Mardi 26 août, 19h30
Nous sommes partis ce matin à 6h00. Nous venons de tourner à la pointe du cap et tout va bien. La réparation de fortune du moteur tient bien et nous naviguons dans une mer passablement houleuse, sans vent et quelques nuages, mais pas de pluie pour l'instant.
On se croise les doigts pour que le moteur tienne la route. On se rendra le plus loin possible aujourd'hui, soit dans Resurrection Bay où se trouve, à 15 milles tout au fond, la ville de Seward.
mardi 26 août 2014
lundi 25 août 2014
BALTHAZAR - Guy et l'équipage en navigation
À 90 milles de STEWARD
Depuis quelques jours, j'ai une dent qui me fait mal et ce matin, ça ne semble pas s'arranger. Je prends une bonne dose d'acétaminophènes, ça devrait soulager le tout.
Nous préparons notre départ et Guy va lever les deux ancres et j'embraye le moteur en marche avant. Il fait un bruit bizarre... je mets tout de suite au neutre. Guy revient et je lui dis que le moteur fait un drôle de bruit... Ah, zut?! Il repart en avant pour mouiller l'ancre de nouveau.
C'est un scénario que nous avons déjà connu, ce bruit bizarre et Guy sait d'où ça vient. Il va dans le compartiment moteur pour resserrer l'arbre d'hélice à l'accouplement moteur... On réessaie la marche avant. Ça ne fonctionne pas. Il recommence le manège par tous les moyens pour serrer le plus possible le tout... Pas de changement.
L'autre solution, qu'il me dit, est d'aller dans l'eau et de pousser l'arbre vers l'intérieur, parce qu'il est possible que l'arbre soit déplacé vers l'arrière. Oui, mais l'eau est plutôt froide par ici?! Il se rappelle soudain qu'un ami nous a prêté des vêtements de survie étanches. Ils se trouvent dans le fond du coffre extérieur... en dessous des poubelles. La belle affaire?! Nous sortons tout le fouillis et trouvons enfin le vêtement. Je replace le tout et Guy me dit qu'il a aussi besoin de ses lunettes de plongée rangée, devinez où? Dans le fond du coffre. C'est vrai qu'on ne s'en sert pas souvent sous ces latitudes, on espère en tous cas. On finit par trouver les fameuses lunettes et Guy enfile le vêtement du mieux qu'il peut, je l'aide à terminer pour lui mettre ses lunettes en dessous de la capuche et...j'éclate de rire?! Je ne peux pas faire autrement, un fou rire me prend en le voyant ainsi vêtu. Il ressemble à monsieur patate rose fluo. Avec ses mitaines et ses bot tillons. Hilarant?!
Je me vois en situation de survie, exploser de rire dans l'eau à la vue de son costume... Ça égayerait, pour le moins, la situation.
Il plonge, ou plutôt, il descend par l'échelle qui va dans l'eau à l'arrière et se met à réfléchir à la meilleure façon de plonger pour atteindre, vêtu de la sorte, l'hélice et son arbre... C'est un peu loin si on considère que l'habit est fait pour flotter... Il s'accroche ensuite à l'arrière et réalise que ses pieds touchent le bout de l'hélice et qu'il peut la pousser ainsi. Après un bon coup, on espère que ça sera suffisant pour réparer le problème.
On recommence le manège, réparation et essai moteur... rien ne va.
Il faut trouver une autre solution. Guy me parle d'un époxy spécial pour le métal qu'il vient juste d'acheter. En réfléchissant, il me dit qu'il faudrait mettre le bateau au sec, c'est-à-dire l'échouer sur la rive, dans la baie, pour faire une bonne réparation.
On annonce une grande marée, ça devrait pouvoir se faire, mais il faut aller inspecter la rive d'abord, et observer les fonds. Nous mettons l'annexe à l'eau, sous une pluie battante, et allons inspecter les lieux. J'apporte des bidons que nous pourrons remplir aux cascades qui dévalent les montagnes.
Après avoir inspecté presque toutes les berges, nous devons nous rendre à l'évidence que c'est un peu risqué, vu la quantité de roches qui tapissent le fond. Après avoir fait le plein de nos bidons, nous revenons à bord un peu déboussolés. Il est 12 h 30 et ma dent commence à me faire drôlement mal. Nous prenons un repas rapide et en me lavant les dents, je détecte une masse sur ma gencive. Je presse dessus et crève l'abcès qui dévoile une infection déjà bien avancée. Je reprends des acétaminophènes et sors les antibiotiques que j'ai à bord en prévision de coup dur... Allez hop?! J'en ai pour 15 jours, le temps de revenir à Montréal et d'aller voir mon dentiste.
En attendant, je vais me coucher, car cette petite opération à ma dent ne m'a pas fait grand bien. Après une heure, les médicaments font enfin leurs effets et j'aide Guy à remonter l'annexe sur le pont. Il tente maintenant de faire la réparation à l'époxy même si nous sommes sur l'eau, pendant que j'écris nos dernières aventures. Demain matin à l'aube nous tenterons de faire tourner cet arbre d'hélice et de quitter ce mouillage.
Depuis quelques jours, j'ai une dent qui me fait mal et ce matin, ça ne semble pas s'arranger. Je prends une bonne dose d'acétaminophènes, ça devrait soulager le tout.
Nous préparons notre départ et Guy va lever les deux ancres et j'embraye le moteur en marche avant. Il fait un bruit bizarre... je mets tout de suite au neutre. Guy revient et je lui dis que le moteur fait un drôle de bruit... Ah, zut?! Il repart en avant pour mouiller l'ancre de nouveau.
C'est un scénario que nous avons déjà connu, ce bruit bizarre et Guy sait d'où ça vient. Il va dans le compartiment moteur pour resserrer l'arbre d'hélice à l'accouplement moteur... On réessaie la marche avant. Ça ne fonctionne pas. Il recommence le manège par tous les moyens pour serrer le plus possible le tout... Pas de changement.
L'autre solution, qu'il me dit, est d'aller dans l'eau et de pousser l'arbre vers l'intérieur, parce qu'il est possible que l'arbre soit déplacé vers l'arrière. Oui, mais l'eau est plutôt froide par ici?! Il se rappelle soudain qu'un ami nous a prêté des vêtements de survie étanches. Ils se trouvent dans le fond du coffre extérieur... en dessous des poubelles. La belle affaire?! Nous sortons tout le fouillis et trouvons enfin le vêtement. Je replace le tout et Guy me dit qu'il a aussi besoin de ses lunettes de plongée rangée, devinez où? Dans le fond du coffre. C'est vrai qu'on ne s'en sert pas souvent sous ces latitudes, on espère en tous cas. On finit par trouver les fameuses lunettes et Guy enfile le vêtement du mieux qu'il peut, je l'aide à terminer pour lui mettre ses lunettes en dessous de la capuche et...j'éclate de rire?! Je ne peux pas faire autrement, un fou rire me prend en le voyant ainsi vêtu. Il ressemble à monsieur patate rose fluo. Avec ses mitaines et ses bot tillons. Hilarant?!
Je me vois en situation de survie, exploser de rire dans l'eau à la vue de son costume... Ça égayerait, pour le moins, la situation.
Il plonge, ou plutôt, il descend par l'échelle qui va dans l'eau à l'arrière et se met à réfléchir à la meilleure façon de plonger pour atteindre, vêtu de la sorte, l'hélice et son arbre... C'est un peu loin si on considère que l'habit est fait pour flotter... Il s'accroche ensuite à l'arrière et réalise que ses pieds touchent le bout de l'hélice et qu'il peut la pousser ainsi. Après un bon coup, on espère que ça sera suffisant pour réparer le problème.
On recommence le manège, réparation et essai moteur... rien ne va.
Il faut trouver une autre solution. Guy me parle d'un époxy spécial pour le métal qu'il vient juste d'acheter. En réfléchissant, il me dit qu'il faudrait mettre le bateau au sec, c'est-à-dire l'échouer sur la rive, dans la baie, pour faire une bonne réparation.
On annonce une grande marée, ça devrait pouvoir se faire, mais il faut aller inspecter la rive d'abord, et observer les fonds. Nous mettons l'annexe à l'eau, sous une pluie battante, et allons inspecter les lieux. J'apporte des bidons que nous pourrons remplir aux cascades qui dévalent les montagnes.
Après avoir inspecté presque toutes les berges, nous devons nous rendre à l'évidence que c'est un peu risqué, vu la quantité de roches qui tapissent le fond. Après avoir fait le plein de nos bidons, nous revenons à bord un peu déboussolés. Il est 12 h 30 et ma dent commence à me faire drôlement mal. Nous prenons un repas rapide et en me lavant les dents, je détecte une masse sur ma gencive. Je presse dessus et crève l'abcès qui dévoile une infection déjà bien avancée. Je reprends des acétaminophènes et sors les antibiotiques que j'ai à bord en prévision de coup dur... Allez hop?! J'en ai pour 15 jours, le temps de revenir à Montréal et d'aller voir mon dentiste.
En attendant, je vais me coucher, car cette petite opération à ma dent ne m'a pas fait grand bien. Après une heure, les médicaments font enfin leurs effets et j'aide Guy à remonter l'annexe sur le pont. Il tente maintenant de faire la réparation à l'époxy même si nous sommes sur l'eau, pendant que j'écris nos dernières aventures. Demain matin à l'aube nous tenterons de faire tourner cet arbre d'hélice et de quitter ce mouillage.
RODIGNARD - Diane et Richard - Baie de Chesapeake
Je prends quelques minutes, simplement pour te donner des nouvelles de nous, maisons toujours pas vendues, mais nous sommes en vacances dans la région de la baie Chesapeake et Potomac river.
Tout va très bien pour nous, très belle navigation (voile/ moteur), dépend des jours!
Nous avons visité plusieurs musées à Washington, la région est à voir pour ceux qui peuvent prendre une semaine lors de leurs décentes au sud.
Actuellement dans une petite Creek à découvrir, tranquille, charmant et très protégée (seulement à quelques MN de la Chesapeake Bay), très bon pour un transit vers la Virginie.
Pour plus de détails ou photos, voir notre blogue. http://rodignard.blogspot.com
À plus, Diane & Richard, voilier Rodignard xx
Tout va très bien pour nous, très belle navigation (voile/ moteur), dépend des jours!
Nous avons visité plusieurs musées à Washington, la région est à voir pour ceux qui peuvent prendre une semaine lors de leurs décentes au sud.
Actuellement dans une petite Creek à découvrir, tranquille, charmant et très protégée (seulement à quelques MN de la Chesapeake Bay), très bon pour un transit vers la Virginie.
Pour plus de détails ou photos, voir notre blogue. http://rodignard.blogspot.com
À plus, Diane & Richard, voilier Rodignard xx
VESPER - Pierre de retour a Shrebrooke
Salut a tous, Sherbrooke, Canada 24-08-2014
Tout va bien pour moi, je suis maintenant à Sherbrooke chez ma mère.
Je suis partit de Domburg le 30 juillet pour arriver a Chaguaramas a Trinidad le 5 aout. J’étais un peu surpris par la réception qui m’attendait. La garde côtière m’a fait accoster à leur quai pour fouiller Vesper. Ce n’était qu’un contrôle de routine mais ca impressionne un peu quant il y a une trentaine de jeune en uniforme qui attendent sur le quai. Chaguaramas a beaucoup changé sur cote sociale, ils paraissent plus civilisé et accueillant. Même la douane et l’immigration qui semble content de nous voir.
J’ai sorti Vesper a terre a la marina Peake pour faire des travaux le 14 aout mai je n’ai pas encore travaillé dessus. Je suis parti de Trinidad par Westjet pour retourner chez moi le vendredi 22 aout : Trinidad-Toronto-Montréal-Sherbrooke (en auto).
Depuis ce temps, je profite de l’été qui tire à sa fin. Ca fait réellement du bien d’avoir quitté les moustiques et la grosse chaleur de Chaguaramas pour se retrouver dans un autre petit paradis sur terre.
Le numéro de téléphone ou je peux être joint est le 819-562-2520 (laissez un message claire si je ne suis pas la) et je vais avoir un accès occasionnel a internet chez mes frères et sœurs. Je n’ai pas d’auto mais je vais tout de même visiter plusieurs de mes amis. Je vais retourner à Trinidad le 25 septembre pour préparer Vesper pour ses prochaines navigations sans but précis.
Passez une belle fin d’été.
Pierre
Tout va bien pour moi, je suis maintenant à Sherbrooke chez ma mère.
Je suis partit de Domburg le 30 juillet pour arriver a Chaguaramas a Trinidad le 5 aout. J’étais un peu surpris par la réception qui m’attendait. La garde côtière m’a fait accoster à leur quai pour fouiller Vesper. Ce n’était qu’un contrôle de routine mais ca impressionne un peu quant il y a une trentaine de jeune en uniforme qui attendent sur le quai. Chaguaramas a beaucoup changé sur cote sociale, ils paraissent plus civilisé et accueillant. Même la douane et l’immigration qui semble content de nous voir.
J’ai sorti Vesper a terre a la marina Peake pour faire des travaux le 14 aout mai je n’ai pas encore travaillé dessus. Je suis parti de Trinidad par Westjet pour retourner chez moi le vendredi 22 aout : Trinidad-Toronto-Montréal-Sherbrooke (en auto).
Depuis ce temps, je profite de l’été qui tire à sa fin. Ca fait réellement du bien d’avoir quitté les moustiques et la grosse chaleur de Chaguaramas pour se retrouver dans un autre petit paradis sur terre.
Le numéro de téléphone ou je peux être joint est le 819-562-2520 (laissez un message claire si je ne suis pas la) et je vais avoir un accès occasionnel a internet chez mes frères et sœurs. Je n’ai pas d’auto mais je vais tout de même visiter plusieurs de mes amis. Je vais retourner à Trinidad le 25 septembre pour préparer Vesper pour ses prochaines navigations sans but précis.
Passez une belle fin d’été.
Pierre
BALTHAZAR - Guy et l'équpage èa SUNDAY BAY
Dimanche 24 août,
Par le hublot, j'aperçois une loutre qui s'amuse dans l'eau. En fait, non, elle est en train de manger quelque chose qu'elle tient entre ses pattes de devant. Couchée sur le dos, elle ne semble pas s'inquiéter de la pluie et des forts vents qui s'abattent sur nous depuis hier soir.
Nous avons mis deux ancres en prévision de ce coup de vent attendu. Nous sommes bien à l'abri au fond d'une profonde baie encastrée entre d'immenses montagnes. Sunday Bay. À chaque rafale, Balthazar est propulsé d'un côté et de l'autre avec un bon coup de gîte, nous laissant, Guy et moi, un petit noeud à l'estomac. Pas que nous soyons très inquiets de la situation, mais plutôt sur le qui-vive, car avec ces hauts sommets qui nous entourent, les vents sont d'une force surprenante.
Cette nuit, un bruit suspect a fait sortir Guy des couvertures. Il est allé sur le pont, a marché jusqu'à l'étrave pour inspecter chaînes et câblot. Le gros crochet au bout du cordage servant d'amortisseur à la chaîne a disparu dans une violente rafale. Rien de grave, quelques tours sur la grosse bitte avant et la chaîne fait son boulot, mais Guy revient transi de sa virée sur le pont. Ne trouvant plus le sommeil, il reste à veiller. On évalue certaines rafales à plus de 40 noeuds (autour de 80 km/h).
Les ancres tiennent bien, mais ce vent nous force au respect. Nous sommes en congé forcé, mais pas insouciants. Nous lisons, écoutons de la musique, jouons aux cartes... en ayant constamment nos pensées à l'extérieur, là où les éléments hurlent leurs présences.
Nous venons de terminer la réserve d'eau de tribord. Cent soixante litres d'eau en une semaine! C'est beaucoup! Nous avons dû condamner l'accès direct à l'eau salée, ce qui nous fait laver la vaisselle à l'eau douce. La pompe donnant accès à l'eau salée a fait défaut comme plusieurs petites choses, cet été. Balthazar montre des signes de fatigue. Il aura besoin de beaucoup de soin au printemps prochain, avant la prochaine mise à l'eau.
Par moment, le vent s'arrête complètement, nous apportant un doux réconfort et un grand silence. Tout doucement, on imagine le calme revenu. Lorsque le vent revient en force, on sait que ça finira bien un jour... Je commence à avoir hâte de quitter cette baie.
Vivement le retour au calme et au soleil!
Par le hublot, j'aperçois une loutre qui s'amuse dans l'eau. En fait, non, elle est en train de manger quelque chose qu'elle tient entre ses pattes de devant. Couchée sur le dos, elle ne semble pas s'inquiéter de la pluie et des forts vents qui s'abattent sur nous depuis hier soir.
Nous avons mis deux ancres en prévision de ce coup de vent attendu. Nous sommes bien à l'abri au fond d'une profonde baie encastrée entre d'immenses montagnes. Sunday Bay. À chaque rafale, Balthazar est propulsé d'un côté et de l'autre avec un bon coup de gîte, nous laissant, Guy et moi, un petit noeud à l'estomac. Pas que nous soyons très inquiets de la situation, mais plutôt sur le qui-vive, car avec ces hauts sommets qui nous entourent, les vents sont d'une force surprenante.
Cette nuit, un bruit suspect a fait sortir Guy des couvertures. Il est allé sur le pont, a marché jusqu'à l'étrave pour inspecter chaînes et câblot. Le gros crochet au bout du cordage servant d'amortisseur à la chaîne a disparu dans une violente rafale. Rien de grave, quelques tours sur la grosse bitte avant et la chaîne fait son boulot, mais Guy revient transi de sa virée sur le pont. Ne trouvant plus le sommeil, il reste à veiller. On évalue certaines rafales à plus de 40 noeuds (autour de 80 km/h).
Les ancres tiennent bien, mais ce vent nous force au respect. Nous sommes en congé forcé, mais pas insouciants. Nous lisons, écoutons de la musique, jouons aux cartes... en ayant constamment nos pensées à l'extérieur, là où les éléments hurlent leurs présences.
Nous venons de terminer la réserve d'eau de tribord. Cent soixante litres d'eau en une semaine! C'est beaucoup! Nous avons dû condamner l'accès direct à l'eau salée, ce qui nous fait laver la vaisselle à l'eau douce. La pompe donnant accès à l'eau salée a fait défaut comme plusieurs petites choses, cet été. Balthazar montre des signes de fatigue. Il aura besoin de beaucoup de soin au printemps prochain, avant la prochaine mise à l'eau.
Par moment, le vent s'arrête complètement, nous apportant un doux réconfort et un grand silence. Tout doucement, on imagine le calme revenu. Lorsque le vent revient en force, on sait que ça finira bien un jour... Je commence à avoir hâte de quitter cette baie.
Vivement le retour au calme et au soleil!
dimanche 24 août 2014
Nouveauté sur le WEB du Réseau du Capitaine
Bonjour à tous,
Nous avons débuté la vérification du WEb du Réseau du Capitiane. Voici les améliorations apportées:
Nous avons débuté la vérification du WEb du Réseau du Capitiane. Voici les améliorations apportées:
- WEB accessible sur les tablettes dans sa majeure partie (sauf une partie pour voiliers - à venir)
- Normalisation des menus
Nous poursuivons notre refonte. Si vous avez des informations à nous transmettre, n'hésitez pas
Denis (VA2DPI)
SV PRANA
Nouveautés sur le blogue
Bonjour à tous,
Nous avons indexé près de 4800 messages ce qui représente les messages
depuis ce jour jusqu'au 2011-06-26. Vous pouvez donc consulter ces messages selon le thème qui vous intéresse.
Exemple d'un thème, par nom de bateau (ex. V. Prana)
Nous avons également commencé l'indexation des rubriques suivantes
selon le lieu (Iles ou pays) pour simplifier la consultation. (Ex.: _Bahamas, _Grenade, ....)
Merci de nous suivre et si vous avez des commentaires ou ajout à faire un blogue, n'hésitez pas à communiquer avec moi ou Nycole
Denis
SV Prana
Nous avons indexé près de 4800 messages ce qui représente les messages
depuis ce jour jusqu'au 2011-06-26. Vous pouvez donc consulter ces messages selon le thème qui vous intéresse.
Exemple d'un thème, par nom de bateau (ex. V. Prana)
Nous avons également commencé l'indexation des rubriques suivantes
selon le lieu (Iles ou pays) pour simplifier la consultation. (Ex.: _Bahamas, _Grenade, ....)
Merci de nous suivre et si vous avez des commentaires ou ajout à faire un blogue, n'hésitez pas à communiquer avec moi ou Nycole
Denis
SV Prana
vendredi 22 août 2014
GRACE - Lucie et Robert
- À la découverte des autres Iles de la Société
À la découverte des autres Iles de la Société
Après Moorea, nous faisons une navigation de nuit, comme la lune s'est levée avec son sourire à 4h du matin, nous avons eu toute la nuit pour apprécier les étoiles, les étoiles filantes. Nous avons pensé à Donald en regardant le nuage de Magellan. Au levée du jour, nous sommes à Huahine (l'île qui engendre les femmes).
A Huahine, on découvre la production de vanille polynésienne, renommée dans le monde entier pour sa fragrance et son goût, elle est produite à partir d'une orchidée sauvage et fécondée artificiellement. La gousse de vanille prend 9 mois à pousser, avant d'être broyée et séchée pendant 3 à 5 mois.
En vélo, nous découvrons les pièges à poissons en pierre hérités des ancêtres (méthode très efficace encore utilisée de nos jours), le poisson est poussé par la marée et s'engouffrent dans les pièges. Nous avons aussi la chance de voir les anguilles sacrées aux yeux bleues....
Les paysages de l'île sont super, nous traversons le plus long pont de la Polynésie, on s'arrête au Maraé, site religieux, de rencontre dédié aux dieux. Nous savourons un repas tahitien cuit à la méthode ancestrale et je reçois un super collier de fleurs.
Dans plusieurs Îles polynésiennes, on nous accueille avec un collier, soit de graines, de coquillages ou de fleurs naturelles et eux sont coiffés de couronnes de fleurs.
Après quelques jours nous quittons Huahine pour la magnifique baie de Fa'aroa à l'île de Raiatea. Nous en profitons pour remonter en Zodiac, la seule rivière navigable de la Polynésie. Nous sommes guidés par James qui nous fait découvrir sa rivière et l'arboretum.
Il faut mentionner que l'ile de Raiatea est considérée par les anciens polynésiens comme le berceau de leur civilisation millénaire. Nous visitons 'Opoa , un ensemble cérémonial majeur qui fut le centre de l'hégémonie politique de la lignée des grands chefs d'Opoa, qui influença la vie politique et religieuse de l'ensemble de la Polynésie. Leur marae "Taputapuātea" est si prestigieux qu'il est devenue un incontournable de l'identité polynésienne ou les représentants culturels des Îles du triangle polynésien (Nouvelle-Zélande - Hawai- île de Pâques) se réunissent régulièrement.
Pour compléter notre visite de l'île nous nous arrêtons à quai d'Uturoa. Nous en profitons pour nous rendre au sommet du mont Tapioi, où nous avons une vue fantastique sur le lagon.
Pendant notre séjour au quai, nous avons comme voisin de quai, rien de moins que le paquebot à voile le Wind Spirit.
Après avoir fait notre approvisionnement en pain frais et fruits nous nous dirigeons à voile dans la baie de Haamene sur l'île de Tahaa
Finalement nous quittons la baie de Haamene sans avoir fait notre randonnée en montagne, la température n'était pas tellement accueillante.
Prochaine destination la fameuse Bora Bora, avec son lagon aux dégradés turquoise et saphir. Pas facile de visiter l'ile sans guide, aucune signalisation ne nous permet de repérer les sites d'intérêt. Finalement, on finit par découvrir quelques chemins d'accès en montagne, un de ces points de vue, nous fait sentir la présence passée américaine (de 1942 à 1946, avec l'opération " Bobcat") (avec l'envoi de 5 000 soldats, 20,000 tonnes de matériel, construction de routes, une poste d'hydravion et d'une piste d'aviation) avec ses 2 canons très bien dirigés pour détruire tout intrus dans la seule passe de Bora Bora.
Un tour de l'ile à vélo, nous permet de mieux découvrir l'ile et nous permet de visiter le petit musée maritime avec ses jolies maquettes de plusieurs voiliers et embarcations qui ont marqué l'histoire maritime. L'artisan qui a réalisé ces petits bijoux a partagé avec nous l'histoire de ses bateaux.
Nous en profitons aussi pour aller souper au fameux Bloody Marys
Le lendemain nous quittons pour Maupiti. Nous attendions une fenêtre météo idéale, pour nous permettre d'accéder à la passe, en ayant pas trop de vagues, de courant et de vent. À midi nous franchissons la passe avec les meilleures conditions.
Maupiti est notre coup de cœur des iles de la société, Les paysages sont extraordinaires, les gens sont très accueillants.
Il y a aussi des vestiges du passé, nous savourons nos premiers ``Varos``(sorte de langoustes blanches), excellent à condition qu'ils soient assez gros…
Nous quittons la Polynésie en étant très fiers de notre dernière année de navigation en soulignant l'événement…...
Prochaine destination dans les Iles Cook, Suwarrow
Lucie et Robert
Grace
Navigation dans le Pacifique
BALTHAZAR - Guy et l'équipage aux pieds des glaciers...
Jeudi 21 août 2014
Température extérieure: autour de 20 C
À 14 h 30 l'ancre touche le fond de Tonki Bay à la suite d'une navigation d'une trentaine de milles. Tout autour un paysage de conifères, on se croirait dans le parc du Mont-Tremblant, au Québec. Balthazar est seul ancré dans cette baie profonde de 5 milles. Le reste de la journée est dédiée au repos. Nous ne mettons même pas le canot pneumatique à l'eau.
Si la météo tient ses promesses, demain nous aurons tout juste le temps de faire les 70 milles qui nous séparent de la Péninsule de Kenai avant que les vents d'Est ne se lèvent. Nous avons choisi une Baie du nom de Sunday Harbor pour faire notre arrivée aux pieds des glaciers. Les navigations suivantes nous permettront de découvrir quelques glaciers parmi les suivants: Addisson, Aialik, Bear, Holgate, Northwestern, Mc Carty, Petrof, Pedersen, Yalik, Split, et quelques autres.
NOTE: Nous ne pouvons envoyer de photos avec ce système de courriel par Radio amateur, mais vous pouvez en voir quelques-unes sur notre site sous l'onglet Passage du Nord-Ouest: www.voilierbalthaza.ca ainsi que sur la page Facebook de " voilierbalthazar ". N'hésitez pas à vous joindre à nous sur notre page Facebook et à y laisser vos commentaires et même partager notre page à vos amis, connaissances... pourquoi pas?
Température extérieure: autour de 20 C
À 14 h 30 l'ancre touche le fond de Tonki Bay à la suite d'une navigation d'une trentaine de milles. Tout autour un paysage de conifères, on se croirait dans le parc du Mont-Tremblant, au Québec. Balthazar est seul ancré dans cette baie profonde de 5 milles. Le reste de la journée est dédiée au repos. Nous ne mettons même pas le canot pneumatique à l'eau.
Si la météo tient ses promesses, demain nous aurons tout juste le temps de faire les 70 milles qui nous séparent de la Péninsule de Kenai avant que les vents d'Est ne se lèvent. Nous avons choisi une Baie du nom de Sunday Harbor pour faire notre arrivée aux pieds des glaciers. Les navigations suivantes nous permettront de découvrir quelques glaciers parmi les suivants: Addisson, Aialik, Bear, Holgate, Northwestern, Mc Carty, Petrof, Pedersen, Yalik, Split, et quelques autres.
NOTE: Nous ne pouvons envoyer de photos avec ce système de courriel par Radio amateur, mais vous pouvez en voir quelques-unes sur notre site sous l'onglet Passage du Nord-Ouest: www.voilierbalthaza.ca ainsi que sur la page Facebook de " voilierbalthazar ". N'hésitez pas à vous joindre à nous sur notre page Facebook et à y laisser vos commentaires et même partager notre page à vos amis, connaissances... pourquoi pas?
lundi 18 août 2014
LORELINE - Sylvain aux Iles de la Madeleine - TOUR DU MONDE COMPLÉTÉ
Eh oui, l'ami Sylvain est bel et bien arrivé à Havre Aubert aux Iles de la Madeleine et en profitera pour prendre un repos bien mérité et jouir de l'accueil légendaire des madelinots.
Il aura complété son tour du monde en DEUX ANS - EN SOLO...
Nous aurons certainement l'occasion de le rencontrer prochainement pour jaser avec lui
Bon retour Sylvain et FÉLICITATIONS
Il aura complété son tour du monde en DEUX ANS - EN SOLO...
Nous aurons certainement l'occasion de le rencontrer prochainement pour jaser avec lui
Bon retour Sylvain et FÉLICITATIONS
dimanche 17 août 2014
BALTHAZAR - Guy et l'équipage à KODIAK
Mercredi 13 août, Kodiak 57 47 20N 152 24 56W
En bateau, arriver dans une ville où les services sont nombreux rime avec corvées. Nous avons commencé par faire une liste et d'établir les priorités; aller à l'épicerie, trouver la buanderie pour y faire 3 bonnes brassées, acheter huile et antigel pour le moteur et aller rencontrer un couple de pâtissier Français, de bons amis de notre ami Phil le marin du bateau le Manguier. Commençons par aller dire bonjour à Martine et Joël. Leur café, Mill's Bay Coffee, a pignon sur rue à quelques milles d'ici. Ils ont peut-être un accès internet, ça fera d'une pierre deux coups?!
Équipés d'une carte de la ville, nous nous rendons chez Mill's Bay Coffee rencontrer Joël, pâtissier et cuisinier très accueillant. Nous sympathisons rapidement, il nous propose sa voiture pour faire nos courses, nous invite à souper et accepte d'emblée de participer à notre film.
La voiture est vraiment appréciée dans cette ville où les services sont à bonne distance pour des marcheurs. Ça va nous faciliter grandement la vie.
L'épicerie se fait en deux temps trois mouvements. Après dîner nous partons en auto avec nos trois gros sacs de lavage. Pendant que Claire attend le cycle de séchage, Guy va à la bibliothèque pour ajouter des photos à nos textes sur notre site. Aller voir à www.voilierbalthazar.ca.
Jeudi 14 août,
Aujourd'hui, nous profitons de la voiture pour voir du paysage et faire quelques prises de vues. Au retour, vers 15 h, le port est en effervescence. Plusieurs dizaines bateaux de pêche aux saumons sont de retour depuis qu'un arrêt des activités fut décrété hier soir à 21 h. Les pêcheurs sont sur le pont de leur bateau à remailler leur filet, à réparer ce qui cloche avec l'espoir de retourner en mer bientôt.
Depuis le début de notre voyage nordique, en 2012, nous espérons voir des ours. Dans le Grand Nord, les ours blancs se sont bien cachés et nous n'avons vu que des empreintes dans le sable des plages. Maintenant, nous espérons que le fameux Grizly de Kodiak, le plus gros ours au monde, saura se montrer le bout du nez… et le reste du corps tant qu'à faire!
En bateau, arriver dans une ville où les services sont nombreux rime avec corvées. Nous avons commencé par faire une liste et d'établir les priorités; aller à l'épicerie, trouver la buanderie pour y faire 3 bonnes brassées, acheter huile et antigel pour le moteur et aller rencontrer un couple de pâtissier Français, de bons amis de notre ami Phil le marin du bateau le Manguier. Commençons par aller dire bonjour à Martine et Joël. Leur café, Mill's Bay Coffee, a pignon sur rue à quelques milles d'ici. Ils ont peut-être un accès internet, ça fera d'une pierre deux coups?!
Équipés d'une carte de la ville, nous nous rendons chez Mill's Bay Coffee rencontrer Joël, pâtissier et cuisinier très accueillant. Nous sympathisons rapidement, il nous propose sa voiture pour faire nos courses, nous invite à souper et accepte d'emblée de participer à notre film.
La voiture est vraiment appréciée dans cette ville où les services sont à bonne distance pour des marcheurs. Ça va nous faciliter grandement la vie.
L'épicerie se fait en deux temps trois mouvements. Après dîner nous partons en auto avec nos trois gros sacs de lavage. Pendant que Claire attend le cycle de séchage, Guy va à la bibliothèque pour ajouter des photos à nos textes sur notre site. Aller voir à www.voilierbalthazar.ca.
Jeudi 14 août,
Aujourd'hui, nous profitons de la voiture pour voir du paysage et faire quelques prises de vues. Au retour, vers 15 h, le port est en effervescence. Plusieurs dizaines bateaux de pêche aux saumons sont de retour depuis qu'un arrêt des activités fut décrété hier soir à 21 h. Les pêcheurs sont sur le pont de leur bateau à remailler leur filet, à réparer ce qui cloche avec l'espoir de retourner en mer bientôt.
Depuis le début de notre voyage nordique, en 2012, nous espérons voir des ours. Dans le Grand Nord, les ours blancs se sont bien cachés et nous n'avons vu que des empreintes dans le sable des plages. Maintenant, nous espérons que le fameux Grizly de Kodiak, le plus gros ours au monde, saura se montrer le bout du nez… et le reste du corps tant qu'à faire!
PRANA - CHIKUNGUNYA, DENGUE, ...
Vous prévoyez aller vers les Bahamas et dans les antilles.
Consulter le site de Prana pour en savoir plus sur ces maladies
LA FORÊT D'EAU - Douce semaine en famille
Que le temps passe vite en bonne compagnie !
Il faut dire qu'en arrivant tard le soir et en repartant tôt le matin, Léane et Philippe n'ont passé que huit jours au bateau. Une nuit à quai le soir de leur arrivée et une autre la veille de leur départ. Autrement, navigation quotidienne en mouillant ici et là le long de Patmos, Leros et Kalimnos, le but étant de profiter au maximum du beau temps et de l'eau cristalline de la Méditerranée.
Léane et Philippe sont repris le traversier ce matin en direction d'Athènes.
--
Envoyé par Michel et Martine dans La forêt d'eau le 8/16/2014 12:29:00 PM
Il faut dire qu'en arrivant tard le soir et en repartant tôt le matin, Léane et Philippe n'ont passé que huit jours au bateau. Une nuit à quai le soir de leur arrivée et une autre la veille de leur départ. Autrement, navigation quotidienne en mouillant ici et là le long de Patmos, Leros et Kalimnos, le but étant de profiter au maximum du beau temps et de l'eau cristalline de la Méditerranée.
Léane et Philippe sont repris le traversier ce matin en direction d'Athènes.
--
Envoyé par Michel et Martine dans La forêt d'eau le 8/16/2014 12:29:00 PM
mercredi 13 août 2014
BALTHAZAR _ Guy et l'équipage à KODIAK (Alaska)
Mardi 12 août,
Small boat bassin,
Kodiak
Nous arrivons à l'entrée du port à 3h par une nuit noire, sans lune et sans étoiles. Depuis quelques heures, les feux des bouées balisant le chenal se confondent parfois avec ceux de la ville et de l'aéroport. Heureusement le vent est faible et l'approche se fait à moteur au ralenti. À 1 mille du port, nous repérons aisément les feux d'entrées. Cependant je n'arrive pas à garder le cap. Il doit y avoir un courant traversier, car je ne cesse de corriger ma route vers tribord. Je me frotte les yeux et je découvre que le port se déplace vers la droite, il bouge. La masse lumineuse arborant les feux vert et rouge est en fait un cargo qui bouge lentement vers notre droite et le port se trouve derrière.
Nous nous écarquillons les yeux pour trouver la bouée verte "C1", bouée lumineuse marquant le chenal d'approche, quand une masse sombre défile sur tribord, son feu ne fonctionne pas?! Ont n'a bien failli la heurter. Heureusement, les feux verts et rouges marquant l'entrée du port sont bien visibles et nous embouquons le chenal d'entrée. Des amis nous ont confirmé que nous pouvions ancrer dans la partie Nord-Ouest du port. À vitesse réduite, nous essayons de voir où nous pourrions mouiller l'ancre, mais il fait si sombre, les distances sont difficiles à évaluer et ajouté à la fatigue présente, nous décidons rapidement de prendre un quai.
Paraît-il que la marina coûte chère, mais nous ne rêvons que d'une bonne... demi-nuit de sommeil. Il est 4h, Balthazar est bien amarré, une petite soupe chaude et dodo!
Small boat bassin,
Kodiak
Nous arrivons à l'entrée du port à 3h par une nuit noire, sans lune et sans étoiles. Depuis quelques heures, les feux des bouées balisant le chenal se confondent parfois avec ceux de la ville et de l'aéroport. Heureusement le vent est faible et l'approche se fait à moteur au ralenti. À 1 mille du port, nous repérons aisément les feux d'entrées. Cependant je n'arrive pas à garder le cap. Il doit y avoir un courant traversier, car je ne cesse de corriger ma route vers tribord. Je me frotte les yeux et je découvre que le port se déplace vers la droite, il bouge. La masse lumineuse arborant les feux vert et rouge est en fait un cargo qui bouge lentement vers notre droite et le port se trouve derrière.
Nous nous écarquillons les yeux pour trouver la bouée verte "C1", bouée lumineuse marquant le chenal d'approche, quand une masse sombre défile sur tribord, son feu ne fonctionne pas?! Ont n'a bien failli la heurter. Heureusement, les feux verts et rouges marquant l'entrée du port sont bien visibles et nous embouquons le chenal d'entrée. Des amis nous ont confirmé que nous pouvions ancrer dans la partie Nord-Ouest du port. À vitesse réduite, nous essayons de voir où nous pourrions mouiller l'ancre, mais il fait si sombre, les distances sont difficiles à évaluer et ajouté à la fatigue présente, nous décidons rapidement de prendre un quai.
Paraît-il que la marina coûte chère, mais nous ne rêvons que d'une bonne... demi-nuit de sommeil. Il est 4h, Balthazar est bien amarré, une petite soupe chaude et dodo!
BALTHAZAR - Guy et l'équipage dans la baie de Pasagshak - (Ile de Kodiak - Alaska)
Dimanche 10 août,
Ancré dans la Baie Pasagshak
57 27 64N 152 28 07W
La météo nous gratifie de brouillards, vents et crachins. Nous sommes mouillés à quelques encablures de la plage toute au fond de la baie Pasagshak. Quelques maisons s'étalent le long de la plage, une route semble relier ce hameau à la ville de Kodiak, en passant par les montagnes. Nous passerons une nuit tranquille.
Lundi 11 août.
Baie de Pasagshak
Je me lève avec une pensée pour Thérèse Balthazar, la marraine du bateau, ainsi que la mère de Guy. C'est son anniversaire de naissance aujourd'hui. Bonne fête Thérèse!
La météo annonçait des vents faibles changeant au sud-est en après-midi, parfait pour partir d'ici et nous rendre à la ville de Kodiak. Navigation de 40 milles qui devrait nous prendre 8 heures avec un vent portant. Nous partons à 8h et après deux heures de route, devant Narrow Cape le vent devient pile de face et bien établi à 20 noeuds et accompagné d'une vague de huit pieds. Pas bon du tout. Nous rebroussons chemin et revenons nous réancrer dans cette jolie baie paisible. Il pleut toujours mais quelques rayons de soleil nous envoient un bel arc-en-ciel, tout près de notre ancrage. Bon présage ou clin d'oeil de Thérèse?
Nous revérifions la météo qui a encore changée. On annonce des vent du sud à 20-25 noeuds pour cette nuit. Ça veut dire que nous ne pourrons pas rester ici cette nuit car notre ancrage est grand ouvert au Sud ..à moins que la météo ne change encore?
Que faire? Naviguer cette nuit? Georges voulait arriver à Kodiak aujourd'hui, peut-il attendre encore? Il y a peut-être une possibilité de trouver un transport à terre pour se rendre à la ville qui n'est pas bien loin d'ici par voie terrestre.
Une petite sieste devrait aider à voir plus clair dans tout ça...
Une heure plus tard, Georges et Guy décident d'aller voir à terre pour trouver un transport. Ils reviennent contents. Georges a trouvé une personne qui se rendait justement à Kodiak et accepte de le prendre. Elle attend sur la plage qu'il revienne avec ses valises. Un autre départ rapide de Balthazar! On se reverra à la ville de Kodiak dans quelques jours peut-être!
Pendant le temps que Guy amène Georges à la plage, il rencontre Mike, qui l'invite à venir prendre l'apéro chez lui. Ça en prendrait moins que ça pour que Guy accepte! Il vient me chercher et nous partons à la rencontre d'un couple fort sympathique qui se sont construit, ici, dans ce lieu éloigné et sauvage, une immense maison pour le moins paradisiaque, avec un confort absolu et tout ce qu'il faut pour être parfaitement autonome dans cet endroit. Ils sont retraités tous les deux et jouissent apparemment d'une grande fortune et aiment bien accueillir des visiteurs, ainsi que leur famille, leurs enfants et petits enfants qui viennent les voir pendant les fins de semaine.
Ils nous affirment que le bon moment pour naviguer est ce soir et cette nuit car la dépression qui s'en vient est forte et arrivera dès demain et nous empêchera de naviguer pour quelques jours. Georges a bien fait de s'en aller en auto. Nous revenons donc à bord vers 19h30 et partons à 20h00 pour naviguer de nuit. Nous prévoyons arriver au mouillage dans le port de Kodiak vers 4 heures demain matin.
Ancré dans la Baie Pasagshak
57 27 64N 152 28 07W
La météo nous gratifie de brouillards, vents et crachins. Nous sommes mouillés à quelques encablures de la plage toute au fond de la baie Pasagshak. Quelques maisons s'étalent le long de la plage, une route semble relier ce hameau à la ville de Kodiak, en passant par les montagnes. Nous passerons une nuit tranquille.
Lundi 11 août.
Baie de Pasagshak
Je me lève avec une pensée pour Thérèse Balthazar, la marraine du bateau, ainsi que la mère de Guy. C'est son anniversaire de naissance aujourd'hui. Bonne fête Thérèse!
La météo annonçait des vents faibles changeant au sud-est en après-midi, parfait pour partir d'ici et nous rendre à la ville de Kodiak. Navigation de 40 milles qui devrait nous prendre 8 heures avec un vent portant. Nous partons à 8h et après deux heures de route, devant Narrow Cape le vent devient pile de face et bien établi à 20 noeuds et accompagné d'une vague de huit pieds. Pas bon du tout. Nous rebroussons chemin et revenons nous réancrer dans cette jolie baie paisible. Il pleut toujours mais quelques rayons de soleil nous envoient un bel arc-en-ciel, tout près de notre ancrage. Bon présage ou clin d'oeil de Thérèse?
Nous revérifions la météo qui a encore changée. On annonce des vent du sud à 20-25 noeuds pour cette nuit. Ça veut dire que nous ne pourrons pas rester ici cette nuit car notre ancrage est grand ouvert au Sud ..à moins que la météo ne change encore?
Que faire? Naviguer cette nuit? Georges voulait arriver à Kodiak aujourd'hui, peut-il attendre encore? Il y a peut-être une possibilité de trouver un transport à terre pour se rendre à la ville qui n'est pas bien loin d'ici par voie terrestre.
Une petite sieste devrait aider à voir plus clair dans tout ça...
Une heure plus tard, Georges et Guy décident d'aller voir à terre pour trouver un transport. Ils reviennent contents. Georges a trouvé une personne qui se rendait justement à Kodiak et accepte de le prendre. Elle attend sur la plage qu'il revienne avec ses valises. Un autre départ rapide de Balthazar! On se reverra à la ville de Kodiak dans quelques jours peut-être!
Pendant le temps que Guy amène Georges à la plage, il rencontre Mike, qui l'invite à venir prendre l'apéro chez lui. Ça en prendrait moins que ça pour que Guy accepte! Il vient me chercher et nous partons à la rencontre d'un couple fort sympathique qui se sont construit, ici, dans ce lieu éloigné et sauvage, une immense maison pour le moins paradisiaque, avec un confort absolu et tout ce qu'il faut pour être parfaitement autonome dans cet endroit. Ils sont retraités tous les deux et jouissent apparemment d'une grande fortune et aiment bien accueillir des visiteurs, ainsi que leur famille, leurs enfants et petits enfants qui viennent les voir pendant les fins de semaine.
Ils nous affirment que le bon moment pour naviguer est ce soir et cette nuit car la dépression qui s'en vient est forte et arrivera dès demain et nous empêchera de naviguer pour quelques jours. Georges a bien fait de s'en aller en auto. Nous revenons donc à bord vers 19h30 et partons à 20h00 pour naviguer de nuit. Nous prévoyons arriver au mouillage dans le port de Kodiak vers 4 heures demain matin.
lundi 11 août 2014
SEABELLE - Marcel et Lise à Ganges en Colombie Britanique (suite)
Lundi 11 Aout 2014
On est à Ganges depuis samedi 26 juillet 48 51.211N - 123 28 932W.
On était à l’abri des nordais mais ceux du sud à chaque jour la météo maritime nous annonçait 15 à 25 nœuds du nord ouest mais on se ramassait du sud est….
Pas gentil …… méchant vent.
On a vue la ville de long en large, bin dé zamariquins, le magasin DVD, épicerie, la bibliothèque pour nos zimèle , commission des liqueurs, pharmacie, buanderie, la poissonnerie, cornet de crème à glace, quincaillerie et une fois on au restaurant s’est payer une poutine et finalement le marché aux puces et on a rencontré un gars qui vendait des cabanes à moineaux qui a demeuré dans le même bloc appartement que nous sur le coin de Labrosse et le boulevard Gouin à Pierrefonds PQ tu parles d’une coïncidence.
On va au bord envoyer ce message et on reprend la route pour Cowichan Bay
et ses crabes… miam.. miam ………………slu
Monday August 11th 2014
We are at Ganges since Saturday July 26th 48 51.211N – 123 28.932W
Because of the north-west winds they are announcing 15 to 25 knots we are pretty well protected here from those winds but the marine weather was calling for north west and we got south east instead ….. every day but the strongest it blowed was about 20 knts and we were well anchored (they should fire that weatherman )
We saw pretty much everything there is to see here : lots of Americans, Video store, food store, library for emails, the booze joint, pharmacy, Laundromat, ice crème place, Home Hardware, fish store and once we went to a restaurant and got a poutine and of course the flee market.
We even met a guy Martin who lived in the same building that we did on the corner of Labrosse and Gouin in Pierrefonds, in the province of Quebec ( what are the odds).
We are going ashore for the last time here to mail this message and then we are navigating back to Cowichan bay and it’s crabs.
On est à Ganges depuis samedi 26 juillet 48 51.211N - 123 28 932W.
On était à l’abri des nordais mais ceux du sud à chaque jour la météo maritime nous annonçait 15 à 25 nœuds du nord ouest mais on se ramassait du sud est….
Pas gentil …… méchant vent.
On a vue la ville de long en large, bin dé zamariquins, le magasin DVD, épicerie, la bibliothèque pour nos zimèle , commission des liqueurs, pharmacie, buanderie, la poissonnerie, cornet de crème à glace, quincaillerie et une fois on au restaurant s’est payer une poutine et finalement le marché aux puces et on a rencontré un gars qui vendait des cabanes à moineaux qui a demeuré dans le même bloc appartement que nous sur le coin de Labrosse et le boulevard Gouin à Pierrefonds PQ tu parles d’une coïncidence.
On va au bord envoyer ce message et on reprend la route pour Cowichan Bay
et ses crabes… miam.. miam ………………slu
Monday August 11th 2014
We are at Ganges since Saturday July 26th 48 51.211N – 123 28.932W
Because of the north-west winds they are announcing 15 to 25 knots we are pretty well protected here from those winds but the marine weather was calling for north west and we got south east instead ….. every day but the strongest it blowed was about 20 knts and we were well anchored (they should fire that weatherman )
We saw pretty much everything there is to see here : lots of Americans, Video store, food store, library for emails, the booze joint, pharmacy, Laundromat, ice crème place, Home Hardware, fish store and once we went to a restaurant and got a poutine and of course the flee market.
We even met a guy Martin who lived in the same building that we did on the corner of Labrosse and Gouin in Pierrefonds, in the province of Quebec ( what are the odds).
We are going ashore for the last time here to mail this message and then we are navigating back to Cowichan bay and it’s crabs.
SEABELLE - MArcel et Lise à Ganges, Colombie Britanique
Juillet Aout July August
On est a Ganges environ 3 heures de Cowichan Bay a cause des vents du Nord ouest qui s’en vienne ici a la bibliotheque pas de clavier francais on se rend a terre par dingy et on se promene dans le village, voice quelque photos ...slu
We Are in Ganges to get out of the northwesters coming in it’s about 3 hours from Cowichan Bay here are some pictures. later
On est a Ganges environ 3 heures de Cowichan Bay a cause des vents du Nord ouest qui s’en vienne ici a la bibliotheque pas de clavier francais on se rend a terre par dingy et on se promene dans le village, voice quelque photos ...slu
We Are in Ganges to get out of the northwesters coming in it’s about 3 hours from Cowichan Bay here are some pictures. later
PRANA - Informations intéressantes sur les Bahamas et sa règlementation
Pour plus d'information, consulter suivant:
http://prana-qc.blogspot.com/2014/08/capsule-technique-bahamas-reglementation.html
http://prana-qc.blogspot.com/2014/08/capsule-technique-bahamas-reglementation.html
VACATIONS AU RÉSEAU LUNDI MATIN
BIDULE: Si j'ai bien entendu, car le signal était entre S1 et S3, ils étaient au 04 41N et 145 02W et avance à 6kn. Ils avancent entre 100 et 150mn par jour. Aujourd'hui ils ont fait 130mn. Il y a eu un peu de pluie cette nuit. Il reste environ 1000mn à faire.
samedi 9 août 2014
VESPER - Pierre à TRINIDAD
05-08-2014, Chaguaramas, Trinidad
Je suis revenue a Chaguaramas après 8 années de voyage avec Vesper. La dernière lettre a été écrite au mois de maie a Dégrade des Canes, Guyane Française. J’ai bien aimé cette partie de la France qui est entre le Brésil et le Suriname. Il y a plusieurs fleuves mais je ne suis rentré que dans le Mahury qui m’a conduit a Degrad des Cannes et le Kourou qui passe devant la ville de Kourou. Je suis resté 2 semaines a la petite Marina de Degrad des Cannes . C’était un peu étrange comme atmosphère dans cette petite communauté de résident permanent sur bateau. En majorité des Français de la métropole, un Suisse Français et un Espagnole. La marina est éloigné de tout et il faut une auto ou un vélo pour voyager car pas d’autobus qui passe par la. Faire du pousse fonctionne mais il ne faut pas être pressé. Les autobus de la ville de Cayenne (la capitale) sont très propres et confortables. La nature et les oiseaux valent bien le coup d’œil mais pas les villes qui sont un peu insignifiantes a mes yeux. Les Chinois sont les propriétaires des épiceries et très rarement ils savent parler Français. La population locale parle Français quand ils sont bien scolarisés. Les immigrants illégaux qui sont nombreux, eux ne parlent pas Français.
Je suis allé a Kourou le 2 juin pour une semaine et j’ai mieux aimé parce que j’étais a l’ancre près de la ville. Tout est très cher parce que c’est un département Français, tout y est contrôlé par la métropole et presque tout viens de la France. Les communications ne sont pas très abordables. Le 9 juin je suis parti pour le Suriname et suis arrivé dans le fleuve du même nom le 10 dans la nuit. Ce n’est que le lendemain que j’ai remonté jusqu'à Domburg (petit village costal) en passant devant la Capitale (Paramaribo ou on a plus le droit de s’arrêter en voilier). J’ai utilisé un cor mort de la petite marina pour avoir droit aux services : Internet, bar resto, douche et eau non potable. C’est aussi la bonne place pour faire plusieurs rencontres. La langue parlé est le Hollandais, un dialecte locale et parfois l’anglais par ceux qui viennent de la Hollande principalement. Il y a plusieurs cultures et donc plusieurs autres langues. La ville de Paramaribo est protégé par un organisme mondial a cause de tous ses anciennes constructions qui viennent du temps des Hollandais. Suriname est maintenant indépendant de la Hollande mais a de très forts liens.
A plus
Pierre
Je suis revenue a Chaguaramas après 8 années de voyage avec Vesper. La dernière lettre a été écrite au mois de maie a Dégrade des Canes, Guyane Française. J’ai bien aimé cette partie de la France qui est entre le Brésil et le Suriname. Il y a plusieurs fleuves mais je ne suis rentré que dans le Mahury qui m’a conduit a Degrad des Cannes et le Kourou qui passe devant la ville de Kourou. Je suis resté 2 semaines a la petite Marina de Degrad des Cannes . C’était un peu étrange comme atmosphère dans cette petite communauté de résident permanent sur bateau. En majorité des Français de la métropole, un Suisse Français et un Espagnole. La marina est éloigné de tout et il faut une auto ou un vélo pour voyager car pas d’autobus qui passe par la. Faire du pousse fonctionne mais il ne faut pas être pressé. Les autobus de la ville de Cayenne (la capitale) sont très propres et confortables. La nature et les oiseaux valent bien le coup d’œil mais pas les villes qui sont un peu insignifiantes a mes yeux. Les Chinois sont les propriétaires des épiceries et très rarement ils savent parler Français. La population locale parle Français quand ils sont bien scolarisés. Les immigrants illégaux qui sont nombreux, eux ne parlent pas Français.
Je suis allé a Kourou le 2 juin pour une semaine et j’ai mieux aimé parce que j’étais a l’ancre près de la ville. Tout est très cher parce que c’est un département Français, tout y est contrôlé par la métropole et presque tout viens de la France. Les communications ne sont pas très abordables. Le 9 juin je suis parti pour le Suriname et suis arrivé dans le fleuve du même nom le 10 dans la nuit. Ce n’est que le lendemain que j’ai remonté jusqu'à Domburg (petit village costal) en passant devant la Capitale (Paramaribo ou on a plus le droit de s’arrêter en voilier). J’ai utilisé un cor mort de la petite marina pour avoir droit aux services : Internet, bar resto, douche et eau non potable. C’est aussi la bonne place pour faire plusieurs rencontres. La langue parlé est le Hollandais, un dialecte locale et parfois l’anglais par ceux qui viennent de la Hollande principalement. Il y a plusieurs cultures et donc plusieurs autres langues. La ville de Paramaribo est protégé par un organisme mondial a cause de tous ses anciennes constructions qui viennent du temps des Hollandais. Suriname est maintenant indépendant de la Hollande mais a de très forts liens.
A plus
Pierre
BALTHAZAR - l'équipage à Old Harbor - Kodiak
Mercredi 6 août,
Nous avons quitter ce matin un petit mouillage à proximité d'une usine de cannage de poisson. Nous ne sommes même pas allés à terre car nous étions bien trop contents de simplement nous arrêter, de prendre un bon souper et aller dormir au calme de cette petite baie sympathique du nom de Lazy Bay au Sud-Ouest de l'île Kodiak.
Après ce cours mais excellent repos, nous repartons pour une navigation qui nous mènera, si les vents sont favorables, à Old Harbour distant d'une cinquantaine de milles.
Pour l'instant, nous naviguons à moteur car le vent n'est pas très présent. Nous venons de croiser une famille de baleines qui ajoutent une touche magique à notre quotidien. Très lentes, elles déploient leur queue et plongent dans les tréfonds de la mer. Beau moment qu'on essaie d'immortaliser sur nos appareils photos.
Les minutes coulent doucement. Nos discussions s'approfondissent; nous parlons de la valeur du temps, de la richesse d'une vie autonome, de la possibilité de choisir... nous philosophons quoi! George me confie, que lors d'un de ses nombreux voyage, il a fait la rencontre furtive mais déterminante au Cambodge, d'une femme très âgée vivant dans une petite grotte au pied d'une pagode (sorte de temple dédié aux Dieux) et qui l'a accueillit avec un merveilleux sourire qui lui a laissé une impression de plénitude. Qu'est-ce que j'ai à me poser des questions et à vouloir toujours plus quand un simple sourire peut laisser une telle empreinte!
Pendant ce temps, nous longeons la côte de l'île de Kodiak couverte de hautes montagnes à perte de vue, certaines ont des sommets tout rond, d'autres des pics acérés. L'horizon demeure vaste malgré la présence des montagnes et confère au paysage une impression de vastitude.
Nous prévoyons arriver à Old Harbour, vers 20h00, si les vents du Nord ne se lèvent pas tout de suite. On annonce une bonne dépression demain et nous espérons être à l'abri près d'un village où nous pourrions peut-être laver le linge, prendre une douche, faire une petite épicerie, aller sur internet... Et une foule de choses encore, comme aller marcher, rencontrer des gens d'ici, commencer un petit reportage...
Maintenant, une large brèche s'ouvre et on s'engouffre dedans. Le détroit Sitkalidak nous accueille et cela nous réjouit car nous avançons vents portants. Ceux-ci nous annoncent une arrivée à bon port; Old Harbour.
À 6 milles de l'arrivée: "Baleines!" dit Guy posté dehors. Nous sortons et assistons à la balade de tout un troupeau de baleines qui semblent s'être rassemblée ici pour profiter sans doute d'une profusion de nourriture. Et tout à coup, un groupe de dauphins à flanc blanc viennent jouer devant le bateau. Ce qu'ils sont rapides! Georges essaie en vain de les capter avec son appareil photo lors de leur sortie de l'eau. "Quel beau comité d'accueil nous avons!" dit-il.
Nous avons quitter ce matin un petit mouillage à proximité d'une usine de cannage de poisson. Nous ne sommes même pas allés à terre car nous étions bien trop contents de simplement nous arrêter, de prendre un bon souper et aller dormir au calme de cette petite baie sympathique du nom de Lazy Bay au Sud-Ouest de l'île Kodiak.
Après ce cours mais excellent repos, nous repartons pour une navigation qui nous mènera, si les vents sont favorables, à Old Harbour distant d'une cinquantaine de milles.
Pour l'instant, nous naviguons à moteur car le vent n'est pas très présent. Nous venons de croiser une famille de baleines qui ajoutent une touche magique à notre quotidien. Très lentes, elles déploient leur queue et plongent dans les tréfonds de la mer. Beau moment qu'on essaie d'immortaliser sur nos appareils photos.
Les minutes coulent doucement. Nos discussions s'approfondissent; nous parlons de la valeur du temps, de la richesse d'une vie autonome, de la possibilité de choisir... nous philosophons quoi! George me confie, que lors d'un de ses nombreux voyage, il a fait la rencontre furtive mais déterminante au Cambodge, d'une femme très âgée vivant dans une petite grotte au pied d'une pagode (sorte de temple dédié aux Dieux) et qui l'a accueillit avec un merveilleux sourire qui lui a laissé une impression de plénitude. Qu'est-ce que j'ai à me poser des questions et à vouloir toujours plus quand un simple sourire peut laisser une telle empreinte!
Pendant ce temps, nous longeons la côte de l'île de Kodiak couverte de hautes montagnes à perte de vue, certaines ont des sommets tout rond, d'autres des pics acérés. L'horizon demeure vaste malgré la présence des montagnes et confère au paysage une impression de vastitude.
Nous prévoyons arriver à Old Harbour, vers 20h00, si les vents du Nord ne se lèvent pas tout de suite. On annonce une bonne dépression demain et nous espérons être à l'abri près d'un village où nous pourrions peut-être laver le linge, prendre une douche, faire une petite épicerie, aller sur internet... Et une foule de choses encore, comme aller marcher, rencontrer des gens d'ici, commencer un petit reportage...
Maintenant, une large brèche s'ouvre et on s'engouffre dedans. Le détroit Sitkalidak nous accueille et cela nous réjouit car nous avançons vents portants. Ceux-ci nous annoncent une arrivée à bon port; Old Harbour.
À 6 milles de l'arrivée: "Baleines!" dit Guy posté dehors. Nous sortons et assistons à la balade de tout un troupeau de baleines qui semblent s'être rassemblée ici pour profiter sans doute d'une profusion de nourriture. Et tout à coup, un groupe de dauphins à flanc blanc viennent jouer devant le bateau. Ce qu'ils sont rapides! Georges essaie en vain de les capter avec son appareil photo lors de leur sortie de l'eau. "Quel beau comité d'accueil nous avons!" dit-il.
jeudi 7 août 2014
WINLINK.ORG - Nouveau site WEB
Si vous utilisez airmail pour obtenir votre météo ou recevoir des courriels, sachez que depuis le 1 août 2014, le site WINLINK.ORG s'est refait un site WEB amélioré. Je vous suggère fortement d'aller voir le nouveau site et de vous familiariser avec celui-ci.
Pour en savoir plus, visitez le site de PRANA sur ce lien:
http://prana-qc.blogspot.com/2014/08/capsule-technique-nouveau-site.html
Pour en savoir plus, visitez le site de PRANA sur ce lien:
http://prana-qc.blogspot.com/2014/08/capsule-technique-nouveau-site.html
dimanche 3 août 2014
LA FORET D'EAU - L'île de Patmos
L'île de Patmos est vraiment magnifique. On dit que c'est ici que saint Jean a écrit ses évangiles et son Apocalypse. La grotte du prophète et le monastère érigé à sa mémoire en témoignent.
Dotée d'un seul port, Patmos offre un nombre impressionnant de mouillages paisibles que nous avons plaisir à échantillonner en attendant l'arrivée de nos invités.
Dotée d'un seul port, Patmos offre un nombre impressionnant de mouillages paisibles que nous avons plaisir à échantillonner en attendant l'arrivée de nos invités.
--
Envoyé par Michel et Martine dans La forêt d'eaule 8/03/2014 11:15:00
vendredi 1 août 2014
CHAUDEMENT RECOMMANDÉE – Voilerie Air Terre Mer
Notre ami Gilles Bourhis et son associé Francis ont aménagé leur nouvel atelier dans une maison ancestrale située à St-Mathieu de Beloil, près de la sortie 109 de l’autoroute 20
Le service à la clientèle et la courtoisie associés à des conseils judicieux de navigateurs avertis ont une signification digne de mention
N’hésitez pas à leur rendre visite, vous y serez chaudement accueillis.
Visitez leur site web pour de plus amples infos :
http://voilerie.ca/
TEMPÊTE TROPICALE BERTHA
La tempête tropicale BERTHA passera sur la Martinique en milieu de journée et jusqu'en soirée.
Comme prévu, toutes les îles françaises sont placées en vigilance météo JAUNE
La Martinique pour vents violents, fortes pluies et orages, mer dangereuse.
la Guadeloupe , Saint Martin et Saint Barthélemy pour fortes pluies et orages, mer dangereuse.
TROPICAL STORM BERTHA IS CENTERED NEAR 13.6N 57.9W AT 01/1200
UTC OR ABOUT 96 NM ENE OF BARBADOS AND ABOUT 191 NM ESE OF
MARTINIQUE MOVING WNW AT 17 KT. ESTIMATED MINIMUM CENTRAL
PRESSURE IS 1008 MB.
MAXIMUM SUSTAINED WIND SPEED IS 40 KT WITH
GUSTS TO 50 KT. SCATTERED MODERATE AND ISOLATED STRONG
CONVECTION IS WITHIN 150 NM OF THE CENTER IN THE NE SEMICIRCLE.
http://www.nhc.noaa.gov/graphics_at3.shtml?5-daynl#contents
Comme prévu, toutes les îles françaises sont placées en vigilance météo JAUNE
La Martinique pour vents violents, fortes pluies et orages, mer dangereuse.
la Guadeloupe , Saint Martin et Saint Barthélemy pour fortes pluies et orages, mer dangereuse.
TROPICAL STORM BERTHA IS CENTERED NEAR 13.6N 57.9W AT 01/1200
UTC OR ABOUT 96 NM ENE OF BARBADOS AND ABOUT 191 NM ESE OF
MARTINIQUE MOVING WNW AT 17 KT. ESTIMATED MINIMUM CENTRAL
PRESSURE IS 1008 MB.
MAXIMUM SUSTAINED WIND SPEED IS 40 KT WITH
GUSTS TO 50 KT. SCATTERED MODERATE AND ISOLATED STRONG
CONVECTION IS WITHIN 150 NM OF THE CENTER IN THE NE SEMICIRCLE.
http://www.nhc.noaa.gov/graphics_at3.shtml?5-daynl#contents
S'abonner à :
Messages (Atom)