Chaguaramas Trinidad, 05-12-2014
Je suis revenue au chantier de Peake à Chaguaramas le 26 septembre après un beau voyage au Québec. Comme d’habitude, j’ai fait plusieurs belles rencontres mais n’ai pas pus voire tout mes amis. De retour sur Vesper, je ne pouvais pas me décider a faire tous les travaux que j’avais prévu de faire. J’ai donc repeins la coque et fait mon ‘’splash’’ le 21 octobre pour me rendre directement a Scotland Bay. Je suis resté à l’ancre sur Vesper pour un mois à cet endroit en compagnie de Michel et son voilier Graffiti. C’était très agréable de pouvoir nager et de faire des visites sur terre dans cette belle grande baie qui a été loué par l’armée Américaine pendant la guerre. Tous les vestiges du temps passé sont recouverts d’une épaisse foret. Les fin de semaines, les Trinidadiens viennent y pêcher, se baigner ou même y faire du camping sauvage. Il n’y a plus réellement de route qui se rend à cet endroit, c’est donc avec le dinghy de Michel que nous allions faire nos commissions a Chaguaramas qui n’est qu’a 5 milles nautiques.
Le 24 novembre je me suis trouvé un corps mort (mouring) a Chaguaramas. L’ancrage étant terrible a cette endroit, il est beaucoup plus sécuritaire de s’attacher a une des rares bouées libres. Naturellement il faut payer pour ce service, mais ca nous laisse une tranquillité d’esprit quant ont s’absente du bateau. Pour l’instant, je suis en attente d’une pièce pour mon éolienne avant de repartir pour Grenade. J’en profite pour faire mes provisions pendant que c’est encore abordable. Trinidad est rendu avec un sérieux problème de corruption qui commence au niveau du président et descend tous les échelons. Aujourd’hui, il y a une marche contre la corruption à Port-of-Spain (la Capital) en vue d’adresser ce fléau qui pourrait bien les ruiner. Je ne pourrais pas recommander Trinidad et Tobago pour des vacances à cause du niveau de violence grave qui se passe quotidiennement. Plusieurs noires ont une haine contre les blancs mais ils s’haïssent aussi entre eux d’une classe sociale à une autre. Ce rapport diffère beaucoup de mon premier cette année à Trinidad, mais a force de vivre ici ont voie plus clairement ce qui s’y passe.
A plus et bonne saison festival
Pierre Lechanceux
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