Nouvelles des Navigateurs

Ce blogue a été conçu par Nycole - VE2KOU et se veut un point de rencontre
entre les navigateurs, familles et amis du Réseau du Capitaine et de la CONAM.

mercredi 14 janvier 2009

CAT MOUSSES - René et la famille en DOMINIQUE

La Dominique et la Guadeloupe

Dominique
09 janv:

Nous arrivons en Dominique, une fois la noirceur tombÉée Nous mouillons juste devant le Anchorage Hotel à Roseau, la capitale de l'île qui compte à 80 000 habitants que compte la population totale. La Dominique a été déclarée état indépendant et fait partie des pays du Commonwealth depuis 1978. Contrairement à la Martinique et la Guadeloupe, qui elles sont rattachées à une métropole, cette île anglaise nous paraît plus pauvre. Il est d'ailleurs fortement déconseillé d'y laisser son bateau sans surveillance.

Comme nos réserves en viande sont devenues assez maigres et que nous n'avons pas pêché depuis une semaine, on décide de partir en ville se payer un petit resto pour souper. Nous revenons au bateau bredouilles, trempés et les pieds pleins de boue. En effet, nous circulons à la noirceur sur une route sans trottoir dans un voisinage très peu recommandable. On se fait offrir du crack et de la cocaine. Ma mère passe tout près d'un gars qui lui vomit pratiquement sur les pieds.

Tout ceci nous convainc que nous serons beaucoup mieux dans le confort de notre bateau. On revient donc pour se faire un couscous de poulet pour souper, ce qui nous satisfait amplement.

10 janv :

Au petit matin, nous partons visiter le centre-ville de Roseau. Comme c'est samedi matin, nous sommes au beau milieu de la frénésie du marché du samedi, rien à voir avec ce qu'on a vu comme désolation la veille au soir. En fait, c'est le plus beau marché que nous ayons frappé jusqu'à date. On se paye ensuite un taxi qui nous emmène visiter les chutes de Trafalgar où on en profite pour se doucher dans l'eau fraîche de la rivière qui coule au pied des chutes. Nous terminons notre séance de douchage par un petit bain chaud dans les eaux sulfureuses du volcan. Chanceux comme nous sommes, nous tombons nez-à-nez avec le guide / chauffeur de taxi que nous avions refusé le matin même. On a beau essayer de se cacher, rien n'y fait, il nous a vu et ne semble pas impressionné. Nous n'en menons pas large car ces gens on aime mieux les avoir dans sa poche qu'à dos paraît-il. En autant qu'il ne se venge pas sur le bateau à notre insu.

Cette île n'est peut-être pas très riche, par contre, elle possède une végétation luxuriante et des paysages à couper les souffle. L'île est sillonnée de 365 rivières et ses forêts humides sont absolument magnifiques. En 1979, elle est frappée de plein fouet par le cyclöne 'David' qui fait des ravages importants. Heureusement, la végétation a repris son cours, cachant le plus gros des dommages mais plusieurs épaves témoignent encore d'un ouragan qui a frappé il y a de cela quelques années. Une fois notre expédition terminée, le chauffeur nous débarque à deux pas d'un PFK. Nous ne pouvons résister. C'est notre troisième 'fast food' en six mois. Mmm? des bonnes frites! Nous retournons au bateau et quittons pour notre prochaine destination : Porstmouth, deuxième ville d'importance de l'île. Fidèles à nos habitudes, nous arrivons de noirceur et sous la pluie.

11 janv :

Ce matin nous partons avec notre 'Boat Boy' qui se présente sous le nom de 'Fire'. C'est un guide officiel de 'Indian River'. Il vient nous chercher à 09h00 tapant. Nous nous décidons à laisser le bateau seul malgré les avertissements aux plaisanciers, 'Fire' nous assure qu'il n'y a 'pas pwoblème'. Nous sommes ancrés devant le poste de police dit-il. Ha mais quel argument rassurant! La police n'est tellement pas corrompue dans ces pays! Il nous fait monter dans sa barque de bois impeccable,aux couleurs vives qui brille comme un sous neuf et une fois arrivé au pied de la rivière, il éteint son moteur et remonte la rivière à la rame, contre le courant et le vent. On se retrouve comme dans un autre monde dans cette petite rivière bordée de lianes et d'arbres aux racines géantes dénudées. Notre guide nous montre l'arbre du 'gommier' dont les barques de pêcheurs sont faites. On voit des poules d'eau, des crabes de terre, des hérons mais pas de serpents, ni de crapauds géants appelés 'Mountain Chicken'. Les habitants de l'île avaient l'habitude de manger ces crapauds mais ont cessé de le consommer car il est devenu non comestible dû à des parasites. On voit l'endroit où ils ont tourné la scène de la sorcière aux dents affreuses dans un des films du Pirate des Caraibes. C'est à cet endroit précis que se trouvait sa maison dont on peut encore voir l'emplacement. Catherine se rappelle que cette sorcière avait des épices accrochées partout dans sa maison.

Antoine est ravi, il a des 'flash backs' du film, il est perdu dans ses pensées. Notre guide nous arrête au bout de la rivière, dans un petit bar. Un petit coin de paradis perdu au milieu de la jungle. C'est vraiment un oasis de paix. On se paye un ti-punch et moi un Pina Colada. Un Dominicain offre aux enfants une noix de coco et une mangue. Thomas ramasse des petites graines rouges au sol dans la boue et sur le conseil de 'Fire' m'en fabrique un beau collier.

De retour au bateau nous larguons les amarres. A nous la Guadeloupe maintenant. Nous arrivons dans l'archipel des Saintes de noirceur. Pour mouiller dans l'Anse du Bourg d'o? nous apercevons la célèbre maison-bateau. Nous avons bien hâte de visiter cette île au petit matin.

Guadeloupe
12 janv :

Ce matin nous partons en annexe et aboutissons dans un petit village tout-à-fait charmant. Antoine commence par y acheter une petite surprise pour ses grands-parents mais comme il n'a que des centimes dans son sac aux trésors de pirate il remet une poignée de change à la dame derrière le comptoir lorsqu'elle lui demande 1 Euro. Ouf, Ho la la dit-elle?. Elle n'est pas contente, il lui faudra compter les sous un à un. Quel travail la vache! J'ai beau lui expliquer que c'est un enfant et que c'est tout ce qu'il a comme fortune des sous mais rien n'y fait. Bof, elle s'en remettra.

Les Saintes ce sont sept îles si je ne m'abuse. Nous nous trouvons sur Terre-de-Haut. Nous commencons par faire les formalités de douanes dans les bureaux de la mairie du village. Ce village est peuplé d'une multitude de restaurants, bars, boulangeries mini-markets et boutiques souvenirs. Les routes sont bordées de jolies petites maisonnettes aux couleurs propres mais la quiétude de ce joli bourg est quelque peu troublée par la pétarade des 'scooters'. En effet, les touristes sitôt débarqués sur l'île louent des petits scooters pour faire leur visite, il y en a donc un nombre incalculable qui prennent carrément possession des petites rues de l'endroit. Puis, alors que nous commencons à marcher vers le Fort Napoléon après un arrêt à l'info touristique, un taxi passe près de nous et nous offre un petit tour guidé car la route est paraît-il très escarpée. Il nous emmène au Fort nous mettant en garde contre les petites pommes jaunes qui jalonnent les bordures des routes.

Il ne faut ni y toucher et encore moins les manger, car elles sont para?t-il mortelles et c'est sérieux. On nous dit également que se tenir sous le feuillage de cet arbre lorsqu'il pleut provoque de sévères brûlures de la peau. Pas touche comme on dit! C'est tellement s?rieux que les gens de la place peignent une marque rouge sur le tronc de ces arbres si mena?ants. Une fois arriv?s au Fort nous en faisons la visite guid?e. La guide est tr?s int?ressante et aimable, c'est vraiment dr?le d'entendre l'accent
fran?ais teint? de 'cw?ole' (cr?ole). Elle nous brosse un portrait rapide de la Guadeloupe (surnomm?e ?galement l'?le d'Emeraude) mais en fait constitu?e de deux ?les (Grande et Basse Terre) s?par?es entre elles par un mince bras de mer, la Rivi?re Sal?e. La forme des ?les ?voque les ailes d?ploy?es d'un papillon. Nous terminons la visite du Fort en passant par les jardins et avons la chance d'y voir de superbes iguanes . Notre chauffeur revient ensuite nous chercher pour nous emmener ? la plage
de Pompierre et apr?s un bref arr?t nous sommes de retour en ville pour un saut ? l'?picerie. De retour au bateau on se fait des burgers rapides et avocats farcis d'une mousse de crabe et de tomates. Puis c'est le d?part vers la prochaine destination : Pointe ? P?tre. On se fera brasser la 'canayen' pas mal mais on y arrive ? la tomb?e de la noirceur? sous la pluie comme ? chaque fois que vient le temps de mouiller. Mais juste avant d'arriver?

Oups on a un poisson?. Je dois y aller. Ha et pas un mais deux poissons! Youhoooo! Il n'?tait pas trop t?t. Voyons voir ce que nous avons attrap?.

Bon alors, apr?s une petite recherche rapide, il ressort que nos prises du jour sont des thonines ou thons ail?s. Deux beaux petits thons de une livre chacun. C'est parfait. On se concoctera un souper d?licieux de filets de thon ? la Huelva avec le 'super Thermomix', un pain pour le d?je?ner du lendemain et une croustade de pommes pour le dessert. Encore un succ?s des cuisini?res.

13 janv :
Pointe ? P?tre se trouve sur la partie de Grande-Terre, vaste plateau calcaire aux formes vallonn?es. Basse-Terre de son c?t?, est constitu?e pour sa majeure partie d'un massif montagneux et volcanique couvert d'une abondante v?g?tation. Nous commen?ons la journ?e par essayer de nous trouver une place ? la marina mais revenons bredouille et d?cidons de nous accrocher ? une bou?e de la marina dans la baie o? nous avions d'ailleurs pass? la nuit au mouillage. Nous constaterons en soir?e que la forte
odeur d'?gouts ? cette fameuse marina de luxe est vraiment insupportable. Nous sommes tr?s contents de repartir ? notre emplacement pour la nuit une fois la journ?e termin?e. Donc, pour revenir au d?roulement de notre journ?e, une fois accroch?s ? notre bou?e, nous partons en annexe pour nous retrouver au beau milieu du march? de poisson et de fruits et l?gumes. Les p?cheurs de l'endroit qui s'affairent ? nettoyer leurs prises nous indiquent que la location d'auto la plus pr?s est ? trois
km d'ici, dans le coin de la marina, nous rebroussons donc chemin. En fin de matin?e nous finissons par partir avec un gros v?hicule 9 places. Nous passons le reste de la journ?e ? sillonner les deux parties de l'?le. De Pointe ? P?tre, la capitale de 30 000 habitants, nous nous rendons ? Sainte-Rose, y dinons dans une boulangerie, puis continuons vers le Golfe de Malendure, une zone de plong?e dite 'r?serve Cousteau' mais nous ne plongeons pas. Nous nous arr?tons ? une petite chute, la rivi?re
aux ?crevisses. De Pointe Mahaut, nous empruntons le tr?s belle route de la Travers?e qui croise le Col des Deux Mamelles. Ce parc naturel regorge d'une v?g?tation luxuriante semblable ? celle de la Dominique. Nous longeons ensuite la c?te de Grande-Terre pour aboutir ? pointe des Chateaux, une pointe o? les vagues se fracassent avec une violence qui fait peur. En arrivant ? cet endroit, Antoine s'?crit' Ha Seigneur, l? j'ai pas une grosse baigne!' Nous sillonnons l'?le jusqu'? la tomb?e du
jour et nous arr?tons ? l'Anse Bertrand pour souper dans un charmant petit restaurant 'Jeannot' ? sp?cialit? cr?ole. La cuisini?re, qui se trouve ? venir de St-Domingue, parle espagnol et nous accueille ? bras ouverts. On se croirait assis ? la table d'une vieille tante. Elle est aux petits soins avec nous et craque quand Antoine la remercie d'un Gracias, redoublant d'ardeur, en accourant pour saler les frites des enfants, leur ajouter de la mayonnaise, coupant pratiquement leur viande pour eux.
De notre c?t? nous mangeons la sp?cialit? de l'endroit, des esp?ces de crevettes g?antes dont j'oublie le nom servies sur un lit de riz. Notre assiette n'?tait pas termin?e qu'elle accourait pour nous demander si on en voulait encore? c'est quand m?me rare qu'on voit un tel service dans un restaurant. Nous avons eu un plaisir fou ? converser avec elle, maman ?tait bien contente de pouvoir ressortir son espagnol, l? elle est dans son ?l?ment? une vraie championne! Inutile de dire qu'elle pr?f?re
l'espagnol ? l'anglais. Apr?s souper, nous optons pour retourner au bateau. Il reste encore ? rapporter la voiture, nous doucher et ramener notre petite ?picerie ? bord avec notre annexe. Somme toute, nous sommes fort satisfaits de notre journ?e. Demain ce sera le tour de l'?let Gosier puis Marie Galante.

Guadeloupe
12 janv :

Ce matin nous partons en annexe et aboutissons dans un petit village tout-?-fait charmant. Antoine commence par y acheter une petite surprise pour ses grands-parents mais comme il n'a que des centimes dans son sac aux tr?sors de pirate il remet une poign?e de change ? la dame derri?re le comptoir lorsqu'elle lui demande 1 Euro. Ouf, Ho la la dit-elle?. Elle n'est pas contente, il lui faudra compter les sous un ? un? Quel travail la vache! J'ai beau lui expliquer que c'est un enfant et que c'est
tout ce qu'il a comme fortune des sous mais rien n'y fait. Bof, elle s'en remettra.

Les Saintes ce sont sept ?les si je ne m'abuse. Nous nous trouvons sur Terre-de-Haut. Nous commen?ons par faire les formalit?s de douanes dans les bureaux de la mairie du village. Ce village est peupl? d'une multitude de restaurants, bars, boulangeries mini-markets et boutiques souvenirs. Les routes sont bord?es de jolies petites maisonnettes aux couleurs propres mais la qui?tude de ce joli bourg est quelque peu troubl?e par la p?tarade des 'scooters'. En effet, les touristes sit?t d?barqu?s
sur l'?le louent des petits scooters pour faire leur visite, il y en a donc un nombre incalculable qui prennent carr?ment possession des petites rues de l'endroit. Puis, alors que nous commen?ons ? marcher vers le Fort Napol?on apr?s un arr?t ? l'info touristique, un taxi passe pr?s de nous et nous offre un petit tour guid? car la route est para?t-il tr?s escarp?e. Il nous emm?ne au Fort nous mettant en garde contre les petites pommes jaunes qui jalonnent les bordures des routes. Il ne faut
ni y toucher et encore moins les manger, car elles sont para?t-il mortelles et c'est s?rieux. On nous dit ?galement que se tenir sous le feuillage de cet arbre lorsqu'il pleut provoque de s?v?res br?lures de la peau. Pas touche comme on dit! C'est tellement s?rieux que les gens de la place peignent une marque rouge sur le tronc de ces arbres si mena?ants. Une fois arriv?s au Fort nous en faisons la visite guid?e. La guide est tr?s int?ressante et aimable, c'est vraiment dr?le d'entendre l'accent
fran?ais teint? de 'cw?ole' (cr?ole). Elle nous brosse un portrait rapide de la Guadeloupe (surnomm?e ?galement l'?le d'Emeraude) mais en fait constitu?e de deux ?les (Grande et Basse Terre) s?par?es entre elles par un mince bras de mer, la Rivi?re Sal?e. La forme des ?les ?voque les ailes d?ploy?es d'un papillon. Nous terminons la visite du Fort en passant par les jardins et avons la chance d'y voir de superbes iguanes . Notre chauffeur revient ensuite nous chercher pour nous emmener ? la plage
de Pompierre et apr?s un bref arr?t nous sommes de retour en ville pour un saut ? l'?picerie. De retour au bateau on se fait des burgers rapides et avocats farcis d'une mousse de crabe et de tomates. Puis c'est le d?part vers la prochaine destination : Pointe ? P?tre. On se fera brasser la 'canayen' pas mal mais on y arrive ? la tomb?e de la noirceur? sous la pluie comme ? chaque fois que vient le temps de mouiller. Mais juste avant d'arriver?

Oups on a un poisson?. Je dois y aller. Ha et pas un mais deux poissons! Youhoooo! Il n'?tait pas trop t?t. Voyons voir ce que nous avons attrap?.

Bon alors, apr?s une petite recherche rapide, il ressort que nos prises du jour sont des thonines ou thons ail?s. Deux beaux petits thons de une livre chacun. C'est parfait. On se concoctera un souper d?licieux de filets de thon ? la Huelva avec le 'super Thermomix', un pain pour le d?je?ner du lendemain et une croustade de pommes pour le dessert. Encore un succ?s des cuisini?res.

13 janv :
Pointe ? P?tre se trouve sur la partie de Grande-Terre, vaste plateau calcaire aux formes vallonn?es. Basse-Terre de son c?t?, est constitu?e pour sa majeure partie d'un massif montagneux et volcanique couvert d'une abondante v?g?tation. Nous commen?ons la journ?e par essayer de nous trouver une place ? la marina mais revenons bredouille et d?cidons de nous accrocher ? une bou?e de la marina dans la baie o? nous avions d'ailleurs pass? la nuit au mouillage. Nous constaterons en soir?e que la forte
odeur d'?gouts ? cette fameuse marina de luxe est vraiment insupportable. Nous sommes tr?s contents de repartir ? notre emplacement pour la nuit une fois la journ?e termin?e. Donc, pour revenir au d?roulement de notre journ?e, une fois accroch?s ? notre bou?e, nous partons en annexe pour nous retrouver au beau milieu du march? de poisson et de fruits et l?gumes. Les p?cheurs de l'endroit qui s'affairent ? nettoyer leurs prises nous indiquent que la location d'auto la plus pr?s est ? trois
km d'ici, dans le coin de la marina, nous rebroussons donc chemin. En fin de matin?e nous finissons par partir avec un gros v?hicule 9 places. Nous passons le reste de la journ?e ? sillonner les deux parties de l'?le. De Pointe ? P?tre, la capitale de 30 000 habitants, nous nous rendons ? Sainte-Rose, y dinons dans une boulangerie, puis continuons vers le Golfe de Malendure, une zone de plong?e dite 'r?serve Cousteau' mais nous ne plongeons pas. Nous nous arr?tons ? une petite chute, la rivi?re
aux ?crevisses. De Pointe Mahaut, nous empruntons le tr?s belle route de la Travers?e qui croise le Col des Deux Mamelles. Ce parc naturel regorge d'une v?g?tation luxuriante semblable ? celle de la Dominique. Nous longeons ensuite la c?te de Grande-Terre pour aboutir ? pointe des Chateaux, une pointe o? les vagues se fracassent avec une violence qui fait peur. En arrivant ? cet endroit, Antoine s'?crit' Ha Seigneur, l? j'ai pas une grosse baigne!' Nous sillonnons l'?le jusqu'? la tomb?e du
jour et nous arr?tons ? l'Anse Bertrand pour souper dans un charmant petit restaurant 'Jeannot' ? sp?cialit? cr?ole. La cuisini?re, qui se trouve ? venir de St-Domingue, parle espagnol et nous accueille ? bras ouverts. On se croirait assis ? la table d'une vieille tante. Elle est aux petits soins avec nous et craque quand Antoine la remercie d'un Gracias, redoublant d'ardeur, en accourant pour saler les frites des enfants, leur ajouter de la mayonnaise, coupant pratiquement leur viande pour eux.
De notre c?t? nous mangeons la sp?cialit? de l'endroit, des esp?ces de crevettes g?antes dont j'oublie le nom servies sur un lit de riz. Notre assiette n'?tait pas termin?e qu'elle accourait pour nous demander si on en voulait encore? c'est quand m?me rare qu'on voit un tel service dans un restaurant. Nous avons eu un plaisir fou ? converser avec elle, maman ?tait bien contente de pouvoir ressortir son espagnol, l? elle est dans son ?l?ment? une vraie championne! Inutile de dire qu'elle pr?f?re
l'espagnol ? l'anglais. Apr?s souper, nous optons pour retourner au bateau. Il reste encore ? rapporter la voiture, nous doucher et ramener notre petite ?picerie ? bord avec notre annexe. Somme toute, nous sommes fort satisfaits de notre journ?e. Demain ce sera le tour de Marie Galante.

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