Hé oui, comme vous savez nous sommes arrivés (llegamos)à Lima. Dès la première journée, nous avons rencontré beaucoup de gens (de voile ou non)pour notre plus grand plaisir. La réception n'avait absolument rien d'officielle puisqu'ils commencent à s'habituer à recevoir des bateaux étrangers. Cette année seulement, nous sommes le quinzième voilier à se pointer au Yacht Club Peruano. Il y a environ 100 voiliers au mouillage dont environ une cinquantaine entre 30' et 40'. S'ajoute à cela ± 200 bateaux
de toutes sortes dont plusieurs très petits. Pour servir toutes ces embarquations, on retrouve que rien de moins que 300 personnes clairement identifiées avec des vestes vertes et qui se chargent de laver, entretenir et déplacer au besoin les bateaux des membres du club!
Le soir même de notre arrivée, il y avait une régatte de nuit jusqu'à Ancon. Le lendemain matin quand les "compétiteurs" sont revenus, les voiliers s'approchent du quai principal, une des quatre embarcations du club vient chercher le proprio et son équipage alors que montent à bord 2 ou 3 "tripulantes" qui viennent serrer les voiles, metre de l'ordre dans le bateau, l'apporter pour le laver et finalement le ramener à son mouillage!!! Ces gens de voiles ne font absolument rien. Ces mêmes "tripulantes"
sont aussi ceux qui préparent le voilier avant la course. Le luxe total quoi, la main d'oeuvre ne coûte pratiquement rien et ils en profitent largement. L'un d'eux d'ailleurs lavera ma ligne de flottaison qui est crottée avec un bon pied de saletées noires et pourquoi pas...tout le gelcoat de la coque. À Rome, on fait comme les romains.
Pour le reste, on se réveille encore à trois heures du matin pour changer de quart... et j'ai presque été malade quand je suis arrivé sur le quai (le mal de terre). Le gérant de opérations du Club nous a accompagné à chacun des bureaux pour remplir les formalités. Coùt total ±$75.>< à $1,200. que voulait nous charger Paita quand nous avons voulu y mettre du fuel!?! Injustifiable et le Club entend porter plainte auprès des autorités concernées.
Voilà pour le rapport immédiat avant que vous pensiez que nous sommes morts ou que nous vous avons oubliés. Nous couchons jusqu'ici chez le frère de Carmen et devrions pouvoir nous parler dans les prochians jours,
Salutations à tous,
Robert & Carmen
va2ids
Caminata
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