Copie du message reçu :
Tel que discuté ce matin sur le réseau du capitaine, voici ma position prévue pour 11h00 TU demain le 27 septembre 2008.44 degrés 30 minutes Nord par 06 degrés 10 minutes ouest.
Merci pour tout ce que tu fais pour nous.
René
vendredi 26 septembre 2008
ISLAND GIRL - Guy et Jean-Guy
Copie du message reçu :
Demain vendredi matin vers 10h00 nous allons, si les prévisions son bonnes Hi Hi, nous rendre au nord de la baie de Delaware, profiter du vent du vent de l'est de 10 noeuds et de la marée montante pour aller nous ancrer a l'ile Reedy , afin d'être protégés des vents du nord ouest prévus.
Guy
Demain vendredi matin vers 10h00 nous allons, si les prévisions son bonnes Hi Hi, nous rendre au nord de la baie de Delaware, profiter du vent du vent de l'est de 10 noeuds et de la marée montante pour aller nous ancrer a l'ile Reedy , afin d'être protégés des vents du nord ouest prévus.
Guy
ÉTOILE DE LUNE - Dom et Nat sont de retour
message écrit le 26 septembre 2008
retour sur le bateau après 7 semaines passées en France
Avant de vous écrire personnellement, ce petit mail commun de retour...
Bonjour,
Il est rare que je laisse la correspondance aller comme ça, sans réponses promptes pour les amis. A ceux qui nous ont écrit, ne craignez rien, l'amitié n'y est pour rien, le temps nous a été compté depuis ces 7 dernières semaines. Un record pour un équipage qui se la joue longue durée partout où il passe!!!
En 7 semaines nous en avons fait des kilomètres! Retour en france et tour de france qui passe par Agay, notre fief, puis san rémo (Italie) Saint Cyprien (Perpignan), Meze (Montpelier) et Paris,nous n'aurons jamais fait tant chemin en si peu de temps.
Ok, les premiers temps nous avons été légèrement déconnecté. Ma gentille soeur nous surnommant "les Indiens dans la ville". Il est vrai qu'en 4 ans le monde occidental a bcp bougé. Vous, nos familles et amis terriens, vous y êtes accoutumés. Chaque jour les nouveautés pénètrent vos vies et bien tranquillement vous vous y adaptez... Alors que de se retrouver face aux nouvelles technologies d'un coup d'un seul, là ça fait un choc je puis vous l'assurer!
Au chapitre des "bêtises commises par la pitaine":une demi heure de recherches intenses autour de la voiture de Nanie pour trouver comment le coffre se ferme! J'avais tout bonnement oublié le système de fermeture centralisé, tourner la clé dans les serrures comme à l'ancienne ne suffit plus!
Toujours dans le domaine mobile, trouver ce qui allumera les phares fut pour moi du même ordre que la découverte d'une forêt tropicale à la machette! Bref, nous avons les premiers temps redécouvert cet univers qui pourtant nous a vu naître!
Pour tout le reste nous avons presque vu tout le monde, amis et famille, les serrer fort fort dans nos bras, revoir un frère que je ne n'avais plus vu depuis 5 ans, une soeur depuis 3 ans, et la petite maman, ça faisait moins longtemps, mais que c'est bon!!!
Sans compter les amis et les bonnes nouvelles sur leur santé et sur leur vie!!! Ce n'était pas du bonheur, mais du BONHEUR tout en majuscule!
Concernant les révisions obligatoires, les 53000 KM et les 41000 km du cap et de la pitaine ont laissé les médecins souriants et piquants!!! Nos vaccins mis à jour, les prises de sang gentilles, les quenotes réparées, bref, une mise à jour des machines pour repartir en pleine forme, le coeur chargé de câlins, les yeux remplis de sourires, le moral comblé par l'affection de tous.
Un séjour plein de ces richesses inestimables qu'offre un retour au pays.
Pendant notre absence, notre étoile s'est relativement bien comportée, Walther du bateau Héliotrope, un suisse, a surveillé notre "casa del mar". Bilan : l'éolienne a perdu une pale, elle s'est jetée du haut du portique dans les profondeurs du port... Irrécupérable!
Un orage a poussé des vents d'ouest, la pale, sans doute fragilisée par notre séjour de 55 jours au vent de cabo de vela, s'est brisée à la base. Le programme à venir est donc d'aller à Curaçao, de faire le carénage et de remplacer ou de réparer ce qui ne marche plus : éolienne, pompe gazoil, dessalinisateur, antenne VHF arrachée au vent de cabo (encore lui!), feu de navigation arraché lui aussi, nettoyage de coque, révision du moteur, vannes à remplacer, passe coque à vérifier...
En somme la routine pour les marins. Nous serons après notre passage à curaçao tout propre pour une remise à l'eau et poursuivre notre voyage. Si le vent est gentil nous irons dire bonjour au fous des Aves en attendant que la saison cyclonique se finisse,puis nous prendrons la route vers le Nord.
D'abord Cuba, un rapide passage sur les USA et arrivée fin mai aux abords du Québec, la grande aventure!!!Petite dernière chose, mais de taille (ou plutôt de poids!), pour ceux qui s'inquiétaient de nos bagages, (car nous avons véritablement déménagé en avion!), la compagnie KLM a été particulièrement conciliante. Nous octroyant 25 kilos par personne en soute, nous avions en tout plus de 52 kilos à deux, qu'ils ont laissé passé sans sourciller.
En outre dom avait un gros sac à dos avec matériel informatique et moi un sac à dos non moins gros ainsi qu'une valise cabine, le tout devant à nouveau faire pas loin de 30 kilos. Tout est passé sans aucun frais additionnel! L'avion n'était pas plein, nous avons donc voyagé couché, sommeillant tant et plus entre deux repas frugaux.
Un bilan plus que positif donc pour un retour sur notre étoile que nous nous languissions de retrouver.
A nos amis et familles, nous vous aimons et chérissons chaque minutes passées avec vous. Merci à vous tous pour votre affection.
Amitiés marines
Nat et Dom de l'étoile de lune
ATTENTION n'oubliez pas que ceci est une adresse consultée sur le bateau, pour tout message avec photos utilisez etoiledelune@gmail.com, pour toute réponse en texte brut répondez en créant un nouveau message et sans nous renvoyer le message original MERCI
retour sur le bateau après 7 semaines passées en France
Avant de vous écrire personnellement, ce petit mail commun de retour...
Bonjour,
Il est rare que je laisse la correspondance aller comme ça, sans réponses promptes pour les amis. A ceux qui nous ont écrit, ne craignez rien, l'amitié n'y est pour rien, le temps nous a été compté depuis ces 7 dernières semaines. Un record pour un équipage qui se la joue longue durée partout où il passe!!!
En 7 semaines nous en avons fait des kilomètres! Retour en france et tour de france qui passe par Agay, notre fief, puis san rémo (Italie) Saint Cyprien (Perpignan), Meze (Montpelier) et Paris,nous n'aurons jamais fait tant chemin en si peu de temps.
Ok, les premiers temps nous avons été légèrement déconnecté. Ma gentille soeur nous surnommant "les Indiens dans la ville". Il est vrai qu'en 4 ans le monde occidental a bcp bougé. Vous, nos familles et amis terriens, vous y êtes accoutumés. Chaque jour les nouveautés pénètrent vos vies et bien tranquillement vous vous y adaptez... Alors que de se retrouver face aux nouvelles technologies d'un coup d'un seul, là ça fait un choc je puis vous l'assurer!
Au chapitre des "bêtises commises par la pitaine":une demi heure de recherches intenses autour de la voiture de Nanie pour trouver comment le coffre se ferme! J'avais tout bonnement oublié le système de fermeture centralisé, tourner la clé dans les serrures comme à l'ancienne ne suffit plus!
Toujours dans le domaine mobile, trouver ce qui allumera les phares fut pour moi du même ordre que la découverte d'une forêt tropicale à la machette! Bref, nous avons les premiers temps redécouvert cet univers qui pourtant nous a vu naître!
Pour tout le reste nous avons presque vu tout le monde, amis et famille, les serrer fort fort dans nos bras, revoir un frère que je ne n'avais plus vu depuis 5 ans, une soeur depuis 3 ans, et la petite maman, ça faisait moins longtemps, mais que c'est bon!!!
Sans compter les amis et les bonnes nouvelles sur leur santé et sur leur vie!!! Ce n'était pas du bonheur, mais du BONHEUR tout en majuscule!
Concernant les révisions obligatoires, les 53000 KM et les 41000 km du cap et de la pitaine ont laissé les médecins souriants et piquants!!! Nos vaccins mis à jour, les prises de sang gentilles, les quenotes réparées, bref, une mise à jour des machines pour repartir en pleine forme, le coeur chargé de câlins, les yeux remplis de sourires, le moral comblé par l'affection de tous.
Un séjour plein de ces richesses inestimables qu'offre un retour au pays.
Pendant notre absence, notre étoile s'est relativement bien comportée, Walther du bateau Héliotrope, un suisse, a surveillé notre "casa del mar". Bilan : l'éolienne a perdu une pale, elle s'est jetée du haut du portique dans les profondeurs du port... Irrécupérable!
Un orage a poussé des vents d'ouest, la pale, sans doute fragilisée par notre séjour de 55 jours au vent de cabo de vela, s'est brisée à la base. Le programme à venir est donc d'aller à Curaçao, de faire le carénage et de remplacer ou de réparer ce qui ne marche plus : éolienne, pompe gazoil, dessalinisateur, antenne VHF arrachée au vent de cabo (encore lui!), feu de navigation arraché lui aussi, nettoyage de coque, révision du moteur, vannes à remplacer, passe coque à vérifier...
En somme la routine pour les marins. Nous serons après notre passage à curaçao tout propre pour une remise à l'eau et poursuivre notre voyage. Si le vent est gentil nous irons dire bonjour au fous des Aves en attendant que la saison cyclonique se finisse,puis nous prendrons la route vers le Nord.
D'abord Cuba, un rapide passage sur les USA et arrivée fin mai aux abords du Québec, la grande aventure!!!Petite dernière chose, mais de taille (ou plutôt de poids!), pour ceux qui s'inquiétaient de nos bagages, (car nous avons véritablement déménagé en avion!), la compagnie KLM a été particulièrement conciliante. Nous octroyant 25 kilos par personne en soute, nous avions en tout plus de 52 kilos à deux, qu'ils ont laissé passé sans sourciller.
En outre dom avait un gros sac à dos avec matériel informatique et moi un sac à dos non moins gros ainsi qu'une valise cabine, le tout devant à nouveau faire pas loin de 30 kilos. Tout est passé sans aucun frais additionnel! L'avion n'était pas plein, nous avons donc voyagé couché, sommeillant tant et plus entre deux repas frugaux.
Un bilan plus que positif donc pour un retour sur notre étoile que nous nous languissions de retrouver.
A nos amis et familles, nous vous aimons et chérissons chaque minutes passées avec vous. Merci à vous tous pour votre affection.
Amitiés marines
Nat et Dom de l'étoile de lune
ATTENTION n'oubliez pas que ceci est une adresse consultée sur le bateau, pour tout message avec photos utilisez etoiledelune@gmail.com, pour toute réponse en texte brut répondez en créant un nouveau message et sans nous renvoyer le message original MERCI
jeudi 25 septembre 2008
CAT MOUSSES - René et la petite famille vers LA COROGNE (Espagne)
Un petit courriel pour te dire que le CAT MOUSSES partira finalement de La Rochelle en direction de La Corogne en Espagne.
Le grand départ est prévu pour jeudi après-midi alors on ratera la vacation de jeudi mais nous serons certainement capables de vous parler vendredi matin.
Alors au plaisir de vous parler plus tard cette semaine.
René Bourassa
VE0RBD
skipper CAT MOUSSES
Le grand départ est prévu pour jeudi après-midi alors on ratera la vacation de jeudi mais nous serons certainement capables de vous parler vendredi matin.
Alors au plaisir de vous parler plus tard cette semaine.
René Bourassa
VE0RBD
skipper CAT MOUSSES
FLEURION - départ de FARO (Portugal)
Le skipper Richard Bilodeau et moi partons le 29 septembre prochain pour convoyer le voilier Fleurion de Faro, Portugal jusqu'en Martinique, en passant par la côte du Maroc, les Canaries et les îles du Cap Vert.
Ce voilier appartient à Clermont Gaudin de Matane et je crois qu'il était en contact avec le Réseau du Capitaine lors de ses excursions précédentes. Nous espérons être en mesure d'écouter le Réseau du Capitaine le matin en utilisant le radio HF installé à bord et nous communiquerons avec meslettres d'appel: VE2DFH.
Je te remercie bien sincèrement pour tous les services que toi et l'équipe du Réseau nous rendent jours après jours, sans relâche
Nos cordiales salutations
L'équipage de Fleurion
Ce voilier appartient à Clermont Gaudin de Matane et je crois qu'il était en contact avec le Réseau du Capitaine lors de ses excursions précédentes. Nous espérons être en mesure d'écouter le Réseau du Capitaine le matin en utilisant le radio HF installé à bord et nous communiquerons avec meslettres d'appel: VE2DFH.
Je te remercie bien sincèrement pour tous les services que toi et l'équipe du Réseau nous rendent jours après jours, sans relâche
Nos cordiales salutations
L'équipage de Fleurion
CAMINATA - Robert et Carmen à RAROTONGA (Ile des Cooks)
Juste un petit bonjour de cette île des Cooks où il ne fait malheureusement pas toujours très soleil. C'est une très belle île avec plus de touristes qu'imaginé.
D'ailleurs, ils viennent tous de Nouvelle-Zélande et un peu d'Australie. Nous sommes les seuls ancrés dans le port car de toute évidence la saison tire à sa fin.
La vie est un peu plus abordable que la polynésie française mais le port charge rien de moins que $21.US pour le privilège de s'ancrer!!! L'accès aux douches est même en surplus. On a fait le tour de l'île (32km). C'est joli mais rien à voir avec les resorts luxueux de Bora-Bora.
Le temps de faire le plein d'eau, le lavage, remplir une bombonne de gaz propane et on considèrera partir dans les prochains jours vers Niue et les Tonga (800mn). Pour le fuel, on a eu la chance qu'un camion approvisionnant un bateau de pêche du port puisse venir nous voir aussitôt après pour aussi peu que 150 litres.
Normalement, le minimum c'est 500 litres. Sinon, c'est le transport de bidons.Piouf!
On te donnera de nos nouvelels avant de partir et probablement pour un petit rapport météo avant de se lancer pour cette prochaine étape.Carmen t'envoie de bisous et moi aussi.
Robert
D'ailleurs, ils viennent tous de Nouvelle-Zélande et un peu d'Australie. Nous sommes les seuls ancrés dans le port car de toute évidence la saison tire à sa fin.
La vie est un peu plus abordable que la polynésie française mais le port charge rien de moins que $21.US pour le privilège de s'ancrer!!! L'accès aux douches est même en surplus. On a fait le tour de l'île (32km). C'est joli mais rien à voir avec les resorts luxueux de Bora-Bora.
Le temps de faire le plein d'eau, le lavage, remplir une bombonne de gaz propane et on considèrera partir dans les prochains jours vers Niue et les Tonga (800mn). Pour le fuel, on a eu la chance qu'un camion approvisionnant un bateau de pêche du port puisse venir nous voir aussitôt après pour aussi peu que 150 litres.
Normalement, le minimum c'est 500 litres. Sinon, c'est le transport de bidons.Piouf!
On te donnera de nos nouvelels avant de partir et probablement pour un petit rapport météo avant de se lancer pour cette prochaine étape.Carmen t'envoie de bisous et moi aussi.
Robert
CHANDELLE - Pierre et Céline au PORTUGAL
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Nous sommes actuellement à la Marina Oeiras qui se situe à quelques millesde Cascais au Portugal.
Cette marina est ouverte depuis septembre 2005 et peut accueillir les visiteurs de passage. Tous les services nécessaires sont offerts : électricité, eau, Internet, laverie, toilettes et douches. Plusieurs restaurants, café-bars et boutiques longent la marina sur la grande terrasse.
L'accueil a été très chaleureux. Nous avons reçu un petit sac cadeau (voirphoto) contenant beaucoup d'information que nous aurions bien aimé avoir au début de notre séjour au Portugal.
La station de train pour aller à Lisbonne est à 15 minutes de marche. Nous sommes très satisfaits de notre choix.
Tout va bien à bord. Les chats aiment bien la vie sur le bateau. Ils n'ontpas le mal de mer et je dirais qu'ils sont plutôt acrobates.
Encore un gros merci à tous les membres du Réseau du capitaine de nous permettre de conserver des liens avec le Québec. Merci à Jean-Yves pour lamétéo et Jean-Claude pour le relais.
Notre prochaine étape sera Madère et nous comptons partir au début de lasemaine prochaine en attente de bons vents!
Amitiés à tous,
Céline et Pierre
Chandelle
VE2CNP
KAI KEIKI - Pierre et Christine à NEW YORK
Nous serons à Sandy Hook dans 3 à 5 jours dépendant combien de temps on se traine les pieds à New York. SeraS-tu en mesure de nous confirmer la météo si on décide de faire Sandy Hook/Cap May d'une traite, je t'avertirais quelques jours d'avance, est-ce suffisant?
Hasta luego
Pierre
ve2ovi
Hasta luego
Pierre
ve2ovi
AVIS DE RECHERCHE - AJONC D'OR
Nous avons reçu cet avis de recherche que nous diffuserons lors du réseau à compter de 07h00 tous les matins.
Nycole
Ceci est une demande du CROSS Antilles Guyane pour aider à localiser le voilier Français "AJONC D’OR" parti de Kourou (Guyane Française) en Janvier 2008 à destination des Iles Trinidad et Tobago puis escale à St Martin en Avril où il a effectué des réparations sur ses voiles chez Voiles Caraïbes Incidence.
A bord en solo Guy ROUILLE 53 ans, skipper confirmé, 1 tour du monde, naviguant depuis 18 ans.
Il navigue sur un First 30 Bénéteau, longueur 8,75m.
Sloop
Coque supposée blanche, taud bleu marine.
Moyens de communication : VHF indicatif FS 8323.
La famille est inquiète car le skipper n’a pas donné de nouvelles depuis le départ de Guyane.
On suppose qu’il est en transatlantique.
Nous demandons à tous les bateaux équipés de BLU de faire passer le message suivant : « demander par VHF l’identité des voiliers rencontrés afin d’identifier AJONC D’OR et de donner sa position ».
A tous, merci de faire une veille attentive.
Toute personne ayant vu le voilier est priée d’en informer 24/24h
- CROSS Etel par BLU ou
- CROSS Antilles-Guyane au ++596.596.70.92.92 ou
- STW Avis de Recherche au ++33 (0)6 23 12 71 32 ou boatwatch@stw.fr
avec copie à ph.boyer@stw.fr pour mise à jour du dossier
Nycole
Ceci est une demande du CROSS Antilles Guyane pour aider à localiser le voilier Français "AJONC D’OR" parti de Kourou (Guyane Française) en Janvier 2008 à destination des Iles Trinidad et Tobago puis escale à St Martin en Avril où il a effectué des réparations sur ses voiles chez Voiles Caraïbes Incidence.
A bord en solo Guy ROUILLE 53 ans, skipper confirmé, 1 tour du monde, naviguant depuis 18 ans.
Il navigue sur un First 30 Bénéteau, longueur 8,75m.
Sloop
Coque supposée blanche, taud bleu marine.
Moyens de communication : VHF indicatif FS 8323.
La famille est inquiète car le skipper n’a pas donné de nouvelles depuis le départ de Guyane.
On suppose qu’il est en transatlantique.
Nous demandons à tous les bateaux équipés de BLU de faire passer le message suivant : « demander par VHF l’identité des voiliers rencontrés afin d’identifier AJONC D’OR et de donner sa position ».
A tous, merci de faire une veille attentive.
Toute personne ayant vu le voilier est priée d’en informer 24/24h
- CROSS Etel par BLU ou
- CROSS Antilles-Guyane au ++596.596.70.92.92 ou
- STW Avis de Recherche au ++33 (0)6 23 12 71 32 ou boatwatch@stw.fr
avec copie à ph.boyer@stw.fr pour mise à jour du dossier
ISLAND GIRL - Guy et Jean-Guy arrivés à CAPE MAY
Je viens de recevoir un message de Guy :
Suite a notre aventure Sandy Hook à Cape May nous allons prendre le temp de bien y penser...
On est bien salé, nous venons tout juste de faire le trajet Sandy Hook à Cape May par la mer et les prévisions météo n'étaient pas les meilleures, mais nous nous sommes aventurés et les premières heures étaient parfaites donc nous avons poursuivi notre voyage prévue en 20 heures, mais a partir de 3h00 am les choses ce sont gâtées.
les prévision étaent vraies et même plus, donc une sale nuit, condition de vent à 45 noeuds vaques jusqu'a 20 pieds toutes croisées. nous sommes arrivés sains et saufs avec en prime quelques réparations mineures.
Guy
Suite a notre aventure Sandy Hook à Cape May nous allons prendre le temp de bien y penser...
On est bien salé, nous venons tout juste de faire le trajet Sandy Hook à Cape May par la mer et les prévisions météo n'étaient pas les meilleures, mais nous nous sommes aventurés et les premières heures étaient parfaites donc nous avons poursuivi notre voyage prévue en 20 heures, mais a partir de 3h00 am les choses ce sont gâtées.
les prévision étaent vraies et même plus, donc une sale nuit, condition de vent à 45 noeuds vaques jusqu'a 20 pieds toutes croisées. nous sommes arrivés sains et saufs avec en prime quelques réparations mineures.
Guy
VACATIONS AU RÉSEAU JEUDI MATIN
Le 25 septembre :
TARANGA : Monique et Gervais sont actuellement ancrés à Gibraltar sur la côte espagnole; Ils attendent une météo favorable pour se diriger vers Madère. Position : 36-09 N et 05-21 W. Se dirigeront en décembre vers Trinidad. Planifient être au Québec pour Noël.
LA BOUDEUSE : Rolland et Suzanne sont en navigation dans les îles grecques. Position : 38-19 N et 22-05 W; Vent Est d'environ 15 noeuds de face. Ils prévoient demeurer en Grèce environ un mois puis Tunisie, Maroc, Gibraltar et Antilles en début 2009. Les enfants ont recommencé les études à bord et tout va bien. Les dernières semaines, ils en ont profité pour visiter.
BRANIA ; Michel, comme à l'habitude a un très mauvais signal; nous avons réussi à capter sa position grâce à un relai. Position : 42-13 N et 08-53 W. Il se dirige demain vers Porto.
MARISOL ; Marcel est actuellement en navigation. Il a quitté Lazarotte et se dirigent vers Las Palmas aux Grand Canaries. Environ 100 mn à parcourir et prévoit arriver demain matin.
ISOBAR : Richard est en marina à Graciosa et prévoit y demeurer environ 2 semaines.
AITA PEA PEA : Charlie est maintenant de retour de son séjour de 3 mois en France. Il a retrouvé son voilier en parfait état à Bahi Redonda (Puerto La Cruz). Il compte naviguer vers Margarita en fin de semaine prochaine.
MOANA : Guy et France sont toujours dans les Tortugas en compagnie de plusieurs autres voiliers. Prévoient retourner à Puerto La Cruz vers la mi-octobre. Nous en profitons pour souhaiter BONNE FÊTE à France qui célèbre son anniversaire de naissance aujourd'hui. Leurs projets sont de remonter vers les Antilles après la saison des ouragans.
CIGAILLE : Jean-Michel et Martine sont à La Blanquilla avec leur fils Bruno. Beau soleil - vent nul. Ils seront de retour vers Margarita en fin de semaine
ALEXANDRE IV ; Jacques et Josée sont arrivés à Bonaire après une belle navigation à la voile . Prévoient louer une auto demain pour visiter l'île. Très beau soleil.
TARANGA : Monique et Gervais sont actuellement ancrés à Gibraltar sur la côte espagnole; Ils attendent une météo favorable pour se diriger vers Madère. Position : 36-09 N et 05-21 W. Se dirigeront en décembre vers Trinidad. Planifient être au Québec pour Noël.
LA BOUDEUSE : Rolland et Suzanne sont en navigation dans les îles grecques. Position : 38-19 N et 22-05 W; Vent Est d'environ 15 noeuds de face. Ils prévoient demeurer en Grèce environ un mois puis Tunisie, Maroc, Gibraltar et Antilles en début 2009. Les enfants ont recommencé les études à bord et tout va bien. Les dernières semaines, ils en ont profité pour visiter.
BRANIA ; Michel, comme à l'habitude a un très mauvais signal; nous avons réussi à capter sa position grâce à un relai. Position : 42-13 N et 08-53 W. Il se dirige demain vers Porto.
MARISOL ; Marcel est actuellement en navigation. Il a quitté Lazarotte et se dirigent vers Las Palmas aux Grand Canaries. Environ 100 mn à parcourir et prévoit arriver demain matin.
ISOBAR : Richard est en marina à Graciosa et prévoit y demeurer environ 2 semaines.
AITA PEA PEA : Charlie est maintenant de retour de son séjour de 3 mois en France. Il a retrouvé son voilier en parfait état à Bahi Redonda (Puerto La Cruz). Il compte naviguer vers Margarita en fin de semaine prochaine.
MOANA : Guy et France sont toujours dans les Tortugas en compagnie de plusieurs autres voiliers. Prévoient retourner à Puerto La Cruz vers la mi-octobre. Nous en profitons pour souhaiter BONNE FÊTE à France qui célèbre son anniversaire de naissance aujourd'hui. Leurs projets sont de remonter vers les Antilles après la saison des ouragans.
CIGAILLE : Jean-Michel et Martine sont à La Blanquilla avec leur fils Bruno. Beau soleil - vent nul. Ils seront de retour vers Margarita en fin de semaine
ALEXANDRE IV ; Jacques et Josée sont arrivés à Bonaire après une belle navigation à la voile . Prévoient louer une auto demain pour visiter l'île. Très beau soleil.
mercredi 24 septembre 2008
ISLAND GIRL - Guy et Jean=Guy en navigation
COpie du message reçuen début après-midi :
Nous avons préparé le voilier pour le départ et nous allons faire un test en mer aujourd'hui.
Si cela nous convient et que nous sommes confortables nous allons partir pour une duré de 20 heures pour nous rendre à Cap May, si non dans quelques heures nous serons de retour a notre ancrage actuel, Sandy Hook.
On vous dit a bientôt
Guy & Jean-Guy
Nous avons préparé le voilier pour le départ et nous allons faire un test en mer aujourd'hui.
Si cela nous convient et que nous sommes confortables nous allons partir pour une duré de 20 heures pour nous rendre à Cap May, si non dans quelques heures nous serons de retour a notre ancrage actuel, Sandy Hook.
On vous dit a bientôt
Guy & Jean-Guy
BONANZA - Pascal
Copie du message reçu :
Nous allons bientot rejoindre notre Bonanza vers le debut novembre a Grenade. Ici les préparatifs vont bon train
Merci a tous ! Pascal VE2PKM
Nous allons bientot rejoindre notre Bonanza vers le debut novembre a Grenade. Ici les préparatifs vont bon train
Merci a tous ! Pascal VE2PKM
mardi 23 septembre 2008
CAMINATA - Robert et Carmen à COOK ISLANDS
Message de position reçu :
TIME: 2008/09/24 00:51
LATITUDE: 21-12.30S
LONGITUDE: 159-47.09W
COMMENT: Île Rarotonga, Cook Islands. Seul voilier et beaucoup des touristes.
TIME: 2008/09/24 00:51
LATITUDE: 21-12.30S
LONGITUDE: 159-47.09W
COMMENT: Île Rarotonga, Cook Islands. Seul voilier et beaucoup des touristes.
BLEU D'OLONNE - nouveaux propriétaires
Eh oui, le magnifique voilier Bleu d'Olonne a changé de propriétaires aujourd'hui; Denis Guitard et James O'Farrell (Ginette) ont acheté ce bijou de 56 pieds de Jacques Élie. Le voilier est actuellement à Marseille et les nouveaux propriétaires navigueront à compter de la semaine prochaine la Méditerranée jusqu'en Turquie.
James est radioamateur (VA2JOF) mais actuellement aucune HF à bord. Ils verront certainement à munir leur nouvelle acquisition de cet élément de communication lors d'un prochain voyage.
Quant à Jacques E. il est maintenant propriétaire d'un 70 pieds... un beau dingy ! ! !
FÉLICITATIONS AUX NOUVEAUX PROPRIÉTAIRES et bonne navigation
James est radioamateur (VA2JOF) mais actuellement aucune HF à bord. Ils verront certainement à munir leur nouvelle acquisition de cet élément de communication lors d'un prochain voyage.
Quant à Jacques E. il est maintenant propriétaire d'un 70 pieds... un beau dingy ! ! !
FÉLICITATIONS AUX NOUVEAUX PROPRIÉTAIRES et bonne navigation
ISLAND GIRL - Guy et Jean-Guy à SANDY HOOK
Les épouses ont quitté NY et les gars sont maintenant à Sandy Hook.
Ils ont eu une très belle navigation pour traverser le port de NY et attendent sagement à Sandy Hook les prévisions météo qui annoncent des vents forts pour les prochains jours.
Ils prendront la prochaine fenêtre météo pour se rendre à Cape May (NY)
Nycole
Ils ont eu une très belle navigation pour traverser le port de NY et attendent sagement à Sandy Hook les prévisions météo qui annoncent des vents forts pour les prochains jours.
Ils prendront la prochaine fenêtre météo pour se rendre à Cape May (NY)
Nycole
lundi 22 septembre 2008
CAMINATA - Carmen et Robert en navigation
Copie du message de RObert que je viens de recevoir :
Avant de partir je vous avais préparé un message à l'effet que nous quittions Bora-Bora, mais comme cela arrive une fois de temps en temps, je l'ai perdu.
Initialement, nous pensions aller sur la petite île des Cook, Aitutaki, mais tous ceux qui nous ont précédé ont eu toute sortes de problème d'ancrage, de roulis ou pour pénétrer dans une baie minuscule où il n'y a que 2m d'eau!
Finalement, comme tout le monde est là, on s'en va ailleurs où nous espérons moins de problème.
D'ailleurs, c'est la "capitale". Chaque jour on communique par radio avec un net de Nouvelle-Zélande pour un peu de météo, donner notre position et informer sur nos conditions de navigation. J'aime bien les entendre tous se souhaiter "Good Daaay".
Depuis deux jours il vente peu (10nd et -)et on compose avec...comme si on avait le choix. On mettra le moteur s'il le faut et on l'a d'ailleurs déjà utilisé. La mer est calme, il fait soleil et j'écoute Callas, Telemann et Paganini. Un vrai supplice.
Il était temps...cela me fait oublier mes réparations dont en passant les hauts-parleurs du cockpit.
Allez voir le blog que Carmen a commencé avant de partir. Nous devrions arriver mardi matin (21°11'S 159°46'W)
Bonne semaine,
Amitiés,
Robert & Carmen
Avant de partir je vous avais préparé un message à l'effet que nous quittions Bora-Bora, mais comme cela arrive une fois de temps en temps, je l'ai perdu.
Initialement, nous pensions aller sur la petite île des Cook, Aitutaki, mais tous ceux qui nous ont précédé ont eu toute sortes de problème d'ancrage, de roulis ou pour pénétrer dans une baie minuscule où il n'y a que 2m d'eau!
Finalement, comme tout le monde est là, on s'en va ailleurs où nous espérons moins de problème.
D'ailleurs, c'est la "capitale". Chaque jour on communique par radio avec un net de Nouvelle-Zélande pour un peu de météo, donner notre position et informer sur nos conditions de navigation. J'aime bien les entendre tous se souhaiter "Good Daaay".
Depuis deux jours il vente peu (10nd et -)et on compose avec...comme si on avait le choix. On mettra le moteur s'il le faut et on l'a d'ailleurs déjà utilisé. La mer est calme, il fait soleil et j'écoute Callas, Telemann et Paganini. Un vrai supplice.
Il était temps...cela me fait oublier mes réparations dont en passant les hauts-parleurs du cockpit.
Allez voir le blog que Carmen a commencé avant de partir. Nous devrions arriver mardi matin (21°11'S 159°46'W)
Bonne semaine,
Amitiés,
Robert & Carmen
dimanche 21 septembre 2008
JULIA IV - Jean François et Dominique dans les Maritimes
Contents d'avoir de vos nouvelles. Non la radio ne fonctionne pas ... on a eu tant d'autres choses à régler au fur et à mesure (fuite d'eau chaude, radar, écran et accident) et puis avec un départ le 24 juillet, il nous fallait surtout faire le plus de chemin possible.
Tu pourras avoir une idée de nos aventures sur notre blogue ... que je te redonne l'adresse : http://revereau.wordpress.com/On est encore à Yarmouth mais demain on part pour Mataghan, pour faire les réparations au bateau, car un bateau de Pêches et Océans nous est rentrés dedans en nous faisant une simple inspection ... grrrrr ! Julia doit être sortie de l'eau.
On espère pouvoir repartir pour le sud, vendredi prochain. Jusqu'à maintemant la température est fraîche (parfois froid en mer) mais tout de même acceptable.
On est heureux, c'est ce qui compte.
Et puis on rencontre tant de gens merveilleux.Dis, tu as dû avoir un peu peur quand ton bateau s'est couché.
Merci de garder le contact, on apprécie.Pourrais-tu transmettre à Nycole SVP.
Jean-François et Dominique (Julia IV)
Tu pourras avoir une idée de nos aventures sur notre blogue ... que je te redonne l'adresse : http://revereau.wordpress.com/On est encore à Yarmouth mais demain on part pour Mataghan, pour faire les réparations au bateau, car un bateau de Pêches et Océans nous est rentrés dedans en nous faisant une simple inspection ... grrrrr ! Julia doit être sortie de l'eau.
On espère pouvoir repartir pour le sud, vendredi prochain. Jusqu'à maintemant la température est fraîche (parfois froid en mer) mais tout de même acceptable.
On est heureux, c'est ce qui compte.
Et puis on rencontre tant de gens merveilleux.Dis, tu as dû avoir un peu peur quand ton bateau s'est couché.
Merci de garder le contact, on apprécie.Pourrais-tu transmettre à Nycole SVP.
Jean-François et Dominique (Julia IV)
CAMINATA - Robert et Carmen vers Rarotonga
Message reçu :
Parti depuis deux jours, nous changeons de cap pour Rarotonga 21°11'S 159°17'W
Sur un réseau Nouveau Zélandais, tous ceux qui sont allés à Aitutaki se plaignent de l'ancrage terriblement roulant à l'extérieur de la baie (un a même cassé sa chaîne de 60m alors qu'il était ancré dans 25m!!!)
La passe a moins d'eau qu'annoncé i.e. 5' plutôt que 6 ou 7 et à l'intérieur de la petite baie pour 5 ou 6 bateaux c'est plein d'embuches et trop serré.
Je ne suis pas maso alors on va aller se faire voir ailleurs. C'est la beauté de voyager seul. Tu n'as qu'à suivre ta propre logique.
Parti depuis deux jours, nous changeons de cap pour Rarotonga 21°11'S 159°17'W
Sur un réseau Nouveau Zélandais, tous ceux qui sont allés à Aitutaki se plaignent de l'ancrage terriblement roulant à l'extérieur de la baie (un a même cassé sa chaîne de 60m alors qu'il était ancré dans 25m!!!)
La passe a moins d'eau qu'annoncé i.e. 5' plutôt que 6 ou 7 et à l'intérieur de la petite baie pour 5 ou 6 bateaux c'est plein d'embuches et trop serré.
Je ne suis pas maso alors on va aller se faire voir ailleurs. C'est la beauté de voyager seul. Tu n'as qu'à suivre ta propre logique.
PRÉCISIONS SUR LE SAUVETAGE DE GEORGES LEBLANC ET SON ÉQUIPAGE
Monsieur Desgagnés de la Garde Côtière Canadienne m'a fait parvenir le texte qui suit, expliquant comment l'opération de sauvetage s'est déroulée.
Des précisions vraiment intéressantes qui nous font mieux comprendre l'intervention -
MERCI mille fois monsieur Desgagnés d'avoir pris le temps de nous renseigner et FÉLICITATIONS À LA GARDE CÔTIÈRE CANADIENNE pour leur intervention rapide.
Nycole
Quelques mots pour corriger ou préciser certains faits reliés au naufrage du Georges Leblanc, lundi dernier.
D'une part en ce qui concerne l'opération de recherche et sauvetage, il faut préciser que celle ci a impliqué divers éléments et le lecteur saura apprécier le travail d'équipe que cela représente. Le voilier Océan 65 était bien équipé en terme de communication en raison de son utilisation dans des courses transatlantiques.
Trois alertes sur trois systèmes distincts ont été déclenchées : Par Inmarsat C qui est un système de communication de données par satellite, par son Epirb 406 Mhz et par son radio VHF ASN.
Les deux premières alertes ont été captées par les satellites et Falmouth, en Angleterre a averti les autorités SAR (recherche et sauvetage) canadienne de la détresse alors que le centre de contrôle de mission de Cospas-Sarsat à Trenton alertait le Centre de sauvetage de Québec qu'une EPIRB était en fonction dans le milieu du Golfe saint Laurent.
Pour une raison inconnue, l'alerte VHF ASN n'a pas été captée par personne. Comme le système Inmarsat C du bateau était relié à son GPS, l'alerte comportait la position du voilier. Le JRCC de Halifax alerté par Falmouth réalisant que la position se trouvait dans la zone du Centre de sauvetage MRSC de Québec, ce centre de la Garde côtière a été immédiatement alerté pour coordonner l'opération de sauvetage.
Un appel de détresse a été retransmit par les stations radio de Rivière au Renard et Sydney et le bateau de sauvetage CAP AUX MEULES a été affecté à la mission.
En terme de support aérien, le JRCC de Halifax a détourné un avion militaire Hercules qui se trouvait en vol près de Terre-Neuve et un hélicoptère de sauvetage Cormoran de la Base de Greenwood (MDN) en Nouvelle Écosse a été demandé.
Pendant ce temps, le centre de sauvetage vérifiait pour des ressources commerciales possiblement plus près et devait également prendre des informations complémentaires auprès des proches du skipper en détresse (nombre de personnes, équipements de survie et de communication etc).
Grace à la position initiale et au signal transmit par l'ÉPIRB, l'avion a rapidement retracé les deux radeaux de sauvetage malgré l'état de la mer. Le Cap Aux Meules et l'hélicoptère ont reçu les coordonnées et l'avion a pu rétablir un contact radio avec les naufragés grâce à un radio VHF largué à ceux-ci (faut le faire, il ventait environ 45-50 nœuds avec des vagues de 4-5 mètres!).
L'hélicoptère est arrivé le premier sur les lieux et a complété l'hélitreuillage des 6 personnes en moins de 20 minutes. C'est seulement à ce moment que le CAP AUX MEULES qui se faisait balloter dans cette mer a été libéré.
L'hôpital le plus près étant celui de Cap Aux Meules, l'hélicoptère a donc pris la direction des Iles et la Sûreté de Québec a pris en charge l'arrivée des naufragés. Même si personne n'était blessé, il est toujours recommandé de voir un médecin après une telle expérience pour vérifier des blessures cachées, des séquelles d'une éventuelle hypothermie ou l'état de choc toujours possible après une telle expérience.
Voilà, ca donne ainsi une idée plus précise d’une opération de recherche et sauvetage lors d’un appel de détresse.
La balise de détresse EPIRB du Océan 65 n’avait pas de GPS intégré, donc elle ne donne pas de position au tout début de son activation, il faut attendre le passage de deux satellites pour que la position soit déterminée de façon précise.
Cependant, on peut depuis quelques années acheter des EPIRBS qui ont une puce GPS intégrée et qui donne ainsi en plus de l’identification du bateau, la position.
Les lecteurs doivent cependant se souvenir que le système Cospas-Sarsat ne fonctionne qu’avec les balises sur 406 Mhz. Les balises des anciens modèles fonctionnant uniquement sur le 121.5 Mhz ne seront plus captées par les satellites à compter de février prochain.
Le système Inmarsat C est un système principalement utilisé par les navires commerciaux et les embarcations habituées aux traversées transatlantiques. Là encore, si le système est couplé au GPS du navire, un simple bouton permet l’envoi automatique d’un signal de détresse avec l’identification du bateau et sa position.
Comme l’Océan 65 a coulé en moins de 20 minutes, il est évident que l’appareil a cessé de transmettre son signal lors du naufrage, mais la détection par satellite est quasi instantanée.
Le VHF ASN est un équipement plus susceptible de se retrouver sur des embarcations de plaisance même s’il n’est obligatoire que sur les navires commerciaux. Encore ici, SI l’appareil est couplé au GPS du bateau, le signal automatique de détresse donnera le code d’identification du bateau (en autant que le radio a été bien enregistré) et la position de ce dernier.
Cependant certains radio ont un délai de 3 à 5 secondes pendant lequel il faut tenir le bouton de détresse enfoncé, ceci pour éviter les fausses alertes.
Je sais, mon commentaire est un peu long....mais attendre les secours a dû parraitre un peu plus long encore..!
Hubert Desgagnés
Garde côtière canadienne
Des précisions vraiment intéressantes qui nous font mieux comprendre l'intervention -
MERCI mille fois monsieur Desgagnés d'avoir pris le temps de nous renseigner et FÉLICITATIONS À LA GARDE CÔTIÈRE CANADIENNE pour leur intervention rapide.
Nycole
Quelques mots pour corriger ou préciser certains faits reliés au naufrage du Georges Leblanc, lundi dernier.
D'une part en ce qui concerne l'opération de recherche et sauvetage, il faut préciser que celle ci a impliqué divers éléments et le lecteur saura apprécier le travail d'équipe que cela représente. Le voilier Océan 65 était bien équipé en terme de communication en raison de son utilisation dans des courses transatlantiques.
Trois alertes sur trois systèmes distincts ont été déclenchées : Par Inmarsat C qui est un système de communication de données par satellite, par son Epirb 406 Mhz et par son radio VHF ASN.
Les deux premières alertes ont été captées par les satellites et Falmouth, en Angleterre a averti les autorités SAR (recherche et sauvetage) canadienne de la détresse alors que le centre de contrôle de mission de Cospas-Sarsat à Trenton alertait le Centre de sauvetage de Québec qu'une EPIRB était en fonction dans le milieu du Golfe saint Laurent.
Pour une raison inconnue, l'alerte VHF ASN n'a pas été captée par personne. Comme le système Inmarsat C du bateau était relié à son GPS, l'alerte comportait la position du voilier. Le JRCC de Halifax alerté par Falmouth réalisant que la position se trouvait dans la zone du Centre de sauvetage MRSC de Québec, ce centre de la Garde côtière a été immédiatement alerté pour coordonner l'opération de sauvetage.
Un appel de détresse a été retransmit par les stations radio de Rivière au Renard et Sydney et le bateau de sauvetage CAP AUX MEULES a été affecté à la mission.
En terme de support aérien, le JRCC de Halifax a détourné un avion militaire Hercules qui se trouvait en vol près de Terre-Neuve et un hélicoptère de sauvetage Cormoran de la Base de Greenwood (MDN) en Nouvelle Écosse a été demandé.
Pendant ce temps, le centre de sauvetage vérifiait pour des ressources commerciales possiblement plus près et devait également prendre des informations complémentaires auprès des proches du skipper en détresse (nombre de personnes, équipements de survie et de communication etc).
Grace à la position initiale et au signal transmit par l'ÉPIRB, l'avion a rapidement retracé les deux radeaux de sauvetage malgré l'état de la mer. Le Cap Aux Meules et l'hélicoptère ont reçu les coordonnées et l'avion a pu rétablir un contact radio avec les naufragés grâce à un radio VHF largué à ceux-ci (faut le faire, il ventait environ 45-50 nœuds avec des vagues de 4-5 mètres!).
L'hélicoptère est arrivé le premier sur les lieux et a complété l'hélitreuillage des 6 personnes en moins de 20 minutes. C'est seulement à ce moment que le CAP AUX MEULES qui se faisait balloter dans cette mer a été libéré.
L'hôpital le plus près étant celui de Cap Aux Meules, l'hélicoptère a donc pris la direction des Iles et la Sûreté de Québec a pris en charge l'arrivée des naufragés. Même si personne n'était blessé, il est toujours recommandé de voir un médecin après une telle expérience pour vérifier des blessures cachées, des séquelles d'une éventuelle hypothermie ou l'état de choc toujours possible après une telle expérience.
Voilà, ca donne ainsi une idée plus précise d’une opération de recherche et sauvetage lors d’un appel de détresse.
La balise de détresse EPIRB du Océan 65 n’avait pas de GPS intégré, donc elle ne donne pas de position au tout début de son activation, il faut attendre le passage de deux satellites pour que la position soit déterminée de façon précise.
Cependant, on peut depuis quelques années acheter des EPIRBS qui ont une puce GPS intégrée et qui donne ainsi en plus de l’identification du bateau, la position.
Les lecteurs doivent cependant se souvenir que le système Cospas-Sarsat ne fonctionne qu’avec les balises sur 406 Mhz. Les balises des anciens modèles fonctionnant uniquement sur le 121.5 Mhz ne seront plus captées par les satellites à compter de février prochain.
Le système Inmarsat C est un système principalement utilisé par les navires commerciaux et les embarcations habituées aux traversées transatlantiques. Là encore, si le système est couplé au GPS du navire, un simple bouton permet l’envoi automatique d’un signal de détresse avec l’identification du bateau et sa position.
Comme l’Océan 65 a coulé en moins de 20 minutes, il est évident que l’appareil a cessé de transmettre son signal lors du naufrage, mais la détection par satellite est quasi instantanée.
Le VHF ASN est un équipement plus susceptible de se retrouver sur des embarcations de plaisance même s’il n’est obligatoire que sur les navires commerciaux. Encore ici, SI l’appareil est couplé au GPS du bateau, le signal automatique de détresse donnera le code d’identification du bateau (en autant que le radio a été bien enregistré) et la position de ce dernier.
Cependant certains radio ont un délai de 3 à 5 secondes pendant lequel il faut tenir le bouton de détresse enfoncé, ceci pour éviter les fausses alertes.
Je sais, mon commentaire est un peu long....mais attendre les secours a dû parraitre un peu plus long encore..!
Hubert Desgagnés
Garde côtière canadienne
mercredi 17 septembre 2008
EKEZA - Marijo et Alain au TUAMOTU
Iaorana à tous !
Difficile de quitter les Marquises mais voilà qui est fait ! En 4 jours nous avons parcouru les 550 miles qui nous séparaient de l'archipel des Tuamotu, par bon vent, 20 nds moyens, et mer agitée.
Nous avions choisi de faire notre atterrissage sur l'anse Amyot, au nord de l'atoll de Toau, où on peut entrer à toute heure avec un bon balisage. Nous avons été accueilli par Valentine et Gaston qui vivent sur le motu de Matariva. Le soir même nous étions à manger avec eux et les équipages de 2 bateaux américains: Punch avec une fougasse au poisson, poisson cru et poisson cuit, langoustes grillées et gateau à la noix de coco. Très local tout ça !
Aux Tuamotu les iles hautes ont disparu sous l'océan pour laisser place aux lagons, aux récifs barrière et aux motus. Naviguer dans ces eaux demande beaucoup de prudence et nous avons été contents de trouver un autre bateau français pour faire notre initiation. La première étape consiste à embouquer la "passe" pour entrer dans le lagon.
Normalement il faut le faire à l'étale de marée mais comment le savoir ? Les courants peuvent être forts dans ces chenaux et si le vent est contraire il se forme ce qu'on appelle ici le "mascaret". Dans le lagon l'eau est calme mais il faut encore tenir compte des patates de corail et naviguer à vue, soleil haut et dans le dos. Même pour le mouillage il faut chercher un endroit où notre chaine n'ira pas s'entortiller autour d'une patate !
Nous avons récuperer 3 bouées des fermes perlières qui fixées sur la chaine l'empecheront de raguer sur les coraux.
Les Tuamotu c'est très beau dessus comme desous ! Nous avons été surpris par l'étendue des lagons qui deviennent de véritables mers intérieures ! Plongées ou snorkeling sont au programme mais nous trouvons l'eau très froide: 26° !! Beaucoup de petits poissons tres colorés mais aussi de gros perroquets qui se mangent et des requins gris à pointe blanche ou noire qui viennent voir dès qu'on se met à l'eau... On les dit curieux et non agressifs ??
Mais en cette saison il y a aussi le mara'amu, vent du sud qui peut souffler fort (25/30 nds, rafales 35/40) et les abris sont rares dans le coin. Nous n'y échapperons pas et pendant 9 jours nous resterons sur notre bouée à l'anse Amyot où nous sommes retournés, protégés des vagues par les récifs, mais pas du vent !!
Heureusement nous étions 4 bateaux français et nous avons respecté la tradition du 19/20h !! Nous profiterons des acalmies pour des plongées sous le vent des motus et aussi pour nager avec les raies manta.
Quel spectacle ! Elles étaient six à nous offrir un ballet extraordinaire, très majestueuses, manteau noir dessus, blanc dessous !! Mara'amu terminé nous sommes maintenant dans le lagon de Fakarava.
Le village de Rotoava s'étire le long du lagon avec un air de "vacances permanentes". Je l'ai baptisé le St Trop des Tuamotu mais je n'ai pas vu Rangiroa. Beaucoup de fermes perlières dans le lagon et quelques boutiques de bijoux à base de perles et de nacre....
Encore une semaine avant de rejoindre Tahiti.
A tous nous souhaitons la forme et un mois de septembre ensoleillé.
Bises et amitiés
Mariejo et Alain
Difficile de quitter les Marquises mais voilà qui est fait ! En 4 jours nous avons parcouru les 550 miles qui nous séparaient de l'archipel des Tuamotu, par bon vent, 20 nds moyens, et mer agitée.
Nous avions choisi de faire notre atterrissage sur l'anse Amyot, au nord de l'atoll de Toau, où on peut entrer à toute heure avec un bon balisage. Nous avons été accueilli par Valentine et Gaston qui vivent sur le motu de Matariva. Le soir même nous étions à manger avec eux et les équipages de 2 bateaux américains: Punch avec une fougasse au poisson, poisson cru et poisson cuit, langoustes grillées et gateau à la noix de coco. Très local tout ça !
Aux Tuamotu les iles hautes ont disparu sous l'océan pour laisser place aux lagons, aux récifs barrière et aux motus. Naviguer dans ces eaux demande beaucoup de prudence et nous avons été contents de trouver un autre bateau français pour faire notre initiation. La première étape consiste à embouquer la "passe" pour entrer dans le lagon.
Normalement il faut le faire à l'étale de marée mais comment le savoir ? Les courants peuvent être forts dans ces chenaux et si le vent est contraire il se forme ce qu'on appelle ici le "mascaret". Dans le lagon l'eau est calme mais il faut encore tenir compte des patates de corail et naviguer à vue, soleil haut et dans le dos. Même pour le mouillage il faut chercher un endroit où notre chaine n'ira pas s'entortiller autour d'une patate !
Nous avons récuperer 3 bouées des fermes perlières qui fixées sur la chaine l'empecheront de raguer sur les coraux.
Les Tuamotu c'est très beau dessus comme desous ! Nous avons été surpris par l'étendue des lagons qui deviennent de véritables mers intérieures ! Plongées ou snorkeling sont au programme mais nous trouvons l'eau très froide: 26° !! Beaucoup de petits poissons tres colorés mais aussi de gros perroquets qui se mangent et des requins gris à pointe blanche ou noire qui viennent voir dès qu'on se met à l'eau... On les dit curieux et non agressifs ??
Mais en cette saison il y a aussi le mara'amu, vent du sud qui peut souffler fort (25/30 nds, rafales 35/40) et les abris sont rares dans le coin. Nous n'y échapperons pas et pendant 9 jours nous resterons sur notre bouée à l'anse Amyot où nous sommes retournés, protégés des vagues par les récifs, mais pas du vent !!
Heureusement nous étions 4 bateaux français et nous avons respecté la tradition du 19/20h !! Nous profiterons des acalmies pour des plongées sous le vent des motus et aussi pour nager avec les raies manta.
Quel spectacle ! Elles étaient six à nous offrir un ballet extraordinaire, très majestueuses, manteau noir dessus, blanc dessous !! Mara'amu terminé nous sommes maintenant dans le lagon de Fakarava.
Le village de Rotoava s'étire le long du lagon avec un air de "vacances permanentes". Je l'ai baptisé le St Trop des Tuamotu mais je n'ai pas vu Rangiroa. Beaucoup de fermes perlières dans le lagon et quelques boutiques de bijoux à base de perles et de nacre....
Encore une semaine avant de rejoindre Tahiti.
A tous nous souhaitons la forme et un mois de septembre ensoleillé.
Bises et amitiés
Mariejo et Alain
GEORGES LEBLANC - naufrage de Ocean 65
Nouvelles de Canoe.ca
Au large des Îles-de-la-Madeleine
Le skipper Georges Leblanc secouru par hélicoptèreMise à jour : 16/09/2008 17h46
Georges Leblanc a fait naufrage en fin d'après-midi, lundi, après avoir heurté quelque chose en mer.
Le skipper originaire de Lévis a été secouru par hélicoptère avec cinq invités alors que leur voilier, le monocoque Océan 65, coulait à une cinquantaine de kilomètres des Îles-de-la-Madeleine.
Georges Leblanc et son équipage avaient réussi à prendre place dans un canot de sauvetage avant l'arrivée de la Garde côtière de Halifax dépêchée de la base de Greenwood, en Nouvelle-Écosse.
Personne n'a été blessé, mais le yacht de 10 mètres n'a pu être récupéré.
Tous ont été transportés au Centre hospitalier des Îles-de-la-Madeleine, mais ils ont rapidement reçu leur congé.
L'opération de sauvetage s'est déroulée alors que les vents soufflaient à 80 km/h.
MERCI À ISLAND GIRL V
Un gros merci à Guy et Claudette pour la généreuse contribution au Réseau du Capitaine - Votre geste est grandement apprécié.
Bonne navigation
Bonne navigation
mardi 16 septembre 2008
MOANA - France et Guy au Venezuela
Nous sommes à la marina pour deux journées seulement. Nous avons beaucoup de plaisir à partager notre vie de rêve avec nos copains et notre famille.
Depuis le 3 septembre je vous ai négligés mais nous avons fait des fêtes avec les copains tous les jours. Un bateau québécois, Alexandre IV est arrivé dans le mouillage et la fête a continué.
Voiçi quelques photos prises pendant nos trois semaines de vacances aux Palanquinos à la Tortuga. Sur le retour vers la civilisation Guy a fait une autre pêche et cette fois c’était un Baracuda de 8 livres. Les filets préparés dans les 15 minutes qui ont suivi et nous nous sommes régalés avec les copains.
Une heure après notre départ des Palanquinos nous nous sommes arrêtés prendre un bon diner sur le bateau Sybélius avec Loic qui avait invité un autre couple d’un bateau voisin. Imaginez, diner à une heure fini à 4 heures et par la suite nous quittions Caldéra cette fois pour Puerto La Cruz.
En douze heures nous avons parcouru 72 milles nautiques à une vitesse folle pour Moana. Du 6 et 7 nœuds - incroyable, c’était du sport avec une gite assez prononcée.
La nuit était très claire puisque nous avions la pleine lune pour nous accompagner.
Guy et France sur Moana
PRÉCIEUX CONSEILS - Venezuela - Roques etc.
Nathalie et Dominique m'ont fait parvenir ces précieux conseils pour les navigateurs de la région du Venezuela, des Roques, Aves et ABC.
Si vous avez des amis qui naviguent dans ces régions, SVP leur faire parvenir une copie de ce texte
Venezuela, dans le genre peu réjouissant, une autre nouvelle, un ressortissant français est mort en marina près de Caracas, le venezuela est vraiment de plus en plus dangereux...
C'est vrai que sur le nombre de bateaux qui sont dans les îles, bcp passent au travers des mailles. Les îles sont en général hors danger, mais il reste des coins à éviter.
Dans le lot : caracas et puerto cabello ce dernier est le port à l'extrême ouest. Il faut vraiment faire passer le message de ne pas y aller.
Puerto Cabello peut sembler être une porte de sortie (point de vue formalités) du Venezuela pour ceux qui veulent faire les Roques et aller vers les ABC. Mais ce port est horriblement mal famé.
Certains y passent ce n'est pas leur meilleur souvenir car les douaniers sont tous corrompus. D'autres ont des problèmes avec les habitants qui monteront à bord et prendront le bateau comme un coffre fort flottant.
Il vaut mieux faire une sortie à Puerto La cruz ou a Margarita (dernières possibilités fiables), et passer au travers des Roques et des Aves "en transit". Il ne faut pas se présenter aux bureaux de la réserve de Grand Roques.
Il est possible que les garde-côtes viennent voir les bateaux au cours d'une patrouille dans les mouillages des Roques. Au moment de la visite, s'ils disent qu'ils sont en transit et qu'ils attendent une bonne météo pour partir sur les ABC en général ça passe très bien. C'est le meilleur plan. Il est légal pour ceux qui ne veulent pas passer des lustres dans les parages mais pour ceux qui restent une à deux semaines ce qui est la moyenne ça passe très bien!
Cela évite vraiment de passer par des ports qui peuvent être dangereux surtout pour les bateaux qui naviguent seuls.
Pour l'arrivée à Bonnaire je ne saurais que trop répéter qu'il faut se présenter après 18 heures. Les douaniers de services après ces heures-là sur cette île-là sont franchement très coopératifs, même si les papiers datent d'il y a quelques semaines.
Pour Curaçao et Aruba aucun problème. Les douaniers ne sont pas regardant du tout, et les sorties de Colombie ou de Venezuela peuvent afficher une date de plus de deux mois sans que cela ne fasse sourciller le moindre du monde les douaniers.
Voilà je voulais te redonner tout cela au moment où plusieurs équipages préparent leur avancée dans le sud ouest caribéen ...pour plus d'infos les carnets du réseau du capitaine on y a laissé une foule d'indices : http://lereseauducapitaine.qc.ca/Carnets.html
Si vous avez des amis qui naviguent dans ces régions, SVP leur faire parvenir une copie de ce texte
Venezuela, dans le genre peu réjouissant, une autre nouvelle, un ressortissant français est mort en marina près de Caracas, le venezuela est vraiment de plus en plus dangereux...
C'est vrai que sur le nombre de bateaux qui sont dans les îles, bcp passent au travers des mailles. Les îles sont en général hors danger, mais il reste des coins à éviter.
Dans le lot : caracas et puerto cabello ce dernier est le port à l'extrême ouest. Il faut vraiment faire passer le message de ne pas y aller.
Puerto Cabello peut sembler être une porte de sortie (point de vue formalités) du Venezuela pour ceux qui veulent faire les Roques et aller vers les ABC. Mais ce port est horriblement mal famé.
Certains y passent ce n'est pas leur meilleur souvenir car les douaniers sont tous corrompus. D'autres ont des problèmes avec les habitants qui monteront à bord et prendront le bateau comme un coffre fort flottant.
Il vaut mieux faire une sortie à Puerto La cruz ou a Margarita (dernières possibilités fiables), et passer au travers des Roques et des Aves "en transit". Il ne faut pas se présenter aux bureaux de la réserve de Grand Roques.
Il est possible que les garde-côtes viennent voir les bateaux au cours d'une patrouille dans les mouillages des Roques. Au moment de la visite, s'ils disent qu'ils sont en transit et qu'ils attendent une bonne météo pour partir sur les ABC en général ça passe très bien. C'est le meilleur plan. Il est légal pour ceux qui ne veulent pas passer des lustres dans les parages mais pour ceux qui restent une à deux semaines ce qui est la moyenne ça passe très bien!
Cela évite vraiment de passer par des ports qui peuvent être dangereux surtout pour les bateaux qui naviguent seuls.
Pour l'arrivée à Bonnaire je ne saurais que trop répéter qu'il faut se présenter après 18 heures. Les douaniers de services après ces heures-là sur cette île-là sont franchement très coopératifs, même si les papiers datent d'il y a quelques semaines.
Pour Curaçao et Aruba aucun problème. Les douaniers ne sont pas regardant du tout, et les sorties de Colombie ou de Venezuela peuvent afficher une date de plus de deux mois sans que cela ne fasse sourciller le moindre du monde les douaniers.
Voilà je voulais te redonner tout cela au moment où plusieurs équipages préparent leur avancée dans le sud ouest caribéen ...pour plus d'infos les carnets du réseau du capitaine on y a laissé une foule d'indices : http://lereseauducapitaine.qc.ca/Carnets.html
LA VEDETTE DU RÉSEAU DU CAPITAINE
Notre Pierre (VE2VO) ne se prive vraiment de rien - c'est qu'il nous en cache des choses... mais tout vient par se savoir et je ne peux m'empêcher de vous faire parvenir ces petits secrets grâce à la complicité d'amis sincères
VACATIONS AU RÉSEAU MARDI MATIN
CHANDELLE : Céline et Pierre sont au Portugal, près de Porto et y demeureront quelques jours. Tout va très bien
LA BOUDEUSE : Roland et Suzanne sont en route vers la Grèce où ils navigueront pour le prochain mois. Position : 37-19 N et 017-12 E. Par la suite, ils reviendront sur Gibraltar pour traverser aux ANtilles en début d'année.
CIEL & MER : Réjane et Denis sont toujours à Salvador de Bahia au Brésil; ils quitteront probablement d'ici une quinzaine de jours pour remonter vers les Antilles.
MOANA : Guy et France sont arrivés ce matin à 06h30 à Purto La Cruz après une magnifique navigation à la voile d'une douzaine d'heures avec des pointes à 6.7 noeuds. Ils demeureront à la marina environ 3 jours pour refaire le plein de provisions et repartiront pour Las Tortugas qu'ils adorent. En route, Guy a pêché un baracuda et il nous fera parvenir une photo de sa prise. Tout va très bien et son problème de moteur est maintenant réglé.
ALEXANDRE IV : Jacques et Josée sont maintenant aux Roques; ils ont navigué une douzaine d'heures voile et moteur. Quelques bateaux français sont à l'ancrage. Josée viendra au Québec à la fin du mois pour quelques semaines. Leur projet de navigation futur sera vers Panama pour la période des fêtes puis le Pacifique au début du printemps.
AQUAREL : Robert et Jocelyne sont à Boca Del Toro - très belle température - peu de pluie. Prévoient un carénage dans quelques semaines puis navigueront vers San Andres en novembre.
CIGAILLE : Martine et Jean-Michel sont à la Blanquilla jusqu'à la fin du mois. Leur fils Bruno et la petite famille sont avec eux. Bruno remontera vers St-Martin à la fin octobre pour son travail.
LA BOUDEUSE : Roland et Suzanne sont en route vers la Grèce où ils navigueront pour le prochain mois. Position : 37-19 N et 017-12 E. Par la suite, ils reviendront sur Gibraltar pour traverser aux ANtilles en début d'année.
CIEL & MER : Réjane et Denis sont toujours à Salvador de Bahia au Brésil; ils quitteront probablement d'ici une quinzaine de jours pour remonter vers les Antilles.
MOANA : Guy et France sont arrivés ce matin à 06h30 à Purto La Cruz après une magnifique navigation à la voile d'une douzaine d'heures avec des pointes à 6.7 noeuds. Ils demeureront à la marina environ 3 jours pour refaire le plein de provisions et repartiront pour Las Tortugas qu'ils adorent. En route, Guy a pêché un baracuda et il nous fera parvenir une photo de sa prise. Tout va très bien et son problème de moteur est maintenant réglé.
ALEXANDRE IV : Jacques et Josée sont maintenant aux Roques; ils ont navigué une douzaine d'heures voile et moteur. Quelques bateaux français sont à l'ancrage. Josée viendra au Québec à la fin du mois pour quelques semaines. Leur projet de navigation futur sera vers Panama pour la période des fêtes puis le Pacifique au début du printemps.
AQUAREL : Robert et Jocelyne sont à Boca Del Toro - très belle température - peu de pluie. Prévoient un carénage dans quelques semaines puis navigueront vers San Andres en novembre.
CIGAILLE : Martine et Jean-Michel sont à la Blanquilla jusqu'à la fin du mois. Leur fils Bruno et la petite famille sont avec eux. Bruno remontera vers St-Martin à la fin octobre pour son travail.
lundi 15 septembre 2008
Remâtage à Castleton pour Island Girl V
Encore une belle journée bien remplie, de Méchanicville à Castleton puis remâtage.
DISTRIBIL 3 - Guy et ANnick en Australie
lundi 15 septembre 2008>>
Coucou>>
Après avoir recupere notre moteur, caréné les coques , fait les vivres> nous quittons la rivière de Darwin destination Cocos Keeling.> Faux départ , tout d abord les conditions meteo sont mauvaises vent faible> et contraire , enfin des soucis se pressentent.>
L ordi utilise par la navigation devient fou , virus sans aucun doute, le> moteur manque de puissance, la girouette neuve ne fonctionne pas,> Le radar se met a scintiller, le feu de position arrière ne marche pas .> Donc retour a la case départ, mouillage a Fannie bay.> Après une bonne nuit au travail.>
La panne du moteur est localisée , un injecteur ne fonctionne pas, nous> utilisons l un du moteur en panne.>
L ordi est complètement recharge par un back up et remise des programmes> indispensables : cela va.>
Le radar se répare tout seul sans doute un peu d humidité .>
Le feu est répare (ampoule)>
La girouette elle refuse de fonctionner , la vitesse est bonne mais l> indication du vent ne cesse de tourner dans le sens des aiguilles d une> montre.>
On installe donc des penons en conséquence.>
Nouvelle nuit bien gagnée et nous repartons le lendemain matin.> Les conditions de navigation sont toujours aussi nulles, heureusement le> moteur fonctionne .> Après trois jours et demi au moteur, nous rentrons au mouillage de nuit> dans le lagon de Ashmore, merci radar.>
Par contre ce voyage aura été particulièrement poissonneux , nous avons> peches successivement .> 1 thazard 2 spanish makerel , 1 dorade coryphene, trois bonites . Tous de> petite taille mais quel régal et Annick en a profite pour renouveler son> stock de conserve.>
A Ashmore nous passons la journée en occupations diverses , notamment> transfert de gas oil du réservoir tribord dans celui de bâbord et> réparation de l annexe que j ai crever en remontant un poisson.>
Nos voisins les customs en surveillance sur Ashmore viennent nous> contrôler . Visite tries courtoise.> Dans la journée un escorteur de la navy australienne mouille a l extérieur> des récifs et rendant une visite a leurs collègues douaniers ils viennent> nous saluer.> Tries sympathique tout cela.> Nous repartons des l aube , un petit vent nous permet enfin de stopper le> moteur , nous n allons pas tries vite mais quel paix.>
Dans la soirée une nouvelle petite bonite se prend a la ligne , elle est> rapidement decoupee en filet , puis en cubes.> Arose de citron et assaisonné de nuoc mam voila un amuse gueule vite prêt> pour l apéritif du soir.>
Le vent refuse dans la nuit nous obligeant a tailler une route plus nord ,> mais ce matin enfin des alises.>
Actuellement la position est 12*11S 120*44E
nous marchons a 7 nouds en> recuperant l écart de route de la nuit.>
Tout va donc bien a bord.>
Amitiés a tous>
Guy et Annick>
Coucou>>
Après avoir recupere notre moteur, caréné les coques , fait les vivres> nous quittons la rivière de Darwin destination Cocos Keeling.> Faux départ , tout d abord les conditions meteo sont mauvaises vent faible> et contraire , enfin des soucis se pressentent.>
L ordi utilise par la navigation devient fou , virus sans aucun doute, le> moteur manque de puissance, la girouette neuve ne fonctionne pas,> Le radar se met a scintiller, le feu de position arrière ne marche pas .> Donc retour a la case départ, mouillage a Fannie bay.> Après une bonne nuit au travail.>
La panne du moteur est localisée , un injecteur ne fonctionne pas, nous> utilisons l un du moteur en panne.>
L ordi est complètement recharge par un back up et remise des programmes> indispensables : cela va.>
Le radar se répare tout seul sans doute un peu d humidité .>
Le feu est répare (ampoule)>
La girouette elle refuse de fonctionner , la vitesse est bonne mais l> indication du vent ne cesse de tourner dans le sens des aiguilles d une> montre.>
On installe donc des penons en conséquence.>
Nouvelle nuit bien gagnée et nous repartons le lendemain matin.> Les conditions de navigation sont toujours aussi nulles, heureusement le> moteur fonctionne .> Après trois jours et demi au moteur, nous rentrons au mouillage de nuit> dans le lagon de Ashmore, merci radar.>
Par contre ce voyage aura été particulièrement poissonneux , nous avons> peches successivement .> 1 thazard 2 spanish makerel , 1 dorade coryphene, trois bonites . Tous de> petite taille mais quel régal et Annick en a profite pour renouveler son> stock de conserve.>
A Ashmore nous passons la journée en occupations diverses , notamment> transfert de gas oil du réservoir tribord dans celui de bâbord et> réparation de l annexe que j ai crever en remontant un poisson.>
Nos voisins les customs en surveillance sur Ashmore viennent nous> contrôler . Visite tries courtoise.> Dans la journée un escorteur de la navy australienne mouille a l extérieur> des récifs et rendant une visite a leurs collègues douaniers ils viennent> nous saluer.> Tries sympathique tout cela.> Nous repartons des l aube , un petit vent nous permet enfin de stopper le> moteur , nous n allons pas tries vite mais quel paix.>
Dans la soirée une nouvelle petite bonite se prend a la ligne , elle est> rapidement decoupee en filet , puis en cubes.> Arose de citron et assaisonné de nuoc mam voila un amuse gueule vite prêt> pour l apéritif du soir.>
Le vent refuse dans la nuit nous obligeant a tailler une route plus nord ,> mais ce matin enfin des alises.>
Actuellement la position est 12*11S 120*44E
nous marchons a 7 nouds en> recuperant l écart de route de la nuit.>
Tout va donc bien a bord.>
Amitiés a tous>
Guy et Annick>
CHENOU - Robert et Brigitte à NEW YORK
Je profite de l'occasion pour te dire que le voyage se déroule très bien. Nous sommes présentement à Sandy Hook et nous avons passé 2 semaines à New-York.
A bientôt .
Brigitte et Robert
CAMINATA - Robert et Carmen à Bora Bora
Il arrive souvent de penser que peu importe où nous sommes, les réparations et l'entretien occupent toute la place. Il y a quelques nuits, nous avions même été approché par trois individus qui tentaient de voler l'annexe et qui avaient déjà sectionné le lanceur du moteur afin que l'on ne puisse les poursuivre.
Je leur ai sorti mon plus beau langage et mes bonnes manières et ils ont décampé comme des poltrons. Depuis plusieurs jours, le vent et la pluie faisaient aussi partie de notre décor et le soleil attendu d'un site aussi idyllique que Bora-Bora se laissait désirer.
Or, après une si longue attente, nous avons passé une journée au paradis. En compagnie du capitaine d'un autre bateau, sur une annexe avec un vrai moteur (200 hp >< 8 hp), nous sommes allés plonger sur une des barrières de corail, près de la fameuse entrée de l'île...Hum!
Nous n'avions jamais vu d'aussi beau corail, autant de poissons exotiques dans une eau aussi turquoise. Après quoi, nous sommes allés sabler le champagne sur son bateau, un incroyable Oyster 66. Une autre merveille.
Pour toutes les fois où je peux pester contre tout ce qui me tombe sur le nez, Carmen trouvait bien que je puisse vous partager cette journée superbe.
Robert & Carmen
P.S. Pour ceux qui ne l'auraient pas déjà fait, allez voir notre positionnement par photo satellite sur le site du Réseau du capitaine.
caminata40@hotmail.com
Blog: www.caminata40.blogspot.com
Position: www.lereseauducapitaine.qc.ca (Voiliers: Caminata)
Je leur ai sorti mon plus beau langage et mes bonnes manières et ils ont décampé comme des poltrons. Depuis plusieurs jours, le vent et la pluie faisaient aussi partie de notre décor et le soleil attendu d'un site aussi idyllique que Bora-Bora se laissait désirer.
Or, après une si longue attente, nous avons passé une journée au paradis. En compagnie du capitaine d'un autre bateau, sur une annexe avec un vrai moteur (200 hp >< 8 hp), nous sommes allés plonger sur une des barrières de corail, près de la fameuse entrée de l'île...Hum!
Nous n'avions jamais vu d'aussi beau corail, autant de poissons exotiques dans une eau aussi turquoise. Après quoi, nous sommes allés sabler le champagne sur son bateau, un incroyable Oyster 66. Une autre merveille.
Pour toutes les fois où je peux pester contre tout ce qui me tombe sur le nez, Carmen trouvait bien que je puisse vous partager cette journée superbe.
Robert & Carmen
P.S. Pour ceux qui ne l'auraient pas déjà fait, allez voir notre positionnement par photo satellite sur le site du Réseau du capitaine.
caminata40@hotmail.com
Blog: www.caminata40.blogspot.com
Position: www.lereseauducapitaine.qc.ca (Voiliers: Caminata)
dimanche 14 septembre 2008
Island Girl V -- C'est Parti
Vendredi 12 septembre 2008
Après avoir fait les derniers achats et placé le voilier, nous quittons le mouillage
à 17h00 pour y revenir à 17h30 car à la sortie de Monty's Bay, les vagues sont trop
fortes pour un voilier qui a son mât à l'horizontale. À 22h le vent a baissé et nous
faisons une autre tentative et cette fois, c'est la bonne. Nous devons nous mettre à l'abri au nord de Providence Island à 01h00 du matin car le vent a repris mais seulement pour quelques heures. A 05h00, le vent est assez faible et nous reprenons
notre chemin pour s'arrêter après avoir passé l'écluse No. 12 de Whitehall. Il est 16h30 quand nous accostons au quai municipal.
Après avoir fait les derniers achats et placé le voilier, nous quittons le mouillage
à 17h00 pour y revenir à 17h30 car à la sortie de Monty's Bay, les vagues sont trop
fortes pour un voilier qui a son mât à l'horizontale. À 22h le vent a baissé et nous
faisons une autre tentative et cette fois, c'est la bonne. Nous devons nous mettre à l'abri au nord de Providence Island à 01h00 du matin car le vent a repris mais seulement pour quelques heures. A 05h00, le vent est assez faible et nous reprenons
notre chemin pour s'arrêter après avoir passé l'écluse No. 12 de Whitehall. Il est 16h30 quand nous accostons au quai municipal.
vendredi 12 septembre 2008
L'ATTITUDE - Josh et Roxanne vers les BAHAMAS
Nos amis Josh et ROxanne quitteront le Lac Champlain le 26 septembre pour amorçer leur descente vers les Bahamas.
Ils comptent bien s'arrêter au Salon Nautique d'Annapolis où ils y rencontreront beaucoup d'amis.
À compter de la mi-décembre, L'ATTITUDE (un Bénéteau 411) sera à Nassau où ils y passeront l'hiver;
Le bateau est disponible pour location (avec équipage) tout au long de l'hiver.
Je vous donne donc le lien de leur site internet afin que vous puissiez y obtenir tous les détails.
http://www.saillattitude.com/
Bonne saison de navigation Roxanne et Josh ! ! !
CHANDELLE - Pierre et Céline à St-Jacques de Compostelle
Voici quelques photos, nous revenons de St-Jacques de Compostelle, et bien qu'il ait une composante touristique très forte, la Basilique est très impressionnante.
Céline et moi vous remercions de nous suivre au jour le jour, ça fait toujours plaisir de vous entendre en mer ou sur terre, ça nous garde en contact avec le Québec.
Pierre et Céline
jeudi 11 septembre 2008
ÉTOILE DE LUNE - Récit d'une amitié
Message envoyé le : 11/09/2008
Bonjour les capitaines
L'histoire d'un équipage extraordinaire.
En 2004, Monique et Jean Claude partent de Saitn Cyprien (Méditerranée, à la frontière entre la France et l'Espagne ) sur leur bateau, un espace 1000.
Nous les rencontrons pour la première fois en septembre 2004, au port de Rubicon, marina du sud de Lanzarote aux Canaries. Monique adorable, Jean Claude toujours digne frappent à la coque de L'Etoile de Lune.
D'autres bateaux nous cherchent, nous n'avons à l'époque pas de BLU, et Jean Claude se charge de passer les messages. Rien de bien impressionnant. Une chose très banale en somme. Cependant, sur les bateaux rien ne se passe comme ailleurs. Les amitiés sont rapides, les intimités se forment vite.. On sait d'un coup d'oeil si ça se passera bien. Par contre, rien n'est éphémère. Une vie un peu à part. Une vie où les amitiés se mêlent comme des familles. Les amis deviennent des "petites soeurs", des "grands frères ", des "papas d'adoption", des proches si intimes que les sillages de vie ne peuvent que se croiser indéfiniment. Dans ces cas -là, on a la chance de trouver si proche, si proche de nous, qu'il semble qu'on se soit toujours connus.
Ce fut le cas entre les bateaux "Cers" (F9FJ) , Mangaia (la colombe Bibi de Nycole), et L'étoile de lune. Des équipages inséparables. Nous avons navigué et accumulé les rencontres et les bords d'amitié pendant 2 ans en Mer de Caraïbes. Bien que les bateaux aient pris d'autres routes, les coeurs sont restés fidèles. Cers a continué et fini son tour du monde.
Une belle histoire. Un tour propre, fait avec brio. Un Pacifique pas si pacifique, mais de belles images dans la tête. Un Océan Indien plein de rencontres, d'expériences inédites de bêtes incroyables comme ces varans immenses et trop gourmands en Indonésie. La découverte de l'Asie, et puis Sri Lanka, les Maldives, et une remontée courageuse de la Mer Rouge. Un équipage qui tels des éclaireurs nous expliquent aujourd'hui, tout ce qu'il faut faire et ne pas faire. Nous avons eu la chance de les retrouver à Saint Cyprien dans leur fief. Ils nous accueillent chez eux, pour un week end inoubliable. Ce sont des gens rares.
Aujourd'hui, ils cherchent leurs marques, ils retrouvent leur maison, et la vie terrienne. Ils pensent encore à leur valeureux Cers, ce bateau qui les a mené au travers des Océans, pour une boucle superbement bien menée. Jean Claude qui ne veut pas perdre le contact a créé une station BLU terrienne. Nous espérons les retrouver sur les ondes bientôt.
Vous l'aurez compris, je nourris une admiration sans bornes, pour eux. Pour Monique qui est partie par amour pour son capitaine. La mer n'était pas son élément au départ et l'est devenu. Les Océans l'ont apprivoisée au rythme d'une volonté sans pareille. Et puis beaucoup d'amitié pour le capitaine..; Tous deux sont des êtres d'exception.
Ils ont fait un site internet au rythme de leur voyage, des photos, des commentaires pertinents, une source de rêve et une inspiration pour les candidats au tour du monde...
leur site internet : http://pageperso.aol.fr/jcfouilhac/
Amitiés marines
Nat et dom de l'Etoile de Lune
PS pour les photos dans l'ordre de gauche à droite
pour les garçons : dom, Jean Claude (Cers F9FJ), Paul (capitaine de Mangaia)
pour les filles : Monique (Cers), Nat et Bibi de Mangaie (la colombe de Nycole)
mardi 9 septembre 2008
LA PUBLICITÉ DU RÉSEAU DU CAPITAINE
Je vous fais partager la publicité du Réseau du Capitaine réalisée par Dominique et Nathalie de l'Étoile de Lune - très impressionnant ! ! ! !
CAMINATA - Robert et Carmen à BORA BORA
Message reçu de Robert :
Juste un petit mot pour vous raconter la source du problème d'alimentation du moteur.
Le filtre Racor (séparateur eau/ fuel) installé à Lima (130hrs) avait une bosse sur le rebord qui s'accouple à la coupole de drainage. Par forte gîte, le système a probablement pris un peu d'air dans le réservoir presque vide et l'air une fois rendu au Racor s'amplifiait lentement à cause de l'ouverture causé par la petite bosse. Finalement, c'est dans la passe d'entrée de Bora-Bora que le moteur a décidé qu'il y avait trop d'air dans le système et s'est arrêté...Belle frousse! Il y avait toujours suffisemment de fuel pour le repartir mais pas pour le maintenir en marche. Le filtre Racor est changé et tout fonctionne.
Après quelques consultations locales, certains étaient même rendus à soupçonner le bris de ma pompe à injection ($$$$$). Heureusement, un mécanicien de hors-bord compétent en a décidé autrement.
Je vous remercie d'avoir été en "standby", c'est sincèrement apprécié.
Robert
VA2IDS
Caminata
Juste un petit mot pour vous raconter la source du problème d'alimentation du moteur.
Le filtre Racor (séparateur eau/ fuel) installé à Lima (130hrs) avait une bosse sur le rebord qui s'accouple à la coupole de drainage. Par forte gîte, le système a probablement pris un peu d'air dans le réservoir presque vide et l'air une fois rendu au Racor s'amplifiait lentement à cause de l'ouverture causé par la petite bosse. Finalement, c'est dans la passe d'entrée de Bora-Bora que le moteur a décidé qu'il y avait trop d'air dans le système et s'est arrêté...Belle frousse! Il y avait toujours suffisemment de fuel pour le repartir mais pas pour le maintenir en marche. Le filtre Racor est changé et tout fonctionne.
Après quelques consultations locales, certains étaient même rendus à soupçonner le bris de ma pompe à injection ($$$$$). Heureusement, un mécanicien de hors-bord compétent en a décidé autrement.
Je vous remercie d'avoir été en "standby", c'est sincèrement apprécié.
Robert
VA2IDS
Caminata
JULIA IV - Jean-François à HALIFAX
Message reçu :
Jean=François et Dominique sont à Halifax : 44°38,21 N 63°36,64 W
L'installation radio HF ne fonctionne pas bien et ils essaient de corriger cette situation avant de quitter.
Jean=François et Dominique sont à Halifax : 44°38,21 N 63°36,64 W
L'installation radio HF ne fonctionne pas bien et ils essaient de corriger cette situation avant de quitter.
ECCENTRICITY - Robert et Denise
À cause du bri de mon ordinateur, ce message m'est parvenu avec beaucoup de retard -
Date : 28 août
Il y a un bon moment que je n'ai pas donné de nouvelles; c'est que nous étions trop occupés à festoyer et à visiter la région de Charente-Maritime.
Les Français savent recevoir! Depuis notre arrivée, ils nous ont accueillis très chaleureusement et très généreusement! Plusieurs drapeaux québécois nous saluaient à notre passage. Durant quatre longues journées des maires, le Conseil de Charente-Maritime, le Conseil régional de Poitou-Charentes, le Comité départemental de Voile, l'Association des Plaisanciers de Larochelle et le Yacht Club de la Flotte sur l'île de Ré nous ont honorés, félicités et offerts leur amitié autour de délicieux cocktails
dînatoires et de copieux repas. De plus, on a nolisé des autobus et un bateau pour découvrir leur magnifique région. Partout, des guides très intéressants et très bien documentés nous ont appris énormément sur la géographie et vie culturelle, historique et économique des endroits visités. Toutes ces organisations nous été offertes GRATUITEMENT aux navigateurs et à leur famille venue les rejoindre. N'est-ce pas qu'ils sont formidables?
Voici brièvement ce que nous avons visité:
- Visite guidée pédestre de Larochelle
- La corderie royale où l'on a appris la fabrication des cordages en chanvre
- L'Hermione, reproduction du bateau de Lafayette en conformité le plus possible avec les matériaux de l'époque 1777
- À Brouage, nous avons marché sur les traces de Champlain, lieu de départ de sa flotte vers Québec en 1608. Découverte du site
historique, de l'ancien port et de la maison de Samuel Champlain
- À la Tremblade, on nous a expliqué l'ostréiculture, la production d'huîtres, activité économique très caractéristique de cette
région.
- Balade sur le fleuve la Charente en gabare, reproduction d'un bateau servant au transport du cognac autrefois.
- Fabrication du cognac à la Maison Martell et dégustation
- Une propriété du 16e siècle,"Le Logis de Folle Blanche", l'un des endroits où l'on fabrique le Pineau des Charentes et
dégustation.
- Visite de l'île de Ré:- fortifications et vestiges des forts et batailles navales
- marais salants
- musée et tour surmontée du drapeau québécois (257 marches)
Les équipages des douze bateaux québécois ont donc été comblés et très enchantés par l'accueil exceptionnel et l'affection témoigné depuis leur arrivée en sol français. Au terme de chaque activité, le mot "MERCI" était trop court pour exprimer notre reconnaissance.
En plus, plusieurs Français de la flotille nous ont invités à dîner à leur demeure en compagnie de leurs amis. Quel plaisir supplémentaire on nous a causé!
GRAND MERCI à tous qui ont rendu notre séjour à Larochelle si agréable et inoubliable!
Maintenant, la plupart des équipiers ont pris le chemin du retour ou celui d'une autre exploration en terre française.
Le 26 août dernier, Valérie et François nous ont quittés pour Montréal, mettant ainsi un terme à la belle aventure de Sao Miguel à Larochelle. À leur tour d'être dignement remerciés pour leur aide précieuse à mener notre Eccentricity à sa destination finale pour cette année.
Demain nous prendrons le train en direction de Châtel en Haute Savoie où nous aurons l'opportunité de rencontrer le maire de cette ville jumelée à la nôtre. Puis nous passerons quelques jours pour découvrir cette région montagneuse très touristique.
Au terme de notre aventure extraordinaire, Robert et moi tenons à remercier du fond du coeur la Fédération de Voile du Québec, le Réseau du capitaine ainsi que nos parents et amis supporteurs qui nous ont aidés et encouragés tout au long de la réalisation de cet audacieux projet.
Hâte de vous revoir au Québec
Denise
Eccentricity
Date : 28 août
Il y a un bon moment que je n'ai pas donné de nouvelles; c'est que nous étions trop occupés à festoyer et à visiter la région de Charente-Maritime.
Les Français savent recevoir! Depuis notre arrivée, ils nous ont accueillis très chaleureusement et très généreusement! Plusieurs drapeaux québécois nous saluaient à notre passage. Durant quatre longues journées des maires, le Conseil de Charente-Maritime, le Conseil régional de Poitou-Charentes, le Comité départemental de Voile, l'Association des Plaisanciers de Larochelle et le Yacht Club de la Flotte sur l'île de Ré nous ont honorés, félicités et offerts leur amitié autour de délicieux cocktails
dînatoires et de copieux repas. De plus, on a nolisé des autobus et un bateau pour découvrir leur magnifique région. Partout, des guides très intéressants et très bien documentés nous ont appris énormément sur la géographie et vie culturelle, historique et économique des endroits visités. Toutes ces organisations nous été offertes GRATUITEMENT aux navigateurs et à leur famille venue les rejoindre. N'est-ce pas qu'ils sont formidables?
Voici brièvement ce que nous avons visité:
- Visite guidée pédestre de Larochelle
- La corderie royale où l'on a appris la fabrication des cordages en chanvre
- L'Hermione, reproduction du bateau de Lafayette en conformité le plus possible avec les matériaux de l'époque 1777
- À Brouage, nous avons marché sur les traces de Champlain, lieu de départ de sa flotte vers Québec en 1608. Découverte du site
historique, de l'ancien port et de la maison de Samuel Champlain
- À la Tremblade, on nous a expliqué l'ostréiculture, la production d'huîtres, activité économique très caractéristique de cette
région.
- Balade sur le fleuve la Charente en gabare, reproduction d'un bateau servant au transport du cognac autrefois.
- Fabrication du cognac à la Maison Martell et dégustation
- Une propriété du 16e siècle,"Le Logis de Folle Blanche", l'un des endroits où l'on fabrique le Pineau des Charentes et
dégustation.
- Visite de l'île de Ré:- fortifications et vestiges des forts et batailles navales
- marais salants
- musée et tour surmontée du drapeau québécois (257 marches)
Les équipages des douze bateaux québécois ont donc été comblés et très enchantés par l'accueil exceptionnel et l'affection témoigné depuis leur arrivée en sol français. Au terme de chaque activité, le mot "MERCI" était trop court pour exprimer notre reconnaissance.
En plus, plusieurs Français de la flotille nous ont invités à dîner à leur demeure en compagnie de leurs amis. Quel plaisir supplémentaire on nous a causé!
GRAND MERCI à tous qui ont rendu notre séjour à Larochelle si agréable et inoubliable!
Maintenant, la plupart des équipiers ont pris le chemin du retour ou celui d'une autre exploration en terre française.
Le 26 août dernier, Valérie et François nous ont quittés pour Montréal, mettant ainsi un terme à la belle aventure de Sao Miguel à Larochelle. À leur tour d'être dignement remerciés pour leur aide précieuse à mener notre Eccentricity à sa destination finale pour cette année.
Demain nous prendrons le train en direction de Châtel en Haute Savoie où nous aurons l'opportunité de rencontrer le maire de cette ville jumelée à la nôtre. Puis nous passerons quelques jours pour découvrir cette région montagneuse très touristique.
Au terme de notre aventure extraordinaire, Robert et moi tenons à remercier du fond du coeur la Fédération de Voile du Québec, le Réseau du capitaine ainsi que nos parents et amis supporteurs qui nous ont aidés et encouragés tout au long de la réalisation de cet audacieux projet.
Hâte de vous revoir au Québec
Denise
Eccentricity
lundi 8 septembre 2008
ISLAND GIRL - Guy se prépare pour le départ vers le SUD
.JPG)
Guy et Jean-Guy se préparent allègrement pour amorcer leur descente vers les mers du Sud.
Leurs conjointes, Claudette et Marjolaine les rejoindront de façons régulières au cours de leur descente dans l'intracoastal
ORCA MINOR - André - silence radio...
Message reçu d'Orca Minor - André
Désolé si Orca Minor VE2UMA aura été tout à coup muet au cours de la dernière traversée vers Madère mais mon radio HF est mort.
Nous sommes bel et bien arrivés à bon port et tout va bien. Il fait beau ici et on a des amis qui arrivent sous peu.
Toutefois entre temps je cherche à remplacer les transistors de sortie de mon radio mais çà semble passablement rare, même sur le web. Je suis d'ailleurs surpris à quel point c'est pas facile à touver chex mes fournisseurs habituels. Je ne sais pas si vous connaissez des fournisseurs que j'ignore mais au cas où, je vous passe les infos sur le radio en question :
Kenwood TS-50S
Les transistors sont des transistors RF de puissance, soit des 2SC2879.
Equivalent = ECG470.
Toshiba en fait mais probablement d'autres manufacturiers aussi. Il en faut deux mais j'en achèterait quatre pour avoir une réserve.
Si vous avez des tuyaux à me refiler , ce serait superbe. Sinon je verrai en cours de route s'il y a moyen de faire quelque chose de plus. Pour le moment, Orca Minor est donc en mode "écoute seulement", la réception fonctionne. Dommage car l'installation marchait bien.
Au plaisir !
Ciao!!
André Desmarais del Orca Minor
Pour les photos:
http://picasaweb.google.fr/andr.desmarais/OrcaMinorAtlantique2008?authkey=R7jKbtaM-wc
Désolé si Orca Minor VE2UMA aura été tout à coup muet au cours de la dernière traversée vers Madère mais mon radio HF est mort.
Nous sommes bel et bien arrivés à bon port et tout va bien. Il fait beau ici et on a des amis qui arrivent sous peu.
Toutefois entre temps je cherche à remplacer les transistors de sortie de mon radio mais çà semble passablement rare, même sur le web. Je suis d'ailleurs surpris à quel point c'est pas facile à touver chex mes fournisseurs habituels. Je ne sais pas si vous connaissez des fournisseurs que j'ignore mais au cas où, je vous passe les infos sur le radio en question :
Kenwood TS-50S
Les transistors sont des transistors RF de puissance, soit des 2SC2879.
Equivalent = ECG470.
Toshiba en fait mais probablement d'autres manufacturiers aussi. Il en faut deux mais j'en achèterait quatre pour avoir une réserve.
Si vous avez des tuyaux à me refiler , ce serait superbe. Sinon je verrai en cours de route s'il y a moyen de faire quelque chose de plus. Pour le moment, Orca Minor est donc en mode "écoute seulement", la réception fonctionne. Dommage car l'installation marchait bien.
Au plaisir !
Ciao!!
André Desmarais del Orca Minor
Pour les photos:
http://picasaweb.google.fr/andr.desmarais/OrcaMinorAtlantique2008?authkey=R7jKbtaM-wc
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CHANDELLE - Céline et Pierre en Espagne
Copie du message que je viens de recevoir :
Nous sommes actuellement ancrés dans une magnifique petite baie entourée de montagnes. Le paysage est spectaculaire. Nous partons demain matin pour Vilagarcia où nous essaierons de prendre un bus ou un train pour St-Jacques de Compostelle. On peut le faire en une journée (et non, on ne marchera pas!). Nous voulons faire cette visite où la tombe de Saint-Jacques a été découverte au début du IXe siècle. C'est pour cette raison que ce lieu Saint attire des milliers de pélerins de partout au monde, tant
à pied quand avion (et en bateau).
Malheureusement, l'accès à Internet est rare. Peut-être à la prochaine étape, mais nous ne pouvons rien promettre. Nous ne pouvons donc pas mettre notre site à jour.
En théorie, nous terminons notre séjour en Espagne à Baiona pour entrer au Portugal.
Vous pouvez nous entendre chaque jour à compter de 7 h sur le réseau du capitaine. Vous pouvez également voir notre position sur ce site et lire un résumé de notre conversation avec les animateurs du réseau dans la section "Nouvelles des navigateurs".
Gros bisous,
Céline et Pierre, Chandelle et Boussole xxxxx
Nous sommes actuellement ancrés dans une magnifique petite baie entourée de montagnes. Le paysage est spectaculaire. Nous partons demain matin pour Vilagarcia où nous essaierons de prendre un bus ou un train pour St-Jacques de Compostelle. On peut le faire en une journée (et non, on ne marchera pas!). Nous voulons faire cette visite où la tombe de Saint-Jacques a été découverte au début du IXe siècle. C'est pour cette raison que ce lieu Saint attire des milliers de pélerins de partout au monde, tant
à pied quand avion (et en bateau).
Malheureusement, l'accès à Internet est rare. Peut-être à la prochaine étape, mais nous ne pouvons rien promettre. Nous ne pouvons donc pas mettre notre site à jour.
En théorie, nous terminons notre séjour en Espagne à Baiona pour entrer au Portugal.
Vous pouvez nous entendre chaque jour à compter de 7 h sur le réseau du capitaine. Vous pouvez également voir notre position sur ce site et lire un résumé de notre conversation avec les animateurs du réseau dans la section "Nouvelles des navigateurs".
Gros bisous,
Céline et Pierre, Chandelle et Boussole xxxxx
VACATIONS AU RÉSEAU LUNDI MATIN
8 septembre :
CHANDELLE : Céline et Pierre sont à 42-46 N et 9-03 W; ils quitteront demain pour Vilagarcia et St-Jacques de Compostelle. Les journées sont très agréables mais les nuits sont fraîches pour ne pas dire froides. Pierre va bien et fait ses exercices régulièrement - il n'est pas incommodé actuellement et les traitements semblent avoir donné de bons résultats. Les chats se sont maintenant très bien adaptés au voilier et, croyez le ou non, ils ont leur cabine "privée". Quelle vie de "chats" ah ah ah... Quant au voilier, Céline et Pierre en sont enchantés.
Leur projet est de continuer de longer la côte européenne et de se joindre au rallye Grande course pour les amateurs de voile comme pour les professionnels, entre Las Palmas (sur l'île de Grande Canarie) et Rodney Bay (à Sainte-Lucie, dans les Petites Antilles). C'est le plus petit rallye transatlantique. L'ARC (l'Atlantic Rallye for Cruisers) réunit chaque année plus de 100 voiliers. Le parcours prend 12 à 24 jours.
Ce départ a lieu le 23 novembre 2008.
BEC SCIE : Lorraine et Jean sont à 47-39 N et 3-28 W; ils ont passé beaucoup de temps à l'Orient.
MARISOL : Marcel est à 33-18 N et 15-43 W; À 32 mn de Madère et doit y arriver ce soir à Porto Santo
N.B. : Je dois quitter à 07h30 à tous les matins cette semaine - voilà la raison du manque d'info sur les autres voiliers en navigation...
Nycole
CHANDELLE : Céline et Pierre sont à 42-46 N et 9-03 W; ils quitteront demain pour Vilagarcia et St-Jacques de Compostelle. Les journées sont très agréables mais les nuits sont fraîches pour ne pas dire froides. Pierre va bien et fait ses exercices régulièrement - il n'est pas incommodé actuellement et les traitements semblent avoir donné de bons résultats. Les chats se sont maintenant très bien adaptés au voilier et, croyez le ou non, ils ont leur cabine "privée". Quelle vie de "chats" ah ah ah... Quant au voilier, Céline et Pierre en sont enchantés.
Leur projet est de continuer de longer la côte européenne et de se joindre au rallye Grande course pour les amateurs de voile comme pour les professionnels, entre Las Palmas (sur l'île de Grande Canarie) et Rodney Bay (à Sainte-Lucie, dans les Petites Antilles). C'est le plus petit rallye transatlantique. L'ARC (l'Atlantic Rallye for Cruisers) réunit chaque année plus de 100 voiliers. Le parcours prend 12 à 24 jours.
Ce départ a lieu le 23 novembre 2008.
BEC SCIE : Lorraine et Jean sont à 47-39 N et 3-28 W; ils ont passé beaucoup de temps à l'Orient.
MARISOL : Marcel est à 33-18 N et 15-43 W; À 32 mn de Madère et doit y arriver ce soir à Porto Santo
N.B. : Je dois quitter à 07h30 à tous les matins cette semaine - voilà la raison du manque d'info sur les autres voiliers en navigation...
Nycole
dimanche 7 septembre 2008
VACATIONS AU RÉSEAU dimanche matin
7 septembre :
MARISOL : Marcel est à 33-40 N et 13-37 W ; Pas de vent - environ 138 mn avant leur destination
CHANDELLE : Céline et Pierre longent la côte du Portugal - Position : 42-46 N et 09-03 W; beau soleil - Prévoient quitter demain matin pour poursuivre leur navigation.
MARISOL : Marcel est à 33-40 N et 13-37 W ; Pas de vent - environ 138 mn avant leur destination
CHANDELLE : Céline et Pierre longent la côte du Portugal - Position : 42-46 N et 09-03 W; beau soleil - Prévoient quitter demain matin pour poursuivre leur navigation.
jeudi 4 septembre 2008
Une autre attaque par des pirates...
André VA2AF a cru que cet article de Cyberpresse pourrait vous intéresser:
Le voilier de Guy Laliberté attaqué par des pirates
http://www.cyberpresse.ca/article/20080904/CPACTUALITES/809040745
Le voilier de Guy Laliberté attaqué par des pirates
http://www.cyberpresse.ca/article/20080904/CPACTUALITES/809040745
MAGIBOURG - Récit du Dr. Lambert
Yves nous a fait parvenir ses réflexions sur la traversée Açores/LaRochelle, en voici le texte :
1er septembre …
Bien sûr avec un peu de retard …
Actuellement Marcel et Ghislaine sont encore en France pour préparer le bateau pour l’hiver et pour régler avec Dufour et Volvo les problèmes du bateau.
Par rapport à notre problème de moteur, le diagnostic final est : problème de conception du boitier de contrôle … Il semble que le problème était connu de Volvo depuis un certain temps
Bien que le trajet des Açores se soit fait en mode sauvegarde d’énergie, il n’y a pas eu de situation particulièrement difficile. On s’est rendu compte que notre besoin du frigo était assez limité et qu’on pouvait assez facilement faire sans … Pour le pilote automatique on a assez bien compensé : 1½ de barre à tous les 9 heures c’était pas la mer à boire ( surtout l’Atlantique J )… Certaine ( au singulier) a fait plus que sa part sur son quart … On l’en remercie !!!
La majorité du temps s’est passé à des allures de largue donc quand même assez confortable… en contrepartie, c’est une allure où l’éolienne charge assez peu …
Il y a eu un coup de vent juste avant notre entrée dans le golfe de Gascogne ( Bay of Biscaye pour les britanniques qui ont bataillé assez fort jadis pour le contrôle de cette région ( relire sur la guerre des 100 ans et sur le siège de La Rochelle))
Le vent s’est établi de 32à 35 Kn avec des pointes à 40! Curieusement ça s’est passé beaucoup plus sereinement que le premier coup de vent : l’équipage était plus aguerri, plus amariné et le vent était plus de travers… on a donc pu faire route assez confortablement … Ajoutons qu’avec ce vent l’éolienne est venu nous donner un coup de main et on a pu demander au pilote de faire sa part ;-)
Malgré tout, avec des vagues de 21 pieds (confirmé) l’utilisation de la cuisine mais surtout de la toilette relèvent de l’exploit sportif … Le pont quant à lui avec son enduit de sel poisseux, ressemble plus à une patinoire mouvante qu’au « sundeck » qu’on voit dans les publicités !!! Les manœuvres y ont dont été soigneusement planifiées et limitées à leur minimum. YB a malgré tout expérimenté un superbe vol plané qui, sans la présence des filières et sans l’usage de son harnais, lui aurait valu une saucette moins que souhaitée et souhaitable ( le taux de récupération d’Hommes à la mer est inférieur à 5%!).
À l’aplomb du golfe de Gascogne il y a une autoroute à bateaux : c’est une zone d’une dizaine de miles de large, délimitée sur les cartes, où se croisent surtout les bateaux qui font route entre la Méditerranée et la Manche mais aussi vers la côte ouest des îles britanniques. Au radar 12-15 bateaux presque constamment en dedans de 12 miles! Pleins de feux rouge, vert et blanc qui nous entourent et dont il est presqu’impossible de connaître la distance mais aussi dont il est difficile d’évaluer la direction … Un bateau avec seulement des feux blanc qui dérive tranquillement : c’est à nous de lui laisser la place … Parfois un cargo sort sont projecteur pour tenter probablement d’identifier ce petit écho que nous devons représenter sur son radar. Nous en profitons pour éclairer la voile avec une puissante lampe torche : c’est plus efficace que de la lui envoyer dans les yeux et ça lui permet de voir qui nous sommes …
La très grande majorité des cargos ont été très courtois : on a pu voir qu’ils s’écartaient de notre route à une distance très sécuritaire …
Pourtant … Il y en a eu un qui était en parallèle de notre course et qui a modifié son trajet pour s’approcher de nous. Parfois des bateaux s’approchent et viennent jaser sur la VHF… la vie peut être longue en mer … Celui-ci a commencé à nous parler puis s’est tu … Il a modifié encore sa route pour s’approcher dangereusement de nous en nous dépassant : nous nous sommes retrouvées dans sa vague d’étrave, probablement à moins d’une cinquantaine de pieds de lui, son franc bord faisant une mur qui nous paraissait monstrueux… on aurait pu voir l’homme de barre si le poste de pilotage du bateau avait été éclairé!
Une vague courte de 4-5 pieds avec un remous … Juste le temps de faire un virement de bord sinon il y avait collision … Le bateau passe … le vagues continuent … et c’est la poupe : on se retrouve dans le sillage avec les remous de l’hélice qui nous font tanguer et rouler dans un bout de mer complètement chaotique …
1½-2 minute? Peut-être … tranquillement la mer reprend son rythme … plus normal …
Tout le monde est rendu sur le pont … on réalise ce qui aurait pu se passer … on revoit le fil de événements … on se questionne et pourtant on ne peut arriver qu’à la conclusion que la manœuvre était délibérée de sa part! Pourquoi???
Le golfe de Gascogne a une fâcheuse réputation : ou bien ça va bien , ou bien ça va mal … et quand ça va mal …. ( Comme dirait YB : « c’est pas parce que ça va mal que ça ne pourrait pas être pire …! »)( Phrase célèbre et utilisée régulièrement à bord de Magibourg!!!) On l’aborde avec un vent portant mais Jean-Yves de Réseau du capitaine nous annonce 2 dépressions coup sur coup qui pourraient nous donner du fil à retorde … Alors que la première pourrait nous donner du vent, elle a l’avantage de nous le donner dans le bon sens et peut nous aider à améliorer notre allure. Quant à la seconde, beaucoup plus importante, elle devrait ( pourrait) redescendre vers La Rochelle et nous amener des vents de 50 à 60Kn … dans le nez!!!!!
S’engage donc une course contre la montre pour réussir à arriver à La Rochelle avant que cette dépression prévue pour le 18 au matin ne vienne nous faire vivre un bout d’enfer …
Optimiser ce que le vent actuel nous donne, ajuster un peu mieux les voiles, vérifier plus régulièrement notre allure, barrer au mieux, reprendre la météo qui nous donne a peu près les mêmes nouvelles … sauf qu’il y a discordance entre les modèles américains, canadiens et britaniques : entre le pas si tant pire et le pire que pire : on préfère ne pas prendre de chance…
Les miles s’additionnent … en fait maintenant ils se soustraient … il ne nous reste plus que … quelques centaines de miles
Et le temps file … la météo change peu …
En même temps on se rend compte que la flottille se resserre : plus d’une douzaine de bateaux dans un cercle d’une cinquantaine de miles : tous poursuivant le même but et espérant arriver avant la dépression qui rendue sur l’Irlande se fait de plus en plus menaçante… Tout le monde veut arriver avant le 18 au matin … et en même temps on sait qu’un de nos confrère est parti avec un certain retard des Açores … on pense à lui …
On calcule , on suppute, on pèse et discute de modifications stratégiques … Entrer au port de nuit? Rarement recommandé pour qui ne connait pas l’endroit … Mais on trouve une curiosité dans les instructions nautiques : l’arrivée à La Rochelle est presque plus facile de nuit que de jour ! Étonnant!!
L’atterrissage doit se faire à marée haute, de préférence avec le flot : les cartes nous montrent de multiples surfaces découvrant de plusieurs pieds … un chenal peu profond et d’à peine une cinquantaine de mètres de largeur! Heureusement la marée sera à près de 5 mètres à son meilleur … mais il n’y a pas tant de jeu que ça …
Dans la nuit du 16 au 17 … on approche tranquillement … le vent est tombé … 2 bateaux nous dépassent : ils prennent l’option d’entrer de nuit directement au bassin des chalutiers… ( là où nous devons nous rendre ) … si nous continuons à cette vitesse il faudra arriver de nuit au bassin des Minimes où il faudra se mettre à couple avec d’autres bateaux … ( imaginez-vous en plein milieu de la nuit un bateau qui arrive pour venir s’amarrer au vôtre en embarquant à votre bord pour finir ses manœuvres … on ne se sentait pas très à l’aise pour faire vivre ça à d’autres, bien que les Français nos disent que c’est normal chez-eux !!!) … Pour un des bateaux qui entre au bassin des Chalutiers c’est du connu : c’est son port d’attache … quelques discussions sur VHF, l’équipage est consulté …
On est GO pour les Chalutiers cette nuit!!!
On part la voile mécanique ( le moteur) qui ne se fait pas prier pour nous rendre service… il faut prendre bien soin de débrancher la batterie ( topo technique une autre fois )si on ne veut pas revivre notre expérience de l’arrivée aux Açores! … le balisage est exceptionnel : les bouées cardinales guident notre route et nous délimitent des chenaux latéraux d’endroits que nous aimerions bien visiter : île de Ré, île d’Aix, Fort Boyard … des noms qui résonnent d’aventures et de nos lectures de livres d’histoire …
Le chenal se profile … il y a un alignement à 059° degré et il faut le suivre scrupuleusement …. Je répète scrupuleusement! Le fameux petit chenal … Se retrouver ensablées à marée descendante n’est pas une alternative qui nous attire ( ce ne serait pas très bon non plus pour l’estime de soi du capitaine ) … Enfin les 2 feux … Marcel est à la barre, l’équipage est fébrile … on commence à prendre des photos… mais il ne faut pas oublier non plus de préparer le matériel : après ces 10 jours de traversée, les amarres et les défenses sont bien loin dans les coffres … l’alignement s’ouvre un peu … revenir sur la route… Un bateau de pêche vient croiser notre route : il est prioritaire … un petit détour … revenir sur la route et reprendre l’alignement ….
On sait où doit se trouver l’écluse du bassin des chalutiers … mais on ne la voit pas … à 06:30 ce sera le dernier éclusage de ce bassin qui permet aux bateaux de se maintenir à flot … si on le loupe , il faudra faire demi-tour pour aller attendre jusqu’à la fin de l’après-midi au bassin des Minimes …
On dépasse la bouées Richelieu… Là où le célèbre cardinal a érigé une digue lors du siège de La Rochelle …
Et on voit s’approcher les 2 tours illuminées: les gardiennes du port de La Rochelle depuis près de 10 siècles! Là où est passé Champlain mais aussi combien de nos ancêtres, combien de navigateurs, anciens mais aussi contemporains!!! Mais il faut garder l’alignement … un dernier appel à l’éclusier … on arrive à 6 :20!!! Il faut attendre 10 minutes!!! Faire des ronds dans l’eau … presque sur un mouchoir de poche … difficile d’apprécier le paysage … on se reprendra bien …
La circulation automobile est arrêtée… le pont se lève! L’éclusier nous indique vaguement d’aller dans au fond du bassin… heureusement les copains sont là … arrivés ½heure avant nous … il nous indiquent une place … déjà 7 ou 8 bateaux de la flottille battent leur pavois qu’on voit apparaître dans le jour naissant… Un coursier des mers (Cervin) avec ses tangons fixes nous oblige à manœuvrer délicatement … pas de casse! Ça ne serait pas le bon moment !
Les amarres sont lancées, les copains les tournent au taquet … on saute sur le ponton … on est arrivé… Enfin … En fin !!! il est 6heures 45 le 17 août au matin!
Bises, accolades, poignées de mains … l’émotion est à fleur de peau, la marée sur le bord des yeux…
On est fatigués mais tous trop fébriles … Bien sûr il y a le Champagne ( le moteur nous a permis de refaire un peu de froid) … un petit verre de vin … Porto sort un très vieux Rhum … On réveille les copains des autre bateaux … ils nous le pardonneront sans doute … comme aussi les autres bateaux qui eux sont ici à l’année … Ils comprendront … après cette traversée … et puis sinon …
Déjà les histoires se racontent : bris de tangon , encore une fois la bôme qui s’est tordue … les inévitables drisses perdues en tête de mât, les anecdotes, les prises à la ligne (nous ne gagnerons pas le concours c’est certain). Les équipages s’enquièrent de nos ennuis de moteurs déjà connus depuis les Açores … on parle météo, de ceux qui passent la nuit aux Minimes, de ceux qui devraient entrer dans le courant de la journée …
La fébrilité s’atténue peu à peu … les effets de la fatigue et peut-être un peu celui de l’alcool se font sentir … un petit déjeuner aux toasts avec Velveeta et Map-o-Spread en plus de la confiture de maman YB, un café et on est bon pour une petite sieste …
Un reste de fébrilité, un sentiment de plénitude, d’avoir réussi, un appétit comblé, un cerveau embrumé mais aussi plein des images de ces dernières heures … on a un peu de mal à s’endormir …. Pendant 10 minutes … mais on se relèvera vers 10 heures …
_______
Les autres bateaux arrivent les uns après les autres, parfois en groupe après avoir fait un stop aux Minimes… à chaque fois se revivent les émotions de l’arrivée : nous savons ce qu’ils ressentent … « content de vous revoir et de voir que vous allez bien !»… les équipages se croisent , le quai s’anime on se visite, on se donne un coup de main pour des entretiens d’urgence… « je te passe mon boyau d’arrosage » , « je t’emprunte ton multimètre », « sais-tu ou trouver en ville… », « j’ai plus de queues de poissons que toi »… « oui mais les miennes sont plus grosses… »… même les douches sont des occasions d’échange : « on a trouvé un super resto de moules… » ( vous avez le choix de l’accent)…
Le party prend sur le ponton … Ces gens qui étaient des voisins de pontons ou au mieux des connaissances sont devenus des confrères/consœurs, des ami(e)s.
C’est aussi l’occasion de constater avec une certaine tristesse qu’une traversée c’est d’abord une expérience humaine et que tous les bateaux ne s’en sont pas sortis indemnes…
Le 18 … la météo s’annonce moins pire que prévue : la dépression a finalement décidé de rester au nord … du vent, mais rien qui ne soit pas manœuvrable… Finalement notre petit dernier arrive : tous les bateaux partis de Québec sont au port, sains et sauf!!!
Il faut quand même préparer les bateaux pour l’hiver … une majorité des bateaux québécois passeront l’hiver ici en l’absence de leurs propriétaires … hiverner où? À sec? À l’eau? Beaucoup de français hivernent à l’eau … on n’est pas vraiment habitué à ça … il faut aussi penser à la sécurité … il y a des histoires de vandalisme … Mais il y a aussi les bateaux qui continuent : ceux qui vont aller en Méditerranée, ceux qui retournent vers les Antilles et se joignant à l’ARC (Atlantic Racing Cruise)… eux aussi doivent se préparer à repartir …
Mais tout le monde veut profiter des festivités qui nous ont été annoncées : réceptions par la mairie, par la région, par l’Association des plaisanciers de la marina, par le département… ( en passant une de leur spécialité : Schweppes et cognac… à essayer mais inusité …)… visite à Brouage, ville de Champlain, la corderie Royale, l’Hermione … Certains auront même le privilège de mettre les pieds sur un Joshua restauré et en état de naviguer!!! Puis l’île de Ré, le Bar-B-Q…
Mais il y avait aussi eu un party un peu spécial … suite d’une blague faite au dépend d’un équipier de Magibourg à qui on avait fait accroire qu’un Québécois s’était installé aux Açores, qu’il y avait ouvert une concession « Ashton » où on servait de la poutine, Il fallait bien faire réparation … Nathalie a fait venir de la sauce à poutine du Québec, Thérèse avait récupéré un peu de fromage en grains qui a été complété avec du fromage Français (type Cantal) (on fait ce qu’on peut …) … et avec l’aide de plusieurs bateaux qui ont épluché/coupé puis fait frire plus de 50 lbs de patates !
Notre équipier a eu SA portion de poutine mais les pontons de La Rochelle ont vécu leur premier party de poutine !!! … et la majorité des Français a trouvé ça acceptable J
______________
Tranquillement les équipages se dissolvent … il faut retourner pour certains, rester ou encore continuer pour d’autres…
Il en reste des photos, des vidéos, des anecdotes… Il y aura sans doute des retrouvailles, des échanges, des courriels…
Mais ce qui reste surtout, pour chacun de nous c’est la mémoire d’une Aventure
1er septembre …
Bien sûr avec un peu de retard …
Actuellement Marcel et Ghislaine sont encore en France pour préparer le bateau pour l’hiver et pour régler avec Dufour et Volvo les problèmes du bateau.
Par rapport à notre problème de moteur, le diagnostic final est : problème de conception du boitier de contrôle … Il semble que le problème était connu de Volvo depuis un certain temps
Bien que le trajet des Açores se soit fait en mode sauvegarde d’énergie, il n’y a pas eu de situation particulièrement difficile. On s’est rendu compte que notre besoin du frigo était assez limité et qu’on pouvait assez facilement faire sans … Pour le pilote automatique on a assez bien compensé : 1½ de barre à tous les 9 heures c’était pas la mer à boire ( surtout l’Atlantique J )… Certaine ( au singulier) a fait plus que sa part sur son quart … On l’en remercie !!!
La majorité du temps s’est passé à des allures de largue donc quand même assez confortable… en contrepartie, c’est une allure où l’éolienne charge assez peu …
Il y a eu un coup de vent juste avant notre entrée dans le golfe de Gascogne ( Bay of Biscaye pour les britanniques qui ont bataillé assez fort jadis pour le contrôle de cette région ( relire sur la guerre des 100 ans et sur le siège de La Rochelle))
Le vent s’est établi de 32à 35 Kn avec des pointes à 40! Curieusement ça s’est passé beaucoup plus sereinement que le premier coup de vent : l’équipage était plus aguerri, plus amariné et le vent était plus de travers… on a donc pu faire route assez confortablement … Ajoutons qu’avec ce vent l’éolienne est venu nous donner un coup de main et on a pu demander au pilote de faire sa part ;-)
Malgré tout, avec des vagues de 21 pieds (confirmé) l’utilisation de la cuisine mais surtout de la toilette relèvent de l’exploit sportif … Le pont quant à lui avec son enduit de sel poisseux, ressemble plus à une patinoire mouvante qu’au « sundeck » qu’on voit dans les publicités !!! Les manœuvres y ont dont été soigneusement planifiées et limitées à leur minimum. YB a malgré tout expérimenté un superbe vol plané qui, sans la présence des filières et sans l’usage de son harnais, lui aurait valu une saucette moins que souhaitée et souhaitable ( le taux de récupération d’Hommes à la mer est inférieur à 5%!).
À l’aplomb du golfe de Gascogne il y a une autoroute à bateaux : c’est une zone d’une dizaine de miles de large, délimitée sur les cartes, où se croisent surtout les bateaux qui font route entre la Méditerranée et la Manche mais aussi vers la côte ouest des îles britanniques. Au radar 12-15 bateaux presque constamment en dedans de 12 miles! Pleins de feux rouge, vert et blanc qui nous entourent et dont il est presqu’impossible de connaître la distance mais aussi dont il est difficile d’évaluer la direction … Un bateau avec seulement des feux blanc qui dérive tranquillement : c’est à nous de lui laisser la place … Parfois un cargo sort sont projecteur pour tenter probablement d’identifier ce petit écho que nous devons représenter sur son radar. Nous en profitons pour éclairer la voile avec une puissante lampe torche : c’est plus efficace que de la lui envoyer dans les yeux et ça lui permet de voir qui nous sommes …
La très grande majorité des cargos ont été très courtois : on a pu voir qu’ils s’écartaient de notre route à une distance très sécuritaire …
Pourtant … Il y en a eu un qui était en parallèle de notre course et qui a modifié son trajet pour s’approcher de nous. Parfois des bateaux s’approchent et viennent jaser sur la VHF… la vie peut être longue en mer … Celui-ci a commencé à nous parler puis s’est tu … Il a modifié encore sa route pour s’approcher dangereusement de nous en nous dépassant : nous nous sommes retrouvées dans sa vague d’étrave, probablement à moins d’une cinquantaine de pieds de lui, son franc bord faisant une mur qui nous paraissait monstrueux… on aurait pu voir l’homme de barre si le poste de pilotage du bateau avait été éclairé!
Une vague courte de 4-5 pieds avec un remous … Juste le temps de faire un virement de bord sinon il y avait collision … Le bateau passe … le vagues continuent … et c’est la poupe : on se retrouve dans le sillage avec les remous de l’hélice qui nous font tanguer et rouler dans un bout de mer complètement chaotique …
1½-2 minute? Peut-être … tranquillement la mer reprend son rythme … plus normal …
Tout le monde est rendu sur le pont … on réalise ce qui aurait pu se passer … on revoit le fil de événements … on se questionne et pourtant on ne peut arriver qu’à la conclusion que la manœuvre était délibérée de sa part! Pourquoi???
Le golfe de Gascogne a une fâcheuse réputation : ou bien ça va bien , ou bien ça va mal … et quand ça va mal …. ( Comme dirait YB : « c’est pas parce que ça va mal que ça ne pourrait pas être pire …! »)( Phrase célèbre et utilisée régulièrement à bord de Magibourg!!!) On l’aborde avec un vent portant mais Jean-Yves de Réseau du capitaine nous annonce 2 dépressions coup sur coup qui pourraient nous donner du fil à retorde … Alors que la première pourrait nous donner du vent, elle a l’avantage de nous le donner dans le bon sens et peut nous aider à améliorer notre allure. Quant à la seconde, beaucoup plus importante, elle devrait ( pourrait) redescendre vers La Rochelle et nous amener des vents de 50 à 60Kn … dans le nez!!!!!
S’engage donc une course contre la montre pour réussir à arriver à La Rochelle avant que cette dépression prévue pour le 18 au matin ne vienne nous faire vivre un bout d’enfer …
Optimiser ce que le vent actuel nous donne, ajuster un peu mieux les voiles, vérifier plus régulièrement notre allure, barrer au mieux, reprendre la météo qui nous donne a peu près les mêmes nouvelles … sauf qu’il y a discordance entre les modèles américains, canadiens et britaniques : entre le pas si tant pire et le pire que pire : on préfère ne pas prendre de chance…
Les miles s’additionnent … en fait maintenant ils se soustraient … il ne nous reste plus que … quelques centaines de miles
Et le temps file … la météo change peu …
En même temps on se rend compte que la flottille se resserre : plus d’une douzaine de bateaux dans un cercle d’une cinquantaine de miles : tous poursuivant le même but et espérant arriver avant la dépression qui rendue sur l’Irlande se fait de plus en plus menaçante… Tout le monde veut arriver avant le 18 au matin … et en même temps on sait qu’un de nos confrère est parti avec un certain retard des Açores … on pense à lui …
On calcule , on suppute, on pèse et discute de modifications stratégiques … Entrer au port de nuit? Rarement recommandé pour qui ne connait pas l’endroit … Mais on trouve une curiosité dans les instructions nautiques : l’arrivée à La Rochelle est presque plus facile de nuit que de jour ! Étonnant!!
L’atterrissage doit se faire à marée haute, de préférence avec le flot : les cartes nous montrent de multiples surfaces découvrant de plusieurs pieds … un chenal peu profond et d’à peine une cinquantaine de mètres de largeur! Heureusement la marée sera à près de 5 mètres à son meilleur … mais il n’y a pas tant de jeu que ça …
Dans la nuit du 16 au 17 … on approche tranquillement … le vent est tombé … 2 bateaux nous dépassent : ils prennent l’option d’entrer de nuit directement au bassin des chalutiers… ( là où nous devons nous rendre ) … si nous continuons à cette vitesse il faudra arriver de nuit au bassin des Minimes où il faudra se mettre à couple avec d’autres bateaux … ( imaginez-vous en plein milieu de la nuit un bateau qui arrive pour venir s’amarrer au vôtre en embarquant à votre bord pour finir ses manœuvres … on ne se sentait pas très à l’aise pour faire vivre ça à d’autres, bien que les Français nos disent que c’est normal chez-eux !!!) … Pour un des bateaux qui entre au bassin des Chalutiers c’est du connu : c’est son port d’attache … quelques discussions sur VHF, l’équipage est consulté …
On est GO pour les Chalutiers cette nuit!!!
On part la voile mécanique ( le moteur) qui ne se fait pas prier pour nous rendre service… il faut prendre bien soin de débrancher la batterie ( topo technique une autre fois )si on ne veut pas revivre notre expérience de l’arrivée aux Açores! … le balisage est exceptionnel : les bouées cardinales guident notre route et nous délimitent des chenaux latéraux d’endroits que nous aimerions bien visiter : île de Ré, île d’Aix, Fort Boyard … des noms qui résonnent d’aventures et de nos lectures de livres d’histoire …
Le chenal se profile … il y a un alignement à 059° degré et il faut le suivre scrupuleusement …. Je répète scrupuleusement! Le fameux petit chenal … Se retrouver ensablées à marée descendante n’est pas une alternative qui nous attire ( ce ne serait pas très bon non plus pour l’estime de soi du capitaine ) … Enfin les 2 feux … Marcel est à la barre, l’équipage est fébrile … on commence à prendre des photos… mais il ne faut pas oublier non plus de préparer le matériel : après ces 10 jours de traversée, les amarres et les défenses sont bien loin dans les coffres … l’alignement s’ouvre un peu … revenir sur la route… Un bateau de pêche vient croiser notre route : il est prioritaire … un petit détour … revenir sur la route et reprendre l’alignement ….
On sait où doit se trouver l’écluse du bassin des chalutiers … mais on ne la voit pas … à 06:30 ce sera le dernier éclusage de ce bassin qui permet aux bateaux de se maintenir à flot … si on le loupe , il faudra faire demi-tour pour aller attendre jusqu’à la fin de l’après-midi au bassin des Minimes …
On dépasse la bouées Richelieu… Là où le célèbre cardinal a érigé une digue lors du siège de La Rochelle …
Et on voit s’approcher les 2 tours illuminées: les gardiennes du port de La Rochelle depuis près de 10 siècles! Là où est passé Champlain mais aussi combien de nos ancêtres, combien de navigateurs, anciens mais aussi contemporains!!! Mais il faut garder l’alignement … un dernier appel à l’éclusier … on arrive à 6 :20!!! Il faut attendre 10 minutes!!! Faire des ronds dans l’eau … presque sur un mouchoir de poche … difficile d’apprécier le paysage … on se reprendra bien …
La circulation automobile est arrêtée… le pont se lève! L’éclusier nous indique vaguement d’aller dans au fond du bassin… heureusement les copains sont là … arrivés ½heure avant nous … il nous indiquent une place … déjà 7 ou 8 bateaux de la flottille battent leur pavois qu’on voit apparaître dans le jour naissant… Un coursier des mers (Cervin) avec ses tangons fixes nous oblige à manœuvrer délicatement … pas de casse! Ça ne serait pas le bon moment !
Les amarres sont lancées, les copains les tournent au taquet … on saute sur le ponton … on est arrivé… Enfin … En fin !!! il est 6heures 45 le 17 août au matin!
Bises, accolades, poignées de mains … l’émotion est à fleur de peau, la marée sur le bord des yeux…
On est fatigués mais tous trop fébriles … Bien sûr il y a le Champagne ( le moteur nous a permis de refaire un peu de froid) … un petit verre de vin … Porto sort un très vieux Rhum … On réveille les copains des autre bateaux … ils nous le pardonneront sans doute … comme aussi les autres bateaux qui eux sont ici à l’année … Ils comprendront … après cette traversée … et puis sinon …
Déjà les histoires se racontent : bris de tangon , encore une fois la bôme qui s’est tordue … les inévitables drisses perdues en tête de mât, les anecdotes, les prises à la ligne (nous ne gagnerons pas le concours c’est certain). Les équipages s’enquièrent de nos ennuis de moteurs déjà connus depuis les Açores … on parle météo, de ceux qui passent la nuit aux Minimes, de ceux qui devraient entrer dans le courant de la journée …
La fébrilité s’atténue peu à peu … les effets de la fatigue et peut-être un peu celui de l’alcool se font sentir … un petit déjeuner aux toasts avec Velveeta et Map-o-Spread en plus de la confiture de maman YB, un café et on est bon pour une petite sieste …
Un reste de fébrilité, un sentiment de plénitude, d’avoir réussi, un appétit comblé, un cerveau embrumé mais aussi plein des images de ces dernières heures … on a un peu de mal à s’endormir …. Pendant 10 minutes … mais on se relèvera vers 10 heures …
_______
Les autres bateaux arrivent les uns après les autres, parfois en groupe après avoir fait un stop aux Minimes… à chaque fois se revivent les émotions de l’arrivée : nous savons ce qu’ils ressentent … « content de vous revoir et de voir que vous allez bien !»… les équipages se croisent , le quai s’anime on se visite, on se donne un coup de main pour des entretiens d’urgence… « je te passe mon boyau d’arrosage » , « je t’emprunte ton multimètre », « sais-tu ou trouver en ville… », « j’ai plus de queues de poissons que toi »… « oui mais les miennes sont plus grosses… »… même les douches sont des occasions d’échange : « on a trouvé un super resto de moules… » ( vous avez le choix de l’accent)…
Le party prend sur le ponton … Ces gens qui étaient des voisins de pontons ou au mieux des connaissances sont devenus des confrères/consœurs, des ami(e)s.
C’est aussi l’occasion de constater avec une certaine tristesse qu’une traversée c’est d’abord une expérience humaine et que tous les bateaux ne s’en sont pas sortis indemnes…
Le 18 … la météo s’annonce moins pire que prévue : la dépression a finalement décidé de rester au nord … du vent, mais rien qui ne soit pas manœuvrable… Finalement notre petit dernier arrive : tous les bateaux partis de Québec sont au port, sains et sauf!!!
Il faut quand même préparer les bateaux pour l’hiver … une majorité des bateaux québécois passeront l’hiver ici en l’absence de leurs propriétaires … hiverner où? À sec? À l’eau? Beaucoup de français hivernent à l’eau … on n’est pas vraiment habitué à ça … il faut aussi penser à la sécurité … il y a des histoires de vandalisme … Mais il y a aussi les bateaux qui continuent : ceux qui vont aller en Méditerranée, ceux qui retournent vers les Antilles et se joignant à l’ARC (Atlantic Racing Cruise)… eux aussi doivent se préparer à repartir …
Mais tout le monde veut profiter des festivités qui nous ont été annoncées : réceptions par la mairie, par la région, par l’Association des plaisanciers de la marina, par le département… ( en passant une de leur spécialité : Schweppes et cognac… à essayer mais inusité …)… visite à Brouage, ville de Champlain, la corderie Royale, l’Hermione … Certains auront même le privilège de mettre les pieds sur un Joshua restauré et en état de naviguer!!! Puis l’île de Ré, le Bar-B-Q…
Mais il y avait aussi eu un party un peu spécial … suite d’une blague faite au dépend d’un équipier de Magibourg à qui on avait fait accroire qu’un Québécois s’était installé aux Açores, qu’il y avait ouvert une concession « Ashton » où on servait de la poutine, Il fallait bien faire réparation … Nathalie a fait venir de la sauce à poutine du Québec, Thérèse avait récupéré un peu de fromage en grains qui a été complété avec du fromage Français (type Cantal) (on fait ce qu’on peut …) … et avec l’aide de plusieurs bateaux qui ont épluché/coupé puis fait frire plus de 50 lbs de patates !
Notre équipier a eu SA portion de poutine mais les pontons de La Rochelle ont vécu leur premier party de poutine !!! … et la majorité des Français a trouvé ça acceptable J
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Tranquillement les équipages se dissolvent … il faut retourner pour certains, rester ou encore continuer pour d’autres…
Il en reste des photos, des vidéos, des anecdotes… Il y aura sans doute des retrouvailles, des échanges, des courriels…
Mais ce qui reste surtout, pour chacun de nous c’est la mémoire d’une Aventure
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