Derniers jours aux San Blas
28 fév 09
Iles San Blas
27 fév
Comme nous nous plaisons beaucoup dans les San Blas, nous décidons de prolonger notre séjour de deux autres jours avant de reprendre la mer vers le canal de Panama. Le diagnostic est confirmé, le capt souffre bel et bien d'une cellulite (infection de la peau) au niveau du coude. Fort heureusement nous avons à bord tout ce qu'il faut pour contrer à ses microbes qui se multiplient à une vitesse vertigineuse. La rougeur s'amplifiant d'heure en heure nous avons hâte que l'antibiotique fasse effet mais nous devrions voir une différence dàs demain. Grâce au ciel nous avons, à date, réussi à nous auto-traiter pour tous nos petits bobos. Une chance car les hôpitaux ne sont pas toujours trés à portée de main.
Nos deux derniers jours dans les San Blas ont été partagées entre l'école et les nombreuses plongées. Nous avons passé bien des heures, assez pour être très ratatinés, sous l'eau. Nos habits de plongées sont une pure bénédiction. Nous explorons les fonds coraliens magnifiques, à la recherche de LA proie. Nous avons aperçu quelques raies mais elles nous ont toutes fait faux bond. C'est que c'est rapide ces créatures. Nous avons sillonnés les fonds marins autant comme autant, espérant revoir un requin mais le seul que nous ayons vu était à partir du Dinghy, l'espace d'un instant. René, armé de son super harpon a cherché vainement une proie pour le souper mais est toujours revenu bredouille. Aucun signe de langouste ou autre. Il s'est bien essayé à quelques reprises sur des barracudas mais ses tentatives furent non fructueuses et de toute façon, nous soupçonnons le barracuda de ce secteur d'être atteint de Ciguatera.
28 fév
Aujourd'hui nous recevons la visite de trois petites barques. Des vendeurs de molas, des marchands de fruits et légumes et finalement des pêcheurs. A chaque j'explique que nous n'avons plus d'argent liquide. Mes arguments ne semblent pas les convaincre et ils ne me croient pas mais bon. J'imagine que tous les plaisanciers leur servent cet argument mais dans notre cas, c'est pourtant vrai. Je réussis tout de méme à acheter quelques fruits et légumes (payés par notre cher Antoine), puis lorsque les pêcheurs nous offrent leur langoustine é 10$ je leur explique que nous n'avons plus que 5$. Ils nous offrent donc un superbe crabe pour 5$. Antoine est fou comme un ballet de pouvoir acheter un crabe avec ses sous, surtout que les gars nous font également cadeau d'une petite langouste. Wow! Pour 5$! J'ai déjà payé pas mal plus cher pour ces chères créatures de la mer! Nicolas et Antoine passent le reste de la PM à jouer avec le crabe et la langouste dans la chaudière tandis que le Capt s'évertue avec Thomas et Catherine à frotter la coque, au niveau de la ligne d'eau, pour la débarrasser de ses algues. Vers 16h45, nous levons l'ancre et entreprenons une traversée de nuit vers Panama avant d'y arriver au petit matin. Nous devrions y être pour une bonne semaine, le temps d'obtenir une date (fenêtre) pour notre passage. Nous profiterons de cette semaine pour faire un blitz réparations mais aussi pour faire le plein de provisions. Nous avons souvent fait du réapprovisionnement pour des périodes de 3 à 4 semaines de traversée mais cette fois nous devons faire des provisions pour 90 à 100 jours étant donné les endroits reculés où nous nous trouverons dans les mois à venir.
Il est 23h30, je suis de veille depuis 21h30. Nous sommes sur un vent au portant avec la grand voile et le génois et faisons une moyenne de 5 noeuds. Je retourne à mon poste car il commence à y avoir pas mal de bateaux autour de nous. Ca arrive vite ces monstres, vaut mieux les surveiller de près, je n'aimerais pas me retrouver en danger de collision.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire