Malgré une mer brutale et imprévisible qui n'arrive pas à concilier navigation et plaisance, nous avons atteint l'Afrique du Sud. Tant pis pour Richards bay, nous avons d'abord rejoint Durban puis East London et enfin Port Elisabeth avant de filer vers Capetown.
On est vraiment au pays des extrêmes et il nous fournit toutes les raisons d'être devenus prudents; En mer parce que le vent est tout sauf coopérant avec nos déplacements et à terre avec un taux de criminalité qui ne cesse d'augmenter
d'escale en escales depuis que nous avons atteints ce continent.
Pour nous Québécois, c'est inconcevable; 141 meurtres par jour en Afrique du Sud. Si l'on nous vole dans la rue, la moindre résistance signe notre arrêt de mort. Notre seule consolation est que dans la rue, nous avons des chances de survie alors que la procédure de vol dans le résidentiel consiste à liquider les occupants avant de mettre tranquillement la maison à sac. Même les Taxis constituent d'exellentes couvertures pour les pillards,alors, fini les belles ballades exploratoires si instructives.
Les Sud-Africains ne cessent de nous prévenir: Il faut s'en tenir aux endroits sécurisés: enclaves touristiques, centres commerciaux, parcs nationaux, marinas etc..c'est pas une vie! Nous avons du réviser nos valeurs; Le grand large est devenu l'endroit le plus sécuritaire.
Malgré que nous vivons ici les journées les plus longues de l'année et que ce soit leur été, le pays côtier est beaucoup plus frais que nous l'avions estimé. Il est continuellement balayé par des vents à composante sud imprégnée d'un zeste d'antartique; ça n'a rien à voir avec l'atmosphère feutrée et enneigée des Noël de par chez nous. On s'ennuie du Québec et de ses chaleureux habitants, on se sent quelquefois bien loin les nôtres. Arrivés à Capetown nous avons rencontré notre ange gardien Sud Africain dans la personne de Neikei Rust mais ça, c'est une autre histoire.
Réjane et Denis de Ciel & Mer
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