le remâtage. À 15h, Solino est prêt et on quitte la marina pour se rendre à Bluff, en face de l'île de Valcourt. C'est un endroit que nous fréquentons régulièrement l'été - il y a toutefois peu de bateaux aujourd'hui, la saison n'est pas vraiment encore commencée pour ce qui est des jours de semaine.
On soupe dans le cockpit et ça nous fait tout drôle de retrouver un paysage familier.
Mardi, 19 juin
On quitte Valcourt à 10h30 et à 12h45, on se pointe à la marina Gilbert Brook. Nous avons bouclé la boucle, nous sommes de retour à la maison.sur l'eau après une absence de 9 mois et demi.
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