Latitude :38.54859
Longitude :-74.16595
Date/Heure de la position GPS
:07/30/2013 21:21:46 EST
Message :Bon spagatt, pas de vent, pas de
vagues.
Cliquez sur le lien ci-dessous pour visualiser ma position.
http://fms.ws/DAF7d/38.54859N/74.16595W
Si
le lien hypertexte ci dessous me fonctionne pa cliquer ici:
http://maps.google.com/maps?f=q&hl=en&geocode=&q=38.54859,-74.16595&ll=38.54859,-74.16595&ie=UTF8&z=12&om=1
mardi 30 juillet 2013
ARGO V - Edouard et Mona à Deltaville (Virginie)
nous sommes bien arrivé a la marina de Deltaville VA,après 16 heures de
route sous de multiples et intenses orages,On a retrouvé Argo et nous sommes
contents.
Lundi, grand nettoyage et epicerie par Mona.rencontre d'Hélen, Paul &
Jason les gens d'intuition qui remonteront la voiture. Nous npartageons le
souper ensemble.
Mardi matin on flotte,aujourdhui,on termine les derniers préparatifs et
demain ,mercredi,nous partirons vers Norfolk..
Jeudi matin,si la méteo reste belle,on vas partir pour New York.
La température est belle ici ,en prime trempette à la piscine pour tenter
de se rafraichir 31C.
.Mona Edouard et Charly.
RHAPSODIE BLEUE - Pierre Sylvie et Diane en navigation
À 9h12 am, nous sommes au 37,20N et 74,22W. La mer est belle et calme et nous
filons à 6 noeuds sous voile et moteur avec un vent du NNW de 10 noeuds. Nous
nous rapprochons de la côte du Delaware en direction de NY pour ne plus avoir le
courant se dirigeant vers le sud et qui diminuait notre vitesse cette nuit. Nous
déciderons demain, en fonction de nos réserves de fuel, si nous devrons ou non
faire une escale technique à Atlantic City demain matin. Nous pensons arriver à
NY jeudi am à moins que les vents nous soient plus favorables. L'équipage va
bien et est en bonne forme. Nous avons déguster de la dorade et du thon qui
étaient au menu hier soir.
Salutations.
L'équipage de Rhapsodie Blue
Salutations.
L'équipage de Rhapsodie Blue
lundi 29 juillet 2013
BALTHAZAR - Guy et Claire en navigation
En traversée par le Nord-Ouest
Samedi 27 juillet
Grosse journée! Nous nous sommes levés très tôt ce matin, 5 h 30, pour nettoyer le fond de la coque d'un déversement de carburant diésel causé par une fuite du réservoir arrière.
À 7 h 30 nous étions prêts à partir et pensions faire une route de 40 milles qui nous mènerait à Cap Halkett, protégé des vents de l'ouest annoncés pour demain.
Après 4 heures de route, donc à mi-chemin, nous croisons d'immenses plaques de glace qu'il faut contourner. Ce qui nous fait naviguer dans un dédale de glaces* pour arriver vers 16 h à notre mouillage. Malheureusement, le vent de pousse la glace vers cette côte et nous décidons de continuer pour un autre 20 milles (4 heures) et contourner une pointe qui nous protégera un peu du vent et surtout de la glace dérivante.
À 20 h, nous arrivons de l'autre côté et le mouillage est inaccessible à cause de la présence de glace. De plus, le vent d'ouest, annoncé pour demain, se lève, et pousse la glace sur cette côte. Nous décidons de continuer pour nous rendre 30 milles plus loin, près du Cap Simpson. Un brouillard opaque - visibilité 30 mètres - décide de se mettre de la partie et nous rend la vie difficile, d'autant plus qu'il y a encore des morceaux de glaces de bonnes grosseurs qui se dévoilent au dernier moment. Cela nous garde sur le qui-vive et sous une tension constante à la barre. Nous nous remplaçons toutes les heures pour nous réchauffer. Nous naviguons à moteur, vent de face, et bruine fraiche et prévoyons arriver vers minuit, en espérant que le mouillage sera accueillant.
Comme par magie, deux heures avant notre arrivée, le brouillard se dissipe laissant apparaître une petite bande côtière parmi les nuages. Heureusement que le soleil ne se couche pas. Nous, par contre, irons nous coucher et aurons un sommeil bien mérité. Ancré à 0 h 30 près de la côte à 50 milles à l'est de Barrow.
Claire
* Lorsque je parle de " glaces ", je veux dire des morceaux de 1 mètre de diamètre à 15-20 mètres de diamètre et de 1 à 3 mètres de haut. Je les différencie des " Icebergs " qui sont beaucoup plus hauts.
Dimanche 28 juillet
Aujourd'hui 40 milles à faire pour Barrow. À Barrow, on peut s'ancrer en mer face à la plage. Prérequis; beau temps. Exclus les vents du secteur ouest et il faut qu'il n'y ait pas de glaces dérivantes. En option, si la météo est mauvaise, on peut aussi ancrer dans le grand lagon.
Pour l'instant, quel plaisir de savourer une navigation sous voiles dans une mer plate et un petit vent presque chaud! Après 4 heures paisibles avec ce vent de terre de 12 noeuds sur le travers, le vent refuse et passe rapidement à 20, 25 noeuds et un peu plus dans les rafales. Nous naviguons maintenant avec 3 ris dans la grand-voile et un petit bout de voile à l'avant et notre cap nous éloigne de l'entrée du lagon. La température chute à 7 C, la pluie tombe et quand elle cesse c'est pour être remplacée par un brouillard gluant et impénétrable!
Nous avançons à l'aveugle à plus de 6 noeuds quand nous décidons d'embouquer une des passes qui donnent accès au lagon. Au même moment le vent fait une pause, le brouillard se dissipe et la glace apparaît droit devant!
Nous démarrons le moteur et mettons 5 heures pour parcourir les 20 milles face au vent pour entrer dans cette passe parsemée de haut fond, et ensuite pour rejoindre le mouillage au Nord-Ouest tout en haut du lagon.
Enfin, à 19h30, l'ancre est bien prise et nous pouvons prendre un peu de repos!
Nous pourrons ici faire nos courses, le plein de carburant et d'eau, etc. Le seul hic est que la ville de Barrow se trouve à 10 milles de notre mouillage, 3 milles en annexe (canot pneumatique) et 7 milles...sur le pouce!
Claire et Guy
Samedi 27 juillet
Grosse journée! Nous nous sommes levés très tôt ce matin, 5 h 30, pour nettoyer le fond de la coque d'un déversement de carburant diésel causé par une fuite du réservoir arrière.
À 7 h 30 nous étions prêts à partir et pensions faire une route de 40 milles qui nous mènerait à Cap Halkett, protégé des vents de l'ouest annoncés pour demain.
Après 4 heures de route, donc à mi-chemin, nous croisons d'immenses plaques de glace qu'il faut contourner. Ce qui nous fait naviguer dans un dédale de glaces* pour arriver vers 16 h à notre mouillage. Malheureusement, le vent de pousse la glace vers cette côte et nous décidons de continuer pour un autre 20 milles (4 heures) et contourner une pointe qui nous protégera un peu du vent et surtout de la glace dérivante.
À 20 h, nous arrivons de l'autre côté et le mouillage est inaccessible à cause de la présence de glace. De plus, le vent d'ouest, annoncé pour demain, se lève, et pousse la glace sur cette côte. Nous décidons de continuer pour nous rendre 30 milles plus loin, près du Cap Simpson. Un brouillard opaque - visibilité 30 mètres - décide de se mettre de la partie et nous rend la vie difficile, d'autant plus qu'il y a encore des morceaux de glaces de bonnes grosseurs qui se dévoilent au dernier moment. Cela nous garde sur le qui-vive et sous une tension constante à la barre. Nous nous remplaçons toutes les heures pour nous réchauffer. Nous naviguons à moteur, vent de face, et bruine fraiche et prévoyons arriver vers minuit, en espérant que le mouillage sera accueillant.
Comme par magie, deux heures avant notre arrivée, le brouillard se dissipe laissant apparaître une petite bande côtière parmi les nuages. Heureusement que le soleil ne se couche pas. Nous, par contre, irons nous coucher et aurons un sommeil bien mérité. Ancré à 0 h 30 près de la côte à 50 milles à l'est de Barrow.
Claire
* Lorsque je parle de " glaces ", je veux dire des morceaux de 1 mètre de diamètre à 15-20 mètres de diamètre et de 1 à 3 mètres de haut. Je les différencie des " Icebergs " qui sont beaucoup plus hauts.
Dimanche 28 juillet
Aujourd'hui 40 milles à faire pour Barrow. À Barrow, on peut s'ancrer en mer face à la plage. Prérequis; beau temps. Exclus les vents du secteur ouest et il faut qu'il n'y ait pas de glaces dérivantes. En option, si la météo est mauvaise, on peut aussi ancrer dans le grand lagon.
Pour l'instant, quel plaisir de savourer une navigation sous voiles dans une mer plate et un petit vent presque chaud! Après 4 heures paisibles avec ce vent de terre de 12 noeuds sur le travers, le vent refuse et passe rapidement à 20, 25 noeuds et un peu plus dans les rafales. Nous naviguons maintenant avec 3 ris dans la grand-voile et un petit bout de voile à l'avant et notre cap nous éloigne de l'entrée du lagon. La température chute à 7 C, la pluie tombe et quand elle cesse c'est pour être remplacée par un brouillard gluant et impénétrable!
Nous avançons à l'aveugle à plus de 6 noeuds quand nous décidons d'embouquer une des passes qui donnent accès au lagon. Au même moment le vent fait une pause, le brouillard se dissipe et la glace apparaît droit devant!
Nous démarrons le moteur et mettons 5 heures pour parcourir les 20 milles face au vent pour entrer dans cette passe parsemée de haut fond, et ensuite pour rejoindre le mouillage au Nord-Ouest tout en haut du lagon.
Enfin, à 19h30, l'ancre est bien prise et nous pouvons prendre un peu de repos!
Nous pourrons ici faire nos courses, le plein de carburant et d'eau, etc. Le seul hic est que la ville de Barrow se trouve à 10 milles de notre mouillage, 3 milles en annexe (canot pneumatique) et 7 milles...sur le pouce!
Claire et Guy
RHAPSODIE BLEU - Pierre Sylvie et Diane en navigation
Message reçu à 10h20 ce matin
Après une courte escale pour faire le plein à Beaufort, nous avons repris la mer en direction de N-Y vers 16h hier après-midi.
Notre position est le 35,18N et 74.52W au moment où nous dépassons le Cap Hateras et nous filons voile et moteur à 10 noeuds avec l'aide du Gulf Stream. La mer est belle avec un vent d'est de 14 noeuds.
Salutations,
L'équipage de Rhasodie Blue
POSITION REÇUE À 12H20
Latitude :35.69694
Longitude :-74.53848
Date/Heure de la position GPS :07/29/2013 13:20:59 EST
Message :De retour dans le Gulf Stream
Cliquez sur le lien ci-dessous pour visualiser ma position.
http://fms.ws/D8mPe/35.69694N/74.53848W
Si le lien hypertexte ci dessous me fonctionne pa cliquer ici:
http://maps.google.com/maps?f=q&hl=en&geocode=&q=35.69694,-74.53848&ll=35.69694,-74.53848&ie=UTF8&z=12&om=1
Après une courte escale pour faire le plein à Beaufort, nous avons repris la mer en direction de N-Y vers 16h hier après-midi.
Notre position est le 35,18N et 74.52W au moment où nous dépassons le Cap Hateras et nous filons voile et moteur à 10 noeuds avec l'aide du Gulf Stream. La mer est belle avec un vent d'est de 14 noeuds.
Salutations,
L'équipage de Rhasodie Blue
POSITION REÇUE À 12H20
Latitude :35.69694
Longitude :-74.53848
Date/Heure de la position GPS :07/29/2013 13:20:59 EST
Message :De retour dans le Gulf Stream
Cliquez sur le lien ci-dessous pour visualiser ma position.
http://fms.ws/D8mPe/35.69694N/74.53848W
Si le lien hypertexte ci dessous me fonctionne pa cliquer ici:
http://maps.google.com/maps?f=q&hl=en&geocode=&q=35.69694,-74.53848&ll=35.69694,-74.53848&ie=UTF8&z=12&om=1
jeudi 25 juillet 2013
WIND SPIRIT - André et Sabine au Lac Champlain
un autre mois s'est envolé depuis notre dernier envoi.
Nous avons fait quelques mises à jour de notre blog à jour avec de nouvelles photos et commentaires sur nos derniers déplacements depuis les écluses de Waterford, NY.
Pour nous, bien des choses ont changé depuis le mois de juin et en fait, avant de prendre racine, on a changé nos plans de voyage (des plans ça s'écrit au crayon de plomb, de sorte qu'on peut les changer au besoin) pour la fin de notre périple. On a quitté Waterford le 10 juillet où le bateau se trouvait depuis 3 semaines pour monter sur le Lac Champlain, on remet le projet Baie Georgienne à une date ultérieure. On nous a appris que les écluses n'ouvriraient assurément pas avant le 21 juillet "si tout va bien dans les travaux, s'il ne pleut pas, s'il n'y a pas de complications... etc." Alors.. Entre les écluses et suite aux inondations, l'eau était tellement épaisse qu'on aurait pu marcher dessus alors que sur le lac, on s'est dit qu'on va au moins pouvoir se baigner... il a fait 32-33 dans le bateau, on n'a pas connu ça dans le sud cet hiver.
Alors, on a pris le chemin du Canal Champlain, 11 écluses et on se retrouve pour l'été sur ce merveilleux Lac. On y rencontre les amis, on y fait de la baignade, des apéros et toujours de belles rencontres.
Sur ce, on vous souhaite une agréable saison d'été, on vous donnera sûrement des nouvelles prochainement.
A bientôt
André et Sabine
Nous avons fait quelques mises à jour de notre blog à jour avec de nouvelles photos et commentaires sur nos derniers déplacements depuis les écluses de Waterford, NY.
Pour nous, bien des choses ont changé depuis le mois de juin et en fait, avant de prendre racine, on a changé nos plans de voyage (des plans ça s'écrit au crayon de plomb, de sorte qu'on peut les changer au besoin) pour la fin de notre périple. On a quitté Waterford le 10 juillet où le bateau se trouvait depuis 3 semaines pour monter sur le Lac Champlain, on remet le projet Baie Georgienne à une date ultérieure. On nous a appris que les écluses n'ouvriraient assurément pas avant le 21 juillet "si tout va bien dans les travaux, s'il ne pleut pas, s'il n'y a pas de complications... etc." Alors.. Entre les écluses et suite aux inondations, l'eau était tellement épaisse qu'on aurait pu marcher dessus alors que sur le lac, on s'est dit qu'on va au moins pouvoir se baigner... il a fait 32-33 dans le bateau, on n'a pas connu ça dans le sud cet hiver.
Alors, on a pris le chemin du Canal Champlain, 11 écluses et on se retrouve pour l'été sur ce merveilleux Lac. On y rencontre les amis, on y fait de la baignade, des apéros et toujours de belles rencontres.
Sur ce, on vous souhaite une agréable saison d'été, on vous donnera sûrement des nouvelles prochainement.
A bientôt
André et Sabine
INTUITION - Baie de Chesapeake - Récit de Denis
Intuition, juillet 2013, Texte-4
La navigation de nuit sur une distance de 100 miles
entre New York et Atlantic City s'est faite à moteur avec un vent sur le nez SW
10, sur une mer de 0,5 mètre. À 7:30 heures jeudi matin le 18 juillet nous
accostions à la marina Farley, au pied du Golden Nugget casino de Atlantic City
et nous y sommes resté pour quelques jours, question d'attendre des vents plus
favorables pour continuer. À quelques occasions lors de convoyages précédents
j'ai fait escale ici pour faire le plein de fuel, mais jamais pour y passer la
nuit. La dernière fois que j'ai passé quelques jours à Atlantic City remonte aux
années 1960', un demi siècle déjà. Ah! que le temps file... Le paysage change en
l'espace de 50 ans mais certaines choses demeurent les mêmes, comme la plage de
sable fin qui s'etire à perte de vue, les 'piers' sur pilotits qui s'avancent
dans la mer, et le fameux 'boardwalk' qui a faif la renommée de Atlantic City.
Là où il y avait anciennement des motels de deux étages sur le bord de mer, il y
a maintenant des hôtel-casinos de vingt étages. Comme la multitude de vacanciers
à ce temps-ci de l'année, nous marchons une longue distance sur la plage, les
pieds dans l'eau, et nous revenons au point de départ par le 'boardwalk'. Celà
me rappelle de vieux souvenirs du temps de ma jeunesse.
Samedi le 20 juillet, c'est l'anniversaire de Helen.
Pour souligner l'évènement, nous allons manger dans un des restaurants du Golden
Nugget casino puis nous assistons à un concert des 'Beach Boys' présenté dans la
salle de spectacle du casino. Nous sommes chanceux; nous avons acheté les trois
derniers billets de la dernière rangé de bancs en arrière de la salle. Ils sont
12 musiciens sur scène dont les trois membres restants du groupe original des
'Beach Boys' qui fut créé en 1962. Ce groupe soulève encore la foule avec ses
chansons à succès telles que 'Surfin' U.S.A.', 'I Get Around', 'Fun, Fun, Fun',
etc... L'assistance est composée principalement de 'baby boomers' maintenant
retraités mais encore très vivants considérant l'accueil et les applaudissements
réservés à ce groupe à succès des années 60' et 70'.
Dimanche matin, 10:30 heures, nous larguons les
amarres à Farley Marina de Atlantic City et nous mettons le cap sur Cape May
distant de 37 miles. Nous amarrons à South Jersey Marina de Cape May à 17:00
heures pour y passer la nuit. Cape May est un joli petit village de
villégiature avec un attrayant port de pêche commerciale où sont accostés
quelques chalutiers. À 8:30 heures lundi matin le 22 juillet, nous quittons Cape
May pour atteindre, à 15:45 heures, Ocean City, Maryland, distant de 43 miles.
Nous amarrons à la Sunset Marina, une marina de luxe pour les gros yachts à
moteur de 40 pieds et plus. Un seul autre voilier est ici à la
marina.
Départ à 10:15 heures, mercredi le 24 juillet, en
direction de Little Creek à l'entrée de la baie de Chesapeake, distant de 104
miles. Nous longeons la côte du Maryland. Quelques nuages à l'horizon avec
apparence de pluie, mais le soleil persiste sur une mer calme et faible vent du
sud de 5 noeuds. Ce fut une journée de navigation à moteur par petit temps; rien
ne presse, nous sommes en vacance. Pour moi, ce sera ma dernière nuit en mer car
je débarque à Little Creek vendredi après-midi le 26 juillet pour revenir à
Québec par avion. Vendredi soir, Jason Pace, le fils de Paul et Helen, viendra
les rejoindre pour naviguer avec eux dans la baie de Chesapeake. Vers la
mi-août, Paul et Helen laisseront 'Intuition' à Deltaville Marine Center, une
marina bien connue des plaisanciers de Québec et d'ailleurs. Ils reviendront à
l'automne pour continuer leur navigation vers le sud.
Merci beaucoup Paul et Helen pour ces quelques
semaines passées ensemble à bord de Intuition. En tenant compte du détour de 250
miles que nous avons dû faire pour éviter le canal Érié, nous avons navigué une
distance totale de 863 miles depuis le lac Ontario jusqu'à la baie de
Chesapeake.
L'équipage de Intuition vous salue.
mardi 23 juillet 2013
PRANA - Denis et Louise à Grenade
Position PRANA - Automatique via radioamateur2013-07-21 - 17:11 EST ou2013-07-21 - 21:11 UTC
12°01.21'N
061°40.69'W
Nous sommes de retour pour bichoter Prana.Aujourd'hui, déplacement vers Grenada Marine.
Relativement beau par 15kn de vent du SEVague de 1-2m
Distance de 8.9mn en 1.5 heure.
12°01.21'N
061°40.69'W
Nous sommes de retour pour bichoter Prana.Aujourd'hui, déplacement vers Grenada Marine.
Relativement beau par 15kn de vent du SEVague de 1-2m
Distance de 8.9mn en 1.5 heure.
BIDULE - Gaston et Lisanne en ALASKA
Message reçu le 20 juillet
Ça y est! On est arrivé! Ouf! On est au nord de notre nord pis c’est le plus au nord qu’on va. Donc, 22 jours de mer et 2782 miles pour un total de 83 jours de mer depuis Panama. Dans les derniers jours, nous ne devions pas avoir trop de vent mais finalement nous avions entre 15 et 20 nœuds du Nord-Ouest. On a fait jusqu’à 7 nœuds de vitesse. La mer aussi nous accompagnait. Neptune nous a donné un dernier rinçage dans sa machine à laver question de ne pas l’oublier. C’est seulement à 180 miles des côtes que nous avons démarré le moteur. Nous sommes restés dans le brouillard jusqu’à la dernière journée où il s’est levé suffisamment pour que nous puissions voir le trafique et les côtes mais pas tout à fait assez pour voir les sommets des montagnes. Pour moi, le monsieur qui a pris la photo touristique de Sitka a dû en passer des journées à attendre que le brouillard se lève. Étrangement, la température a augmenté (eau de 12⁰C à 16⁰C). Il a bien fallu se laver avant d’arriver car nous avions peur qu’en nous présentant au Harbor Master, il fasse venir le département de la santé. En gros, ce fut une bonne traversée, c’est-à-dire que le bateau flotte encore, personne n’est passé par-dessus bord, pas de mort, de blessure grave, de maladie grave, de bris majeur, de tempête, de séparation de couple, … Le reste n’est que de simples désagréments; une membrane de désalinisateur à remplacer; une membrane de pompe pour vider le merdier qui a fendue, une manille à la base du mât qui est partie toute seule et le support du micro VHF extérieur qui a succombé sous le poids de Gaston. Notez que juste avant notre départ d’Hawaï, des nouveaux copains nous ont prêté le livre « Adrift » de Steven Callahan. Vous ne l’avez sûrement pas lu donc vous ne savez pas que c’est au sujet de cet homme qui a passé 76 jours en mer sur un radeau de survie après que son bateau ait coulé au large des Canaries. Excellent livre pour réaliser à quel point nous sommes mal équipés pour survivre à une telle éventualité et comment y remédier. Par ailleurs, le lire juste avant de partir des côtes c’est un peu comme se conter des histoires d’ours mangeurs d’hommes autour du feu de camp juste avant d’aller se coucher dans la tente en Alaska. Je l’ai regardé souvent le radeau… Si vous vous demandez encore ce qu’on est venu faire ici (ou comme le dise des amis : « Quelle drôle d’idée d’aller se les geler en Alaska… ») Et bien, c’est presque la façon la plus simple d’aller voir nos copains en Californie. Quoique pas très simple après tout. De plus, sur une terrasse à Santa-Marta en Colombie, j’ai été discuter avec un homme parce qu’il portait un T-shirt du festival de jazz de Montréal. C’était un pêcheur de l’Alaska qui m’a promis que je ne regretterais pas de visiter son pays. Ensuite, nous avons fait des nouveaux copains dans les San Blas qui vivent à Victoria, BC, Canada et ils nous ont promis qu’on ne regretterait pas non plus de visiter leur coin du monde. Un autre nous a dit que la mer de Cortez au Mexique est un énorme aquarium. Peut-être qu’on en avait marre des plages de sables, de la chaleur et des palmiers! ;) Ou que nous voulions nous assurer que nous sommes toujours Canadien! De toute manière, nous sommes bien contents que les longues traversées soient terminées pour un moment. À la fin, nous cherchions des excuses pour célébrer avec un petit verre de vin au souper juste pour casser la monotonie; trois ans depuis le départ, 500 miles restant, 250 miles restants, 100 miles restants, … Nous arrivons d’ailleurs juste à temps pour l’apéro du vendredi soir. Avouez que là, vous nous reconnaissez! Cette fois-ci, c’est pour voir du monde et non pour se payer une bouffe au resto que nous avons hâte d’arriver. Pas de regret pour l’instant; nous avons déjà vu des baleines, un superbe paysage, fait un nouvel ami qui nous a donné du saumon et trouvé la place pour prendre l’apéro. Nous avons dormis jusqu’à midi!
Nous avons aussi ajouté les photos de Hawaï sur le web: https://picasaweb.google.com/103447188037594653674/Hawaii06062013ATo26062013?authuser=0&feat=directlink
Lizanne (VA2DUO) et Gaston (VA2VIF)
Bidule (http://bidule.micro.org)
Ça y est! On est arrivé! Ouf! On est au nord de notre nord pis c’est le plus au nord qu’on va. Donc, 22 jours de mer et 2782 miles pour un total de 83 jours de mer depuis Panama. Dans les derniers jours, nous ne devions pas avoir trop de vent mais finalement nous avions entre 15 et 20 nœuds du Nord-Ouest. On a fait jusqu’à 7 nœuds de vitesse. La mer aussi nous accompagnait. Neptune nous a donné un dernier rinçage dans sa machine à laver question de ne pas l’oublier. C’est seulement à 180 miles des côtes que nous avons démarré le moteur. Nous sommes restés dans le brouillard jusqu’à la dernière journée où il s’est levé suffisamment pour que nous puissions voir le trafique et les côtes mais pas tout à fait assez pour voir les sommets des montagnes. Pour moi, le monsieur qui a pris la photo touristique de Sitka a dû en passer des journées à attendre que le brouillard se lève. Étrangement, la température a augmenté (eau de 12⁰C à 16⁰C). Il a bien fallu se laver avant d’arriver car nous avions peur qu’en nous présentant au Harbor Master, il fasse venir le département de la santé. En gros, ce fut une bonne traversée, c’est-à-dire que le bateau flotte encore, personne n’est passé par-dessus bord, pas de mort, de blessure grave, de maladie grave, de bris majeur, de tempête, de séparation de couple, … Le reste n’est que de simples désagréments; une membrane de désalinisateur à remplacer; une membrane de pompe pour vider le merdier qui a fendue, une manille à la base du mât qui est partie toute seule et le support du micro VHF extérieur qui a succombé sous le poids de Gaston. Notez que juste avant notre départ d’Hawaï, des nouveaux copains nous ont prêté le livre « Adrift » de Steven Callahan. Vous ne l’avez sûrement pas lu donc vous ne savez pas que c’est au sujet de cet homme qui a passé 76 jours en mer sur un radeau de survie après que son bateau ait coulé au large des Canaries. Excellent livre pour réaliser à quel point nous sommes mal équipés pour survivre à une telle éventualité et comment y remédier. Par ailleurs, le lire juste avant de partir des côtes c’est un peu comme se conter des histoires d’ours mangeurs d’hommes autour du feu de camp juste avant d’aller se coucher dans la tente en Alaska. Je l’ai regardé souvent le radeau… Si vous vous demandez encore ce qu’on est venu faire ici (ou comme le dise des amis : « Quelle drôle d’idée d’aller se les geler en Alaska… ») Et bien, c’est presque la façon la plus simple d’aller voir nos copains en Californie. Quoique pas très simple après tout. De plus, sur une terrasse à Santa-Marta en Colombie, j’ai été discuter avec un homme parce qu’il portait un T-shirt du festival de jazz de Montréal. C’était un pêcheur de l’Alaska qui m’a promis que je ne regretterais pas de visiter son pays. Ensuite, nous avons fait des nouveaux copains dans les San Blas qui vivent à Victoria, BC, Canada et ils nous ont promis qu’on ne regretterait pas non plus de visiter leur coin du monde. Un autre nous a dit que la mer de Cortez au Mexique est un énorme aquarium. Peut-être qu’on en avait marre des plages de sables, de la chaleur et des palmiers! ;) Ou que nous voulions nous assurer que nous sommes toujours Canadien! De toute manière, nous sommes bien contents que les longues traversées soient terminées pour un moment. À la fin, nous cherchions des excuses pour célébrer avec un petit verre de vin au souper juste pour casser la monotonie; trois ans depuis le départ, 500 miles restant, 250 miles restants, 100 miles restants, … Nous arrivons d’ailleurs juste à temps pour l’apéro du vendredi soir. Avouez que là, vous nous reconnaissez! Cette fois-ci, c’est pour voir du monde et non pour se payer une bouffe au resto que nous avons hâte d’arriver. Pas de regret pour l’instant; nous avons déjà vu des baleines, un superbe paysage, fait un nouvel ami qui nous a donné du saumon et trouvé la place pour prendre l’apéro. Nous avons dormis jusqu’à midi!
Nous avons aussi ajouté les photos de Hawaï sur le web: https://picasaweb.google.com/103447188037594653674/Hawaii06062013ATo26062013?authuser=0&feat=directlink
Lizanne (VA2DUO) et Gaston (VA2VIF)
Bidule (http://bidule.micro.org)
jeudi 18 juillet 2013
SUENO - David et la famille à TAHITI
Nous sommes bien arrivée Tahiti aujourd'hui le 17 juillet vers 15h30 apres deux
jours de navigation plus sportif que d'habitude.
Nous sommes restés près d'un mois au Tuamotus, petits achipels inoubliables, loin de tout...le bout du monde. Pour moi, le milieu du pacifique ne pourra plus reste un espace vide et sans histoire. Pour l'instant, Il faut aller voir les images de google sur les Atoll de Kaeuhi et Taou, l'anse Amyot. Nous avons fait des rencontres remarquables et touchantes. Nous avons reçu des perles, des noix de coco mais surtout beaucoup de chaleur humaine. On a appris a faire du pain au lait de coco directement a partir des noix, tuer un cochon, chasser la langouste et pêcher dans une cage a poisson:) Les enfants ont fait l'experience du camping sauvage et a créer leur propre jeu de baseball avec des bout de baton et un bout de plastique trouver sur la plage. Aux Tuamotus, on retrouve la simplicité (in)volontaire. Pour Gaston et Valentine les habitants de Toau et beaucoup d'autres, le ravitaillement vient juste aux 15 jours et pour les simples nécéssités, le reste vient des gentils navigateurs qui donne en passant leur vetement,brosse a dent, brosse a cheveux et quelques pots de confirture...voila leur plaisir.
La notion de famille est trés différente de la nôtre, les neveux vivent avec leur tante et les petits enfants vivent chez leur grand-parent. On perd la notion de famille biologique ou profit de famille filiales, par nécéssité ou par obligation scolaire, c'est la normalité de voir son enfants deux fois par année a partir de l'âge de 3 ans et même avant 3 mois pour certains.
Le jour de la fête a Lisette (Le 15 juillet) et avec une météo changeante, la flotille décida de partir de ce petit coin de paradis pour aller rejoindre nos amis sur l'ile de Tahiti a Port Phaeton.
Départ rapide car le vent change et la vague augmente dans 2 jours, selon le Gribs...Gros bisou a la famille d'anse Amyot et on leve l'ancre vers 15h. aussitot parti nous attrapons une grosse dorade de 50 pouces et 18 lbs, la plus grosse de notre voyage. David fait les filets et et doit finir sous une vague de 3m et du vent de 25nds. Tout l'équipage ne bouge plus, tout le monde reste couche avec le mal de mer, seul David resiste et doit tout faire seul pendant 24hrs.
Je me sentais comme dans une petite coquille de noix qui suit un rapide ne sachant jamais quand ça finirai. Les vagues "splachaient" dans le cockpit, dû a notre angle par rapport a la vague, une première. Et dire que ce n'est qu'un aperçu de ce que peut être une traversée vers la nouvelle-Zealande...WOW! On voit que nous avons un bon bateau, mais l'équipage???
Ce qui est bien dans cette histoire c'est que le mauvais temps ne soit resté que 12 heures. Par contre la vague est restee haute la journée suivante et David avait mal a la tete de sa nuit blanche. Mais on a quand meme peche deux thons, un de 20 et l'autre de 25 lbs (encore des filets pour David, mais l'adrenaline de la prise lui donne de l'energie), que nous avons partage avec nos amis a l'ancrage.
Le reste de notre traversée ressemblait plus a la normale avec un vent de 10 a 15 nds. Pour finir nous avons eu un contre-courant de 2 nds et du vent de face ce qui fait que nous avons longe la cote de Tahiti pendant 6 heures avant de finalement jetter l'ancre dans la baie visee (trou a ouragan) pour nous proteger des vents de 30-40 noeuds predits pour les prochains jours.
L'équipage de Sueno
Nous sommes restés près d'un mois au Tuamotus, petits achipels inoubliables, loin de tout...le bout du monde. Pour moi, le milieu du pacifique ne pourra plus reste un espace vide et sans histoire. Pour l'instant, Il faut aller voir les images de google sur les Atoll de Kaeuhi et Taou, l'anse Amyot. Nous avons fait des rencontres remarquables et touchantes. Nous avons reçu des perles, des noix de coco mais surtout beaucoup de chaleur humaine. On a appris a faire du pain au lait de coco directement a partir des noix, tuer un cochon, chasser la langouste et pêcher dans une cage a poisson:) Les enfants ont fait l'experience du camping sauvage et a créer leur propre jeu de baseball avec des bout de baton et un bout de plastique trouver sur la plage. Aux Tuamotus, on retrouve la simplicité (in)volontaire. Pour Gaston et Valentine les habitants de Toau et beaucoup d'autres, le ravitaillement vient juste aux 15 jours et pour les simples nécéssités, le reste vient des gentils navigateurs qui donne en passant leur vetement,brosse a dent, brosse a cheveux et quelques pots de confirture...voila leur plaisir.
La notion de famille est trés différente de la nôtre, les neveux vivent avec leur tante et les petits enfants vivent chez leur grand-parent. On perd la notion de famille biologique ou profit de famille filiales, par nécéssité ou par obligation scolaire, c'est la normalité de voir son enfants deux fois par année a partir de l'âge de 3 ans et même avant 3 mois pour certains.
Le jour de la fête a Lisette (Le 15 juillet) et avec une météo changeante, la flotille décida de partir de ce petit coin de paradis pour aller rejoindre nos amis sur l'ile de Tahiti a Port Phaeton.
Départ rapide car le vent change et la vague augmente dans 2 jours, selon le Gribs...Gros bisou a la famille d'anse Amyot et on leve l'ancre vers 15h. aussitot parti nous attrapons une grosse dorade de 50 pouces et 18 lbs, la plus grosse de notre voyage. David fait les filets et et doit finir sous une vague de 3m et du vent de 25nds. Tout l'équipage ne bouge plus, tout le monde reste couche avec le mal de mer, seul David resiste et doit tout faire seul pendant 24hrs.
Je me sentais comme dans une petite coquille de noix qui suit un rapide ne sachant jamais quand ça finirai. Les vagues "splachaient" dans le cockpit, dû a notre angle par rapport a la vague, une première. Et dire que ce n'est qu'un aperçu de ce que peut être une traversée vers la nouvelle-Zealande...WOW! On voit que nous avons un bon bateau, mais l'équipage???
Ce qui est bien dans cette histoire c'est que le mauvais temps ne soit resté que 12 heures. Par contre la vague est restee haute la journée suivante et David avait mal a la tete de sa nuit blanche. Mais on a quand meme peche deux thons, un de 20 et l'autre de 25 lbs (encore des filets pour David, mais l'adrenaline de la prise lui donne de l'energie), que nous avons partage avec nos amis a l'ancrage.
Le reste de notre traversée ressemblait plus a la normale avec un vent de 10 a 15 nds. Pour finir nous avons eu un contre-courant de 2 nds et du vent de face ce qui fait que nous avons longe la cote de Tahiti pendant 6 heures avant de finalement jetter l'ancre dans la baie visee (trou a ouragan) pour nous proteger des vents de 30-40 noeuds predits pour les prochains jours.
L'équipage de Sueno
VOMO - BONNE FÊTE LISE
Bonne fête ma chère Lise - bien entourée, je suis certaine que les célébrations se poursuivront plusieurs jours
Grosses bises de nous tous
Nycole
Grosses bises de nous tous
Nycole
INTUITION - Récit de Denis
Intuition, juillet 2013, Texte-3
Nous sommes resté trois nuits à la marina Gosselin
de St-Paul-Île-Aux-Noix pour régler le problème de l'alternateur. À notre
arrivée mardi le 9 juillet, rapidement un mécanicien est venu à bord pour
démonter l'alternateur et l'apporter à l'atelier pour réparation. Il revient le
lendemain pour le ré-installer. L'alternateur est remis en place et le moteur
est démarré pour voir si tout fonctionne bien. Même problème; l'alternateur ne
fournit pas l'ampèrage suffisant pour recharger les batteries. Le mécanicien
fait appel à l'électricien de la marina pour vérifier le système électrique du
voilier. Jeudi matin le 11 juillet, l'électricien vérifie le système électrique
et vient à la conclusion que l'alternateur est encore défectueux. Le mécanicien
revient démonter l'alternateur en après-midi pour le rapporter à l'atelier et il
revient le ré-installer vendredi matin. Maintenant tout fonctionne bien et cet
alternateur a, semble-t-il, toujours bien fonctionné. Confusion pour nous ainsi
que pour le mécanicien et l'électricien de la marina concernant le
fonctionnement de cet alternateur. Selon les spécialistes de l'atelier de
réparation, c'est un alternateur de type 2 et non pas de type 1. C'est quoi la
différence? Lors du démarrage, il faut monter la révolution du moteur à haut
régime l'espace d'un instant pour que l'alternateur s'active et commence à
charger. Peut-être ce problème s'est-il manifesté antérieurement mais personne
ne s'en est aperçu car, le soir venu, le voilier est habituellement branché sur
une prise de courant à quai. Les batteries sont donc rechargées automatiquement
par le chargeur 120VAC. Ce fut une leçon de mécanique qui a coûté
cher.
Durant tout le temps de cette mésaventure, nous
avons profité de notre place à quai pour effectuer des travaux sur le mât qui
est couché sur le pont du voilier et qui dépasse d'environ 10 pieds la poupe et
de 18 pieds la proue. Le radar est remplacé par un nouveau modèle qui s'intègre
à la console de navigation Simrad, le feu de mouillage en tête de mât est
remplacé par un anémomètre qui s'intègre aussi à la console de navigation. Quant
à l'antenne VHF en tête de mât, elle est relocalisée sur un poteau monté à
l'arrière du voilier. Les fils du radar, de l'antenne VHF et du feu de
mouillage, lesquels fils passent tous dans un même conduit fixé à l'intérieur du
mât, sont retirés un à un en prenant soin de leur relier un filin afin de
remettre en place les nouveaux fils du radar et de l'anémomètre. Comme le mât
repose sur une structure de bois surélevée, il nous faut un escabeau sur le quai
pour accéder alternativement à la tête et au pied du mât. Ces travaux accaparent
plusieurs heures de notre temps réparties sur deux jours. Rien ne se fait
rapidement sur un voilier; la moindre petite tâche exige beaucoup de temps et de
patience. Durant ces travaux, l'escabeau s'est dérobé sous les pieds de Paul et
il est tombé sur le dos sur le pont puis dans l'eau. Heureusement il s'en tire
avec quelques échymoses et des douleurs lombaires qui disparaitront avec le
temps. Ça aurait pu être pire.
Vendredi le 12 juillet, nous quittons la marina
Gosselin à 9:30 heures et nous mettons le cap sur le Lac Champlain. Les
formalités des douanes sont complétées à Rouses Point, N.Y., à l'entrée du lac
Champlain, à 11:30 heures et nous poursuivons notre route par un bel après-midi
ensoleillé jusqu'à Burlington où nous mouillons à 17:00 heures. Plusieurs
voiliers et bateaux à moteur sont à l'ancre dans la baie dont le voilier Satori,
un Bénéteau First appartenant à mon ami Maurice Guay que je n'ai pas vu depuis
quelques années. Nous avons fait un convoyage ensemble en 2003, du lac Champlain
à Cuba sur le voilier Sibel-III, puis j'ai navigué dans les Caraïbes avec
Maurice sur son voilier en 2005. Maurice et Nicole sont à bord; ils nous
apperçoivent et ils viennent nous rejoindre en dinghy pour prendre l'apéro à
bord de Intuition.
Samedi le 13 juillet, nous quittons le mouillage de
Burlington à 6:45 heures en direction de Whitehall distant de 61 miles.
Whitehall est situé au bout du lac Champlain, là où se trouve l'écluse no.12 du
canal Champlain. La petite municipalité de Whitehall a connu ses heures de
gloire, ou de désespoir devrais-je dire, avant même l'ouverture du canal. C'est
là que fut construite, sous les ordres de Benedict Arnold, une flotte de navires
pour attaquer la flotte britannique au mouillage à l'île de Valcour. La flotte
britannique étant supérieure, les navires américains qui ne furent pas coulés
lors de la bataille se replièrent à Whitehall, là où ils furent construits, pour
être coulés par les américains afin qu'ils ne tombent pas aux mains de leur
ennemis. C'est ici qu'à pris officiellement naissance la U.S. Navy.
Nous passons l'écluse no.12 à 17:30 heures et nous
amarrons au quai municipal de juste en haut de l'écluse. Journée spéciale à
Whitehall en ce samedi 13 juillet; c'est aujourd'hui qu'on célèbre ici le 4
juillet parce que, à cette date, les manèges pour amuser les enfants et
installés temporairement près du quai municipal n'étaient pas disponibles. Ils
étaient installés ailleurs, dans une autre petite ville. Pour le souper, on
commande une bonne pizza 'all dressed' de 18 pouces que l'on mange dans le
cockpit. Je suis aller commander cette pizza chez une pizzeria locale,
probablement la seule pizzeria en ville, et j'ai demandé que l'on me ramène au
voilier dans l'auto du livreur de pizza, ce qui fut fait sans problème. Feu
d'artifice comme boni pour bien finir la soirée.
Nous larguons les amarres à 7:00 heures dimanche le
14 juillet et nous poursuivons notre route dans le canal Champlain en direction
de Troy, N.Y. distant de 55 miles. Pas d'attente aux écluses et nous progressons
rapidement, si bien qu'à 17:30 heures nous sommes rendus à Waterford, N.Y., à la
jonction du canal Érié et du canal Champlain. Ce fut une sage décision
d'allonger notre route de 250 miles en passant par le canal Champlain car le
canal Érié est toujours fermé à la navigation. À 19:30 heures, nous amarrons
pour la nuit au Yacht Club de Albany.
Départ à 7:30 heures lundi le 15 juillet en
direction de Catskill distant de 28 miles. Journée chaude et sans vent, même
trop chaude à 30 degrés C. La rivière Hudson est comme un miroir. Nous amarrons
à la Riverview Marine Services de Catskill à 11:45 heures. C'est ici, peut-être
cet après-midi, que le mât sera remis en place.
Ce n'est pas hier après-midi que le mât fut remis en
place mais ce matin à 8:00 heures, mardi le 16 juillet. Nous quittons Riverside
Marine Services à 12:45 heures en direction de New York distant de 98 miles,
sous un soleil de plomb et vent nul. À 19:00 heures, après 40 miles de route,
nous faisons escale à New Hamburg Yacht Club pour la nuit. Nuit chaude et sans
vent. Heureusement, il y a la climatisation à bord de Intuition et nous sommes
confortable dans le carré.
Mercredi le 17 juillet, départ de New Hamburg Yacht
Club à 7:00 heures en direction de New York distant de 58 miles. Une autre
journée chaude et ensolleillée avec faible vent de direction ouest. À partir de
9:30 heures, la marée nous est favorable et nous atteignons New York en
après-midi. Nous faisons escale à Liberty Marina pour le plein de fuel puis, à
16:30 heures, nous poursuivons notre route en mer vers la baie de Chesapeake
pour profiter de la fenêtre météo qui nous est favorable
présentement.
Première nuit en mer par vent faible SW 5-10 et mer
calme de moins de 0,5 mètre. Nous longeons la côte atlantique sous l'éclairage
de la lune et au petit matin, Atlantic City nous apparaît comme Donald Trump l'a
imaginée. Nous y faisons escale à 7:15 heures, jeudi le 18 juillet, à la marina
Farley au pied du Golden Nugget casino.
L'équipage de Intuition vous salue.
P.S. Je viens d'apprendre ce matin que le canal Érié
est maintenant ouvert à la navigation.
mercredi 17 juillet 2013
PIQUE-NIQUE ANNUEL DES CAPITAINES À FORT LENNOX
Comme à chaque année, Le Réseau du capitaine organise un pique-nique le 3ème samedi du mois d'août - cette année : le 17 août - au Fort Lennox de St-Paul de l'Ile aux Noix.
Cette rencontre est toujours un moment privilégié puisqu'il permet aux équipages de se rencontrer et surtout d'échanger sur leurs diverses expériences ; nul besoin de dire que l'ambiance est À LA FÊTE !
Les animateurs du Réseau seront là pour vous accueillir à compter de 09h30 au Poste d'Accueil et nous prendrons le bateau-passeur tous ensemble pour nous diriger sur le site .
Chacun apporte son lunch et son vin et le tout est à la "bonne franquette" .
Nous vous attendons donc en grand nombre
Nycole
Cette rencontre est toujours un moment privilégié puisqu'il permet aux équipages de se rencontrer et surtout d'échanger sur leurs diverses expériences ; nul besoin de dire que l'ambiance est À LA FÊTE !
Les animateurs du Réseau seront là pour vous accueillir à compter de 09h30 au Poste d'Accueil et nous prendrons le bateau-passeur tous ensemble pour nous diriger sur le site .
Chacun apporte son lunch et son vin et le tout est à la "bonne franquette" .
Nous vous attendons donc en grand nombre
Nycole
mardi 16 juillet 2013
LA FORÊT D'EAU - Michel et Martine en Grèce
Notre séjour en Grèce se poursuit en grande douceur. Comme il fait trop chaud pour passer nos journées à terre, nous en profitons pour naviguer d'une île à l'autre. Chacune a son charme.
Nous quittons presque toujours notre ancrage à la voile. Le moteur sert uniquement à s'approcher des ports. Nous préférons les mouillages sauvages, mais il faut bien aller en ville de temps en temps. Vathi est très plaisante, mais Fiskardho est définitivement trop touristique à notre goût. On s'y trouve cordés comme des sardines le long des berges. Heureusement qu'il fait beau. Il suffirait d'un coup de vent pour semer la pagaille...
Nous quittons presque toujours notre ancrage à la voile. Le moteur sert uniquement à s'approcher des ports. Nous préférons les mouillages sauvages, mais il faut bien aller en ville de temps en temps. Vathi est très plaisante, mais Fiskardho est définitivement trop touristique à notre goût. On s'y trouve cordés comme des sardines le long des berges. Heureusement qu'il fait beau. Il suffirait d'un coup de vent pour semer la pagaille...
SUENO - Nathalie et la famille aux Tuamotu
Il est plus difficile de me lever a 1h30 AM que 3hAM pour vous dire un petit coucou sur le réseau. Je pense a vous, et j'espere que tout se passe bien entre un bon vent et une toute petite vague:)
Nous, sur notre petite Atoll de Toau on fait de l'apnée tous les jours, c'est un des plus beau endroit que nous avons vu jusqu'a présent.Il faut faire le détour a l'anse Amioyt, la petite famille sont d'une générosité:)
Hier, nous avons fait la fête et on a tué le cochon. Nous étions une vingtaine de navigateur avec une vingtaine de locaux, c'était un beau mélange de culture. Nous resterons jusqu'a mardi car le vent augmente pour les prochains jours et c'est un bel ancrage pour se protege de la vague.
Bonpendant ce tempsje parle avec Valentine et Gaston les responsables de ce petit coin de terre pour connaitre leur besoin voici une petite liste:
brosse a dent,
pate a dent, brosse a cheveuxsavon (peau,cheveux)savon a linge, confiture, maquillage (rouge a levre,..)parfum, chapelet, lampe de poche, frontal avec batterie, machette, couteau, linge pour enfant et adulte XXL, matériel de peche (leurre, attache, fil et cable de metal pour gros poisson)essence, cordage et clip ou mousqueton, Materiel d'ecole (papier, crayon couleur, petit tableau...)
il est sure que l'alcool et les cigarettes sont bienvenus
Chapeau, casquette et T-shirt souvenir de notre pays
Nous avons eu beaucoup de plaisir pour échanger le peu que nous avions a Fatu Hiva pour leur art (tiki, bol), dans les Tuamotus pour les perles...N'oubliez pas que la plupart des fruits sont gratuit si on demande au proprietaire de l'arbre.
Bonne aventure et je vous embrasse fort
nath
Nous, sur notre petite Atoll de Toau on fait de l'apnée tous les jours, c'est un des plus beau endroit que nous avons vu jusqu'a présent.Il faut faire le détour a l'anse Amioyt, la petite famille sont d'une générosité:)
Hier, nous avons fait la fête et on a tué le cochon. Nous étions une vingtaine de navigateur avec une vingtaine de locaux, c'était un beau mélange de culture. Nous resterons jusqu'a mardi car le vent augmente pour les prochains jours et c'est un bel ancrage pour se protege de la vague.
Bonpendant ce tempsje parle avec Valentine et Gaston les responsables de ce petit coin de terre pour connaitre leur besoin voici une petite liste:
brosse a dent,
pate a dent, brosse a cheveuxsavon (peau,cheveux)savon a linge, confiture, maquillage (rouge a levre,..)parfum, chapelet, lampe de poche, frontal avec batterie, machette, couteau, linge pour enfant et adulte XXL, matériel de peche (leurre, attache, fil et cable de metal pour gros poisson)essence, cordage et clip ou mousqueton, Materiel d'ecole (papier, crayon couleur, petit tableau...)
il est sure que l'alcool et les cigarettes sont bienvenus
Chapeau, casquette et T-shirt souvenir de notre pays
Nous avons eu beaucoup de plaisir pour échanger le peu que nous avions a Fatu Hiva pour leur art (tiki, bol), dans les Tuamotus pour les perles...N'oubliez pas que la plupart des fruits sont gratuit si on demande au proprietaire de l'arbre.
Bonne aventure et je vous embrasse fort
nath
BIDULE - Gaston et Lisanne en navigation
Cette nuit, nous allons passer le cap des moins de 500 miles nautiques à parcourir. On a beau aimer la mer, nous commençons à en avoir assez. Ça aurait probablement été autrement si nous avions eu plus de temps à terre à Hawaï mais cette navigation ajoutée à celle de Panama, ça fait long. Les nerfs s'usent (COME SAIL AWAY! COME SAIL AWAY! COME SAIL AWAY WITH ME!). Nous passons notre temps à estimer notre date d'arrivée selon notre vitesse (probablement la fin de semaine prochaine).
Depuis hier, le vent est tombé. Nous avons passé la nuit au moteur et nous avançons maintenant au grand largue à 4 nœuds avec un vent qui tourne tranquillement vers l'ouest. Il doit changer pour du NO dans les prochains jours ce qui veut dire plus de froid. L'eau est à 12°C. Le jour, nous nous réchauffons avec des vêtements mais sur le petit matin, nous allumons notre chaufferette pendant 30 à 60 minutes pour couper l'humidité. Le brouillard nous quitte par moment mais fini toujours par revenir.
Le trafique maritime augmente. Nous avons vu au moins 7 cargos sur le AIS la nuit dernière. Nous entendons aussi des conversations sur la VHF. Demain (le 16 juillet) nous célébrons 3 ans depuis notre départ des côtes de la Nouvelle-Écosse. Le temps passe vite! On commence à manquer un peu d'inspiration pour les textes alors on va faire comme les français et parler de bouffe.
Notre diète à quelque peu changé depuis l'arrivée du froid. Notre four qui avait à peine servi pendant les trois dernières années est maintenant allumé tous les jours. Pizza, lasagne, bœuf bourguignon, pâté chinois, paëlla, … sans compter la boulangerie; pains, muffins, biscuits et brownies. Rien n'est à notre épreuve! Il faut seulement s'habituer à utiliser un ingrédient à la fois et le ranger immédiatement car Neptune veille et la minute qu'un plat reste sans surveillance, il crée une petite vague sournoise qui va l'envoyer sur le mur, le plancher, dans un équipet ou sur nous, … Il faut bien qu'il amuse les sirènes.
Voici une recette de muffin. A la vitesse que Gaston les consomme, il faudrait en faire à tout les jours!!!
Muffin à l'avoine :-1 œuf- 1 tasse de lait-1/3 tasse d'huile à cuisson-1/4 tasse de miel liquide (ou sucre)-1 ½ tasse de farine tout usage tamisée-3 c. thé de poudre à pâte-1 c. thé de sel-1 tasse de gruau d'avoine-1/2 à 1 tasse de dattes hachées (peu être remplacé par une banane écrasée passée "datte".)-1/2 tasse de noix (facultatif)
Chauffer le four à 400°F
Tamiser ensemble la farine, la poudre à pâte et le sel. Ajouter le gruau d'avoine, les dattes et les noix et brasser. Battre ensemble l'œuf, le lait, l'huile et le miel.
Ajouter le mélange de liquide aux ingrédients secs. (Si vous utilisez une banane au lieu des dattes, l'ajouter au liquide après avoir battu les premiers ingrédients ensemble)
Mettre dans des moules à muffin graissés (ça fait 12 petits muffins) et cuire de 20 à 25 minutes.
Lizanne (VA2DUO) et Gaston (VA2VIF)Bidule (http://bidule.micro.org)
Depuis hier, le vent est tombé. Nous avons passé la nuit au moteur et nous avançons maintenant au grand largue à 4 nœuds avec un vent qui tourne tranquillement vers l'ouest. Il doit changer pour du NO dans les prochains jours ce qui veut dire plus de froid. L'eau est à 12°C. Le jour, nous nous réchauffons avec des vêtements mais sur le petit matin, nous allumons notre chaufferette pendant 30 à 60 minutes pour couper l'humidité. Le brouillard nous quitte par moment mais fini toujours par revenir.
Le trafique maritime augmente. Nous avons vu au moins 7 cargos sur le AIS la nuit dernière. Nous entendons aussi des conversations sur la VHF. Demain (le 16 juillet) nous célébrons 3 ans depuis notre départ des côtes de la Nouvelle-Écosse. Le temps passe vite! On commence à manquer un peu d'inspiration pour les textes alors on va faire comme les français et parler de bouffe.
Notre diète à quelque peu changé depuis l'arrivée du froid. Notre four qui avait à peine servi pendant les trois dernières années est maintenant allumé tous les jours. Pizza, lasagne, bœuf bourguignon, pâté chinois, paëlla, … sans compter la boulangerie; pains, muffins, biscuits et brownies. Rien n'est à notre épreuve! Il faut seulement s'habituer à utiliser un ingrédient à la fois et le ranger immédiatement car Neptune veille et la minute qu'un plat reste sans surveillance, il crée une petite vague sournoise qui va l'envoyer sur le mur, le plancher, dans un équipet ou sur nous, … Il faut bien qu'il amuse les sirènes.
Voici une recette de muffin. A la vitesse que Gaston les consomme, il faudrait en faire à tout les jours!!!
Muffin à l'avoine :-1 œuf- 1 tasse de lait-1/3 tasse d'huile à cuisson-1/4 tasse de miel liquide (ou sucre)-1 ½ tasse de farine tout usage tamisée-3 c. thé de poudre à pâte-1 c. thé de sel-1 tasse de gruau d'avoine-1/2 à 1 tasse de dattes hachées (peu être remplacé par une banane écrasée passée "datte".)-1/2 tasse de noix (facultatif)
Chauffer le four à 400°F
Tamiser ensemble la farine, la poudre à pâte et le sel. Ajouter le gruau d'avoine, les dattes et les noix et brasser. Battre ensemble l'œuf, le lait, l'huile et le miel.
Ajouter le mélange de liquide aux ingrédients secs. (Si vous utilisez une banane au lieu des dattes, l'ajouter au liquide après avoir battu les premiers ingrédients ensemble)
Mettre dans des moules à muffin graissés (ça fait 12 petits muffins) et cuire de 20 à 25 minutes.
Lizanne (VA2DUO) et Gaston (VA2VIF)Bidule (http://bidule.micro.org)
lundi 8 juillet 2013
TEMPÊTE TROPICALE CHANTAL
A 5 heures ce matin la tempête tropicale
CHANTAL est située à 1130 km à l'Est/Sud-Est de la Barbade.
Sa pression est stable depuis hier à 1008 hpa, elle se déplace rapidement à 40 km/h sur un cap au 280° (Ouest) ce qui l'aménerai sur Ste Lucie demain en début de matinée.
Les vents constants sont toujours estimés à plus de 60 km/h et devrait se renforcer dans la journée d'aprés le NHC.
Un avion de reconnaissance partira sur zone dans la matinée.
La Guadeloupe et la Martinique devraient être placées en vigilance cyclone JAUNE dans la journée par Météo France d'aprés les mêmes sources.
Sa pression est stable depuis hier à 1008 hpa, elle se déplace rapidement à 40 km/h sur un cap au 280° (Ouest) ce qui l'aménerai sur Ste Lucie demain en début de matinée.
Les vents constants sont toujours estimés à plus de 60 km/h et devrait se renforcer dans la journée d'aprés le NHC.
Un avion de reconnaissance partira sur zone dans la matinée.
La Guadeloupe et la Martinique devraient être placées en vigilance cyclone JAUNE dans la journée par Météo France d'aprés les mêmes sources.
dimanche 7 juillet 2013
ONDE TROPICALE - MISE À JOUR
L'onde tropicale s'organise et les conditions sont
favorables à son développement.
Le Nhc estime, maintenant, le risque à 60% pour que ce phénomène deviennent une dépression ou une tempête dans les prochaines 24/48 heures.
Elle est située à 1850 km à l'Est de l'arc Antillais. Elle suit un cap au 280° (Ouest à à 40km/h et les vents constants sont estimés à plus de 60 km/h.
Ce phénomène est à surveiller car les Antilles seront concernées.
Les historiques des trajectoires concernant ce type de phénomène ne sont pas assez précis.
Un avion de reconnaissance des Hurricanes Hunters devrait se rendre sur zone demain.
Le Nhc estime, maintenant, le risque à 60% pour que ce phénomène deviennent une dépression ou une tempête dans les prochaines 24/48 heures.
Elle est située à 1850 km à l'Est de l'arc Antillais. Elle suit un cap au 280° (Ouest à à 40km/h et les vents constants sont estimés à plus de 60 km/h.
Ce phénomène est à surveiller car les Antilles seront concernées.
Les historiques des trajectoires concernant ce type de phénomène ne sont pas assez précis.
Un avion de reconnaissance des Hurricanes Hunters devrait se rendre sur zone demain.
BIDULE - Gaston et Lisanne en navigation
Les premiers jours, on se demande un peu toujours pourquoi on s'embarque dans
une traversée. C'est la même histoire que racontent tous les navigateurs : on se
frappe partout, on a de la difficulté à se tenir debout, le mal de cœur n'est
pas très loin, …
De plus, pendant les premiers quarts de nuit nous cognons des clous pendant que nous devrions être réveillés et nous ne réussissons pas à trouver de position confortable pour bien dormir quand c'est le temps. A tout ceci s'ajoute le stress d'être sur le bord des côtes. Il faut rester plus vigilant car il y a plus de trafique maritime et plus de récifs. Mais aussi, les côtes influencent les vents, les courants et les vagues et les rendent très changeants ce qui implique beaucoup d'ajustements sur le bateau.
Dans le cas d'Hawaï, se sortir de l'archipel est comme essayer d'échapper aux griffes d'un félin. Les îles forment une barrière entre les vagues qui viennent du Nord et celles du Sud. Nous avons d'abord essayé de sortir par la passe entre la plus grosse île (Hawaï) et Maui. Nous nous sommes retrouvés avec des vents de plus de 30 nœuds dans le nez avec des vagues confuses et déferlantes d'au moins 3 mètres aussi dans le nez. La météo annonçait un temps calme. Changement de cap!
Deuxième essaie, après une journée de navigation sous le vent des îles tantôt à voile et tantôt au moteur, nous passons entre Ohau (ou se trouve Honolulu) et Molokai. La mer est encore très confuse et les vents forts mais cette fois-ci, nous persévérons en gardant toutefois en tête l'alternative d'un retrait mais nous passons.
Aussitôt la pointe de Molokai passé, les vents se stabilisent et la houle s'allonge. Nous sommes au près dans un vent d'Est d'une quinzaine de nœuds et nous avançons à 5-6 nœuds. Nous nous habituons au mouvement et dormons comme des bébés. Là, nous nous rappelons pourquoi nous sommes ici.
Lizanne (VA2DUO) et Gaston (VA2VIF)
et Bidule (http://bidule.micro.org)
De plus, pendant les premiers quarts de nuit nous cognons des clous pendant que nous devrions être réveillés et nous ne réussissons pas à trouver de position confortable pour bien dormir quand c'est le temps. A tout ceci s'ajoute le stress d'être sur le bord des côtes. Il faut rester plus vigilant car il y a plus de trafique maritime et plus de récifs. Mais aussi, les côtes influencent les vents, les courants et les vagues et les rendent très changeants ce qui implique beaucoup d'ajustements sur le bateau.
Dans le cas d'Hawaï, se sortir de l'archipel est comme essayer d'échapper aux griffes d'un félin. Les îles forment une barrière entre les vagues qui viennent du Nord et celles du Sud. Nous avons d'abord essayé de sortir par la passe entre la plus grosse île (Hawaï) et Maui. Nous nous sommes retrouvés avec des vents de plus de 30 nœuds dans le nez avec des vagues confuses et déferlantes d'au moins 3 mètres aussi dans le nez. La météo annonçait un temps calme. Changement de cap!
Deuxième essaie, après une journée de navigation sous le vent des îles tantôt à voile et tantôt au moteur, nous passons entre Ohau (ou se trouve Honolulu) et Molokai. La mer est encore très confuse et les vents forts mais cette fois-ci, nous persévérons en gardant toutefois en tête l'alternative d'un retrait mais nous passons.
Aussitôt la pointe de Molokai passé, les vents se stabilisent et la houle s'allonge. Nous sommes au près dans un vent d'Est d'une quinzaine de nœuds et nous avançons à 5-6 nœuds. Nous nous habituons au mouvement et dormons comme des bébés. Là, nous nous rappelons pourquoi nous sommes ici.
Lizanne (VA2DUO) et Gaston (VA2VIF)
et Bidule (http://bidule.micro.org)
samedi 6 juillet 2013
ONDE TROPICALE À SURVEILLER
Une onde tropicale particulièrement active se
renforce en traversant l'Atlantique.
Elle est située à 1500 km à l'Ouest des îles du cap vert.
Ce phénomène est à surveiller. Il pourrait devenir le prochain phénomène de la saison.
Il est trop tôt pour définir une trajectoire valable.
Il faut donc la surveiller dans les prochains jours.
FOR THE NORTH ATLANTIC...CARIBBEAN SEA
1. A VIGOROUS TROPICAL WAVE IS LOCATED OVER THE EASTERN ATLANTIC ABOUT
850 MILES SOUTHWEST OF THE CAPE VERDE ISLANDS. ASSOCIATED SHOWER
AND THUNDERSTORM ACTIVITY IS SHOWING SIGNS OF IMPROVED ORGANIZATION
AND ENVIRONMENTAL CONDITIONS ARE EXPECTED TO GRADUALLY BECOME MORE
CONDUCIVE FOR DEVELOPMENT OVER THE NEXT FEW DAYS. THIS SYSTEM HAS A
MEDIUM CHANCE...30 PERCENT...OF BECOMING A TROPICAL CYCLONE DURING
THE NEXT 48 HOURS AS IT MOVES WESTWARD AT 20 TO 25 MPH.
Elle est située à 1500 km à l'Ouest des îles du cap vert.
Ce phénomène est à surveiller. Il pourrait devenir le prochain phénomène de la saison.
Il est trop tôt pour définir une trajectoire valable.
Il faut donc la surveiller dans les prochains jours.
FOR THE NORTH ATLANTIC...CARIBBEAN SEA
1. A VIGOROUS TROPICAL WAVE IS LOCATED OVER THE EASTERN ATLANTIC ABOUT
850 MILES SOUTHWEST OF THE CAPE VERDE ISLANDS. ASSOCIATED SHOWER
AND THUNDERSTORM ACTIVITY IS SHOWING SIGNS OF IMPROVED ORGANIZATION
AND ENVIRONMENTAL CONDITIONS ARE EXPECTED TO GRADUALLY BECOME MORE
CONDUCIVE FOR DEVELOPMENT OVER THE NEXT FEW DAYS. THIS SYSTEM HAS A
MEDIUM CHANCE...30 PERCENT...OF BECOMING A TROPICAL CYCLONE DURING
THE NEXT 48 HOURS AS IT MOVES WESTWARD AT 20 TO 25 MPH.
vendredi 5 juillet 2013
INTUITION - Denis - Récit
Intuition, juillet 2013, texte-1.
Jeudi après-midi, le 27 juin, je reçois un appel de Sylvie m'informant que le canal Érié est présentement fermé à la navigation. Que se passe-t-il?
Je m'envole demain vers Ottawa pour naviguer avec Paul et Helen durant tout le mois de juillet sur leur voilier 'Intuition' dont le port d'attache est la marina Treasure Island située à la sortie du lac Ontario, en amont des Milles-Îles. Le plan de navigation prévoit la traversée du lac Ontario pour entrer dans le canal Oswego qui donne accès au canal Érié. Il faut emprunter ce canal présentement fermé à la navigation pour atteindre la rivière Hudson, puis l'Atlantique et ensuite la baie de Chesapeake. Paul et Helen prévoient passer l'hiver prochain dans le sud, possiblement dans les Bahamas, à bord de leur voilier, un 'Non-Such' 36'. Le trajet 'lac Ontario - baie de Chesapeake' est la première étape du voyage projeté dans le sud. Ce voyage est-il maintenant compromis?
Sylvie savait que je projetais de faire ce convoyage avec Paul et Helen; j'en avais discuté avec elle et Claude lorsque nous revenions des Bahamas à bord de leur voilier Chapter-3, en mai dernier. C'est en consultant le site internet du 'Réseau du Capitaine' que Sylvie fut mise au courant de la situation en ce qui concerne le canal Érié et elle tenait à m'en informer. Suite à ma conversation avec Sylvie, je consultai le site internet du 'New York Canal System - Notice to mariners' pour en savoir davantage. J'apprends que les pluies diluviennes récentes ont augmentées considérablement les niveaux d'eau et des dommages ont été causés entre l'écluse E-12 de Tribes Hill et l'écluse E-18 de Jacksonburg, ce qui résulte en la fermeture du canal Érié entre l'écluse E-2 de Troy et l'écluse E-22 de New London. C'est la portion du canal Érié que nous devons emprunter pour accéder à la rivière Hudson. Les niveaux d'eau doivent revenir à la normale et les réparations doivent être effectuées avant la réouverture du canal. À quand la réouverture? Impossible de le savoir maintenant.
Comme initialement prévu, je me rends à Ottawa sur un vol d'Air Canada, Québec-Ottawa, vendredi le 28 juin. Paul vient me cueillir à l'aéroport et nous retournons chez lui pour souper avec Helen qui nous attend patiemment. Nous discutons de la situation du canal Érié et nous décidons de ne rien changer au plan initial puisque la chance pourrait nous sourire avec une réouverture du canal à courte échéance. Attendons d'en savoir plus avant de modifier le plan de navigation. Comme solution de rechange il y a la possibilité de descendre le fleuve St-Laurent jusqu'à Sorel puis de remonter la rivière Richelieu, le lac Champlain et le canal Champlain pour atteindre la rivière Hudson. Cette solution de rechange ajoute 250 miles au projet initial de navigation. Nous dormons la-dessus; la nuit porte conseil.
Samedi le 29 juin, après deux heures de route nous arrivons à la marina de Treasure Island pour monter à bord de Intuition, faire les derniers préparatifs et y passer une première nuit à quai. Le lendemain nous larguons les amarres à 9:00 heures pour nous rendre à Sackets Harbour sur le côté américain du lac Ontario, distant de 35 miles de Treasure Island marina et de 36 miles de Oswego. Le trajet s'effectue à moteur par une belle journée ensoleillée et sans vent. Nous amarrons à la Madison Barrack's marina de Sackets Harbour, le port d'attache du voilier 'Tiger Bay', un Catalina 42' appartenant à Jeremy et Diana, des amis de Paul et Helen que j'avais rencontré l'an dernier lors d'un séjour de voile dans les Milles-Îles avec Paul et Helen. Ils nous attendent sur le quai pour prendre nos amarres; joyeuses retrouvailles. Ce soir là nous dînons à bord de leur voilier et nous faisons connaissance de leurs amis Brenda et Wayne qui ont aussi un voilier à la même marina.
Sackets Harbour est un petit village paisible, avec de belles maisons datant d'une autre époque. Aujourd'hui c'est un lieu de villégiature doté de marinas et de sites historiques témoins de l'histoire militaire américaine. Fin 1700 - début 1800, un conflit européen opposait les anglais aux français. À cette même époque napoléonienne, les États-Unis ont tenté d'envahir le Canada alors sous domination britannique (Guerre de 1812). Sackets Harbour était un port militaire américain où on y maintenait et construisait des navires de guerre pour assurer la présence américaine sur le lac Ontario. Les soldats britanniques basés à Kingston, du côté canadien du lac en face de Sackets Harbour, ont attaqué ce port militaire mais furent repoussés par les américains. Lorsque la paix fut rétablie en Europe, la paix revint aussi de ce côté-ci de l'Atlantique. Les navires américains furent abandonnés dans le port de Sackets Harbour et, avec le temps, certains coulèrent sur place faute d'entretient. D'ailleurs, Madison Barrack's marina à Sackets Harbour est en bordure d'un ancien camp militaire qui fut en service durant la première et la deuxième guerre mondiale pour l'entrainement des soldats avant leur départ outre-mer. Aujourd'hui le terrain et les bâtiments appartiennent à des intérêts privées et sont graduellement recyclés à des fins de villégiature.
Nous sommes resté trois jours à Sackets Harbour, le temps de faire quelques petites réparations et une sortie pour mouiller un soir à Six Town Island distant de 6,25 miles de Sackets Harbour. C'est un beau mouillage tranquille et nous sommes les deux seuls voiliers au mouillage; Tiger Bay et Intuition. La nuit fut confortable et sans vent. Au matin, Diana décide d'essayer le nouveau kayak qu'elle vient d'acheter la veille. Elle rentre en kayak à la Madison Barrack's marina et elle pagaie 2,5 heures pour s'y rendre. Le soir venu, nous dînons tous sur la terrasse du J-Fins, le restaurant de la marina. Bien entendu, la conversation porte sur le canal Érié. Aux dernières nouvelles, le canal est toujours fermé à la navigation et pourrait l'être pour quelques semaines et même plus. Paul décide que la situation a assez durée; nous partirons au lever du jour, demain jeudi le 4 juillet, pour mettre en oeuvre le plan 'B', soit la descente du fleuve St-Laurent et la remontée de la rivière Richelieu.
L'équipage de Intuition vous salue.
JOREANE - Régil et Johanne à TRINIDAD
Aujourd'hui en cette fête de l' indépendance de nos amis du sud nous sommes à quelques milles nautique de Chagaramas notre destination finale pour les quelques mois à venir.
Cette baie ou nous sommes ancré est l'une des plus sauvage qu'il nous a été donné de voir, on ne voit pas d' âme qui vive à l'horizon c'est la jungle et des pics rocheux partout.
Régil & Johanne
TIME: 2013/07/04 20:57
LATITUDE: 10-46.02N
LONGITUDE: 061-28.38W
COMMENT: Nous sommes à LA VACHE BAY Trinidad.
Cette baie ou nous sommes ancré est l'une des plus sauvage qu'il nous a été donné de voir, on ne voit pas d' âme qui vive à l'horizon c'est la jungle et des pics rocheux partout.
Régil & Johanne
TIME: 2013/07/04 20:57
LATITUDE: 10-46.02N
LONGITUDE: 061-28.38W
COMMENT: Nous sommes à LA VACHE BAY Trinidad.
BIDULE - Gaston et Lisanne - Choix de route
Suite à la consultation des " Routes de grande croisière " et " Escales de grande croisière " de Jimmy Cornell, des pilots charts du Pacifique, d'un navigateur de la région et des cartes météos, notre intention est d'aller chercher le 160?O et faire du nord jusqu'au 40?N avant de pointer l'étrave plus à l'est. Ensuite, jusqu'au 50?N avant d'aller directement sur Sitka. Pourquoi?
Et bien, devinez ce qu'il y a au nord-est de Hawaï? C'est ça; un gros anti-cyclone. Et qu'es-ce qu'il n'y a pas dans le centre d'un anti-cyclone? Du vent! C'est bien, vous faites de bons élèves! A vrai dire, il y en a encore une autre zone au Nord-Ouest donc le truc est de passer entre les deux et tourner seulement une fois rendu au Nord de celle à l'Est. Mélangeant? Nous risquons d'avoir des vents d'est et de nord-est au départ, de la pétole entre le 25?N et le 30?N et des vents variables entre le 30?N et le 40?N et de l'ouest à sud-ouest pour le reste du chemin.
Il faut monter jusqu'au 50?N avant notre dernier tournant car il y a possibilité de coup de vent du nord-ouest dans le Golf d'Alaska. C'est du moins la théorie. Reste à voir ce que ça va donner en pratique.
Nous avons choisi Sitka plutôt que Dutch Harbour ou Kodiak surtout par manque de temps. Vu que nous sommes tard dans la saison, d'aller plus au sud va nous donner un répit sur la descente vers Vancouver.
Lizanne (VA2DUO) et Gaston (VA2VIF)
Bidule (http://bidule.micro.org)
Et bien, devinez ce qu'il y a au nord-est de Hawaï? C'est ça; un gros anti-cyclone. Et qu'es-ce qu'il n'y a pas dans le centre d'un anti-cyclone? Du vent! C'est bien, vous faites de bons élèves! A vrai dire, il y en a encore une autre zone au Nord-Ouest donc le truc est de passer entre les deux et tourner seulement une fois rendu au Nord de celle à l'Est. Mélangeant? Nous risquons d'avoir des vents d'est et de nord-est au départ, de la pétole entre le 25?N et le 30?N et des vents variables entre le 30?N et le 40?N et de l'ouest à sud-ouest pour le reste du chemin.
Il faut monter jusqu'au 50?N avant notre dernier tournant car il y a possibilité de coup de vent du nord-ouest dans le Golf d'Alaska. C'est du moins la théorie. Reste à voir ce que ça va donner en pratique.
Nous avons choisi Sitka plutôt que Dutch Harbour ou Kodiak surtout par manque de temps. Vu que nous sommes tard dans la saison, d'aller plus au sud va nous donner un répit sur la descente vers Vancouver.
Lizanne (VA2DUO) et Gaston (VA2VIF)
Bidule (http://bidule.micro.org)
jeudi 4 juillet 2013
CAT MOUSSES - René et la famille vers Gaspé - RÉCIT
01 juillet 2013
En navigation vers Gaspé
Récit 250- Les îles de la Madeleine
Le lendemain de notre arrivée aux îles, le dossier du permis de conduire était déjà réglé. Avec ma chance habituelle, je craignais, après toutes ces années, qu'ils aient la brillante idée de nous demander de refaire le cours de conduite et l'examen... Mais non, ce fut très simple.
Samedi soir, Suzanne et Napoléon nous invitent à souper. Comme leur chef-cuisinier habitent chez eux, inutile de dire que c'était écoeurant... comme on dit en bon québécois.
Dimanche soir le 23, nous arrivaient Claire, Philippe et leurs 4 enfants ainsi que Marius, l'ami de Thomas. C'était beau de les voir ensemble après toutes ces années. Comme il ne fallait pas manquer l'événement de la St-Jean, ce soir-là, les adultes sont allés fêter à Fatima, devant un énorme ÉNORME feu. Les garçons ont préféré retourner au bateau, Catherine a gardé les enfants de Claire et Philippe au chalet qu'ils avaient loué pour la semaine.
Le lundi matin, dès 04h30 AM, René et Nicolas sont partis avec un pêcheur local, notre voisin de bateau à l'Etang du Nord, pour aller nous pêcher du homard. Ils sont revenus avec le souper: une caisse de homards. Quelle chance et quelle belle expérience. Ils en ont appris des choses! En PM on a fait un peu de plage, puis on s'est fait une bouffe d'enfer de homard ce soir-là.
Le reste de la semaine a été super relax. Les médias ont commencé à nous approcher, nous avons donc accordé une entrevue à l'émission radiophonique Mouettes et Café des Îles. Puis, une autre entrevue téléphonique avec la radio de l'Outaouais. Aussi, nous avons donné une présentation d'environ 1h30, le jeudi soir, dans le cadre d'un 5 à 7 au Café de la Côte, le resto de Suzanne et Napoléon. Les enfants étaient loin d'être enchantés de l'idée, mais ils ont été super bons. C'était une belle façon de casser la glace, devant un public hyper relax, et surtout des gens de la mer.
Aussi, nous avons fait plusieurs visites au cours de la semaine. Le temps, malgré qu'il fut assez frisquet, était quand même superbe. Nous avons donc visité le fumoir des Îles (hareng, pétoncles, saumon et autre). Délicieux! Aussi nous avons visité la fromagerie 'Pied de Vent', la micro-brasserie 'A l'abri de la tempête' et la cidrerie le Poméloi.
On a visité le Site d'Autrefois, un village miniature où un raconteur (ancien pêcheur) relate le naufrage qu'il a vécu. Quel récit humain et touchant. Les grands comme les petits ont pris beaucoup de plaisir à visiter la reproduction miniature de différents villages. Une belle activité familiale. On a aussi fait des géo-caches tout au long de la semaine. Le soir, on se faisait de bonnes bouffes, dont un souper entre adultes au Café de la Côte. Wow! Quelle bonne table! Merci à nos ados qui ont gentiment accepté de garder. Ils sont super cool et ont pas mal le tour avec les petits. Toute une équipe!
Le 28, on passe la journée à Grande Entrée et on se fait un pique-nique aux donairs. Une nouveauté pour plusieurs. Le dernier jour, on l'a promis aux enfants, on 'chill' à la maison. C'est que la veille était la dernière journée de la saison de pêche au homard, on a acheté 30 homards qui ont nagé dans leur vivier, notre sac de pêche, sous le bateau, jusqu'à ce qu'on soit prêts pour l'opération cannage des pots Mason. Ce fut donc une journée pyjama pour les jeunes à relaxer au chalet en écoutant des films. Ils espéraient juste qu'on ne trouverait pas encore une idée de génie pour aller visiter quelques chose et qu'on les laisserait 'chiller' à la maison.... Promesse que nous avons tenue.
Le lundi matin, dès 04h30 AM, René et Nicolas sont partis avec un pêcheur local, notre voisin de bateau à l'Etang du Nord, pour aller nous pêcher du homard. Ils sont revenus avec le souper: une caisse de homards. Quelle chance et quelle belle expérience. Ils en ont appris des choses! En PM on a fait un peu de plage, puis on s'est fait une bouffe d'enfer de homard ce soir-là.
Le reste de la semaine a été super relax. Les médias ont commencé à nous approcher, nous avons donc accordé une entrevue à l'émission radiophonique Mouettes et Café des Îles. Puis, une autre entrevue téléphonique avec la radio de l'Outaouais. Aussi, nous avons donné une présentation d'environ 1h30, le jeudi soir, dans le cadre d'un 5 à 7 au Café de la Côte, le resto de Suzanne et Napoléon. Les enfants étaient loin d'être enchantés de l'idée, mais ils ont été super bons. C'était une belle façon de casser la glace, devant un public hyper relax, et surtout des gens de la mer.
Aussi, nous avons fait plusieurs visites au cours de la semaine. Le temps, malgré qu'il fut assez frisquet, était quand même superbe. Nous avons donc visité le fumoir des Îles (hareng, pétoncles, saumon et autre). Délicieux! Aussi nous avons visité la fromagerie 'Pied de Vent', la micro-brasserie 'A l'abri de la tempête' et la cidrerie le Poméloi.
On a visité le Site d'Autrefois, un village miniature où un raconteur (ancien pêcheur) relate le naufrage qu'il a vécu. Quel récit humain et touchant. Les grands comme les petits ont pris beaucoup de plaisir à visiter la reproduction miniature de différents villages. Une belle activité familiale. On a aussi fait des géo-caches tout au long de la semaine. Le soir, on se faisait de bonnes bouffes, dont un souper entre adultes au Café de la Côte. Wow! Quelle bonne table! Merci à nos ados qui ont gentiment accepté de garder. Ils sont super cool et ont pas mal le tour avec les petits. Toute une équipe!
Le 28, on passe la journée à Grande Entrée et on se fait un pique-nique aux donairs. Une nouveauté pour plusieurs. Le dernier jour, on l'a promis aux enfants, on 'chill' à la maison. C'est que la veille était la dernière journée de la saison de pêche au homard, on a acheté 30 homards qui ont nagé dans leur vivier, notre sac de pêche, sous le bateau, jusqu'à ce qu'on soit prêts pour l'opération cannage des pots Mason. Ce fut donc une journée pyjama pour les jeunes à relaxer au chalet en écoutant des films. Ils espéraient juste qu'on ne trouverait pas encore une idée de génie pour aller visiter quelques chose et qu'on les laisserait 'chiller' à la maison.... Promesse que nous avons tenue.
Le dimanche matin, nous quittent déjà Claire, Philippe, leur petite famille ainsi que notre Catherine (heureuse comme une reine de partir avec sa marraine pour aller assister au 'show' de ses idoles 'One Direction'). Ce fut une semaine de vacances super relax et reposante. On s'est bien amusés. Merci pour votre belle visite et bon retour dans votre nouvelle maison. De notre côté, nous avons profité de la journée pour faire un peu de maintenance et le soir nous avons été invités pour une paëlla pour fêter l'anniversaire de Napoléon. C'est avec un petit pincement au coeur que nous avons quitté les Îles le 1 juillet au matin, mais il fallait bien s'y résoudre. Mille mercis à Napoléon et Suzanne et à tous les Madelinots pour cet accueil dans notre belle province. Ce séjour restera gravé dans nos mémoires.
Plus à suivre dans mon prochain récit sur Gaspé, voyons comment réagira Marius à la mer...
mercredi 3 juillet 2013
BEGAVEL - Jean-Marc à Santa-Maria
Je suis toujours en panne de moteur à Santa-Maria.
Arrivé le 13 juin, les boulons cassés en sortie du moteur Yanmar ont été remplacés sans sortir le moteur hier matin lundi 1er juillet.
Maintenant c'est le moteur qui ne démarre plus. Le circuit de gasole est ok mais la compression semble bien défaillante. J'ai décidé avec le chantier sur le port ( très bon mécanicien)de procéder à une révision complète du moteur en atelier. Ce moteur a 5000 heures et les couts sont bien moins élevés qu'en France. Les soupapes vont être refaites, la pompe d'injection et les injecteurs envoyés en révision chez Yanmar Portugal.
En bref, je suis encore là pour une bonne semaine. Je dois partir le 12 juillet pour rejoindre mon fils à Auray (Bretagne sud) vers la fin juillet.
Dans le port, le 14.118 KHz ne passe pas du tout.
73
Jean-Marc F4FZO MM
Arrivé le 13 juin, les boulons cassés en sortie du moteur Yanmar ont été remplacés sans sortir le moteur hier matin lundi 1er juillet.
Maintenant c'est le moteur qui ne démarre plus. Le circuit de gasole est ok mais la compression semble bien défaillante. J'ai décidé avec le chantier sur le port ( très bon mécanicien)de procéder à une révision complète du moteur en atelier. Ce moteur a 5000 heures et les couts sont bien moins élevés qu'en France. Les soupapes vont être refaites, la pompe d'injection et les injecteurs envoyés en révision chez Yanmar Portugal.
En bref, je suis encore là pour une bonne semaine. Je dois partir le 12 juillet pour rejoindre mon fils à Auray (Bretagne sud) vers la fin juillet.
Dans le port, le 14.118 KHz ne passe pas du tout.
73
Jean-Marc F4FZO MM
LA FORÊT D'EAU - Martine et Michel en navigation
Les îles de la mer ionienne semblent toutes vertes. On se croirait presque au
Québec, surtout depuis que la canicule est passée. L'eau est maintenant à 22 °C
et l'air autour de 26 °C. Pas de moustiques et grand soleil du matin au
soir.
BIDULE - Gaston et Lisanne en navigation - RÉCIT
A notre départ de Hilo, nous comprenons assez vite pourquoi Hawaï est si
populaire pour le surf. Gaston et moi sommes un peu trop vieux pour apprendre ce
sport mais Bidule, avec ses moins de trente ans, s'en donne à cœur joie. Il
mange quelques brisants sur la gueule dont un qui ma laissé debout dans le
cockpit avec de l'eau jusqu'aux genoux mais il continue de les prendre en riant.
C'est seulement une fois bien sous le vent de l'île que le temps se calme et que
nous devons partir la machine.
Le port de Honokohau est un paradis pour les pêcheurs sportifs. En veux-tu des charters, en voilà! Ils ramènent des merlins, impressionnant à voir, de 300-400 lbs. Les places au port sont difficiles à trouver. La liste d'attente pour un plaisancier est de 7 ans et trois fois plus pour un bateau commercial. Nous allons à la marina privée dans l'espoir que la grue puisse sortir Bidule de l'eau le lendemain. C'est bien ce qui va se passer à 10h. C'est parfait car la pièce de remplacement pour l'arbre d'hélice arrive juste avant. La marina n'est pas du tout équipé pour les voyageurs.
Si ce n'étais pas des deux gentilles vendeuses chez le shipchandler d'à côté, nous n'aurions pas eu d'escabeau pour monter sur Bidule. En l'espace de deux jours, la pièce est remplacée et nous avons profités du temps au sec pour refaire une couche de peinture antisalissure. Nous obtenons, non sans quelques difficultés, une place temporaire dans le port après la mise à l'eau. Les pièces commandées pour réparer le radar ne sont pas les bonnes et celles qui nous faut ne sont plus disponibles. Nous avons payé du transport pour rien mais nous réalisons de plus en plus que ça fait partie de la vie de vagabond de souvent avoir à payer plus.
Nous prenons donc la décision d'acheter un radar neuf. À cause d'une erreur dans l'adresse de facturation, le radar qui devait être envoyé le jeudi pour arriver le vendredi n'arrive que le mardi suivant au grand désespoir de Gaston qui tourne en rond à l'attendre ( Y'a pas que les radars qui tournent). Pendant ce temps, je sors le vélo pliant car il n'y a rien a proximité du port et je vais me promener dans la ville de Kona. Les autres cyclistes me dépassent comme si j'étais arrêté avec le sourire fendu jusqu'aux oreilles en me lançant des " Aloha! ". Un m'a même demandé où était le reste de mon vélo. Ils peuvent bien rire mais je vais avoir des cuisses d'enfer, moi !
Je visite ce côté plus aride de l'île avec ses plages et ses rues qui les bordent meublées de boutiques et de restos. Je trouve aussi les endroits plus utiles tels que le bureau de poste, les grandes surfaces et l'épicerie. Un jour, j'ai tellement chargé le vélo que j'ai failli planter deux fois sur le chemin du retour. Gaston trouve que je ne suis pas très bonne à équilibrer les poids. Quoi? Il faut les équilibrer?
Le radar installé, nous prenons juste le temps de ranger et l'étrave de Bidule est pointée vers le large. Nous voulions partir d'Hawaï au plus tard le 15 juin et nous sommes déjà le 26. Nous aurions aimé visiter d'autres îles mais nous avions trop peur de rester accroché. Une autre fois peut-être…. Pooouuuaaaaahhh! Comme si ont allait se taper un autre 60 jours de navigation pour y revenir!
Lizanne (VA2DUO) et Gaston (VA2VIF)
Bidule (http://bidule.micro.org)
Le port de Honokohau est un paradis pour les pêcheurs sportifs. En veux-tu des charters, en voilà! Ils ramènent des merlins, impressionnant à voir, de 300-400 lbs. Les places au port sont difficiles à trouver. La liste d'attente pour un plaisancier est de 7 ans et trois fois plus pour un bateau commercial. Nous allons à la marina privée dans l'espoir que la grue puisse sortir Bidule de l'eau le lendemain. C'est bien ce qui va se passer à 10h. C'est parfait car la pièce de remplacement pour l'arbre d'hélice arrive juste avant. La marina n'est pas du tout équipé pour les voyageurs.
Si ce n'étais pas des deux gentilles vendeuses chez le shipchandler d'à côté, nous n'aurions pas eu d'escabeau pour monter sur Bidule. En l'espace de deux jours, la pièce est remplacée et nous avons profités du temps au sec pour refaire une couche de peinture antisalissure. Nous obtenons, non sans quelques difficultés, une place temporaire dans le port après la mise à l'eau. Les pièces commandées pour réparer le radar ne sont pas les bonnes et celles qui nous faut ne sont plus disponibles. Nous avons payé du transport pour rien mais nous réalisons de plus en plus que ça fait partie de la vie de vagabond de souvent avoir à payer plus.
Nous prenons donc la décision d'acheter un radar neuf. À cause d'une erreur dans l'adresse de facturation, le radar qui devait être envoyé le jeudi pour arriver le vendredi n'arrive que le mardi suivant au grand désespoir de Gaston qui tourne en rond à l'attendre ( Y'a pas que les radars qui tournent). Pendant ce temps, je sors le vélo pliant car il n'y a rien a proximité du port et je vais me promener dans la ville de Kona. Les autres cyclistes me dépassent comme si j'étais arrêté avec le sourire fendu jusqu'aux oreilles en me lançant des " Aloha! ". Un m'a même demandé où était le reste de mon vélo. Ils peuvent bien rire mais je vais avoir des cuisses d'enfer, moi !
Je visite ce côté plus aride de l'île avec ses plages et ses rues qui les bordent meublées de boutiques et de restos. Je trouve aussi les endroits plus utiles tels que le bureau de poste, les grandes surfaces et l'épicerie. Un jour, j'ai tellement chargé le vélo que j'ai failli planter deux fois sur le chemin du retour. Gaston trouve que je ne suis pas très bonne à équilibrer les poids. Quoi? Il faut les équilibrer?
Le radar installé, nous prenons juste le temps de ranger et l'étrave de Bidule est pointée vers le large. Nous voulions partir d'Hawaï au plus tard le 15 juin et nous sommes déjà le 26. Nous aurions aimé visiter d'autres îles mais nous avions trop peur de rester accroché. Une autre fois peut-être…. Pooouuuaaaaahhh! Comme si ont allait se taper un autre 60 jours de navigation pour y revenir!
Lizanne (VA2DUO) et Gaston (VA2VIF)
Bidule (http://bidule.micro.org)
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