On rentre bien tard, mais on vient encore de vivre une journée extra
un petit mail rapide avant la nuit....
Décidément ces kunas, nous laissent sans voix et si ils m'ont laissée sans plume depuis notre arrivée...là c'est le contraire!
On a eu depuis qu'on est arrivé à Ustupu, plein de monde qui a désiré nous parler
des profs d'école, le secrétaire du sahila, un gars qui aujourd'hui avait décidé qu'il ne travaillait pas juste pour nous accompagner toute la journée dans le village ou nous emmener dans une rivière dont les bords servent de cimetière. EN fait il voulait nous emmener voir sa belle mer qui n'est plus. Bref, ils ont eu tellement envie de partager de choses... c'est inouï, entre les premiers villages où on se sentait carrément mal d'exister, et ici où chaque jour ils se débrouillent pour qu'on reste un jour de plus... Deux mondes différents. Mais c'est parce que le sahila leur laisse la liberté de le faire...hé oui.
Bref une foule de choses à vous raconter, je vais aller me mettre "au vert" quelque part pour mettre en ordre la quantité de notes qu'ils m'ont fait prendre (car ils institaient pour que je consigne tout!).
Mais ce soir en guise de clin d'oeil, deux choses : on a des "verduras" et des "frutas" arrivées par avion depuis panama city pour la cantine du village. Et qu'ils nous ont vendues. Ils nous ont dit d'attendre la prochaine livraison.
Et puis si on paye l'impuesto partout, hé bien l'eau est gratuite ou presque... Le capitaine Patrick, notre copain a eu simplement à se mettre au quai, en béton qui est fait pour accueillir les lanchas comlombienne. Ca a attiré tous le village par curiosité, et le secrétaire du sahila qui est si prompt à demander des sous quand on jette l'ancre, ne voulait pas faire payer les 400 litres d'eau qu'on a prise. Il a dit "vous payer ce que vous voulez, et si vous le voulez..." bref notre copain a allongé un billet vert, on trouvait cela plus correct, mais enfin... c'est pas sympa ça???? vraiment ils m'étonnent ces gens
je pense qu'on va creuser la question. Heureusement qu'on ne s'est pas découragés dès le départ car pendant un mois ce n'était pas gagné...
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