Nouvelles des Navigateurs

Ce blogue a été conçu par Nycole - VE2KOU et se veut un point de rencontre
entre les navigateurs, familles et amis du Réseau du Capitaine et de la CONAM.

jeudi 30 juin 2011

ARGO V - Mona et Édouard au Labrador

Destination Red Bay. Ici, les montagnes se maquillent de cette neige qui semble vouloir s’accrocher pour tout l’été, depuis nos visites estivales ici, c’est une première que nous voyons autant de neige. T 4 C, pas étonnant que les légumes se conservent bien sous le plancher du bateau. Vent calme. Court arrêt à l’Anse au Loup pour saluer Richard et son équipage d’Issuma qui complètent quelques travaux sur le bateau. Puis le vent du N-E se lève à 10-15 Kn, tourne au Nord et forcit à 25-30kn avec rafales à 35kn, dans le pif. Le havre de Red Bay offre un bon abri. À peine 30 minutes après notre amarrage, c’est à notre tour d’accueillir un autre voilier de nationalité Norvégienne. Placotage et grande marche au village. Dans le journal du NFL nous lisons qu’un immense Iceberg dérive à environ 50 nm au NE de Cartright. Sa dimension gigantesque est évaluée à 18 nm par 10nm. C’est à surveiller.

**Au Labrador, nous avons 1 ½ heure en avance sur Québec.

Tôt c’est reparti, munis de nos tuques et mitaines, la T est définitivement plus froide que l’an dernier, les gens en parlent et nous on l’expérimente, le temps est couvert et le brouillard danse autour du bateau. La levée d’un vent du SE facilite l’éloignement de la brume et laisse par moment apparaître quelques rayons de soleil. Après avoir dépassé Cap St-Charles nous apercevons devant nous de nombreux jets de respiration de baleine, plus nous nous approchons, plus nous sommes impressionnés par le nombre de celles-ci.

Nous sommes au baleine stop et le caplan à volonté est au menu du jour. Incroyable spectacle qui s’offre à nous, elles sont tout autour du bateau, ça respire fort et plonge de partout et parfois à 30 pieds du bateau. Certaines sont par groupe de trois, 2 de grandes taille et 1 plus petite, peut-être des familles ! D’autres sortent la gueule de l’eau pour filtrer eau et poissons. On arrête tout pour profiter de ce spectacle unique. Nos yeux et nos oreilles ne sont pas suffisants pour ne rien échapper. Quelle chance !!

Après une telle manifestation de la nature, nous entrons à Battle Harbour, village fermé en 95 dû au moratoire sur la pêche et maintenu village historique par le bénévolat et l’implication des gens de Mary’s Harbour et des environs. Au fil de nos visites nous y retrouvons des gens rencontrés lors de nos précédents arrêts. C’est un plaisir de les revoir! Pour terminer le mois de Juin, remontée de la rivière pour rejoindre Mary’s Harbour. Plein d’eau, fuel, internet et cartes météo. Actuellement une importante dépression demeure stationnaire au sud est du Groenland, à suivre.
À bientôt Mona Édouard & Charly (qui grelotte) 30-06-2011

VACATIONS AU RÉSEAU JEUDI MATIN

ARGO V : Mona et Édouard sont rendus au Labrador et ne navigueront pas pour les prochains jours à cause de la météo. Repartiront à la prochaine fenêtre.

UMIALTAK : Josiane et la famille étaient en approche (environ 2 mn) de Canso en Nouvelle-Écosse. Nuit assez mouvementée avec orages mais tout va bien et ils demeureront à Canso une journée ou deux pour se reposer et prendre la fenêtre météo qui les mènera aux Açores.

FIL II : Thierry navigue au près avec un vent d'une quinzaine de noeuds de direction SSE. Brume et vague de 4 à 6 pieds. Vitesse de 6 à 7 noeuds et tout va bien. Position : 42-10 N et 52-35 W

LHASA : Yanick navigue dans une mer courte et foromée d'environ 5 pieds au près serré. Assez inconfortable. Cap à 320 degrés, vitesse de 3 à 4 noeuds. Posistion : 39-19 N et 61-14 W. À 590 mn de New York.

1ÈRE ESCAPADE : Carol et Lise ont quitté à 02h00 ce matin Ste-Lucie à destination de Bequia. Ils naviguent en compagnie du voilier Voyage. Vent de direction Est de 10 à 15 noeuds dans une mer de 3 à 5 pieds. Vitesse de 5 noeuds. Position : 13-42 N et 61-09 W. Prévoient arriver à destination autour de 16 heures.

JULIA IV : Jean-François et Dominique sont toujours à Rodney Bay (Ste-Lucie) et prendront la prochaine fenêtre météo pour se diriger vers Bequia

BLEU MARIE : Michèle et Jean-Pierre sont aux Anses d'Arlet en Martinique et ne prévoient pas naviguer pour quelques jours. Ils jouissent de la beauté des lieux...

PERSÉIDES : Daniel Kathleen et Léa sont à Portsmouth (Dominique) et prévoient une excussion d'une demi-journée pour visiter les alentours. Ils reprendront leur navigation à destination de Roseau (sud de la Dominique demain.

mercredi 29 juin 2011

BLEU MARIE - Michèle et Jean-Pierre aux Anses d'Arlet

Message reçu à 17 heures depuis la Martinique

Nous sommes à l'ancre aux Anses d'Arlet, un de tes endroits fétiches. Une autre navigation musclée, 25 à 28 noeuds, des creux de plus de 2,20m.

La grande Bleu Marie, son capitaine et l'équipage ont travaillé fort. Pas le temps de faire des mots croisés. Notre p'tit verre de vin est bon. Encore une fois, nous sommes fiers de nos progrès. Tout doucement, on devient marins...

Grosses bises,
Michèle et Jean-Pierre

LHASA - Yanick et l'équipage vers New York

Position transmise à 06h ce matin :

Notre position actuelle est
38 degrés 28.04' N -
058 degrés 44.30' W
Distance à parcourir 717 MN pour atteindre New York.

Vent forcissant SSW à 10 noeuds. cap 270 à 6.5 noeuds.

LA FORÊT D'EAU - Martine et Michel AUX AÇORES





Afin de réduire l'usure du bateau contre le quai pendant les grands vents d'hiver, nous nous sommes servis d'une ancre pour éloigner la coque du quai. L'ancre et sa belle chaîne d'acier inoxydable 316L ont ainsi passé plusieurs mois à l'eau. En retirant le mouillage dernièrement, nous avons malheureusement constaté que la chaîne avait beaucoup souffert. À vous de voir.

Le plus curieux est que seulement quelques maillons ont été sévèrement endommagés. Allez comprendre !

mardi 28 juin 2011

ALEXANDRE IV - Jacques et Josée en navigation

TIME: 2011/06/28 21:32
LATITUDE: 11-03.36S
LONGITUDE: 136-20.94E
COURSE: 270T
SPEED: 7.2
COMMENT: En route pour Croker Island 240mn nous y serons demain soir.

CAT MOUSSES - René et la famille en Micronésie





22 juin 2011
Atoll de Woleai, Yap, Micronésie

Récit 176 - Encore de nouvelles découvertes

Bon et bien me revoici. Je dois dire pour commencer que j'ai l'impression de me réveiller d'un rêve. Je suis comme sur un nuage et je dois me pincer pour vérifier que je suis bien éveillée. Alors que nous avions tendance à commencer à croire que c'est un peu du pareil au même d'une île à une autre, alors que nous pensions avoir pas mal tout vu, puisqu'une île c'est une île et que ça se ressemble tout un peu en bout de ligne... et bien nous avions tort. Nous sommes atterris cette semaine, sur une autre planète, un endroit, ou plutôt une ambiance, dont on ne soupçonnait pas l'existence. Tout ceci me semble encore très irréel. Nous venons tout juste de reprendre la mer vers Yap pour un autre 360 miles nautiques (3-4 jours), avec un membre d'équipage en plus, Sam, un jeune Américain de 24 ans, rencontrés sur l'île, que nous ramenons sur le continent à Yap, où il doit attraper un vol d'avion. Sam vient de compléter un an à faire de l'enseignement bénévole dans l'école secondaire du village de cette île que nous venons de quitter. Il y a maintenant deux mois qu'il attend le cargo de réapprovisionnement, mais comme celui-ci ne cessait d'être retardé, il a pris la chance de venir avec nous. Il semble pour l'instant, un peu incommodé par le mal de mer mais il va s'en remettre. Il est 23h00, il a été malade quelques fois mais il dort sur un coussin dehors alors que je suis de garde. Alors par où commencer pour vous décrire ce que nous venons de vivre??

Nous venons de faire notre premier arrêt de quatre jours dans l'état de Yap, l'un des quatre états fédérés de la Micronésie. Dimanche dernier, alors que nous étions encore à 3 ou 4 jours de notre destination finale, nous nous battions contre des vents venant anormalement de l'ouest pour cette période de l'année. Le capitaine à son réveil, n'a pu résister plus longtemps à la tentation. Voyant la terre pour la première fois après une semaine complète de navigation, il changé de cap pour rallier l'atoll de Woleai. On dit de Yap que c'est le district le plus traditionnel de tous les états de la Micronésie, et que dire de cet atoll de Woleai d'environ 22 petits ilôts dont 5 îles habitées, totalisant environ 850 personnes.

On dit qu'il n'y a pas d'endroit plus traditionnel à Yap. Nous étions un peu sceptiques à ce sujet mais nous avons été agréablement surpris de constater que le livre disait, on ne peut plus vrai. Nous sommes arrivés de nuit vers 21h00, n'utilisant pour tout instrument que le radar, nos yeux et nos oreilles pour éviter le récif car les cartes marines sont complètement décalées de la réalité. Encore une fois le capitaine, est certain, en pénétrant ce lagon de noirceur, d'avoir vieilli d'un autre dix ans. Pauvre de lui... on pourra dire qu'il est pas mal 'game' notre capitaine de s'aventurer dans de telles entreprises. Finalement, l'arrivée s'est très bien déroulée et nous étions tous fort heureux de pouvoir aller nous coucher dans notre lit pour une vraie nuit de sommeil, le capt et moi plus spécialement.

Le lendemain matin, nous étions bien curieux de voir ce que nous allions découvrir sur l'île et nous n'avons pas été déçus. L'influence occidentale ne s'est pas encore fait ressentir dans ce coin-ci du monde, qui est demeuré des plus traditionnels et qu'on ne voulait plus quitter. Les premières pirogues aperçues, à distance, étaient déjà différentes de toutes celles vues auparavant. Contrairement à toutes les îles visitées dans les derniers deux ans et demi, personne n'est venu à notre rencontre. Ils nous envoyaient bien sûr la main, mais personne ne s'est jamais approché (le chef du village l'interdit). Il y avait, à notre plus grande surprise, un autre bateau dans la baie, un Belge en plus. Marc, navigant en solo sur son voilier 'Gannett', venait lui aussi d'arriver et n'avait pas encore mis le pied sur l'île. Puis, Sam, le jeune bénévole américain, nous a contacté sur la radio pour nous inviter à venir rencontrer le chef à terre en PM.

On nous a accueilli avec des colliers de fleurs, et ce à chaque fois que nous avons mis le pied sur l'île. La culture est ici très différente de tout ce que nous avons rencontré jusqu'à maintenant. Le chef de cette île de 400 habitants interdit formellement tout vêtement occidental tel que t-shirt, short ou casquette aux habitants de l'île. Les habitants de Yap appelés Yapese, sont, plus que tout autre Micronésien, intouchés dans leur culture et traditions par l'influence occidentale. Les hommes sont vêtus d'un vêtement appelé 'thu' (un bout de matériel porté comme une jupe-culotte enveloppée autour de la taille et porté de différentes façons tout dépendant de l'âge). Pour les jeunes garçons et le chef, les fesses ne sont pas couvertes alors qu'elles le sont à partir d'environ 16-18 ans. Les femmes elles, évoluent seins nus et portent le lava-lava, (un bout de tissu, tissé à la main par les femmes du village) ou encore une jupe de fibres séchées d'hibiscus et bananiers. On m'en a d'ailleurs offert deux au cours de ma visite et je ne porte que ça depuis. Bien que je doive quand même me couvrir la poitrine, c'est le grand confort. René et Hugo se sont pourvus d'un thu qu'ils portaient allègrement à chacune de leurs visites sur l'île.

Les traits physiques des locaux sont assez asiatiques, soit un mélange qui semble provenir des Philippine, Palau et Indonésie. Les femmes de cette société sont contraintes à un rôle de servantes si on peut le dire ainsi. Comme dans le régime matriarcal, elles travaillent comme des abeilles, mais elles ne sont jamais admises dans le monde des hommes. Alors que les hommes sortent pêcher et passent leurs journées à socialiser, elles sont confinées à la maison ou au jardin et passent leurs journées à cuisiner, jardiner et tisser dans le peu de temps qu'il leur reste. Les repas des hommes sont préparés et consommés à part de celui des femmes et enfants. Elles mènent leur petite vie parallèle au monde des hommes mais ne semblent pas trop s'en plaindre.

Suite à notre rencontre avec le chef du village, on nous a invité à venir sur l'île vers 18h00 le premier soir. Quelle ne fut pas notre surprise de trouver tout le village rassemblé à nous attendre. Les femmes nous offraient des chants de bienvenus et des colliers de fleurs. Puis on nous a emmené, les enfants et moi, à la maison de Mina pour qu'on laisse les hommes seuls à leur affaire.

Chaque soir, les hommes se rassemblent pour le 'drinking circle' pour consommer le faluba (alcool fabriqué à partir du tuba, liquide provenant de l'arbre de cocotier). On ne peut pas dire que nos trois amis (René, Hugo et Marc du bateau belge) raffolaient de ce liquide mais quand même, ils étaient toujours de la partie, question bien sûr, de s'intégrer pleinement. Ces cérémonies (apparemment de planification...) étaient bien sûr combinées du fameux mâchage du betelnut aussi accompagné de tabac. Nos trois mousquetaires, bien qu'ils ne sont pas allés jusqu'à mâcher, faisaient quand même un bel effort de guerre dans la session de 'drinking'. Afin de se donner une petite chance, ils trichaient un peu et apportaient une petite contribution de nos réserves d'alcool de fonds de cales, question de changer le goût du faluba un peu... au plus grand plaisir des locaux qui ne semblaient pas se plaindre de ces petites contributions. Hugo m'a bien fait rire en disant qu'il se sentait un peu, (assis dans ce cercle chaque soir), comme s'il participait à une soirée d'Alcooliques Anonymes. Il avait juste envie de se lever debout pour se présenter et annoncer qu'il avait décidé de cesser de boire mais il ne l'a pas fait et, comme un véritable MALE, il a bu sa part à chaque soir. Un soir, René avait apporté l'Atlas ainsi que livre sur le Canada et la ville de Québec au 'drinking circle'. Les locaux ont bien apprécié cet échange.

Les Américains semblent injecter à chaque année un certain montant compensatoire, peut-être en guise de réparation pour les années de guerre et dommages qui s'en sont suivis. Nous avons d'ailleurs pu visiter l'ancienne piste d'atterrissage, abandonnée depuis 7 ans, des bunkers, véhicules à chenille, armements, un monument, un avion et autres vestiges surtout japonais mais aussi américains de la deuxième guerre mondiale. Toujours est-il que grâce à ces dons, l'île est équipée d'une génératrice et du 110 volts pour s'éclairer dans les maisons le soir. Je parle de ceci car, pendant les sessions de planification stratégique des hommes 'drinking circle', les enfants et moi rejoignons les femmes dans leur petite case ou maison traditionnelle, une grande pièce sans meuble où on se rassemble sur une natte tressée, à même le sol. Comme ils avaient l'électricité, nous apportions le lap top et des films. Chaque soir nous apportions de nouvelles surprises... pop corn, peanuts, biscuits, jus et autre. Un soir j'ai apporté, en catimini, du petit vin rosé. Les femmes m'avaient expliqué, dans leur meilleur anglais, qu'elles n'avaient pas le droit de boire ou plutôt, pas accès à l'alcool. J'ai donc tenté le tout pour le tout en apportant mon petit jus spécial qu'elles ont bien apprécié. Je n'en ai apporté qu'une seule fois mais elles auraient bien aimé qu'on reste plus longtemps car elles appréciaient pas mal ces petites soirées. Le dernier soir, les enfants et moi avons apporté des guimauves. On s'est fait un petit feu au centre de leur cour et nous les avons initiés à l'art de griller des guimauves sur le feu. Ils (femmes et enfants) ont adoré, nous avons eu un plaisir fou. Certains hommes, attirés par le bruit ont même quitté le 'drinking cercle' pour venir fouiner et essayer nos guimauves. Franchement c'était magique.

Chaque jour ils nous faisaient goûter leurs plats et nous leurs faisions connaître des gâteries. Les jeunes filles nous tressaient les cheveux à Catherine et moi. Elles nous fabriquaient de magnifiques colliers de fleurs. Catherine leur peignait les ongles et leur a aussi offert divers vernis à ongles.
Malgré la barrière de la langue, car les jeunes parlent très peu l'anglais, les garçons s'amusaient beaucoup de leur côté aussi. Mes fils m'ont beaucoup impressionnée en montrant aux locaux à jouer à la patate chaude avec une pierre qu'ils chauffaient sur le feu. Je ne sais pas où ils ont pêché cette idée mais les locaux ont trouvé ça bien drôle. Ils se sont aussi sculpté des couteaux, des arcs, des flèches, des arbalètes et autres. Franchement, je le redis, c'était magique!

Normalement, nous mettons quelques jours à connecter avec les locaux mais ici nous avons été accueillis à bras ouverts et Sam a grandement facilité cette connexion. Grâce à lui, nous avons vécu des moments très intenses car, puisqu'il quittait cette île sur laquelle il venait de passer un an, les habitants du village lui ont préparé une petite cérémonie de départ. Les femmes et les filles avaient préparé une multitude de colliers de fleurs et chantaient alors qu'on nous enduisait le torse de poudre jaune (épice de turméric). Nous sommes repartis de là, le bateau chargé d'une tonne de bananes, de noix de coco, breadfruit et autre. On nous demande souvent quels furent nos plus gros coups de coeur depuis notre départ du Canada. Franchement je pense que cette petite escale de 4 jours se retrouve maintenant en tête de liste. Merci infiniment à Kirk de Gallivanter de nous avoir parlé de cet endroit, c'est grâce à lui que nous avons mis Yap sur notre liste de destinations cette année.

Côté pêche, nous avons pêché deux superbes thons jaunes la semaine dernière et un autre plus petit ce soir. Un matin au cours de notre séjour, René et les garçons sont allés faire la chasse aux crabes de terres et crabes de cocotiers avec les locaux sur une île avoisinante. Les garçons ont vite pris la 'twist' et sont revenus avec un sac plein, soit 20-30 crabes. Hugo nous a préparé des frites avec les patates et le breadfruit alors nous avons eu tout un festin pour dîner. C'est pas mal ce qui résume nos toutes dernières aventures. Plus à suivre sur le continent principal de Yap que nous devrions atteindre d'ici 2 ou 3 jours.

LHASA -Yanick - vacation de 17 heures

André a fait un lien téléphonique pour Yanick avec Catherine ce soir à 17 heures. La propagation était superbe et ils ont pu converser une bonne demi-heure.

Ce matin, lors de la vacation, la grand'voile s'était décousue sur environ un mètre. Comme le vent est léger aujourd'hui, (environ une dizaine de noeuds) ils ont retiré la grand'voile et l'ont recousue - superbe travail; elle est maintenant remontée et à l'oeuvre.

Ils ont navigué une bonne partie de la journée en direction Sud Ouest pour éviter une zone de turbulance dans le Gulf Stream et ont maintenant repris un cap franc OUEST. Position : 38-32 N et 58-07 W

Ils sont à 745 mn de New York

Nycole

BIDULE - Gaston et Lizanne à JACARE (Brésil)

Nous sommes arrivés au Brésil à la fin de l’été et il faisait chaud. Trop chaud! Il faisait 30 degrés dans le bateau à 7h30 le matin. J’ai essayé d’empêcher le liquide encéphalique autour de mon cerveau de bouillir en sautant régulièrement dans la piscine. Celle-ci étant exposé au soleil, mes efforts furent vains et mon cerveau a surchauffé. Il y a une plage à environ 30 minutes de marche mais ça fait loin sous le soleil brulant! Heureusement, l’automne est arrivé et avec lui, une température plus tolérable. Nous avons commencé à apprécier le Brésil quand nous sommes sorti de la stupeur causé par la chaleur c’est-à-dire dans la baie de Salvador. Nous sommes content d’être arrivé en février pour pouvoir vivre l’expérience d’un Carnaval mais si nous devions revenir, nous arriverions plus tard.


Les propriétaires du yatch village Jacaré (ça veut dire crocodile en portugais) sont français donc plusieurs bateaux étrangers s’y rassemblent. C’est pratique pour se faire expliquer les procédures d’entrées. Au risque de me répéter, il est important pour les canadiens d’avoir un visa avant d’arriver. C’est aussi un bonne occasion de rassembler les conseils des autres navigateurs sur les divers endroits à visiter. Chaque jour, à l’heure du coucher du soleil, un des bar touristique du coin fait jouer à tue tête le Boléro de Ravel suivit du Ave Maria pour accompagner le soleil dans sa descente. Ceci sonne le glas pour les navigateurs qui se rassemblent au bar de la marina pour boire une capairinia et discuter. (Recette pour une capairinia: écrasez quelques quartiers de lime dans le fond d’un verre avec du sucre de canne. Ajoutez une once ou deux de Cachaça qui est un alcool local fait à base de canne à sucre (similaire au rhum blanc) et beaucoup de glace. Si vous en prenez plus d’une, le mal de tête et la crise de diabète sont assurés!


Les propriétaires organisent aussi des sorties d’une journée pour ceux qui voudraient aller visiter d’autres villes aux alentours. Pour être plus libre, nous avons décidé de louer une voiture pour deux jours avec l’équipage de Lakatao. La première journée, nous nous sommes arrêtés à quelques plages au sud de Joao Pessoa et nous avons visité la jolie ville d’Olinda. Le lendemain, nous avons été plus dans les terres pour visiter la distillerie de Cachaça Voluptia et voir une cascade. Cette deuxième journée, nous avons découvert comment travaillent les policiers au Brésil. Bruno avait mis dans la valise de l’auto une machette dans l’espoir de trouver du bambou à couper pour leur jonque. Nous avons été arrêté à un barrage routier et la valise a été fouillée. Ils ont trouvé la machette et ont dis à Bruno que c’était «proibido»... mais... si celui-ci voulait bien mettre quelques billets dans son permis de conduire et le redonner à un des policiers, ils pourraient fermer les yeux sur cette possession d’arme blanche. C’est ce qu’il a fait et nous avons continué notre chemin. Semblerait que c’est une pratique courante. On nous à dit qu’habituellement il faut donner entre 20 et 50 réais (12-30$ CAN) dépendant de l’infraction à ignorer des policiers. Un petit 20 pour une machette et 50 pour un corps enroulé dans un tapis !




Nous avons occupé le reste de notre temps en visitant Cabedelo et Joao Pessoa, les deux villes de chaque côté de Jacaré et qui sont facilement accessible par train quand celui-ci veut bien fonctionner. Sinon, il y a des autobus ou des taxis clandestins qui demandent le même prix que les autobus. Nous avons aussi traversé le rio Paraiba avec un bateau taxi pour faire une marche dans la nature et visiter des petits villages. Pour le retour, nous avons prix un bateau autobus, qui est littéralement un autobus monté sur une barque en bois, pour aller sur Cabedelo. Pour les amoureux de la nature, la faune et la flore du Brésil est luxuriante. Les forets y sont tellement dense que c’est impossible de trouver un sentier. Lors de nos balades, nous avons pu admirer de nombreuses espèces d’oiseaux et d’insectes. D’ailleurs les insectes sont bien nourri car ils sont gros! Et certains piquent! Au Canada, nous avons des écureuils dans les arbres, ici, ce sont des ouistiti. Il s’agit de se promener avec la tête dans les airs pour les voir sauter d’un arbre à l’autre. Un grand nombre de fruits poussent à l’était sauvage; mangue, banane, lime, papaye, ... et tout une liste que je ne sais pas comment écrire ou prononcer! Tant qu’à parler de fruits, aussi bien parler de cuisine. Quelqu’un m’a déjà dit qu’une bonne façon de connaître les moeurs d’un peuple est de visiter leur épicerie. Et bien, le premier mot qui m’est venu à l’esprit en entrant dans un mercado est: «Diabète!» En effet, le seul aliment raffiné qu’on y trouve, c’est le sucre. Ceci s’explique car le brésilien moyen ne peux pas se payer de luxe. De plus, dans les restos, beaucoup des mets sont préparé à base d’huile de dênde (huile de palme) qui n’est pas conseillé de manger en trop grosse quantité. Les brésiliens ont tendance à être obèse. J’ai d’ailleurs l’impression que mon derrière c’est quelque peu élargi depuis mon arrivée. Par ailleurs, sur la rue, il y a partout des kiosque avec des fruits et des légumes frais qui ne coûtent presque rien. Les salsas de tomate, concombre et coriandre sont particulièrement populaire. Ils manges aussi beaucoup de variété de haricots et des farines à base de maïs et de manioc. À l’heure du midi, les restos au kilo remplace les fast foods. Ce sont des buffets qui sont facturés selon le poids que nous mettons dans l'assiette. C’est très pratique car nous mangeons bien pour un prix raisonnable. Ça vaut même pas la peine de se faire à manger.


J’ai ajouté un petit montage photo de nos deux journées en voiture sur le site. Vous pouvez le voir à cette adresse:

http://bidule.micro.org/Site/Jacare2.html.


À suivre...


Lizanne (VA2DUO) et Gaston (VA2VIF)
Sur Bidule au Brésil

JULILA IV - Jean-François et Dominique à Ste-Lucie

Extrait du message reçu :

Ici, çà demeure assez venteux .... 15-22 noeuds. Avec quelques averses dispersées. Autrement, tout va bien.

Hier, on a rempli la bouteille de propane vide, l'autre était pleine .... donc on est full propane maintenant. L'ancre est bien crochée. Les amis ne sont pas loin. Tout va pour le mieux.
Bisous.
Jean-François et Dominique (Julia IV)

RÉSEAU RÉDUIT PENDANT JUILLET ET AOÛT

Au cours du mois de juillet et août, le Réseau sera en opération mais de façon réduite à cause des vacances.

Le blogue sera également en "relâche" à moins que vous me fassiez parvenir, via courriel, vos messages que je pourrai prendre à distance et afficher pour tenir au courant les familles et amis

Ce matin :

FIL II :Tierry était entendu très faible. Position : 49-51 N et 14-49 W dans l'Atlantique nord depuis l'Europe, en direction du Gulf St-Laurent.

MÉLODIE II : Lucie et Robert sont en navigation depuis la Nouvelle-Écosse en direction des Açores. Position : 43-45 N et 56-49 W avec un vent Ouest de 15 noeuds, une vague croisée d'environ 6 pieds. La nuit dernière, ils ont eu un vent d'une vingtaine de noeuds. Dans le brouillard présentement mais la journée s'annonce belle. Cap à 140 degrés par vent de travers. Lucie contrôle le mal de mer avec du Gravol et se sent mieux ce matin. Robert a fait la veille toute la nuit et ils ont dû prendre des ris dans la grand'voile. Se reposera après le Réseau et Lucie prendra la veille.

LHASA : Yanick est à 39-31 N et 57-35 W. L'équipage devra effectuer une réparation de la grand'voile aujourd'hui. Le vent doit diminuer considérablement et ils prévoient se reposer pendant cette accalmie.

JULIA IV :Jean-François et Dominique ainsi que 1ÈRE ESCAPADE - Carol et Lise sont à Rodney Bay en attente d'une fenêtre météo pour se diriger vers Bequia.

LHASA - Yanick en navigation vers NEW YORK

Notre position actuelle est
39 degrés 37.18' N -
057 degrés 28.92' W
Distance à parcourir 660 MN pour atteindre New York.

Vent faiblissant WNW 16 noeuds. cap 220 à 7.5 noeuds.

ALEXANDRE IV - Jacques et Josée aux Iles Wessel

TIME: 2011/06/25 22:43
LATITUDE: 10-58.48S
LONGITUDE: 136-50.97E
COURSE: 268T
SPEED: 8.3
COMMENT: Arrivons aus Iles Wessel, traversée houleuse mais rapide compte tenu du contre courant 1 a 2 noeuds avec des vents de 20 a 40 n du sud est nous avons fait 324mn en 48h (6.75 de moyenne sur le fond).

Note prise sur internet:

Wessel Island est constituée d'une chaîne de petites îles qui s'étend 75 miles (120 km) au nord-est de la péninsule de Napier, dans le nord du Territoire du Nord , en Australie, dans la mer d'Arafura .

Nommé par un navire hollandais qui a exploré la région en 1636, les îles constituent la porte ouest de la Golfe de Carpentarie au Cap Wessel, leur extrémité nord. Marchinbar, la plus grande île (30 miles par 7 miles [48 km par 11 km]), a des gisements de bauxite non développés. Le groupe d'îles se trouve dans la Terre d'Arnhem réserve autochtone, et les îles ont des grottes décorées avec art aborigène.

lundi 27 juin 2011

ÉTOILE DE LUNE - Nat et Dom - RÉCIT RAIATEA

Pour visualiser le document complet avec photos et animation cliquez ici :

http://s121758490.onlinehome.fr/edl/mails/mail_94/mail_94.html


Message 94– écrit en juin 2011
Nombres de milles parcourus : 18260 milles
Nombre de personnes inscrites à la lettre : 999
Position de L'Etoile de Lune : Raiatea


Tahiti, la survivance d'un mythe.


« Le paradis n'est pas sur la terre, mais il y en a des morceaux. » Jules Renard


Programme à venir : Découverte des îles sous le vent de l'archipel de la Société.


Les nouveautés sur notre site internet : etoiledelune.net
Je ne peux vous raconter toutes nos balades et randonnées sur Tahiti dans cette lettre, j'en ferais un livre! Vous trouverez dans ce courrier, l'essentiel, mais pour les plus curieux, poussez la porte du lien suivant, vous vous baladerez à Tahiti comme si vous y étiez :
http://s121758490.onlinehome.fr/edl/polynesie/carte_tahiti.html


Mariage traditionnel polynésien :
http://s121758490.onlinehome.fr/edl/photos_mariage_polynesien/index.html


Sur le Blog : www.etoiledelune.fr/blog
Un partage quotidien de photos et d'impressions de voyage.


En fin de message

ANNIVERSAIRE de voyage et de mariage : 7 ans de vie sur l'eau et 20 ans d'union de l'équipage, rétrospective des meilleurs moments. A cette occasion chacun de nous a sélectionné les 7 escales qui nous ont le plus marqué.


Photo du mois: Nous sommes témoins d'une rencontre de 2 générations de navigateurs (Laura Dekker jeune navigatrice hollandaise partie à 14 ans pour un tour du monde en solitaire et Laurent Bourgnon qui effectue un voyage en famille sur un confortable catamaran à moteur)


Résumé
Les affinités ne se commandent pas! Lorsque nos collègues marins nous décrivaient Tahiti, c'était une île à ne fréquenter qu'à « dose homéopathique ». Nous y restons plus de quatre mois. Nous y forgeons des amitiés et surtout, l'île, par tous ses charmes, nous retient plus de temps que n'importe qu'elle autre. Comment exprimer notre « complicité » avec Tahiti et ses habitants? Plus qu'un morceau de terre perdu dans l'immense Pacifique, elle restera à nos yeux, l'île de la douceur de vivre et de la bonne humeur permanente. Nous y avons passé la saison cyclonique dans une quiétude rarement ressentie à pareille période météorologique, dans d'autres régions de notre belle planète.


Bonjour,


Si je ne vous ai pas encore parlé de Tahiti alors que nous l'avons quitté fin mars après y avoir passé quatre mois, c'est que j'ai cherché pendant tout ce temps, les mots qui décriraient le mieux notre escale.

Comment dépeindre le bonheur lorsqu'il est si grand que le coeur ne suffit pas à l'accueillir? C'est tellement énorme qu'il m'a semblé, qu'il manquait des mots à notre langue pourtant si riche!

VACATIONS AU RÉSEAU LUNDI MATIN

FIL-II : Thierry est présentement à 48-37 N et 11-54 W avec un vent du NW de 10 noeuds. Il est en direction du Gulf St-Laurent depuis l'Europe. La communication était difficile mais nous avons pu capter l'essentiel.

MÉLODIE II : Robert et Lucie sont à 44-45 N et 59-10 W sous la brume et la bruine. Vent SW de 10 noeuds, ils font une vitesse de 5.6 noeuds dans une mer de 2 pieds. Cap à 111 degrés ils se dirigent vers les Açores. Tout va très bien et leur signal HF est excellent.

ARGO V : Mona et Edouard sont en navigation vers Blanc Sablon - 20 mn de leur destination. Naviguent dans le brouilard. Par la suite, ils se dirigeront vers le Labrador puis le Groenland.

LHASA : Yanick est à 40-07 N et 54-53 W avec un vent SW il fait une vitesse de 6.5 noeuds. Cap à 260 degrés. Très humide et température de 24.5 C

BLEU MARIE : Michèle et Jean-Pierre sont aux Saintes et prévoient quitter demain en direction de Roseau

PERSÉIDES : Daniel Kathleen et Léa ont eu une superbe journée "d'exploration" hier. Ils sont aux Saintes, sont très impressionnés par les endroits visités et l'accueil. Ils quitteront probablement demain matin en compagnie de Bleu Marie en direction de Roseau en Dominique.

QUADO : Jean-Pierre est à Whisper Cove (Grenade) et prévoit une sortie de l'eau lundi prochain pour refaire l'anti-salissure. Environ une semaine de travail puis retournera à l'eau. Hélène est à Montréal actuellement.

dimanche 26 juin 2011

LHASA - Yanick en navigation vers NEW YORK

Nous croisons essentiellement un bateau par jour à l'AIS et cela devrait augmenter en approchant des côtes. A peu près jamais à porté de vue et difficilement atteignable avec la VHF.

Nous avons passé la mi-distance et sommes donc sous les 1000 MN à parcourir. C'est très agréable de penser que c'est maintenant le compte à rebours, 1000, 900, 800, ... En plus, nous sommes à moins de 400 MN des côtes du Connecticut si nous prenons plein nord. C'est drôlement tentant mais trop risqué vu les écueils de ce secteur.

Nous faisons actuellement route au portant à près de 270 par 6 noeuds et sommes à 40 degrés 05'N - 53 degrés 01'W lors de la fin de ce courriel. Cela ne sera par contre pas représentatif lorsque vous recevrez ce courriel car nous serons encore plus près de notre arrivée. Distance restante 958 MN.

Gros 88 et un gros merci au Réseau
Yanick

MARO V - Robert et la famille au QUÉBEC

Robert, Marlyne, Antoine et Renaud sont entrés au Québec hier soir.

Nul besoin de mentionner qu'ils sont heureux de retrouver leur maison, les amis et la famille.

Bon retour à vous tous

Nycole

JULIA IV - Jean-François et Dominique à Ste-Lucie

Copie du message reçu ce matin :

On est bien rendu à Ste-Lucie (Rodney Bay) après une belle, très belle traversée.

On a eu des vents de l'est surtout de 14-20 noeuds avec des vagues 4-5 pieds alignées avec le vent. Super confortable pour notre cap. On y restera le temps de faire quelques courses puis on reprendra direction Bequia dans les Grenadines de St-Vincent.

On va donc espérer encore une belle fenêtre météo bientôt bientôt.

On est toujours avec 1ière Escapade et on a rejoint maintenant deux autres bateaux québécois : Yuki et Voyage. Deux bateaux que l'on connaissait depuis la Martinique. On va sans doute partir tous en même temps.
Bisous.
Jean-François et Dominique (Julia IV)

CES ILES - Michel et Cécile à ARUBA





Bonjour toute l'équipe,
Des nouvelles de Ces-Iles et quelques photos
Bises de Cécile et Michel, jo et Pascale
Ces-Iles

Aruba,

Nous quittons Ste Lucie après le grain du matin. L’air est doux et la terre exhale un parfum d’humus et de végétation riche et chaud propre à ces iles hautes des Caraibes. Cap à l’ouest avec un peu de sud en suivant ce vent d’Est mâtiné d’un peu de Sud. Pas si favorable que cela, il nous faudra louvoyer jusqu’à notre destination. Mais avec 15-20 nœuds au portant, nous alignons tout de même nos 240 milles par jour avec une composante réelle vers notre direction de 200 milles. Pas si mal. La houle de l’atlantique est coupée par l’arc antillais et la mer est peu formée. Même si nous sommes de nouveau un peu chargés, le passage dans la vague est très confortable, le soleil est présent, pas de ciel menaçant et nous envisageons sereinement cette navigation. Quand la nuit nous rejoint, nous retrouvons sur notre gauche juste au dessus de l’horizon, cette vieille compagne, la Croix du Sud, constellation mythique apportant un peu le réconfort d’un espace familier.

Au troisième jour, nous sommes rejoints par quelques grains. Deux ris dans la grand voile, pas de voile d’avant, les 30-35 nœuds du grain nous propulsent en avant à 14 nœuds et nous attrapons tout de même des surfs à 17-20 nœuds dans une mer aplatie par une pluie torrentielle. De l’eau douce, un bonheur dans cet univers salé! Le bateau glisse sans heurts bien à plat. Dehors, le barreur jouit de cette eau douce ruisselante qui rafraichit. A l’intérieur, la sensation est toute douce et le chuintement de l’eau sur la coque ne couvre plus le crépitement de la pluie sur le rouf. 15 à 20 minutes plus tard, un ciel clair nous voit ressortir.

Aruba, à peine un nom sur une carte. Nous ne connaissons pas grand-chose de cette ile basse plus petite que Ste Lucie, Une grande raffinerie qui fut la plus grande du monde en son temps et maintenant Aruba s’attache à développer le tourisme. Comment prendre au sérieux ces gens dont le sabir local (composé d’espagnol, de portugais, d’anglais et de hollandais) s’appelle le « papiamento ». Ce sera surement une escale tranquille.

A plus de 40 milles la raffinerie illumine le ciel et nous donne le cap. Nous arriverons à la nuit au mouillage que j’ai repéré sur la carte en face de Oranjestad, la capitale.

Effectivement, la raffinerie occupe tout le sud de l’ile et plus d’une dizaine de bateaux attendent patiemment au large. Curieusement, aucun ne transmet son identifiant sur l’AIS, est-ce la proximité du Vénézuela, de la Colombie ? Nous remontons l’ile toute voile dehors sur une mer plate, fascinés par cette débauche de lumière et d’odeurs nauséabondes.

Nous avons repéré nos bouées d’entrée. Zone B, la rouge est à droite en rentrant. Il est 1 heure du matin. Le sillage blanc d’une embarcation légère sur tribord, un phare puissant qui reconnaît Ces-iles et un pneumatique gris sombre s’aligne le long du flotteur : les gardes côtes. Là, nous allons les prendre au sérieux. Déjà, deux individus se préparent. 300 mètres avant les bouées.

- Bonsoir

- Bonsoir, nous sommes les gardes Côtes d’Aruba. Nous allons monter à bord

- Je comprends, mais nous sommes en pleine procédure d’entrée puis d’ancrage, je n’ai pas de temps pour vous maintenant.

- Pouvons nous monter à bord ? nous attendrons la fin.

- Pas de problèmes, bienvenu.

Sans doute la première fois qu’ils mettent le pied sur un flotteur en navigation, pas très assurés. Deux minutes après, les « tortues ninjas » (du à leur équipement) comme les a baptisés Cécile sont à bord et attendront patiemment dans un coin que nous ayons terminé l’ancrage.

- Avez-vous demandé la permission accoster à Aruba Port Authorities ?

Hésitation, a vrai dire, j’imaginais mal une administration en veille à 1 heure du matin

- je pensais le faire une fois ancré

- Faites le maintenant

J’obtempère, le factotum me répond courtoisement et au su de ma position m’indique l’ancrage que nous pénétrons déjà. Trois feux de mouillage indiquent trois autres bateaux déjà sur place.

Le contrôle est simple, courtois, rapide. Ils m’indiquent sur la carte le quai où nous devrons demain faire les formalités d’entrée et repartent déjà. Deux feux blancs trouent la nuit claire. La douane volante maintenant !?? Dans un vacarme assourdissant, l’avion se pose à 400 m des bateaux. Nous sommes ancrés au bout de l’aéroport international comme nous aurons le loisir de l’entenndre plus tard.

Le vent nous a rejoint. 25-30 nœuds au mouillage qui recueille notre attention. Nous essayons d’attendre une accalmie qui ne vient pas pour nous rendre au quai des formalités distant de 2 milles environ. C’est parti, moteur, trinquette nous nous dirigeons patiemment vers les officiels. Après confirmation auprès de l’autorité portuaire, c’est bien là : un quai improbable en béton bardé de gros pneus usés, coincé entre une immense colline fumante de déchets alimentée en permanence par les camions poubelles et un tas de sable. C’est plutôt destiné aux bateaux de pêche et commerciaux qu’aux bateaux de plaisance. Nous ancrons en parallèle toujours dans un vent constant de 25-30 nœuds. Devant mon refus catégorique d’accoster au risque d’abimer le bateau, une discussion animée s’engage avec les officiels qui invoquent le règlement et menacent de ne pas nous accepter. Chacun reste sur ses positions jusqu’à ce qu’un officier d’immigration se présente et courtoisement nous invite à le suivre pour effectuer les formalités. Merci ! Paix aux hommes de bonne volonté disait ma mère.

Lorsque nous débarquons enfin pour découvrir notre environnement, la qualité des véhicules et des habitations ne ressemble en rien à Ste Lucie : C’est plutôt la Hollande aux Antilles ! Au regard des prix pratiqués, c’est vers le tourisme de luxe que se reconvertit Aruba. Plus tard, poursuivant notre exploration, les boutiques de luxe accompagnant les escales de paquebots confirment la tendance. Pas très agréables pour nous, il nous faudra deux jours pour découvrir un supermarché aux prix locaux, bien sur tenu par des asiatiques que nous appelons génériquement « chinois ». Bizarrement, les étalages sont plus proches de la composition d’un supermarché du Bélize que d’un supermarché à Ste Lucie.

La grande inconnue demeure le passage confortable de ce terrible Cabo de la Vela affublé du superlatif de « cap horn » des Caraibes ;

La météo nous indique une fenêtre pour demain mais nous ne sommes pas prêts, sinon, un festival pour éolienne pour les 5 jours à venir. Il nous faudra patienter plusieurs jours que le vent se calme et que les ondes tropicales prévues nous dépassent pour attaquer sereinement ce fameux cap.

LHASA - Yanick et son équipage en navigation

Extrait du message reçu ce matin :

Notre position actuelle est
40 degrés 07.75' N -
052 degrés 00.70' W
Distance à parcourir 1005 MN pour atteindre New York.

Un lien téléphonique avec Catherine hier leur a fait vraiment plaisir...

ARGO V - Mona et Édouard en navigation

Ils sont en navigation vers le "froid"... Prévoient être à Blanc Sablon demain. Présentement sous un ciel couvert avec un vent SE de 10 noeuds et une température de 6C.

Position : 50-30 N et 59-04 W

MÉLODIE II - Robert et Lucie en navigation vers les AÇORES

Nous avons jasé avec Robert et Lucie ce matin; ils avaient déjà quitté Port Hawkesbury en Nouvelle-Ecosse à 06h30 à destination des Açores.

Toutes leurs provisions ont été complétées hier et ils entament la traversée de la première partie de l'Atlantique.

Le vent était d'une dizaine de noeuds et ils étaient à la voile dans la bruine et le brouillard.

Leur voilier est très bien équipé tant au niveau de l'énergie, de l'instrumentation de navigation que de l'autonomie en eau. Position à 07h30 : 45-30 N et 61-12 W. Vitesse de 4 à 5 noeuds.

samedi 25 juin 2011

1ÈRE ESCAPADE - Carol et Lise à Ste-Lucie

Nous sommes arrivé a st- Lucie cette après Midi tres belle traversé vent 12 a 15 noeuds - direction du vent 83 degrés comme prévu.

Merci beaucoup Lise gros bisous

VACATIONS AU RÉSEAU SAMEDI MATIN

MÉLODIE II : Robert et Lucie sont à Port Hawkesbury, NE, et quittent demain pour traverser l'Atlantique en direction des Açores

BLUE TANG : Guy est à 36-32 N et 30-42 W, position transmise par Jean-Claude en France car nous ne pouvions l'entendre

NEMEA : Jean-Denis et Louise sont dans la Baie de Chesapeake et prendront le C&D Canal aujourd'hui pour se rendre à Chesapeake City. Prévoient rentrer à NY le 1er juillet. Beau soleil et vent NW de 5 à 10 noeuds

JULIA IV : Jean-François et Dominique quittent Ste-ANne (Martinique) ce matin à destination de Ste-Lucie

1ÈRE ESCAPADE : Lise et Carol quittent également Ste-Anne en compagnie de Julia IV à destination de Rodney Bay (Ste-Lucie)

LHASA - Yanick en navigation vers NEW YORK

À 06h00 ce matin :

Notre position actuelle est

40 degrés 23.32' N -
049 degrés 07.12' W
Cap 265 degrés
Température : 19 C
Vitesse : 8 noeuds

Distance à parcourir 1135 MN pour atteindre New York.

vendredi 24 juin 2011

RAKSHA - Françoise en traversée de l'Atlantique


Pierre nous a donné des nouvelles de Françoise qui traverse présentement l'Atlantique en direction des Açores

Copie du message reçu :

J'ai pensé que vous seriez intéressés à savoir où en est la traversée de l'Atlantique que fait actuellement Françoise.
Depuis quelques jours la mer a été passablement agitée mais à compter de demain les choses devraient se calmer.
Chaque point vert sur la photo représente des intervalles de 2 heures Son arrivée aux Acores, d'où elle pourra communiquer à nouveau, est prévue pour mardi prochain. Donc, un bon 8 jours entre Saint-Pierre et Miquelon et Flores aux Acores.
Ensuite ce sera des Acores et en ligne droite jusqu'à Brest, en France

Voici le site de l'organisation qui gère cette traversée. C'est une organisation fantastique.
http://www.belespoir.com/navire/rara_avis

Les participants sont généralement des jeunes (dysfonctionnels pour la plupart ou délinquants comme Françoise HiHi) La principale gageure du Père Jouaen c'est que la mer guérit beaucoup de chose. Je le crois aussi.
Le Capitaine et 5 membres d'équipage, chevronnés, mènent la barque à bon port. Les participants ont des quarts à respecter, font des manoeuvre, nettoient le bateau, font la vaisselle etc,.

Quelle expérience formidable!

D'autres nouvelles nous viendront des Acores.

Salutations
Pierre

PERSÉIDES - Daniel et l'équipage aux SAINTES

EXTRAIT DU MESSAGE REÇU

...nous somme arrivés au Saintes et c'est très beau.

Daniel Kathleen et Léa

CORTO - Michel et Céclie à ARUBA

Nous sommes arrivés à Oranjestad, Aruba, après 3 jours de traversée Mercredi 22 dans la nuit.
Position:
N 12° 30, 518
W 070° 01,881
Etape avant le passage du sacré Cabo de la Vela, en attente donc d'une bonne fenêtre météo pour continuer notre chemin sur le Panama

Amitiés de tout l'équipage,
Bises des filles et bises à Nicole
A+
Michel et Cécile
Jo et Pascale
Ces-Iles

LHASA - Yanick en navigation vers NEW YORK

Position à 06h00 ce matin

Notre position actuelle est

40 degrés 11.55' N -
047 degrés 10.28' W

Distance à parcourir 1225 MN pour atteindre New York.

ALEXANDRE IV - Jacques et Josée en navigation

TIME: 2011/06/22 22:09
LATITUDE: 10-35.66S
LONGITUDE: 142-14.47E
COMMENT: À Thursday Island au nord du Cape York dans le Détroit de Torres.

MARO IV - Robert et l'équipage - LA FIN D'UN VOYAGE

Nous sommes maintenant amarré solidement au quai d'une marina de la rivière Cape Fear à Wilmington (NC) aux USA. C'est la fin de notre aventure de 1 an à travers l'Atlantique Nord de l'Écosse, à l'Espagne, Portugal, Maroc, Îles Canaries, Cap Vert et finalement les Caraïbes.

Vous vous êtes probablement demandé qu'est-ce qui se passait depuis que nous avions quitté les Îles Vierges? Avec seulement un petit message disant que nous avions décidé d'aller en Floride plutôt que Newport à cause des vents et du mauvais temps, on voulait vous rassurer que nous allions bien et que tout se poursuivait correctement. Je suis certain que les avocats ont lus entre les lignes et se sont dit "il y a qqc qui cloche là dedans, on va les avoir!!" Mais effectivement ça n'allait pas bien du tout...

Avec seulement quatre jours restant avant d'arriver à Newport, notre safran (partie du gouvernail qui dirige le bateau sous l'eau) s'est cassé et on l'a vu partir à la dérive. Avec les vents qui soufflaient à ce moment et les vagues, pas question de ramasser ce gros morceau rendu inutile. C'est à peu près la pire chose qui peut arriver à un navire en plein océan. Autre catastrophe similaire, c'est la perte du mât, donc plus de propulsion pour de grandes distances ou une entrée d'eau qui menace de couler le bateau.

Une de nos premières actions a été d'envoyer un "Pan Pan" au Réseau du Capitaine, un réseau sur la radio HF pour les communications à longue distance. À partir de là, nous avions plusieurs personnes expérimentées qui nous ont fourni l'information météo, conseils divers et surtout, surtout, des encouragements deux fois par jours et une présence très appréciée. Nycole, du réseau du capitaine, a averti la garde cotière Américaine de notre problème et leur a transmis nos positions au fur et à mesure que nous progressions.

Alors deux alternatives s'offraient à nous; Essayer de naviguer sans safran pour rejoindre n'importe quel port sur la côte est Américaine ou, si le bateau n'est simplement pas navigeable, envoyer un "mayday" et sauter sur un cargo qui serait dévié sur notre position. Évidemment, comme le bateau devient un obstacle à la navigation, il faudrait ouvrir des voies d'eau pour le couler. Assez triste mais nous sommes sauf.

Marlyne s'est occupé de répartir les provisions pour s'assurer que nous avons assez de nourriture pour tous les repas, et Antoine s'occupe de la répartition de la malbouffe: pas d'ouverture du sac de chip avant d'avoir fait 100 milles nautiques. À chaque deux jours, une liqueur par moussaillon, comme ça on maintien le moral pour passer à travers cette grande et longue épreuve.

Premier conseil urgent du réseau, rester à l'est plutôt que naviguer à l'ouest vers la côte américaine. Une tempête tropicale monte du sud au nord et devait passer à notre ouest. Il faut éviter de s'y trouver avec des vents de 40 noeuds et sans aucune manoeuvrabilité. Nous passons deux jours à attendre que la tempête passe. On en profite pour fabriquer un gouvernail de forture et se reposer avant d'essayer de naviguer jour et nuit pendant une dizaine de jours pour atteindre la côte.

Alors on essait une première version de safran avec une planche à l'eau, pas trop de succès; le voilier se promène d'un bord et de l'autre en plus d'avancer à très petite vitesse. Je passe des heures à essayer diverses combinaisons de voiles, avec succès très mitigé. Deuxième version avec la planche coincée à l'arrière et un système de palan pour tourner d'un bord et l'autre. Un peu mieux, pas avec moi, mais avec Marlyne qui obtient un succès intéressant avec sa touche féminine. Nous sommes sur la bonne voie.

Finalement après cinq versions de gouvernail de fortune, ça marche relativement bien malgré que ça soit lent et peu manoeuvrable. En fait, on ne peut que se diriger par vent de travers, alors si le vent est d'ouest, on ne peut qu'aller vers le sud ou le nord. Mais au moins on avance dans la bonne direction à pas de tortue! Les vents nous amènent vers le nord puis vers l'ouest. Avant d'arriver sur la côte américaine, il faut passer à travers le Gulf Stream, un courant d'eau chaude rapide au dessus duquel l'air devient instable et la météo peut jouer de vilains tours. On entame notre passage, et comme on vient qu'à en sortir, le safran de fortune craque. Pendant que le courant nous descend rapidement, on répare en catastrophe et j'ajoute tous les renforcements qui me tombent sous la main avec l'aide des moussaillons qui attendent patiemment mes instructions.

D'un jour et d'une nuit à l'autre, la fatigue s'accumule, mais la distance de la côte diminue... Finalement nous ne sommes plus qu'à 100 milles de la côte. Nycole nous organise le remorquage, choix de la marina, contacte tous les intervenants et effectue même une recherche sur les billets d'avion pour notre retour à la maison. Et la dernière soirée en mer, elle s'organise pour nous suivre à chaque heure, pour s'assurer que le remorqueur nous trouve et nous ramème à bon port. Tout un service de sauvetage!

Nous sommes excessivement reconnaissant au réseau du Capitaine pour avoir mis autant de temps à nous supporter, c'est en bonne partie grâce à eux que nous avons pu ramener le voilier. Je suis aussi très fier de mes mousses et de Marlyne qui ont su garder leur sang froid et leur bonne humeur tout au long de cette épreuve. Marlyne a été exceptionnelle pour son sens de l'organisation des vivres et pour remonter le moral des troupes.

Alors voilà, nous rentrons au Canada d'ici deux jours et nous avons très hâte de vous revoir.

À très bientôt,

Robert et son équipage

jeudi 23 juin 2011

VACATIONS AU RÉSEAU JEUDI MATIN

Outre LAHSA - Yanick dont je viens de mettre le rapport sur un autre message, nous avons entendu

JULIA IV ; Jean-François et Dominique qui sont toujours à Ste-Anne (Martinique) en attente d'une fenêtre météo pour traverser vers Ste-Lucie.

Jean-François a fait un relai avec ARGO V - Mona et Édouard qui sont présentement à Natasquan et qui naviguent vers le Groenland au cours de la saison

N.B. Nous ferons un QSO sur le 40 mètres - 7.147 à compter de demain afin de s'enquérir de nos navigateurs qui se préparent à traverser vers les Açores et l'Europe au cours de l'été. MÉLODIE II - Lucie et Robert sont en Nouvelle-Écosse en attente d'une fenêtre météo pour quitter; UMIALTAK est aux Iles de la Madeleine et Josiane doit s'y rendre avec les gars qui ont terminé leur classe dans les prochains jours. Ils termineront les préparatifs et quitteront pour la traversée.

BLEU MARIE : Michèle et Jean-Pierre sont à Pointe à Pitre (Guadeloupe) et terminent les vérifications de leur système de réfrigération avant de reprendre la navigation.

PERSÉIDES : Daniel Kathleen et Léa sont à Deshaies (Guadeloupe) et visitent beaucoup les alentours. Ils passent du très bon temps et devraient quitter demain à destinatino des Saintes.

PAPILLON : Jean-Claude est à Guanara et quittera bientôt à destination de la Rio Dulce.
À 06h00 ce matin

Notre position actuelle est
40 degrés 05.27' N -
045 degrés 38.97' W

Distance à parcourir 1295 MN pour atteindre New York. La nuit a été moins difficile, mais sans être agréable. Le vent était d'intensité très variable et nous avons eu substantiellement de pluie. La mer s'est sérieusement calmée et est maniable ce matin sans que cela ne cogne trop.
Merci! Gros 88
Yanick

mercredi 22 juin 2011

MÉLODIE II - Robert et Lucie à Port Hawsberry




Aujourd'hui le 22 juin, nous sommes au yacth de Port-Hawkesbury Nous sommes arrivés hier à 15 h locale et nous attendons une fenêtre météo pour partir vers les Açores. Au cours des derniers jours nous avons eu des vents variant entre 20 et 30 noeuds. Nous avons fait de la voile mais toujours en réduisant la voilure.


Nous avons quitté les Iles-de-la-Madeleine (Marina de Havre-Aubert) lundi matin à 7h locale. Nous voulons profiter de l'occasion pour remercier les gens des Iles de leur accueil et plus particulièrement ceux qui sont venus nous saluer à la Marina, sans soublier le maître de port Réal, qui nous a accueillis avec des moules le premier soir. Nous remercions aussi Richard et Raymonde pour leur hospitalité à la maison et pour la visite de la mine Seleine


Lundi, nous avons eu du bon vent du nord-ouest (20-30 noeuds), nous avons fait 14 heures de voiles. Lundi soir nous avons fait escale à Ballantyne cove (Nouvelle-Écosse), beau petit port très abrité des vents

Photo de notre visite à la Mine Seleine (le sel pur est transparent les autres contiennent des impuretés. Une photo du Vent des Iles en conserve, nous sommes convaincus qu'ils ne manqueront pas de matière première cette année.





Lucie (VA2LDQ)& Robert (VA2ROR)

MARO IV - Robert et la famille ARRIVÉS à bon port

À 03h30 ce matin, MARO IV est arrivé à SOUTHPORT, NC assisté par TowBoat US.

Ils sont maintenant à la marina et l'aventure des dernières semaines prend fin.

Nous les avons suivi hier de façon régulière via la radioamateur et nous nous sommes assurés que tout était coordonné pour le remorquage.

Félicitations à l'équipage qui a su conserver son sang-froid et un esprit positif au cours de cette mésaventure.

OUVERTURE DU QUAI RICHELIEU

Veuillez svp aviser vos clients les opérations de l’ASFC au quai Richelieu reprennent demain le 22 juin 2011 à partir de 8h00.

Les infrastructures sont maintenant prêtes à recevoir les agents ainsi que les plaisanciers.

Le bureau sera ouvert de 8 h à 20 h tous les jours (7 jours sur 7) jusqu’au 31 octobre.

Dès demain matin, tous les bateaux entrés temporairement au Canada (sur E29B) doivent arrêter au quai Richelieu enfin de valider leur sortie du Canada. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me contacter.


Merci


Sean Hadley

CBSA Superintendent/Surintendant ASFC

Canada Border Services Agency

Agence des services frontaliers du Canada

District de la Montérégie District (Secteur Ouest/West Sector)

Quai Richelieu Wharf

T(450)246-2121 bureau administratif/administrative office

F(450)246-3467

T(450)246-3871 Quai/Wharf

Government of Canada

Gouvernement du Canada

mardi 21 juin 2011

VACATIONS AU RÉSEAU MARDI MATIN

MARO IV : Robert et la famille ont réussi à réparer leur safran de fortune et repris leur navigation. Ils sont maintenant sortis du Gulf Stream. Position : 33-13 N et 77-10 W à 07h00 ce matin. Ils font route vers Southport, Caroline du Nord. Ils parviennent à naviguer à une moyenne de 3 noeuds.

N.B. À compter de 13 heures cet après-midi, je serai en fréquence pour leur apporter l'aide nécessaire et coordonner le remorquage lorsqu'ils arriveront à la position estimée pour ce faire. Si tout va comme prévu, ils devraient atteindre cette position autour de minuit et les mesures requises seront prises pour les prendre en charge.

LHASA : Yanick est en navigation vers New York et tout va bien à bord. le voilier filait à 9 noeuds au moment du réseau...

BIDULE : Gaston et Lisanne sont arrivés à Jacare (Brésil) et y demeureront quelque temps.

BLEU MARIE : Michèle et Jean-Pierre sont aux Saintes et iront peut-être à Pointe à Pite aujourd'hui pour y rencontrer le frigoriste. Ils sont en compagnie de Goyave.

JULIA IV : Jean-François et Dominique sont en Martinique et ne bougent pas pour quelques jours car les conditions de mer ne sont pas intéressantes pour se diriger vers Ste-Lucie

AITA PEA PEA : Charly et Renée se préparent à quitter pour la France et reviendront à l'automne rejoindre leur voilier à St-François (Guadeloupe)

LHASA - Yanick en navigation

à -5h30 (Hre de Montréal)


Notre position actuelle est 40 degrés 00.95' N
039 degrés 24.80' W

Distance à parcourir 1575 MN pour atteindre New York.

La mer est calme et les vents sont maintenant stables plein vent arrière de 15 à 20 noeuds. Nous naviguons depuis 04:00 avec grand voile seule et mettrons sous peu le génois en ciseau avec le tangon, manoeuvre pas aisée de nuit pour une première fois.

Nous avançons à près de 7 noeuds sur un cap de 283. Le ciel est partiellement nuageux et la journée s'annonce belle. Merci! Gros 88

Yanick

CAMINATA - Robert et Carmen en Australie




Portland Roads ou le paradis perdu


Quand vous naviguez depuis des jours dans le nord du Queensland à travers les hauts fonds, les récifs, les îlots de sable sans parler des phares et les cargos meurtriers; l’idée de se reposer dans une pointe de civilisation avec le téléphone, Internet, un restaurant et le reste… fait rêver!



Nous entrons donc juste avant la nuit dans la baie de Portland Roads (125 mn au sud du détroit de Torres) où mise à part trois bateaux de pêche, nous sommes seulement quelques voiliers. Le matin venu, nous prenons les annexes vers la plage où une pancarte nous précise que la baignade est interdite à cause des crocodiles. Nous rencontrons le propriétaire du petit hôtel, The Beach Shack, qui s’empresse de nous distribuer des dépliants publicitaires de son paradis. Il nous indique qu’il a Internet pour ses clients parce qu’il a sa propre antenne mais qu’il y a un relais dans la montagne. En s’y rendant, nous aurions possiblement un signal. Pour l’épicerie, il y a un dépanneur à 40km… Quoi? Combien de kilomètres? Juste à côté de son installation plutôt spartiate, le café est fermé pour la journée pour cause de « R&R »… (Rest & Relax peut-être?) Il n’y a pas à dire, çà commence bien! Quelques mètres plus loin, une cabine téléphonique utilise des cartes d’appel que nous n’avons évidemment pas. Et bien sûr, il n’y a aucun réseau de téléphone cellulaire.



Nous marchons donc vers le haut de cette colline en espérant trouver l’accès qui nous permettra d’aller voir nos Hotmail. Victoire : Il faut voir la photo ci-jointe pour apprécier. Confortablement assis dans le sentier, tout le monde en profite après 10 jours sans accès Internet. Le temps passe et nous l’avions oublié… la marée continue de baisser sur la petite plage. De retour aux annexes, c’est la catastrophe : L’eau s’est retirée de plus de 200 mètres et elles sont bien au sec. Nos amis brésiliens après un bref essai avec leur annexe super pesante et leurs gougounes qui à chaque pas restent collées dans la boue déclarent forfait et décident de rester à terre en attendant le retour d’une marée suffisamment haute (± 5 heures).



À cinq, Christine et Guy de Hélios, Laura de Sabatical III, Carmen et moi entreprenons la traversée de cette étendue de boue, de roches et de coraux dans l’espoir de se rendre à nos bateaux. Heureusement il y a parfois un peu d’eau. Mais on avait oublié les crocodiles!!! À chaque motte de terre qui dépasse c’est la panique. « We shouldn’t be doing this » répète Laura alors que notre ami français s’accroche à son « Merde, c’est plus loin que je pensais ». Même plus petite, son annexe avec le moteur est aussi très pesante. Guy se coupe la main sur un cordage, Laura se blesse le dos et se coupe légèrement la cheville. Quant à moi, mon épaule droite qui me fait mal depuis des mois ne s’en trouve évidemment pas mieux. 50 minutes plus tard, nous avons réussi et la bière a été bonne. Tout un paradis!



La marée haute est à son maximum, l’annexe sur la plage flotte et nos brésiliens se font attendre. Guy attend tout le monde pour des rillettes de « spanish mackerel » fraîchement pêché la veille et une bouillabaisse avec sa rouille. Six heures arrive et voilà qu’enfin ils reviennent, mais ils sont trois!?! Surprise, le troisième c’est Alan le proprio du petit hôtel et ils n’on pas l’air misérables du tout. Je dirais même qu’ils ont l’air assez joyeux. En fait, Alan a eu pitié d’eux et ils ont passé l’après-midi sur sa terrasse à boire du rhum maison. Rien de trop beau!



Le souper commence et le rhum aidant on a tous bien ri avec notre nouvel ami australien qui est très impressionné par le souper. À noter que Guy est un ancien restaurateur avec une étoile Michelin. C’est tout dire! Nous héritons donc d’une invitation générale à venir manger sur la terrasse du « Beach Shack » le lendemain midi. Nous pensions partir mais vu notre état, on change volontiers de programme.



On a apporté toute la bouffe et utilisé sa cuisine. On a pu compléter nos courriels avec son ordinateur et un peu plus de rhum. Vive les alambiques. Nous étions aux oiseaux tout comme Alan qui, à défaut de clients, était heureux d’avoir de la compagnie. Et en prime, quelle vue! Plus tard, nous nous sommes entassés à sept dans son pick-up vers une belle grande plage aussi sauvage que déserte. À la fin de l’après-midi, nous devions repartir avant que les annexes redeviennent au sec. Nous nous sommes donc quittés satisfaits d’avoir trouvé un véritable petit paradis.



Robert & Carmen

S/V Caminata

P.S. Si vous pensez que c’est toujours comme çà, vous devez savoir que depuis des semaines que nous dormons dans des ancrages rouleurs et que la remontée quotidienne vers le nord tient de l’expédition.



caminata40@hotmail.com
Pour plus de photos voir le Blog: www.caminata40.blogspot.com

lundi 20 juin 2011

ALEXANDRE IV - Jacques et Josée en Australie


TIME: 2011/06/19 23:08
LATITUDE: 11-57.53S
LONGITUDE: 143-12.44E

COMMENT: À Margaret Bay avec les Crocodiles de mer (21 pi. de long)

Dans le Queensland en Australie

VACATIONS AU RÉSEAU LUNDI MATIN

MARO IV : Robert et la famille négocient actuellement le Gulf Stream et sont à 32-05 N et 076-58 W. La nuit dernière ils ont eu des vents de 25 noeuds mais çà diminue pour la journée. La fatigue est présente mais le moral est très bon et nous avons pu jaser ce matin car la propagation dans leur direction était excellente. Prochaine communication ce soir à 21 heures avec liens téléphoniques.

LHASA : Yanick est en navigation en direction de New York. Le vent est léger et au portant d'environ 10 noeuds. Tout va bien à bord. Malheureusement nous n'étions pas en mesure de capter suffisamment son signal pour jaser...

BIDULE : Gaston et Lisanne sont à 33 mn de leur arrivée à Jacare (Brésil) - Encore là, propagation extrêmement difficile de notre côté mais ils nous entendaient très bien.

PERSÉIDES : Daniel Kathleen et Léa sont à Deshaies en Guadeloupe et y demeureront pour quelques jours afin de visiter les alentours. Quant à Bleu Marie (Michèle et Jean-Pierre), la réparation effectuée sur leur congélateur à St-Martin n'est pas bonne et ils devront prendre des mesures pour une réparation, soit à Deshaies ou se rendre rapidement en Martinique - au Marin. Charly (Aita Pea Pea) leur a fourni le nom d'un frigoriste qui pourrait possiblement se rendre à Deshaies - ils ont les coordonnées et feront contact avec cette personne avant de décider de poursuivre leur route vers la Martinique.

MÉLODIE II : Robert et Lucie sont en navigation. Ils ont quitté les Iles de la Madeleine ce matin à 06h00 en direction de Souris à l'Ile du Prince-Edouard. La pluie a cessé et ils ont un vent de 15 à 20 noeuds de direction NW. Position : 47-11 N et 61-44 W. Le signal était excellent dans leur direction

LHASA - Yanick en navigation vers New York

à 06h00 ce matin :

Notre position actuelle est 39 degrés 24.18' N -
036 degrés 34.73' W
Distance à parcourir 1710 MN pour atteindre New York.

La mer est plutôt calme et les vents très variables et instables. Nous alternons depuis hier soir entre moteur et près serré.

Ce matin le vent nous adonne et nous avançons maintenant au portant. Le temps demeure couvert, mais cela est moins humide ce qui rend cela plus supportable.

Merci!
Gros 88
Yanick

dimanche 19 juin 2011

CES ILES - Michel et Cécile aux Antilles

Bonjour à tous
Nous sommes arrivés à Ste Lucie après 14,5 jours de traversée ... heure pour heure, ancrage pour ancrage.
Pas immédiat pour nous car nous n'avons pas de moteur à l'annexe et l'ancrage à l'intérieur de la baie n'est plus possible (réservé marina), extérieur seulement. Pas facile pour nos activités ni facile de repérer comment communiquer.
Ma radio donne définitivement des signes de faiblesse et je n'arrive pas à me faire entendre, ni avec le réseau, ni avec Jean Claude
Bises de Cécile et Michel

Voici donc la suite de notre périple

Nous sommes prêts, plus prêts que nous ne l'avons jamais été. Les réparations sont faites, les pleins sont fait, les soutes sont pleines Mais les Canaries ne veulent pas nous laisser partir. Nous regardons impuissants les rafales de vents soulever des petits moutons blancs dans le mouillage où les petits bateaux colorés dansent sur leurs corps morts. Par jeu, nous imaginons un chemin à nous frayer "pour quand le vent tombera". Slalomer entre les petites embarcations par vent fort n'est pas vraiment la tasse de thé de ce coursier des mers qui déplace 200m2 de surface au sol. Cela durera toute la journée. Le vent ne nous laisse pas de créneau.

Le lendemain de bonne heure, c'est la nôtre. Marche arrière et nous nous faufilons sereinement entre les diverses embarcations figées. C'est le grand départ, nous sommes partis pour la traversée. D'abord tranquille, le rythme s'accélère au passage entre les deux iles de Lanzarote et Fuerte Ventura. un ris dans la grand voile, trinquette, nous sommes gréé pour faire face. Le bateau accélère docilement et se stabilise entre 11 et 13 noeuds. Le Ferry a du mal a nous dépasser. Jo a le sourire jusqu’aux oreilles. Le temps est beau, tout va bien, nous sommes heureux de retrouver la navigation.

La nuit s'installe lorsque nous dépassons Gran Canarie. L'éclairage urbain trace des coulées de lave incandescente sur les pentes charpentées de cette cathédrale volcanique et bientôt, c'est Tenerife que nous apercevons par le travers. Le vent semble hésiter puis se renforce sévèrement dans le passage, les surfs sont de plus en plus long et de plus en plus puissants. C'est toujours la nuit. Il ne reste plus que la grand voile avec un ris. Le GPS enregistrera une pointe de vitesse à 21 noeuds et le loch à 27 noeuds. Lorsque nous sortons du passage au petit matin, le vent à considérablement diminué jusqu'à ne plus nous laisser qu'une petite houle désagréable. Belle consolation, l'odomètre affiche fièrement 250 milles parcouru en 24 heures. C'est un bon début mais nous savons que ce n'est pas garant de la suite. Pour l'heure, pétole. Le bateau n'avance plus et tape rageusement dans les quelques vagues qui se hasardent à cotoyer ses coques pleines. Nous n'allons pas nous laisser faire. C'est dur pour le bateau, dur pour l'équipage qui souhaite se reposer, l'imljmobilité n'est pas une option et il reste plus de 2500 milles à parcourir. Nous remettons en route le mlugoteur. Eole, vexé de notre anti-jeu ne tarde pas à libérer la pression et ce sont 20 noeuds qui nous arrivent pas le travers. Magnifique. Le bateau repart superbement, l'équipage de repos en profite et même le temps qui grisonnait en quittant les Canaries se remet au beau. Jo mets ses lignes de pêche à la traine, la traversée continue.

Hier soir, par radio avec le relai de Jean Claude, notre ami Jano nous a fait infléchir notre cap pour descendre plus rapidement au dessous du 18° nord afin d’éviter une zone de mauvais temps qui se forme souvent par la bas et rattraper ainsi les alizés. Nous descendons donc de 10° plus rapidement. Le bateau a souri, ce cap au 250° lui convient mieux. La mer, bonne fille, se prête au jeu. Le fauve est lâché, il bondit et caresse les crêtes des vagues dans une faible houle dont il exploite toutes les descentes en des surfs rapides et légers. Après trois jours de navigation, le bilan est sans appel. Le Gps affiche 720 milles nautiques parcourus à 10 nœuds de moyenne. Nous avons parcourus le quart de notre chemin. Plutôt satisfaisant… et encourageant ! Les jours se suivent et ne se ressemblent pas. L’ensoleillement varie, l’état de la mer, la vitesse du vent mais son orientation Nord nous reste toutefois très favorable sur ce cap au Sud Ouest. Lorsque le vent baisse souvent au milieu de journée, nous avons l’impression de ralentir considérablement. Un rapide coup d’œil au loch nous indique 7 nœuds… tout va bien quand même !

En ce début de quatrième jour, la mer s’est un peu formée et semble manifester que le jeu est fini. La vitesse augmente et notre moyenne avec mais certaines vagues utilisent le bateau comme une écope et nous rincent copieusement. Nous sommes trempés de la tête au pied. Heureusement qu’il fait beau et relativement chaud mais les habits gardent quand même une forte empreinte salée peu agréable. Bien sur, pas de possibilité de rincer tout cela, l’eau douce est comptée. Nous sommes partis avec 200 litres d’eau pour une durée de traversée estimée à 14 jours ce qui fait un peu plus de 3,5 litres par jour et par personne pour la cuisine, la boisson et la toilette. Pas de problèmes, mais rien de trop.

La météo à bord : Ces-Iles est équipé d’un Navtex qui reçoit automatiquement les bulletins côtiers. Donc depuis les Canaries, plus rien. Pas une grande perte réellement car l’expérience a démontrée que les bulletins arrivaient tard, étaient peu précis voire erronés sur notre trajet. Notre meilleure source vient de la BLU, la radio Haute Fréquence embarquée qui maintient un contact avec des personnes restées à terre et nous relayent ainsi une météo ad hoc adaptée à notre plan de navigation. Nous pouvons aussi donner notre position qui est reportée sur un site web afin que nos proches puissent nous suivre. Toujours au moyen de cette radio, il est possible de recevoir des fax météos en provenance des USA (la NOAA) qui sont diffusés à des horaires réguliers. Malheureusement, la distance ne nous est pas encore favorable à la réception de ces bulletins… bientôt !

Nous maintenons un contact journalier avec le réseau du capitaine qui nous apporte les nouvelles, prends notre position et nous relai la situation météo sur notre route.

Avec la rapidité de notre avancée, nous sommes confrontés à la modification des horaires due au passage des fuseaux horaires et à notre descente vers le sud. Nos heures des repas se trouve perturbée et nous devons trouver un nouvel équilibre. L’heure GPS semble une bonne référence en se calquant sur la position du soleil. Midi au zénith est tout de même une bonne référence pour le repas du midi !

-« nous dinerons ce soir à 19h30 heure universelle » nous annonce fièrement Pascale !

Heure universelle… ca le fait !

Dame Lune fait une timide apparition et hasarde son premier quartier au travers d’un ciel encombré. Ce fin quartier pile dans l’axe de notre cap actuel nous trace une route lumineuse que nous utilisons comme repère lors de notre veille du début de la nuit. Un nouveau jeu se développe au fil des nuits : Objectif Lune!

Nous avons continué notre descente Sud Ouest jusqu‘à la latitude de St Martin environ, nous devons rester au sud de ce point pour éviter une zone de calme plus au nord et vraisemblablement du mauvais temps qui sévit dans l’atlantique nord. Notre route jusqu’à présent est un sans faute car nous maintenons une vitesse de près de 10 nœuds de moyenne dans une faible houle qui ne ressemble en rien à tout ce que l’on a pu entendre, un temps magnifiqlue qui nous verra bronzé bien avant les Antilles et un vent doux pas très fort qui nous va bien confortablement. Nous avons atteint les alizés plutôt faible en ce moment, quelque relent de courant équatorial qui ne se fait pas sentir en vitesse mais parsème la mer de ces algues jaunes caractéristiques : les sargasses. Ca sent bon les tropiques ! Par contre, il nous faut louvoyer car le vent faible et pile sur l’arrière ne convient guère au bateau pour maintenir les voiles gonflées et productives,. Cela rallonge un peu la distance totale parcourue, mais nous la parcourons plus vite ce qui pénalise peu finalement la distance en direction de l’arc antillais.

Sous les tropiques, il y a des grains. Cette première rencontre est plutôt sympathique mais frustrante. Précédent le vent de ces gros nuages chargés de pluie, le bateau accélère et nous maintient hors d’atteinte. Fantastique sensation d’évoluer à 500m devant le rideau de pluie mais un peu d’eau douce cadeau du ciel eût été bienvenue pour nous rafraichir et dessaler nos tenues empoissées.
Cela devait arriver, le pilote fait défaut. Une semaine avant notre arrivée prévue, il reste 1300 milles a parcourir. Face au vent, nous profitons d’une période de calme pour tout démonter y compris la barre à roue et analyser la panne. C’est le moteur, donc pas de dépannage possible avant les iles

Nous devrons barrer toute la nuit en nous relayant. Les quarts s’installent toutes les deux heures.

Par radio, nous demandons où trouver un agent agréé Raymarine (la marque de notre pilote) pour le réparer. Très gentiment, Jean Claude consulte internet, Jano de son côté aussi et bientôt les réponses arrivent par radio. Ste Lucie, St Martin et Grenade disposent d’agent agréé (pas de simples revendeurs) ce qui m’intéresse plus car le pilote est neuf et normalement sous garantie. Nous sommes plus proche de Ste Lucie et c’est sur notre route.. cap à l’ouest kdonc !

A l’approche des Antilles, les premières ondes tropicales nous apportent de gros nuages chargés de pluie et possiblement des orages. Première rencontre avec les grains tropicaux bien plus puissant que les petits nuages précédents. Plutôt gratinée cette rencontre. Normalement un grain s’accompagne de vent pouvant atteindre 30-35 nœuds et d’une pluie diluvienne qui aplati la mer sur une période d’une heure maximum. Pas cette fois. Jo et Pascale de quart enregistrent jusqu’à 50 nœuds en rafale. Pas question de fuite, un près très serré au vent permet d’étaler cette première rencontre musclée. Heureusement, nous pouvons voir venir ces monstres de loin et nous préparer à l’avance.

Terre !

Pascale vient de repérer dans la brume les hauteurs de Ste Lucie distante d’une quinzaine de miles environ. Nous y arriverons à la nuit. Passage par le sud pour éviter le cap au nord dans le canal de Ste Lucie qui peut être perturbé avec ce vent soutenu établi Est-Sud-Est. Belle arrivée toute voile dehors au couchant proche du cap Moule à Chique (Cela ne s’invente pas !) surmonté par les deux pitons symboles del’ile, que nous arrondissons proprement.

Nous finirons au moteur avec un léger vent de face en pleine nuit, sous la pleine lune. Des instants magiques sous le vent de cette côte inconnue, massive mais très habitée finalement au regard de toutes les lumières qui illuminent les pentes que nous imaginons verdoyante.

Nous ancrons derrière toutes les petites étoiles blanches accrochées dans le ciel sous la silhouette sombre d’autant de bateaux que nous devinons à peine.

Dès le lendemain, nous entrons fièrement dans le lagon pour découvrir que mon guide date un peu et que la marina prend désormais toute la place avec ses pontons bien propre et déserts en cette saison. Nous squattons sans peur une place derrière et débarquons pour effectuer les formalités d’entrée. Accueil sans chaleur des officiels habitués au manège des « yachties » qui écument les Antilles, mais avec professionnalisme et sans heurts même si je leur annonce que nous arrivons directement de France sans papier de sortie du dernier port. k

Ils ont du nous guetter. A peine avons-nous rejoint le bord qu’une vedette de la marina nous aborde très courtoisement et nous explique gentiment que nous ne pouvons rester ancré ici. C’est la marina ou à l’ancre dehors. Il nous reste encore quelques activités à accomplir… nous reviendrons demain quitte à prendre un corps mort. Les Antilles sont vraiment organisées pour ratisser les navigateurs.

Le lendemain, lorsque nous revenons pour faire les pleins d’eau et de carburant, pas grand-chose mais nécessaire tout de même, nous sommes accueillis par un jeune qui parle un peu de français appris à l’école et nous dirige vers un quai désert, un peu en dehors de la marina où nous pourrons rester gratuitement le temps de faire nos affaires. Sympa ! merci beaucoup ;

Bien sur l’agent ne possède pas de pièces de rechange, il n’est pas disposé à nous dépanner rapidement mais dans l’ordre de ses fiches de travail et comme le week end approche, il me fait comprendre que rien de bien vaillant ne pourrait être accompli avant la semaine prochaine et de toutes les façons, si il faut commander des pièces, cela prendra une semaine supplémentaire. Quant à la garantie internationale… c’est retour en atelier bien sur ! Plusieurs coups de téléphones à divers agents ou revendeurs ne nous encouragent pas plus. Nous continuerons donc sans pilote. Pas question d’immobiliser le bateau dans cette région hors de prix.

Le meilleur épisode, c’est tout de même le rechargement de ma bouteille de gaz, (cube viseo) auprès de la lavandière qui me répond avenante qu’elle recharge tout type de bouteille. La compagnie de gaz au Canaries m’avait envoyé sur les roses en m’expliquant que personne sur l’ile ne me rechargerait ma bouteille. Je connaîs bien cette moue du technicien qui devant mon doute exprimé extirpe un adaptateur bricolé et recharge ma bouteille en 2 minutes.

« Allez mon gros, reprend ta bouteille » semble-t-il me dire dans un demi sourire contenu et les yeux discrètement brillant. Il y a du génie dans le bricolage partout ! Cela fait bien mon affaire.

Nous rencontrons à la marina un couple de jeunes français qui viennent de traverser une semaine avant nous. Un beau petit bateau tout neuf, moderne équipé d’un bel hydrogénérateur qui fut l’objet de nos questions et, il faut bien l’avouer, le but initial de notre rencontre. Leurs impressions, leurs rencontres parfois difficiles avec les cargos ollu les sargasses (plus difficile que nous en tout cas car ils furent bloqués par les algues en pleine mer par exemple), leur route furent les même que les nôtres, intéressant !



Une onde tropicale est annoncée pour le week end. Pluie et vent en perspective, par contre une météo fantastique derrière avec un anticyclone des Açores super puisssant sur tout l’atlantique nord. Des vents portants de 15-20 nœuds pour le reste le la semaine… c’est pour nous. Direction Aruba puis le Panama en négociant prudemment le délicat Cabo de la Vela

LHASA - Yanick en navigation vers NY

Notre position actuelle est 39 degrés 50.78' N - 033 degrés 57.77' W

Cap à 240 degrés et vistesse de 7.5 noeuds

Le vent est stable à 17 noeuds

Distance à parcourir 1810 MN pour atteindre New York.

La mer est agitée et les vents sont au près serré d'environ 20 noeuds. Nous sommes passés sous le cap du mi-parcours total à faire! :)

Merci!
Gros 88
Yanick

CHENOU = Brigitte et Robert aux MARQUISES

voici un petit coucou de Chenou.

Nous sommes a l ile de Hiva Oa dans les Marquises. Je dois te dire que nous adoerons les Marquises. Se sont vraiement des iles merveilleuses ,on n y trouve plein de fruits,panplemousse,orange ,citron, clementine,cafe et plein de fruits tropicaux delicieux.

La population est tres acceuillante et a su garder sa culture tout en s adaptant a la presence francaise. Les paysages sont a couper le souffle.

Amitie
Robert et Brigitte

ALEXANDRE IV - Jacques et Josée en navigation

En Australie :

TIME: 2011/06/18 22:08
LATITUDE: 12-23.78S
LONGITUDE: 143-19.52E
COURSE: 338T
SPEED: 7.4

COMMENT: En route pour Margaret Bay 3 ie journée sous spi vent 12 à 17n

CAMINATA - Robert et Carmen en navigation

TIME: 2011/06/18 10:12
LATITUDE: 10-40.68S
LONGITUDE: 142-31.84E

COMMENT: 10h17 heure locale sur Cape York. Après 4 ans ds le Pacifique, la mer d'Arafura.





Extrait du message reçu

Hier, samedi 18 juin à 10h17 locales (0017UTC), nous avons franchi le fameux détroit de Torres et passé le Cap York (142° 31'.85E) qui marque l'extrême nord de l'Australie. En quittant la mer de Corail et en pénétrant dans la mer d'Arafura, nous avons aussi quitté l'océan Pacifique où nous y avons passé presque 4 années depuis notre traversée de Panama en sept 2007. Bien que ce genre d'évènement intéresse assez peu mes amis terriens, c'est une grande étape pour les navigateurs de toutes les époques et c'est un plaisir de te la rapporter.

Évidemment, ce n'est pas le Cap Horn. Le climat y est tropical et les principales embûches sont constituées de hauts fonds, de marées diaboliques avec les courants imprévisibles et dans tous les sens par opposition aux mers violentes de l'hémisphère sud. Ceci dit, parmi les nombreuses îles du détroit, une d'entre elles, juste à côté de la plus connue (Thursday Island) s'appelle Horn! La Papua Nouvelle Guinée est à moins de 80 mn. Tu peux y imaginer la mixicité ainsi que les problèmes d'immigration illégale et de quarantaine.

La remontée de Sydney vers le nord a été longue et difficile (1,700mn ou ± 3200km) et nous tenterons de passer quelques jours dans les alentours avant de continuer pour un autre 1000mn vers notre destination finale. Nous partirons offshore à travers le golfe de Carpentarie vers Gove puis à nouveau vers Darwin. Tout le long de la côte nord, ce sont des territoires aborigènes et nous éviterons ainsi les exigences de permis pour s'ancrer dans chacun de leurs territoires.

À la prochaine étape,
Robert

samedi 18 juin 2011

BLEU MARIE - Michèle et Jean-Pierre en navigation

Message reçu à 19h00

Nous avons quitté Marigot ce matin vers 7:15hres. Je voulais t'écrire vers les 4:00hres comme à l'habitude mais un bris mécanique sur le pilote automatique a retenu toute notre attention.

Le capitaine après quelques sacres bien sentis, a plongé dans l'équipet pour aller y voir. Bonne nouvelle pas de problème d'électronique qu'une pièce mécanique cassée. Réparation temporaire et c'est reparti.

On espère que cela tiendra jusqu'à destination sinon on barrera à bras

Notre position

17,12N
62,24W.

Nous avons des vents ressentis autour de 20-23 noeuds et un temps assez dégagé depuis notre départ. Les vagues sont assez formées et notre avancée est de 6,0n et un peu plus.

Nous jonglons avec l'idée une fois passé la pointe sud de Monserrat de piquer vers les Saintes plutôt que vers Deshaie.

On te tient au courant,

merci et bisous,
Michèle et Jean-Pierre

LHASA - Yanick en navigation

Message reçu à 17 heures :

Position actuelle
39 35' N -
32 44' W.

À demain!
Yanick

LHASA - Yanick en navigation

Notre position actuelle est 39 degrés 18.78' N -
031 degrés 08.24' W
Distance à parcourir 1956 MN pour atteindre New York.

La mer est belle et les vents sont au près serré d'environ 15 noeuds. Nous passons actuellement juste au sud de Flores. Malheureusement nous n'avons pas le temps de nous y arrêter. Ce sera pour une autre fois!

Le temps s'annonce encore doux. La nuit s'est bien passée avec des conditions intéressantes, sauf pour le haut niveau d'humidité.

Nous sommes passés sous le cap des 2000 MN à faire! :)

Merci!
Gros 88
Yanick

vendredi 17 juin 2011

ABSENTE samedi matin

Je serai absente du Réseau samedi matin mais y serai dimanche

Nycole

ALEXANDRE IV - Jacques et Josée en navigation

TIME: 2011/06/17 20:46

LATITUDE: 14-08.05S
LONGITUDE: 144-09.09E
COURSE: 340T
SPEED: 6.6

COMMENT: En route pour Portland Road vent léger une autre journée au spi.

MARO IV - Robert et la famille en navigation

Nous avons fait un QSO avec Marilyne et Robert à 16 heures et André à également fait un lien téléphonique avec le frère de Marilyne.

La propagation était excellente et ils ont pu jaser sans interférence. C'est bon pour le moral...

Position : 29-51 N et 74-48 W

Nous reprendrons contact demain matin à 07h00

LA FORÊT D'EAU - Martine et Michel AUX AÇORES

Une semaine... déjà ! Le regard neuf de Denise nous permet de redécouvrir les splendeurs de Terceira sous un angle différent. Malgré le temps gris des premiers jours, nous avons déjà parcouru une partie de l'île en voiture et à pied.

Les grandes fêtes de la Saint-Jean (Sanjoaninas) commencent aujourd'hui et nous serons au coeur de l'action.

Martine et Michel