Ce que je prends du retard!!! Tellement que je ne suis plus convaincue de pouvoir me rattraper. Alors, j’ai pensé que je devrais entremêler le présent et le passé jusqu’à être à jours sinon je vais me décourager et arrêter le blog. Donc présentement nous sommes à Trinidad. Le bateau est à terre et nous travaillons très fort sur l’installation d’un nouveau réservoir septique, d’un système d’alarme, d’un nouveau pilote automatique et la réparation d’un drain de lavabo ainsi que la peinture. D’autre part, nous avons payé des gens pour gratter et refaire la peinture anti-salissure sous le bateau et ceux-ci ont fait du bon travail. Chagaramas est un excellent endroit pour s’arrêter faire des réparations car ils on tous l’équipement nécessaire. De plus, les pièces de bateau sont faciles à trouver car si on ne les trouve pas ici, nous pouvons les importer sans taxe. Par ailleurs, il ne faut pas s’attendre à ce que tout soit moins cher comme il est annoncé dans les guides. Beaucoup de prix sont les mêmes qu’au Canada. Nous avons choisi la Marina de Coral Cove car le coût est moindre et l’espace entre les bateaux est plus grand qu’ailleur. Par contre, l’Internet n’est pas très rapide et coûte cher. Le soir, soit que nous dégustons la cuisine locale dans les restaurants des alentours ou nous préparons nos repas au bord de la piscine sur le BBQ en compagnie des équipages de Grainedo, Ercolausa, Out of Africa, Rosine, Vagabon ... Pour les amoureux de la bouffe, nous avons essayé deux plats très locaux; le Bake & Shark et le roti. Le premier ressemble à un hamburger mais le boeuf est remplacé par du requin frit. Il est servi avec plusieurs sauces et pour vraiment vivre l’expérience, il faut mettre chacune d’elle dans le sandwich. Le roti se compose de pomme de terre et de haricot cuit dans le curry. Le mélange est servi dans un genre de crêpe. On peut aussi ajouter une viande. Les deux repas sont excellents.
Nous revenons d’un voyage d’un peu plus de deux semaines au Québec ou nous avons fait un marathon de rencontres avec le plus de gens possible et nous avons mangé beaucoup trop de bouffe! Nous étions essoufflé à la fin du séjour mais ça nous a fait du bien de revoir tout notre monde. Le marathon n’aurait pas été possible sans l’aide et la générosité de notre chère Danielle, la soeur à Gaston, qui nous a fourni un endroit ou vivre (la maison de sa fille Andrée-Anne) et une voiture (celle de son mari André) pour la durée du séjour. Sans compter la gérance de la logistique pour nous rendre le voyage encore plus agréable et le party du jour de l’an. Elle y a mis tout son coeur (littéralement dans un sac de St-Hubert)! Un gros merci, Danielle! On t’aiiiiiimmmmmme! ;) D’autres remerciments: Lorraine et Louis pour le Basketong, Nicole et Marcel pour la réception indiscrète à l’aéroport, Karine pour toutes nos visites à Drummondville, les filles pour mon souper de fête, Eric pour les dumplings au beurre de peanut et le sushi, Jojo1 pour le déjeuner et Jojo2 pour le café à Tremblant, Nicole pour le souper et les David, en particulier Céline, pour la réception à Saint-Sauveur.
Nous comptons rester environ une autre semaine à Trinidad. Nous devrions nous calmer sur le travail et faire un peu de tourisme. Ensuite se sera un retour sur Tobago. Vous trouverez ci-dessous les trois derniers articles sur le Brésil.
Entre l’île de Bom Jesus et Frade, Brésil.
Ah la la! la la! la! C’est ici que nous commençons à vraiment apprécier le Brésil! Vous pensez peut-être qu’il était temps... Effectivement! C’est un beau mouillage si nous ne regardons pas dans la direction de la raffinerie de pétrole. Heureusement, celle-ci est assez loin pour être oubliée. Sinon, il n’y a que des arbres sur ce côté de l’île de Frade et un petit village charmant sur Bom Jesus. Nous sommes restés que très brièvement sur la première car de grosses mouches méchantes nous ont attaquées. Le peu de temps resté avant de partir en courant nous a permis d’entrevoir quelques singes. En se promenant sur Bom Jesus, nous avons retrouvé l’hospitalité brésilienne. D’ailleurs, le dimanche de pâques, nous avons été dîner (déjeuner pour les français) sur la terrasse d’un petit resto sympa. Tout près du resto, une famille faisait cuire leur repas sur un feu de bois. Ils sont venus nous donner deux assiettes; une de raie à l’huile de palme et lait de coco et l’autre de fèves. C’était excellent. Nous avons beaucoup apprécié cette gentillesse. Plus tard, nous avons été acheter une bière dans un endroit où le propriétaire a un Amazone (perroquet tout vert avec la tête jaune.) Étant une amoureuse des perroquets, j’ai été le voir de plus près. Le fils ma fait signe de le flatter mais, il avait de mauvaises intentions car j’ai appris plus tard que seulement le père pouvait se permettre ce geste. Quand le fils essayait, l’oiseau voulait le mordre. Imaginez sa surprise quand j’ai levé la main et que le perroquet a gentiment baissé la tête pour se laisser flatter. Après que j’ai eu terminé, le fils a été le voir pour essayer de faire pareil et l’oiseau a essayé de lui arracher un doigt. Hi hi hi! Il se grattait la tête le monsieur. Nous avons bu notre bière sur la place en face de l’église. Ceci nous a permis d’observer la grande variété de colibris qui butinent les fleurs des arbres. Par ailleur, il n’y a pas beaucoup d’approvisionnement sur cette île mais quand nous manquions de quelque chose, nous pouvions prendre un bateau-taxi pour nous rendre à l’île Madre de Deus en face (celle ou se trouve la raffinerie de pétrole) et faire un tour au marché extérieur pour les fruits et les légumes. Il y a aussi une banque, un mercado et des restaurants au kilo. A l’occasion, des pêcheurs passent au bateau avec des poissons ou des langoustes. Miam!
On monte le Paragaçu jusqu’à Marigogipe, Brésil:
Vous trouvez les noms compliqués au Brésil? Ne vous inquiétez pas; Gaston aussi. Tout au long de notre voyage, Itaparica est devenue tapioca et Marigogipe: Miracle Whip. Il faut jouer aux devinettes pour savoir à quel endroit il pense. Le Paragaçu n’est pas l’endroit idéal pour la baignade mais les villages de pêcheurs sont très charmants. Marigogipe est le village le plus grand que nous avons visité avec ses 40 000 habitans. Il y a un grand marché de fruits et de légumes le samedi matin sur la place principale qui vaut le déplacement. Tout est frais cueilli et apporté au marché à dos de chevaux. Ici, nous avons fait la rencontre de Jean, un basque qui a pris une jeune retraite, a marié une Brésilienne et vit dans le village depuis quelques années. Il a eu l'amabilité de nous accompagner dans une visite des environs incluant Feiro do Santana. C’est une ville pas loin ou tout le monde fait ses courses. Nous avons acheté un petit appareil photo Sony pas cher. Vu que nous n'osons pas toujours nous promener avec le gros appareil reflex, ce nouvel appareil va nous permettre de prendre des photos plus discrètement. Jean prend aussi le temps de nous expliquer comment se passe la vie au Brésil. Par exemple, il y a beaucoup de jeunes qui flânent sur la place principale parce qu’un autobus les y amènent le matin pour aller à l’école trois heures par jour. Ceux-ci restent sur la place à attendre l’autobus du retour plutôt que d’aller à l’école. La majorité des Brésiliens vivent en magouillant ici et là alors ils ne voient pas l’éducation comme étant très importante. Nous lui avons aussi demandé pourquoi toutes les maisons étaient clôturées comme des forteresses. Il nous a répondu que c’était dans le meilleur intérêt des habitants d’empêcher les voleurs d’entrer car lorsque c’est le cas, la seule solution est de le tuer et de se débarrasser du corps. Sinon, même si la justice donnerai raison au propriétaire, la famille lui en voudrait et finirait un jour par se venger. Il passerait donc sa vie à regarder par-dessus son épaule. C’est un peu comme être dans le farwest mais avec plus de gazon. Nous aurions pu aller visiter la ville de Cachoera en voilier mais le voyage est plus facile en autobus alors nous avons choisi cette option. Un autre village sympa ou ils fabriquent les meilleures cigares au monde. En tout cas, c’est ce qu’ils disent pendant la visite de la fabrique Dannemann. Si jamais il vous prend le goût d’adopter et sauver un arbre Brésilien, vous pouvez vous incrire à www.dannemann.com. Ça coûte rien.
San Tiago do Iguape et Sao Francisco toujours sur le Paragaçu au Brésil
Deux autres petits villages sympathiques. Nous sommes partis à le recherche de poisson à San Tiago do Iguape et nous avons trouvé du robelo dans un marché qui ressemblait à un saloon de western avec des occupants qui portaient des chapeaux de cowboy. Un de ceux de notre groupe a remarqué que les Brésiliens n’avaient pas évolué depuis le début des années 1900. Je crois que de dire qu’ils évoluent de manière très différente de nous est plus vrai. Même si plusieurs préfèrent se promener à dos de cheval plutôt qu’en voiture et que la plus part vivent dans des cases fabriquées en terre, ils ont tous leur téléphone cellulaire et leur antenne satellite sur le toit avec la télé flat screen. A la joie de Gaston, le pêcheur, qui essaie depuis son arrivé à Salvador de nous pêcher quelque chose sans succès, une multitude de petit crabe sont entrés dans son cageau. Avec un peu de mayonnaise maison, ce fut un régal comme entrée suivi du robelo sur le BBQ.
Sur la rive de Sao Francisco, se dresse les ruines d’un superbe monastère franciscain. Un pauvre diable se bat pour sa restauration et sa préservation sans grand succès. Le gouvernement ne veut pas fournir les sous nécessaires. Par ailleurs, cet homme est tellement passionné que quand il raconte l’histoire de ce monastère, nous comprenons ce qu’il dit même si tout est en portugais. Ils nous raconte que le monastère servait à l’éducation des frères mais aussi de prison aux esclaves. Ils torturaient et tuaient ceux-ci dans le bas d’une tour où l’eau montait à marée haute. Bon, pas tout à fait le genre d’histoire qui te rend fière d’être blanc. La visite est gratuite et valait vraiment la peine ainsi que la signature du livre que le guide montre au gouvernement dans l’espoir d’aider sa cause.
Une dernière anecdote sur le Brésil: Les Brésiliens croient que de mettre un petit oiseau en cage dans la maison porte bonheur. Il y en a partout. Ce qui est encore plus spécial est que c’est normal dans cette région de voir des hommes se promener sur les rues avec des oiseaux en cage pendant la journée.
Pour voir le montage photo sur la baie de Salvador, il faut aller à http://bidule.micro.org/Site/BaiedeSalvador.html.
Ceci conclu notre visite du Brésil. Les prochaines histoires (vraies) seront sur la Guyanne Française.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire