Nouvelles des Navigateurs

Ce blogue a été conçu par Nycole - VE2KOU et se veut un point de rencontre
entre les navigateurs, familles et amis du Réseau du Capitaine et de la CONAM.

jeudi 22 novembre 2007

Le Sacripant (Claude) journal de bord

Texte de Claude - malheureusement je ne peux mettre toutes les photos à cause de leurs formats...

Sloop Point, Mile 263,7 ICW, NC, 19 novembre 2007
Philadelphie, 11 novembre 2007, 21:30

Bordel, j’ai pris ma retraite il y 3 ans et ce que j’apprécie le plus depuis est le fait de ne pas avoir à supporter les attentes en ligne à l’aéroport, passer par la sécurité avec la paranoia habituelle des agents qui font enlever la ceinture, et les souliers, sortir le laptop, etc. Bref vous connaissez le topo ! Et bien là, nous sommes dimanche soir et bien sûr mon vol sur Richmond est retardé de près d’une heure. Bin ta…,je n’aime pas ça plus qu’avant, même si maintenant les voyages en avion ne sont plus partie intégrante de mon ordinaire hebdomadaire.

Faut dire que la journée commence à être longue puisque Richard et Monique m’ont ramassé ce matin vers 11:00 afin de me reconduire à Burlington. Petit délais normaux pour la région de Montréal à cause de l’état des routes, mais 1 heure 30 d’attente à la douane américaine ! Cette frontière dont on disait jadis qu’elle était la plus longue frontière non défendue du monde est rendue une des plus difficiles d’accès depuis que les dirigeants politiques s’en servent pour montrer qu’ils ont à coeur le bien-être et la sécurité des citoyens ! Alors que le monde s’ouvre et que les frontières disparaissent partout dans le monde civilisé, nos voisins du sud sont à s’enfermer dans un enchevêtrement et un dédale de lois, règlements, et obligations pour les visiteurs qui pourrait bien mener à une certaine forme d’isolationnisme.


Salut les amis et chère famille,

Maintenant que ma montée de lait est terminée, je veux vous dire encore une fois combien j’ai apprécié mon séjour à Montréal. C’est avec joie que j’ai revu certains d’entre vous, et avec peine que le temps m’a manqué pour voir les autres. Peut-être lors de ma prochaine visite au pays de la froidure.

Je veux aussi remercier publiquement Richard et Monique pour leur extrême gentillesse. Nous avons passé un trop bref moment dans une jolie petite trattoria de l’avenue piétonnière de Burlington, pressé que j’étais d’être à l’aéroport à temps. Mes amis, je ne sais comment vous remercier ? J’espère qu’un jour vous me ferez le plaisir d’accepter que je vous aide pur quelque chose aussi. Votre dévouement devient gênant à force d’être à sens unique. Merci mille fois.

Lundi, 12 novembre 2007
06:00 Norfolk Bus Terminal
Faut-il croire que la passion du bateau qui m’habite soit assez forte pour endurer ça ? Parti depuis 11:00 hier matin, je ne suis pas encore arrivé !
Jusqu’à maintenant, 110 milles en auto avec Richard et Monique; avion de Burlington à Philadelphie; délai à Philadelphie, avion de Philadelphie à Richmond, VA, arrivée là 11:45 PM; $30 de taxi jusqu’au terminus d’autobus de Richmond, repas exécrable au terminus; attente interminable jusqu’à 0345; autobus jusqu’à Norfolk où j’arrive à l’instant.
Départ d’ici prévu avec 2e autobus à 07:15. Je devrais être à Elizabeth City dans une heure. Me restera à prendre un autre taxi pour me rendre au bateau !
Et j’y suis finalement vers 09:00, pour trouver Sacripant en parfait état, malgré les vents de 50 noeuds qui ont soufflé ici pendant que Noël passait sa rage en Atlantique. Le pont littéralement couvert d’aiguilles de pins et autre végétation, mais sans aucun dommage. Je suis content de mon choix de marina !
La journée sera passée à réparer le dinghy (je vous réfère au 25 octobre), nettoyer le pont, changé la roue à aubes du ‘’transducer’’ du loch, et préparer le bateau pour la suite du voyage.
La photo vous donne une idée de la protection de cette marina complètement fermée (comme les ‘’pits de sable de Pointe-Calumet) et de l’installation très sécuritaire des bateaux.



Mardi, 13 novembre 2007

Départ vers 08:45 en direction du quai municipal d’Elizabeth City où j’ai l’intention de passer la journée afin de faire une ‘’grosse épicerie’’ et aussi de compléter les travaux de maintenance nécessaires, i.e, changer l’huile et le filtre, changer le filtre Racor et le filtre Yanmar secondaire, changer la pompe à l’eau réparée chez Dieselbec, et ajuster les courroies d’alternateur et de compresseur du frigo.
Arrivé à Elizabeth City vers 09:25, Sacripant est le seul bateau au quai municipal. Et les ‘’Rose Buddies’’ ont cessé leurs activités de Vins & Fromages puisqu’avec la fermeture du Dismal Swamp Canal il n’y plus assez de bateaux qui passent ici. Dommage pour eux !
Je termine les travaux vers 14:00, prend une bouchée rapide et me rend au ‘’Visitors Bureau’’ pour appeler l’épicerie qui vient me chercher.
Pour souper, je m’offre un bon steak chez Groupers, m’assurant de leur dire que ce sont les ‘’Rose Buddies’’ qui m’ont recommandé l’endroit. Puis, soirée tranquille avec accès au net grâce à l’antenne WiFi.

Mercredi, 14 novembre 2007

Départ à 08:15, je me donne comme objectif de me rendre jusqu’à la Marina Alligator River, à l’entrée de la rivière du même nom afin de faire le plein. Une trentaine de milles nautiques.
Pas de vent au départ et lorsqu’il se pointera, je l’aurai dans le nez bien sûr. La journée avance rapidement et PA n’a pas de problème à garder le bateau sur le parcours désiré

Sauf ceux de Goodyear, tous les dirigeables sont fabriqués ici à Elizabeth City.

La navigation dans le Albemarle Sound et la Alligator River est facile en général sauf par mauvais temps. Il faut bien sûr vérifier la profondeur constamment, car c’est comme le Lac des Deux-Montagnes. Et bien sûr, respecter les barges poussées par de puissants remorqueurs. Leur skipper se fait toujours un plaisir de vous répondre sur le VHF. Ici, le capitaine a gracieusement accepté ma demande de rencontre tribord / tribord.

Arrivée comme prévue, i.e vers 13:00 au Alligator River Marina. J’avais eu la courtoisie d’appeler l’opérateur du pont juste avant la marina pour lui signaler que je ne désirais pas faire ouvrir tout de suite. Il m’a remercie et demande de l’appeler lorsque je sortirais de la marina après avoir fait le plein. Vu qu’il fait beau et que la météo annonce de la merde pour les prochains jours, je décide de continuer plus avant aujourd’hui afin de me donner des options pour la suite.
30 minutes plus tard je ressors de la marina et appelle l’opérateur du pont. Il m’a vu et avise un bateau moteur qui arrivait au pont qu’il devra attendre quelques minutes et que le pont sera ouvert lorsque ‘’le voilier’’ y arrivera !. Encore une preuve que ça paye d’être courtois !
Le vent serait maintenant intéressant pour faire de la belle voile puisqu’il est SSW à 17 noeuds, mais évidemment je suis un cap de 177º, ce qui veut dire bien sûr que la voile reste ferlée.
La côte le long d’Alligator River est plate et on dirait qU’elle a été dévastée par le feu,(ou les ouragans). Beaucoup d’arbres morts et de marais ! Peu profond. Souches immergées.
Finalement, vers 16:30, je jette l’ancre au NE de Deep Point, à un endroit bien protégé et relativement étroit. Paul et Lise y avaient aussi couché 2 fois soit le 4 novembre 2006 et le 24 avril 2007 selon ses notes dans Skipper Bob. Avec moi, 3 bateaux seulement au mouillage !
Et là mes amis, après 8 heures de moteur, devinez ce que je me prépare ? Et oui, vous avez bien compris ! Et je le déguste dans le cockpit, où il fait maintenant assez chaud pour être en chemisette pendant que j’admire un coucher de soleil écoeurant !
J’ignore ce que vous avez eu à Montréal aujourd’hui, mais la jalousie ne m’habite pas !
Et lorsque j’ai vu ce croissant de lune magnifique, je n’ai pu m’empêcher d’avoir une pensée pour Rita qui est au Maroc.
Je suis bien conscient que les pays qu’elle fréquente ont leur croissant de lune qui décroit sur leurs drapeaux respectifs, mais que voulez-vous (comme disait Jean Chrétien), ce n’est pas tous les jours qu’on la voit si bien.
Et je ne vous parle même pas des étoiles car je ne veux pas vous faire pleurer ! Dans un calme extra-ordinaire !!!

Jeudi, 15 novembre 2007

Légal côté assurance ! À partir d’aujourd’hui je peux descendre en bas du 35e parallèle ! Mon timing est excellent puisque si je n’y suis pas aujourd’hui j’y serai demain !
Mauvaise nouvelle côté température. La météo annonce un ‘’Gale Warning’’ de 11 heures ce matin jusqu’à tard ce soir. Le vent a commencé a souffler du SW vers 01:00 et au matin, il est bien établi à 15 noeuds. L’avertissement mentionne qu’il va monter jusqu’à 25 noeuds, puis virer au NW de 25 à 30 avec rafales à 35 et + ! Et que la température va chuter au passage de ce front froid, pour descendre jusqu’au point de congélation.
Ça me semble le moment parfait pour aller m’installer dans une marina ! Bonne protection, et comme bonus, je pourrai me brancher et faire fonctionner la chaufferette électrique au besoin !
Je contacte donc la marina River Forest de Belhaven et réserve un emplacement pour la nuit.
La matinée se déroule très bien malgré que le vent fraîchisse considérablement. Je suis maintenant dans le Alligator Cut, un canal de 25 milles de long, droit comme une flèche, Pas de vague, mais à cause du vent et de l’étroitesse du canal, faut garder la main sur la barre constamment.
Et faut prendre soin de ne pas s’approcher du bord à cause des nombreuses souches !
Lorsque je sors du canal, pour entrer dans la Pungo River, vers 11:30, comme disait Astéryx, le ciel s’ouvre sur ma tête ! Et le vent qui était de 25 noeuds monte à 35, ce qui rend les prédictions de la météo correctes (Gale warning = 34 noeuds ou plus). Reste 2 heures de route dans la rivière qui est passablement large mais peu profonde. Donc c’est comme notre Lac des Deux-montagnes : vagues de 3 à 4 pieds, rapprochées. Et bien sûr tout ce vent je l’ai dans le pif ! Donc monte la vague, redescend violemment, remonte, redescend, ad nauseam.
Cet orage violent continuera jusqu’en mi-soirée et rien que pour vous prouver que le Capitaine n’exagère jamais, jetez un coup d’oeil sur la photo ci-jointe. A-t-il assez plu ??? Heureusement que les hublots sont étanches !
J’arrive donc à la marina à 13:30, avec 35 noeuds de vent. Appel radio et on m’assure qu’il y aura quelqu’un pour m’accueillir à l’emplacement 23, typique des marinas du coin, avec un petit quai de 8 à 10 pieds et 4 poteaux biens solides. Sauf que le ‘’Dockmaster’’ n’a pas vraiment le goût de passer plus de temps qu’il faut sur le quai. Il se contente donc de venir au bout du quai principal et d’un large geste du bras de m’indiquer la direction du poste 23 ! Puis retourne au
plus sacrant dans sa guérite ! Je finis par trouver le 23 et à mon grand soulagement j’y serai face au vent, ce qui me facilite l’amarrage aux 4 coins.
Photo prise le lendemain matin.
Imaginez entrer votre bateau là, par 35 noeuds de vent, seul pour passer les amarres autour des piliers au passage, tout en gardant le contrôle du bateau !
Suis-je fier de moi ?
Bien sûr, et je me suis congratulé avec la récompense d’usage dans ces occasions !!!
Le bureau et resto de la marina

Vendredi, 16 novembre 2007

Vous dire combien j’étais content d’avoir pu me brancher et laisser la chaufferette me toaster la couenne la nuit passée est difficile. Car le mercure montre…
3 degrés Celsius ce matin !
A voile sur la Pungo River par 18 noeuds de vent NW
Le sourire malgré le port de bottes d’hiver, ‘’long john’’ sous les jeans, T-shirt, col roulé, chandail de laine, habit de pluie, casquette et capuchon, et gants (en fait pas juste la rivière qui avait des moutons, mes gants en sont aussi doublés)
Aimer la voile c’est aussi ça !
Petit plaisir ce matin : puisque j’avais l’électricité, je me fais de vrais toasts dans le ‘’toasters’’.

Petite anecdote à raconter aussi : ce matin lors d’un contact ondes-courtes avec Nycole du Réseau du Capitaine, j’apprends qu’ils sont à la recherche de Puffer, un Nordica 30 qui n’a pas donné de nouvelles depuis près d’une semaine. Et les gens du réseau sont un peu inquiets. Faut dire qu’ils suivent les bateaux comme une mère poule. Et c’est réconfortant et nous les en remercions. Revenons à Puffer. J’estime qu’il ne peut pas être très loin de Sacripant d’après sa dernière position connue. J’avise donc Nycole que je vais faire des appels sur VHF dans la journée pour essayer de voir s’il répond, ou si quelqu’un l’a vu.

Et bien mes amis, non seulement le Capitaine s’en est mêlé, mais le Capitaine l’a trouvé ! Dès 09:00 le matin ! Il était à peine à 5 milles en avant de moi.. À 13:00 je l’avais rejoint et avisé Nycole par message ondes-courtes. Nous avons soupé ensemble vendredi, et passé la journée et la soirée ensemble samedi. Nous naviguerons de compagnie pour quelque temps à partir de dimanche.

Belle journée qui ira en se réchauffant et qui permettra plusieurs belles heures de voile. Le guide dit qu’il y a un petit quai public de 55’ de long au fond du port de pêche de Oriental. Je décide d’aller voir si je peux m’y installer.

Mes très chers amis propriétaires de bateaux, vous savez que je suis assez fier de mes capacités pour placer le bateau où je veux. En toute humilité je dois admettre qu’ici je me suis étonné moi-même ! De peur que vous pensiez que j’exagère, je vous laisse en juger par vous-mêmes.
En avant, un trottoir de béton !
Le balcon avant d’un Hylas 47 !
Un fond de vase molle !
Le résultat final, juste avant la tote
La sortie sera plus facile parce que le Hylas sera parti, mais aussi plus difficile puisque la vase créera une succion sur la quille. Jean-Marc, de Puffer, agrippera le balcon avant à deux mains, depuis le trottoir de béton, et en bougeant le bateau de gauche à droite, réussira à briser cette succion et Mr. Yanmar en pleine puissance réussira à extraire Sacripant de cette position.

Samedi, 17 novembre 2007

Promenade en vile, achats de cartes de l’Intracoastal Waterway, drinks avec les équipages de Puffer et de Blue Planet (Hylas 47) puis souper au resto.

Oriental est vraiment une petite ville charmante. 1000 habitants et tous ceux à qui j’ai parlé étaient on ne peut plus prévenants!
Même le policier qui est venu nous dire vendredi que Puffer ne pouvait rester à l’épaule (nous avions fait semblant de ne pas voir la pancarte). Il a suggéré de transférer le bateau à un quai de la poissonnerie, qui appartient au maire. Ce qui fut fait.

Dimanche, 18 novembre 2007

Départ vers Morehead City à 08:15. Nous avons trouvé dans le guide de l’ICW un mouillage au sud de la ville qui offre la possibilité d’un dinghy dock Situé à 2 coins de rues d’un super Wallmart et autres magasins. Comme Puffer doit réapprovisionner et que j’ai besoin de quelques babioles, nous décidons de nous y rendre afin de pouvoir faire de la route lundi et mardi alors que la météo sera favorable.

Lundi, 19 novembre 2007

Départ à 07 :00 avec comme objectif de faire du millage ! Tout va bien dans Bogue Sound et ensuite le long de l’ICW. Les milles s’accumulent. La tentation de sortir le génois est forte puisque le vent permettrait le près serré ! Sauf qu’il n’est pas assez fort. Donc Mr. Yanmar sera mis à contribution comme souvent depuis le départ de Montréal !

Rien de vraiment spécial à déclarer sauf 2 touchettes de fonds ! Une par ma faute, vers midi, alors que j’ai volontairement décidé d’ignorer une bouée qui n’était pas sur la carte. C’était une bouée nouvellement posée pour signaler un ‘’shoaling’’ (ensablement). Bref moment d’inquiétude puis j’ai été en mesure de dégager Sacripant de cette position fâcheuse, et reprendre la route. L’autre vers 14 :15, comme il arrive occasionnellement dans l’ICW, alors que j’étais en plein centre du chenal, au mille 255 ! Touchette moins sévère que l’autre et je n’au eu qu’à changer de direction après bien sûr avoir réduit la vitesse.

Beaux paysages, mais aussi certains aspects désolants le long de la route :
Ils ont leur camping Ste-Madeleine, pas mieux que le notre même s’il est le long de l’eau !
Avertissement alors qu’on traverse Camp Lejeune
Propriétés typiques, à 2 ou 3 étages avec immenses galeries.
Le pont de Surf City n’ouvre qu’aux heures ! Sacripant a fait l’ouverture de 15:00 par la peau des fesses, après avoir foncé durant la dernière demie heure à un régime inhabituel pour Mr. Yanmar : 3000 RPM ! C’était ça ou attendre une heure et arriver au mouillage choisi à la noirceur. Merci aux voiliers qui attendaient et qui ont volontairement ralenti leur passage pour me permettre d’arriver à temps !
Bonus à l’arrivée au mouillage à Sloop Point, au mille 263 de l’Intracoastal: Un ballet de dauphins qui se produisent spécialement pour nous. Deux d’entre eux me surprennent en sautant à peine à 3 pieds sur mon bâbord, à la hauteur de la roue. Puis ils reviennent sur le côté tribord ! En passant à quelques pouces à peine du gouvernail, et de l’hélice ! Quels animaux fantastiques !
Bien sûr je m’en voudrais de ne pas partager avec vous les dernières images de la journée !
Que voulez-vous que j’y fasse ? Je me peux m’empêcher d’admirer le soleil couchant !
Avec la fin de cette chronique vous êtes de nouveau à jour dans mes pérégrinations !

Je termine donc en vous disant : ‘’Je ne vous comprends pas ! J’aurais vendu mon âme au diable pour avoir l’opportunité que je vous offre ! Et vous préférez rester au froid ! Les billets d’avion sont on ne peut plus abordable vers la Côte Est américaine. Vous pourriez facilement faire lr périple de Charleston à Jacksonville, ou encore, de Savannah à Cocoa Beach, en passant par St. Augustine. Je sais, je sais, c’est presque la même conclusion que les autres chroniques. Mais c’est vraiment votre dernière chance de connaître l’Intracoastal et la navigation côtière ! Ne reste que 630 milles !
N’hésitez pas à me contacter
À la prochaine
Claude
Sacripant

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