Nouvelles des Navigateurs

Ce blogue a été conçu par Nycole - VE2KOU et se veut un point de rencontre
entre les navigateurs, familles et amis du Réseau du Capitaine et de la CONAM.

mardi 28 juin 2011

BIDULE - Gaston et Lizanne à JACARE (Brésil)

Nous sommes arrivés au Brésil à la fin de l’été et il faisait chaud. Trop chaud! Il faisait 30 degrés dans le bateau à 7h30 le matin. J’ai essayé d’empêcher le liquide encéphalique autour de mon cerveau de bouillir en sautant régulièrement dans la piscine. Celle-ci étant exposé au soleil, mes efforts furent vains et mon cerveau a surchauffé. Il y a une plage à environ 30 minutes de marche mais ça fait loin sous le soleil brulant! Heureusement, l’automne est arrivé et avec lui, une température plus tolérable. Nous avons commencé à apprécier le Brésil quand nous sommes sorti de la stupeur causé par la chaleur c’est-à-dire dans la baie de Salvador. Nous sommes content d’être arrivé en février pour pouvoir vivre l’expérience d’un Carnaval mais si nous devions revenir, nous arriverions plus tard.


Les propriétaires du yatch village Jacaré (ça veut dire crocodile en portugais) sont français donc plusieurs bateaux étrangers s’y rassemblent. C’est pratique pour se faire expliquer les procédures d’entrées. Au risque de me répéter, il est important pour les canadiens d’avoir un visa avant d’arriver. C’est aussi un bonne occasion de rassembler les conseils des autres navigateurs sur les divers endroits à visiter. Chaque jour, à l’heure du coucher du soleil, un des bar touristique du coin fait jouer à tue tête le Boléro de Ravel suivit du Ave Maria pour accompagner le soleil dans sa descente. Ceci sonne le glas pour les navigateurs qui se rassemblent au bar de la marina pour boire une capairinia et discuter. (Recette pour une capairinia: écrasez quelques quartiers de lime dans le fond d’un verre avec du sucre de canne. Ajoutez une once ou deux de Cachaça qui est un alcool local fait à base de canne à sucre (similaire au rhum blanc) et beaucoup de glace. Si vous en prenez plus d’une, le mal de tête et la crise de diabète sont assurés!


Les propriétaires organisent aussi des sorties d’une journée pour ceux qui voudraient aller visiter d’autres villes aux alentours. Pour être plus libre, nous avons décidé de louer une voiture pour deux jours avec l’équipage de Lakatao. La première journée, nous nous sommes arrêtés à quelques plages au sud de Joao Pessoa et nous avons visité la jolie ville d’Olinda. Le lendemain, nous avons été plus dans les terres pour visiter la distillerie de Cachaça Voluptia et voir une cascade. Cette deuxième journée, nous avons découvert comment travaillent les policiers au Brésil. Bruno avait mis dans la valise de l’auto une machette dans l’espoir de trouver du bambou à couper pour leur jonque. Nous avons été arrêté à un barrage routier et la valise a été fouillée. Ils ont trouvé la machette et ont dis à Bruno que c’était «proibido»... mais... si celui-ci voulait bien mettre quelques billets dans son permis de conduire et le redonner à un des policiers, ils pourraient fermer les yeux sur cette possession d’arme blanche. C’est ce qu’il a fait et nous avons continué notre chemin. Semblerait que c’est une pratique courante. On nous à dit qu’habituellement il faut donner entre 20 et 50 réais (12-30$ CAN) dépendant de l’infraction à ignorer des policiers. Un petit 20 pour une machette et 50 pour un corps enroulé dans un tapis !




Nous avons occupé le reste de notre temps en visitant Cabedelo et Joao Pessoa, les deux villes de chaque côté de Jacaré et qui sont facilement accessible par train quand celui-ci veut bien fonctionner. Sinon, il y a des autobus ou des taxis clandestins qui demandent le même prix que les autobus. Nous avons aussi traversé le rio Paraiba avec un bateau taxi pour faire une marche dans la nature et visiter des petits villages. Pour le retour, nous avons prix un bateau autobus, qui est littéralement un autobus monté sur une barque en bois, pour aller sur Cabedelo. Pour les amoureux de la nature, la faune et la flore du Brésil est luxuriante. Les forets y sont tellement dense que c’est impossible de trouver un sentier. Lors de nos balades, nous avons pu admirer de nombreuses espèces d’oiseaux et d’insectes. D’ailleurs les insectes sont bien nourri car ils sont gros! Et certains piquent! Au Canada, nous avons des écureuils dans les arbres, ici, ce sont des ouistiti. Il s’agit de se promener avec la tête dans les airs pour les voir sauter d’un arbre à l’autre. Un grand nombre de fruits poussent à l’était sauvage; mangue, banane, lime, papaye, ... et tout une liste que je ne sais pas comment écrire ou prononcer! Tant qu’à parler de fruits, aussi bien parler de cuisine. Quelqu’un m’a déjà dit qu’une bonne façon de connaître les moeurs d’un peuple est de visiter leur épicerie. Et bien, le premier mot qui m’est venu à l’esprit en entrant dans un mercado est: «Diabète!» En effet, le seul aliment raffiné qu’on y trouve, c’est le sucre. Ceci s’explique car le brésilien moyen ne peux pas se payer de luxe. De plus, dans les restos, beaucoup des mets sont préparé à base d’huile de dênde (huile de palme) qui n’est pas conseillé de manger en trop grosse quantité. Les brésiliens ont tendance à être obèse. J’ai d’ailleurs l’impression que mon derrière c’est quelque peu élargi depuis mon arrivée. Par ailleurs, sur la rue, il y a partout des kiosque avec des fruits et des légumes frais qui ne coûtent presque rien. Les salsas de tomate, concombre et coriandre sont particulièrement populaire. Ils manges aussi beaucoup de variété de haricots et des farines à base de maïs et de manioc. À l’heure du midi, les restos au kilo remplace les fast foods. Ce sont des buffets qui sont facturés selon le poids que nous mettons dans l'assiette. C’est très pratique car nous mangeons bien pour un prix raisonnable. Ça vaut même pas la peine de se faire à manger.


J’ai ajouté un petit montage photo de nos deux journées en voiture sur le site. Vous pouvez le voir à cette adresse:

http://bidule.micro.org/Site/Jacare2.html.


À suivre...


Lizanne (VA2DUO) et Gaston (VA2VIF)
Sur Bidule au Brésil

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