Bon! Gaston a caché mes livres pour que je m’occupe d’écrire sur le blog! C’est difficile de déposer un bon polar! Alors si vous vous rappelez bien (j’en doute car j’ai de la difficulté a m’en rappeler moi-même) la dernière fois que j’ai écris nous étions toujours à Trinidad.
Nous avions pas mal fait le tour du sujet alors je vais seulement ajouter que les deux dentistes rencontrés pour débarrasser Gaston de sa dent douloureuse, Dr Pembrook au Seven day Adventist hospital et Dr. Scipio, chirurgien, et leurs équipes ont été fort professionnels et sympathiques. Gaston s’est réveillé de la chirurgie, une dent en moins, en pensant que rien n’avait encore commencé.
Donc nous sommes rendus à Tobago ; je veux dire dans nos récits car j’écris de Carriacou. Je vais vous rafraîchir la mémoire de nouveau:
Nous étions d’abord arrivé à Tobago de la Guyanne pour ensuite aller à Trinidad et revenir sur Tobago. Lors de notre première visite du 13 au 20 août, nous avons fait les papiers à Scarborough. Expérience plus ou moins appréciée car l’espace de mouillage est très petit et il est difficile d’éviter d’être dans le chemin de l’énorme traversier qui se promène entre les deux îles.
De plus, la ville est drôlement configurée et il se passe très peu de choses. Nous somme restés le temps d’une nuit pour ensuite se rendre à Store bay. Quelques jours plus tard, plusieurs bateaux rencontrés au Brésil et en Guyane dont Grainedo, Ercolausa, Eileen of Avocat et Tinga sont apparus à l’horizon de cette baie la plus touristique de l’île.
Notre premier enchantement à l’arrivé fut de se retrouver dans de l’eau claire et limpide. L’ancre avait à peine touché le fond, notre rapport de position n’était pas encore envoyé que j’étais déjà sous l’eau. Le dessous de notre bateau était habité par un rémora que j’ai surnommé Rex après avoir joué a cache cache avec lui pendant quelques jours. Ben quoi? On s’amuse bien comme on peut!
Nous avons passé beaucoup de temps à faire de la plongée en apnée de chaque côté de la baie. Beaucoup de poissons, particulièrement des Anges Français, se promènent dans les coraux. Dommage que nous n’avons pas une caméra qui va sous l’eau car nous vous en mettrions plein la vue!
Le reste du temps était passé avec nos copains des autres bateaux les fesses dans le sable et une bière à la main à la plage ou à manger des rotis au resto. D’ailleurs après avoir dégusté ce met indien un peu partout sur les deux îles, nous pouvons affirmer que les meilleurs rotis se trouvent chez «Colors» tout près de la plage.
Même si il y a beaucoup de touristes dans cette baie et une plage communautaire, l’endroit reste quand même tranquille sauf le dimanche car un DJ crie dans une micro par-dessus sa musique déjà forte au bar de la plage.
Nous avons aussi assisté à une course de bateau à moteur. La veille de la course les gâteaux de noce (bateau de croisière à trois étages) apparaissait un à un sur l’horizon du côté de Trinidad et envahissait la baie. Quelques ancres se sont retrouvées entres-mêlées. La fête a duré toute la fin de semaine mais, encore une fois et sauf pour un bateau, la musique ne jouait pas à tue-tête.
Remarquez qu’ils étaient peut-être tranquille à cause de l’état d’urgence déclarée par le gouvernement. Nous avons eu quelque difficultés à comprendre les habitants au début. Ils ne sourient pas, ne parlent presque pas et très bas. Nous passions notre temps à dire: «Sorry?». Nous nous sommes demandé si leur attitude était seulement pour les touristes pour finalement réaliser qu’ils agissent de la même façon entre eux.
Ils en demeure qu’ils sont serviables et gentils mais pas très amicaux. Un autre fait étrange est que c’est un meilleur endroit pour se procurer des vivres que Scarborough ou Charlotteville qui sont à eux deux les plus grandes villes. Et c’est probablement à cause de sa vocation touristique.
A notre retour de Trinidad, le 10 novembre, nous sommes allés à Charlotteville. Je n’ose pas trop parler de cette endroit car si j’avais à choisir mon paradis, c’est là que j’irai et une des raisons est qu’il n’est pas encore envahi de touriste, de bateau ou de pollution.
Nous n’avons pas tous la même définition du paradis; la mienne implique une grande baie tranquille ou la plongée en apnée est possible en donnant quelques coups de brasse à partir du bateau et ou la plongée en bouteille peu se faire à partir de l’annexe. En plus, il y a un petit village sympathique avec un petit bar de pêcheur ou la bière est bien froide.
Les pêcheurs viennent au bateau pour offrir du poisson frais et de la langouste. La forêt nous entoure et les perroquets amazones volent au dessus des arbres. Il y a une bibliothèque, le wi-fi et une scène extérieure pour des spectacles mais pas de centre d’achat, de cinéma ou de club. C’est un havre de paix et de tranquillité.
Et si l’action nous manque, il y a toujours la baie de touriste à l’autre bout de l’île. Mais shuuuttt! c’est notre secret. Nous avons fait quelques plongées dans la baie avec nos amis rencontré à Trinidad; Nathalie et Eric de «E pur si muove» avant que ceux-ci ne partent pour la Martinique. Non, il ne sont pas Italien mais Français.
Le nom du bateau est la dernière phrase prononcée par Galilée avant d’aller en prison: «Et pourtant elle tourne.» Ensuite, nous avons été a Bateau Bay ou nous avons utilisé les services d’un centre de plongée pour faire deux plongées autour de Little Tobago. Nous ne pouvions pas les faire par nous même car il y a du courant et il faut un bateau accompagnateur.
Toutes les plongées ont été superbes par la quantité de poisson et la couleur des coraux. Je ne saurais ou commencer pour énumérer tout ce que nous avons vu. Par ailleurs, c’est en apnée que j’ai vu mon premier requin dormeur. Tout d’abord, j’ai reculé mais quand j’ai vu qu’il ne bougeait pas, je me suis approchée pour l’observer de plus près.
Comme tout le monde qui ont regardé le film «Jaws» étant tout jeune, j’ai peur de tous les requins mais, ceux-ci sont plutôt inoffensifs et très intrigants.
Cette baie est aussi très belle mais moins protégée étant du côté est de l’île. Un changement de vent nous a encouragé à retourner vers Charlotteville. Quelques jours plus tard, nous avons décidé de retourner à Store bay pour s’approvisionner en s’arrêtant dans les baies de la côte ouest tout le long du chemin.
Nous n’en avons pas trouvé une autre particulièrement intéressante ce qui nous a amené à Store bay dès le surlendemain. De retour à Charlotteville et une fois que nous avons réussi à trouver douanier et représentant de l’immigration car ceux-ci sont rarement à leur bureau, nous avons fait les papiers de sortie et quitté Tobago pour Grenade le 7 décembre avec un pincement au coeur.
Vous pouvez voir nos montages photos sur Trinidad et Tobago en allant à http://bidule.micro.org/Bidule/TT.html.
Lizanne (VA2DUO) et Gaston (VA2VIF)
Bidule
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