Message reçu de l'équipage :
Avons quitté Porto Santo hier, jeudi. Pas facile le départ : un vent en bourrasque de 30 nd + descendant des montagnes éloignait le bateau du quai. Avons réussi le départ, malgré tout, assez élégamment.
On annonçait des vents de 17 noeuds diminuant jusqu'à 12 pour la journée. Ce fut un vent de 7 noeuds augmentant jusqu'à au-dessus de 20 à l'arrivée à la pointe de Lourenco, au sud-est de Madère. D abord vent arrière babord amure au moteur et genois; ce fut pénible, surtout dans la cabine. Puis, avec genois seul pour les derniers 25 km à 6 noeuds de vitesse.
Arrivés à Funchal, le vent derrière l’île tombe à rien, au déplaisir de Gérard et en réponse à mes prières. Arrivés au quai de réception, il n y a pas de taquets pour nous arrêter et nous n’avons pas vu le responsable qui nous faisait signe de passer tout droit. On finit, amarré au mur de ciment avec de longs câbles (il n y a plus de place aux quais) pour une marée de 3 mètres.
C’est en fait une chance car on n’y est pas secoués par le ressac qui affecte les bateaux aux quais. Démarches d’enregistrement et clef pour les douches. Nous sommes amarrés au mur entre deux 40 pieds, un de Vannes et l’autre d’Allemagne.
Au coucher, Gérard mentionne que les Allemands (6 hommes) vont nous tenir éveillés. À peine ces paroles dites, il est déjà endormi profondément,! Heureusement, puisque, pour ce qui en suit, j’ai été entraîné depuis longtemps par un copain de pêche. (Explication : Gérard ronfle!)
J’espère que Stephen qui arrive ce soir a subi un entraînement semblable de la part d’un bon chum.
Nous quitterons Madère mardi matin… si Dios quiere.
Bernard
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