Merci à Jean-Pierre de nous donner cette info :
J'espère que toute l'équipe vas bien.
Voici un info sur la région de Bocas del Toro Panama:
Le balisage de l'entré via le chenal de Bocas del Toro à été retirer et déplacer sur le chenal de Bocas del Drago. Donc plus de balisage tel qu'inscrit aux cartes nautiques.
Le chenal de Bocas del Drago est situé du coté Ouest de Isla Colon alors que celui de Bocas del Toro est situé entre Cayo Carenero et Cayo Bastimento.
Comme beaucoup de navigateurs arrivent dans cette région soit par le NW (Guatemala, Honduras, Providencia etc.)ou de Colon je crois que cette info sera apprécié et surtout lors d'arriver de nuit!
Salutations, 88..... et 73 à ces messieurs
J-Pierre Massicotte
VA2NKN
lundi 31 août 2009
MAGIE - Daniel et la famille à ATLANTIC CITY
Message reçu :
Nous sommes arrivés à Atlantic City.
Merci de nous suivre et de nous donner les informations dont nous avons besoin.
Daniel
Notre premier passage en mer a été assez sportif.
Aujourd'hui, on a fait de la belle voile. Toutefois, il manquait un peu de vent... On est difficile à satisfaire.
Nous faisons un superbe voyage.
C'est rassurant de savoir que tu es là.
Probablement que mercredi ou jeudi nous partirons pour Cape May. Demain, je crois qu'il va venter assez fort. On restera ici pour faire l'école aux enfants. J'ai hâte d'explorer la baie de Chesapeake.
Tout l'équipage te fait un gros 88!
Merci beaucoup!
Daniel
Nous sommes arrivés à Atlantic City.
Merci de nous suivre et de nous donner les informations dont nous avons besoin.
Daniel
Notre premier passage en mer a été assez sportif.
Aujourd'hui, on a fait de la belle voile. Toutefois, il manquait un peu de vent... On est difficile à satisfaire.
Nous faisons un superbe voyage.
C'est rassurant de savoir que tu es là.
Probablement que mercredi ou jeudi nous partirons pour Cape May. Demain, je crois qu'il va venter assez fort. On restera ici pour faire l'école aux enfants. J'ai hâte d'explorer la baie de Chesapeake.
Tout l'équipage te fait un gros 88!
Merci beaucoup!
Daniel
WEBESAILING - Éric et Annie au lac Bras D'Or
J'ai parlé à Annie cet après-midi. Ils ont envoyé vendredi dernier les injecteurs et la pompe à injection chez Injecteurs Greenfield Park - (Paul Larochelle) qui est un maître dans le domaine afin d'avoir son opinion. Résultat : Nettoyage complet des injecteurs et nouvelle pompe à injection car Éric avait raison de se douter que cette dernière était en problème.
Ils devraient recevoir le tout mardi après-midi au lac Bras D'Or - réinstaller puis, ils quitteront cet endroit où les communications radio sont impossible.
Ils prévoient effectuer des navigations de jour seulement et ont déjà identifié plusieurs endroits où il sera possible de se mettre à l'abri.
Dès que le départ sera connu, ils me feront parvenir l'itinéraire choisi.
Entre temps, ils travaillent à la décoration intérieure lorsqu'il ne fait pas beau et Annie fait de la couture : bâche de grand'voile lorsque le temps est clément.
Ils devraient recevoir le tout mardi après-midi au lac Bras D'Or - réinstaller puis, ils quitteront cet endroit où les communications radio sont impossible.
Ils prévoient effectuer des navigations de jour seulement et ont déjà identifié plusieurs endroits où il sera possible de se mettre à l'abri.
Dès que le départ sera connu, ils me feront parvenir l'itinéraire choisi.
Entre temps, ils travaillent à la décoration intérieure lorsqu'il ne fait pas beau et Annie fait de la couture : bâche de grand'voile lorsque le temps est clément.
CAMINATA - Robert Carmen Lise et Benoit à VOMO
Rapport de position :
TIME: 2009/08/31 18:52
LATITUDE: 17-29.52S
LONGITUDE: 177-15.61E
COMMENT: Île Vomo. Resort exclusif, les chambres coûtent entre 1K et 7K x nuit.
http://www.vomofiji.com/
TIME: 2009/08/31 18:52
LATITUDE: 17-29.52S
LONGITUDE: 177-15.61E
COMMENT: Île Vomo. Resort exclusif, les chambres coûtent entre 1K et 7K x nuit.
http://www.vomofiji.com/
VACATIONS AU RÉSEAU LUNDI MATIN
BLUE TANG : Guy est en face de Pico (Madalena) depuis 3 semaines. Excellents approvisionnements et très peu dispendieux. Il fait de la plongée et la communication avec les locaux se fait de plus en plus facilement. Il prévoit sortir son voilier de l'eau à San Miguel pour effectuer une réparation à l'arbre d'hélice. Il passera l'hiver aux Açores. Position 38-32 N et 28-31 W
MOANA : Guy et France sont aux Aves encore pour quelques temps. Belle température et ils en profitent
ÉTOILE DE LUNE : Nathalie et Dominique sont à Curacao et quitteront vers la mi-septembre en direction ouest.
MOANA : Guy et France sont aux Aves encore pour quelques temps. Belle température et ils en profitent
ÉTOILE DE LUNE : Nathalie et Dominique sont à Curacao et quitteront vers la mi-septembre en direction ouest.
dimanche 30 août 2009
CAMINATA - Robert et ses invités à WAYA
Rapport de position dimanche :
TIME: 2009/08/29 04:26
LATITUDE: 17-16.53S
LONGITUDE: 177-06.28E
COMMENT: Île Waya. Village typique sur la plage et Octopus Resort très accueillant.
TIME: 2009/08/29 04:26
LATITUDE: 17-16.53S
LONGITUDE: 177-06.28E
COMMENT: Île Waya. Village typique sur la plage et Octopus Resort très accueillant.
DAME LICORNE - Lucie et Marc-Antoine quittent HORTA
Notre séjour à Horta (Açores) s'achève, demain nous quitterons pour l'île de Terceira,
à Angra do Heroismo (38 39 N 27 13 0). Comme le veux la tradition, Nous avons dessiné
notre Dame Licorne sur les murs de la marina d'Horta.
Nous avons apprécié cette halte de deux semaines avec des couleurs spectaculaires,
des gens du gentillesse inoubliable. L'architecture avec ses pavés uniques, trottoirs avec
motifs imbriqués, un art qui tend à se perdre avec la venue du bitume. Les rues du centre
ville datent pour la plupart du début du vingtieme siècle.
Ce qui nous enchante c'est l'absence de violence sous toutes ses formes. Aucune agressivité
ou sollicitation de quelque nature que ce soit.
Nous avons visité par le ferry l'île de Pico, classé par le patrimoine mondial de l'Unesco.
Une île unique toute de lave avec ses vignes qui y poussent dans de petits alcoves.
Voici quelques photos qui resteront gravées dans notre mémoire.
Avec affection,
Lucie & Marc-Antoine VA2 ACI
Dame Licorne
MAGIE - Daniel et la famille à BARNAGET INLET
Message reçu vendredi le 28 août :
Nous sommes arrivés à Barnaget Inlet. Nous sommes heureux de notre baptême de l'océan.
Ça brassait, mais tout va bien.
Mouillage paisible.
Daniel
va2cam
NB : Daniel prévoit quitter pour Atlantic City lundi si la météo le permet
Nycole
Nous sommes arrivés à Barnaget Inlet. Nous sommes heureux de notre baptême de l'océan.
Ça brassait, mais tout va bien.
Mouillage paisible.
Daniel
va2cam
NB : Daniel prévoit quitter pour Atlantic City lundi si la météo le permet
Nycole
JULIA IV - Jean-François et Dominique à Metaghan (NE)
Message reçu mercredi le 26 aoùt :
Ehhh oui, on a eu Bill qui est passe tout pres de la Nouvelle-Ecosse. A Metaghan, les vents se sont limites a environ 35 noeuds. Ce qui etait vraiment impressionnant, c'etait les vagues qui arrivaient du large d'une direction completement differente de celle du vent. Elles etaient levees au large par l'ouragan. Je t'envoie une photo qu'on a prise durant le pire de ces vagues. On y voit notre bateau, Julia IV, a l'abri derriere la jetee. Les vagues reussissaient quand meme comme tu vois a passer par dessus ! Heureusement la quantite d'eau etait quand meme raisonnable et ne brassait pas trop le bateau. Impresionnant hein !
On continue de preparer le bateau avant de le sortir de l'eau et de revenir au Quebec dans environ deux semaines. On ne repartira que l'an prochain. On reste en communication grace a Pierre sur 40 metres tous les matins. Ca fonctionne super bien. On entends aussi d'autres stations maritimes mobiles dans le Golfe du St-Laurent et Maritimes. La temperature ici est superbe pour l'instant ... car on suit de pres la tempete tropical Danny qui semble vouloir remonter vers ici. On te redonne des nouvelles.
Jean-Francois et Dominique (Julia IV)
mercredi 26 août 2009
JOLIE BRISE III - Alain à MADÈRE
Copie du message reçu :
Nous sommes présentement dans l'intéressante île de Madère à la Marina de Funchal. Nous sommes arrivés il y a maintenant 2
jours et tout se passe à merveille. La traversée s'est très bien déroulée et l'équipage s'est adapté au rythme de la mer.
Ainsi, nous avons parcouru les 670 mn en 7 jours.
Au départ, nous devions nous rendre à Lagos en Algarve mais les vent du secteur nous empêchaient de progresser normalement
vers Lagos. Ainsi à 500 mn de Lagos (situé à 970 mn de Horta) nous avons décidé de changer notre destination. Nous n'avons
même pas eu besoin de changer de cap pour rejoindre Madère qui était à 230 mn de notre position. Sinon, avec les vents
annoncés nous aurions rejoint Lagos 7-8 jours plus tard.
Nous comptons demeurer autour de 7 jours à Madère et ensuite nous ne savons pas trop où nous irons. Ce sera Lagos, Gibraltar,
Agadir ou les Canaries. Nous verrons.
Encore une fois un gros merci pour le support du réseau du capitaine. C'est toujours très agréable de vous entendre.
Merci!
Nous sommes présentement dans l'intéressante île de Madère à la Marina de Funchal. Nous sommes arrivés il y a maintenant 2
jours et tout se passe à merveille. La traversée s'est très bien déroulée et l'équipage s'est adapté au rythme de la mer.
Ainsi, nous avons parcouru les 670 mn en 7 jours.
Au départ, nous devions nous rendre à Lagos en Algarve mais les vent du secteur nous empêchaient de progresser normalement
vers Lagos. Ainsi à 500 mn de Lagos (situé à 970 mn de Horta) nous avons décidé de changer notre destination. Nous n'avons
même pas eu besoin de changer de cap pour rejoindre Madère qui était à 230 mn de notre position. Sinon, avec les vents
annoncés nous aurions rejoint Lagos 7-8 jours plus tard.
Nous comptons demeurer autour de 7 jours à Madère et ensuite nous ne savons pas trop où nous irons. Ce sera Lagos, Gibraltar,
Agadir ou les Canaries. Nous verrons.
Encore une fois un gros merci pour le support du réseau du capitaine. C'est toujours très agréable de vous entendre.
Merci!
mardi 25 août 2009
MAGIE - Daniel et la famille à SANDY HOOK (NY)
Message reçu :
Merci pour les fichiers.
Je pense qu'on restera quelques jours dans les environs de Sandy Hook pour prendre un peu de repos. Nous avons mal dormi à New York.
Ici, c'est plus paisible.
Je t'en donne des nouvelles.
Tu peux nous suivre sur notre site: www.cje.qc.ca/magie.
MERCI BEAUCOUP!!!
Daniel et tout l'équipage
Merci pour les fichiers.
Je pense qu'on restera quelques jours dans les environs de Sandy Hook pour prendre un peu de repos. Nous avons mal dormi à New York.
Ici, c'est plus paisible.
Je t'en donne des nouvelles.
Tu peux nous suivre sur notre site: www.cje.qc.ca/magie.
MERCI BEAUCOUP!!!
Daniel et tout l'équipage
CAT MOUSSES - René et la famille à MAUPITI (Polynésie Française)
Baignade avec les baleines à bosse
25 août 09
Maupiti, Polynésie française
Après notre départ de Bora Bora, nous avons atteint Maupiti sur l'heure du dîner après une petite navigation d'à peine 40 miles. Nous avons franchi sans anicroche l'unique passe de Maupiti, soit la passe Onoiau, réputée dangereuse pour la navigation. Il y a du courant c'est vrai mais à cette heure du jour il était à son plus faible 2 noeuds dans le pif). Nous sommes immédiatement tombés sous le charme de ce lagon peu profond aux eaux turquoises, entourant l'île principale et couronné de petits motus ( petits islets) bordés de plages de sable blanc. Véritable oasis de paix, on comprend facilement pourquoi les habitants de Bora Bora, Raiatea et Tahiti viennent s'y détendre le temps d'un weekend. Le guide Lonely Planet dit : 'A Bora Bora les paillettes, à Maupiti le charme et la séduction sans fard'. Cette description est très juste. En 2005, à l'occasion d'un référendum, les habitants avaient dit non aux sirènes de l'argent facile en rejetant un projet de construction d'une structure hôtelière comme on en voit partout à Bora Bora. Ils ont ainsi su conserver leur authenticité et la culture de la pastèque sur les motus, demeure l'une des principales sources de revenu.
Au cours de notre escale ici nous avons fait pas mal d'école mais nous avons aussi fait deux belles randonnées. Nous sommes allés faire l'ascension du Teurafaatui (380 m), point culminant de l'île, après les classes du matin. Une petite balade d'à peine 5 heures et demi, question de se dégourdir les jambes un peu. La vue d'en haut était absolument féérique. On y voyait chaque petit détail du lagon, dont la passe d'entrée, Bora-Bora, Tahaa et Raiatea. Le guide dit de cette montagne: 'Ne peut être entrepris que par des personnes entraînées et non sujettes au vertige. Certains passages particulièrement abrupts, relèvent plus de la varappe que de la randonnée. La présence d'un guide est recommandée.' Bon bon, ils en mettent un peu mais les enfants semblaient abonder dans le sens du guide!! Ho well, un peu de marche ne les fera pas mourir. D'autant plus que nous sommes revenus avec des bananes et un fruit de l'arbre à pain 'uru' (tombé aux abords de la route) avec lequel on s'est fait de succulentes frites. Un 'uru' aura servi à nourrir une famille de six. Nous n'avons mangé que des frites pour souper, le tout accompagné d'une mayonnaise maison style Aioli que j'avais faite. Ca nous sortait littéralement par les oreilles à la fin. Ouf c'est que ça nourrit ces fruits à pain!
Le lendemain, nous avons attiré les enfants dans une autre idée de randonnée mais à vélo cette fois. L'idée s'est vendue sans aucune difficulté. Congé d'école et balade à vélo, tu parles!! Les enfants étaient fous de joie à l'idée d'enfourcher un vélo. Notre petit Antoine, qui avait un peu perdu le tour du vélo, s'est armé de patience et de courage et malgré plusieurs plonges spectaculaires, quelques grincements de dents et écorchures aux genoux, est passé maître dans l'art de monter à vélo. Un dur à cuire notre Antoine! La circulation étant comment dire . assez tranquille, nous avions pour ainsi dire une voie complète de la route à nous seuls. Le tour de l'île faisant tout juste 10 km, c'était idéal comme distance. Nous nous sommes arrêtés à la plage (la pointe Tereia) pour dîner, une plage magnifique. Le lagon est si peu profond à cet endroit que nous avons traversé à pied pour se rendre au motu Auira juste en face. Les seuls touristes rencontrés étaient tous des Italiens en vacances sur des catamarans de location (charters).
A part ça notre séjour aura servi à débarrasser la coque de ses algues et parasites. Nous avons passé de longues heures sous l'eau à frotter la coque, équipés de notre compresseur à air. Mais le plus difficile dans tout ça c'était de se débarrasser, à notre sortie de l'eau, des centaines voire milliers de .. puces de mer (espèces de mini crevettes ou vers dégueus). agglutinés par centaines dans nos cheveux, habits de plongée, maillots de bain et tout. Cas saletés collent à la peau sur tout le corps et dans tous les racoins et te grignotent tout doucement! Ha les joies du bateau, 'Pour le meilleur et pour le pire'!
Nous avons quitté Maupiti vers midi pour une navigation de 24 heures vers Maupihaa (Mopélia) à 100 miles nautiques à l'ouest de Maupiti. On commence à prendre goût à ce nouveau rythme. Par le passé nous ne serions jamais restés aussi longtemps à un endroit. Nous avons jeté l'ancre dans ce lagon de Maupiti et comme on s'y plaisait, on ne se décidait plus à partir. Nous attendions le vent mais nous avons finalement dû nous résoudre à quitter. Nous n'avions pas sitôt franchi la passe qu'il nous a semblé apercevoir une baleine au loin. Nous venions d'ailleurs de lire, hier, un courriel de Lucey Blue qui disait qu'ils avaient eu la chance de voir et même de nager avec des baleines à bosse. Wow quelle chance ils avaient eue! Et bien il faut croire que la chance a tourné pour nous aussi car les baleines se sont mises à s'amuser à sortir tout autour de nous. Inutile de dire que nous avons immédiatement coupé les moteurs. Nous avions peine à y croire. Trois énormes baleines à bosse qui s'amusaient à nager à la surface de l'eau, à lancer des jets d'eau, à se pavaner et à nous montrer leur belle queue. A un moment, l'une des baleines a pointé la tête hors de l'eau! Je n'en croyais tout simplement pas mes yeux. La tête au complet hors de l'eau, puis elle a flappé une nageoire hors de l'eau aussi. Je ne croyais pas avoir cette chance un jour, j'étais subjuguée. Voir de ses propres yeux un spectacle aussi majestueux, tout juste à quelques pieds de nous! Comme les baleines ne partaient pas et continuaient de nager à proximité, nous ne nous décidions pas à virer de bord. La salade du chef que les enfants et moi venions de préparer pouvait bien attendre. En deux temps trois mouvements, nous avons retiré nos vêtements, enfilé notre masque et tuba et nous sommes plongés à l'eau. Les baleines étaient juste là en dessous!!!! A 3 ou 4 pieds de nous à peine!!! C'était à couper le souffle, nous étions là à nager autour d'elles, à les regarder monter à la surface et redescendre, à se retourner pour nous montrer leur belle grosse bedaine blanche! Quand je repense à ce moment magique j'ai encore peine à y croire. En voir c'est une chose mais jamais dans ma vie j'aurais pensé nager avec des baleines à bosse. On se rappellera longtemps de cette expérience inoubliable.
En fin de PM nous avons franchi un endroit en mer où le fond passait de 10 000 à 800 pieds de profondeur. Puis brusquement, sans avertissement, le capitaine a changé de cap et s'est mis à pourchasser les bancs d'oiseaux. Incrédule, je suis descendue à la cuisine pour commencer à préparer le souper quand tout-à-coup. nous avons entendu le capitaine nous crier quelque chose que nous n'avions pas entend depuis fort longtemps. FISH!!!!!! Branle-bas de combat, tous les moussaillons sont accourus à leur poste et nous avons remonté une belle petite bonite à ventre rayé. Quelle joie! Changement de programme, la cuisinière a vite rangé son couscous pour acquiescer à la demande générale, des sushis! Puis un autre cri a retenti mais cette fois BIG FISH!!!!!!!!!! Malheureusement celui-là il s'est décroché, il était peut-être un peu gros car nous avons eu une troisième touche après, celle-ci un peu plus raisonnable et il s'agissait tout de même d'une bonite faisant 25 lbs. Devant autant de poisson, nous avons rentré les lignes, un peu à contrecoeur mais bon, il ne faut pas trop abuser des bonnes choses. Ces poissons ont souvent l'abdomen et le foie infestés de vers blancs, et comme c'était effectivement le cas et que nous allions manger le poisson cru en sushis, nous avons pris garde de ne conserver que la partie non parasitée du dos. On voit très bien les parasites à l'oil nu et on les voyait d'autant plus sur notre bonite de 25 lbs. Bref, un peu de pertes mais le frigo est quand même plein à craquer. La cuisinière sera occupée demain! Espérons que nous trouverons des amis à Mopélia, notre dernier arrêt en Polynésie française. Selon ce qu'on nous en dit, Mopélia est une petite île qui ne compte que quatre habitants. Nous avons bien hâte de voir l'endroit. Il est 4h00 AM, je présume que le capitaine prendra bientôt la relève, son alarme a sonné il y a trente minutes. Oups, il n'a pas dû l'entendre. Sur ce, je vais aller soigner mon herbe à puces, petit souvenir que nous rapportons de Maupiti. On s'en serait passé. René était parti explorer un motu en dinghy avec les enfants et à son retour, des plaques se sont mises à apparaître sur ses bras. Evidemment, cette peste m'a contaminée aussi mais fort heureusement les enfants sont épargnés pour le moment. Croisons les doigts qu'ils ne l'attrapent pas, ce ne serait pas jojo sur le bateau.
25 août 09
Maupiti, Polynésie française
Après notre départ de Bora Bora, nous avons atteint Maupiti sur l'heure du dîner après une petite navigation d'à peine 40 miles. Nous avons franchi sans anicroche l'unique passe de Maupiti, soit la passe Onoiau, réputée dangereuse pour la navigation. Il y a du courant c'est vrai mais à cette heure du jour il était à son plus faible 2 noeuds dans le pif). Nous sommes immédiatement tombés sous le charme de ce lagon peu profond aux eaux turquoises, entourant l'île principale et couronné de petits motus ( petits islets) bordés de plages de sable blanc. Véritable oasis de paix, on comprend facilement pourquoi les habitants de Bora Bora, Raiatea et Tahiti viennent s'y détendre le temps d'un weekend. Le guide Lonely Planet dit : 'A Bora Bora les paillettes, à Maupiti le charme et la séduction sans fard'. Cette description est très juste. En 2005, à l'occasion d'un référendum, les habitants avaient dit non aux sirènes de l'argent facile en rejetant un projet de construction d'une structure hôtelière comme on en voit partout à Bora Bora. Ils ont ainsi su conserver leur authenticité et la culture de la pastèque sur les motus, demeure l'une des principales sources de revenu.
Au cours de notre escale ici nous avons fait pas mal d'école mais nous avons aussi fait deux belles randonnées. Nous sommes allés faire l'ascension du Teurafaatui (380 m), point culminant de l'île, après les classes du matin. Une petite balade d'à peine 5 heures et demi, question de se dégourdir les jambes un peu. La vue d'en haut était absolument féérique. On y voyait chaque petit détail du lagon, dont la passe d'entrée, Bora-Bora, Tahaa et Raiatea. Le guide dit de cette montagne: 'Ne peut être entrepris que par des personnes entraînées et non sujettes au vertige. Certains passages particulièrement abrupts, relèvent plus de la varappe que de la randonnée. La présence d'un guide est recommandée.' Bon bon, ils en mettent un peu mais les enfants semblaient abonder dans le sens du guide!! Ho well, un peu de marche ne les fera pas mourir. D'autant plus que nous sommes revenus avec des bananes et un fruit de l'arbre à pain 'uru' (tombé aux abords de la route) avec lequel on s'est fait de succulentes frites. Un 'uru' aura servi à nourrir une famille de six. Nous n'avons mangé que des frites pour souper, le tout accompagné d'une mayonnaise maison style Aioli que j'avais faite. Ca nous sortait littéralement par les oreilles à la fin. Ouf c'est que ça nourrit ces fruits à pain!
Le lendemain, nous avons attiré les enfants dans une autre idée de randonnée mais à vélo cette fois. L'idée s'est vendue sans aucune difficulté. Congé d'école et balade à vélo, tu parles!! Les enfants étaient fous de joie à l'idée d'enfourcher un vélo. Notre petit Antoine, qui avait un peu perdu le tour du vélo, s'est armé de patience et de courage et malgré plusieurs plonges spectaculaires, quelques grincements de dents et écorchures aux genoux, est passé maître dans l'art de monter à vélo. Un dur à cuire notre Antoine! La circulation étant comment dire . assez tranquille, nous avions pour ainsi dire une voie complète de la route à nous seuls. Le tour de l'île faisant tout juste 10 km, c'était idéal comme distance. Nous nous sommes arrêtés à la plage (la pointe Tereia) pour dîner, une plage magnifique. Le lagon est si peu profond à cet endroit que nous avons traversé à pied pour se rendre au motu Auira juste en face. Les seuls touristes rencontrés étaient tous des Italiens en vacances sur des catamarans de location (charters).
A part ça notre séjour aura servi à débarrasser la coque de ses algues et parasites. Nous avons passé de longues heures sous l'eau à frotter la coque, équipés de notre compresseur à air. Mais le plus difficile dans tout ça c'était de se débarrasser, à notre sortie de l'eau, des centaines voire milliers de .. puces de mer (espèces de mini crevettes ou vers dégueus). agglutinés par centaines dans nos cheveux, habits de plongée, maillots de bain et tout. Cas saletés collent à la peau sur tout le corps et dans tous les racoins et te grignotent tout doucement! Ha les joies du bateau, 'Pour le meilleur et pour le pire'!
Nous avons quitté Maupiti vers midi pour une navigation de 24 heures vers Maupihaa (Mopélia) à 100 miles nautiques à l'ouest de Maupiti. On commence à prendre goût à ce nouveau rythme. Par le passé nous ne serions jamais restés aussi longtemps à un endroit. Nous avons jeté l'ancre dans ce lagon de Maupiti et comme on s'y plaisait, on ne se décidait plus à partir. Nous attendions le vent mais nous avons finalement dû nous résoudre à quitter. Nous n'avions pas sitôt franchi la passe qu'il nous a semblé apercevoir une baleine au loin. Nous venions d'ailleurs de lire, hier, un courriel de Lucey Blue qui disait qu'ils avaient eu la chance de voir et même de nager avec des baleines à bosse. Wow quelle chance ils avaient eue! Et bien il faut croire que la chance a tourné pour nous aussi car les baleines se sont mises à s'amuser à sortir tout autour de nous. Inutile de dire que nous avons immédiatement coupé les moteurs. Nous avions peine à y croire. Trois énormes baleines à bosse qui s'amusaient à nager à la surface de l'eau, à lancer des jets d'eau, à se pavaner et à nous montrer leur belle queue. A un moment, l'une des baleines a pointé la tête hors de l'eau! Je n'en croyais tout simplement pas mes yeux. La tête au complet hors de l'eau, puis elle a flappé une nageoire hors de l'eau aussi. Je ne croyais pas avoir cette chance un jour, j'étais subjuguée. Voir de ses propres yeux un spectacle aussi majestueux, tout juste à quelques pieds de nous! Comme les baleines ne partaient pas et continuaient de nager à proximité, nous ne nous décidions pas à virer de bord. La salade du chef que les enfants et moi venions de préparer pouvait bien attendre. En deux temps trois mouvements, nous avons retiré nos vêtements, enfilé notre masque et tuba et nous sommes plongés à l'eau. Les baleines étaient juste là en dessous!!!! A 3 ou 4 pieds de nous à peine!!! C'était à couper le souffle, nous étions là à nager autour d'elles, à les regarder monter à la surface et redescendre, à se retourner pour nous montrer leur belle grosse bedaine blanche! Quand je repense à ce moment magique j'ai encore peine à y croire. En voir c'est une chose mais jamais dans ma vie j'aurais pensé nager avec des baleines à bosse. On se rappellera longtemps de cette expérience inoubliable.
En fin de PM nous avons franchi un endroit en mer où le fond passait de 10 000 à 800 pieds de profondeur. Puis brusquement, sans avertissement, le capitaine a changé de cap et s'est mis à pourchasser les bancs d'oiseaux. Incrédule, je suis descendue à la cuisine pour commencer à préparer le souper quand tout-à-coup. nous avons entendu le capitaine nous crier quelque chose que nous n'avions pas entend depuis fort longtemps. FISH!!!!!! Branle-bas de combat, tous les moussaillons sont accourus à leur poste et nous avons remonté une belle petite bonite à ventre rayé. Quelle joie! Changement de programme, la cuisinière a vite rangé son couscous pour acquiescer à la demande générale, des sushis! Puis un autre cri a retenti mais cette fois BIG FISH!!!!!!!!!! Malheureusement celui-là il s'est décroché, il était peut-être un peu gros car nous avons eu une troisième touche après, celle-ci un peu plus raisonnable et il s'agissait tout de même d'une bonite faisant 25 lbs. Devant autant de poisson, nous avons rentré les lignes, un peu à contrecoeur mais bon, il ne faut pas trop abuser des bonnes choses. Ces poissons ont souvent l'abdomen et le foie infestés de vers blancs, et comme c'était effectivement le cas et que nous allions manger le poisson cru en sushis, nous avons pris garde de ne conserver que la partie non parasitée du dos. On voit très bien les parasites à l'oil nu et on les voyait d'autant plus sur notre bonite de 25 lbs. Bref, un peu de pertes mais le frigo est quand même plein à craquer. La cuisinière sera occupée demain! Espérons que nous trouverons des amis à Mopélia, notre dernier arrêt en Polynésie française. Selon ce qu'on nous en dit, Mopélia est une petite île qui ne compte que quatre habitants. Nous avons bien hâte de voir l'endroit. Il est 4h00 AM, je présume que le capitaine prendra bientôt la relève, son alarme a sonné il y a trente minutes. Oups, il n'a pas dû l'entendre. Sur ce, je vais aller soigner mon herbe à puces, petit souvenir que nous rapportons de Maupiti. On s'en serait passé. René était parti explorer un motu en dinghy avec les enfants et à son retour, des plaques se sont mises à apparaître sur ses bras. Evidemment, cette peste m'a contaminée aussi mais fort heureusement les enfants sont épargnés pour le moment. Croisons les doigts qu'ils ne l'attrapent pas, ce ne serait pas jojo sur le bateau.
MAGIE - Daniel et l'équipage à SANDY HOOK (NY)
Message reçu :
Nous venons d'arriver à Sandy Hook. On a navigué sur la fin de la nuit pour profiter du courant. Superbe lever de soleil sur New York!
Pourrais-tu m'envoyer le fichier météo buoyweather pour un futur passage par la mer vers Cape May?
J'essaie de capter le réseau, mais ça ne rentre presque pas.
Merci beaucoup!
Daniel et tout l'équipage.
va2cam
Nous venons d'arriver à Sandy Hook. On a navigué sur la fin de la nuit pour profiter du courant. Superbe lever de soleil sur New York!
Pourrais-tu m'envoyer le fichier météo buoyweather pour un futur passage par la mer vers Cape May?
J'essaie de capter le réseau, mais ça ne rentre presque pas.
Merci beaucoup!
Daniel et tout l'équipage.
va2cam
VACATIONS AU RÉSEAU MARDI MATIN
WEBESAILING : Éric et Annie sont toujours au Lac Bras d'Or et prévoient quitter en fin de semaine pour amorcer leur descente vers le sud.
MOANA : Guy et France sont au Aves - Position : 11-55 N et 67-25 W - Excellent signal - tout va bien
ÉTOILE DE LUNE : Nathalie et Dominique sont à Curaçao et ne prévoient pas se rendre aux Aves cette année. Ils poursuivront leur navigation vers l'Ouest.
MOANA : Guy et France sont au Aves - Position : 11-55 N et 67-25 W - Excellent signal - tout va bien
ÉTOILE DE LUNE : Nathalie et Dominique sont à Curaçao et ne prévoient pas se rendre aux Aves cette année. Ils poursuivront leur navigation vers l'Ouest.
NORDIC - Dany Martin et Catherine en Indonésie
Message reçu :
Nous avons été à l'écoute du réseau le 23 et 24 au matin. Nous pouvions entendre GBQ au Venez puis une femme française dont nous n'avons pas l'idicatif d'appel. Je sais que elle a assayé de nous rejoindre mais nos réponses n'ont pas été entendues. Je ne pouvais pas entendre André ou Pierre.
Nous sommes arrivés en Indonésie, ancrés présentement à Ambon où nous attendons les officiels pour les formalités.
Nous avons été à l'écoute du réseau le 23 et 24 au matin. Nous pouvions entendre GBQ au Venez puis une femme française dont nous n'avons pas l'idicatif d'appel. Je sais que elle a assayé de nous rejoindre mais nos réponses n'ont pas été entendues. Je ne pouvais pas entendre André ou Pierre.
Nous sommes arrivés en Indonésie, ancrés présentement à Ambon où nous attendons les officiels pour les formalités.
lundi 24 août 2009
OFFRE DE CONVOYAGE - Voile Sans Frontière
Cher skipper,
Voici quelques offres d'emploi pour les convoyages et pour le sud. Si une de ces offres vous intéresse svp me contacter.
CONVOYAGE
Voilier : Océanis 411 2000
date : mi octobre 2009
Durée 4 semaines
Salaire : à être discuté
expérience : Blue water, avoir fait démâtage/rematage, écluses, port de NY et la route directe vers St-Martin
périmètre : lac Champlain to St-Martin
Voilier : Océanis 423 2006
date : mi octobre 2009
Durée 4 semaines
Salaire : à être discuté
expérience : Blue water, avoir fait démâtage/rematge, écluses, port de NY et la route directe vers St-Martin
périmètre : lac Champlain to St-Martin
CHARTER SUR CATAMARAN
Voilier : Bélize 43 2005
date : 3 janvier au 30 janvier 2010
Durée 4 semaines
Salaire : à être discuté
expérience : avoir déjà navigué sur catamaran similaire, avoir navigué la zone St-Martin et Îles avoisinantes.
périmètre : St-Martin, St Barth, Anguilla, St-Kitts, Névis et Saba et ls B.V.I
Au plaisir et bon vent !
Guy Carpentier
Coordonnateur
Voile Sans Frontiere inc. (Canada)
VSF Bareboat Corp (USA)
Courtage - Location - Consultation - Convoyage
Location avec ou sans capitaine : Lac Champlain - Golfe St-Laurent - Antilles
2 Boul Bélanger bur 413
Beaupré, Qué.
G0A 1E0
Tél : 418-265-1709 Canada
518-420-4175 USA
Courriel : info@voilesansfrontiere.com
Web : www.voilesansfrontiere.com
Skype : ukulu1
Ils perdent leur santé à faire de l'argent et par la suite perdent tout leur argent à tenter de la retrouver.
En pensant anxieusement au futur ils oublient le présent de sorte qu'ils vivent ni le présent ni le futur. Finalement ils vivent comme s'ils n'allaient jamais mourrir et ils meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu ...
Voici quelques offres d'emploi pour les convoyages et pour le sud. Si une de ces offres vous intéresse svp me contacter.
CONVOYAGE
Voilier : Océanis 411 2000
date : mi octobre 2009
Durée 4 semaines
Salaire : à être discuté
expérience : Blue water, avoir fait démâtage/rematage, écluses, port de NY et la route directe vers St-Martin
périmètre : lac Champlain to St-Martin
Voilier : Océanis 423 2006
date : mi octobre 2009
Durée 4 semaines
Salaire : à être discuté
expérience : Blue water, avoir fait démâtage/rematge, écluses, port de NY et la route directe vers St-Martin
périmètre : lac Champlain to St-Martin
CHARTER SUR CATAMARAN
Voilier : Bélize 43 2005
date : 3 janvier au 30 janvier 2010
Durée 4 semaines
Salaire : à être discuté
expérience : avoir déjà navigué sur catamaran similaire, avoir navigué la zone St-Martin et Îles avoisinantes.
périmètre : St-Martin, St Barth, Anguilla, St-Kitts, Névis et Saba et ls B.V.I
Au plaisir et bon vent !
Guy Carpentier
Coordonnateur
Voile Sans Frontiere inc. (Canada)
VSF Bareboat Corp (USA)
Courtage - Location - Consultation - Convoyage
Location avec ou sans capitaine : Lac Champlain - Golfe St-Laurent - Antilles
2 Boul Bélanger bur 413
Beaupré, Qué.
G0A 1E0
Tél : 418-265-1709 Canada
518-420-4175 USA
Courriel : info@voilesansfrontiere.com
Web : www.voilesansfrontiere.com
Skype : ukulu1
Ils perdent leur santé à faire de l'argent et par la suite perdent tout leur argent à tenter de la retrouver.
En pensant anxieusement au futur ils oublient le présent de sorte qu'ils vivent ni le présent ni le futur. Finalement ils vivent comme s'ils n'allaient jamais mourrir et ils meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu ...
dimanche 23 août 2009
MAGIE - Daniel et la petite famille à NEW YORK
Message reçu :
Merci beaucoup Nycole pour les informations au sujet du voilier Myriam.
Depuis quelques jours, nous sommes à la marina de la 79e Ave à New York. Après une nuit à se faire brasser beaucoup (nous étions à l'ancre), on a réussi à se trouver une boule de mooring. Nous avons visité la ville.
Salutations à vous tous!
À bientôt!
Daniel et tout l'équipage
va2cam
Merci beaucoup Nycole pour les informations au sujet du voilier Myriam.
Depuis quelques jours, nous sommes à la marina de la 79e Ave à New York. Après une nuit à se faire brasser beaucoup (nous étions à l'ancre), on a réussi à se trouver une boule de mooring. Nous avons visité la ville.
Salutations à vous tous!
À bientôt!
Daniel et tout l'équipage
va2cam
BACCUS - Élizabeth et Hervé
Message reçu :
Bonjour à tous,
Nous navigons sur les antilles et nous passons, à la prochaine saison, côté Pacifique.
Nous passons notre certificat de radio restreint prochainement en France.
Quand nous aurons notre brevet pourrons nous nous inscrire sur votre réseau et à Winlink ?
Nous admirons votre travail, pour donner des nouvelles sur les ondes.
Nous attendons votre réponse avec l'espoir de pouvoir prochainement communiquer avec vous.
Elisabeth et Hervé AZO
Bonjour à tous,
Nous navigons sur les antilles et nous passons, à la prochaine saison, côté Pacifique.
Nous passons notre certificat de radio restreint prochainement en France.
Quand nous aurons notre brevet pourrons nous nous inscrire sur votre réseau et à Winlink ?
Nous admirons votre travail, pour donner des nouvelles sur les ondes.
Nous attendons votre réponse avec l'espoir de pouvoir prochainement communiquer avec vous.
Elisabeth et Hervé AZO
WEBESAILING - Éric et Annie au Lac Bras d'Or (NE)
J'ai parlé à Éric à midi (heure de Montréal)et la tempête a débuté. Actuellement des vents de 25 noeuds du Sud Ouest, avec rafales - pluie abondante - bien protégé des vagues dans la marina de Dundee. Aucun problème pour l'instant
Prochain rapport cet après-midi.
16h00 : Vent a tourné au Nord Ouest - période de calme - puis arc-en-ciel - et reprise du vent à 25 noeuds. Prévision avec rafales à 45 noeuds jusqu'à minuit. Tout se passe très bien car vraiment à l'abri. Ne pas s'inquiéter
Nycole
Prochain rapport cet après-midi.
16h00 : Vent a tourné au Nord Ouest - période de calme - puis arc-en-ciel - et reprise du vent à 25 noeuds. Prévision avec rafales à 45 noeuds jusqu'à minuit. Tout se passe très bien car vraiment à l'abri. Ne pas s'inquiéter
Nycole
EKEZA - Marie Jo et Alain aux Fidji
Position : 16°46 S; 179°21 E
Bonjour à tous,
Pour les navigateurs il est des lignes mythiques qu'on ne voit jamais et qu'on salue au passage.
C'est d'abord l'Equateur et l'on avait l'habitude de faire un "baptème" pour ceux qui à bord la franchissaient pour la première fois.
Au cours de notre voyage nous l'avons passée dans l'Atlantique lors de la traversée Dakar - Salvador de Bahia. Pour nous ce n'était pas vraiment la première fois car au Gabon, elle était si près de Libreville que nous pouvions la couper deux fois dans une journée de pêche, sans que l'on voit une différence entre les poissons de l'hémisphère nord et ceux de l'hémisphère sud !
Le 20 aout 2009 à 16h (heure Tonga), déjà dans les eaux territoriales des Fidji, nous avons coupé l'autre ligne remarquable, celle du changement de date, le méridien 180° qui nous fait passer de la longitude Ouest à la longitude Est.
Cependant c'est au Tonga que nous avions changé de date, soit perdu une journée, car les Tongans préférent avoir la même date que la Nouvelle Zélande, pays avec lequel ils ont le plus d'échanges.
Cela nous a mis un peu dans l'embarras car nous étions à TU+13 alors qu'on pensait ne jamais pouvoir dépasser TU+12. Bref en passant la ligne nous avons retardé nos pendules d'une heure et nous voilà bien à TU+12 !
Cette ligne est importante pour nous car elle représente la certitude que nous avons bien accompli un demi-tour de la terre alors que nous avons quitté Lorient le 15 juillet 2004, en saluant comme il se doit Notre Dame de Larmor au passage !!! Que d'eau depuis.....
Concrètement nous avons bien changé de côté. L'Europe est loin, très loin. Dans les commerces tous les produits viennent de Nouvelle Zélande ou d'Australie plus rarement de Chine, de Malaisie ou d'Indonésie.
Les petites iles indépendantes sont le plus souvent sous la protection de la Nouvelle Zélande qui est considérée comme un des sommets du triangle polynésien. Bien que les iles soient de culture polynésienne et parlent une langue d'origine maori c'est l'anglais qui est la langue utilisée dans les échanges. Elle est apprise partout dès l'école primaire et les études secondaires sont en langue anglaise.
De ce côté les "eldorados" recherchés pour le travail et le gain d'argent s'appellent aussi Nouvelle Zelande et Australie. L'argent envoyé par les expatriés constitue une aide substantielle pour les familles restées au pays.
Enfin nous retrouverons bientôt un petit air de France, avec des produits français, quand nous toucherons la Nouvelle Caledonie, début octobre sans doute.
Bises et amitiés à tous
Marie-jo et Alain
Bonjour à tous,
Pour les navigateurs il est des lignes mythiques qu'on ne voit jamais et qu'on salue au passage.
C'est d'abord l'Equateur et l'on avait l'habitude de faire un "baptème" pour ceux qui à bord la franchissaient pour la première fois.
Au cours de notre voyage nous l'avons passée dans l'Atlantique lors de la traversée Dakar - Salvador de Bahia. Pour nous ce n'était pas vraiment la première fois car au Gabon, elle était si près de Libreville que nous pouvions la couper deux fois dans une journée de pêche, sans que l'on voit une différence entre les poissons de l'hémisphère nord et ceux de l'hémisphère sud !
Le 20 aout 2009 à 16h (heure Tonga), déjà dans les eaux territoriales des Fidji, nous avons coupé l'autre ligne remarquable, celle du changement de date, le méridien 180° qui nous fait passer de la longitude Ouest à la longitude Est.
Cependant c'est au Tonga que nous avions changé de date, soit perdu une journée, car les Tongans préférent avoir la même date que la Nouvelle Zélande, pays avec lequel ils ont le plus d'échanges.
Cela nous a mis un peu dans l'embarras car nous étions à TU+13 alors qu'on pensait ne jamais pouvoir dépasser TU+12. Bref en passant la ligne nous avons retardé nos pendules d'une heure et nous voilà bien à TU+12 !
Cette ligne est importante pour nous car elle représente la certitude que nous avons bien accompli un demi-tour de la terre alors que nous avons quitté Lorient le 15 juillet 2004, en saluant comme il se doit Notre Dame de Larmor au passage !!! Que d'eau depuis.....
Concrètement nous avons bien changé de côté. L'Europe est loin, très loin. Dans les commerces tous les produits viennent de Nouvelle Zélande ou d'Australie plus rarement de Chine, de Malaisie ou d'Indonésie.
Les petites iles indépendantes sont le plus souvent sous la protection de la Nouvelle Zélande qui est considérée comme un des sommets du triangle polynésien. Bien que les iles soient de culture polynésienne et parlent une langue d'origine maori c'est l'anglais qui est la langue utilisée dans les échanges. Elle est apprise partout dès l'école primaire et les études secondaires sont en langue anglaise.
De ce côté les "eldorados" recherchés pour le travail et le gain d'argent s'appellent aussi Nouvelle Zelande et Australie. L'argent envoyé par les expatriés constitue une aide substantielle pour les familles restées au pays.
Enfin nous retrouverons bientôt un petit air de France, avec des produits français, quand nous toucherons la Nouvelle Caledonie, début octobre sans doute.
Bises et amitiés à tous
Marie-jo et Alain
NORDIC - Dany Martin et Catherine en Indonésie
Message reçu :
Il y a presque 3 ans que le Nordic a quitté le Québec. Depuis quelques semaines, on se sent sur le chemin du retour. Le Nordic est actuellement en Indonésie, à la veille de faire notre entrée et les formalités.
Que diriez-vous si on tentait une communication demain matin, pour le plaisir?
Nous syntoniserons 14118 à 7h HAE jusqu'à 8h30, les 23 et 24 aout 2009 dates de Québec ou selon un autre rendez-vous si vous nous en fixez un par retour de courriel.
Au plaisir,
Dany, Martin et Catherine
S/Y Nordic, Canada
Il y a presque 3 ans que le Nordic a quitté le Québec. Depuis quelques semaines, on se sent sur le chemin du retour. Le Nordic est actuellement en Indonésie, à la veille de faire notre entrée et les formalités.
Que diriez-vous si on tentait une communication demain matin, pour le plaisir?
Nous syntoniserons 14118 à 7h HAE jusqu'à 8h30, les 23 et 24 aout 2009 dates de Québec ou selon un autre rendez-vous si vous nous en fixez un par retour de courriel.
Au plaisir,
Dany, Martin et Catherine
S/Y Nordic, Canada
samedi 22 août 2009
DAME LICORNE - Marc-Antoine et Lucie à HORTA
Quoique faible, nous avons pu établir une communication avec Marc-Antoine ce matin. Il nous racontait que le coût de la vie est environ le 1/3 du Québec mais que la lessive - alors là, les lavendières ne se privent pas... 60$ pour un lavage - il devait en avoir du linge à laver pour ce prix hi hi hi
Ils comptent demeurer à Horta encore une bonne semaine.
Ils comptent demeurer à Horta encore une bonne semaine.
BEC SCIE - Lorraine et Jean en Angleterre
Etant donne que je ne peux pas vous recevoir sur le HF, j’ai pense t’envoye un petit mot avec quelques photos de Dartmouth et de Salcombe. Les maisons sont sur le bord des rivieres en flan de colline. On etait au mouillage car il n’y a pas de place au quai pour les visiteurs. Il n’y a pas de marina a Salcombe. Tu peux voir par le nombre d’annexes que nous n’etions pas seul. On a profite de notre passage sur la riviere Dart pour aller visiter Greenway, la maison qui appartenait a Agatha Christie.
Lorraine
Bec-Scie
CAMINATA - Robert et Carmen
Avec leurs amis Lise et Benoît (Solino), ils naviguent dans les îles de Fiji.
TIME: 2009/08/22 04:47
LATITUDE: 18-03.15S
LONGITUDE: 177-17.25E
COMMENT: Robinson Crusoe Island Club. Apéro, spectacle fidjien et buffet.
TIME: 2009/08/22 04:47
LATITUDE: 18-03.15S
LONGITUDE: 177-17.25E
COMMENT: Robinson Crusoe Island Club. Apéro, spectacle fidjien et buffet.
vendredi 21 août 2009
WE BE SAILING - Éric et Annie au Cap Breton
Je viens de recevoir des nouvelles d'Éric et Annie. Ils iront se réfugier au Lac Bras d'Or pour laisser passer l'ouragan Bill. Ce message était de jeudi soir et ils avaient rendez-vous pour l'écluse vendredi matin.
Voici une copie du message qu'ils m'ont envoyé auparavant :
SPOT Check OK. Everything is OK from Annie & Eric aboard s/v WeBeSailing, just to let you know where we are.
ESN:0-7438858
Latitude:45.7002
Longitude:-61.0912
Nearest Location:not known
Distance:not known
Time:08/21/2009 20:19:11 (America/Halifax)
http://maps.google.com/maps?f=q&hl=en&geocode=&q=45.7002,-61.0912&ll=45.7002,-61.0912&ie=UTF8&z=12&om=1
Voici une copie du message qu'ils m'ont envoyé auparavant :
SPOT Check OK. Everything is OK from Annie & Eric aboard s/v WeBeSailing, just to let you know where we are.
ESN:0-7438858
Latitude:45.7002
Longitude:-61.0912
Nearest Location:not known
Distance:not known
Time:08/21/2009 20:19:11 (America/Halifax)
http://maps.google.com/maps?f=q&hl=en&geocode=&q=45.7002,-61.0912&ll=45.7002,-61.0912&ie=UTF8&z=12&om=1
JOLIE BRISE III - Alain aux Açores
Copie du message reçu en date du Date: 2009/08/21 12:49
Nous sommes partis de Horta le 16 août en direction du continent européen, plus précisément vers Lagos. Les mousses et Josée se sont bien adaptés au rythme de la mer. On est à près de 500 mn de Lagos et à ce rythme nous allons rejoindre Lagos dans 5-6 jours minimum puisque depuis 48 heures, nous avons des vents du secteur est et nord-est. Un vent d'est est toujours prévu pour 48 heures. Cela nous empêche donc de faire route vers Lagos. On a donc décidé de faire escale à Madère par vent de travers. Donc fini le près. Ainsi, on devrait être à Funchal dans environ 36-48 heures. On s'est dit que l'on est toujours en vacances et le temps ne presse pas. Vive la plaisance.
L'équipage de Jolie Brise III
Nous sommes partis de Horta le 16 août en direction du continent européen, plus précisément vers Lagos. Les mousses et Josée se sont bien adaptés au rythme de la mer. On est à près de 500 mn de Lagos et à ce rythme nous allons rejoindre Lagos dans 5-6 jours minimum puisque depuis 48 heures, nous avons des vents du secteur est et nord-est. Un vent d'est est toujours prévu pour 48 heures. Cela nous empêche donc de faire route vers Lagos. On a donc décidé de faire escale à Madère par vent de travers. Donc fini le près. Ainsi, on devrait être à Funchal dans environ 36-48 heures. On s'est dit que l'on est toujours en vacances et le temps ne presse pas. Vive la plaisance.
L'équipage de Jolie Brise III
MYRIAM - Ghislain et la famille à Harvestraw Marina (NY)
Copie du message reçu :
Nous sommes rendu à Haverstraw Marina
Nous avons été touchés par la foudre sur les deux Bateaux (Myriam et Amyrik)
L'électronique de même que ma BLU sont tombés au combat
Notre assureur ainsi que le dealer Bavaria s'affairent à remettre nos bateaux à l'eau d'ici une dizaine de jours
Personne n'a été blessé heureusement mais l'électronique des 2 bateaux est brisé.
Merci beaucoup de votre précieuse aide
Ghislain
Nous sommes rendu à Haverstraw Marina
Nous avons été touchés par la foudre sur les deux Bateaux (Myriam et Amyrik)
L'électronique de même que ma BLU sont tombés au combat
Notre assureur ainsi que le dealer Bavaria s'affairent à remettre nos bateaux à l'eau d'ici une dizaine de jours
Personne n'a été blessé heureusement mais l'électronique des 2 bateaux est brisé.
Merci beaucoup de votre précieuse aide
Ghislain
jeudi 20 août 2009
JOLIE BRISE III - Alain
JOLIE BRISE III : Alain est à 39.37 N et 20-55 W avec un vent NE de 15 noeuds. Actuellement à la voile "bon plein". Environ 560 mn de sa destination Lagos. Température : nuageux - 23 C
CAT MOUSSES - René et la famille en Polynésie française
Bora Bora
19 août 09
Bora Bora, Polynésie française
Bora Bora!!! Tant d'années à rêver à cet endroit exotique! C'était un autre de nos rêves d'y venir, sauf qu'au départ, René devait réaliser ce rêve de toujours, en compagnie de son frère Vincent. Ho well, une autre fois peut-être Vince!
Nous y sommes arrivés il y a une semaine pour y retrouver Jacques d'Alexandre IV. Ce dernier a alors rempli une vieille promesse faite aux enfants, soit de les inviter à coucher sur son bateau. Ainsi en PM, il est venu kidnapper les enfants, ils sont allés se louer des films en ville et ils ont passé un 'sleepover' de rêve. Crème glacée, burgers, poutine, crêpes pour le petit déjeûner et un total de 4 films visionnés. Pendant ce temps, René et moi en avons profité pour nous payer un souper dans un restaurant réputé de Bora Bora, le Bloody Mary's, où bien des célébrités sont passées depuis son ouverture en 1979. Il n'y a pas de menu dans ce restaurant, les viandes et poissons sont étalés sur un lit de glace et tu n'as qu'à sélectionner ce qui te fait envie. Devant tant de variété toutes aussi alléchantes les unes que les autres, le choix est difficile. Notre choix s'est finalement arrêté sur une belle pièce de marlin, et une d'espadon et en guise d'entrée, des calmars tendres comme on n'en avait jamais mangés. La cuisson sur le gril était, on ne peut plus parfaite. Bref un repas exquis, assis sur un petit tabouret en tronc de cocotier, les pieds dans le sable dans un restaurant des plus exotiques. Merci Jacques!
Bora Bora est perçue comme 'La perle du Pacifique' par bon nombre de voyagistes du monde entier. Le nom de Bora Bora qui pourrait se traduire par 'premier-né' laisse penser qu'elle fut l'île la plus importante après l'île sacrée de Raiatea. Hiro, premier roi légendaire de Raiatea aurait d'ailleurs envoyé son fils Ohatatama gouverner Bora Bora. Savoir ceci nous fait d'autant plus apprécier notre visite de Raiatea, deuxième île d'importance de l'archipel de la société après Tahiti. Raiatea avec ses paysages sauvages a su conserver tout son charme en restant un peu à l'écart des principaux flux touristiques. Elle a joué un rôle symbolique capital dans la mythologie polynésienne avec son marae Taputapuatea de renommée internationale au sein du monde maori. Les chefs 'arii' originaires des autres îles de la Société, des Australes, des îles Cook et voire même de Nouvelle-Zélande, venaient prendre part à des cérémonies d'intronisation et autre sur ce marae. Nous sommes très reconnaissants envers Eric et Catherine de nous avoir fait visiter l'île et plus spécifiquement ce site archéologique pour lequel ils nous ont restitué toute la dimension culturelle. De notre côté, nous leur avons partagé une partie de notre culture culinaire québécoise en leur faisant goûter nos fameux grands-pères au sirop d'érable. Ils ont bien aimé ce qui me porte à croire que notre copain Michel de Samba, avec sa dent sucrée, aurait bien aimé aussi!
Donc. de retour à nos moutons. Bora Bora. Il n'y a pas à dire, les eaux de cet endroit sont d'un bleu turquoise à faire rêver. Les rives de cette île sont bordées de bungalows sur pilotis à perte de vue. Malheureusement, Bora Bora, à la réputation un peu surfaite, s'est laissé envahir par l'engouement de ces multiples constructions hôtelières et les prix ont monté en flèche. Il peut en coûter la modique somme de 1000$ la nuit pour dormir dans un de ces magnifiques bungalows et manger peut coûter jusqu'à 500$ par jour. Ca fait cher un peu pour des vacances! Résultat. les hôtels sont déserts, ça fait pitié à voir mais tant qu'ils n'accepteront pas de majorer leurs prix à la baisse, j'ai bien peur que leur bassin touristique se limitera aux touristes chinois et italiens qui semblent majoritaires pour l'instant. Le nombre de visiteurs annuels pour l'ensemble de la Polynésie se chiffre apparemment autour de 180000 touristes. De ce chiffre, environ 1% sont des plaisanciers. Je ne sais pas toutefois si ça inclut les bateaux 'charters' de location car les eaux par ici, regorgent de catamarans de location de trois compagnies différentes soit Sunsail, Tahiti Yacht Charter et Moorings. Il n'est pas rare d'arriver dans un mouillage où 9 bateaux sur 10 sont des 'charters' alors je dirais que 80% des plaisanciers du secteur des îles de Bora Bora sont en fait des locations, dans la période où nous nous y trouvons du moins.
Lors de notre séjour à Bora Bora, nous avons fait quatre mouillages, soit la pointe Matira, deux ancrages de la pointe sud-est de l'île où nous avons rencontré le bateau français Graine d'Etoile et finalement le Bora Bora Yacht Club. A la pointe Matira, nous avons plongé à proximité de scaphandriers et c'est là qu'était notre fameux restaurant Bloody Mary's. Puis nous avons rencontré 'Graine d'Étoile', soit Michel, Anne-Gaëlle et leur deux filles Gaia (6 ans) et Lilou (8 ans) avec qui nous avons passé environ une semaine au cours de laquelle nous nous sommes voisinés un peu, les enfants ont joué ensemble, nous avons fait des plongées, des échanges de livres, bref du bon temps. Puis lors de notre passage au Bora Bora Yacht Club, nous avons fait nos dernières emplettes, un peu d'internet, un plein d'essence et de diésel. René est finalement à jour sur nos milliers de photos, ouf tout un travail ces photos! Aussi nous nous sommes fait un BBQ que le restaurant laisse gracieusement à la disposition des plaisanciers les lundis soirs, nous permettant même de nous asseoir sur leur magnifique terrasse vue la température un peu incertaine ce soir-là. Lors de notre dernière journée, nous sommes allés, avec Graine d'Etoile, faire une petite excursion dans un sentier menant à des canons de défense côtière de la Seconde Guerre mondiale offrant une belle vue sur la baie et le lagon. A notre retour Wasabi et Gallivanter étaient arrivés, alors nous nous sommes tous retrouvés sur Cat Mousses avec Alexandre IV pour un petit cocktail. Nous étions bien heureux de nous revoir et plus spécialement Gypsy le perroquet, de retrouver son Daddy bien-aimé.
Fidèles à eux-même, Isabelle et Brian, avaient les bras chargés de présents de toutes sortes. Nous qui prenions Gypsy pour notre plaisir personnel. Ils nous ont fait cadeau, entre autre, de nourriture qu'ils avaient, apparemment achetée en trop lors de leur réapprovisionnement à Panama. Chose certaine ça ne se perdra pas sur Cat Mousses. Isabelle continue de me léguer sa garde-robe de top modèle, contribuant ainsi à changer mon look 'Sports' pour un look plussss 'femininnnn' comme je me plais à dire! Je ne m'en plains pas! Et en plus, ils ont offert aux enfants le cadeau de leurs rêves, je n'ose même pas dire quoi tant nous étions gênés! En tout cas, ils sont tombés dans le mille! Les retrouvailles auront malheureusement été très brèves car dès 06h00 nous avons levé l'ancre ce matin mais nous nous retrouverons bientôt c'est certain. Pour notre part, nous nous dirigeons vers Maupiti, à 40 km à l'ouest de Bora Bora, que nous devrions atteindre sur l'heure du midi. La passe pour pénétrer dans ce lagon est réputée pour être assez étroite et capricieuse alors nous sommes bien heureux que le vent se soit calmé. La mer étant pratiquement d'huile ce matin, nous aurons toutes les conditions idéales pour une entrée facile puisqu'en plus le soleil étant à son plus haut le midi, nous aurons aussi un bon éclairage.
A part ça les classes se poursuivent, elles ont repris de plus bel depuis quelques semaines et nous sommes bien heureux de pouvoir travailler avec du matériel différent, soit des livres offerts par Thérèse à Raiatea et d'autres offerts par Graine d'Etoile. Ca fait changement. Notre petit Antoine commence d'ailleurs à nous surprendre avec la panoplie de sons et de mots qu'il arrive maintenant à lire. Sur ce je termine mon récit pour aller me remettre à jour sur mes courriels.
19 août 09
Bora Bora, Polynésie française
Bora Bora!!! Tant d'années à rêver à cet endroit exotique! C'était un autre de nos rêves d'y venir, sauf qu'au départ, René devait réaliser ce rêve de toujours, en compagnie de son frère Vincent. Ho well, une autre fois peut-être Vince!
Nous y sommes arrivés il y a une semaine pour y retrouver Jacques d'Alexandre IV. Ce dernier a alors rempli une vieille promesse faite aux enfants, soit de les inviter à coucher sur son bateau. Ainsi en PM, il est venu kidnapper les enfants, ils sont allés se louer des films en ville et ils ont passé un 'sleepover' de rêve. Crème glacée, burgers, poutine, crêpes pour le petit déjeûner et un total de 4 films visionnés. Pendant ce temps, René et moi en avons profité pour nous payer un souper dans un restaurant réputé de Bora Bora, le Bloody Mary's, où bien des célébrités sont passées depuis son ouverture en 1979. Il n'y a pas de menu dans ce restaurant, les viandes et poissons sont étalés sur un lit de glace et tu n'as qu'à sélectionner ce qui te fait envie. Devant tant de variété toutes aussi alléchantes les unes que les autres, le choix est difficile. Notre choix s'est finalement arrêté sur une belle pièce de marlin, et une d'espadon et en guise d'entrée, des calmars tendres comme on n'en avait jamais mangés. La cuisson sur le gril était, on ne peut plus parfaite. Bref un repas exquis, assis sur un petit tabouret en tronc de cocotier, les pieds dans le sable dans un restaurant des plus exotiques. Merci Jacques!
Bora Bora est perçue comme 'La perle du Pacifique' par bon nombre de voyagistes du monde entier. Le nom de Bora Bora qui pourrait se traduire par 'premier-né' laisse penser qu'elle fut l'île la plus importante après l'île sacrée de Raiatea. Hiro, premier roi légendaire de Raiatea aurait d'ailleurs envoyé son fils Ohatatama gouverner Bora Bora. Savoir ceci nous fait d'autant plus apprécier notre visite de Raiatea, deuxième île d'importance de l'archipel de la société après Tahiti. Raiatea avec ses paysages sauvages a su conserver tout son charme en restant un peu à l'écart des principaux flux touristiques. Elle a joué un rôle symbolique capital dans la mythologie polynésienne avec son marae Taputapuatea de renommée internationale au sein du monde maori. Les chefs 'arii' originaires des autres îles de la Société, des Australes, des îles Cook et voire même de Nouvelle-Zélande, venaient prendre part à des cérémonies d'intronisation et autre sur ce marae. Nous sommes très reconnaissants envers Eric et Catherine de nous avoir fait visiter l'île et plus spécifiquement ce site archéologique pour lequel ils nous ont restitué toute la dimension culturelle. De notre côté, nous leur avons partagé une partie de notre culture culinaire québécoise en leur faisant goûter nos fameux grands-pères au sirop d'érable. Ils ont bien aimé ce qui me porte à croire que notre copain Michel de Samba, avec sa dent sucrée, aurait bien aimé aussi!
Donc. de retour à nos moutons. Bora Bora. Il n'y a pas à dire, les eaux de cet endroit sont d'un bleu turquoise à faire rêver. Les rives de cette île sont bordées de bungalows sur pilotis à perte de vue. Malheureusement, Bora Bora, à la réputation un peu surfaite, s'est laissé envahir par l'engouement de ces multiples constructions hôtelières et les prix ont monté en flèche. Il peut en coûter la modique somme de 1000$ la nuit pour dormir dans un de ces magnifiques bungalows et manger peut coûter jusqu'à 500$ par jour. Ca fait cher un peu pour des vacances! Résultat. les hôtels sont déserts, ça fait pitié à voir mais tant qu'ils n'accepteront pas de majorer leurs prix à la baisse, j'ai bien peur que leur bassin touristique se limitera aux touristes chinois et italiens qui semblent majoritaires pour l'instant. Le nombre de visiteurs annuels pour l'ensemble de la Polynésie se chiffre apparemment autour de 180000 touristes. De ce chiffre, environ 1% sont des plaisanciers. Je ne sais pas toutefois si ça inclut les bateaux 'charters' de location car les eaux par ici, regorgent de catamarans de location de trois compagnies différentes soit Sunsail, Tahiti Yacht Charter et Moorings. Il n'est pas rare d'arriver dans un mouillage où 9 bateaux sur 10 sont des 'charters' alors je dirais que 80% des plaisanciers du secteur des îles de Bora Bora sont en fait des locations, dans la période où nous nous y trouvons du moins.
Lors de notre séjour à Bora Bora, nous avons fait quatre mouillages, soit la pointe Matira, deux ancrages de la pointe sud-est de l'île où nous avons rencontré le bateau français Graine d'Etoile et finalement le Bora Bora Yacht Club. A la pointe Matira, nous avons plongé à proximité de scaphandriers et c'est là qu'était notre fameux restaurant Bloody Mary's. Puis nous avons rencontré 'Graine d'Étoile', soit Michel, Anne-Gaëlle et leur deux filles Gaia (6 ans) et Lilou (8 ans) avec qui nous avons passé environ une semaine au cours de laquelle nous nous sommes voisinés un peu, les enfants ont joué ensemble, nous avons fait des plongées, des échanges de livres, bref du bon temps. Puis lors de notre passage au Bora Bora Yacht Club, nous avons fait nos dernières emplettes, un peu d'internet, un plein d'essence et de diésel. René est finalement à jour sur nos milliers de photos, ouf tout un travail ces photos! Aussi nous nous sommes fait un BBQ que le restaurant laisse gracieusement à la disposition des plaisanciers les lundis soirs, nous permettant même de nous asseoir sur leur magnifique terrasse vue la température un peu incertaine ce soir-là. Lors de notre dernière journée, nous sommes allés, avec Graine d'Etoile, faire une petite excursion dans un sentier menant à des canons de défense côtière de la Seconde Guerre mondiale offrant une belle vue sur la baie et le lagon. A notre retour Wasabi et Gallivanter étaient arrivés, alors nous nous sommes tous retrouvés sur Cat Mousses avec Alexandre IV pour un petit cocktail. Nous étions bien heureux de nous revoir et plus spécialement Gypsy le perroquet, de retrouver son Daddy bien-aimé.
Fidèles à eux-même, Isabelle et Brian, avaient les bras chargés de présents de toutes sortes. Nous qui prenions Gypsy pour notre plaisir personnel. Ils nous ont fait cadeau, entre autre, de nourriture qu'ils avaient, apparemment achetée en trop lors de leur réapprovisionnement à Panama. Chose certaine ça ne se perdra pas sur Cat Mousses. Isabelle continue de me léguer sa garde-robe de top modèle, contribuant ainsi à changer mon look 'Sports' pour un look plussss 'femininnnn' comme je me plais à dire! Je ne m'en plains pas! Et en plus, ils ont offert aux enfants le cadeau de leurs rêves, je n'ose même pas dire quoi tant nous étions gênés! En tout cas, ils sont tombés dans le mille! Les retrouvailles auront malheureusement été très brèves car dès 06h00 nous avons levé l'ancre ce matin mais nous nous retrouverons bientôt c'est certain. Pour notre part, nous nous dirigeons vers Maupiti, à 40 km à l'ouest de Bora Bora, que nous devrions atteindre sur l'heure du midi. La passe pour pénétrer dans ce lagon est réputée pour être assez étroite et capricieuse alors nous sommes bien heureux que le vent se soit calmé. La mer étant pratiquement d'huile ce matin, nous aurons toutes les conditions idéales pour une entrée facile puisqu'en plus le soleil étant à son plus haut le midi, nous aurons aussi un bon éclairage.
A part ça les classes se poursuivent, elles ont repris de plus bel depuis quelques semaines et nous sommes bien heureux de pouvoir travailler avec du matériel différent, soit des livres offerts par Thérèse à Raiatea et d'autres offerts par Graine d'Etoile. Ca fait changement. Notre petit Antoine commence d'ailleurs à nous surprendre avec la panoplie de sons et de mots qu'il arrive maintenant à lire. Sur ce je termine mon récit pour aller me remettre à jour sur mes courriels.
mercredi 19 août 2009
ÉTOILE DE LUNE - Nat et Dom - Vidéos du Québec...
Pendant mon absence de l'Etoile de Lune, mon capitaine a travaillé fort. Il a remis plein de choses en marche, il a fait un bateau tout beau et ... il a même eu le temps de me préparer des vidéos sur notre récent voyage au Québec. Nous étions alors avec André et Louise, nous avons rencontré un chanteur de rue et la magie de ses chansons a chassé la brume... Puis nous sommes allés voir des bisons, mais avant ça, nous avons vu les pêcheurs de homards revenir du port. Voici donc, des petits reportages que je partage avec nos amis du Québec qui nous ont si gentiment accueillis et la famille de France pour continuer le voyage avec vous...
http://s121758490.onlinehome.fr/edl/videos/video_chanteur.html
http://s121758490.onlinehome.fr/edl/videos/video_bisons.html
http://s121758490.onlinehome.fr/edl/videos/video_homard.html
Plein de belles pensées pleine de bonheur
Nat et Dom de L'étoile de Lune
http://www.etoiledelune.net
Pour nous suivre d'escale en escale trouvez sous le lien suivant la dernière position du bateau ainsi qu'un petit commentaire :
http://www.winlink.org/dotnet/maps/PositionReportsDetail.aspx?callsign=f4fjd
Nous donnons régulièrement de nos nouvelles sur le "Blog de Nycole" que vous trouverez au lien suivant :
http://reseauducapitaineconam.blogspot.com
http://s121758490.onlinehome.fr/edl/videos/video_chanteur.html
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Plein de belles pensées pleine de bonheur
Nat et Dom de L'étoile de Lune
http://www.etoiledelune.net
Pour nous suivre d'escale en escale trouvez sous le lien suivant la dernière position du bateau ainsi qu'un petit commentaire :
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Nous donnons régulièrement de nos nouvelles sur le "Blog de Nycole" que vous trouverez au lien suivant :
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JULIA IV - Jean-François et Dominique à METAGHAN dans les Maritimes
Message reçu le 15 août :
On est toujours à Metaghan. On est allé se balader dans la baie de Fundy et du côté de St-Jean (N-B). On a donc navigué dans les marées célèbres et les non moins célèbres brumes de la Baie. C'est toute une expérience. Navigation aux instruments et courants importants. Mais avec une bonne planification ... pas de problème.
On ne voyait pas plus d'une longueur de bateau pour l'entrée dans les ports et dans la Baie. Ici, le radar prends toute son importance. Et puis Fundy Traffic est aussi très aidant et te donne la position et la course des autres bateaux dans ton coin. Digby et Annapolis-Royal sont des endroits charmants. À Annnapolis-Royal, il y a une reconstitution de l'Habitation de sieur de Champlain qu'on a visité. C'est, comme tu sais, le premier établissement français en Nouvelle-France.
Les Acadiens de la région de Metaghan sont super gentils. On reçoit tant d'aide et d'amitié de leur part. On a évidemment repris contact avec Delbé Comeau, le premier maître du Bluenose II. Quels beaux échanges avec lui et sa femme Mary. Et il a tant d'histoires à raconter.
On écoute le Réseau du Capitaine tout les matins ... mais on ne vous entends que très faiblement. On reçoit bien certaines stations dans les Acores et on entends un peu le sud. Heureusement, on peut parler à Pierre sur 40M, vers 08:45.
Je sais que ce soir ce sera la rencontre des Capitaines à Fort Lennox. On aimerait bien être de la partie nous aussi. Mais nous aussi on aura une rencontre ce soir à la marina de Metaghan ... maïs et coques sont au menu. On vous souhaite à vous aussi une bien belle soirée.
On est en plein travaux de préparation du bateau, surtout les vernis extérieurs qui ont bien souffert du soleil dans la dernière année. On devrait sortir le bateau de l'eau en début de septembre ici et être de retour chez nous en mi-septembre.
Depuis le début août la température se fait plus belle avec plus de soleil, ça fait du bien au moral.
On a pas vraiment le goût de quitter le bateau après plus d'une année de vie à bord de Julia IV. Si on s'écoutait, on repartirait fin août vers le sud à nouveau. Mais il faut aussi aller nous occuper de la maison et de nos affaires avant de pouvoir repartir.
En attendant la vie est bonne à bord, on en profite encore un peu. Et puis, si ça se trouve on verra peut-être d'autres bateaux québecois descendre vers le sud et s'arrêter à Metaghan, ce sera avec grand plaisir qu'on les acceuillera.
Alors on t'embrasse Nycole et on dit de belles salutations aux navigateurs qui se préparent à partir cette année et à ceux que l'on a croisé durant la dernière année.
Bises,
Jean-François et Dominique (sur Julia IV) xxx
On est toujours à Metaghan. On est allé se balader dans la baie de Fundy et du côté de St-Jean (N-B). On a donc navigué dans les marées célèbres et les non moins célèbres brumes de la Baie. C'est toute une expérience. Navigation aux instruments et courants importants. Mais avec une bonne planification ... pas de problème.
On ne voyait pas plus d'une longueur de bateau pour l'entrée dans les ports et dans la Baie. Ici, le radar prends toute son importance. Et puis Fundy Traffic est aussi très aidant et te donne la position et la course des autres bateaux dans ton coin. Digby et Annapolis-Royal sont des endroits charmants. À Annnapolis-Royal, il y a une reconstitution de l'Habitation de sieur de Champlain qu'on a visité. C'est, comme tu sais, le premier établissement français en Nouvelle-France.
Les Acadiens de la région de Metaghan sont super gentils. On reçoit tant d'aide et d'amitié de leur part. On a évidemment repris contact avec Delbé Comeau, le premier maître du Bluenose II. Quels beaux échanges avec lui et sa femme Mary. Et il a tant d'histoires à raconter.
On écoute le Réseau du Capitaine tout les matins ... mais on ne vous entends que très faiblement. On reçoit bien certaines stations dans les Acores et on entends un peu le sud. Heureusement, on peut parler à Pierre sur 40M, vers 08:45.
Je sais que ce soir ce sera la rencontre des Capitaines à Fort Lennox. On aimerait bien être de la partie nous aussi. Mais nous aussi on aura une rencontre ce soir à la marina de Metaghan ... maïs et coques sont au menu. On vous souhaite à vous aussi une bien belle soirée.
On est en plein travaux de préparation du bateau, surtout les vernis extérieurs qui ont bien souffert du soleil dans la dernière année. On devrait sortir le bateau de l'eau en début de septembre ici et être de retour chez nous en mi-septembre.
Depuis le début août la température se fait plus belle avec plus de soleil, ça fait du bien au moral.
On a pas vraiment le goût de quitter le bateau après plus d'une année de vie à bord de Julia IV. Si on s'écoutait, on repartirait fin août vers le sud à nouveau. Mais il faut aussi aller nous occuper de la maison et de nos affaires avant de pouvoir repartir.
En attendant la vie est bonne à bord, on en profite encore un peu. Et puis, si ça se trouve on verra peut-être d'autres bateaux québecois descendre vers le sud et s'arrêter à Metaghan, ce sera avec grand plaisir qu'on les acceuillera.
Alors on t'embrasse Nycole et on dit de belles salutations aux navigateurs qui se préparent à partir cette année et à ceux que l'on a croisé durant la dernière année.
Bises,
Jean-François et Dominique (sur Julia IV) xxx
ÉTOILE DE LUNE - Dom et Nathalie - PIRATES ou CYCLONES dans les Caraibes
Texte que Dominique et Nathalie m'ont fait parvenir à l'intention de nos lecteurs :
La grande question des années à venir dans la Caraïbe sera :
Pirates ou cyclones ?
Il y a dix ans, la vie aux Antilles était simple. Les équipages passaient la saison des alizés dans l'Arc antillais et la saison cyclonique au Venezuela. Aujourd'hui, le Venezuela subit une vague de piratage sans précédent. Et les Antilles voient le passage de cyclones de plus en plus violents et fréquents. Ce sont deux phénomènes à ne pas sous-estimer.
Sans doute avons-nous manqué de chance, mais en l'espace de 3 mois, nous avons vécu un cyclone à Grenade et un piratage à Margarita. Si L'Etoile de Lune et son équipage sont sortis indemnes de ces deux expériences, celles-ci ont néanmoins suscité des questions auxquelles il nous a fallu répondre. Nous désirons passer outre la loi du silence qui empêche les nouveaux venus dans la Caraïbe d'être au courant de l'état des lieux. Espérant éviter le pire aux candidats aux navigations tranquilles dans la zone caraïbe sans toutefois, les affoler.
Une réponse simple : La meilleure stratégie est d'éviter les cyclones et de ne jamais se retrouver sur le terrain de jeu des pirates. Facile à dire... Mais comment faire?
Dans ce document, nous balayerons ensemble les solutions pour naviguer de manière à la fois sécuritaire et agréable. Nous listerons les lieux à éviter. Les endroits où vous pourrez naviguer tranquillement. Nous vous donnerons aussi les meilleurs moyens d'obtenir la météo, quelques conseils au cas où vous devriez, malgré toutes les mises en garde, subir un cyclone et puis une réflexion sur les idées fausses qui entourent les actes de piratage.
Sommaire
Définitions : cyclones et actes de piratages Les endroits à éviter Où passer la saison cyclonique ?
(Liste des lieux avec leurs avantages et inconvénients) La meilleure arme anticyclonique : la surveillance météo, Quelques conseils s'il est trop tard pour éviter le cyclone, Les idées fausses sur les moyens d'échapper aux pirates, Ce qu'il vous reste à faire...
Conclusion optimiste...
Coordonnées des ambassades du Canada et de France au Venezuela
1) Définitions
Cyclone :
Tempête majeure dont les vents dépassent 65 noeuds et peuvent atteindre 150 noeuds et plus (pour plus de détails référez-vous dans le site Internet du Réseau du Capitaine aux rubriques "cyclone" ou Emily)
Acte de piratage :
Dans ce document je ne tiens pas compte des vols d'annexe ou vols quelconques subis au mouillage ou à terre. J'entends par piratage tout acte où des intrus montent à bord des bateaux au mouillage ou en navigation sans y avoir été préalablement invités. Les pirates voient nos bateaux comme des coffres-forts qu'il suffit de piller pour en retirer un substantiel bénéfice. Ils n'hésiteront pas à molester l'équipage pour découvrir les caches d'argent. Au mieux, ils enfermeront l'équipage dans une cabine ou les ficelleront sur le pont pendant qu'ils videront le bateau. Au pire, ils emploieront la force avec armes blanches ou armes à feu. Dans certains cas, le viol ne sera pas exclus.
Que cherchent les pirates?
Tout ce qui a de la valeur, tout ce qui pourra être monnayable : l'argent, les cartes de crédit, les ordinateurs, appareils photo, l'électronique du bord... Parfois ils accommodent leur butin d'alcool et cigarettes... Certains ont tout vidé minutieusement, emportant le linge, la nourriture et même les poubelles (!) Tout ce qui pourra être emmené dans leur barque fera l'affaire. Celles-ci sont munies de moteurs rapides, afin que les pirates puissent sévir à la fois loin des côtes et repartir, après l'acte, sans être poursuivis.
2)Les endroits à éviter
La Péninsule de Paria.
Il ne faut EN AUCUN CAS naviguer de près ou de loin ou s'arrêter sur la péninsule de Paria. Celle-ci est la chasse gardée des trafiquants de drogues, n'allez pas y mettre l'étrave, vous courez un risque énorme et ce, jusque très au large des côtes. Les pirates de cette région ne sont pas des enfants de choeur, ils défendent leur territoire et le débarrassent de tout curieux qui passerait par là.
Les mouillages le long du littoral du Venezuela sont sujets eux aussi aux actes de piratage. Vous aurez toujours des témoignages, d'inconditionnels du Venez, qui seront passés à travers des mailles du filet. Mais il suffit d'un seul blessé ou d'un meurtre pour que ce soit le coup de trop. Tout mouillage de la côte est susceptible de subir des actes d'agression. Le piratage sur le continent se rapproche d'actes de délinquance. Les lanchas de pêcheurs locaux sont les premières cibles des pirates, les voiliers sont les secondes.
Liste non exhaustive des lieux qui ont vu des actes de piratage avant 2009
Au Venezuela
Margarita : Robledal, Boca del Rio, Juan Griego, Chacachacare et Port Lamar Iles de Coche et Cubagua Tortuga : mouillages du sud de l'île Puerto la Cruz : bahia Honda, le mouillage à l'extérieur du port, îles Chimana et Borracha Iles autour de Puerto la Cruz :
Mochima et les îles Caracas
Testigos (un cas, blessure par balle);
Golfe de Cariaco : Laguna Grande, Laguna Chica, Cumana Caracas : Guaira, Carabadella Puerto Cabello Carenero
Dans l'Arc antillais :
Saint Vincent : tous les mouillages entre Walilabu et le nord de l'île Union : Chatam bay (un cas en 2006) Sainte Lucie : Rodney Bay (un cas en 2006) Martinique : Le Robert (un cas en 2004)
Autres zones :
Guatemala : Rio Dulce
Jamaïque
Haïti
3)Où passer la saison cyclonique ?
a ) ABC
Avantages :
L'île bénéficie d'une excellente sécurité, les cyclones y sont rares, la mer transparente pour de belles plongées sous-marines. La saison des pluies commence 2 à 3 mois plus tard que sur l'Arc antillais. Elle démarre en général vers la fin août et jusque début novembre.
Désavantage :
- Bonaire et Aruba ne présentent aucun abri en cas de tempête. Cependant, Curaçao offre deux mouillages. Spanish water est à l'abri de la houle et du vent, mais il est très fréquenté. Celui de Fuik Bay est à l'abri de la houle et beaucoup moins fréquenté.
- Les vents d'Est sont très présents. Pour ceux qui veulent réserver leurs navigations au sud-est de la mer des Caraïbes, le retour vers l'Arc antillais demande une bonne stratégie météo. A la lisière entre la saison cyclonique et la saison des alizés, il y a quelques jours de calmes où il est possible de revenir sereinement vers l'Arc antillais. Ces jours rares se situent entre la mi-octobre et la mi-novembre (après il est trop tard!) Le courant sera défavorable, mais il sera moins fort sur la ligne du 13° ou 14°N , une navigation au près serré entre ces deux latitudes vous permettra en quatre jours bien calculés de revenir sur Grenade.
- Niveau de vie élevé sur les trois îles, prix équivalents à ceux de l'Europe.
b) Rester dans l'extrême sud de l'Arc antillais
Avantage:
Le bassin de navigation est agréable, musarder entre les Tobago cays et Grenade est un rêve.
Désavantage :
- Cette option demande de surveiller quotidiennement la météo. La période la plus critique se situe entre mi-août et Octobre, bien qu'il y ait eu une exception en 2005 avec le passage d'Emily le 13 juillet.
- A la moindre alerte, des flottilles se forment et partent sur Mochima ou Laguna Grande au Venezuela qu'elles rallient en moins de 24 heures. (contact via radio VHF et HF)
- Bien que toutes les ondes tropicales ne se développent pas, elles sont néanmoins très fréquentes en juin et juillet. Les vents sont lunatiques, les grains furieux et ils découragent souvent les équipages qui finissent par abdiquer et partir vers le Sud pour un Venezuela moins pluvieux, moins venteux.
- Certains bateaux préfèrent aller à Trinidad. Personnellement, je ne le conseille pas, ces dernières années la délinquance a grimpé dans l'île, les mouillages sont abrités, mais pas agréables (poubelles flottantes). Avec la recrudescence de la surveillance des côtes de Colombie par l'armée américaine, la drogue passe à présent entre Venezuela et Trinidad, de plus, il y a toujours la péninsule de Paria à passer et les dangers qui lui sont inhérents.
c) Passer l'été au Venezuela en restant à la lisière entre la ceinture cyclonique et la zone de piratage.
Avantage:
Les cyclones qui n'aiment pas la terre, se frottent à la barrière continentale et s'y épuisent. Ils remontent plus au Sud et laissent tranquilles le continent.
Mouillages non touchés par le piratage avant 2009 : la Blanquilla, Tortuga (le nord!), les Roques et les Aves.
Désavantage ;
- La vigilance s'impose, néanmoins! Il faut surveiller la météo, les phénomènes passent au nord et envoient la houle vers Tortuga et la Blanquilla. Cette dernière n'est pas encore totalement hors de la zone cyclonique.
- Les Aves et les Roques sont protégés par leurs barrières de corail. Mais elles ne sont pas à l'abri du vent.
- Les orages sévissent plus sur la bande côtière, mais ils débordent vers la Tortuga dès le mois d'août. Il en est de même pour les Roques et les Aves jusqu'en novembre.
d ) Passer l'été dans le sud-ouest de la Caraïbe.
Avantage :
Zone totalement hors zone cyclonique et totalement préservée du piratage : îles des San Blas et du golfe Darien (San Bernardo et Fuerte) très sécuritaires.
Désavantage :
Pendant l'été, les orages sont quotidiens. La pluie est interminable. La première cause de décès chez les Kunas est la foudre...
e) Guatemala.
Avantage
Les marinas du fond du Rio Dulce sont totalement hors zone cyclonique.
Proximité des sites Maya, découverte de l'Altiplano.
Désavantage :
- La vague des candidats s'est légèrement atténuée après qu'il y ait eu, là aussi des actes mortels de piratage en 2008.
- Il est extrêmement difficile de revenir de la zone du Rio Dulce, que ce soit vers Panama ou vers les Grandes Antilles et l'Arc antillais, ce sont des navigations contre les vents et les courants.
f) Mise à terre
Grenade, qui a vu passer des cyclones comme Ivan (cat 4) et Emily (cat3), a pris ses leçons pour assurer la sécurité des bateaux. Les services rendus par les marinas à terre du sud de l'île semblent de bonne prestation. Votre bateau pourra aussi trouver asile à Puerto la Cruz ou à Trinidad. Curaçao dispose d'une aire immense de stockage à Willemstad. Les solutions ne manquent pas, pour laisser votre monture se reposer tandis que vous rentrer au bercail ou que vous partez sac sur le dos à la découverte du pays de votre choix.
4) La meilleure arme anticyclonique : la surveillance
Avant de subir le cyclone Emily en juillet 2005, nous ne disposions pas des moyens nécessaires pour suivre ce genre de phénomène. A la suite d'Emily, nous avons installé une BLU à bord, outil d'information irremplaçable qui offre trois solutions simples et gratuites:
- Ecouter le Réseau du Capitaine sur 14 118 kHz à 7 heure locale (soit 11H TU en été, et 12H Tu en hiver). Les navigateurs munis d'une licence de radio-amateur interviennent et donnent leur position aux animateurs. Jean-Yves, Pierre et Nycole donnent une météo complète pour toute la zone, ce qui permet aux navigateurs non radio-amateur d'écouter et d'être prévenus chaque matin des phénomènes en développement.
- A 20 heure locale, depuis la Martinique un bulletin cyclonique est transmis entre le 1 juillet et la fin octobre, sur le 3700 kHz
- Télécharger les cartes d'alerte de la NOAA. Une prise type jack reliée au son de la Blu et au micro de l'ordinateur vous permet via le logiciel MSCAN de relever les cartes trois fois par jour. (8h, 14h, 20h locale)
Au port ou aux escales avec wifi ou cyber café Rendez-vous sur le site Internet : http://www.etoiledelune.net Lien météo directe : http://pagesperso-orange.fr/etoiledelune/divers/meteo_locale.htm
En un seul clic rapide, vous trouverez toutes les photos satellites intéressantes, qui retracent les développements dans l'Atlantique et dans la mer des Caraïbes. Il est bon aussi, pour les candidats au départ de se familiariser avec les notions de météo dès avant le départ.
5) Quelques conseils s'il est trop tard pour éviter le cyclone :
- Arriver tôt dans l'abri anticyclonique, ils sont vite surpeuplés.
( Port Egmond à Grenade est le meilleur sur le sud de l'Arc)
- Se ficeler dans la mangrove est plus sécuritaire que de rester à l'ancre.
- Choisir un abri où le fetch est court de chaque côté du bateau, évite que les vagues se reforment et immergent le pont ou remplisse le cockpit en permanence.
-Veiller à ce que les évacuations d'eau soient opérationnelles, les déboucher soigneusement avant l'arrivée du cyclone.
- Affourcher sur deux lourdes ancres, avec un maximum de chaîne l'avant et reculer dans la mangrove. Sécuriser les points d'attache de la chaîne du mouillage. Utiliser un maximum de point d'amarrage sur du gros câblot.
- Enlever tout le fardage : dégréer les voiles, enlever les biminis, tauds, capotes, cagnards, le filet des filières, panneaux solaires, dégonfler l'annexe, ficeler l'éolienne, attacher tous les bouts ensemble.
- Veiller à l'étanchéité des hublots, des panneaux d'ouverture, occulter les bouches à air.
- Prévoir des lampes vives (spot) chargées pour 24 heures, laisser allumer des lumières type feu de mât pendant le cyclone. Demander aux autres bateaux d'en faire autant.
- VHF portable avec piles neuves ou chargées.
- Prévoir des vêtements chauds, étanches et des boissons chaudes ainsi que biscuits énergétiques, il fait froid pendant le passage du cyclone.
- Préparer un sac étanche avec passeports, papiers administratifs, papiers d'assurance, argent, cartes bancaires, stylos, lampe torche avec piles neuves, appareil photo (si vous devez quitter votre bateau, le lendemain, vous aurez à prendre des photos pour l'assurance)
- Tenir un carnet de bord, heure par heure, avec pressions atmosphériques, conditions de vent et de mer, comportement des autres bateaux, du vôtre et de l'équipage (peut servir lors de rapport d'assurance).
6) Les idées fausses sur les moyens d'échapper au piratage
- N'espérez pas trouver dans les autorités une aide. Dans les pays "type banane", c'est "flic ou voyou". Certains représentants de "l'ordre" n'hésitent pas à changer de casquette la nuit et à utiliser leurs armes de service pour améliorer leur ordinaire en semant la panique à bord des voiliers de plaisance.
- Vous traversez des pays pauvres, vous avez l'âme charitable et toute barque de pêcheur qui viendra vous demander de l'eau ou vous vendre du poisson vous paraît honnête. FAUX! C'est le moyen le plus souvent utilisé pour vous approcher. Une fois accrochés à vos filières les pirates se hissent à bord. Ils sont prêts à vous cueillir, vous n'êtes pas prêts à les repousser. D'emblée une barque de pêcheur qui vous approche la nuit est un danger. Le jour, les agressions sont moins fréquentes, mais elles ont eu lieu parfois en plein milieu de l'après-midi.
-Ne comptez pas sur la pitié de vos agresseurs. Si la vie n'a pas de prix en Occident, elle n'a aucune valeur au Venezuela et dans tous les pays d'Amérique latine et centrale. Pour moins de 100 dollars, des meurtres sont commandités. Cependant, il existe des cas, où le capitaine a pu négocier qu'on lui rende ses papiers, sa carte de crédit et son ordinateur...
- Etre armé ne vous prémunit pas contre le piratage. A moins d'avoir une âme de mercenaire, peu de capitaines sont réellement prêts à tirer en cas d'agression. Car il s'agit bien de cela! Si vous avez une arme, vous devez vous en servir et LE PREMIER. Vous voyez-vous abattre de sang-froid un gamin qui monte à bord? Posez-vous les bonnes questions. Tout agresseur qui verra une arme en face de lui tirera le premier, car il ne suffira pas de lui montrer votre arme ou de tirer en l'air! Le pirate se sentira en danger et son coup partira plus vite que le vôtre.
- Dans le cas où vous vous servez de votre arme, les autorités ne vous considèreront jamais en légitime défense. Si vous déclarez "l'accident" aux autorités, vous irez au-devant de graves problèmes, emprisonnement, saisie du bateau...
- S'enfermer dans son bateau, pour éviter que les pirates ne rentrent et ne vous agressent. Certains se disent, qu'ils se retrouveront démunis et repartirons bredouilles... PAS TOUJOURS! Un cas existe où, trouvant des bidons de gasoil ou d'essence sur le pont ou dans l'annexe, les pirates ont menacé l'équipage qu'ils mettraient feu au bateau s'il ne sortait pas.
- Naviguer tous feux éteints ou mouiller sans feu vous protègera. FAUX! Nous avons été attaqués par nuit sans lune et sans lumières. Depuis, au contraire, nous pensons que les lumières vives sont une arme repoussante. Lorsque nous sommes en zones de sécurité précaire, notre cockpit est baigné d'une lumière vive toute la nuit, une lumière suspendue qui bouge avec autour des linges qui bougent. Le mouvement, la lumière et le bruit voilà par expérience des choses que les pirates n'aiment pas.
- Naviguer en flottille préserve du piratage. FAUX! Nous étions trois bateaux et ils sont montés sur L'Etoile de Lune. Une année plus tard des amis ont subi un piratage alors qu'ils étaient en flottille. Le bateau piraté reste seul tandis que les autres équipages, soit n'entendent rien, soit sont si paniqués qu'ils ne vous aident pas. Avant de former une flottille, il faut réunir les capitaines et les équipages, ils doivent discuter de ce que chacun est capable de faire en cas d'agression. Mettez-vous en situation, imaginez qu'un des bateaux est piraté, mettez au point une stratégie : illuminer le bateau piraté, éblouir les pirates, bruit d'alarmes avec sons violents, appels VHF des bateaux autour vers les autorités... coups de feu en l'air des autres bateaux... Une solidarité des autres bateaux déstabilisera la détermination des pirates, mais veillez à ne pas mettre en danger le bateau piraté. Toute action peut aussi avoir ses revers et déclencher la hargne des pirates.
-Veille VHF pour s'aider contre les pirates. Là encore, ce n'est pas imparable, en cas d'agression, les pirates ne vous laisseront pas communiquer avec les autres bateaux.
Ce qu'il vous reste à faire...
Vous le voyez, il vous reste de maigres moyens pour lutter. Quoi qu'il en soit, en cas de piratage, tous ceux qui NE SONT PAS passés par là, vous donneront comme pour le casino des martingales imparables. Ceux qui sont passés par là, vous diront que nous faisons pour le mieux. C'est l'instinct de survie qui prend le dessus.
Une chose primordiale à savoir c'est qu'il faut avant tout empêcher que les pirates montent à bord. Avant il est peut-être possible de les repousser en tirant dans leur barque ou par un subterfuge de fuite quelconque (n'oubliez quand même pas qu'ils seront plus rapides que vous!).Vous pouvez imaginer d'installer des pièges, tels des clous sur le pont, des fils tendus avec des hameçons, un système d'alarme automatique avec sirène et lumières, adopter un gros chien de garde avec de grosses dents... L'important est que les pirates ne montent pas à bord. Après qu'ils soient montés à bord, faites pour le mieux, mais avant tout rester calmes. Les pirates sont en général très excités, souvent drogués ou ivres. S'ils vous menacent d'une arme à feu, ne montrez pas de résistance, parlez le plus tranquillement possible ou pas du tout et attendez que ça se passe. D'expérience nous savons que la majorité des équipages qui ont résisté ont eu a subir des violations importantes.
7) Conclusion optimiste...
Ce document a été établi surtout dans la perspective d'éviter les pirates et les cyclones, c'est pourquoi, j'ai préféré vous donner un maximum de détails, même si ceux-ci donnent plus envie de rester chez vous que de naviguer. Nous avons subi l'un et l'autre parce que nous étions très mal informés. Comme dit l'adage "un homme averti en vaut deux!". Savoir est déjà prévoir. Nous avons appris à nos dépens et donc nous partageons notre expérience pour que le lecteur échappe en connaissance de cause aux contingences du voyage. Après ces deux accidents, nous avons vécu 4 années de bonheur aux Caraïbes. Les aires de jeu des navigateurs restent suffisamment vastes pour que l'aventure en vaille la peine.
8) Coordonnées des ambassades Canada et France au Venezuela
Pour les Québécois
Aide en situation d'urgence
Appelez à frais virés de n'importe que pays au 613-996-8885 TTY : 613-944-1310 Courriel : sos@international.gc.ca
CARACAS - Ambassade du Canada
Adresse : Avenida Francisco de Miranda con Avenida Altamira Sur, Altamira, Caracas 1060, Venezuela Adresse postale : C.P. Ambassade du Canada, Apartado 62302, Caracas 1060A, Venezuela Tél. : 58 (212) 600-3000/264-0833 Téléc. : 58 (212) 261-8741 Courriel : crcas@international.gc.ca Internet : http://www.venezuela.gc.ca
ISLA DE MARGARITA - Consulat du Canada
Adresse : Av. 4 de Mayo, Centro Profesional Atrium, Torre A, Piso 3, Local 3-3, Porlamar, Isla de Margarita, Estado Nueva Esparta, Venezuela Tél. : 58 (295) 264-1684 Courriel : joannebeland@cantv.net
Pour les Français
Calle Madrid con Avenida Trinidad, Las Mercedes Boîte postale 60385 Caracas 1060 République bolivarienne du Venezuela Téléphone :
Aux heures d’ouverture des bureaux :
00 58 212 909 65 00 depuis la France ou l’étranger
0212 909 65 00 depuis la province
909 65 00 depuis Caracas
En cas d’urgence, la nuit, les fins de semaine et les jours fériés :
00 58 212 909 66 99 depuis la France ou l’étranger (ou, à défaut, 00 58 212 991 26 80)
0212 909 66 99 depuis la province (ou, à défaut, 0212 991 26 80)
909 66 99 depuis Caracas (ou, à défaut, 991 26 80)
Télécopie :
00 58 212 909 66 30 depuis la France ou l’étranger
0212 909 66 30 depuis la province
909 66 30 depuis Caracas
Adresse électronique :
infos@francia.org.ve
- A Porlamar : Alliance française, avenida Bolivar, centro empresarial CCM, Planta Baja, locales 18-19-20, Costa Azul, téléphone : (0295) 267.02.76 ou 0416 895 77 37 ; télécopie : (0295) 262.94.25
Pour tous au Venezuela
- Policie maritime : (0212) 555.60.00/60.01
- Garde côtes : (0212) 332.28.91.
- Police technique juridique Caracas : 571.35.33./38.44/32.66.
Ecrit par ve2naq, Nathalie de L'Etoile de Lune http://www.etoiledelune.net
Pour nous suivre d'escale en escale trouvez sous le lien suivant la dernière position du bateau ainsi qu'un petit commentaire :
http://www.winlink.org/dotnet/maps/PositionReportsDetail.aspx?callsign=f4fjd
Nous donnons régulièrement de nos nouvelles sur le "Blog de Nycole" que vous trouverez au lien suivant :
http://reseauducapitaineconam.blogspot.com
La grande question des années à venir dans la Caraïbe sera :
Pirates ou cyclones ?
Il y a dix ans, la vie aux Antilles était simple. Les équipages passaient la saison des alizés dans l'Arc antillais et la saison cyclonique au Venezuela. Aujourd'hui, le Venezuela subit une vague de piratage sans précédent. Et les Antilles voient le passage de cyclones de plus en plus violents et fréquents. Ce sont deux phénomènes à ne pas sous-estimer.
Sans doute avons-nous manqué de chance, mais en l'espace de 3 mois, nous avons vécu un cyclone à Grenade et un piratage à Margarita. Si L'Etoile de Lune et son équipage sont sortis indemnes de ces deux expériences, celles-ci ont néanmoins suscité des questions auxquelles il nous a fallu répondre. Nous désirons passer outre la loi du silence qui empêche les nouveaux venus dans la Caraïbe d'être au courant de l'état des lieux. Espérant éviter le pire aux candidats aux navigations tranquilles dans la zone caraïbe sans toutefois, les affoler.
Une réponse simple : La meilleure stratégie est d'éviter les cyclones et de ne jamais se retrouver sur le terrain de jeu des pirates. Facile à dire... Mais comment faire?
Dans ce document, nous balayerons ensemble les solutions pour naviguer de manière à la fois sécuritaire et agréable. Nous listerons les lieux à éviter. Les endroits où vous pourrez naviguer tranquillement. Nous vous donnerons aussi les meilleurs moyens d'obtenir la météo, quelques conseils au cas où vous devriez, malgré toutes les mises en garde, subir un cyclone et puis une réflexion sur les idées fausses qui entourent les actes de piratage.
Sommaire
Définitions : cyclones et actes de piratages Les endroits à éviter Où passer la saison cyclonique ?
(Liste des lieux avec leurs avantages et inconvénients) La meilleure arme anticyclonique : la surveillance météo, Quelques conseils s'il est trop tard pour éviter le cyclone, Les idées fausses sur les moyens d'échapper aux pirates, Ce qu'il vous reste à faire...
Conclusion optimiste...
Coordonnées des ambassades du Canada et de France au Venezuela
1) Définitions
Cyclone :
Tempête majeure dont les vents dépassent 65 noeuds et peuvent atteindre 150 noeuds et plus (pour plus de détails référez-vous dans le site Internet du Réseau du Capitaine aux rubriques "cyclone" ou Emily)
Acte de piratage :
Dans ce document je ne tiens pas compte des vols d'annexe ou vols quelconques subis au mouillage ou à terre. J'entends par piratage tout acte où des intrus montent à bord des bateaux au mouillage ou en navigation sans y avoir été préalablement invités. Les pirates voient nos bateaux comme des coffres-forts qu'il suffit de piller pour en retirer un substantiel bénéfice. Ils n'hésiteront pas à molester l'équipage pour découvrir les caches d'argent. Au mieux, ils enfermeront l'équipage dans une cabine ou les ficelleront sur le pont pendant qu'ils videront le bateau. Au pire, ils emploieront la force avec armes blanches ou armes à feu. Dans certains cas, le viol ne sera pas exclus.
Que cherchent les pirates?
Tout ce qui a de la valeur, tout ce qui pourra être monnayable : l'argent, les cartes de crédit, les ordinateurs, appareils photo, l'électronique du bord... Parfois ils accommodent leur butin d'alcool et cigarettes... Certains ont tout vidé minutieusement, emportant le linge, la nourriture et même les poubelles (!) Tout ce qui pourra être emmené dans leur barque fera l'affaire. Celles-ci sont munies de moteurs rapides, afin que les pirates puissent sévir à la fois loin des côtes et repartir, après l'acte, sans être poursuivis.
2)Les endroits à éviter
La Péninsule de Paria.
Il ne faut EN AUCUN CAS naviguer de près ou de loin ou s'arrêter sur la péninsule de Paria. Celle-ci est la chasse gardée des trafiquants de drogues, n'allez pas y mettre l'étrave, vous courez un risque énorme et ce, jusque très au large des côtes. Les pirates de cette région ne sont pas des enfants de choeur, ils défendent leur territoire et le débarrassent de tout curieux qui passerait par là.
Les mouillages le long du littoral du Venezuela sont sujets eux aussi aux actes de piratage. Vous aurez toujours des témoignages, d'inconditionnels du Venez, qui seront passés à travers des mailles du filet. Mais il suffit d'un seul blessé ou d'un meurtre pour que ce soit le coup de trop. Tout mouillage de la côte est susceptible de subir des actes d'agression. Le piratage sur le continent se rapproche d'actes de délinquance. Les lanchas de pêcheurs locaux sont les premières cibles des pirates, les voiliers sont les secondes.
Liste non exhaustive des lieux qui ont vu des actes de piratage avant 2009
Au Venezuela
Margarita : Robledal, Boca del Rio, Juan Griego, Chacachacare et Port Lamar Iles de Coche et Cubagua Tortuga : mouillages du sud de l'île Puerto la Cruz : bahia Honda, le mouillage à l'extérieur du port, îles Chimana et Borracha Iles autour de Puerto la Cruz :
Mochima et les îles Caracas
Testigos (un cas, blessure par balle);
Golfe de Cariaco : Laguna Grande, Laguna Chica, Cumana Caracas : Guaira, Carabadella Puerto Cabello Carenero
Dans l'Arc antillais :
Saint Vincent : tous les mouillages entre Walilabu et le nord de l'île Union : Chatam bay (un cas en 2006) Sainte Lucie : Rodney Bay (un cas en 2006) Martinique : Le Robert (un cas en 2004)
Autres zones :
Guatemala : Rio Dulce
Jamaïque
Haïti
3)Où passer la saison cyclonique ?
a ) ABC
Avantages :
L'île bénéficie d'une excellente sécurité, les cyclones y sont rares, la mer transparente pour de belles plongées sous-marines. La saison des pluies commence 2 à 3 mois plus tard que sur l'Arc antillais. Elle démarre en général vers la fin août et jusque début novembre.
Désavantage :
- Bonaire et Aruba ne présentent aucun abri en cas de tempête. Cependant, Curaçao offre deux mouillages. Spanish water est à l'abri de la houle et du vent, mais il est très fréquenté. Celui de Fuik Bay est à l'abri de la houle et beaucoup moins fréquenté.
- Les vents d'Est sont très présents. Pour ceux qui veulent réserver leurs navigations au sud-est de la mer des Caraïbes, le retour vers l'Arc antillais demande une bonne stratégie météo. A la lisière entre la saison cyclonique et la saison des alizés, il y a quelques jours de calmes où il est possible de revenir sereinement vers l'Arc antillais. Ces jours rares se situent entre la mi-octobre et la mi-novembre (après il est trop tard!) Le courant sera défavorable, mais il sera moins fort sur la ligne du 13° ou 14°N , une navigation au près serré entre ces deux latitudes vous permettra en quatre jours bien calculés de revenir sur Grenade.
- Niveau de vie élevé sur les trois îles, prix équivalents à ceux de l'Europe.
b) Rester dans l'extrême sud de l'Arc antillais
Avantage:
Le bassin de navigation est agréable, musarder entre les Tobago cays et Grenade est un rêve.
Désavantage :
- Cette option demande de surveiller quotidiennement la météo. La période la plus critique se situe entre mi-août et Octobre, bien qu'il y ait eu une exception en 2005 avec le passage d'Emily le 13 juillet.
- A la moindre alerte, des flottilles se forment et partent sur Mochima ou Laguna Grande au Venezuela qu'elles rallient en moins de 24 heures. (contact via radio VHF et HF)
- Bien que toutes les ondes tropicales ne se développent pas, elles sont néanmoins très fréquentes en juin et juillet. Les vents sont lunatiques, les grains furieux et ils découragent souvent les équipages qui finissent par abdiquer et partir vers le Sud pour un Venezuela moins pluvieux, moins venteux.
- Certains bateaux préfèrent aller à Trinidad. Personnellement, je ne le conseille pas, ces dernières années la délinquance a grimpé dans l'île, les mouillages sont abrités, mais pas agréables (poubelles flottantes). Avec la recrudescence de la surveillance des côtes de Colombie par l'armée américaine, la drogue passe à présent entre Venezuela et Trinidad, de plus, il y a toujours la péninsule de Paria à passer et les dangers qui lui sont inhérents.
c) Passer l'été au Venezuela en restant à la lisière entre la ceinture cyclonique et la zone de piratage.
Avantage:
Les cyclones qui n'aiment pas la terre, se frottent à la barrière continentale et s'y épuisent. Ils remontent plus au Sud et laissent tranquilles le continent.
Mouillages non touchés par le piratage avant 2009 : la Blanquilla, Tortuga (le nord!), les Roques et les Aves.
Désavantage ;
- La vigilance s'impose, néanmoins! Il faut surveiller la météo, les phénomènes passent au nord et envoient la houle vers Tortuga et la Blanquilla. Cette dernière n'est pas encore totalement hors de la zone cyclonique.
- Les Aves et les Roques sont protégés par leurs barrières de corail. Mais elles ne sont pas à l'abri du vent.
- Les orages sévissent plus sur la bande côtière, mais ils débordent vers la Tortuga dès le mois d'août. Il en est de même pour les Roques et les Aves jusqu'en novembre.
d ) Passer l'été dans le sud-ouest de la Caraïbe.
Avantage :
Zone totalement hors zone cyclonique et totalement préservée du piratage : îles des San Blas et du golfe Darien (San Bernardo et Fuerte) très sécuritaires.
Désavantage :
Pendant l'été, les orages sont quotidiens. La pluie est interminable. La première cause de décès chez les Kunas est la foudre...
e) Guatemala.
Avantage
Les marinas du fond du Rio Dulce sont totalement hors zone cyclonique.
Proximité des sites Maya, découverte de l'Altiplano.
Désavantage :
- La vague des candidats s'est légèrement atténuée après qu'il y ait eu, là aussi des actes mortels de piratage en 2008.
- Il est extrêmement difficile de revenir de la zone du Rio Dulce, que ce soit vers Panama ou vers les Grandes Antilles et l'Arc antillais, ce sont des navigations contre les vents et les courants.
f) Mise à terre
Grenade, qui a vu passer des cyclones comme Ivan (cat 4) et Emily (cat3), a pris ses leçons pour assurer la sécurité des bateaux. Les services rendus par les marinas à terre du sud de l'île semblent de bonne prestation. Votre bateau pourra aussi trouver asile à Puerto la Cruz ou à Trinidad. Curaçao dispose d'une aire immense de stockage à Willemstad. Les solutions ne manquent pas, pour laisser votre monture se reposer tandis que vous rentrer au bercail ou que vous partez sac sur le dos à la découverte du pays de votre choix.
4) La meilleure arme anticyclonique : la surveillance
Avant de subir le cyclone Emily en juillet 2005, nous ne disposions pas des moyens nécessaires pour suivre ce genre de phénomène. A la suite d'Emily, nous avons installé une BLU à bord, outil d'information irremplaçable qui offre trois solutions simples et gratuites:
- Ecouter le Réseau du Capitaine sur 14 118 kHz à 7 heure locale (soit 11H TU en été, et 12H Tu en hiver). Les navigateurs munis d'une licence de radio-amateur interviennent et donnent leur position aux animateurs. Jean-Yves, Pierre et Nycole donnent une météo complète pour toute la zone, ce qui permet aux navigateurs non radio-amateur d'écouter et d'être prévenus chaque matin des phénomènes en développement.
- A 20 heure locale, depuis la Martinique un bulletin cyclonique est transmis entre le 1 juillet et la fin octobre, sur le 3700 kHz
- Télécharger les cartes d'alerte de la NOAA. Une prise type jack reliée au son de la Blu et au micro de l'ordinateur vous permet via le logiciel MSCAN de relever les cartes trois fois par jour. (8h, 14h, 20h locale)
Au port ou aux escales avec wifi ou cyber café Rendez-vous sur le site Internet : http://www.etoiledelune.net Lien météo directe : http://pagesperso-orange.fr/etoiledelune/divers/meteo_locale.htm
En un seul clic rapide, vous trouverez toutes les photos satellites intéressantes, qui retracent les développements dans l'Atlantique et dans la mer des Caraïbes. Il est bon aussi, pour les candidats au départ de se familiariser avec les notions de météo dès avant le départ.
5) Quelques conseils s'il est trop tard pour éviter le cyclone :
- Arriver tôt dans l'abri anticyclonique, ils sont vite surpeuplés.
( Port Egmond à Grenade est le meilleur sur le sud de l'Arc)
- Se ficeler dans la mangrove est plus sécuritaire que de rester à l'ancre.
- Choisir un abri où le fetch est court de chaque côté du bateau, évite que les vagues se reforment et immergent le pont ou remplisse le cockpit en permanence.
-Veiller à ce que les évacuations d'eau soient opérationnelles, les déboucher soigneusement avant l'arrivée du cyclone.
- Affourcher sur deux lourdes ancres, avec un maximum de chaîne l'avant et reculer dans la mangrove. Sécuriser les points d'attache de la chaîne du mouillage. Utiliser un maximum de point d'amarrage sur du gros câblot.
- Enlever tout le fardage : dégréer les voiles, enlever les biminis, tauds, capotes, cagnards, le filet des filières, panneaux solaires, dégonfler l'annexe, ficeler l'éolienne, attacher tous les bouts ensemble.
- Veiller à l'étanchéité des hublots, des panneaux d'ouverture, occulter les bouches à air.
- Prévoir des lampes vives (spot) chargées pour 24 heures, laisser allumer des lumières type feu de mât pendant le cyclone. Demander aux autres bateaux d'en faire autant.
- VHF portable avec piles neuves ou chargées.
- Prévoir des vêtements chauds, étanches et des boissons chaudes ainsi que biscuits énergétiques, il fait froid pendant le passage du cyclone.
- Préparer un sac étanche avec passeports, papiers administratifs, papiers d'assurance, argent, cartes bancaires, stylos, lampe torche avec piles neuves, appareil photo (si vous devez quitter votre bateau, le lendemain, vous aurez à prendre des photos pour l'assurance)
- Tenir un carnet de bord, heure par heure, avec pressions atmosphériques, conditions de vent et de mer, comportement des autres bateaux, du vôtre et de l'équipage (peut servir lors de rapport d'assurance).
6) Les idées fausses sur les moyens d'échapper au piratage
- N'espérez pas trouver dans les autorités une aide. Dans les pays "type banane", c'est "flic ou voyou". Certains représentants de "l'ordre" n'hésitent pas à changer de casquette la nuit et à utiliser leurs armes de service pour améliorer leur ordinaire en semant la panique à bord des voiliers de plaisance.
- Vous traversez des pays pauvres, vous avez l'âme charitable et toute barque de pêcheur qui viendra vous demander de l'eau ou vous vendre du poisson vous paraît honnête. FAUX! C'est le moyen le plus souvent utilisé pour vous approcher. Une fois accrochés à vos filières les pirates se hissent à bord. Ils sont prêts à vous cueillir, vous n'êtes pas prêts à les repousser. D'emblée une barque de pêcheur qui vous approche la nuit est un danger. Le jour, les agressions sont moins fréquentes, mais elles ont eu lieu parfois en plein milieu de l'après-midi.
-Ne comptez pas sur la pitié de vos agresseurs. Si la vie n'a pas de prix en Occident, elle n'a aucune valeur au Venezuela et dans tous les pays d'Amérique latine et centrale. Pour moins de 100 dollars, des meurtres sont commandités. Cependant, il existe des cas, où le capitaine a pu négocier qu'on lui rende ses papiers, sa carte de crédit et son ordinateur...
- Etre armé ne vous prémunit pas contre le piratage. A moins d'avoir une âme de mercenaire, peu de capitaines sont réellement prêts à tirer en cas d'agression. Car il s'agit bien de cela! Si vous avez une arme, vous devez vous en servir et LE PREMIER. Vous voyez-vous abattre de sang-froid un gamin qui monte à bord? Posez-vous les bonnes questions. Tout agresseur qui verra une arme en face de lui tirera le premier, car il ne suffira pas de lui montrer votre arme ou de tirer en l'air! Le pirate se sentira en danger et son coup partira plus vite que le vôtre.
- Dans le cas où vous vous servez de votre arme, les autorités ne vous considèreront jamais en légitime défense. Si vous déclarez "l'accident" aux autorités, vous irez au-devant de graves problèmes, emprisonnement, saisie du bateau...
- S'enfermer dans son bateau, pour éviter que les pirates ne rentrent et ne vous agressent. Certains se disent, qu'ils se retrouveront démunis et repartirons bredouilles... PAS TOUJOURS! Un cas existe où, trouvant des bidons de gasoil ou d'essence sur le pont ou dans l'annexe, les pirates ont menacé l'équipage qu'ils mettraient feu au bateau s'il ne sortait pas.
- Naviguer tous feux éteints ou mouiller sans feu vous protègera. FAUX! Nous avons été attaqués par nuit sans lune et sans lumières. Depuis, au contraire, nous pensons que les lumières vives sont une arme repoussante. Lorsque nous sommes en zones de sécurité précaire, notre cockpit est baigné d'une lumière vive toute la nuit, une lumière suspendue qui bouge avec autour des linges qui bougent. Le mouvement, la lumière et le bruit voilà par expérience des choses que les pirates n'aiment pas.
- Naviguer en flottille préserve du piratage. FAUX! Nous étions trois bateaux et ils sont montés sur L'Etoile de Lune. Une année plus tard des amis ont subi un piratage alors qu'ils étaient en flottille. Le bateau piraté reste seul tandis que les autres équipages, soit n'entendent rien, soit sont si paniqués qu'ils ne vous aident pas. Avant de former une flottille, il faut réunir les capitaines et les équipages, ils doivent discuter de ce que chacun est capable de faire en cas d'agression. Mettez-vous en situation, imaginez qu'un des bateaux est piraté, mettez au point une stratégie : illuminer le bateau piraté, éblouir les pirates, bruit d'alarmes avec sons violents, appels VHF des bateaux autour vers les autorités... coups de feu en l'air des autres bateaux... Une solidarité des autres bateaux déstabilisera la détermination des pirates, mais veillez à ne pas mettre en danger le bateau piraté. Toute action peut aussi avoir ses revers et déclencher la hargne des pirates.
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Une chose primordiale à savoir c'est qu'il faut avant tout empêcher que les pirates montent à bord. Avant il est peut-être possible de les repousser en tirant dans leur barque ou par un subterfuge de fuite quelconque (n'oubliez quand même pas qu'ils seront plus rapides que vous!).Vous pouvez imaginer d'installer des pièges, tels des clous sur le pont, des fils tendus avec des hameçons, un système d'alarme automatique avec sirène et lumières, adopter un gros chien de garde avec de grosses dents... L'important est que les pirates ne montent pas à bord. Après qu'ils soient montés à bord, faites pour le mieux, mais avant tout rester calmes. Les pirates sont en général très excités, souvent drogués ou ivres. S'ils vous menacent d'une arme à feu, ne montrez pas de résistance, parlez le plus tranquillement possible ou pas du tout et attendez que ça se passe. D'expérience nous savons que la majorité des équipages qui ont résisté ont eu a subir des violations importantes.
7) Conclusion optimiste...
Ce document a été établi surtout dans la perspective d'éviter les pirates et les cyclones, c'est pourquoi, j'ai préféré vous donner un maximum de détails, même si ceux-ci donnent plus envie de rester chez vous que de naviguer. Nous avons subi l'un et l'autre parce que nous étions très mal informés. Comme dit l'adage "un homme averti en vaut deux!". Savoir est déjà prévoir. Nous avons appris à nos dépens et donc nous partageons notre expérience pour que le lecteur échappe en connaissance de cause aux contingences du voyage. Après ces deux accidents, nous avons vécu 4 années de bonheur aux Caraïbes. Les aires de jeu des navigateurs restent suffisamment vastes pour que l'aventure en vaille la peine.
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YODA - Yvan se prépare....
Message reçu dimanche le 16 août :
Je vous envoi les blogs du voilier YODA pour le voyage au BAHAMAS
Nous partons le 9 septembre 2009. donc en cours de voyage je vous laisserez des émails pour signaler nos aventures.
Si vous ne désirez pas recevoir de émail laissez le moi savoir...
Au plaisir de se voir ou de s'écrire.
http://yodabahamas.blogspot.com/2009/08/presentation-de-yoda.html
http://yvanaubahamas.blogspot.com/
Yvan Bolduc
http://maps.google.com/maps?f=q&hl=en&geocode=&q=46.6193,-71.5043&ll=46.6193,-71.5043&ie=UTF8&z=12&om=1
Je vous envoi les blogs du voilier YODA pour le voyage au BAHAMAS
Nous partons le 9 septembre 2009. donc en cours de voyage je vous laisserez des émails pour signaler nos aventures.
Si vous ne désirez pas recevoir de émail laissez le moi savoir...
Au plaisir de se voir ou de s'écrire.
http://yodabahamas.blogspot.com/2009/08/presentation-de-yoda.html
http://yvanaubahamas.blogspot.com/
Yvan Bolduc
http://maps.google.com/maps?f=q&hl=en&geocode=&q=46.6193,-71.5043&ll=46.6193,-71.5043&ie=UTF8&z=12&om=1
MAGIE - Daniel et la famille à Harvestraw (NY)
Message reçu mercredi le 19 août :
Nous sommes dans Haverstraw Bay. On se rapproche de New York.
Savez-vous où est rendu le voilier Myriam?
Merci!
Daniel, va2cam
Nous sommes dans Haverstraw Bay. On se rapproche de New York.
Savez-vous où est rendu le voilier Myriam?
Merci!
Daniel, va2cam
CAMINATA - Robert et Carmen à FIJI avec Benoit et Lise
Message daté du 19 août de Lise et Benoit (Solino)
Nous sommes bien rendu. Il fait très beau. Il est 11h30 mercredi (19h30 mardi pour vous) - nous allons luncher et quitter la marina pour commencer notre périple dans les îles paradisiaques.
Nous avons déjà rencontré plusieurs navigateurs qui font des tours du monde - c'est très impressionnant. Hier, nous avons fêté Robert - nous étions 10 pour l'apéro sur Caminata puis nous sommes allés au resto.
Nous sommes bien contents de retrouver Carment et Robert - nous rions beaucoup et avons beaucoup de plaisir
Nous n'aurons pas Internet pour plusieurs jours alors ne vous inquiétez pas si vous n'avez pas de nouvelles
À bientôt
Lise & Benoît (Solino) sur Caminata
Nous sommes bien rendu. Il fait très beau. Il est 11h30 mercredi (19h30 mardi pour vous) - nous allons luncher et quitter la marina pour commencer notre périple dans les îles paradisiaques.
Nous avons déjà rencontré plusieurs navigateurs qui font des tours du monde - c'est très impressionnant. Hier, nous avons fêté Robert - nous étions 10 pour l'apéro sur Caminata puis nous sommes allés au resto.
Nous sommes bien contents de retrouver Carment et Robert - nous rions beaucoup et avons beaucoup de plaisir
Nous n'aurons pas Internet pour plusieurs jours alors ne vous inquiétez pas si vous n'avez pas de nouvelles
À bientôt
Lise & Benoît (Solino) sur Caminata
FOLIE D'O - à vendre
Carole et Raymond ont décidé de mettre leur voilier en vente...
Voici les détails :
Bonjour à vous
Voici la liste des équipements à vendre de Folie d'O.
Si cela vous intéresse, faites-moi signe.
Note: Je vous inclus également la description pour la vente de Folie d'O:
Voilier à vendre
Province de Québec
Beneteau 373 , 2007, version propriétaire ''Folie d'O'', Architecte : Berret-Racoupeau
Opportunité à saisir: Voilier préparé pour la haute mer et mis à l'eau en mai 2008. Aller-retour St-Martin. Élégance, performance, confort et grande stabilité. Paré à repartir
Spécifications: Quille courte 4' 11''. LHT: 36' 11''. Maître bau: 12' 4''. Poids : 15,013 lbs. Lest : 4,844 lbs
Voiles/accastillages: GV et Genois 150% sur enrouleur.
Moteur/électricité: Moteur diésel 40 hp avec réservoir 125 litre, 2 batteries 4D/maison et batterie de démarrage.
Instruments: Raymarine Chartplotter GPS C80. Raymarine Tridata ST60/Vent/Vitesse/Profondeur, Autopilot ST6002, Antenne radar, déflecteur radar, dissipateur statique, Gestion de charge Balmar ARS5+Microlog, Smart system réfrigération, Répétitrice Smart speed, Panneau solaire, antenne Wi-fi, Radio onde-courte, Radio VHF et commande extérieur, TV/lecteur DVD. Radio AM/FM/Lecteur CD, feu d'ancrage tricolore, moniteur d'eau potable
Intérieur: Chauffage central, Couche 6 personnes : 2 grandes cabines fermées, Bel espace cuisinière/four, réfrigérateur frontal et congélateur séparé, Douche intérieure séparée, Capacité 340 litres d'eau
Divers: Grand Dodger/lien/bimini avec sections de coté, Grand cockpit, Guindeau électrique pour ancre avec télécommande et commande à la console, Davier double, Coupe-orin, Macérateur, Moniteur eau potable, Gros BBQ, Washdown proue et poupe, Douche eau chaude/froide au tableau arrière, Pompe eau de mer évier, Ventilateur de cabine. Lampe à LED, Arche à palan triple auto-bloqueur et support et palan pour hisser hors-bord, Kit de mooring, 6 couches Interproteck, 1 couche anti-salissure, Ber.
Localisation: Marina Gosselin, St-Paul de l'île aux noix
Beaucoup d’extras
Prix: 189 000 $ cdn.
Raymond Pepin
110 Principale, condo 304
Les Coteaux, Qc
Canada, J7X 1P5
450-267-0800
foliedo@hotmail.com
Au plaisir
Caro & Raymond
CAMINATA - Robert et Carmen en navigation au FIJI
IME: 2009/08/19 06:24
LATITUDE: 17-46.30S
LONGITUDE: 177-11.58E
COMMENT: Musket Cove Marina avec nos amis Lise et Benoît (du voilier SOLINO). Malolo Leilei île paradisiaque.
LATITUDE: 17-46.30S
LONGITUDE: 177-11.58E
COMMENT: Musket Cove Marina avec nos amis Lise et Benoît (du voilier SOLINO). Malolo Leilei île paradisiaque.
DAME DES MERS - Denis à South West Harbour (Maine)
Copie du message reçu :
....... je vais sortir le bateau de l'eau à South west Harbour, Maine, dans le chantier Hinkley vendredi le 21 août. Ce sera donc la fin de Dame des mers pour la saison 2009.
Remerciement à l'équipe du Réseau du capitaine
Denis Goulet
Dame des mers
VE2DGQ
....... je vais sortir le bateau de l'eau à South west Harbour, Maine, dans le chantier Hinkley vendredi le 21 août. Ce sera donc la fin de Dame des mers pour la saison 2009.
Remerciement à l'équipe du Réseau du capitaine
Denis Goulet
Dame des mers
VE2DGQ
AITA PEA PEA - Renée et Charly au Venezuela
Bonjour à vs ts,
Ns venons de passer deux mois de bonheur avec la visite de nos enfants et petites filles.
Une visite de la COLONIA TOVAR, la Bavière au Vénézuela, "étonnant".
Puis nous avons sillonés les hautes routes des ANDES Vénézuéliennes,sur les sentiers de terre à 4500 m,vu la neige. Encore un très beau spectacle.
Ensuite de belles navigations à bord d'AÏTA sur les iles de TORTUGA,LOS ROQUES,LOS AVES remplies d'activités nautiques et de grandes découvertes pour nos élèves.
Mais tout à une fin,donc nous stockons AÏTA comme d'habitude sur le vénéz et nous prenons l'avion pour ramener nos petites filles à leurs occupations scolaires qui vont recommencer fin août.
Nous essayerons de vous écouter de nos profondes Pyrénées et à bientôt sur les ondes.
A tous encore merci pour l'animation du Réseau.
88 de Renée et 73 de Charly
Ns venons de passer deux mois de bonheur avec la visite de nos enfants et petites filles.
Une visite de la COLONIA TOVAR, la Bavière au Vénézuela, "étonnant".
Puis nous avons sillonés les hautes routes des ANDES Vénézuéliennes,sur les sentiers de terre à 4500 m,vu la neige. Encore un très beau spectacle.
Ensuite de belles navigations à bord d'AÏTA sur les iles de TORTUGA,LOS ROQUES,LOS AVES remplies d'activités nautiques et de grandes découvertes pour nos élèves.
Mais tout à une fin,donc nous stockons AÏTA comme d'habitude sur le vénéz et nous prenons l'avion pour ramener nos petites filles à leurs occupations scolaires qui vont recommencer fin août.
Nous essayerons de vous écouter de nos profondes Pyrénées et à bientôt sur les ondes.
A tous encore merci pour l'animation du Réseau.
88 de Renée et 73 de Charly
samedi 15 août 2009
VACATIONS AU RÉSEAU SAMEDI MATIN
DAME LICORNE : Marc Antoine et Lucie sont à 38-33N et 28-55 W. Ils ont quitté Flores hier matin et sont à environ 15 mn d'Horta. Superbe température - petit vent et belle mer. 27C. Devraient demeurer autour d'Horta environ 2 semaines.
ÉTOILE DE LUNE : Nathalie est arrivée de la France à Curaçao hier en fin de journée. Le vol s'est bien passé et elle est heureuse de retrouver son capitaine et son Étoile.
MOANA : Guy et France sont en navigation; ils ont quitté Puerto La Cruz en direction de Tortugas. Mer tranquille - c'est le début des vacances...
ÉTOILE DE LUNE : Nathalie est arrivée de la France à Curaçao hier en fin de journée. Le vol s'est bien passé et elle est heureuse de retrouver son capitaine et son Étoile.
MOANA : Guy et France sont en navigation; ils ont quitté Puerto La Cruz en direction de Tortugas. Mer tranquille - c'est le début des vacances...
CAMINATA - Robert et Carmen à Viti Levu (Fiji)
TIME: 2009/08/15 08:28
LATITUDE: 17-40.88S
LONGITUDE: 177-23.21E
COMMENT: Vuda Point Marina.
http://vudamarina.com.fj/
LATITUDE: 17-40.88S
LONGITUDE: 177-23.21E
COMMENT: Vuda Point Marina.
http://vudamarina.com.fj/
vendredi 14 août 2009
AMYRICK - Dave à Catskill
Message reçu :
Bonjour a tous,
nous avons finalement terminé les préparatifs de notre blog et vous pourrez, si vous le voulez, suivre nos aventures tout au long du voyage.
Que ceci vous donne envie de rêver mais surtout de voyager.
Vous aurez ultérieurement le site Youtube pour quelque vidéo.
A+ Amyrick.
http://amyrick.blogspot.com/
Bonjour a tous,
nous avons finalement terminé les préparatifs de notre blog et vous pourrez, si vous le voulez, suivre nos aventures tout au long du voyage.
Que ceci vous donne envie de rêver mais surtout de voyager.
Vous aurez ultérieurement le site Youtube pour quelque vidéo.
A+ Amyrick.
http://amyrick.blogspot.com/
MYRIAM - Ghislain à Catskill
Message reçu de Ghislain :
Nous sommes partis depuis la semaine passé. Dave (Amyrick) c'est finalement marié...
Nous serons à Catskill demain è remater les bateaux pour les début d'une autre merveilleuse semaine
Salutations à toutes la gang
Merci pour votre précieux travail
Vous pouvez nous suivre sur notre blog
www.quoideneufsurlemyriam.blogspot.com
www.amyrick1.blogspot.com
Bonne soirée
Nous sommes partis depuis la semaine passé. Dave (Amyrick) c'est finalement marié...
Nous serons à Catskill demain è remater les bateaux pour les début d'une autre merveilleuse semaine
Salutations à toutes la gang
Merci pour votre précieux travail
Vous pouvez nous suivre sur notre blog
www.quoideneufsurlemyriam.blogspot.com
www.amyrick1.blogspot.com
Bonne soirée
MYRIAM - Ghislain et la petite famille quittent pour un tour du monde
En compagnie du voilier Amyrick, Ghislain et sa famille ont également quitté le Lac Champlain le 11 août pour parcourir les mers du monde.
Nous leur souhaitons une excellente navigation et nous les accompagnerons via Le Réseau du Capitaine dès que la propagation le permettra et que le mât sera remis en place.
BON VENT et à bientôt
Site internet : http://quoideneufsurlemyriam.blogspot.com
Nous leur souhaitons une excellente navigation et nous les accompagnerons via Le Réseau du Capitaine dès que la propagation le permettra et que le mât sera remis en place.
BON VENT et à bientôt
Site internet : http://quoideneufsurlemyriam.blogspot.com
AMYRICK - Dave et la petite famille vers un "tour du monde"
En effet, le voilier Amyrick - Dave, sa conjointe et leurs 2 enfants ont quitté le lac Champlain le 11 août avec l'intention de parcourir, au cours des prochaines années, les mers du monde.
Nous aurons le plaisir de les accompagner via le Réseau du Capitaine puisque Dave est radioamateur.
Bon vent et bonne navigation
Leur site internet : http://amyrick.blogspot.com/
Nous aurons le plaisir de les accompagner via le Réseau du Capitaine puisque Dave est radioamateur.
Bon vent et bonne navigation
Leur site internet : http://amyrick.blogspot.com/
WE BE SAILING - Éric et Annie - Mise à l'eau
Eh oui... quel évènement ! ! ! Le nouveau voilier WE BE SAILING d'Éric et Annie a été mis à l'eau au Cap Breton ce midi.
Après plus de 2 ans de dur labeur, plusieurs $$$$$, d'efforts et de sacrifices, leur nouveau voilier a touché l'eau.
Cet après-midi, c'est le "baptême", les célébrations jusqu'à tard ce soir - Veuve Clicquot - Homards etc.... et récompense ultime : TOUT S'EST TRÈS BIEN PASSÉ - aucune mauvaise surprise...
Demain, ils prévoient prendre la mer pour la journée afin de vérifier les voiles, moteur, instruments etc...
Puis, ce sera le grand départ le long de la côte américaine. Ils comptent bien se rendre à Annapolis pour le Boat Show - et j'y serai je le souhaite.
BRAVO à ces deux inlassables travailleurs, FÉLICITATIONS ET BONNE NAVIGATION
Après plus de 2 ans de dur labeur, plusieurs $$$$$, d'efforts et de sacrifices, leur nouveau voilier a touché l'eau.
Cet après-midi, c'est le "baptême", les célébrations jusqu'à tard ce soir - Veuve Clicquot - Homards etc.... et récompense ultime : TOUT S'EST TRÈS BIEN PASSÉ - aucune mauvaise surprise...
Demain, ils prévoient prendre la mer pour la journée afin de vérifier les voiles, moteur, instruments etc...
Puis, ce sera le grand départ le long de la côte américaine. Ils comptent bien se rendre à Annapolis pour le Boat Show - et j'y serai je le souhaite.
BRAVO à ces deux inlassables travailleurs, FÉLICITATIONS ET BONNE NAVIGATION
CAT - Jacques vers les Açores
Jacques s'est présenté au réseau ce matin - toujours une navigation à pas de tortue avec une vitesse de 4 noeuds qui le porte plus au sud. Position : 39-31 N et 40-53 W
JOLIE BRISE - Alain vers Lagos
J'ai finalement remis le départ à samedi ou dimanche, trop de petites choses à finaliser. Donc départ de Horta, île de Faial vers Lagos en Argarve si tout va bien cet après-midi. Traversé de 970mn.
Merci et A+
Alain de Jolie Brise
Merci et A+
Alain de Jolie Brise
jeudi 13 août 2009
VACATIONS AU RÉSEAU JEUDI MATIN
DAME LICORNE : Marc-Antoine et Lucie sont à 6 mn de l'Ile de Flores aux Açores. Position : 39-28 N et 31-06 W - longent la partie nord de Flores. Ils s'y arrêteront quelques jours et en profiteront pour visiter l'île. Au large, ils peuvent voir d'immenses champs d'hortensias de couleur mauve. Lucie s'est mise toute en beauté pour aller compléter les formalités d'entrée. Une belle traversée qui s'est réalisée en 11 jours et 18 heures.
CAT : Jacques et son frère sont toujours en manque de vent - vitesse actuelle de 3 noeuds. Position : 40-06 N et 42-17 W - beau soleil. Ils se baignent et pêchent. Température de l'eau 27.6C. Ils sont encore à 630 mn des Açores et croient arriver vers Noêl....
JOLIE BRISE III : Alain quitte Horta dans une couple d'heures pour une traversée de 770 mn vers Lagos. Communication difficile car il est dans une marina.
CIGAILLE : Jean-Michel et Martine sont arrivés en fin de journée hier à Cariacou depuis Grenade.
CHANDELLE : Pierre et Céline sont à Grenade - ils en profitent pour faire beaucoup de plongées. Carnaval superbe...
CAT : Jacques et son frère sont toujours en manque de vent - vitesse actuelle de 3 noeuds. Position : 40-06 N et 42-17 W - beau soleil. Ils se baignent et pêchent. Température de l'eau 27.6C. Ils sont encore à 630 mn des Açores et croient arriver vers Noêl....
JOLIE BRISE III : Alain quitte Horta dans une couple d'heures pour une traversée de 770 mn vers Lagos. Communication difficile car il est dans une marina.
CIGAILLE : Jean-Michel et Martine sont arrivés en fin de journée hier à Cariacou depuis Grenade.
CHANDELLE : Pierre et Céline sont à Grenade - ils en profitent pour faire beaucoup de plongées. Carnaval superbe...
mercredi 12 août 2009
MAGIE - Daniel et la famille dans le canal Champlain
Message reçu mercredi soir :
Comme tu t'en doutes bien, le 15 août, nous ne pourrons pas assister à la rencontre des navigateurs! Salue-les pour nous.
En ce moment, on est à Waterford. On a franchi plusieurs écluses. Tout va bien. Nous avons hâte de remâter à Catskill.
Bonne journée!
Daniel et tout l'équipage
va2cam
Comme tu t'en doutes bien, le 15 août, nous ne pourrons pas assister à la rencontre des navigateurs! Salue-les pour nous.
En ce moment, on est à Waterford. On a franchi plusieurs écluses. Tout va bien. Nous avons hâte de remâter à Catskill.
Bonne journée!
Daniel et tout l'équipage
va2cam
VACATIONS AU RÉSEAU MERCREDI MATIN
DAME LICORNE : Marc-Antoine et Lucie sont à 238 mn d'Horta aux Açores. Position : 40-24 N et 33-09 W avec un vent léger Sud 8 à 9 noeuds. Vitesse actuelle de 4 noeuds au près serré. Chaud et humide - 28 C. Pas de problème d'eau ou de diesel et ils mettront probablement le moteur pour accélérer. Météo calme annoncée pour les 3 prochains jours. Excellent signal radio.
CAT : Jacques quoique ayant quitté une seule journée après Marc-Antoine, est derrière lui de quelques jours. Position : 40-15 N et 43-50 W. Très peu de vent - beau soleil. Il mentionnait que la fumée de son cigare ne bouge pas beaucoup... Vent variable pour les prochains jours.
CIGAILLE : Jean-Michel et Martine quitte Grenade ce matin en direction de CARIACOU. Ils ont fait leur carénage à Grenade. Tout va très bien. Leur fils les rejoindra dans quelques temps.
ABSAROQUE : Denise est à St-Georges (Grenade) et ils ont des visiteurs à bord. Se dirigeront sur Cariacou pour de la plongée. Seront de retour au Québec en février pour célébrer l'arrivée de leur 2ème petit-fils ou petite fille...
GRAFFITI : Michel est à Grenade et se prépare à quitter pour Trinidad.
CAT : Jacques quoique ayant quitté une seule journée après Marc-Antoine, est derrière lui de quelques jours. Position : 40-15 N et 43-50 W. Très peu de vent - beau soleil. Il mentionnait que la fumée de son cigare ne bouge pas beaucoup... Vent variable pour les prochains jours.
CIGAILLE : Jean-Michel et Martine quitte Grenade ce matin en direction de CARIACOU. Ils ont fait leur carénage à Grenade. Tout va très bien. Leur fils les rejoindra dans quelques temps.
ABSAROQUE : Denise est à St-Georges (Grenade) et ils ont des visiteurs à bord. Se dirigeront sur Cariacou pour de la plongée. Seront de retour au Québec en février pour célébrer l'arrivée de leur 2ème petit-fils ou petite fille...
GRAFFITI : Michel est à Grenade et se prépare à quitter pour Trinidad.
PAUL NADEAU - de retour de ses vacances aux Iles Vierges
Paul avait loué un voilier pour ses vacances :
Alors premièrement un gros MERCI pour l'aide que nous avons reçu pendant notre séjour aux BVI au début Juillet dernier. Les prévisions météo ont été rassurantes, au tant pour moi que pour l'équipage, et nous remercions sincèrement tout le monde impliqué dans ce service si important (l'équipe de Montréal, ainsi que Raymond qui nous a fourni également de très bonne informations). J'étais aussi enchanté d'avoir pu participer officiellement (enfin!) au réseau du capitaine. Même si l'intervention a été de courte durée, désormais, c'est un petit bout de stress de moins, quand on sait qu'on a réussis pour par la première fois.....
Je voulais aussi te transmettre mon admiration pour le nouveau 'look' de la page intro du site web du reseau; vraiment professionel, convivial, super informatif (on a maintenant des visages pour les personnes qu'on entend!). Chapeau a tout ceux qui on participer à cette 'rénovation' (incluant Dominique!)....Cela m'a permis aussi d'apprévié à quel point les 'shack' sont bien équipé; wow!
Merci encore et bonne navigation; on se croise peut-être sur le lac???
Paul
Alors premièrement un gros MERCI pour l'aide que nous avons reçu pendant notre séjour aux BVI au début Juillet dernier. Les prévisions météo ont été rassurantes, au tant pour moi que pour l'équipage, et nous remercions sincèrement tout le monde impliqué dans ce service si important (l'équipe de Montréal, ainsi que Raymond qui nous a fourni également de très bonne informations). J'étais aussi enchanté d'avoir pu participer officiellement (enfin!) au réseau du capitaine. Même si l'intervention a été de courte durée, désormais, c'est un petit bout de stress de moins, quand on sait qu'on a réussis pour par la première fois.....
Je voulais aussi te transmettre mon admiration pour le nouveau 'look' de la page intro du site web du reseau; vraiment professionel, convivial, super informatif (on a maintenant des visages pour les personnes qu'on entend!). Chapeau a tout ceux qui on participer à cette 'rénovation' (incluant Dominique!)....Cela m'a permis aussi d'apprévié à quel point les 'shack' sont bien équipé; wow!
Merci encore et bonne navigation; on se croise peut-être sur le lac???
Paul
CAT MOUSSE - René et la famille - RÉCIT - Tahiti
Tahiti
4 août 09
Tahiti, Polynésie française
Un mois déjà que je n'ai pas écrit. C'est fou ce que le temps passe vite. Évidemment il en va de même pour les courriels pour lesquels j'accuse également un sérieux retard, mais comme on dit, il n'est jamais trop tard pour bien faire. Finalement Tahiti ne nous aura pas déçu, nos objectifs ont été atteints côté réparations mais nous avons également réussi à trouver un juste milieu pour s'amuser et faire des rencontres toutes aussi intéressantes les unes que les autres. Pour ceux qui s'inquiéteraient du fait que les enfants se sentent seuls et sans amis en bateau, je puis vous assurer que c'est tout-à-fait le contraire. Par moment on a du mal à trouver le temps de faire l'école tant il y a d'amis et d'activités au programme depuis quelques temps. On profite de chaque instant passé entre amis ça c'est certain. Dans le dernier mois les cocktails, soupers, sleepovers et invitations de toutes sortes se sont succédés à un rythme infernal. Mais au-delà de tout ce social et temps passé avec les copains, nous avons malgré tout accompli tout plein de travaux reliés au bateau. En effet, nous avons maintenant un nouveau désalinateur d'eau nous permettant de produire 31 litres/hr versus le maigre 1.5 litre/hr que nous parvenions à faire avec notre ancienne installation. Tout un changement!!! Merci à notre copain français, Christian Margollé, ce représentant qui nous a vendu la machine et nous en a fait l'installation gratuite pendant près de trois jours malgré son horaire déjà fort chargé. Egalement, les pompes de nos deux moteurs ont été reconditionnées et nous avons finalement réussi à trouver le bon diamètre de chaîne pour l'ancre, ce qui fait que le guindeau électrique ne se coince plus à chaque maillon de chaîne lorsqu'on fait les manouvres de mouillage. L'époxy a été refaite pour remettre le réservoir à eau en place car la première réparation n'avait pas réussie. Quelques-uns des capots (hatchs) ont été rescellés afin que l'eau ne s'infiltre plus en grosse mer lorsque l'eau balayait le pont. Nous avons aussi réussi à trouver le problème sur le frigo qui commençait à démontrer des signes de faiblesses et ne gardait plus son froid. Grâce à Gilles, notre réparateur Maytag, notre frigo travaille maintenant comme une petite merveille, fiou! Un autre problème de réglé. Finalement, visite chez le dentiste pour une petite carie pour moi, visite chez le coiffeur pour les enfants, réapprovisionnement majeur en nourriture avant notre prochaine grande destination (Nouvelle-Zélande), visites au marché municipal de Papeete pour l'artisanat et les fruits/légumes et j'en passe. Je ne vous dit pas à quel point c'était pour nous la fête lors de notre première visite au Carrefour le jour de notre arrivée à Tahiti. Nous avons épluché les allées une à une, regardant chaque livre, chaque film et chaque CD de musique afin de nous remettre à jour sur les nouveautés de l'heure.
La beauté dans tout ça, c'est que nous étions en plein dans les festivités du Heiva de Tahiti qui durent tout le mois de juillet. Ainsi nous avons eu la chance de voir des démonstrations de lever de la pierre, lancer du javelot, grimpage de cocotiers, course des porteurs de fruits et autres, toutes des activités traditionnelles hautes en couleurs. Nous avons un soir assisté à un spectacle de danse et chants traditionnels en compagnie de Lucey Blue, Alexandre IV et Wasabi, seuls Catherine et Amanda nous accompagnaient, nous avions laissé les garçons sur Cat Mousses. Nous sommes d'abord passés prendre un petit souper à la bonne franquette dans une des célèbres 'roulottes' qui longent le front de mer pour ensuite aller assister à ce fameux spectacle de danse que nous attendions avec tant d'impatience et pour lequel les habitants de toutes les îles de la Polynnésie française s'entraînent depuis plusieurs mois. Nous avons été renversés par la qualité du groupe de danse O Tahiti E. Le rythme enflammé, enivrant, l'ambiance, les costumes aux couleurs vives, les fleurs odorantes, c'était un spectacle à couper le souffle.
Nous avons aussi fait une excursion de deux jours en montagne à faire l'ascension du Mont Aorai avec Lucey Blue. Nous avons préparé un petit 'kit' de base avec nourriture et liquides pour deux jours en montagne. Chaque enfant avait son propre sac à dos avec son sac de couchage, vêtements et eau. René, avec ses talents innés de négociateur nous a obtenu un transport par l'entremise de la gendarmerie du village qui nous ont emmené jusqu'au Belvédère, soit le point de départ, via une 'prétendue patrouille routière'. De là, nous sommes montés avec les enfants jusqu'au premier refuge (fare mato) à une altitude de 1400 mètres. Il nous en a pris environ 2h30 de marche avec nos boucs des montagnes (les enfants) en tête de marche. Le refuge offrait une base de lit à deux étages en bois (sans matelas) pouvant coucher une douzaine de personnes. Plusieurs carreaux manquaient aux fenêtres, ce qui nous aura procuré certains courants d'air un peu frisquets tout au long de la nuit mais ce petit périple de 'hiking' nous aura grandement plu aux petits comme aux grands. La vue magnifique dont nous avons pu jouir au sommet, dont la vue de Moorea comme toile de fond, a grandement récompensé les efforts de tous.
Puis, pour la fête d'Amanda, nous avons rallié Moorea, l'île sour de Tahiti, deuxième île la plus visitée de la Polynésie française, située à moins de 20 miles de distance de Tahiti. Ainsi, Amanda a célébré son anniversaire selon son désir, à Moorea, sur le bord de la plage avec ses amis, dont Catherine. Ce matin-là nous avions fait une sortie de snorkeling au cours de laquelle nous avons plongé avec les raies et les requins à pointes noires. Les raies nous grimpaient littéralement dessus pour venir manger le poisson que nous tenions dans nos mains, nous aspirant parfois les doigts ce faisant. Elles se laissaient caresser allègrement, le ventre blanc est tout doux, Thomas était subjugué.
Nous sommes ensuite revenus une deuxième fois vers Tahiti afin de terminer nos travaux, remplacer la bande pare-soleil sur le genois et voir si nos trois colis encore manquants étaient enfin arrivés et quelle ne fut pas notre surprise de voir apparaître le trimaran jaune Samba que nous avions rencontré dans les Marquises quelques temps auparavant. Thomas était aux anges de voir rappliquer son ami Mako (10 ans) et sa sour Diane de 16 ans. De notre côté nous nous sommes liés d'amitié avec Michel et Annie, les parents. Cette famille a toujours vécu sur l'eau puisqu'ils naviguent depuis 20 ans. Ils ont eux-mêmes construit leur trimaran il y a 10 ans. Une fois notre deuxième blitz de travaux terminés, nous sommes partis en compagnie de Samba en direction de Raiatea. Nous nous sommes d'abord arrêtés à Moorea pour plonger avec les raies puis, après un petit cocktail sur Samba, nous avons poursuivi notre route vers Raiatea. Thomas et Nicolas ont rallié l'équipage de Samba pour cette traversée et Nicolas est revenu grandement impressionné par les vitesses de 13 nouds atteintes par Samba au cours de cette navigation. Nicolas a aussi beaucoup aimé un certain après-midi où Michel a sorti son mini-catamaran. Il est vraiment de plus en plus évident que Nicolas possède la fibre et l'étoffe d'un futur navigateur, il a un talent naturel pour la voile, on voit qu'il sent le vent, il l'a dans le pif comme on dit en bon français, il a vraiment une intuition marquée. Il passe ses journées à improviser des voiles ou fabriquer des voiliers. Il n'est peut-être pas très heureux quand vient le moment de faire l'école mais pour le reste, on voit aisément que c'est notre passionné de la voile.
J'allais oublier.au risque d'être un peu décousue, il faut mentionner que nous avons actuellement un visiteur, soit un nouveau membre, comme équipage de passage sur Cat Moussses : Gypsy, le perroquet de Wasabi qu'ils viendront chercher à Bora Bora, une fois revenus de leur petit voyage au Canada/Etats-Unis. Gypsy souffre, semble-t-il, d'une petite dépression passagère, la vie de navigateur ne lui convient pas et elle est en train de se déplumer complètement. Ils auraient bien voulu la ramener à la maison mais comme c'était trop compliqué ils nous l'ont laissée. Reste à espérer que nous n'allons pas l'achever la pauvre car ce n'est pas spécialement calme sur Cat Mousses! Mais elle semble assez heureuse et elle a adopté le capitaine comme maître intérimaire. Il fait ce qu'il veut avec elle, elle se frotte contre lui et ronronne pratiquement lorsqu'il la prend, quant à nous, gare à celui qui approche un doigt. C'est qu'elle mord! Thomas en sait quelque chose il y a pratiquement perdu un bout de doigt.
Nous sommes ensuite allés passer une journée à Tahaa, en emmenant Mako de Samba. Cet endroit est vraiment idyllique avec son hôtel sur petites maisons de pilotis directement sur la mer aux eaux turquoises. Nous y avons fait une sortie de snorkeling fantastique. Nous avons traversé l'île à pied puis nous nous sommes laissés descendre dans le courant dans cette passe de corail aux eaux poissonneuses appelée jardin de corail. Cette plongée était sans doute la plus belle que nous ayons faite, nous avons rarement vu autant de poissons dans de telles quantités et variétés. Nous avons même pu jouer avec une anémone de mer. C'était vraiment magique de voir une faune aquatique d'une telle richesse. Nous aurions beaucoup aimé avoir Samba avec nous lors de notre passage à Tahaa mais malheureusement ils avaient des amis à voir, des travaux à faire et peu de temps sur les bras. Ces derniers jours passés avec eux ont tout de même été fort agréables bien que trop courts mais c'est la vie de navigateur. On forge des amitiés, les enfants se font de nouveaux copains et puis hop il faut se séparer et dans certains cas les séparations sont plus douloureuses que d'autres comme ce fut le cas avec Samba que nous venions à peine de retrouver. Thomas était fort attaché à Mako car il a peu souvent la chance de se lier d'amitié avec des garçons de son âge et entre Mako et lui, il y avait vraiment une belle complicité. Mais c'est la vie. Alors que nous aurions voulu nous amuser davantage avec Samba, il était temps pour eux de repartir car ils prennent une petite pause d'un an au cours de laquelle ils s'établiront à Tahiti. Les enfants intégrant l'école, il leur fallait aller faire les inscriptions pour les classes qui débutent aussi tôt que le 12 août par ici. Une fois les adieux faits, Samba est reparti vers Tahiti et nous vers Huahine mais la mauvaise température de cet après-midi là nous a forcé à tous les deux à rebrousser chemin vers Raiatea. Nous avons alors, un peu à regret, mis une croix sur Huahine et décidé de miser sur les divers motus de Raiatea qui regorge de petits paradis. Nous avons fait la baie de Faaroa où nous avons remonté la rivière en dinghy pour nous retrouver à visiter le jardin botanique. Une fois à terre dans le jardin, nous avons fait la rencontre d'un homme local fort aimable, prénommé James, qui nous a gentiment adopté et s'est gracieusement improvisé notre guide. Il a passé plusieurs heures en notre compagnie nous partageant ses innombrables connaissances sur les plantes et arbres fruitiers de toutes sortes. Il nous a trimballé partout, nous offrant une multitude de fruits dont un régime de bananes, limes, pommes étoiles, pomme golden, noix de cocos et même deux belles gousses de vanille fraîchement cueillies. Un personnage franchement fort agréable mais le plus drôle dans tout ça c'est que nous avons découvert à la fin de cette rencontre que James connaissait très bien Eric dont il tenait d'ailleurs la plupart de ses connaissances. Un autre bel exemple qui prouve que le monde est petit. Nous avons terminé cette belle journée sur le motu de Iriru, un superbe petit motu propre et bien aménagé. Rares sont les motus publics et ce dernier en étant un, les gens peuvent aller y planter leur tente, y faire des BBQ et des sorties en famille. C'est à la fois ouvert au public tout en étant calme et propre ce qui est bien car la plupart des motus sont habités par des locaux et souvent, bien qu'une seule famille habite un motu, ces derniers n'apprécient pas de se faire envahir par les touristes. De notre côté, nous en avons profité pour nous faire un petit feu en famille comme on les aime tant. Nous nous sommes fait griller des steaks et des guimauves puis avons fait des courses sur la plage avec les enfants. Un autre bel endroit où nous aurions tant aimé être avec Samba!
Lors de notre passage à Raiatea, nous avons reçu la visite surprise d'Eric, sa femme Catherine et leur fille Thérèse, la famille Pellé. Ces derniers nous avaient été référés par l'entremise de Geneviève notre belle-sour, dont Eric est le cousin. Ce dernier, sachant que nous étions de passage à Raiatea, est venu à notre rencontre en kayak. Ils ont passé, lui, sa femme et sa fille, la PM avec nous sur le bateau puis nous ont invités à venir dans la petite baie juste en face de leur maison, soit la baie de Vairahi. Au cours de cette semaine passée à Raiatea, entre nos petites visites faites sur les différents motus de l'endroit, nous somme revenus plusieurs fois dans cette petite baie. Tant et si bien que nous avons soupé une fois chez Eric , de leur côté ils ont soupé un soir sur Cat Mousses, Thérèse est venue dormir sur Cat Mousses une nuit et finalement, Eric étant guide touristique, ils nous ont trimballés une journée entière à explorer cette île magnifique de 99 km de circonférence. Inutile de dire que ce fut encore une chance inouïe et une journée mémorable passée en bonne compagnie. Ce que les gens peuvent être généreux! Ils nous ont fait cadeau de livres pour Catherine, CD de jeux éducatifs pour les enfants, nous ont prêté des films et ont poussé la bonté jusqu'à nous donner leur lecteur DVD. Les enfants se sont amusés avec Thérèse et ses animaux, 3 chiens, 4 chats, 4 perruches et un cheval, Catherine (la maman) m'a légué sa recette de pain ultra rapide et de gâteau au coco et elle m'a aussi enseigné à faire la fougasse. Ces gens sont très axés sur la nature et l'environnement. Lui est guide, elle fabrique de magnifique bijoux de toutes sortes avec tout ce qui lui tombe sous la main dont des épines d'oursins, ossements, perles et autres. Elle peint et sculpte superbement aussi, une véritable artiste quoi. Somme toute, je le dis et le redis, ce qui marque notre voyage ce sont au-dessus de tout les rencontres que nous faisons. Merci infiniment à Geneviève de nous avoir permis de rencontrer son cousin et sa famille.
Sur ce assez de bla bla, je pense que ça fait pas mal le tour de ce que nous avons vécu dans le dernier mois lors de notre passage sur Tahiti. Demain matin nous mettons le cap sur Bora Bora car il ne nous reste plus que 10 jours avant de quitter ce magnifique paradis qu'est la Polynésie française. Nous avons repris les classes sérieusement depuis une semaine. Les enfants travaillent présentement sur un petit projet de science nature et sont à cultiver tomates, persil, basilic et échalotes. Bref on ne manque pas d'occupations sur Cat Mousses. Ce soir nous retrouverons Jacques d'Alexandre IV qui se trouve dans la baie de Bora Bora là où nous nous dirigeons.
4 août 09
Tahiti, Polynésie française
Un mois déjà que je n'ai pas écrit. C'est fou ce que le temps passe vite. Évidemment il en va de même pour les courriels pour lesquels j'accuse également un sérieux retard, mais comme on dit, il n'est jamais trop tard pour bien faire. Finalement Tahiti ne nous aura pas déçu, nos objectifs ont été atteints côté réparations mais nous avons également réussi à trouver un juste milieu pour s'amuser et faire des rencontres toutes aussi intéressantes les unes que les autres. Pour ceux qui s'inquiéteraient du fait que les enfants se sentent seuls et sans amis en bateau, je puis vous assurer que c'est tout-à-fait le contraire. Par moment on a du mal à trouver le temps de faire l'école tant il y a d'amis et d'activités au programme depuis quelques temps. On profite de chaque instant passé entre amis ça c'est certain. Dans le dernier mois les cocktails, soupers, sleepovers et invitations de toutes sortes se sont succédés à un rythme infernal. Mais au-delà de tout ce social et temps passé avec les copains, nous avons malgré tout accompli tout plein de travaux reliés au bateau. En effet, nous avons maintenant un nouveau désalinateur d'eau nous permettant de produire 31 litres/hr versus le maigre 1.5 litre/hr que nous parvenions à faire avec notre ancienne installation. Tout un changement!!! Merci à notre copain français, Christian Margollé, ce représentant qui nous a vendu la machine et nous en a fait l'installation gratuite pendant près de trois jours malgré son horaire déjà fort chargé. Egalement, les pompes de nos deux moteurs ont été reconditionnées et nous avons finalement réussi à trouver le bon diamètre de chaîne pour l'ancre, ce qui fait que le guindeau électrique ne se coince plus à chaque maillon de chaîne lorsqu'on fait les manouvres de mouillage. L'époxy a été refaite pour remettre le réservoir à eau en place car la première réparation n'avait pas réussie. Quelques-uns des capots (hatchs) ont été rescellés afin que l'eau ne s'infiltre plus en grosse mer lorsque l'eau balayait le pont. Nous avons aussi réussi à trouver le problème sur le frigo qui commençait à démontrer des signes de faiblesses et ne gardait plus son froid. Grâce à Gilles, notre réparateur Maytag, notre frigo travaille maintenant comme une petite merveille, fiou! Un autre problème de réglé. Finalement, visite chez le dentiste pour une petite carie pour moi, visite chez le coiffeur pour les enfants, réapprovisionnement majeur en nourriture avant notre prochaine grande destination (Nouvelle-Zélande), visites au marché municipal de Papeete pour l'artisanat et les fruits/légumes et j'en passe. Je ne vous dit pas à quel point c'était pour nous la fête lors de notre première visite au Carrefour le jour de notre arrivée à Tahiti. Nous avons épluché les allées une à une, regardant chaque livre, chaque film et chaque CD de musique afin de nous remettre à jour sur les nouveautés de l'heure.
La beauté dans tout ça, c'est que nous étions en plein dans les festivités du Heiva de Tahiti qui durent tout le mois de juillet. Ainsi nous avons eu la chance de voir des démonstrations de lever de la pierre, lancer du javelot, grimpage de cocotiers, course des porteurs de fruits et autres, toutes des activités traditionnelles hautes en couleurs. Nous avons un soir assisté à un spectacle de danse et chants traditionnels en compagnie de Lucey Blue, Alexandre IV et Wasabi, seuls Catherine et Amanda nous accompagnaient, nous avions laissé les garçons sur Cat Mousses. Nous sommes d'abord passés prendre un petit souper à la bonne franquette dans une des célèbres 'roulottes' qui longent le front de mer pour ensuite aller assister à ce fameux spectacle de danse que nous attendions avec tant d'impatience et pour lequel les habitants de toutes les îles de la Polynnésie française s'entraînent depuis plusieurs mois. Nous avons été renversés par la qualité du groupe de danse O Tahiti E. Le rythme enflammé, enivrant, l'ambiance, les costumes aux couleurs vives, les fleurs odorantes, c'était un spectacle à couper le souffle.
Nous avons aussi fait une excursion de deux jours en montagne à faire l'ascension du Mont Aorai avec Lucey Blue. Nous avons préparé un petit 'kit' de base avec nourriture et liquides pour deux jours en montagne. Chaque enfant avait son propre sac à dos avec son sac de couchage, vêtements et eau. René, avec ses talents innés de négociateur nous a obtenu un transport par l'entremise de la gendarmerie du village qui nous ont emmené jusqu'au Belvédère, soit le point de départ, via une 'prétendue patrouille routière'. De là, nous sommes montés avec les enfants jusqu'au premier refuge (fare mato) à une altitude de 1400 mètres. Il nous en a pris environ 2h30 de marche avec nos boucs des montagnes (les enfants) en tête de marche. Le refuge offrait une base de lit à deux étages en bois (sans matelas) pouvant coucher une douzaine de personnes. Plusieurs carreaux manquaient aux fenêtres, ce qui nous aura procuré certains courants d'air un peu frisquets tout au long de la nuit mais ce petit périple de 'hiking' nous aura grandement plu aux petits comme aux grands. La vue magnifique dont nous avons pu jouir au sommet, dont la vue de Moorea comme toile de fond, a grandement récompensé les efforts de tous.
Puis, pour la fête d'Amanda, nous avons rallié Moorea, l'île sour de Tahiti, deuxième île la plus visitée de la Polynésie française, située à moins de 20 miles de distance de Tahiti. Ainsi, Amanda a célébré son anniversaire selon son désir, à Moorea, sur le bord de la plage avec ses amis, dont Catherine. Ce matin-là nous avions fait une sortie de snorkeling au cours de laquelle nous avons plongé avec les raies et les requins à pointes noires. Les raies nous grimpaient littéralement dessus pour venir manger le poisson que nous tenions dans nos mains, nous aspirant parfois les doigts ce faisant. Elles se laissaient caresser allègrement, le ventre blanc est tout doux, Thomas était subjugué.
Nous sommes ensuite revenus une deuxième fois vers Tahiti afin de terminer nos travaux, remplacer la bande pare-soleil sur le genois et voir si nos trois colis encore manquants étaient enfin arrivés et quelle ne fut pas notre surprise de voir apparaître le trimaran jaune Samba que nous avions rencontré dans les Marquises quelques temps auparavant. Thomas était aux anges de voir rappliquer son ami Mako (10 ans) et sa sour Diane de 16 ans. De notre côté nous nous sommes liés d'amitié avec Michel et Annie, les parents. Cette famille a toujours vécu sur l'eau puisqu'ils naviguent depuis 20 ans. Ils ont eux-mêmes construit leur trimaran il y a 10 ans. Une fois notre deuxième blitz de travaux terminés, nous sommes partis en compagnie de Samba en direction de Raiatea. Nous nous sommes d'abord arrêtés à Moorea pour plonger avec les raies puis, après un petit cocktail sur Samba, nous avons poursuivi notre route vers Raiatea. Thomas et Nicolas ont rallié l'équipage de Samba pour cette traversée et Nicolas est revenu grandement impressionné par les vitesses de 13 nouds atteintes par Samba au cours de cette navigation. Nicolas a aussi beaucoup aimé un certain après-midi où Michel a sorti son mini-catamaran. Il est vraiment de plus en plus évident que Nicolas possède la fibre et l'étoffe d'un futur navigateur, il a un talent naturel pour la voile, on voit qu'il sent le vent, il l'a dans le pif comme on dit en bon français, il a vraiment une intuition marquée. Il passe ses journées à improviser des voiles ou fabriquer des voiliers. Il n'est peut-être pas très heureux quand vient le moment de faire l'école mais pour le reste, on voit aisément que c'est notre passionné de la voile.
J'allais oublier.au risque d'être un peu décousue, il faut mentionner que nous avons actuellement un visiteur, soit un nouveau membre, comme équipage de passage sur Cat Moussses : Gypsy, le perroquet de Wasabi qu'ils viendront chercher à Bora Bora, une fois revenus de leur petit voyage au Canada/Etats-Unis. Gypsy souffre, semble-t-il, d'une petite dépression passagère, la vie de navigateur ne lui convient pas et elle est en train de se déplumer complètement. Ils auraient bien voulu la ramener à la maison mais comme c'était trop compliqué ils nous l'ont laissée. Reste à espérer que nous n'allons pas l'achever la pauvre car ce n'est pas spécialement calme sur Cat Mousses! Mais elle semble assez heureuse et elle a adopté le capitaine comme maître intérimaire. Il fait ce qu'il veut avec elle, elle se frotte contre lui et ronronne pratiquement lorsqu'il la prend, quant à nous, gare à celui qui approche un doigt. C'est qu'elle mord! Thomas en sait quelque chose il y a pratiquement perdu un bout de doigt.
Nous sommes ensuite allés passer une journée à Tahaa, en emmenant Mako de Samba. Cet endroit est vraiment idyllique avec son hôtel sur petites maisons de pilotis directement sur la mer aux eaux turquoises. Nous y avons fait une sortie de snorkeling fantastique. Nous avons traversé l'île à pied puis nous nous sommes laissés descendre dans le courant dans cette passe de corail aux eaux poissonneuses appelée jardin de corail. Cette plongée était sans doute la plus belle que nous ayons faite, nous avons rarement vu autant de poissons dans de telles quantités et variétés. Nous avons même pu jouer avec une anémone de mer. C'était vraiment magique de voir une faune aquatique d'une telle richesse. Nous aurions beaucoup aimé avoir Samba avec nous lors de notre passage à Tahaa mais malheureusement ils avaient des amis à voir, des travaux à faire et peu de temps sur les bras. Ces derniers jours passés avec eux ont tout de même été fort agréables bien que trop courts mais c'est la vie de navigateur. On forge des amitiés, les enfants se font de nouveaux copains et puis hop il faut se séparer et dans certains cas les séparations sont plus douloureuses que d'autres comme ce fut le cas avec Samba que nous venions à peine de retrouver. Thomas était fort attaché à Mako car il a peu souvent la chance de se lier d'amitié avec des garçons de son âge et entre Mako et lui, il y avait vraiment une belle complicité. Mais c'est la vie. Alors que nous aurions voulu nous amuser davantage avec Samba, il était temps pour eux de repartir car ils prennent une petite pause d'un an au cours de laquelle ils s'établiront à Tahiti. Les enfants intégrant l'école, il leur fallait aller faire les inscriptions pour les classes qui débutent aussi tôt que le 12 août par ici. Une fois les adieux faits, Samba est reparti vers Tahiti et nous vers Huahine mais la mauvaise température de cet après-midi là nous a forcé à tous les deux à rebrousser chemin vers Raiatea. Nous avons alors, un peu à regret, mis une croix sur Huahine et décidé de miser sur les divers motus de Raiatea qui regorge de petits paradis. Nous avons fait la baie de Faaroa où nous avons remonté la rivière en dinghy pour nous retrouver à visiter le jardin botanique. Une fois à terre dans le jardin, nous avons fait la rencontre d'un homme local fort aimable, prénommé James, qui nous a gentiment adopté et s'est gracieusement improvisé notre guide. Il a passé plusieurs heures en notre compagnie nous partageant ses innombrables connaissances sur les plantes et arbres fruitiers de toutes sortes. Il nous a trimballé partout, nous offrant une multitude de fruits dont un régime de bananes, limes, pommes étoiles, pomme golden, noix de cocos et même deux belles gousses de vanille fraîchement cueillies. Un personnage franchement fort agréable mais le plus drôle dans tout ça c'est que nous avons découvert à la fin de cette rencontre que James connaissait très bien Eric dont il tenait d'ailleurs la plupart de ses connaissances. Un autre bel exemple qui prouve que le monde est petit. Nous avons terminé cette belle journée sur le motu de Iriru, un superbe petit motu propre et bien aménagé. Rares sont les motus publics et ce dernier en étant un, les gens peuvent aller y planter leur tente, y faire des BBQ et des sorties en famille. C'est à la fois ouvert au public tout en étant calme et propre ce qui est bien car la plupart des motus sont habités par des locaux et souvent, bien qu'une seule famille habite un motu, ces derniers n'apprécient pas de se faire envahir par les touristes. De notre côté, nous en avons profité pour nous faire un petit feu en famille comme on les aime tant. Nous nous sommes fait griller des steaks et des guimauves puis avons fait des courses sur la plage avec les enfants. Un autre bel endroit où nous aurions tant aimé être avec Samba!
Lors de notre passage à Raiatea, nous avons reçu la visite surprise d'Eric, sa femme Catherine et leur fille Thérèse, la famille Pellé. Ces derniers nous avaient été référés par l'entremise de Geneviève notre belle-sour, dont Eric est le cousin. Ce dernier, sachant que nous étions de passage à Raiatea, est venu à notre rencontre en kayak. Ils ont passé, lui, sa femme et sa fille, la PM avec nous sur le bateau puis nous ont invités à venir dans la petite baie juste en face de leur maison, soit la baie de Vairahi. Au cours de cette semaine passée à Raiatea, entre nos petites visites faites sur les différents motus de l'endroit, nous somme revenus plusieurs fois dans cette petite baie. Tant et si bien que nous avons soupé une fois chez Eric , de leur côté ils ont soupé un soir sur Cat Mousses, Thérèse est venue dormir sur Cat Mousses une nuit et finalement, Eric étant guide touristique, ils nous ont trimballés une journée entière à explorer cette île magnifique de 99 km de circonférence. Inutile de dire que ce fut encore une chance inouïe et une journée mémorable passée en bonne compagnie. Ce que les gens peuvent être généreux! Ils nous ont fait cadeau de livres pour Catherine, CD de jeux éducatifs pour les enfants, nous ont prêté des films et ont poussé la bonté jusqu'à nous donner leur lecteur DVD. Les enfants se sont amusés avec Thérèse et ses animaux, 3 chiens, 4 chats, 4 perruches et un cheval, Catherine (la maman) m'a légué sa recette de pain ultra rapide et de gâteau au coco et elle m'a aussi enseigné à faire la fougasse. Ces gens sont très axés sur la nature et l'environnement. Lui est guide, elle fabrique de magnifique bijoux de toutes sortes avec tout ce qui lui tombe sous la main dont des épines d'oursins, ossements, perles et autres. Elle peint et sculpte superbement aussi, une véritable artiste quoi. Somme toute, je le dis et le redis, ce qui marque notre voyage ce sont au-dessus de tout les rencontres que nous faisons. Merci infiniment à Geneviève de nous avoir permis de rencontrer son cousin et sa famille.
Sur ce assez de bla bla, je pense que ça fait pas mal le tour de ce que nous avons vécu dans le dernier mois lors de notre passage sur Tahiti. Demain matin nous mettons le cap sur Bora Bora car il ne nous reste plus que 10 jours avant de quitter ce magnifique paradis qu'est la Polynésie française. Nous avons repris les classes sérieusement depuis une semaine. Les enfants travaillent présentement sur un petit projet de science nature et sont à cultiver tomates, persil, basilic et échalotes. Bref on ne manque pas d'occupations sur Cat Mousses. Ce soir nous retrouverons Jacques d'Alexandre IV qui se trouve dans la baie de Bora Bora là où nous nous dirigeons.
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