Nouvelles des Navigateurs

Ce blogue a été conçu par Nycole - VE2KOU et se veut un point de rencontre
entre les navigateurs, familles et amis du Réseau du Capitaine et de la CONAM.

samedi 28 février 2009

LE MANITOU - Paul et Danielle au MEXIQUE

Paul et Danielle étaient depuis plusieurs années, de fidèles amis du Réseau du Capitaine. Ils ont vendu leur voilier et se sont acheté un "camper van". Ils bourlinguent depuis l'automne et nous ont envoyé un petit message. Je le transmets à l'intention de ceux et celles qui ont navigué avec eux ou qui les ont rencontrés :

Bonjour les amis du Réseau

Comment allez vous dans le Nord? L'hiver doit commencer à tirer sur la fin de ce temps-ci du moins le soleil doit être plus présent et plus chaud. Je crois savoir que l'hiver fut assez froid. La bas comment avez-vous vécu cela?
Pour nous le voyage se déroule bien. Depuis deux semaine environ nous sommes sur le bord de la mer et il fait chaud. Nous sommes au environ de 15 degrés près de Salina Cruz sur la cote Pacifique. Nous quitterons demain pour les hautes montagnes du Chiapas. Il devrait y faire plus frais en altitude surtout la nuit. Nous aimons bien ce climat de montagne ou il fait chaud le jour et frais la nuit pour une bonne nuit de sommeil. Nous dormons quand même bien même s'il fait chaud mais plus confortable.
Déjà 4 mois que nous traînons nos fonds de culotte en bourlinguant. Nous avons vraiment fait une belle balade qui approche les 13,000 kilomètres jusqu'à présent. Notre véhicule se comporte toujours bien jusqu'à date. Il faut la ménager car ici les montagnes sont très haute et les cotes de 10-12 kilomètres ne sont pas rares. Comme l'on dit ça monte longtemps et en lacet. Certaines de ces courbes nous font presque voir notre licence arrière. Nous songeons et parlons même de notre retour que nous entreprendrons vers la mi-mars. Tranquillement pas vite pour suivre l'air frais du printemps. Lorsque nous serons arrivé au US nous mettrons nos photos sur le blog. Internet est plus vite de ce coté de la frontière.
Voila un peu pour les nouvelles de par ici.

Danièle vous salue

Paul ''Le Manitou''
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25 février, 2009, Morro, Mexico
Nous avons enfin quitté les hautes montagnes de l'intérieur du pays, la Sierra Madre pour faire route vers la mer, le Pacifique. À ma grande surprise la plus grande partie de la cote ouest du Mexique est très abrupte et la chaîne de montagne se rends jusqu'à la mer. Les belles plages de sables sont rares et peu accessibles de la route qui serpente souvent loin de la mer que nous n'apercevons que très rarement. Notre première destination fut Zipolite. Un endroit magique si l'on peut dire. La plage est très belle mais les vagues du Pacifique sont très grosses et la baignade n'est pas aisée. L'endroit fait hippie ''baby boummer'' qui n'ont pas décrochés si l'on peu dire. Mais l'endroit est restreint et les places de campement sont rares. Un peu comme des sardines dans une can quoi. Ca fait que nous y sommes demeurés que quelques jours. Par la suite nous partons à la recherche de la plage perdue. Nous en trouvons quelques unes mais ce n'est pas facile car il y a souvent une dizaine de kilomètres avant de se rendre à la mer sur des routes de graviers genre planche à laver.
Mais nous trouvons enfin!
Lorsque nous explorons cette plage un moment nous apercevons des traces de tortue qui mènent sur un site de ponte. Les pistes sont fraîches et je songe de les effacer pour camouffler l'endroit mais nous passons car la plage est très isolée. Un peu plus tard nous apercevons un mexicain avec son fils qui font route en cette direction avec un outil dans les mains ainsi qu'un contenant. Déjà ça soulève un doute dans mon esprit. Comme de fait je les surveille du coin de l'oil et lorsqu'ils arrivent sur le site ils se mettent aussitôt à creuser le nid. Rapidement nous retournons de bords pour les effrayer est ainsi peut être sauver le nid des tortues. Lorsque nous approchons, ils se sauvent dans les bois abandonnant le creusage. Je vais aussitôt couper une grosse branche d'arbre pour balayer les traces laissés sur le sable par notre tortue. Première mission accomplie!
Ce matin après avoir regarder le soleil se lever sur la mer nous allons marcher une autre plage qui se trouve à une cinquantaine de kilomètre plus au sud et nous apercevons les traces d'une autre tortue qui est venus pondre sur la plage durant la nuit. Cette fois-ci nous nous empressons d'effacer les traces mais malheureusement déjà des matinaux y avaient rendu visite.
Sur ces deux plages nous avons vu deux tortues qui sont venues se reproduire et nous en avons vu quatre de mortes probablement dans les filets de pêche. Je me rappelle avoir lue quelque part que les cotes mexicaines du Pacifique sont les cotes les plus dangereuses pour les tortues car des milliers de filets de pêches sont tendues tout le tong de cette cote et les pêcheurs sont friand de sa chair.
Mais il y a de l'espoir car ce matin nous avons rencontré un jeune étudiant et il nous apprenait qu'il était le gardien des tortues et des oufs. Je crois que les écoles font une très bonne sensibilisation auprès des étudiants. Par contre des mexicains qui ont le ventre creux sont certainement plus difficile à convaincre de laisser les oufs de tortue tranquille. Je crois que le plus bel effort de protection que nous puissions faire pour sauver les espèces comestibles serait de partager un peu de notre richesse avec les plus démunies de la planètes. Certainement que celui qui a le ventre plein est certainement plus facile a sensibiliser que celui qui a le ventre creux. Donc la survie des espèces passe par nous des pays riches!
Paul

VACATIONS AU RÉSEAU SAMEDI MATIN

ARGO V ; Édouard et Mona sont en navigation vers Cayo Coco - ils iront en marina à une vingtaine de milles de là et devraient y arriver demain matin à l'heure du Réseau. Précision sur l'endroit exact sera donné demain car je n'ai pas bien entendu. Ils seront à l'abri pour l'arrivée du front froid.

AIR D'ÉTÉ: Michel est venu nous saluer car il était sur le voilier MUSICO dans la baie du Marin. Il attend son nouveau mat qui a été placé sur un cargo à partir de l'Europe. Devrait le recevoir entre la mi/fin mars.

MUSICO ; Stépphane a effectué une très belle traversée de Ste-Lucie à la Martinique. Ils reviendront au QUÉBEC vers le début avril. Entreprendront bientôt leur descente vers le Sud pour sortir le bateau de l'eau.

ISOBAR : Richard est en navigation pour un autre 4 jours. Position : 11-56 S et 36-50 W - Communication difficile avec lui ce matin à cause de la propagation.

GRAFFITI ; Michel nous donne la signification du mot "magnana" en espagnol - Dans les îles, ceci signifie: PAS DEMAIN...

SAPHIR ; Pierre est toujours à St-Martin. Sa pompe à eau de la génératrice a été changée avec succès et il a reçu sa nouvelle antenne d'Hollande. Il a rencontré CHANDELLE - Pierre et Céline - hier midi et leur a donné le cours 101 pour les papiers d'entrée en Martinique. Il nous mentionne que la traversée s'est bien déroulée.

BONANZA ; Pascal et Lulu sont ancrés au sud de Ste-Lucie et prévoient remonter vers la Martinique demain.

AQUAREL : Robert et Jocelyne sont à 16-05 N et 88-02 W

CAT MOUSSES : René mentionne que la caisse de bord est à sec pour les San Blas... Ils prévoient quitter ce soir en direction de Colon et Jacques du voilier ALEXANDRE IV lui envoie de nouveau les instructions pour faire ses papiers afin de passer le canal de Panama.

HONAH LEE : Denis et Marie prévoient quitter bientôt en direction de San Andrès.

PERLE D'EAU : Marcel et la famille devaient quitter Georgetown hier mais la mer était encore trop formée. Ils devraient quitter demain en direction de Santa Maria (Long Island).

vendredi 27 février 2009

ALLIE CAT - Marcel et Céline aux SAN BLAS

Extrait du message reçu :

Ici tout vas tres bien et nous n'avons pas changes d'ancrage depuis pres de 3 semaines: on s'y plait tres bien ici. La temperature semble finalement se calmer un peu et c'est justement une des raisons pour lesquelles je t'ecris.

Nous cherchons une fenetre d'aux moins 4 jours, quelque temp pendant le mois de mars (probablement entre le debut et la 3ieme semaine de mars). Nous partons de San Blas ( 09deg. 35'N, et 078deg. 50'W ), pour aller a San Andres ou Providencia ( 13deg. 20'N, et 081deg. 20'W ).

Merci a toi et a tout le reseau pour votre aide et votre devouement.
Au plaisir de peut-etre se revoir une autre fois cette ete, Marcel et Celine a bord d'Allie Cat

LA BOUDEUSE - Roland et la famille aux CANARIES

Message reçu :

Je pense que nous partirons quand même samedi et nous nous essaierons au spi asymétrique. Je te tiens au courant de toute façon.

Roland
ve2zzu

AQUAREL - Jocelyne et Robert quitte UTILA

Nous partons d'Utila aujourd'hui. Destination: Bélize.

En fin d'après-midi aujourd'hui vendredi; nous entreprendrons les 80 milles qui nous séparent de Lime Cay, l'entrée sud de la barrière de corail du Bélize.

Nous avons une bonne météo en vue. Nous prévoyons y être demain dans l'avant-midi. Nous serons ancrés à Tom Owen's pour avoir une bonne protection du vent du Nord prévu dimanche.

Nous attendions ce départ depuis un certain temps, hé bien nous y voilà.
Le bateau est prêt, l'équipage aussi.
Le site de l'Aquarel a été mis à jour.

Des nouvelles suivront bientôt

Jocelyne et Robert
Aquarel IV
27 février

CAT MOUSSES - René et la famille aux SAN BLAS

Plongées de la famille Cousteau
Iles San Blas

24 fév (Holandes Cays)


Ce matin nous déménageons nos quartiers des Holandes Cays vers les Lemon Cays. Chemin faisant je fais l'école aux enfants mais Thomas n'y arrive tout simplement pas. Il est encore épuisé de sa fèvre et retourne se coucher. Nous commonçons à nous rendre à l'évidence que cette fameuse fièvre ne pouvait être nul autre que la fièvre de dengue. Il survivra mais ça frappe fort cette fièvre. Il commence à se décourager et à croire que c'est toujours lui qui attrape tous les microbes bizarres. En tout cas, une chance qu'il a appris à avaler des pilules car des 'penunes' il en prend!

Cet PM, après dîner, la famille Cousteau, AKA (also known as) Gigabou part en excursion de plongée sur l'épave d'un bateau qui git tout près de l'île Dog Island depuis 54 ans. Nous y plongeons, c'est magnifique pour les enfants. C'est pratiquement sur la plage dans à peine quelques pieds d'eau.

Antoine a un peu peur, lorsqu'il passe au dessus de l'épave, d'être aspiré par les trous du bateau! Je lui ai changé mon tuba contre le sien. J'ai perdu dans l'échange! Maintenant il est devenu super bon et ne remonte plus toutes les deux minutes. Il avait raison, son tuba prenait l'eau! Pauvre ti-prout! Il est pas mal fier d'être devenu un champion de plongée. Nous avons vu de superbes choses et avons aussi rencontré Michel et Céline du bateau Allie Cat au cours de notre excursion de Dinghy à travers les îles de Lemon Cays.

Ce sont des canadiens francophones de Welland. Le capt aurait bien voulu réussir à pêcher un poisson pour souper mais ses techniques de harpon sont encore trop primitives.
Nous avons décidé de rester ici pour la nuit mais cet ancrage est supposé être un ancrage de jour seulement. Nous verrons si ça brasse trop cette nuit mais déménager de nuit dans les bancs de corail ce n'est pas l'idéal.

25 fév (Carti)

Finalement notre ancrage n'a pas trop brassé. René a essayé son système de 'Breeze Booster' la nuit passée. Ca faisait une telle 'draft' d'air dans sa cabine qu'il a décidé de sortir les grosses couvertures. Je connais des visiteurs qui auraient bien aimé avoir ça dans leur cabine lors de leur passage sur Cat Mousses. Il faudra qu'ils reviennent pour essayer notre nouveau système. C'est pas mêlant, parfois on gèle avec cette invention. Il était temps qu'on pense à le sortir de son emballage! Ce matin Thomas fait encore de la fièvre mais ça s'estompe rapidement.

Ce matin nous partons pour Porvenir dans le but d'aller y faire nos procédures d'entrée à Panama mais tout est fermé. C'est qu'aujourd'hui est une fête nationale. C'est l'anniversaire de la révolution du 25 février 1925. Nous relevons donc l'ancre (qu'on avait mis 3 fois à faire prendre dans le fond) pour l'île de Carti oé on nous a dit qu'il y avait fête aujourd'hui. A notre arrivé, un homme de 76 ans vient nous accueillir dans sa petite barque 'ulu' pour nous guider dans l'ancrage. Après 4 tentatives, on parvient à s'ancrer solidement. Puis il monte à bord de Cat Mousses. Il baragouine un peu d'anglais mais ne parle pas beaucoup espagnol. J'arrive tout de méme é communiquer avec lui en espagnol. Je remercie le ciel tous les jours d'avoir appris cette langue. C'est une bénédiction de pouvoir communiquer avec les gens. On bénéficie tellement plus de notre séjour lorsqu'on est en mesure de discuter. Le septuagénaire nous invite à nous joindre à la fête cet PM. Il nous explique qu'il est guide dans le jungle sur une île non loin d'ici où il pousse des milliers d'ananas. Son fils est également guide touristique. Il possède également une auberge où logent les 'backpackers'. Leur île est très prisée par les bateaux de croisière mais nous avons la chance d'être trois bateaux tout au plus au mouillage aujourd'hui. Cette île a l'air surpeuplée. Il y a des huttes partout. Le fond de l'eau est jonché de vidanges de toute sorte. Nous avons bien fait de ne pas remettre nos vidanges au monsieur comme il nous le proposait. Bon assez parlé, allons faire un tour sur l'île pour voir ce qu'il en est.

Nous avons eu une superbe journée. Cette fête se passe en fait sur trois jours. Aujourd'hui le coeur est à la fête, tout le village a revêtu ses plus beaux habits traditionnels. Nous débarquons sur l'île vers 14h00 et constatons que les villageois, incluant, les grands-mamans dans leurs molas, commencent à avoir de la difficulté é marcher droit. On voit clairement qu'il doit souvent y avoir des touristes ici car contrairement à notre premier village (Niadup), les gens ne nous regardent pas comme
des extra-terrestres. En fait, ils ne font pas de cas de nous et ne nous regardent pour ainsi dire pas, à moins que nous leur adressions la parole. Ils sont beaucoup plus avancés cété technologique dans ce village. Il y a ici quelques lumières de rues et de l'électricité ici et là. On voit parfois des vieilles dames Kunas parler au téléphone cellulaire, ça fait drôle de voir ça. On a presque l'impression qu'il s'agit d'un anachronisme.

Catherine et moi, ainsi que Nicolas et Antoine, nous achetons un petit bracelet de cheville traditionnel. Egalement, nous ne pouvons venir aux San Blas sans s'acheter une 'molas' ou deux, ce que nous faisons évidemment. C'est très joli mais surtout c'est fou les heures de travail qu'il y a dans ces broderies fines. On a beau vouloir marchander, rien n'y fait. Ils sont très stricts sur leurs prix mais il faut dire que c'est dérisoire comme prix de vente pour le travail qu'il y a dans ces oeuvres d'art. On zigzag tout l'après-midi entre les huttes du village qui sont cordées les unes sur les autres. On va jusqu'à visiter leurs toilettes qui sont comme celles que nous avions dans l'arrière cour dans l'ancien temps. Sauf que contrairement à nous, le trou de leurs toilettes donnent directement sur la mer et les poissons rayés jaune et noir s'en donnent à coeur joie pour déguster les numéros deux!!!

Nous passons un beau moment et rencontrons également un couple d'Américains de Seattle et leurs deux enfants de 9 et 6 ans. Lui est photographe et ils sont ici pour une dizaine de jours. Comme ils sont ici depuis une semaine déjà, la mére et la fille de 9 ans nous servent en quelque sorte de guides touristiques. Vers 17h00 nous décidons de revenir au bateau avant que l'état d'ébriété des locaux ne dégénère trop. On a aussi droit à une démonstration de danse lascive que trois ados travestis 'en devenir font au centre de la route devant leur hutte. Je finis par me trouver des bonnes baguettes de pain Kuna chaud, à force de persévérer dans mes recherches. Encore une fois je suis reconnaissante de mes connaissances de la langue espagnole, qui me sont d'une utilité infinie. Il n'y a plus de pain nulle part à cette heure du jour mais je finis par en trouver à force de me faire diriger d'une hutte à l'autre. C'est un peu comme de la bannick, c'est délicieux. Thomas nous a accompagné pour la première heure de visite mais à ensuite demandé à retourner au bateau pour aller se reposer. Au retour sur le bateau nous le trouvons à lire et il est fier de nous montrer qu'il a cousu deux autres écussons sur son sac de couchage pour sa collection. Nos autres mousses ont tôt fait d'eux aussi se lancer dans l'apprentissage de la couture. Ils veulent coudre sur leurs sacs de couchage les mini molas qu'ils viennent d'acheter avec leurs sous.

26 fév - ( île perdue dans les San Blas)

Ce matin pas de fièvre pour Thomas, même qu'il sort de lui-même son sac d'école. Enfin, on va finir par le réchapper. Après le déjeûner nous levons l'ancre pour aller explorer la partie centrale des San Blas. Nous trouvons en endroit tranquille ou encore une fois nous sommes seuls au monde mais par la fin de la journée il y a trois autres bateaux au mouillage. Quelques minutes après avoir jeté l'ancre, alors que je prépare le dîner, René m'appelle car un petit bateau 'ulu' s'approche. Mais c'est Lisa! Quelle chance nous avons. Cette femme (travestie) est une 'Master Mola Maker' très connue. Sa photo apparaît d'ailleurs dans notre guide de navigation. Elle et un autre homme montent à bord du Cat Mousses pour nous montrer leurs molas. Nous en achetons évidemment quelques unes encore. Comment faire autrement! C'est le prix à payer pour avoir des échanges enrichissants. Au début elle me parlait anglais. Elle le parle très bien mais voyant que je parle espagnol aussi, nous nous en remettons à l'espagnol. A force de jaser, je lui demande si elle a fêté la fête de la Révolution dans son village de Rio Sidra mais elle m'explique que non. Il y avait quatre jeunes filles qui célébraient leur puberté au cours des 4 derniers jours et hier c'était la journée de sa nièce. Je lui demande si elle s'est fait percer le nez et elle me répond que oui. Elle me parle aussi d'un autre rituel selon lequel les petites filles (agées entre 2 et 10 ans) quand leur famille a assez d'argent, organisent une fête au cours de laquelle la petite fille se voit raser les cheveux complètement. Je n'ai pas réussi à savoir toutefois la signification exacte de ce rituel. Elle avait quand même de la 'business' à faire avec nous, elle est donc revenue sur le sujet de ses 'molas'. On commence à rouler sur les 'fumes' côté liquidité en dollars américains. Une chance qu'on a notre vieux riche de 'Antoine'. C'est lui qui nous fait vivre ces temps-ci avec sa fortune de dollars américains. Il en est pas mal fier et insiste pour acheter des cadeaux à son parrain et sa marraine avec ses sous. Le plus dur c'est de l'arrêter … acheteur compulsif qu'on dit???

Nous passons la PM à explorer les fonds marins, Thomas reste sagement au bateau pour lire. Son Harry Potter (no 5) avance bien. Vers 16h30 je reviens au bateau avec Nicolas, Antoine et Catherine mais Nicolas et René continuent leurs plongées. Nous regrettons amèrement de ne pas avoir continué car Nicolas nous annonce fièrement, à son retour, qu'ils ont vu un barracuda, une raie et ?. Pas un mais deux requins, probablement des 'white tips'! Bien qu'il avait son harpon et son 'Hawaien Sling' le Capt a jugé les requins trop gros pour 'fiter' dans le BBQ et n'a pas osé pas non plus pourchasser les amis poissons qui les accompagnent de peur de froisser les requins. Il revient encore une fois bredouille de sa pêche. On s'en remet donc à une bonne platée de riz pilaf maison et quelques saucisses mais nous sommes au bout de nos réserves de viande. Le capt commence à trouver qu'on mange souvent des saucisses et qu'on devrait aller vivre parmis les Allemands au retour à force de manger autant de 'Bratwurst'. Non mais sérieusement c'est que les saucisses c'est la viande qui se conserve le plus longtemps alors c'est pratique.

En soirée je ressors ma trousse médicale pour un tout autre dossier cette fois. C'est que le Capt a comme une ex-croissance (bosse) qui lui pousse sur le coude. On croirait qu'il lui pousse un genou sur le coude. Avec les maigres connaissances médicales que nous possédons, notre diagnostic très primaire serait soit une flébite du coude... à moins que ce ne soit un cancer du coude...(Joke). Son coude est rouge et enflé et il est très chaud, probablement une bursite ou une cellulite. René peut faire des mouvements simples mais ne peut plus forcer... (il va devoir prendre une pause du lever du coude on dirait!). Nous en informons immédiatement notre équipe médicale (notre Dr Deegle national) et attendons ses instructions. En attendant, un anti-inflammatoire, de la glace et un peu de sommeil feront l'affaire.

Sur ce, je vais aussi me coucher. Assez pour aujourd'hui!

KAI KEIKI - Pierre et Christine à NASSAU

Extrait du message reçu :

Nous vérifions les rapports à tous les jours. Nous sommes à Nassau et nous allons quitter bientôt vers Bimini attendre la fenêtre pour traverser vers les USA. Alors le rapport du Gulf Stream sera le plus important.

Merci beaucoup pour ce que tu fais, je t'informerai quand nous serons en Floride pour enlever notre nom de la liste.

Pierre Larichelière
ve2ovi

AKAT - Gérald à Luperon (Rép. Dominicaine)

Copie du message reçu :

Merci beaucoup, nous sommes à Luperon, aussitot que l on bouge je t informe merci beaucoup

Nous sommes à l'écoute du réseau à tous les matins.

Nous avons recontre LADY M 1, Ronald et Danielle, TENACE Claude et CHENOU, Brigitte et Robert.

J ai hate de communiquer de vive voix avec vous
Merci encore Bisous xxxxxx

SEA BELLE - Marcel et Lise à St-Thomas

Un petit mot vite fait pour vous dire qu'on viens d'arriver a St. Thomas
Marcel et Lise sur Sea Belle

AUTRE ATTAQUE AU VENEZUELA

Extrait d'un message reçu de Danielle et Gregg du voilier Marie Madeleine :

......... Nous pensons tout particulièrement à vous ces jours-ci - à vous et à tous les marins amoureux du Venezuela - car nous venons de sympathiser avec deux navigateurs à bord de 'Odin II' un voilier Hamel de 11 mètres immatriculé à Fort de France, construit dans les années 70.

Le skipper Henri Bos est d'origine Hollandaise et son équipier Paul Saquépée est Français. La soixantaine tous les deux. ILS VIENNENT DE SE FAIRE BRAQUER EN MER, à 20 milles nautiques du Venezuela, par des pirates venezueliens à bord d'un bateau pointu - genre pirogue comme il y en a beaucoup (semblable à bien des bateaux de pêche). En apparence le bateau pirate n'avait qu'une personne à bord, qui semblait justement être un pêcheur. Il a manoeuvré de façon bizarre, a contourné 'Odin' et a approché par l'arrière. Une fois à une centaine de pieds, quatre types cachés au fond du bateau se sont levés, armés de fusils et d'armes semi-automatiques (le genre qu'on pompe avant de tirer) brandies sur nos amis ébahis. Dix secondes plus tard, ils abordaient.

Quatre sont montés à bord. Le leader était très nerveux. Ils ont fait agenouiller nos amis dans le cockpit, ont exigé leur argent, leurs montres (toutes neuves, pour la plongée) et se sont mis à piller l'intérieur du voilier. Ils ont tout pris, pas juste l'électronique, les vêtements, les cirés, les chaussures, la nourriture, la boisson, le youyou, le tau, tout! En arrachant les cloisons des équipets au passage. Ils se sont même risqués à enlever la cusisinière, mais n'ont pas réussi à la décrocher de ses cardans et l'ont finalement laissée là. Nos amis sont restés calmes et n'ont opposé aucune résistance, mais on ne sait jamais ce qui peut arriver dans une situation de tensions exacerbées et de rush d'adrénaline comme celle-là.

Paul parle bien l'espagnol et il a essayé de les calmer verbalement. À la fin, les pirates ont rendu les passeports avant de quitter, en ne laissant pour naviguer que le compas du voilier. Ils se disent tous deux chanceux de s'en être sortis avec leur vie et de pouvoir en parler.

J'ai compris que ça se passait donc à 20 miles nautiques de la côte, le long de la péninsule de Paria (pas dans le Golfe de Paria, mais dans celui de Carriacou m'a dit Paul), entre Margarita (que nos amis avaient quitté plus tôt dans la journée) et Trinidad. Je crois que c'était le 21 février dernier,à un jour près. Un détail particulier : le leader des pirates (tous âgés de 20 à 30 ans) avait un bec de lièvre.

Nos amis ont rapporté l'événement en arrivant à Trinidad et vont faire un rapport de mer en arrivant en Martinique demain matin (vendredi 27).
Ce qui est malheureux, c'est qu'il n'y a pas de représailles au Venezuela pour ce genre de crime, donc le problème s'intensifie.

Voilà, nous ne pouvions passer sous silence cette nouvelle bouleversante. Nous nous en voudrions si vous retourniez au Venezuela (c'était dans vos plans, non?) et qu'on ne vous ait pas mis au courant. S'il-vous-plaît, n'y allez pas. Selon nos amis, il y a de tels bateaux (ils en ont vus d'autres) jusqu'à cent milles nautiques des côtes et autour des Testigos aussi.

Je dois dire en terminant que 'Odin II' est un vieux voilier, d'apparence très modeste.


Salutations à tous,
73 et 88

Danielle et Gregg
Marie-Madeleine

mercredi 25 février 2009

ÉTOILE DE LUNE - Nat et Dom aux AVES


Le 25 février 2009

En photo : Les cocos de Sotavento

Bonjour,

Nous avions quitté les Aves de Borlovento, bien décidés de retrouver un peu de civilisation. Mais, sur la route, il y avait les Aves de Sotavento... Petit arrêt. Nous rencontrons un Français qui vient de Bonaire. La vie y est infernale, c'est le carnaval, pas très chatoyant, mais très très bruyant. Vous savez... Ces gros camions avec de grosses enceintes qui envoient des sons à peine croyables ? Pour cause de carnaval donc, nous prolongerons encore un peu notre retraite.

Pour ceux qui s'inquiètent de l'état de nos ressources alimentaires, sachez que nous sommes gâtés par la nature. L'eau translucide dévoile une faune sous-marine plus abondante qu'aux Aves de Borlovento. Nous sommes à l'extrême limite du territoire du Venezuela, certains pêcheurs viennent jusqu'ici, mais ils sont beaucoup plus rares. De plus, une garnison de guardia ralentit passablement le flux de la pêche. Ainsi, les eaux sont plus poissonneuses. A peine étions-nous arrivés que Dom en allant vérifier les ancres en masque palmes et tuba tombe nez à nez avec deux plantureuses Brésiliennes. Non pas de jolies Cariocas échappées du carnaval de Rio, mais des belles langoustes. Il repère leur cachette et se promet dès le lendemain d'aller les titiller. Au cours de sa baignade, il me dira avoir croisé "un pagre gros comme un veau". Il croisera aussi de grandes raies, et... un vilain barracuda au moins aussi grand que le pagre.

Très peu pour moi, son Mouss n'est ni téméraire, ni courageux. Il aime la belle vie douce. Donc, pendant que mon capitaine va chercher langoustes, pagres et lambis dans le récif, son Mouss' va ramasser les cocos. Grandes différences entre Aves de Barlovento et de Sotavento. S'il n'y a plus de fous aux Aves de Sotavento, il y a des cocotiers ! Je vous assure que pour l'heure de l'apéritif, il n'y a pas mieux qu'un bon jus de coco fraîchement ouverte.

L'Etoile de Lune est moins protégée de la houle qu'à Barlovento, mais elle est entourée de deux petits îlots exquis. L'un d'eux nous sert de plage privée. Le matin après le réseau du capitaine, on enfile palmes masque tuba et nous nous rendons sur l'îlot bâbord. Personne n'a souillé le sable de la consistance de la farine. Les pieds s'enfoncent comme dans une neige fraîche et voluptueuse... Mmmmm!

Ce n’est pas une vie de pacha ça ?

Ce matin les gardes-côtes sont venus nous rendre visite. L'un d'eux était plus préoccupé de nous raconter son récent voyage en Europe que de vérifier nos papiers. A vrai dire, cela nous arrangeait. Nous avons préféré évoquer avec lui le Trocadéro, la tour Eifel, le grand palais et les Champs Élysées plutôt que d'expliquer où nous avions disparu entre notre sortie de Curaçao et notre non-entrée officielle au Venezuela. Au moment de regarder nos passeports, j'apprenais qu'il avait aussi fait un tour en Belgique. Rien qu'à l'évocation du chocolat belge (el mejor del mundo, c'est lui qui l'a dit!) et des cervezas que les moines belges confectionnent, ce charmant jeune homme a signé un document qui nous permet de rester en transit. Il a vaguement regardé nos fusées et leur date de péremption, puis il a reposé son stylo. A ce moment un vol de sternes nous a rendus sourds. Il nous expliqué qu'elles étaient arrivées en même temps que nous. Elles sont plus de 2000! Ce sont des sternes fuligineuses qui vont nicher sur l'îlot face à notre étrave. Vous imaginer le vacarme? Plus de 2000 sternes qui s'adonnent à la frénésie de l'accouplement jour et nuit?

Les sonos du carnaval peuvent aller se rhabiller, on a mieux ici!!!

A très bientôt...
Amitiés marines
nat et Dom de l'étoile de lune

PS : Nous avons été avertis que notre site Internet présentait quelques défaillances. Pas d'inquiétudes, c'est un problème avec notre hébergeur, tout reviendra dans l'ordre dès notre retour sur Bonaire, début mars. Nous en profiterons pour vous abreuver de photos...

CAT MOUSSES - René et la famille chez les KUNAS aux SAN BLAS

Iles San Blas

21 fév (Niadup)

Nous avons atteint les San Blas en milieu de PM le 21 fév et avons choisi l'île de Niadup comme premier arrêt. Quelle expérience inoubliable nous y avons vécue. Ca c'était exactement le genre de dépaysement que nous recherchions lorsqu'est née l'idée de notre projet de voyage autour du monde.

Les îles des San Blas sont uniques au monde. Ce sont des bandes de terre occupées par des forêts vierges de palmiers, des eaux naviguables d'une beauté incroyable, mais d'abord et avant tout, ce sont des îles occupées par des tribus d'indigènes appelés les Indiens Kunas. Les Kunas, au nombre d'environ 55 000, vivent sur les îles des San Blas qu'ils appellent 'Kuna Yala'. Ils ont choisi d'y vivre pour trois raisons majeures. Ces îles n'avaient pas d'insectes ni animaux sauvages mais surtout, offraient une excellente protection contre les autre tribus. Les San Blas font officiellement partie de la république de Panama, toutefois le gouvernement panamien est tenu de respecter les lois, cultures et traditions des Kunas. Depuis 1925, il est interdit aux Kunas de se marier à des non-Kunas sous peine d'expulsion des San Blas. Ces mariages entre Kunas ont eu pour effet toutefois d'engendrer certains débalancements génétiques qui ont fait que certains des enfants naissent albinos. Nous en avons d'ailleurs vu lors de notre visite. On ne peut les manquer, ils ressortent du groupe de faéon marquée avec leur peau trés péle, cheveux trés blonds et yeux pâles trés sensibles à la lumière. En voyant Catherine, Nicolas et Antoine, les enfants du village ont pointé deux de leurs amis albinos en disant qu'ils pourraient très bien passer pour un frère et une soeur supplémentaires au sein de nos enfants.

Bien qu'il soit interdit pour un étranger de s'installer dans les San Blas, les Kunas sont extrêmement gentils, pacifiques et accueillants. Ils sont timides et réservés. On s'y sent très en sécurité et le crime et le vol ne semblent pas faire partie de leur vocabulaire. Ces tribus sont organisées selon un système de hiérarchie trés structuré. Chaque village possède trois 'Sailas' (chefs) qui font office d'autorité suprème au sein du village. Nous avons vu les huttes dans lesquelles ils tiennent un genre de conseil 'congreso', tous les soirs de la semaine avec tous les membres du village. Les 'Sailas' sont non seulement des leader politiques mais ils sont également l'autorité suprême en matière de spiritualité, poésie, médecine, connaissances et histoire. A plus haut niveau, trois autres chefs 'Caciques' dirigent la nation, chacun d'eux représentant une partie des terres.

Les Kunas sont une société matriarcale. Les femmes contrôlent l'argent et suivant un mariage, le mari doit venir vivre dans la famille de sa femme. Il n'y a pas d'âge fixe pour se marier. Ils se marient lorsqu'ils se jugent assez matures et c'est souvent la femme qui choisit son mari.

L'économie des Kunas est basée sur les coconuts qui poussent sur leurs îles. Gare à celui (touriste) qui tentera de s'approprier d'une noix de coco qu'elle soit tombée au sol on dans un arbre. Jusqu'à tout
récemment les noix ce cocos étaient la monnaie d'échange officielle. Chaque palmier appartient à un membre de la tribu. Ces noix de cocos sont vendues ou échangées contre des produits colombiens qui sont transportés par bateaux venus de la Colombie. Les femmes de leur côté, font également de l'argent en vendant leurs fameuses 'molas' véritables oeuvres d'art de broderie indienne. Ce sont des blouses fabriquées à partir de la juxtaposition d'un savant mélange d'étoffes aux couleurs vives. Les femmes se promènent en petits bateaux appelés 'ulu' pour aller vendre leurs molas. Il arrive que ces vendeuses s'avèrent être des travestis. En effet, il ne semble pas y avoir de stigmate envers l'homosexualité dans cette société et on dit qu'il n'est pas rare de voir des hommes Kunas aux longs cheveux, s'habiller en femmes et porter les 'wini beads' bracelets faits de perles de couleurs aux bras et aux jambes.

A notre arrivée à Niadup, nous approchons prudemment de l'île, cherchant un endroit où jeter l'ancre. Les enfants Kunas sont les premiers curieux à accourir, puis on entend quelqu'un sonner une cloche. Un véritable attroupement s'approche pour venir assister à notre arrivée. Nous finissons par oser briser la glace pour amorcer un premier contact en leur demandant si nous pouvons venir nous ancrer ici. Ils nous font signe que oui et nous indiquent dans quel secteur nous placer en nous mettant en garde de ne pas nous approcher du tuyau sous-marin qui les approvisionne en eau depuis la rivière d'une île voisine. Aussitôt ancrés, un homme apparaît dans son petit bateau 'ulu' et nous demande s'il peut monter à bord. Il parle un peu d'espagnol et d'anglais alors nous arrivons à nous comprendre. Il est le secrétaire du 'sahila' et il vient nous collecter un frais de 5$. Il a un petit calepin de reçus avec lui mais demande à René de remplir toute l'info lui-même. C'est que notre monsieur ne sait pas lire, ni écrire, il se contente de signer à la fin est nous demande un dollar supplémentaire, celui-là est pour lui dit-il. Il reste un moment avec nous et lorsque je lui offre un verre d'eau, il me demande du jus. Je lui apporte un verre de jus qu'il cale en moins de deux secondes. Je lui en offre un deuxième qu'il cale tout aussi vite. Je lui en offre un troisième mais il décline. Nous en profitons pour nous informer des moeurs et coutumes de l'endroit. Avant de partir il nous demande des bonbons ou biscuits pour ses enfants et des revues. Nous lui faisons cadeau de deux revues, de toute façon, français ou anglais, il ne sait pas lire. L'une des revues est le Times Magazine sur lequel on voit le nouveau président des Etats-Unis en page couverture. J'en informe notre monsieur qui me répond ah oui, il est mort celui-là. Non, non il n'est pas mort lui disons-nous, c'est Barack Obama, le nouveau président des USA.

Après qu'il ait quitté, nous mettons notre annexe à l'eau pour gagner le rivage où nous attendent encore les enfants du village et même certains adultes. On y apporte des biscuits pour les enfants. Au début ils attendent sagement leur tour mais l'excitation s'élève rapidement, j'ai hâte d'arriver au fond du sac, je me sens envahie.

Nous avons également apporté un ballon de soccer. Les enfants nous attirent vers leur terrain de foot. Ils sont justement en train d'y jouer une partie. Ils sont pieds nus mais portent tous un bas dans le pied droit pour pouvoir mieux botter le ballon. Thomas n'est pas avec nous. Il est resté au bateau car aujourd'hui encore il est brûlant de fiévre et cloué au lit. Il fait entre 102 et 104 degrés F et je ne réussis à lui faire baisser sa température que pour de brèves périodes en lui donnant du tylenol. Serait-ce la fievre de Dengue? On ne sait pas. Ce sont les mêmes symptômes mais comment le prouver. Notre super 'Doctor Deegle' nous suit de très près et nous prodiguent de multiples conseils. Nous sommes entre bonnes mains.

Un jeune homme de 21 ans se propose pour nous faire faire un petit tour à pied du village. Il nous montre comment sont faites les maisons, à partir de matériaux strictement naturels, bois, paille et lianes (aucun clou). Ces maisons sont apparemment très solides et étanches et leur durée de vie peut atteindre les quinze ans. Impressionnant. Il n'y a pas d'électricité dans ce village. Tout est extrèmement traditionnel. Les femmes plus âgées sont toutes vêtues de la mola. Les femmes ont les joues maquillées de rouge et portent parfois une ligne noire sur le nez. La ville se prépare pour leur fête annuelle visant à célébrer la révolution de février 1925. Ils sont à décorer leur village de rubans. Des hommes s'approchent et nous invitent à la fête via notre guide interprète (jeune homme de 21 ans dont j'oublie le nom). On nous demande une contribution de 2$. Nous leur répondons que nous serons sur une autre île le soir de la fête mais leur promettons de revenir demain matin pour les payer, en compagnie de Thomas cette fois.

Au cours de notre tour du village, on nous montre d'abord les enfants du village jouant au football. Puis on marche, les petites filles ont adopté Catherine et ne lui lâchent plus la main. Les plus jeunes ont adopté René qui prend plusieurs photos d'eux. Ils adorent se faire photographier et rigolent lorsque René leur montre la photo sur l'écran de la caméra. Certains adultes s'approchent, ils sont surpris de voir ce que peuvent faire ces petites machines et trouvent que çà va vite. On nous montre les trois églises (anglicane, catholique et mormon), l'école, la clinique médicale, la hutte des conseils 'congreso' journaliers et le magasin général (ouf, on est loin du Loblaws!). Nos moussaillons sont décontenancés de voir un si petit magasin. Ils se demandent bien ce qu'ils mangent dans ce village. Ils vivent du poisson qu'ils pêchent çà c'est certain. D'ailleurs, on nous informe que du 1 mars au 31 mai, il y a à chaque année un moratoire sur le pêche. Interdiction formelle de pêcher. C'est bon à savoir. Finalement, on nous fait visiter un petit musée où l'on voit les instruments utilisés dans la fabrication des hamacs et molas. On nous y explique également comment se fabrique le 'Chicha' genre de boisson alcoolisée faite de canne à sucre fermentée (pendant un mois). Ils en préparent justement pour la fête à venir.

Nous revenons au bateau encore tout émerveillés de notre visite. Quelle expérience! Nous sommes heureux de notre choix de destination. Nous voulions sortir des sentiers battus et nous y sommes arrivés car ici, paraît-il, il ne vient que 3 ou 4 bateaux par mois. De retour au bateau nous retrouvons Thomas, encore fiévreux. Au moins il se lèvera ce soir-là pour venir prendre quelques bouchées. Il n'a pas mangé depuis les cinq derniers repas. En tout cas, nous sommes heureux de voir qu'il va un peu mieux ce soir. Ce soir, alors que tout le monde se couche tôt, je me lance dans une petite séance d'entretien, de nettoyage et de séchage du bateau pour reprendre le contrôle sur l'avarie créée par notre dernière traversée (déluge).

22 fév (Holandes Cays)

Comme je n'étais pas de veille cette nuit, j'ai dormi ma nuit sans interruption et je ne me suis donc pas réveillée pour administrer du tylenol à Thomas. Ouf! Il n'en mène pas large ce matin. Il fait 104 degrés F. Il a rêvé (ou déliré) toute la nuit passée le pauvre. Il commence à m'inquiéter. Je prends le taureau par les cornes, il faut le réhydrater. J'entreprends de lui concocter un de mes traitements chocs comme moi seule sait les faire. Pas un grand succès. Il vomit les deux fois que nous tentons de lui faire ingurgiter ma super potion visant à le réhydrater un peu. Son systéme n'a définitivement pas aimé le traitement choc que je tentais de lui imposer. Moi et mes traitements chocs à faut croire que çà ne marche pas tout le temps. En tout cas, nous réussissons quand même à lui faire remonter la pente un peu. Il vient très briévement avec nous sur l'île. Nous devons aller payer nos dettes. Puis nous partons pour les îles 'Holandes Cays' après avoir fait quelques heures d'école. Nous y arrivons en milieu de PM.

Nous nous ancrons dans un premier endroit mais déménageons ailleurs car le courant y est trop fort et les enfants n'auraient pas pu s'y baigner. Nous trouvons un endroit plus tranquille, à l'écart des escadrilles de plaisanciers. C'est que nous sommes dans des endroits très populaires auprès des plaisanciers ici.

Nous nous rendons sur une île appelée BBQ island avec l'annexe. C'est tout-à-fait magnifique comme endroit. A l'heure où nous y allons, les nombreux plaisanciers sont déjà retournés à leur bateau nous y sommes donc pratiquement seuls à part trois Allemands. Il semble que ce n'est pas ce soir qu'il y aura un BBQ communautaire ici. Nous sillonnons l'île et nous assoyons au bord de la mer sur un palmier tombé pour siroter un ti-cocktail de fin de PM.

Sur cette île, il y a un espèce de tapis de gazon trés court et de beaux petits palmiers un peu partout. C'est d'une propreté impeccable. Il y a au centre un petit trou d'eau mi-douce et mi-salée où les plaisanciers viennent faire leur lavage. Nous repartons au bateau satisfait d'avoir vu l'île et décidons que demain nous partirons en excursion de snorkeling avec le dinghy car nous ne voyons rien d'intéressant à proximité. Je couche avec Thomas ce soir, question de garder un oeil sur lui. Cette nuit sa température ne monte pas.

23 fév (Holandes Cays)

Au réveil ce matin, Thomas va beaucoup mieux. Il n'a plus de température mais il n'est pas encore assez fort pour reprendre l'école. La tête continue de lui faire terriblement mal et il a des douleurs dans le dos (son point faible lorsqu'il est malade). Je le remets sur les tylénols mais suis soulagée de voir un répit au niveau de la fièvre.

En fin de matinée nous paquetons les petits et partons en excursion de snorkeling avec l'annexe. Nous sortons, pour la première fois, le kit officiel de snorkeling (nos wet suit). Cette décision se révélera une idée extraordinaire. En effet, nous avons ainsi pu passer la majeure partie de notre journée à patauger et à nous promener sur l'eau sans greloter. Quel confort, moi qui pensait que c'était un luxe de s'acheter ces habits! Non c'est un 'must' pour être confortable dans l'eau sur les longues périodes. Nous avons passé une journée magnifique, seuls au monde. Nous avons vu de superbes coraux, de multiples poissons aux multiples couleurs et même des raies. Oui oui! De gigantesques raies! Antoine a finalement appris à respirer dans son tuba. Il prend l'eau un peu mais se débrouille bien. A un moment, nous avons cru apercevoir des requins. Nous pensions avoir affaire aux fameux requins 'white tips' de l'endroit. Nous nous sommes approchés pour découvrir qu'il s'agissait de poissons.

Le capitaine a sorti son harpon mais est revenu bredouille. Il nous a bien fait rire avec ses techniques de chasse. Il a encore du travail à faire pour raffiner sa technique. A certains endroits, il y avait si peu d'eau qu'il fallait débarquer de l'annexe pour la tirer car elle touchait le fond. Nous avons marché jusqu'à des épaves non loin du récif entourant les Cays.

Bref, nous avons eu une journée formidable mais le clou de la journée fut sans aucun doute notre pique-nique sur une petite île déserte. Nous avions apporté des saucisses et des guimauves et nous nous sommes arrêtés sur une île pour le dîner. Nous avons creusé un trou dans le sable et avons fait un feu au milieu de l'île. Quel bonheur! Seuls au monde en famille sur notre petite île déserte.

Thomas a réussi à faire sa journée. Il va définitivement mieux mais se sent encore faible et fatigué. Sa peau lui piquait aujourd'hui. Sûrement son rash qui réagit au sel et au soleil. Il est minuit passé. Assez pour aujourd'hui. Tout le monde dort à poing fermé. Mon tour maintenant. Je réalise que mon texte est long mais je tenais à raconter en détails notre aventure ainsi que le mode de vie des Kunas. Ce sont mes notes personnelles.

VACATIONS AU RÉSEAU MERCREDI MATIN

Nous avons pris beaucoup de temps ce matin pour "jaser" avec les stations qui se sont présentées et permettre également aux gens qui nous écoutent d'obtenir des nouvelles de leurs proches.

CHANDELLE : Céline et Pierre sont en navigation en direction d'Antigua. Vent d'une vingtaine de noeuds et une mer un peu courte qui apporte des embruns. Ils avaient des bouées de pêcheurs à la traîne, ce qui ralentissait grandement la vitesse du bateau jusqu'à ce qu'ils larguent ces traînards... Ils ont bien hâte de refaire l'approvisionnement - plus de café, plus de lait - bref ils semblent avoir bien besoin d'une bonne visite au super marché.

CIEL & MER : Réjane et Denis poursuivent leurs travaux entre 2 grains - la bonne humeur légendaire de Réjane est contagieuse...

GULLIVER : Freddy et Daisy sont en navigation des Saintes vers la Guadeloupe. Une navigation d'environ 20mn avec un vent Est de 20 noeuds. Tout va bien.

ARGO V : Mona et Édouard sont toujours à l'ancre dans une petite baie isolée de Cuba. Ils n'ont pas la permission de descendre à terre mais attendent une bonne fenêtre météo pour poursuivre leur route vers Cayo Coco. Actuellement le vent est du NNE de 20 à 25 noeuds et n'est pas propice pour eux. Ils sont par contre très bien protégés. Aujourd'hui, ils célèbrent leur 25ème anniversaire de mariage... BRAVO ET FÉLICITATIONS.

ALTO: France et Donald avaient de la visite ce matin. Guy et Claudette d'ISLAND GIRL étaient à bord et j'ai eu le plaisir de parler avec Guy. Ils adorent leur voyage et s'en donnent à coeur joie avec la pêche. Très chanceux tant poissons que langoustes. Ils en auront des choses à raconter à leur retour au Québec.

JULIA IV : Jean-François et Dominique sont toujours à Georgetown et profitent pleinement de leur lune de miel. Ils sont super heureux... Hier, des copains d'un voilier voisin sont venus, avec leur équipement de plongée, nettoyer la coque et l'hélice de leur voilier. Quel beau cadeau de "noces" au lieu d'un grille-pain....

REGULUS : Gabriel et Nicole sont toujours à Rodney Bay (Ste-Lucie) - Pluie au cours de la nuit dernière. Gabriel a quelques problèmes avec le système électrique du voilier et voit à régler tout çà avant de reprendre la navigation vers le sud.

PAPA DJO : Hervé et Evelyne sont à Belise. Position : 17.13 N et 88.05 W.

ÉTOILE DE LUNE : Nat et Dom ont eu la visite des douaniers pendant le réseau. Dom a fait une très belle pêche hier. C'est rassurant de savoir qu'ils ne mourront pas de faim malgré que les cales soient de plus en plus vides de provisions...

LADY M 1 : Ronald et Danielle sont à Luperon en compagnie de CHENOU (Robert et Brigitte) et TENACE (Claude - Pierre étant retourné à Montréal). Ils ont été au Carnaval hier. Tout un bain de foule... Ils ont également été aux chutes - ont adoré.

ALEXANDRE IV : Jacques et Josée poursuivent leur préparatif. Ont eu la visite de Patrick et la petite famille (MIGO) hier. Ils étaient bien heureux et Jacques en a profité pour prendre un cours accéléré d'ajustement de valve grâce à Patrick. L'équipage de MIGO avait accompagné un bateau pour traverser le canal de Panama. Une belle expérience qu'ils nous raconteront certainement en détail.

MARIE GALANTE 2 : Richard et Lucie sont en navigation depuis St-John dans les Iles Vierges, en direction d'Anegada. Ils sont en compagnie de Folie d'O - Raymond et Carole. Ils ont vraiment adoré l'île de St-John et ont pris le temps de la visiter dans sa totalité. Superbe snorkeling, sentiers pédestres etc.

SEA BELLE ; Marcel et Lise sont en navigation en direction de Spanish Town (Virgin Gorda) Position : 18-24 N et 64-28 W

AQUAREL ; Jocelyne et Robert sont à Utila, sous la pluie.

SAPHIR ; Pierre est dans le lagon de St-Martin et s'occupe de régler les problèmes de la génératrice. En attente d'une nouvelle pompe. Apéro sur Belle Lurette hier soir en compagnie également de Michel (Graffiti)

BLEU MARIE : Jean-Pierre et Michèle sont à Rodney Bay et en profite pleinement pour visiter l'île. Hier ils ont été à Jerusalem Fall - eaux termiques - Cet endroit est peu connu des touristes et c'est grâce à leur ami Léo, un gars de l'île, qu'ils ont connu ce coin de paradis. Ils ont la visite de la soeur de Jean-Pierre et de son ami. Encore plus de découvertes de l'île au programme pour les prochains jours.

mardi 24 février 2009

ALTO - France et Donald à ELEUTHERA

Copie du message reçu :

Nous sommes arrivés à Rock Sound, Eleuthera, hier après-midi après une escale à Little San Salvador (renommée Half-Moon Cay par les propriétaires)

Lorsque nous sommes arrivés à Little San Salvador le 22 février, le voilier Island Girl était déjà ancré. Quel beau coin de paradis !

Le lendemain, deux paquebots arrivaient avec leurs passagers pour profiter de l’endroit et nous on partait … On a quitté notre ancrage, pleines voiles, afin de faire rêver un peu plus les passagers.

Salutations

France et Donald

Voilier Alto

VACATIONS AU RÉSEAU MARDI MATIN

ARGO V: Édouard et Mona sont à Cuba et devraient se diriger demain sur Cayo Coco, dans une marina, une navigation d'environ 100 mn.

CHANDELLE ; BONNE FÊTE CÉLINE ! ! ! - Hier ils se sont rendus à Pidgeon Island (une douzaine de milles) et ont fait de la magnifique voile - des pointes à 8.5 noeuds - un vrai délice.. Aujourd'hui, ils se dirigent vers Deshaies puis reprendront la navigation demain pour Antigua.

AQUAREL : Robert et Jocelyne sont à Utila et quitteront dans quelques jours pour Belize.

SEA BELLE : Marcel et Lise sont à St-Martin et devraient bientôt quitter pour les Iles Vierges.

GULLIVER : Freddy et Daisy ont eu une traversée mouvementée hier entre La Guadeloupe et les Saintes. Ils quitteront demain à destination de la Dominique.

ABSAROQUE : Denise et Jean-Pierre sont à Warderick Wells dans les Bahamas et ne prévoient pas naviguer aujourd'hui. Ils esssaient de rejoindre RIGALIO - Richard et Linda afin de connaître leur position.

lundi 23 février 2009

SOL MARIA - Lucie et Réal en NOUVELLE ZÉLANDE

Copie du message reçu :

Bonjour à tous,

Nous espérons que tout se passe bien chez vous et que la vie est aussi bonne que pour nous ! Nous passons du très bon temps en Nouvelle-Zélande et adorons voyager avec notre petit campervan.

Nous avons eu quelques jours de pluie dernièrement et nous en avons profité pour nous initier à la technologie des «blogs». Nous avons fait un essai et nous avons publié sur notre blog quelques photos et commentaires sur les endroits que nous avons visités en NZ. Voici l'adresse, nous espérons que vous aurez autant de plaisir à le lire que nous en avons eu à le construire...

http://www.voilepassionsoleil.blogspot.com

Un lien sera ajouté sur notre site web d'ici quelques jours mais vous pouvez aller le consulter directement avec cette adresse en attendant.

Pour ceux qui ne sont pas familiers avec le fonctionnement d'un blog, c'est très facile, voici quelques informations :

- les messages apparaissent en ordre chronologique du plus récent au plus ancien;
- vous pouvez vous abonner au blog pour être informés des mises à jour que nous y ferons (voir à la toute fin de la colonne de droite);
- vous pouvez agrandir les photos de gauche (les plus grandes) en cliquant dessus; celles de droite ne peuvent être agrandies;
- vous pouvez prendre une copie de toutes les photos pour les sauvegarder sur votre ordi si vous le désirez;
- pour accéder aux messages précédents, vous avez juste à faire dérouler votre écran vers le bas.

Pour le moment, le blog décrit notre périple en NZ depuis son tout début en décembre 2008 jusqu'à ce jour. Nous comptons bien le garder à jour et ainsi vous pourrez nous suivre et avoir de nos nouvelles plus fréquemment. Vos commentaires sont les bienvenus...

En espérant que cette technologie nous permette de garder encore mieux le contact, nous pensons souvent à vous tous et nous sommes toujours des plus heureux d'avoir de vos nouvelles.

Grosses bises,

Lucie et Réal

PS Vous pouvez répondre à cette adresse (les réponses seront transférées automatiquement à realsavard@hotmail.com) mais ne la conservez pas, continuez plutôt d'utiliser realsavard@hotmail.com

AQUAREL - Jocelyne et Robert au HONDURAS

Copie du message reçu :

Aujourd'hui lundi le 23 février, nous sommes en navigation de La Ceiba à Utila une des îles du Honduras.

Nous sommes très heureux de repartir en mer car l'Aquarel était à la marina Lagoon depuis un mois. Pendant ce temps nous avons voyagé en voiture de location jusqu'à Copan et ensuite un voyage d'avion au Panama pour un autre projet.

Au retour nous étions prêts en quelques jours à repartir mais le matin du départ, la pompe à eau du moteur nous a lâchés. Donc il a fallu prendre le temps de régler ce problème mais je crois qu'il est intéressant de relater pour le profit des navigateurs comment nous avons trouvé une solution vraiment intéressante.

Au chantier ils pouvaient nous faire venir cette pompe; ils nous la vendaient 400$ + 100$ pour la livraison mais le plus décevant c'est que cela prenait au moins 3 semaines. Avec notre expérience nous comptions de 4 é 5 semaines et nous étions coincés à la marina regardant s'envoler ces belles semaines de navigation.

Sur internet, nous avons fait nous-mêmes des recherches et nous avons trouvé une pompe chez Complete Yacht Service é Miami. Elle coûtait 300$. Nous avons trouvé en spécial chez Taca des billets d'avion de la Ceiba à Miami, un aller-retour pour 188$ plus taxes avec escales mais à ce prix-là. Disponibilité deux jours après avec retour deux jours plus tard. Après réflexion, c'était la meilleure solution sans compter tous les coûts de marina évités et le fait de gagner en plus ces précieuses semaines de navigation.

Coup de hasard, notre seul voisin de marina était un expert mécanicien, un gars de Nouvelle Zélande )qui a fait ce travail pour nous; seul sur son bateau à attendre des piéces, il avait du temps dans les poches et n'a jamais voulu être payé en retour. Mais il a bien apprécié par contre un bon souper fait maison partagé en toute amitié sur l'Aquarel.

Alors je crois que cette expérience d'aller chercher nous-mêmes nos piéces est à considérer dans certaines occasions. Et vive Internet car toutes les démarches se sont faites par Internet et Skype du bateau même.

En passant la compagnie d'aviation Taca en Amérique centrale donne un excellent service.

A +

Jocelyne et Robert
Aquarel IV
Utila Honduras
23 février 2009

VACATIONS AU RÉSEAU LUNDI MATIN

CHANDELLE : Céline et Pierre quittent dans une heure pour Pidgeon Island; Ils désirent faire de la plongée avant de poursuivre leur navigation vers Deshaies demain.

CIEL & MER : Réjane et Denis n'ont pas pu poursuivre leurs travaux de peinture hier à cause de la pluie. Mais comme le dit Réjane, Denis a toujours quelque chose à s'occuper...

GULLIVER : Freddy et Daisy sont en navigation au large de la Guadeloupe; ils ont quitté l'Anse à la Barque à destination de Roseau en Dominique - environ 10 heures de navigation. Tout va très bien . Prochainement ils se rendront en Martinique puis prendront la direction de Margarita.

ARGO V : Édouard et Mona sont sur la côte de Cuba - Position : 21-14 N et 76.32 W. Ils se dirigeront bientôt sur Cayo Coco, en marina où c'est beaucoup plus facile de se déplacer et de visiter.

ÉTOILE DE LUNE : Nat et Dom se préparent à quitter leur "plage privée" ce matin. Ils se dirigeront vers une autre île des Aves avant de prendre le large en direction de Bonaire avant la fin février.

ALEXANDRE IV ; Jacques et Josée poursuivent leurs travaux de préparation pour la traversée du Pacifique. Approvisionnement et installation du régulateur d'allure.

NOA : Jean-Pierre est à Cartagène et a vu du "bien beau monde" au Carnaval hier. Très intéressant nous disait-il - détails à venir - mais j'essaierai d'être discrète :)

PERLE D'EAU : Marcel est à Georgetown et y demeurera quelques jours. Hier tout était fermé et il n'a pu faire ses achats. Nous mentionne que RAKSHA (Françoise et Pierre) sont arrivés à Georgetown hier après-midi, tel que prévu.

CAT MOUSSES : René et la petite famille ne navigueront pas aujourd'hui. Visite de l'île. Quant à Thomas, sa fièvre semble disparue et tout le monde est bien content.

dimanche 22 février 2009

PROCÉDURES D'ENTRÉE À ST-MARTIN

MERCI à Pierre de SAPHIRE pour la procédure ci-dessous :

Le point est que lorsque nous arrivons à Saint Martin, l'endroit pour faire les procédures d'entrée (ou de sortie) est à la marina Port La Royale. La marina (la Capitainerie) est située du côté français, dans le lagon (18é 03' 881 N & 063é 05' 233 O). Le frais de ''clearance'' est de 5 euro et se paie à la procédure d'entrée seulement.

Pour ce qui est de la baie de Marigot, les autorités portuaires essaient de collecter des frais de mouillage et essaient même, parfois,
d'intimider. Ce qu'il faut savoir c'est que la collectivité a donné le pouvoir aux autorités portuaires de pouvoir charger des frais.

Le problème réside dans le fait que la zone portuaire est clairement délimitée légalement via un document déposé en 1983. Par contre, pour ce qui est de la zone de concession, elle n'est pas délimitée, légalement parlant. C'est à ce niveau qu'ils ne peuvent rien exiger. Lorsqu'il y aura dépôt de la délimitation (un plan) de la zone de concession, ils auront pleine autorité, mais pas avant.

Il peut arriver que le personnel des autorités portuaires viennent intimidées. Ils viennent demander si le capitaine du bateau a effectué ses procédures d'entrée. Le personnel des autorités portuaires n'a aucun pouvoir légal localement. Ils ne peuvent aborder un bateau, ni monter à bord. Ils ne peuvent demander à voir les documents du bateau et-ou les documents d'entrées. Seul les douaniers et la PAF ont ce pouvoir.

VACATIONS AU RÉSEAU DIMANCHE MATIN

CHANDELLE : Céline et Pierre sont toujours aux SAINTES et devraient reprendre la navigation mardi, selon les conditions météo. Ils ont réservé un billet d'avion pour la mère de Pierre à destination de St-Martin le 1er mars. Le vent est vraiment très fort dans les Caraibes.

CIEL & MER : Réjane et Denis alternent entre peinture et repos... Comme le mentionnait Réjane, pluie pendant une heure et soleil pendant deux heures... Pas trop bon pour la peinture.

CAT MOUSSES : René et la petite famille sont arrivés aux San Blas tel que prévu en après-midi hier et l'entrée s'est très bien déroulée malgré les vagues assez impressionnantes et les coraux. Thomas a repris la fièvre ce matin et ils porteront une attention toute particulière - çà part et çà revient... Des nouvelles demain au réseau.

ALLICAT : Marcel et Céline ont navigué un GROS 5 mn depuis deux semaines - comme le disait Marcel "pas de quoi à mettre des "patch" contre le mal de mer" ah ah ah. Ils adorent les San Blas et comptent y demeurer encore quelques semaines. Un contact a été établi entre eux et Cat Mousses ce matin.

HONAH LEE : Marie et Denis sont toujours à Boca Del Toro et hier, la pluie avait cessé pour faire place au soleil. Ils en ont profité pour faire de l'apnée avec leurs invités. Commande spéciale à notre gourou de la météo Jean-Yves : DU SOLEIL...

NIKAN : Jean-Pierre est toujours à Puerto La Vita et a effectué un relai ce matin pour ARGO V que je n'entendais malheureusement pas très bien. Edouard et Mona quittent ce matin pour une navigation d'environ 35 mn plus à l'Ouest de Cuba.

ÉTOILE DE LUNE : Nat et Dom se préparent à quitter les AVES en mi-semaine pour se rendre à Bonaire. Leur séjour dans ce lieu paradisiaque tire à sa fin...

RAKSHA : Pierre et Françoise ont quitté Galliot Cut ce matin avec des vagues de 8 à 10 pieds de face. Françoise a pris quelques douches d'eau salée bien involontairement. Tout s'est bien passé et ils étaient en navigation pour Georgetown. Ils comptent y arriver en après-midi.

PERLE D'EAU : Marcel est à la marina de Georgetown et procèdera à quelques petites réparations. Ils attendent Raksha.

samedi 21 février 2009

RAKSHA - Françoise et Pierre AUX BAHAMAS

Partis de Staniel Cay ce matin avec des vents de 22kn et des vagues de 5-8 pieds au 5 sec. on s'est arrêté à Galliot Cay histoire de se reposer un peu car çà brassait pas mal.

Galliot = roches, sable et eau émeraude. Ah! j'oublias les étoiles magnifiques la nuit. Pas de wifi ici seulement winlink, c'est super.

Notre décision n'est pas encore prise pour aller jusqu'à Grenade, on la fera d'ici 15 jours. C'est une grosse décision à prendre pour nous.

En attendant on passera la senmaine prochaine avec nos amis, Simon et Mélanie qui ont un bateau àSte-Anne-de-Bellevue. On a déjà fait une semaine de navigation avec eux.Ils sont jeunes et fringuants.

Serons à Georgestown demain PM ou lundi selon le météo.
À bientôt et merci d'être là.
On t'embrsse fort.
Françoise et Pierre
RAKSHA

CAT MOUSSES - René et la famille vers les SAN BLAS

COPIE DU MESSAGE REÇU :

Notre visite à Cartagène 20 fév 09
En route pour les San Blas

Ce matin, 20 fév, nous reprenons la mer, direction San Blas, dernier arrêt dans l'Atlantique avant de traverser le canal de Panama pour le Pacifique.
C'est avec grande tristesse que Catherine et Amanda sont à nouveau séparées mais nous nous reverrons à Panama dans une semaine s'ils réussissent à obtenir leur passage pour le début mars. Lucey Blue est bien triste de devoir se résoudre à ne pas s'arrêter aux San Blas mais le temps les presse.


Les enfants font leur journal de bord et racontent leur beaux moments vécus à Cartagène. Le vent est absent, il fait une chaleur étouffante. Nos quatre Mousses sont accablés par la chaleur et la petite houle leur rentre dedans, nous sommes forcés d'arrêter l'école. Un peu plus tôt ce matin, Catherine et moi avons cuit un gâteau aux carottes Suprême de luxe pour papa, car il a 40 ans aujourd'hui. Alors que papa se repose un peu, Nicolas, Catherine et moi en profitons pour décorer le gâteau. C'est un gâteau sur lequel nous dessinons un poisson ainsi que des équations de mathématique ce qui représente bien deux des rôles secondaires du capt, soit pêcheur et prof de math. Thomas ce matin s'est levé avec un rash qui lui couvre le dos, la poitrine, les aines et le dessus des yeux.
Un petit traitement de BuroSol, Bénadryl et tylénol ont tôt fait de clamer les démangeaisons mais il couve visiblement autre chose.

Au dîner nous fêtons les 40 ans de papa qui est bien ému de sa carte et de son gâteau. Après dîner les troupes et lui se font des danses dans le cockpit au son de la musique laissée par notre DJ Arnaud. Papa espère beaucoup un poisson pour son souper de fête mais le vent s'est levé pour atteindre les 25-30 nœuds et les vagues sont monstrueuses. Nous doutons de réussir à pêcher et la cuisinière ne s'en plain pas. Elle n'insiste surtout pas pour s'enfermer dans sa cuisine avec cette mer qui se déchaîne. Ainsi nous convenons de nous faire un souper spécial cinéma avec chips et pop corn à écouter Water World avec champagne s.v.p. pour fêter les 40 ans du capt. Il nous manque un joueur, toutefois qui est affalé sur le divan. Thomas fait de la fièvre. Son rash s'est calmé mais il fait tout près de 103 degrés F de fièvre. Je lui fais des compresses d'eau fraîche, la tête veut lui fendre le pauvre. Au moins en naviguant ainsi jour et nuit, il y a toujours quelqu'un avec lui pour le surveiller.
Je vais justement aller lui donner un peu de tylenol avant de revenir pour raconter nos deux derniers jours (18 et 19 fév) à Cartagène.

Cartagène :

Notre arrivée se fait sans anicroche et une fois les papiers faits, un copieux dîner pris à bord ainsi qu'un peu de repos pour les capts, nous sommes prêts à partir pour aller explorer Cartagène, la capitale de la Colombie. Ouf j'arrive d'une petite ronde! Les vagues sont terrifiantes la nuit, parfois elles passent littéralement par-dessus bord. Il est préférable de ne pas choisir ces moments pour sortir dans le cockpit pour faire sa ronde car ces vagues vous fournissent une douche un peu inattendue et désagréable. Ca fait un peu peur mais au moins de cette façon on avance avec une moyenne de 7 nœuds sur allure de grand largue (entre le vent arrière et le vent de travers). Une chance que nous avons trois ris sur la
grand voile, autrement on atteindrait facilement les 9 nœuds. Il faut à
tout prix arriver aux San Blas de clarté demain. Tous les livres recommandent d'y arriver de jour et préférablement au moment où le soleil est le plus haut dans le ciel (midi) de façon à bien discerner les fonds de coraux.

Cartagène, bien que très touristique, est une ville d'une grande beauté avec un petit cachet tout-à-fait charmant et romantique. Son architecture est très riche d'histoire, cette ville devait être d'un chic incroyable avec ces magnifiques constructions, balcons, fleurs et jardins. On se fait harceler à tous les pas que l'on pose par les vendeurs de toutes sortes mais c'est bien de pouvoir communiquer en espagnol, les gens sont d'une gentillesse peu commune et les prix, ma foi, sont tout-à-fait raisonnables, pour une fois!

Cette ville fut fondée en 1533 par un dénommé Pedro Heredia et devint rapidement une ville très riche qui fut malheureusement détruite par un grave incendie en 1552. La ville fut rebâtie mais le bois des bâtiments, par décret de la ville, fit place à la pierre, brique et tuile comme matériaux de construction. Principal port espagnol de la côte des Caraïbes, les indiens y cachaient des trésors qui faisaient de cet endroit une cible de choix pour les pirates. Au 16ième siècle seul, la ville a été le siège de cinq attaques de pirates dont celle de Sir Francis Drake. La plus grosse de toutes les attaques fut celle d'Edward Vernon en 1741. Ce sont ces nombreuses attaques qui ont entraîné la construction de forts et de murailles tout autour de la ville. Nous avons d'ailleurs visité la forteresse de San Felipe qui nous en a beaucoup appris sur l'ingéniosité des constructions de l'époque.

Cartagène est aujourd'hui le plus grand port de Colombie et un centre industriel spécialisé en pétrochimie. Sa vieille ville 'Old Town' en demeure toutefois l'attraction principale. Nous en avons sillonné les rues deux jours durant visitant le musée maritime, la forteresse de San Felipe et nous imprégnant de la culture de cet endroit. Nous avons vu des danseurs et danseuses colombiennes, nous avons fait un tour de calèche, avons vu la maison de Shakira ainsi que celles d'un autre célèbre chanteur et peintre dont j'oublie les noms. Les prix très abordables nous ont permis de nous payer des gâteries que nous ne nous permettons pas normalement. A titre d'exemple le tour de ville en calèche ne nous en a coûté que 15$ pour toute la famille. Je voudrais bien voir ce qu'il en coûte pour un tour de calèche dans le Vieux Québec. De même, un repas au restaurant incluant soupe, salade, riz, viande et légumes vous revient à 4$. Une course de taxi coûte un gros 2$

De façon générale, les navigations me plaisent mais il y a de ces moments où l'on se sent misérable et ce soir en est un… Vers minuit, alors que c'est le changement de quart et que René devrait en principe me remplacer pour que j'aille me coucher, une des pompes de cale se met à sonner, puis au moment de sortir pour aller vérifier, une méga, ultra, super, gigantesque vague vient se fracasser dans le cockpit. Il y a de l'eau par-dessus le bas de la porte, donc 1 ½ à 2 pieds d'eau dans le cockpit.
La vague dans sa course a fait sauter au moins quatre des 'pins' retenant la toile (enclosure) qui ferme le cockpit. Elle a failli emporter deux de nos coussins et il y a tellement d'eau dans le cockpit que ça passe par-dessus la porte et inonde le carré. L'eau ruisselle et coule jusque dans l'escalier menant à la cuisine, les tapis sont détrempés. Catherine et Antoine reçoivent une douche dans leur cabine, par le trou d'aération. Catherine pleure, elle a peur. Thomas grogne, lui qui avait déjà mal à la tête, il n'avait pas besoin de ça. Tout déboule et dégringole dans le bateau, il n'a à peu près que le Thermomix qui n'aie pas dégringolé. Il faut éponger tant bien que mal et ramasser du mieux qu'on peut. René doit descendre dans la chambre des moteurs éponger l'eau car une des pompes n'aspire plus. Des heures de plaisir! En tout cas, on ne devrait peut-être pas se plaindre d'avoir trop de vent car dans le Pacifique on n'en aura plus paraît-il. Thomas se réveille vers 04h00 AM.
Il va un peu mieux sa température est enfin baissée mais il a mal au cœur et sa tête lui fait mal encore. Mais qu'est-ce qu'il a enfin?

P.S . René remercie tout le monde pour les bons vœux de bonne fête qu'il a réussi à prendre entre deux épongeages de cales. Claire et Phil me disaient qu'ils avaient hâte d'entendre le menu de la cuisinière pour le jour de la fête du capt… J'ai bien peur de les décevoir. Le menu de la journée a bien commencé avec des œufs et muffins anglais pour le déjeûner sauf que… rendu au dîner, les vagues nous ont dicté un menu simple de pain baguette, biscottes, fromages et pâtés…. Et pour le souper? Chips, pop corn, chocolat! De la gastronomie à son meilleur!

En se lavant ce matin, les enfants ont bien fait de trouver 9 poissons volants dans le cockpit qui ont dû y arriver avec la super méga vague de la nuit. Nicolas et Antoine s'amuse à les vendre à René et finissent pas les arranger pour le dîner … Pas sur que la cuisinière est prête à ça encore.

VACATIONS AU RÉSEAU SAMEDI MATIN

ETOILE DE LUNE : Nat et Dom sont dans les Aves depuis maintenant 110 jours. C'est énorme comme autonomie... Nat nous avoue ce matin que les cales sont maintenant vides de produits frais et qu'ils en sont aux "cannages". Pas mal n'est-ce pas ??? Dom a sculpté sur un bout de bois recueilli sur la plage, le nom d'Étoile de Lune et l'a placé avec les autres qui y sont déjà, afin de marquer leur passage.

REGULUS : Gabriel et Nicole sont à Rodney Bay (Ste-Lucie) et comptent y demeurer encore quelques jours.

ABSAROQUE : Denise et Jean-Pierre quittent Norman Cay en direction de Warderick Wells où ils ont réservé un "mooring" pour quelques jours.

NIKAN : Jean-Pierre est à Cuba et il a loué une moto pour la semaine afin de visiter les alentours. Il constate que l'île a subi beaucoup de dommages avec les derniers ouragans. ARGO V est également ancré près de lui. Jean-Pierre mentionne que Cuba est extrèmement sécuritaire et il apprécie a plus haut point cet aspect.

CHANDELLE ; Céline et Pierre sont aux Saintes - décideront de leur prochaine destination bientôt. Il se peut qu'ils aillent directement sur St-Martin. Actuellement ils "magasinent" un billet d'avion et une destination pour faire venir la mère de Pierre sur le bateau. À suivre.

AMBITION : Merril est maintenant à temps plein sur son voilier. Cindy et lui ont participé au Salon Nautique de Miami pour y présenter leurs "amarres" et autres équipements, dont ils sont les distributeurs pour l'Amérique du Nord. Excellents résultats.

ALEXANDRE IV : Jacques est maintenant de retour à Panama City - tous les papiers ont été remis au Skipper du catamaran de Christophe. Le cata sera navigué de Colon à la Martinique. Un trajet très difficile car le vent est de face et très fort. Ils prévoient naviguer au moins 5 fois la mer des Caraibes en virements de bord.

MUSICO : Stéphane est à Rodney Bay et avec des amis, ils effectuent aujourd'hui la visite de Castrie et de son marché

HONAH LEE ; Marie et Denis sont à Boca Del Toro - Énormément de pluie et ils implorent notre JOJO Nationale (Jean-Yves) de leur envoyer du soleil...

NOA : Jean-Pierre est à Cartagène - son arche est complété à sa grande satisfaction. Aujourd'hui, il sort de sa tannière... CARNAVAL - oh là là - j'espère avoir des détails juteux à vous communiquer bientôt ah ah ah

CAT MOUSSES : René et la famille sont en navigation depuis Cartagène vers les San Blas. Position : 9-42 N et 78-03 W à environ 40 mn des San Blas. Il compte y arriver avec une bonne position du soleil pour traverser les coraux.

JULIA IV ; Jean-François est toujours à Georgetown - j'avais beaucoup de difficulté à l'entrendre ce matin à cause des stations qui nous rendaient la vie difficile. Le problème des "concours" durant le week-end...

BRANIA - Sylvio et Michel - Résumé de Guyane Française et Iles du Salut

Résumé, Brania 16 fev. 2009
Guyane Française et les Iles du Salut
Dû au courant portant que j'avais sous-estimé, Brania n'a mis que cinq jours pour couvrir les mille milles séparant Fortaleza de Cayenne en Guyanne Française. Navigation facile, pour retourner dans l'hémisphere nord a part les grains surnois qui nous tombaient dessus sans carte d'invitation. Durant ces nuits sans lune, on ne pouvait les voir venir tellement il faisait noir. Donc nous avons eu, Michel et moi, quelques quarts forts occupés a gérer la voilure nécessaire afin de répondre au coup de vent.

Lauréat (c'est le nom de mon grand-pere,que j'aimais beaucoup, travailleur acharné, duquel j'ai baptisé le régulateur d'allure),barre le bateau sans arrêt dans toutes les conditions de mer depuis le tout début et ce, durant toutes les grandes traversées sans broncher.Il n a besoin que de vent et d'eau comme énergie, me faisant économiser beaucoup d'énergie électrique et de plus me rend completement indépendant des bris de pilotes électriques et leurs électroniques.

Je vous jure, lors de voyage antécédant qu' être obligé de barrer jours et nuits a cause de bris de pilote, n'a rien de réjouissant. Lauréat, lui, je ne m'en passerais plus en longue navigation.C'est un gros avantage a la liberté de navigation et a l'indépendance qu'il procure. Et même dans ces grains traîtres, il maintient le cap assez bien, malgré que le bateau peut filé jusqu'a 12 noeuds. Impressionnant quand même.

Sitôt apres avoir passé au large du fleuve Amazone, l'eau de la mer est devenue verte puis brune, portant bien sûr, les alluvions du grand fleuve. L'Amazone me fascine depuis longtemps et me fait rever. Mais pour le découvrir pleinement, a lui seul je crois qu' il mérite un long voyage. Ce sera pour une autre fois, mais pour l'instant, j'ai le regard tourné vers lui.

C'est dans la riviere Mahury que Brania prend un mouillage pres d'une petite marina a laquelle une vingtaine de voiliers sont amarrés. Tous français, ils sont ici pour refaire la caisse de bord, parce qu' a part de ça, il n y a pas grand chose dans le coin a voir.

Par contre avec Ronan et Aurélie, je me suis lié d'amitié. Ronan navigue depuis cinq ans et a passé six mois en Casamance, donc nous en avions a nous raconter. Avec eux, je visiterai Cayenne qui est une jolie petite ville. Nous avons été a une parade tres colorée du carnaval Guyanais, quoi que plus tranquille que les pré-carnavals brésiliens, j'ai bien aimé l'ambiance tres familiale du carnaval ici.
C'est a bord de Coriana, le voiler en acier de Ronan et Aurélie dont l'ambiance intérieur est tres chaleureuse, et tout en buvant un bon café,que le sujet des Iles du Salut est venu sur la table. Moi, j'en ai entendu un peu parler, mais même sur mes cartes électroniques, je n ai aucun détail. Ronan en fouillant quelque peu, en trouve une sur papier assez précise. Aurélie a vraiment le goût d'aller faire un tour la-bas et c'est a bord de Brania que le lendemain matin nous partons tous les quatre. Un autre voilier français nous suit, c'est Stardust, le voilier de Jean-Marc, Eveline et de Corantin. Ils entamment leur troisième tour du monde. Ils nous ont raconté des histoires fascinantes de leurs pérégrinations dans le Pacifque et l'océan Indien. Ils étaient en Thailande lors du tsunami dévastateur.

L'archipel des Iles du Salut est composé de trois iles. L'Ile Royal, l'Ile St-Joseph et l'Ile du Diable. Les vestiges des anciens bagnes sur lesquels la végétation reprend ses droits crée un espece de décor fantomatique tres jolie.

Les bagnards y faisaient des travaux forcés et parmi ces travaux, ils contruisaient des murets de pierre autour des iles. De ces murets, des sentiers font le tour des iles. Nous avons passé des heures a se balader dans les sentiers en bouffant des noix de coco que j'ouvrais a grand peine en les martelant sur des roches. Tout en flânant, on nourissait les poules et les coqs, ici en pleine liberté et sauvage, du coprah de mes noix de cocos et ils en rafollais.

Manguiers et cocotiers poussent a profusion. Des singes se baladent dans les arbres et nous lancent parfois des mangues, c'est tout de même moins pire que de recevoir une noix de coco. Par contre, il y a un singe qui nous a quand même pissé dessus du haut de son arbre. Voila, bien fait pour nous homo sapiens, c'est tout ce qu'on mérite.

La veille de quitter l'archipel, deux bateaux de pêche vénézueliens sont venus ancrer pres de Brania et Stardust. Depuis l'Espagne que je n'ai pas parlé espagnol, c'est le temps d'en profiter, histoire de me dégourdire la langue. Avec Aurélie et Ronan, nous sautons dans l'annexe pour saluer nos voisins pêcheurs et piquer une jasette. Les pêcheurs nous ont offert une dizaine de beaux rougets en signe d'amitié. Nous les avons remercié grandement. J'en ai laissé quelques uns a Eveline qui avait tenté de pêcher mais en vain durant l'apres midi.

Au souper, Ronan, ancien cuistaud a bord de chalutiers de pêche de sa bretagne natal, sait faire et nous a préparé un repas digne des plus grandes tables françaises. Et comme mon père dit:'' Mangeons bien, nous mourrons gras''.

Au lendemain matin, Aurélie et Ronan ont quitté Brania enchanté, afin de prendre la navette qui relie les iles au continent. De souvenir commun d' Afrique, nous nous sommes souhaité ''Inch allah''.

Pour moi, la mer me rapelle encore et cette fois, c'est sous la pleine lune et les nuits de poésies qu'elle apporte que Brania, comme un grand oiseau migrateur ouvre toute grande ses ailes et vole vers le nord-ouest, vers Tobago, début des Antilles du sud.
Sylvio Côté
Du Brania

vendredi 20 février 2009

TARANGA - Monique et Gervais à Ste-Lucie

Monique et Gervais ont sorti le voilier de l'eau pour refaire la peinture anti-salissure.

Ils nous envoient de magnifiques photos prises sur l'île de Ste-Lucie

http://www.kodakgallery.com/ShareExit.action?collid=659198033308&UV=268504227541_628875681113&ownerid=66722629608&rcollid=161433681113&direct=false&addedToCart=false&UV=268504227541_628875681113&photoid=830279033308&collid=659198033308

SAPHIRE - Pierre à St-Martin




Alors, lorsque je suis sorti du lagon mercredi pour aller faire de l’eau dans la baie de Marigot, j’ai aperçu un voilier en mauvaise posture avec, bien entendu, personne à bord.

Comme dirait Yves de La Belle Lurette, en bas de 30 knts, tout le monde sait ancrer. En haut de 30 knts, on sépare les enfants des adultes et en haut de 40 knts, c’est là qu’on découvre les vrais marins! (fin de la citation!). Hors il ne ventait qu’à 25 knts et le bateau a chassé pour se retrouver dans les roches collées sur la plage.

La SNS est venu à sa rescousse et ont réussi à le tirer d’embarras!


Aussi, ce matin, tant qu’à potiner, on aurait aperçu MIH (Michel de GRAFFITI) non pas au salon chez Rita, mais au salon chez Marie-France. Elle aura beau y mettre beaucoup d’effort, une coupe de cheveux n’est pas une chirurgie! (Hi, Hi,……!)

VACATIONS AU RÉSEAU VENDREDI MATIN

LA BOUDEUSE : Roland et la famille sont en navigation. Position : 28-40 N et 14-10 W; Absence de vent - sont à moteur. Environ 70 mn de Las Palmas. Prévoit quitter les Canaries jeudi prochain, selon la météo, pour amorcer leur traversée vers la Martinique.

REGULUS : Gabriel et Nicole sont à Rodney Bay (Ste-Lucie). La nuit dernière a été inconfortable avec des vents de 25 noeuds.

CHANDELLE : Céline et Pierre sont aux Saintes. Hier à la marina de Pointe a Pitre il y a eu des coups de feu. Ce n'est pas l'endroit où il faut être. En attente d'une météo favorable pour se rendre à Antigua.

BOUDIOU : Mario est en navigation entre Ste-Lucie et St-Vincent avec un vent de 20 à 25 noeuds et un beau soleil.

PERLE D'EAU : Marcel est à Norman Cay et se dirige aujourd'hui vers Georgetown

JULIA IV : Jean-François et Dominique sont à Georgetown - calme plat - chaud et humide.

RAKSHA : Pierre et Françoise sont à Staniel et prévoient quitter demain pour Georgetown. Devront essayer de dérouler la grande voile car elle est coincée dans l'enrouleur.

jeudi 19 février 2009

ALTO - France et Donald à CONCEPTION


Message reçu :

Je te transmets une photo de groupe prise à Conception Island dernièrement. Les personnes sont des bateaux : Island Girl, Mon île et Guyanne.

Si tu veux en savoir plus, nous avons placé un texte et d’autres photos sur notre site : http://donaldlavoie.com/alto/saison2008.htm

Au plaisir,



France et Donald

VACATIONS AU RÉSEAU JEUDI MATIN

LA BOUDEUSE ; Roland et la famille sont présentement en navigation, à moteur, à environ 200 mn de Las Palma aux Canaries. Hier après-midi et au cours de la nuit, le vent leur a permis de faire de la belle voile. Position : 29-32 N et 11-55 W; Vitesse 6.5 noeuds - très belle température avec un vent NNW 8 noeuds. Cap 255 degrés.

TARANGA ; Gervais et Monique sont à Ste-Lucie; ils sortent le bateau de l'eau demain matin pour refaire la peinture anti-salissure. Une centaine de bateaux dans la rade à cause des grèves dans les îles françaises.

BRANIA : Michel et Sylvio sont dans la baie de Jalousie à Ste-Lucie - entre les 2 pitons - pour environ 4 à 5 jours. Par la suite, ils continueront leur remontée vers le nord.

REGULUS : Gabriel et Nicole sont à Rodney Bay (Ste-Lucie) pour quelques jours - par la suite, ils poursuivront leur navigation vers le Sud.

SAPHIRE: Pierre est dans le lagon de St-Martin

CIEL & MER : Réjane et Denis poursuivent leur travaux de peinture du voilier à Grenade.

JULIA IV : Jean-François et Dominique sont à Georgetown et se retrouvent en amoureux car leur visite a quitté. Ils nous annoncent qu'ils se sont mariés vendredi dernier. Nous aurons des photos de l'évènement très bientôt

FOLIE D'O : Raymond et Carole sont ancrés dans une magnifique petite baie au sud de St-John dans les Iles Vierges. Temps nuageux. Débuteront leur remontée vers le Nord dans environ un mois.

ABSAROQUE ; Denise a navigué de Nassau à Allan Cay hier. Çà brassait un peu...

BLEU MARIE ; Michelle et Jean-Pierre sont à La Soufrière. Soeur arrive demain et par la suite, ils remonteront vers le Nord.

CHANDELLE ; Pierre et Céline sont aux Saintes; ont quitté Pointe à Pitre hier à cause des émeutes. Le vol de la mère de Pierre a été annullé et ils verront à réserver un autre billet pour une destination autre que les îles françaises

RAKSHA ; Françoise et Pierre sont à Staniel et quitteront samedi à destination de Georgetown dans les Bahamas.

AQUAREL : Robert et Jocelyne sont à La Ceiba. Robert a fait un aller-retour à Miami pour une pompe à l'eau qu'il installera aujourd'hui.

MISTRESS V : Michel est actuellement aux Saintes

PAPA D'JO : Hervé et Évelyne se dirigent aujourd'ui vers Belize City

MUSICO : Stéphane est à Ste-Lucie en compagnie du voilier BONANZA.

MESSAGE IMPORTANT POUR VOILIER "ORCA MINOR"

Si quelqu'un voit le voilier ORCA MINOR, un chatam 33 de couleur marine, il serait IMPORTANT de communiquer ce message.

Il s'agit d'André Desmarais - VA2UMA - qui navigue dans la région de la Martinique.

Sa soeur Lise et ses deux enfants sont à bord et le vol de WESTJET qu'ils doivent prendre le 28 février a été annullé et ils doivent quitter avec le vol de SAMEDI LE 21 FÉVRIER.
IMPORTANT de communiquer avec Alain Payette à la maison le plus tôt possible pour confirmer la réception du message.

MERCI À TOUS

Nycole

À NE PAS MANQUER...

SÉMINAIRE « PRÉPARATION AU DÉPART – AIDE MÉMOIRE »
SAMEDI LE 7 MARS 2009 À COMPTER DE 09 HEURES

Endroit : 3500 boul. Matte, bur. 236
Brossard, Québec


Ce séminaire répondra à une multitude de questions et vous évitera beaucoup de soucis
(que ce soit pour les Bahamas, les Antilles ou pour une traversée)

Marcel Bourgault, ex-président de la Conam, cumule nombres d’années d’expérience en navigation tant aux Bahamas qu’aux Antilles et a complété une traversée de l’Atlantique dans le cadre du 400ème de Québec. Il s’est adjoint des navigateurs de fort calibre pour vous présenter ce séminaire des plus complets dont les détails sont à jour.

Voici le syllabus du séminaire qui se divise en 4 ateliers au cours de la journée qui débute à 9 heures le matin du 7 mars - (Nous demandons aux participants d’arriver vers 08h 15)

Atelier #1 :
 Choix de l’itinéraire
 Aspects légaux
 Assurances
 Critères de sélection de l’équipage
 Engagement réciproque
 Préparatif à moyen et long terme de l’équipage
 Sécurité

Atelier #2 :
 Le bateau
 Le gréement
 Le pont
 Le cockpit
 Les aménagements intérieurs
 Bibliothèque
 Pharmacie
 Rangement
 Les systèmes (moteur, plomberie, électricité, etc.)
 Outillage
 Pièces de rechange

Atelier #3 :
 Choix des équipements de communication
 Installation
 Cartes et rayons météo
 Termes de météo
 Météo
 Communications

Atelier #4 :
 Derniers préparatifs – 1 mois avant
 Jour du départ
 Tâches quotidiennes en mer
 Organisation vie à bord
 Liste d’inspections routinières
 Situations particulières
 Accidents et naufrage

INSCRIPTIONS : 175$ comprenant la documentation complète sous forme de cartable, les pauses-café et le lunch

RÉSERVATIONS OBLIGATOIRES

POUR INFO : Nycole Gaudreault : (450) 646-1309
nycolegaudreault@sympatico.ca

mercredi 18 février 2009

CHANDELLE - Pierre et Céline aux SAINTES

Nous sommes actuellement aux Saintes. Nous avons quitté la marina de Pointe-à-Pitre ce matin. Tout était fermé et nous n'avons même pas pu faire les formalités de sortie et payer la marina. Tout est fermé.

D'autres voiliers ont fait comme nous. Nous ne pouvions plus s'approvisionner. Ici, c'est très tranquille et demain matin, nous essaierons de faire notre sortie ici. Sinon, on doit patienter. Nous avons dû annuler le vol de la mère de Pierre qui devait arriver demain. Même Air Canada ne garantissait pas le vol vers la Guadeloupe et a remboursé la totalité du billet d'avion.

Demain, je pourrai vous parler sur le Réseau car nous sommes à l'ancre.

Céline xxx

ÉTOILE DE LUNE - Dom et Nat aux AVES


es Aves, mouillage des pêcheurs
106 jours de Paradis
le 18 février 2009

Le troc des Aves.

Bonjour,

Depuis quelques jours le ciel n'est plus si bleu. Le soleil sans doute solidaire de nos amis de Guadeloupe et de Martinique est parti en grève. Il pleut, il vente et donc nous décidons de quitter notre jolie piscine couleur lagon pour rejoindre le mouillage des pêcheurs qui est bien mieux abrité.

Au mouillage une lancha est là depuis plus d'une semaine. Ses peñeros (vedettes rapides avec lesquelles ils sillonnent la barrière de corail en quête de poissons, lambis, langoustes...) vont et viennent dans la mouillage. Le temps est annoncé plus mauvais pour la semaine à venir. Le vent va fraîchir et le travail sera de plus en plus difficile à accomplir avec ces barques qui ne dépassent pas la surface de l'eau. De plus, la lancha est attendue sur le continent, ses réserves de glace pour conserver le poisson diminuent. Il faut donc augmenter la cadence. Ils préparent les fusils harpons, les masques, mais il leur manque des tubas.

A peine sommes-nous arrivés dans le mouillage que nous entendons des coups de sifflet, des cris, les pêcheurs nous appellent. Nous sortons, ils brandissent un tuba et nous disent :
"Quiere langousta".
Le marché est simple. Un tuba contre une langouste ? Non, deux tubas...
OK, je leur donne deux tubas. Ils sont tout contents et nous aussi. La langouste est de belle taille !

Heureusement que je suis une conservatrice invétérée. Ce n'est pas à franchement parler la plus grande qualité pour un moussaillon. Les bateaux prennent de l'embonpoint et la ligne de flottaison s'enfonce sous mes effusions conservatrices. Mais, lorsque nos masques avaient déclaré forfait, je m'étais dit qu'un jour les tubas pourraient encore servir...

Finalement, le capitaine a été content de son Mous' aujourd'hui. Et pendant que je vous écris, la langouste est dans cocote !

Amitiés marines
Nat et Dom de l'étoile de lune

HONAH LEE - Marie et Denis - San Blas / Panama














Quelques photos des san blas,la traversee du canal de panama,et le rio chagres. nous sommes presentement a bocas del toro.

bye bye marie et denis