Voici après la météo, tout ce qu'il faut savoir sur l'entrée à Port villa, et quelques détails qui aideront, je l'espère les navigateurs.
Question formalités pour entrer aux Vanuatu, en raison de la quarantaine et des restrictions affichées sur le net, j'avoue que nous en faisions "tout en fromage" à bord de l'Etoile. D'ailleurs, à propos de "fromage", nous avions tout mangé avant d'arriver, dès fois que...
Quarantaine, immigration, douanes
Finalement, la zone de quarantaine si l'on arrive par beau temps n'est pas une punition. Sauf, pour la chaîne et l'ancre, car une bonne part de la zone est située sur fond de roches où l'ancre et la chaîne adorent s'emmêler!
En arrivant, appeler sur le canal 16 de la VHF le Yachting World ou le Yacht Club de Port Villa. Une charmanante jeune femme à l'accent pidgin vous répondra qu'elle appelle les autorités et vous donnera par la VHF l'heure d'arrivée sur votre bateau des dites autorités. Cela dit, l'heure n'est pas la même à bord que celle du Yacht Club. Mieux vaut être patient, si l'on vous dit 10 heures, il est plus probable que vous verrez quelqu'un après appel réitiré à la jeune femme confondue en excuses, vers 14, voire 15 heures.
Le préposé à la quarantaine arrive avec un beau formulaire à remplir. Il vous demande ce que vous avez à bord : légumes, fruits, viande fraîche.
Nous avions de la viande au congélateur, je lui ai ouvert le frigo qui contenait deux choux à moitié entamés, il nous les a laissés. Quant à la viande congelée, et bien, j'ai estimé qu'elle n'était pas dans la catégorie "fresh meat" ne la mentionnant pas, il n'a rien dit. Pour les quelques oignons, l'orange, et l'ail à bord, il nous les a laissés aussi.
La quarantaine a coûté 3000 Vatu (monnaie d'ici) soit 25 euros. (le change est à 123 vatus pour 1 euro, et à peu près 100 vatus pour 1 dollar) L'immigration pour deux personnes nous a coûté 4800 vatus soit 40 euros.
L'immigration se fait au centre-ville, dans un immeuble jaune au toit bleu du front de mer.
La douane se trouve à l'autre bout de la ville, mais il vaut mieux s'y rendre en annexe, c'est un bâtiment blanc au toit bleu à proximité du chantier de carénage. Les taxes de douane se payent en sortant du pays.
Partout, que ce soit à l'immigration, aux douanes et "monsieur verdure de la quarantaine", les fonctionnaires sont aimables et disponibles.
Lorsqu'ils voient qu'on est francophone, ils s'adressent à nous dans notre langue, avec plus ou moins d'ardiesse et d'agilité linguistique.
En tant qu'Européens, ou Américains nous avons droit à un premier mois de séjour avec une extension possible à 4 mois en tout. L'extension se demande à l'immigration, il ne faut pas retourner aux douanes pour cela.
Il suffit de remplir un document de demande, de fournir 2 photographies par personne et de repayer les droits de séjour.
Facilités du Yachting world
Dès les formalités de quarantaine effectuées, on peut, avant d'aller s'acquitter de l'immigration et des douanes, demander à être placés aux bouées du Yacht Club. Celles-ci sont protégées de la houle et de tous les vents derrière l'île d'Iririki. Certains bateaux préfèrent mouiller dans la tache de sable au nord de Iririki. Ce mouillage est exposé à la houle, il peut se révéler rouleur. Par coup de vent d'ouest, il devient scabreux.
Les bouées coûtent 1200 vatus par jour. Avec une antenne, il est possible selon l'endroit où vous serez mouiller de capter certains spot wifi, dont TelsatBroadband qui permet des forfaits prépayés. Ceux-ci sont comptabilisés au volume échangé, les unités défilent vite et le forfait est assez onéreux (10 000 vatu pour 3.5 gigas) soit 81 euros. À côté du Waterfront, un "internet Café" offre un espace où vous pouvez utiliser votre ordinateur, ou ceux mis à disposition sur place. Un giga de volume coûte 3500 vatu (29 euros)
A terre au yacht-club, on trouve un service de lessive, des douches avec eau chaude. L'équipe est serviable et pour tout souci à bord, elle trouvera une solution auprès des compétences de l'île. Néanmoins, il n'y a pas de pièces de rechange sur place et tout doit venir d'Australie (un vol par jour) ou de Nouvelle-Zélande (deux vols par jour)
En ville
Le centre-ville est accessible à pied, il suffit de laisser son annexe au ponton du "Waterfront". Attention aux marrées, il est préférable d'amarrer son annexe côté "large" que côté "rivage".
Au centre-ville, un énorme marché de fruits et légumes très coloré, très pittoresque, les prix sont "raisonnables". Autour du marché, des banques, distributeurs automatiques et des petits supermarchés. Le coût de la vie est assez cher.
Chantier
Il y a sur place une possibilité de sortir les bateaux. Le chantier n'est pas, à franchement parler, très bien entretenu et à moins d'y être obligé, mieux vaut l'éviter. Ce chantier existe depuis 1994. Il a d'abord été tenu par un certain Laurent, Français et aux dires des uns et des autres tout se passait bien pendant cette période.
Puis en 2006, le chantier a été vendu à un Anglophone, mais les plaintes des équipages furent légion, jusqu'au mois de mai 2012 où deux nouveaux patrons Néo-Zed ont pris en charge le chantier. Il faut leur laisser le temps de s'installer. Le plus jeune des patrons semble volontaire et connaître son métier, l'autre est plus "zen"...
Sauf réparation urgente, mieux vaut attendre d'autres destinations afin de sortir le bateau.
sortie de l'eau : 2000 vatus le mètre
remise à l'eau : 2000 vatu le mètre
jour de stockage : 123 vatu le mètre
site internet :
A voir au fil du temps ...
Nat et Domwww.portvilaboatyard.com email : portvilaboatyard@vanuatu.com.vu
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