Les Galapagos
30 mars 09
Les Galapagos (Equateur)
Notre arrivée aux Galapagos s'est bien passée. En fin de PM nous partons faire nos procédures d'entrée via un agent. Chemin faisant, nous voyons nos premières otaries. Ces dernières sont tout-à-fait craquantes, elles ont l'air tellement malcommodes. Il y a certains bateaux abandonnés qui leur servent de 'banquise'. Elles vont s'y installer un peu partout pour se faire dorer la couenne. On se demande par quel moyen elles ont pu monter à bord, c'est que ça saute très haut ces créatures! Les eaux sont très poissonneuses, il y a des oiseaux magnifiques partout, des otaries, des iguanes de mer, des pélicans en nombre, des crabes rouges et on a même aperçu des tortues dans l'eau. Il est étonnant de voir à quel point les animaux ne sont pas farouches.
Le lendemain, après une matinée d'école, nous partons explorer la baie avec notre 'dinghy' afin de nous rendre à une petite plage mais cette dernière n'étant pas facilement accessible par marée basse, nous revenons au bateau pour appeler le 'Water taxi'. Ce dernier nous emmène à la fameuse plage et nous partons en excursion vers les Grietas, des genres de crevasses géantes dans des rochers. Pour s'y rendre, il faut marcher dans des espèces de marais salants, l'endroit est très désertique. Il fait une chaleur étouffante ici et avec les cactus et les roches volcaniques qui jonchent le sol, on se croirait dans le désert. Nous marchons sur un terrain assez accidenté pendant une bonne quinzaine de minutes pour aboutir sur un rocher géant au centre duquel une large fissure plonge vers une lagon aux eaux cristallines, on s'arrête pour s'y baigner. L'eau est un mélange d'eau douce des montagnes et salée de la mer. Ca fait le plus grand bien.
Le samedi matin, nous allons faire un saut au marché de fruits/légumes, viande et poisson. Ce marché est très intéressant, il regorge de tout ce dont on a besoin mais les prix sont quand même assez élevés. En PM nous prenons un taxi et partons, entassés à 11 dans un 'pick up', pour nous rendre dans une ferme de tortues géantes. Nous y voyons plusieurs tortues. Certaines de ces tortues sont immenses. Nous leur donnons des goyaves que nous trouvons par terre et elles les mâchent allègrement. Nous trouvons même des tortues qui se font des petites caresses. Pour la deuxième partie de la visite, nous allons explorer d'immenses tunnels de roches creusés par la lave. Ces tunnels sont noirs mais il y a quelques ampoules pour les éclairer. Par moments, il faut marcher à quatre pattes. En sortant, Josée (d'Alexandre IV) se rend compte qu'elle a perdu ses verres fumés. Les hommes et les enfants retournent dans le tunnel mais ils doutent fort qu'ils pourront retrouver les lunettes dans ces tunnels noirs et boueux. Ils traversent le tunnel une première fois sans succès mais sur le retour, Antoine retrouve par miracle les fameuses lunettes. Inutile de dire que Josée était très heureuse de retrouver ses lunettes et Antoine fut chaudement récompensé. On se couche, épuisés de notre journée sous le soleil ardent, non sans avoir préparé nos choses pour l'expédition du lendemain à l'île Seymour.
Au réveil, je trouve une Catherine brûlante de fièvre. Elle a eu la diahrée toute la nuit, elle n'en mène pas large. Puis c'est le tour de Thomas, Nicolas et Antoine de se plaindre de maux de tête et de ventre. On se demande vraiment comment se passera la journée. Nous aimerions, idéalement, retarder notre expédition à une journée ultérieure afin d'être à même de pouvoir de profiter davantage de notre visite mais le guide ne coopère pas et nous explique que ce n'est pas possible. Nous décidons donc de partir quand même car l'expédition est déjà payée. Nous partons en autobus pour deux heures et c'est au cours de ce petit voyage que Thomas commence lui aussi à être malade. Il restitue ses fruits de la passion du déjeûner partout sur le plancher de l'autobus. Au secours!!! On arrive ensuite sur un bateau, genre bateau moteur de pêcheur à deux étages. Les enfants ont tôt fait de trouver un lit et vont s'étendre. Ils dépérissent à vue d'oil, même Antoine est malade rendu au bateau. Ils ont mal à la tête et de fortes diahrées, et ne se rendent pas toujours à temps au petit coin! Mais tout de même, nous les emmenons à terre voir les différentes espèces de la fameuse île Seymour qui est connue comme l'île la plus sauvage des Galapagos. Nous y voyons des otaries, des oiseaux de toutes sortes dont les fous à pieds bleus, les frégates superbes (à gorge rouge), aigles, etc ainsi que des iguanes marins, un requin et autre. L'île est tout ce qu'il y a de plus aride mais elle regorge d'oiseaux plus magnifiques les uns que les autres. Nous assistons à plusieurs rituels amoureux entre les fous à pieds bleus. Nous voyons des femelles couver leurs oufs. Leur territoire est délimité par des fientes et gare à celui qui s'en approche de trop près. A un moment, nous apercevons une femelle couvant deux roches (une grossesse nerveuse probablement nous pensons). Ca fait presque pitié à voir. Nous assistons à plusieurs tentatives de séduction de la part des oiseaux frégates mâles qui gonflent leur belle gorge rouge vif afin de séduire une dame qui passe dans le coin. C'est majestueux de voir de si près tous ces oiseaux et animaux de toutes sortes. Nous sommes assez près pour les toucher et ils ne bronchent pas d'un poil, (sauf bien sûr les femelles couveuses) qui se gardent une distance. Les enfants font des efforts surhumains pour rester debout et marcher mais s'écrasent d'épuisement chaque fois qu'ils aperçoivent une roche. Puis on retourne au bateau (Poseidon) pour y prendre le dîner (riz poisson et légumes) pendant qu'on nous emmène vers l'endroit où nous pourrons plonger en PM. Lors de cette expédition de snorkling nous voyons deux otaries nager sous l'eau, trois requins, une raie géante, des poissons de toutes sortes aux couleurs magnifiques, des étoiles de mer bleues, des oursins différents de ce qu'on a jamais vu auparavant, bref c'est magnifique. La seule ombre au tableau est le fait que les enfants n'ont pas eu la force de venir plonger. Ils n'ont pas dîné et ont passé trois bonnes heures couchés dans une cabine de Poseidon à ne pas bouger. Il n'y avait rien à faire pour les réveiller. On se demande ce qu'ils peuvent bien avoir mais nous avons tôt fait de découvrir qu'il s'agit d'un virus car en soirée c'est le tour d'Isabelle du bateau Wasabi de devenir malade, puis René qui passe la nuit sur le bol, puis Jacques. Il devient évident qu'il s'agit du virus de la gastro qui court.
Le matin venu, René se sent un peu mieux. En fin de matinée nous partons pour la ville où il va de son côté, chercher de l'eau pour remplir nos réservoirs pendant que de mon côté je pars trouver une buanderie. Notre journée de maintenance sera moins efficace que prévu mais l'équipage a besoin de repos. Il faut reprendre nos forces pour faire l'expédition de deux jours à l'île Isabela.
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