Copie du message reçu :
On est resté sur le bateau aujourd'hui et on y restera .... 25-40 noeuds de vent jusqu'à maintenant. L'éolienne fait du bon travail, on ne manquera pas d'électricité, c'est certain.
Dans la petite baie de Manhasset (Port Washington), ces vents soulèvent environ 1.5-2 pieds de vague, ce qui est bien raisonnable, même si inconfortable à la longue. Les plus forts vents sont attendus cette nuit. On ne peut qu'imaginer ce que ce serait en mer maintenant. Il est préférable de ne pas y être.
On a fait de la lecture, on surveille notre bateau et les autres bien sûr, le pont est dégagé, le cockpit est vide .... la routine du mauvais temps quoi !
Heureusement, on en a profité hier pour aller à terre. C'est joli à terre, ici. Dire qu'hier, il faisait si beau, gros soleil, short et sueur étaient au rendez-vous.
Bizous
Jean-François et Dominique.
jeudi 30 septembre 2010
NEMEA - Jean-Denis et Louise à Bootway (Maine)
Juste pour vous faire savoir que nous attendons une nouvelle transmission aujourd'hui; réparer la défectueuse aurait pris plusieurs semaines (attente des pièces) et aurait finalement coûté aussi cher... et si tout va comme prévu le bateau sera réparé vendredi soir; nous pourrons donc repartir samedi probablement, direction Cape Cod si la météo collabore.
On garde donc le moral et on profite des installations (un peu coûteuses, mais on a pas vraiment le choix...) de la place ! Ici les gens sont très gentils et le maître de port, Ross, nous a même conduit allez-retour à Portland et a été d'une aide précieuse pour faire nos courses !
A bientôt !
Jean-Denis
On garde donc le moral et on profite des installations (un peu coûteuses, mais on a pas vraiment le choix...) de la place ! Ici les gens sont très gentils et le maître de port, Ross, nous a même conduit allez-retour à Portland et a été d'une aide précieuse pour faire nos courses !
A bientôt !
Jean-Denis
CAT MOUSSES - René et la famille aux VANUATU
30 sept 2010
Vanuatu
Récit 154 - La vie à sa plus simple expression
Non mais à quoi je pensais moi de terminer mon dernier récit en me ventant que le frigo allait bien? J'ai couru après le trouble, le frigo a officiellement rendu l'âme! Fini le Coke Diet et la bière, tant qu'à être dans des îles sauvages autant vivre comme les locaux. Heureusement, nous n'avions plus aucune viande de toute façon. Il ne nous restait plus que quelques délicatesses de la Nouvelle-Zélande, soit de la crème fraîche, quelques briques de fromage, du fromage feta et Haloumi. Les dates de péremption approchant, le temps est venu de les consommer de toute manière alors ça ne tombe pas trop mal. Nous vivons au jour le jour dernièrement, en harmonie avec la population locale et leur culture, nous vivons vraiment des expériences fort enrichissantes et nous nous plaisons énormément dans ces petits coins perdus du monde.
Nous venons de quitter Ureparapara, soit une baie sauvage lovée au fond du cratère d'un volcan qui s'est rempli d'eau après que l'une de ses parois se soit effondrée lors de sa dernière explosion (il y a des milliers d'années). C'est très spécial comme décor et nous y avons passé près d'une semaine. Nous devions aussi aller sur le groupe d'île de Torrès plus au nord mais finalement nous avons choisi, après un petit conseil familial, de rester un peu plus longtemps à Ureparapa et de laisser tomber Torrès. Cette année, notre optique est de s'investir un peu plus dans les endroits que nous visitons, nous couvrons moins de terrain mais plutôt que courir pour tout voir, nous approfondissons davantage nos relations avec la population locale. Nous tirons beaucoup de ces échanges culturels, on se sent vraiment sur une autre planète, c'est la vie à sa plus simple expression.
Peu après notre arrivée sur cette île, le bateau français (Lady Anabelle) est venu se mouiller dans la baie. Avec eux, nous avons convenu de sortir une liste de tout ce que nous avions à offrir au village avant de débarquer rencontrer le chef. En PM nous sommes allés rencontrer le chef et avec lui, nous avons convenu d'organiser un marché d'échange pour le lendemain après-midi. C'était son idée et nous aimons beaucoup le concept. Cette façon de procéder permet de partager équitablement ce que nous avons à offrir plutôt que ce soit les rares propriétaires de pirogues qui empochent tout. Ainsi, le lendemain, après les classes, nous sommes débarqués, avec Lady Anabelle, sur cette petite île au milieu de nulle part avec nos trésors à partager: sucre, farine, levure, mélange à gâteau, riz, huile , sel, miel, confiture, conserves de thon, corn beef, champignons, cordage, bouée, gazoline, cahier d'école, savon à linge, savon pour le corps, pansements, onguents antibiotiques, désinfectants, tylenol, rasoirs, couteaux, vêtements, souliers, bouteilles et contenants vides, 'spear' (pointe de flèche pour la pêche sous-marine), vernis à ongle, boucles d'oreilles, papier de toilette, déodorant. Quelle belle expérience ce fut pour nous tous. Il fallait voir les yeux du vieux monsieur venu nous échanger une boîte de thon contre cinq petites tomates cerises vertes qu'il tenait précieusement au creux de sa main. Les mamans prenaient une barre de savon pour laver leurs bébés. Tout le monde en trouvait pour son compte dans ces échanges. Nous les navigateurs sommes sortis gagnants avec bananes, citrons, pamplemousses, papayes, tomates, échalotes, 'island cabbage' rappelant les épinards de chez nous, aubergines, taro, yam, patates sucrées, citrouilles, noix et oufs. Franchement c'était beau à voir et nous ne sommes pas prêts d'oublier cet échange. On sent qu'on leur fait plaisir. Bien sûr ils vivent bien sur leur île; ils vivent de la pêche, ils ont des cochons et des poules, ils cultivent fruits et légumes mais en même temps ils n'ont aucun luxe. Ils n'ont pas de sel, pas d'épices, pas de sucre, pas de riz. Ces petits luxes sont bienvenus pour eux, ne serait-ce qu'un peu d'onguent et des pansements pour soigner leurs plaies. Le bébé de 6 mois (Shy) de la fille du chef (Jenny) s'était réveillée de son dodo en hurlant ce matin-là. Ils ont accouru auprès d'elle pour découvrir qu'un rat était en train de lui mordre le doigt. Pauvre petite! Mes pansements tombaient bien et j'étais bien heureuse de voir qu'ils les utilisent bien, sinon les bobos ne viennent jamais à bout de guérir. On le sait pour quelque chose car même sur les bateaux les mouches viennent nous harceler quand nos plaies ne sont pas couvertes.
Nos échanges les plus notables ont été un cordage contre deux poulets ( oui oui, plumés et nettoyés de leur entrailles, têtes, pattes et tout). Nous les avons cuits sur la 'can' dans le BBQ. Le chef qui venait nous visiter tous les jours sur le bateau était bien intrigué de notre technique de cuisson quand il nous a vus asseoir nos poulets sur des 'cans' dans le BBQ. Nous avons échangé notre 'spear' pour une sculpture de pierre locale. Thomas a échangé son cerf-volant contre un 'sling shot'. Les enfants se sont bien amusés avec les locaux de cet endroit. Un matin, quatre jeunes garçons, après la messe, nous ont accompagnés pour une excursion. Nous avons grimpé la montagne pour avoir une vue du cratère (la baie) à partir du haut de la montagne. Ce fut une belle balade mais les enfants ont ri de leur maman qui ne rajeunit pas. A un moment, à force d'essayer de suivre mes boucs des montagnes, je me suis mise à voir des étoiles et à hyperventiler. Les quatre jeunes garçons qui nous accompagnaient trouvaient la madame bien bizarre de s'étendre sur le dos dans la boue et les fourmis rouges au milieu de la jungle! Ils sont bizarres ces touristes! Elle perd la forme la maman on dirait. (Ca doit être de famille maman hein? Toi et moi ces temps-ci on semble s'être passées le mot pour s'évanouir dans les montagnes.)
Nous avons fait deux pêches de nuits avec les locaux en cet endroit. La première pêche nous n'avons ramené que du poisson mais la deuxième fut plus miraculeuse avec bien des poissons mais aussi un bébé pieuvre, des crabes, une cigale et certainement une douzaine de langoustes. Ca faisait un beau butin à partager. C'est rendu que je 'canne' de la langouste dans des pots Mason. Je ne pensais pas faire ça un jour, 'canner' de la langouste! Wow!
Bref, nous avons passé un beau moment sur cette île avec ces gens. Mélodie, la femme du chef, nous a offert un plat traditionnel de 'laplap', soit une couche de purée de fruit de l'arbre à pain, recouverte de noix de coco râpée. C'est très riche et légèrement sucré. On l'a essayé en dessert le lendemain avec un peu de sirop d'érable. Le dernier jour, le chef nous a conviés à un repas chez lui le soir. Ils avaient préparé un mélange de crabe et de patates sucrées dans une sauce au lait de coco. Ils avaient cuit leur traditionnel fruit à pain sur le feu. Ils semblent se nourrir beaucoup de ça. Chaque soir ils en mettent deux ou trois sur le feu, une fois la peau carbonisée, ils pèlent et c'est prêt à manger. Ils avaient aussi préparé une salade de fruits de bananes et papayes. A leur demande j'avais préparé un plat de riz et un plat de pâtes. En bonus j'avais cuit des biscuits à la noix de coco qui ont fait un malheur. La vraie noix de coco râpée n'a rien à voir avec notre noix de coco râpée, déshydratée et artificielle. Ils avaient visiblement beaucoup de mal à essayer de se contrôler pour ne pas engloutir tous les biscuits du plat, parents comme enfants. Ce soir-là, il y avait notre bateau mais aussi un autre bateau français (Champeje) de Nouméa. Elle, étant infirmière, a passé son après-midi à prodiguer des soins médicaux. Comme ils quittent pour l'Australie prochainement et qu'ils ne veulent pas se faire confisquer leur viande à l'arrivée, nous avons dû nous sacrifier et accepter leurs dons de viande. Nous qui n'avons plus de viande fraîche depuis quelques temps déjà, ne nous sommes pas faits prier je vous assure.
Nous avons bien ri des explications qu'ils nous ont prodiguées lorsqu'ils nous ont fait cadeau de la viande. Elle est congelée et sous vide. Nous savons que la viande sous vide se conserve plus longtemps mais Philippe nous a vraiment fait rire en nous racontant que, pour l'avoir essayé, il peut nous assurer que l'on peut très bien garder de la viande crue sous vide pendant 2 à 3 semaines et ce SANS RÉFRIGÉRATION. Il nous a dit : 'Oui bien sûr la viande viendra avec une Sale Gueule, mais elle sera très bonne au goût'! On la rie encore et on est bien tenté de laisser un gigot trois semaines sur le comptoir pour voir de nos yeux la sale gueule qu'aura la bête. On s'est demandé ce que notre Doc Deegle dirait de ça et on rie juste à y penser. Doum, on va te garder un rôti sur le comptoir pour si jamais tu décides de venir nous visiter. Ca aura peut-être une Sale Geule mais on sait que t'es pas un doux!
Nous sommes présentement en mer, nous avons quitté l'île de Vanua Lava pour rallier l'île de Santa Maria, plus précisément Gaua que nous atteindrons ce midi. Nous y ferons nos classes cet PM. Hier nous sommes repassés à Waterfall Bay pour y passer la nuit. Nous en avons profité pour faire un autre lavage à la main dans les cascades d'eau, nous en avions bien besoin après l'excursion dans la montagne. A part ça c'est la routine, nous continuons les classes et la pêche. Hier nous avons attrapé un beau thon de 10 livres que nous avons partagé avec les locaux et un autre bateau. René et moi sommes allés pêcher la nuit passée et avons rapporté trois langoustes que j'ai cuit dans le presto au retour de la pêche (je vous rappelle que je n'ai plus de frigo), nous les mangerons ce midi. Nous y retournons ce soir. Le village à l'ouest de Gaua ayant été évacué depuis quelques mois à cause du volcan, on se dit que la pêche devrait être bonne. On verra, plus à suivre dans mon prochain récit.
mercredi 29 septembre 2010
NEMEA - Jean-Denis et Louise - PROBLÈME DE TRANSMISSION
Copie du message reçu :
Nous sommes toujours à Boothbay; finalement c'est la transmission du moteur qui a lâchée; l'hélice n'y était pour rien.
J'ai réussi à retirer la transmission du bateau sans trop de difficultés et aujourd'hui nous allons à Portland pour la faire examiner. (Au moins on a pas eu à sortir le bateau de l'eau car ici à Boothbay il n'y a pas de facilités sur place et il aurait fallu faire remorquer le bateau un peu plus loin).
On est tout de même chanceux dans cette malchance; l'arrivée et le mouillage sous voile étaient possible ici et pas de gros courants ni de récifs proches... Dans le sud ça aurait été une autre histoire j'imagine.
On vous tient au courant des développements !
Salutations cordiales !
Jean-Denis VE2JDL et Louise,
Voilier Nemea
Nous sommes toujours à Boothbay; finalement c'est la transmission du moteur qui a lâchée; l'hélice n'y était pour rien.
J'ai réussi à retirer la transmission du bateau sans trop de difficultés et aujourd'hui nous allons à Portland pour la faire examiner. (Au moins on a pas eu à sortir le bateau de l'eau car ici à Boothbay il n'y a pas de facilités sur place et il aurait fallu faire remorquer le bateau un peu plus loin).
On est tout de même chanceux dans cette malchance; l'arrivée et le mouillage sous voile étaient possible ici et pas de gros courants ni de récifs proches... Dans le sud ça aurait été une autre histoire j'imagine.
On vous tient au courant des développements !
Salutations cordiales !
Jean-Denis VE2JDL et Louise,
Voilier Nemea
mardi 28 septembre 2010
VACATIONS AU RÉSEAU MARDI MATIN
BLUE TANG : Guy a repris sa navigation et avait déjà 30 mn sur son parcours de 60; il prévoit arriver ce soir à destination et y demeurera un peu plus de deux semaines pour reprendre la navigation vers le Portugal par la suite. Il a l'intention de séjourner sur la Méditerranée l'hiver prochain mais n'a pas encore déterminer à quel endroit... À suivre
MYRIAM : Ghislain et la famille ont replacé le bateau et consacré la journée entière aux travaux d'entretien etc. etc. Aujourd'hui ce sera la balade dans Bonaire.
NAMAR : Marcel est de retour au bateau après un séjour à l'hôpital de Grenade pour ce qui a été diagnostiqué comme "une allergie sévère" - il est sous médication pour les prochains 7 jours et essaiera de déterminer la source de son allergie... pas évident.
SEA KITE : Michel et Brigitte ont pu parler à Ghislain (MYRIAM) mais je ne les entendais pas. Ils sont à Chestertown dans la baie de Chesapeake.
MYRIAM : Ghislain et la famille ont replacé le bateau et consacré la journée entière aux travaux d'entretien etc. etc. Aujourd'hui ce sera la balade dans Bonaire.
NAMAR : Marcel est de retour au bateau après un séjour à l'hôpital de Grenade pour ce qui a été diagnostiqué comme "une allergie sévère" - il est sous médication pour les prochains 7 jours et essaiera de déterminer la source de son allergie... pas évident.
SEA KITE : Michel et Brigitte ont pu parler à Ghislain (MYRIAM) mais je ne les entendais pas. Ils sont à Chestertown dans la baie de Chesapeake.
JULIA IV - Jean-François et Dominique à PORT WASHINGTON (NY)
Message reçu :
..... on est présentement à Port Washington, juste aux portes de NY. On va y rester quelques jours, la météo s'annonçant mauvaise pour les 3-4 prochains jours. Ici, on est à l'abri. On est présentement à l'ancre, mais demain on prendra un mooring (gratuit pour deux jours, en passant).
On a chaud ici et la nuit aussi, l'air est chargée d'humidité. Mais on est à l'abri, c'est ce qui compte.
Autrement tout va bien, on a pu tester le pilote hier dans la vague de 6 pieds dans le Long Island Sound, et il fonctionne à merveille. Quand à l'ancrage, tout est parfait.
On t'embrasse.
Jean-François et Dominique (Julia IV)
..... on est présentement à Port Washington, juste aux portes de NY. On va y rester quelques jours, la météo s'annonçant mauvaise pour les 3-4 prochains jours. Ici, on est à l'abri. On est présentement à l'ancre, mais demain on prendra un mooring (gratuit pour deux jours, en passant).
On a chaud ici et la nuit aussi, l'air est chargée d'humidité. Mais on est à l'abri, c'est ce qui compte.
Autrement tout va bien, on a pu tester le pilote hier dans la vague de 6 pieds dans le Long Island Sound, et il fonctionne à merveille. Quand à l'ancrage, tout est parfait.
On t'embrasse.
Jean-François et Dominique (Julia IV)
NEPTEAU - Aldé et Guylaine à Chesapeake City
Consultez le site internet de NEPTEAU pour leur mise à jour :
http://nepteau.blogspot.com/2010/09/chesapeake-city.html
Ils ont rencontré Christine et Louis de l'ALBATROS
http://nepteau.blogspot.com/2010/09/chesapeake-city.html
Ils ont rencontré Christine et Louis de l'ALBATROS
NEMEA - Jean-Denis et Louise à Bootway (Maine)
Juste pour vous informer que nous sommes à Boothbay depuis hier (le 27 sept) pour quelques jours; hélice défectueuse... On espère que ce n'est qu'un sac de plastique ou quelque chose du genre pris sur le moyeu de la maxprop. On verra ça ce matin.
Malhureusement le HF ne passe pas encore. A bientôt !
Jean-Denis et Louise,
Voilier Nemea
Malhureusement le HF ne passe pas encore. A bientôt !
Jean-Denis et Louise,
Voilier Nemea
lundi 27 septembre 2010
PAPA DJO - Hervé et Évelyne aux FIDJI
J'ai eu des nouvelles d'Hervé et Évelyne via ÉTOILE DE LUNE - Nathalie et Dominique.
Je les en remercie sincèrement et c'est avec plaisir que je vous transmets copie du message :
Nous restons en contact avec F4DHZ (Papa D'jo. Ils vont faire quelque chose d'intéressant, et hiverner dans la zone cyclonique aux Fidji.(la saison commencera pour nous fin octobre) Et, il n'est pas improbable que nous suivions leurs traces, puisque dès que le terme de notre autorisation de séjour sera atteint en Polynésie (24 mois), c'est le tracé que nous voulons suivre. Mais nous ne savions pas qu'il y avait des possibilités de s'abriter aux Fidji. De toute manière, que tu ailles en Nouvelle Calédonie ou aux Fidji tu es dans la zone cyclonique... Il n'y a guère que les Marquises et la Nouvelle-Zélande qui soient en dehors du phénomène dans l'hémisphère sud.
Donc à suivre...
Je te mets une partie de leur message :
"Après Suvarow, Samoa, Wallis et Futuna, la navigation se termine. Nous stoppons aux Fiji. Tu me diras que c'est zone cyclonique. Et oui ! mais nous sommes fatigués de naviguer maintenant. Nous ne voulons pas aller en N.Zélande, ce qui nous détournerait bien de notre route. On a le coup de foudre pour les Fiji et SavuSavu offre un refuge naturel et tous les ingrédients d'une bonne petite vie : yatch club sympa, petits resto pas cher, grand marché superbe, bus constants. En plus le bateau est à la bouée environné de nature. Donc nous restons; Nous naviguerons inter-îles jusqu'à fin Octobre puis sagement reprendrons une bouée ici. C'est probable que nous irons en NZ mais par avion et en séjour terrestre.
Voilà. Autrement, nous n'avons pas rencontré de difficultés majeures dans nos navigations. Nous avons toujours eu le temps qu'il fallait pour bien pousser le bateau. Quand on pense aux distances qu'on parcoure !
Donne bien le bonjour à tout le réseau de notre part."
Je les en remercie sincèrement et c'est avec plaisir que je vous transmets copie du message :
Nous restons en contact avec F4DHZ (Papa D'jo. Ils vont faire quelque chose d'intéressant, et hiverner dans la zone cyclonique aux Fidji.(la saison commencera pour nous fin octobre) Et, il n'est pas improbable que nous suivions leurs traces, puisque dès que le terme de notre autorisation de séjour sera atteint en Polynésie (24 mois), c'est le tracé que nous voulons suivre. Mais nous ne savions pas qu'il y avait des possibilités de s'abriter aux Fidji. De toute manière, que tu ailles en Nouvelle Calédonie ou aux Fidji tu es dans la zone cyclonique... Il n'y a guère que les Marquises et la Nouvelle-Zélande qui soient en dehors du phénomène dans l'hémisphère sud.
Donc à suivre...
Je te mets une partie de leur message :
"Après Suvarow, Samoa, Wallis et Futuna, la navigation se termine. Nous stoppons aux Fiji. Tu me diras que c'est zone cyclonique. Et oui ! mais nous sommes fatigués de naviguer maintenant. Nous ne voulons pas aller en N.Zélande, ce qui nous détournerait bien de notre route. On a le coup de foudre pour les Fiji et SavuSavu offre un refuge naturel et tous les ingrédients d'une bonne petite vie : yatch club sympa, petits resto pas cher, grand marché superbe, bus constants. En plus le bateau est à la bouée environné de nature. Donc nous restons; Nous naviguerons inter-îles jusqu'à fin Octobre puis sagement reprendrons une bouée ici. C'est probable que nous irons en NZ mais par avion et en séjour terrestre.
Voilà. Autrement, nous n'avons pas rencontré de difficultés majeures dans nos navigations. Nous avons toujours eu le temps qu'il fallait pour bien pousser le bateau. Quand on pense aux distances qu'on parcoure !
Donne bien le bonjour à tout le réseau de notre part."
NEMEA - Jean-Denis et Louise sont à Rockland (Maine)
Copie du message reçu :
Nous sommes enfin rendus aux USA, présentement à Rockland au quai public, après une navigation de 36 heures. Nous avons rencontrés toute une flotte de bateaux de pêche durant la nuit suivant le départ, au large de la nouvelle écosse. Ils étaient au moins une douzaine et formaient une belle ligne sur environ 3 miles de long; on a dû passer au travers d'eux car impossible de faire autrement. Heureusement on ne s'est pas pris dans leurs filets... Le reste de la nuit s'est passé sans encombre et la pleine lune nous accompagnait.
Plusieurs autres bateaux canadiens (anglais) qui avaient quittés en même temps que nous Shelburne sont arrivés dans la nuit; ici on a dû composer avec des millions de cages à homard placées n'importe comment sur les 12 derniers miles s'en s'en prendre une dans l'hélice (le vent était nul comme de raison). Ils en mettent vraiment partout; dans 300 pieds d'eau, même dans les voies commerciales et dans le port au travers des mouillages !! Pour couronner le tout une brume dense s'est installée à une heure de notre arrivée; nous ne pouvions a peine distinguer le nez du bateau... Mais grâce à la technologie moderne nous avons pu entrer dans le port et nous attacher à un mooring sans encombre. Pas fâchés d'aller se coucher !
Les doiniers sont venus samedi matin et ont expédiés rondement notre entrée aux USA ils ont été d'une grande courtoisie.
Encore ici, la réception sur HF est difficile; j'entends à peine quelques stations au travers des interférences et cette fds c'est le RTTY contest en plus, alors nous vous écoutons sur l'Internet.
Prochaine étape Boothbay et ensuite Boston vers le millieu de la semaine.
Bonne navigation à tous et au plaisir de vous retrouver !
Jean-Denis VE2JDL et Louise,
Voilier Nemea
Nous sommes enfin rendus aux USA, présentement à Rockland au quai public, après une navigation de 36 heures. Nous avons rencontrés toute une flotte de bateaux de pêche durant la nuit suivant le départ, au large de la nouvelle écosse. Ils étaient au moins une douzaine et formaient une belle ligne sur environ 3 miles de long; on a dû passer au travers d'eux car impossible de faire autrement. Heureusement on ne s'est pas pris dans leurs filets... Le reste de la nuit s'est passé sans encombre et la pleine lune nous accompagnait.
Plusieurs autres bateaux canadiens (anglais) qui avaient quittés en même temps que nous Shelburne sont arrivés dans la nuit; ici on a dû composer avec des millions de cages à homard placées n'importe comment sur les 12 derniers miles s'en s'en prendre une dans l'hélice (le vent était nul comme de raison). Ils en mettent vraiment partout; dans 300 pieds d'eau, même dans les voies commerciales et dans le port au travers des mouillages !! Pour couronner le tout une brume dense s'est installée à une heure de notre arrivée; nous ne pouvions a peine distinguer le nez du bateau... Mais grâce à la technologie moderne nous avons pu entrer dans le port et nous attacher à un mooring sans encombre. Pas fâchés d'aller se coucher !
Les doiniers sont venus samedi matin et ont expédiés rondement notre entrée aux USA ils ont été d'une grande courtoisie.
Encore ici, la réception sur HF est difficile; j'entends à peine quelques stations au travers des interférences et cette fds c'est le RTTY contest en plus, alors nous vous écoutons sur l'Internet.
Prochaine étape Boothbay et ensuite Boston vers le millieu de la semaine.
Bonne navigation à tous et au plaisir de vous retrouver !
Jean-Denis VE2JDL et Louise,
Voilier Nemea
NAMAR - Marcel et Nancy à GRENADE
Nous avons su, via Ghislain (MYRIAM) que Marcel est à l'hôpital sous sourveillance à cause d'une intoxication alimentaire sévère.
Il semble que les soins prodigués à l'Hôpital de Grenade soient excellents.
J'ai parlé à Nancy via Skype il y a quelques minutes. Marcel est sous observation pour 48 heures et elle se rendra à l'hôpital pour l'heure des visites qui débutent à 11h00
Prompt rétablissement Marcel...
Il semble que les soins prodigués à l'Hôpital de Grenade soient excellents.
J'ai parlé à Nancy via Skype il y a quelques minutes. Marcel est sous observation pour 48 heures et elle se rendra à l'hôpital pour l'heure des visites qui débutent à 11h00
Prompt rétablissement Marcel...
VACATIONS AU RÉSEAU LUNDI MATIN
LA FORET D'EAU : Martine et Michel sont venus nous faire un petit coucou; ils demeureront aux Açores pour l'hiver
DAMALU : Daniel est à Arecife aux Canaries - peu de touristes et très tranquille. L'on trouve tout ce que l'on peut désirer au niveau des approvisionnements et il en profitera pour remonter ses réserves en vue de la traversée de l'Atlantique car au Cap Vert il y a peu de choix. Prévoit quitter les Canaries dans 4 à 5 jours en direction du Cap Vert où il séjournera jusqu'à la mi-novembre avant d'entreprendre la traversée de l'Atlantique.
MYRIAM : Ghislain et la famille sont à Bonaire et y demeureront une dizaine de jours. Ils en profitent pour visiter l'île, excursions etc. Ils sont en compagnie de Dorénavant, Vanilla et Meiko
SPIRARE ; Serge et Johanne sont dans le golfe de Cariacou, à Madregal Village; ils prennent toutes les précautions nécessaires au niveau de la sécurité mais ne sont pas embêtés. Ils sont en compagnie de deux autres voiliers : Santana et Evergreen. Serge mentionne que la petite marina est excellente pour le carénage et le propriétaire est belge. Aujourd'hui, ils feront une excursion dans la rivière et se dirigeront cette semaine vers Tortugas.
DAME LICORNE : Marc-Antoine et Lucie sont toujours à Tobago; une quinzaine de bateaux dans la rade. Ils y séjourneront encore quelque temps et en profitent pour se balader, excursions, etc. etc. Tout va très bien.
BLUE TANG : J'ai entendu Guy ce matin mais la communication était difficile; Il est en navigation en direction du nord de l'Espagne et arrête pour la nuit. Position : 42-42 N et 09-12 W
DAMALU : Daniel est à Arecife aux Canaries - peu de touristes et très tranquille. L'on trouve tout ce que l'on peut désirer au niveau des approvisionnements et il en profitera pour remonter ses réserves en vue de la traversée de l'Atlantique car au Cap Vert il y a peu de choix. Prévoit quitter les Canaries dans 4 à 5 jours en direction du Cap Vert où il séjournera jusqu'à la mi-novembre avant d'entreprendre la traversée de l'Atlantique.
MYRIAM : Ghislain et la famille sont à Bonaire et y demeureront une dizaine de jours. Ils en profitent pour visiter l'île, excursions etc. Ils sont en compagnie de Dorénavant, Vanilla et Meiko
SPIRARE ; Serge et Johanne sont dans le golfe de Cariacou, à Madregal Village; ils prennent toutes les précautions nécessaires au niveau de la sécurité mais ne sont pas embêtés. Ils sont en compagnie de deux autres voiliers : Santana et Evergreen. Serge mentionne que la petite marina est excellente pour le carénage et le propriétaire est belge. Aujourd'hui, ils feront une excursion dans la rivière et se dirigeront cette semaine vers Tortugas.
DAME LICORNE : Marc-Antoine et Lucie sont toujours à Tobago; une quinzaine de bateaux dans la rade. Ils y séjourneront encore quelque temps et en profitent pour se balader, excursions, etc. etc. Tout va très bien.
BLUE TANG : J'ai entendu Guy ce matin mais la communication était difficile; Il est en navigation en direction du nord de l'Espagne et arrête pour la nuit. Position : 42-42 N et 09-12 W
JULIA IV - Jean-François et Dominique près de NY
Message reçu :
On est bien reparti hier de Jamestown. On a pu tester le pilote hier, tout fonctionne bien.
On a découvert un nouvel ancrage dans Long Island Sound. Il s'agit des Thimbles, petit groupe d'île, qui permet de s'abriter de tous les vents. Et la vue est superbe.
Aujourd'hui, on va se rendre à City Island, juste à l'entrée de l'East River, donc paré pour notre entrée à New York.
Jean-Françoisa et Dominique (Julia IV)
On est bien reparti hier de Jamestown. On a pu tester le pilote hier, tout fonctionne bien.
On a découvert un nouvel ancrage dans Long Island Sound. Il s'agit des Thimbles, petit groupe d'île, qui permet de s'abriter de tous les vents. Et la vue est superbe.
Aujourd'hui, on va se rendre à City Island, juste à l'entrée de l'East River, donc paré pour notre entrée à New York.
Jean-Françoisa et Dominique (Julia IV)
dimanche 26 septembre 2010
MYRIAM - Ghislain et la famille aux AVES
NEPTEAU - Aldé et Guylaine à CAPE MAY
Extrait du message qu'ils ont mis sur leur blogue :
Nous avons passé une très belle journée! Tout d'abord ce matin 7:30 Aldé a fait une première communication avec le réseau du capitaine à Montréal avec la radio amateur et tout fonctionne bien. Par la suite un peu de rangement dans le bateau mais pas trop longtemps car on veut profiter du temps radieux pour aller à la plage. L'eau est encore chaude et il y avait de belles vagues, on s'est bien amusé. Nous avons marché un peu dans le village de Cape May et Aldé a réussi à se trouver une belle ligne à pêche pour prendre des gros poissons. Il ne pourra pas pêcher tout de suite car il n'a pas de permis mais il sera prêt dès qu'il en aura un on mangera du poisson frais.
Nous sommes aussi allés luncher dans un beau restaurant qui se situe dans un bateau. Bonne cuisine et pas trop cher.
Nous avons passé une très belle journée! Tout d'abord ce matin 7:30 Aldé a fait une première communication avec le réseau du capitaine à Montréal avec la radio amateur et tout fonctionne bien. Par la suite un peu de rangement dans le bateau mais pas trop longtemps car on veut profiter du temps radieux pour aller à la plage. L'eau est encore chaude et il y avait de belles vagues, on s'est bien amusé. Nous avons marché un peu dans le village de Cape May et Aldé a réussi à se trouver une belle ligne à pêche pour prendre des gros poissons. Il ne pourra pas pêcher tout de suite car il n'a pas de permis mais il sera prêt dès qu'il en aura un on mangera du poisson frais.
Nous sommes aussi allés luncher dans un beau restaurant qui se situe dans un bateau. Bonne cuisine et pas trop cher.
ALEXANDRE IV - Jacquees et Josée à OUVEA ( Nouvelle-Calédonie)
TIME: 2010/09/26 01:47
LATITUDE: 20-42.96S
LONGITUDE: 166-25.10E
COMMENT: Apres l'hallucinant volcan de Tanna nous voici à Ouvéa en N-Calédonie.
LATITUDE: 20-42.96S
LONGITUDE: 166-25.10E
COMMENT: Apres l'hallucinant volcan de Tanna nous voici à Ouvéa en N-Calédonie.
SEA KITE - Brigitte et Michel dans la Baie de Chesapeake
Voici nos dernières nouvelles: nous sommes rendus à Georgetown, Md. La traversée de la Delaware a été des plus relaxante. Pas de vent, gros soleil, plus de 30 degrés celcius.
Mise à part le courant qui a tourné contre nous en mi-journée (nous le savions à l'avance mais nous n'avions pas le choix), tout s'est bien déroulé. Nous sommes restés à Chasepeake city deux jours et nous voici à Georgetown.
Nous pensons quitter demain en direction de Baltimore où nous aimerions passer la journée de lundi. De toute façon, de la pluie est annoncée... c'est le temps de visiter l'aquarium, les musées etc.
À bientôt!
Brigitte et Michel
Mise à part le courant qui a tourné contre nous en mi-journée (nous le savions à l'avance mais nous n'avions pas le choix), tout s'est bien déroulé. Nous sommes restés à Chasepeake city deux jours et nous voici à Georgetown.
Nous pensons quitter demain en direction de Baltimore où nous aimerions passer la journée de lundi. De toute façon, de la pluie est annoncée... c'est le temps de visiter l'aquarium, les musées etc.
À bientôt!
Brigitte et Michel
OCÉANA 1 -Luc et Aline à CATSKIL (NY)
Extrait du message reçu :
.... Nous sommes présentement à Catskill pour re-mater. Lorsque toute notre équipement sera ré-installé nous t'en aviserons. Nous comptons bien communiquer fréquemment sur le réseau tout au long de notre voyage. Ce sera agréable de garder contact avec vous...
.... Nous sommes présentement à Catskill pour re-mater. Lorsque toute notre équipement sera ré-installé nous t'en aviserons. Nous comptons bien communiquer fréquemment sur le réseau tout au long de notre voyage. Ce sera agréable de garder contact avec vous...
samedi 25 septembre 2010
ÉTOILE DE LUNE - Dom et Nat à TAHUATA (Marquises)
Voici un extrait du message que Nathalie m'a fait parvenir et que je veux partager avec vous
"....Au risque de faire une grosse répétition : "Aux Marquises le temps n'a pas de prises". Brel a écrit cette chanson il y a plus de 30 ans et cela n'a pas pris une seule ride. A croire que les Marquises sont l'un des seuls endroits au monde qui ne subissent pas la mondialisation? On se demande ce qui affecte ces îles? La rentrée... Laquelle? La crise économique, dites-vous... Où ça? Du stress... C'est quoi cette bête là?
Depuis que nous sommes arrivés à Hanamoenoa, nous avons fait nôtre la philosophie marquisienne et c'est LE BONHEUR!
Nous nous plaisons énormément dans l'île de Tahuata. C'est un réel havre de paix. Les Marquises sont un archipel éloigné de tout, et Tahuata est en marge de l'île principale, c'est dire, si ici, le temps, n'a plus aucune signification!
Chose rare depuis presque deux semaines, personne n'a tenté de venir partager la tranquillité de la baie. L'affluence des mois de mai jusqu'au mois août s'est tarie. Il n'y a plus que quelques rares marins qui traversent depuis les Amériques jusqu'ici et les autres sont loin devant dans le Pacifique ouest. Parmi les amateurs de fin de saison, nous avons eu la surprise de croiser "Fleur Australe", le bateau de Philippe Poupon. Nous ne l'avons vu que de loin, il paraît qu'il est en famille et qu'il diffuse ses livres, ses films. Il est venu ici par une route peu commune, il a fait cet été le passage du Nord Ouest. Ce n'est pas que ça me fasse rêver cet itinéraire, mais... Il est passé si près de nos amis québécois, que ça me laisse songeuse. Le Québec est gravé en moi, personne ne pourra jamais rien y faire, ça ne s'effacera pas!
Donc tout seuls, dans ce havre généreux de solitude, nous passons des jours d'une béatitude parfaite. Le nord de l'île de Tahuata est creusé de trois baies tapissées de plages de sable blanc et de cocotiers. Cette île pourtant volcanique, aux roches anthracites tout droit sorties des entrailles de la terre, ne cesse de nous étonner! Aux Marquises, les plages sont en général, noires, pierreuses, peu engageantes pour la baignade. L'attrait de l'archipel ne réside pas dans ses plages, mais dans sa culture très particulière. Pourtant... Il y a des niches "plages et cocotiers". Et quelle surprise que de retrouver ici, la lumière d'une baie soulignée de sable blanc, baignée d'une eau claire.
D'où vient ce sable blanc?
Il semble sorti de nulle part, comme injecté entre les roches volcanique par une main surnaturelle. Le contraste n'en est que plus resplendissant.
Chaque jour, nous partons à la découverte des collines qui enchâssent la baie et qui communiquent avec les anses voisines. Rien ne nous est facilité. Il n'existe aucun chemin pour grimper vers les sommets. Chaque baie recèle de merveilleuses cocoteraies, où les "coprayeurs" viennent parfois entretenir le terrain et préparer le coprah. Pour autant il n'y a pas aucun accès terrestres à ces cocoteraies. Aucune route, donc pas d'habitation, sauf ces anciennes claies couvertes qui servaient autrefois à faire sécher le coprah.
Ce matin, un marquisien, en vedette rapide, s'est arrêté à notre bord. Il se nomme José. Il venait simplement voir comment nous allions. Il s'inquiétait de notre "immobilisme" relatif, il passe chaque matin au large. Nous avons discuté un peu. Afin de savoir si nous ne gênions personne à nous balader sur les plages où foisonnent les arbres fruitiers. Au contraire, il nous encourage à aller chercher les fruits : noix de coco, pamplemousses, oranges, mangues, citronniers... tout cela est en libre service! Waou!
Tu te souviens que nous avions passé 120 jours aux Aves, sans ressources? Avec l'épicerie naturelle qui nous est offerte si généreusement, notre penchant à ralentir le mouvement est ici décuplé!
Dom est ravi : Il part régulièrement faire "L'Indiana Jones" dans les collines. Qu'il n'y ait pas de chemins, ne le rebute pas! Il revient piqué par les guêpes et d'autres bêtes non identifiées, éraflures et bobos, mais il est tout content de la belle vue qu'il a en haut des collines. Heureusement qu'il n'y a ni serpents, ni scorpions (j'ai appris à ne plus le suivre tout le temps!) Il va en reconnaissance. Je pense que pendant que je t'écris, il est dans la baie voisine au sud. Car ce matin, José lui a indiqué un sentier, pour aller à un Pae Pae (sorte de lieu de culte en pierres noires). Je suis certaine qu'il va oublier l'heure du repas. Et qu'il reviendra avec un grand sourire, tout déterminé à jouer les éclaireurs pour son moussaillon.
On ne peut pas tout avoir, quand même! Question faune, ça manque un peu d'animation. Il y a très peu d'oiseaux marins. Aucune particularité faunique. Je suis néanmoins copine avec le chien de la baie voisine...
Sinon, nous avons eu la belle surprise de recevoir, à plusieurs reprises, la visite d'une raie manta. Elle tourne autour du bateau. Elle n'est pas très régulière, mais déjà nous l'avons vue de très près. Elle est un peu cabotine, car elle ne se laisse pas approcher en kayak, ni en annexe. En snorkeling, nous avons eu peu de chance aussi. Par contre, elle fait très bien la planche! Elle se vautre le ventre au soleil à la surface de l'eau. C'est tellement beau, une raie manta! Elle vole entre deux eaux, sortant le bout de ses "ailes" au-dessus de la surface de l'eau. C'est magique!
Question météo, nous avons droit chaque matin aux petits grains, qui prodiguent de merveilleux arc-en-ciel. Je n'en ai jamais vu autant. Il paraît que lorsqu'on les voit entiers, on peut faire un voeu. Hé bien, j'ai de quoi en faire pour l'humanité entière! Sinon, le reste de la journée est sec et baigné de soleil. Bien que, pour le moment, les alizés soient costauds, nous ne subissons que quelques rafales d'une trentaine de noeuds maximum, et la houle n'est pas gênante. Elle ondule en longues inspirations océaniques, que nous ne percevons qu'en regardant l'horizon.
"....Au risque de faire une grosse répétition : "Aux Marquises le temps n'a pas de prises". Brel a écrit cette chanson il y a plus de 30 ans et cela n'a pas pris une seule ride. A croire que les Marquises sont l'un des seuls endroits au monde qui ne subissent pas la mondialisation? On se demande ce qui affecte ces îles? La rentrée... Laquelle? La crise économique, dites-vous... Où ça? Du stress... C'est quoi cette bête là?
Depuis que nous sommes arrivés à Hanamoenoa, nous avons fait nôtre la philosophie marquisienne et c'est LE BONHEUR!
Nous nous plaisons énormément dans l'île de Tahuata. C'est un réel havre de paix. Les Marquises sont un archipel éloigné de tout, et Tahuata est en marge de l'île principale, c'est dire, si ici, le temps, n'a plus aucune signification!
Chose rare depuis presque deux semaines, personne n'a tenté de venir partager la tranquillité de la baie. L'affluence des mois de mai jusqu'au mois août s'est tarie. Il n'y a plus que quelques rares marins qui traversent depuis les Amériques jusqu'ici et les autres sont loin devant dans le Pacifique ouest. Parmi les amateurs de fin de saison, nous avons eu la surprise de croiser "Fleur Australe", le bateau de Philippe Poupon. Nous ne l'avons vu que de loin, il paraît qu'il est en famille et qu'il diffuse ses livres, ses films. Il est venu ici par une route peu commune, il a fait cet été le passage du Nord Ouest. Ce n'est pas que ça me fasse rêver cet itinéraire, mais... Il est passé si près de nos amis québécois, que ça me laisse songeuse. Le Québec est gravé en moi, personne ne pourra jamais rien y faire, ça ne s'effacera pas!
Donc tout seuls, dans ce havre généreux de solitude, nous passons des jours d'une béatitude parfaite. Le nord de l'île de Tahuata est creusé de trois baies tapissées de plages de sable blanc et de cocotiers. Cette île pourtant volcanique, aux roches anthracites tout droit sorties des entrailles de la terre, ne cesse de nous étonner! Aux Marquises, les plages sont en général, noires, pierreuses, peu engageantes pour la baignade. L'attrait de l'archipel ne réside pas dans ses plages, mais dans sa culture très particulière. Pourtant... Il y a des niches "plages et cocotiers". Et quelle surprise que de retrouver ici, la lumière d'une baie soulignée de sable blanc, baignée d'une eau claire.
D'où vient ce sable blanc?
Il semble sorti de nulle part, comme injecté entre les roches volcanique par une main surnaturelle. Le contraste n'en est que plus resplendissant.
Chaque jour, nous partons à la découverte des collines qui enchâssent la baie et qui communiquent avec les anses voisines. Rien ne nous est facilité. Il n'existe aucun chemin pour grimper vers les sommets. Chaque baie recèle de merveilleuses cocoteraies, où les "coprayeurs" viennent parfois entretenir le terrain et préparer le coprah. Pour autant il n'y a pas aucun accès terrestres à ces cocoteraies. Aucune route, donc pas d'habitation, sauf ces anciennes claies couvertes qui servaient autrefois à faire sécher le coprah.
Ce matin, un marquisien, en vedette rapide, s'est arrêté à notre bord. Il se nomme José. Il venait simplement voir comment nous allions. Il s'inquiétait de notre "immobilisme" relatif, il passe chaque matin au large. Nous avons discuté un peu. Afin de savoir si nous ne gênions personne à nous balader sur les plages où foisonnent les arbres fruitiers. Au contraire, il nous encourage à aller chercher les fruits : noix de coco, pamplemousses, oranges, mangues, citronniers... tout cela est en libre service! Waou!
Tu te souviens que nous avions passé 120 jours aux Aves, sans ressources? Avec l'épicerie naturelle qui nous est offerte si généreusement, notre penchant à ralentir le mouvement est ici décuplé!
Dom est ravi : Il part régulièrement faire "L'Indiana Jones" dans les collines. Qu'il n'y ait pas de chemins, ne le rebute pas! Il revient piqué par les guêpes et d'autres bêtes non identifiées, éraflures et bobos, mais il est tout content de la belle vue qu'il a en haut des collines. Heureusement qu'il n'y a ni serpents, ni scorpions (j'ai appris à ne plus le suivre tout le temps!) Il va en reconnaissance. Je pense que pendant que je t'écris, il est dans la baie voisine au sud. Car ce matin, José lui a indiqué un sentier, pour aller à un Pae Pae (sorte de lieu de culte en pierres noires). Je suis certaine qu'il va oublier l'heure du repas. Et qu'il reviendra avec un grand sourire, tout déterminé à jouer les éclaireurs pour son moussaillon.
On ne peut pas tout avoir, quand même! Question faune, ça manque un peu d'animation. Il y a très peu d'oiseaux marins. Aucune particularité faunique. Je suis néanmoins copine avec le chien de la baie voisine...
Sinon, nous avons eu la belle surprise de recevoir, à plusieurs reprises, la visite d'une raie manta. Elle tourne autour du bateau. Elle n'est pas très régulière, mais déjà nous l'avons vue de très près. Elle est un peu cabotine, car elle ne se laisse pas approcher en kayak, ni en annexe. En snorkeling, nous avons eu peu de chance aussi. Par contre, elle fait très bien la planche! Elle se vautre le ventre au soleil à la surface de l'eau. C'est tellement beau, une raie manta! Elle vole entre deux eaux, sortant le bout de ses "ailes" au-dessus de la surface de l'eau. C'est magique!
Question météo, nous avons droit chaque matin aux petits grains, qui prodiguent de merveilleux arc-en-ciel. Je n'en ai jamais vu autant. Il paraît que lorsqu'on les voit entiers, on peut faire un voeu. Hé bien, j'ai de quoi en faire pour l'humanité entière! Sinon, le reste de la journée est sec et baigné de soleil. Bien que, pour le moment, les alizés soient costauds, nous ne subissons que quelques rafales d'une trentaine de noeuds maximum, et la houle n'est pas gênante. Elle ondule en longues inspirations océaniques, que nous ne percevons qu'en regardant l'horizon.
PRANA - Denis et Louise à Galesville (West River)
Galesville (West River) (N38 50.249 - W076 31.686)
le capitaine à fait le singe dans le mat et aujourd'hui il a eu un tête à tête avec Westerbeeke (moteur de Prana). Nous lui avons donné toute l'attention requise à son bon fonctionnement, c'est-à-dire changement des filtres (huile, diesel) changement d'huile, vérifier l'impeller, et une nouvelle anode moteur. Le moteur a été un peu récalcitrant à repartir nous forçant à purger l'air introduit jusqu'aux injecteurs. L'opération terminée, nous étions heureux d'entendre son ronronnement. Il faut savoir que Denis mettait en pratique pour la première fois son cours de mécanique diesel 101 suivi en 2004 et que la mécanique n'est pas son point fort. Une bonne partie de la journée y a passé parce que nous devons pour cette opération, vider la chambre arrière et enlever les matelas pour accéder au moteur. On recommence ceci tous les 100 heures d'utilisation du moteur.
Alors que nous relaxions dans le cockpit avant le souper (vers 18:30h) un bruit de fasseillèment de voile nous surprend. On se retourne et il y a effervescence de voiliers tout d'un coup dans la baie. Devinez, nous sommes mercredi et c'est soir de course. Au USA comme au Québec, les mercredi soir les courses sont à l'honneur dans les clubs de voile. On peut compter au moins une trentaine de bateaux et nous sommes au première loge pour ce beau spectacle de voile.
Au souper (vers 19h30), surprise. Comme la météo l'annonçait, un orage se forme et semble venir vers nous. Denis se précipite sur l'ordinateur pour vérifier la trajectoire sur le radar-doppler d'Annapolis. Effectivement l'orage semble venir vers nous. Une 2e vérification avec la VHF qui nous indique également des vents pouvant aller jusqu'à 60 miles à heure. Entre temps, les éclairs se multiplie mais pas encore de vent. Nous démarrons le radar de Prana pour voir l'ampleur du phénomène pour voir que nous serons probablement touchés.
Le fond n'offre pas une bonne tenue avec notre ancre Delta et nous avons 100pi de chaine dans 10 pi d'eau. Est-ce que cela va tenir? Au cas où, le moteur est prêt. Effectivement le vent nous touche progressivement et nous bascule de 180 degré. Rien pour nous aider avec notre ancre. Les vents montent jusqu'à 43kn (85km/h) et notre ancre décroche nous poussant sur un autre voilier juste derrière nous.
Heureusement Westerbeeke était prêt et en marche. Tout se passe bien et nous devrons simplement nous ré-ancrer pour la nuit. Le calme revenue, notre voisin vient voir si tout va bien à bord. Quelle bienveillance...
Prana (Louise et Denis)
pranaqc@gmail.com
VA2DPI
ISMM/MMSI: 316011653
le capitaine à fait le singe dans le mat et aujourd'hui il a eu un tête à tête avec Westerbeeke (moteur de Prana). Nous lui avons donné toute l'attention requise à son bon fonctionnement, c'est-à-dire changement des filtres (huile, diesel) changement d'huile, vérifier l'impeller, et une nouvelle anode moteur. Le moteur a été un peu récalcitrant à repartir nous forçant à purger l'air introduit jusqu'aux injecteurs. L'opération terminée, nous étions heureux d'entendre son ronronnement. Il faut savoir que Denis mettait en pratique pour la première fois son cours de mécanique diesel 101 suivi en 2004 et que la mécanique n'est pas son point fort. Une bonne partie de la journée y a passé parce que nous devons pour cette opération, vider la chambre arrière et enlever les matelas pour accéder au moteur. On recommence ceci tous les 100 heures d'utilisation du moteur.
Alors que nous relaxions dans le cockpit avant le souper (vers 18:30h) un bruit de fasseillèment de voile nous surprend. On se retourne et il y a effervescence de voiliers tout d'un coup dans la baie. Devinez, nous sommes mercredi et c'est soir de course. Au USA comme au Québec, les mercredi soir les courses sont à l'honneur dans les clubs de voile. On peut compter au moins une trentaine de bateaux et nous sommes au première loge pour ce beau spectacle de voile.
Au souper (vers 19h30), surprise. Comme la météo l'annonçait, un orage se forme et semble venir vers nous. Denis se précipite sur l'ordinateur pour vérifier la trajectoire sur le radar-doppler d'Annapolis. Effectivement l'orage semble venir vers nous. Une 2e vérification avec la VHF qui nous indique également des vents pouvant aller jusqu'à 60 miles à heure. Entre temps, les éclairs se multiplie mais pas encore de vent. Nous démarrons le radar de Prana pour voir l'ampleur du phénomène pour voir que nous serons probablement touchés.
Le fond n'offre pas une bonne tenue avec notre ancre Delta et nous avons 100pi de chaine dans 10 pi d'eau. Est-ce que cela va tenir? Au cas où, le moteur est prêt. Effectivement le vent nous touche progressivement et nous bascule de 180 degré. Rien pour nous aider avec notre ancre. Les vents montent jusqu'à 43kn (85km/h) et notre ancre décroche nous poussant sur un autre voilier juste derrière nous.
Heureusement Westerbeeke était prêt et en marche. Tout se passe bien et nous devrons simplement nous ré-ancrer pour la nuit. Le calme revenue, notre voisin vient voir si tout va bien à bord. Quelle bienveillance...
Prana (Louise et Denis)
pranaqc@gmail.com
VA2DPI
ISMM/MMSI: 316011653
ÉTOILE DE LUNE - Nat et Dom à TAHUATA (Marquises)
Photo : Baie de Hanamoenoa dans le nord de l'île de Tahuata
Bonjour,
Je ne peux résister à l'envie de vous envoyer une photo de "notre havre de paix".
Pour réaliser ce cliché, nous sommes montés sur les collines du sud de Hanamoenoa. Personne ne va sur ces collines, personne ne vit en permanence dans les parages. Heureusement, un cheval, creuse inlassablement de ses sabots un chemin qui grimpe vers les sommets. Il se balade en compagnie de chèvres et de cochons sur un espace allant de la plage vers les sommets environnants et s'enfonçant dans un dédale de vallées et de monts qui s'échappent à l'intérieur de l'île. Il a bien besoin de ses 4 pattes pour franchir une végétation rebelle et des falaises indomptables. J'avoue qu'il me manquait quelques appuis pour être tout à fait à l'aise à flanc des parois surplombant Hanamoenoa.
Le chien, qui vit en compagnie des autres quadrupèdes, sur la plage voisine, ne nous a pas accompagnés, il a préféré continuer sa sieste à l'ombre des cocotiers. La vie de ces animaux semble être une attente perpétuelle de leurs maîtres qui vivent à un mille et demi de là. Ils viennent de temps à autre les nourrir.
A l'arrière-plan de la photo, c'est l'île d'Hiva Oa. Elle attire à elle tous les grains. Le canal entre les deux îles est la proie de rafales indisciplinées et d'une mer dure. Mais il ne pénètre qu'une longue ondulation dans la baie, où seules des rafales de vent, inférieures à 30 noeuds, nous surprennent de temps à autre.
A plus pour d'autres nouvelles d'ici...
Nat et Dom de L'Etoile de Lune
vendredi 24 septembre 2010
CONFIRMATION DE LA PROCÉDURE - QUAI RICHELIEU
Copie de la lettre adressée à Daniel Hancock
Lors de votre dernière correspondance avec Mme Nathalie Trahan, surintendante responsable des opérations au Quai Richelieu, vous avez demandé que l’on vous confirme les procédures à suivre si l’accostage s’avère difficile ou impossible sans mettre en danger vos passagers et votre embarcation. Voici les clarifications attendues afin de répondre à vos préoccupations.
Les voyageurs doivent s’acquitter de leurs obligations légales en ce qui concerne la présentation des personnes et des marchandises, conformément aux articles 11 et 12 de la Loi sur les douanes (LD) et à l’article 18 de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés (LIPR). C’est le propriétaire ou l’opérateur qui doit s’acquitter de ces obligations pour tous les passagers présents à bord de son embarcation. Il a également la responsabilité de la santé et la sécurité de ces passagers.
Lors de la session d’information du 12 mai dernier à laquelle vous avez participé, nous avons précisé que l’obligation de se présenter n’est pas forcément l’obligation d’accoster. Cette précision a été faite suite aux démarches entreprises afin de trouver des alternatives lorsqu’il y a des éléments naturels qui font en sorte que l’accostage sécuritaire est très difficile voire impossible. C’est pour cette raison que nous avons pris des ententes avec deux marinas de la région afin d’assurer la sécurité des plaisanciers et afin de rencontrer nos obligations envers les Canadiens.
Les plaisanciers doivent tous se rendre au Quai Richelieu pour s’acquitter de leurs obligations. Même si l’approche au Quai peut être difficile en période d’achalandage ou lorsqu’il y a des opérateurs qui sont moins familiers avec les manœuvres, il n’en demeure pas moins que chaque propriétaire ou opérateur doit s’acquitter de son obligation. Si lors de l’approche, il s’avère impossible d’accoster, le maître à bord a différentes options. Il peut rester à proximité du Quai afin d’obtenir des directives de l’agent des services frontaliers et si la conversation est difficile, il peut rejoindre un des agents en téléphonant au 450-246-3871 ou, selon les conditions météorologiques, se rendre au Quai avec son annexe et toutes les pièces d’identité des passagers à bord.
L’agent des services frontaliers au Quai Richelieu prendra votre déclaration et s’il décide de procéder à un examen, il vous indiquera où vous rendre avec votre embarcation. Veuillez noter que tous les passagers ainsi que les marchandises devront rester à bord jusqu’à l’arrivée d’un agent des services frontaliers du Canada.
Après les heures de services, le Quai Richelieu est équipé de téléphones qui sont mis à la disposition des plaisanciers afin de permettre à ceux-ci de s’acquitter de leurs obligations légales en ce qui concerne la présentation des personnes et des marchandises, conformément aux articles 11 et 12 de la Loi sur les douanes (LD) et à l’article 18 de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés (LIPR).
Il est important de préciser que seul le propriétaire ou l’opérateur peut quitter l’embarcation afin de procéder à la déclaration au Centre d’appel téléphonique (CDT). L’agent des services frontaliers du CDT prendra votre déclaration par téléphone, vous donnera un numéro de déclaration que vous devez conserver pour référence ultérieure. Si l’agent au CDT décide qu’un examen secondaire est requis, il vous donnera des directives à suivre et vous indiquera l’emplacement où vous devrez vous diriger. À noter que les personnes et les marchandises doivent rester à bord jusqu’à l’arrivée d’un agent des services frontaliers du Canada.
En vous remerciant de votre collaboration, soyez assuré de la nôtre dans ce dossier. Mes salutations,
Danielle Daneau
Chef des opérations/Chief of operations
Agence des services frontaliers du Canada/Canada Border Services Agency
Région du Québec/Quebec Region
District de la Montérégie secteur Ouest/Montérégie district, West sector
St-Bernard-de-Lacolle, Qc, J0J 1V0
danielle.daneau@cbsa-asfc.gc.ca
Téléphone/Telephone 450-246-5418
Cellulaire/Cellular 450-357-0197
Télécopieur/Fax 450-246-2972
Lors de votre dernière correspondance avec Mme Nathalie Trahan, surintendante responsable des opérations au Quai Richelieu, vous avez demandé que l’on vous confirme les procédures à suivre si l’accostage s’avère difficile ou impossible sans mettre en danger vos passagers et votre embarcation. Voici les clarifications attendues afin de répondre à vos préoccupations.
Les voyageurs doivent s’acquitter de leurs obligations légales en ce qui concerne la présentation des personnes et des marchandises, conformément aux articles 11 et 12 de la Loi sur les douanes (LD) et à l’article 18 de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés (LIPR). C’est le propriétaire ou l’opérateur qui doit s’acquitter de ces obligations pour tous les passagers présents à bord de son embarcation. Il a également la responsabilité de la santé et la sécurité de ces passagers.
Lors de la session d’information du 12 mai dernier à laquelle vous avez participé, nous avons précisé que l’obligation de se présenter n’est pas forcément l’obligation d’accoster. Cette précision a été faite suite aux démarches entreprises afin de trouver des alternatives lorsqu’il y a des éléments naturels qui font en sorte que l’accostage sécuritaire est très difficile voire impossible. C’est pour cette raison que nous avons pris des ententes avec deux marinas de la région afin d’assurer la sécurité des plaisanciers et afin de rencontrer nos obligations envers les Canadiens.
Les plaisanciers doivent tous se rendre au Quai Richelieu pour s’acquitter de leurs obligations. Même si l’approche au Quai peut être difficile en période d’achalandage ou lorsqu’il y a des opérateurs qui sont moins familiers avec les manœuvres, il n’en demeure pas moins que chaque propriétaire ou opérateur doit s’acquitter de son obligation. Si lors de l’approche, il s’avère impossible d’accoster, le maître à bord a différentes options. Il peut rester à proximité du Quai afin d’obtenir des directives de l’agent des services frontaliers et si la conversation est difficile, il peut rejoindre un des agents en téléphonant au 450-246-3871 ou, selon les conditions météorologiques, se rendre au Quai avec son annexe et toutes les pièces d’identité des passagers à bord.
L’agent des services frontaliers au Quai Richelieu prendra votre déclaration et s’il décide de procéder à un examen, il vous indiquera où vous rendre avec votre embarcation. Veuillez noter que tous les passagers ainsi que les marchandises devront rester à bord jusqu’à l’arrivée d’un agent des services frontaliers du Canada.
Après les heures de services, le Quai Richelieu est équipé de téléphones qui sont mis à la disposition des plaisanciers afin de permettre à ceux-ci de s’acquitter de leurs obligations légales en ce qui concerne la présentation des personnes et des marchandises, conformément aux articles 11 et 12 de la Loi sur les douanes (LD) et à l’article 18 de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés (LIPR).
Il est important de préciser que seul le propriétaire ou l’opérateur peut quitter l’embarcation afin de procéder à la déclaration au Centre d’appel téléphonique (CDT). L’agent des services frontaliers du CDT prendra votre déclaration par téléphone, vous donnera un numéro de déclaration que vous devez conserver pour référence ultérieure. Si l’agent au CDT décide qu’un examen secondaire est requis, il vous donnera des directives à suivre et vous indiquera l’emplacement où vous devrez vous diriger. À noter que les personnes et les marchandises doivent rester à bord jusqu’à l’arrivée d’un agent des services frontaliers du Canada.
En vous remerciant de votre collaboration, soyez assuré de la nôtre dans ce dossier. Mes salutations,
Danielle Daneau
Chef des opérations/Chief of operations
Agence des services frontaliers du Canada/Canada Border Services Agency
Région du Québec/Quebec Region
District de la Montérégie secteur Ouest/Montérégie district, West sector
St-Bernard-de-Lacolle, Qc, J0J 1V0
danielle.daneau@cbsa-asfc.gc.ca
Téléphone/Telephone 450-246-5418
Cellulaire/Cellular 450-357-0197
Télécopieur/Fax 450-246-2972
BIDULE - Gaston et Lizanne à `MADÈRE
Nous essayons de communiquer depuis notre arrivé mais dans la marina de Quita do Lorde sur l'ïle de Madère nous avons aucune réception ou émission. Nous comptons rester ici deux semaines donc nous serons de retour en onde quand nous serons de retour en navigation.
Entre temps, si vous vous ennuyez de nous (hi hi hi!), vous pouvez toujours aller voir les deux nouveaux montages photo de Porto Santo sur notre site http://bidule.micro.org/Site/Madere_archipel.html.
A bientôt,
Lizanne VA2DUO et Gasto VA2VIF
Bidule
Entre temps, si vous vous ennuyez de nous (hi hi hi!), vous pouvez toujours aller voir les deux nouveaux montages photo de Porto Santo sur notre site http://bidule.micro.org/Site/Madere_archipel.html.
A bientôt,
Lizanne VA2DUO et Gasto VA2VIF
Bidule
JULIA IV - Jean-François et Dominique à NEWPORT
Nouvelles fraîches...
voici les dernières nouvelles de nous.
Tout nos problèmes sont maintenant réglés. Le pilote est fonctionnel. Le train de mouillage est à poste. Le plein d'eau et de fuel sont faits. Il nous reste quelques courses (épicerie) et on sera prêt à reprendre la route probablement dimanche.
On en a aussi profité pour réorganiser un peu l'entreposage sur le bateau pour rendre les choses quotidiennes plus faciles d'accès.
Le moral est bon .... encore quatre étapes et on sera à New York.
On embrasse tout nos parents et amis.
On t'embrasse Nycole.
À bientôt sur le Réseau.
Et merci de relayer les nouvelles de nous sur ton site.
Jean-François et Dominique (Julia IV)
voici les dernières nouvelles de nous.
Tout nos problèmes sont maintenant réglés. Le pilote est fonctionnel. Le train de mouillage est à poste. Le plein d'eau et de fuel sont faits. Il nous reste quelques courses (épicerie) et on sera prêt à reprendre la route probablement dimanche.
On en a aussi profité pour réorganiser un peu l'entreposage sur le bateau pour rendre les choses quotidiennes plus faciles d'accès.
Le moral est bon .... encore quatre étapes et on sera à New York.
On embrasse tout nos parents et amis.
On t'embrasse Nycole.
À bientôt sur le Réseau.
Et merci de relayer les nouvelles de nous sur ton site.
Jean-François et Dominique (Julia IV)
jeudi 23 septembre 2010
JULIA IV - Jean-François et Dominique à NEWPORT
Message reçu :
Ça y est l'ancre et la chaîne sont remplacés. Bonne nouvelle.
Pour le pilote, je dois remplacé le drive .... ce qui fait bouger le safran. C'est pas donné, mais c'est la vie. Après plusieurs recherches, on en a trouvé un. Il sera ici demain et demain après-midi, il devrait être installé.
On est toujours dans la région de Newport, à Jamestown précisement.
On décidera demain après-midi, si on repart samedi ou dimanche.
Autrement le moral est bon. Ce matin, on a dormi comme des bûches, preuve qu'on en avait besoin et que l'on se prépare à repartir.
Bisous.
Jean-François et Dominique (Julia IV)
Ça y est l'ancre et la chaîne sont remplacés. Bonne nouvelle.
Pour le pilote, je dois remplacé le drive .... ce qui fait bouger le safran. C'est pas donné, mais c'est la vie. Après plusieurs recherches, on en a trouvé un. Il sera ici demain et demain après-midi, il devrait être installé.
On est toujours dans la région de Newport, à Jamestown précisement.
On décidera demain après-midi, si on repart samedi ou dimanche.
Autrement le moral est bon. Ce matin, on a dormi comme des bûches, preuve qu'on en avait besoin et que l'on se prépare à repartir.
Bisous.
Jean-François et Dominique (Julia IV)
mercredi 22 septembre 2010
VACATIONS AU RÉSEAU MERCREDI MATIN
DAMALU : Daniel est à 29-13 N et 16-31 W avec un vent NNW de 25 noeuds - conditions locales qui ne lui permettent pas de quitter à destination de Recife à cause d'un vent de face pour sortir de la baie. Attendra que le tout se calme avant de partir.
FORÊT D'EAU : Martine et Michel rencontrent de plus en plus de "locaux" et sont de plus en plus connus... Comme ils demeureront aux Açores pour la saison d'hiver, ils auront le temps de fréquenter la population locale
BLUE TANG : Guy a quitté ce matin. Position : 39-39 N et 09-32 W direction Nord et profite d'un courant portant d'environ 1 noeud, présent le long de la côte. Présentement à moteur car le vent est nul. Décidera au cours de la journée où il arrêtera pour la nuit car il ne veut pas naviguer le long de la côte la nuit à cause des filets de pêcheurs.
NEMEA : Jean-Denis et Louise devraient quitter ce soir ou demain matin en direction du Maine.
1ÈRE ESCAPADE : Carol et Lise sont à Cariacou dans la pluie et des vents désorganisés à cause d'une onde tropicale située à l'ouest de leur position et qui affecte toute la région antillaise et les ABC
MYRIAM : Ghislain est aux Aves et surveillera la dépression qui leur apportera des vents désorganisés tant en force qu'en direction
PERSEIDES : Daniel et Kathleen ont effectué leur premier contact radio sur 20 mètres ce matin depuis Sandy Hook. Un excellent signal avec Ghislain qui est aux Aves. Ils ne quitteront pas ce matin car les conditions météo ne sont pas favorables.
SEAKITE : Brigitte a réussi à communiquer sur le 40 mètres avec Pierre du Réseau. L'installation fonctionne parfaitement. Ils sont à Cape May - donc beaucoup trop près de nous pour le 20 mètres.
JULIA IV : Jean-François a communiqué avec Pierre sur le 40 mètres ce matin et a trouvé la raison de la perte de son ancre... la chaîne s'est rompue à environ 10 pieds de l'ancre. Il doit donc acheter une nouvelle chaîne en plus de l'ancre. Heureusement qu'il est à Newport et peut trouver facilement ce dont il a besoin.
FORÊT D'EAU : Martine et Michel rencontrent de plus en plus de "locaux" et sont de plus en plus connus... Comme ils demeureront aux Açores pour la saison d'hiver, ils auront le temps de fréquenter la population locale
BLUE TANG : Guy a quitté ce matin. Position : 39-39 N et 09-32 W direction Nord et profite d'un courant portant d'environ 1 noeud, présent le long de la côte. Présentement à moteur car le vent est nul. Décidera au cours de la journée où il arrêtera pour la nuit car il ne veut pas naviguer le long de la côte la nuit à cause des filets de pêcheurs.
NEMEA : Jean-Denis et Louise devraient quitter ce soir ou demain matin en direction du Maine.
1ÈRE ESCAPADE : Carol et Lise sont à Cariacou dans la pluie et des vents désorganisés à cause d'une onde tropicale située à l'ouest de leur position et qui affecte toute la région antillaise et les ABC
MYRIAM : Ghislain est aux Aves et surveillera la dépression qui leur apportera des vents désorganisés tant en force qu'en direction
PERSEIDES : Daniel et Kathleen ont effectué leur premier contact radio sur 20 mètres ce matin depuis Sandy Hook. Un excellent signal avec Ghislain qui est aux Aves. Ils ne quitteront pas ce matin car les conditions météo ne sont pas favorables.
SEAKITE : Brigitte a réussi à communiquer sur le 40 mètres avec Pierre du Réseau. L'installation fonctionne parfaitement. Ils sont à Cape May - donc beaucoup trop près de nous pour le 20 mètres.
JULIA IV : Jean-François a communiqué avec Pierre sur le 40 mètres ce matin et a trouvé la raison de la perte de son ancre... la chaîne s'est rompue à environ 10 pieds de l'ancre. Il doit donc acheter une nouvelle chaîne en plus de l'ancre. Heureusement qu'il est à Newport et peut trouver facilement ce dont il a besoin.
BIDULE - Gaston et Lizanne à PORTO SANTO
Ouf! Qu'elle fin de semaine nous avons eu! Jeudi soir, le Santa Maria a accosté et Christophe Colomb lui-même est débarqué sur l'ïle. Pendant la journée suivante, il était occupé à tomber en amour. Nous avons assisté à ses fiançailles à la jolie Felippa le même soir. Il y avait musiciens et danseurs. Le samedi, pendant qu'ils préparaient leurs noces, nous sommes aller faire un tour de calèche. Celle-ci nous a amené aux points de vues les plus intéressants de Porto Santo. À l'heure de la cérémonie, nous avons été attaqué par des pirates. Suite à un combat sanglant, ils ont été capturés et torturés. Christo et Felippa se sont mariés comme prévu. La cérémonie fût simple et courte, le buffet spectaculaire, la danseuse captivante et les musiciens enflammés.
Le dimanche, nous avons loué un VTT pour aller visiter les parties de l'île qui ne seraient pas accessible autrement. L'as du volant, Gaston, nous a mené jusqu'au moindre recoin. Nous sommes arrivés à la marina de Quinta do Lorde sur l'île de Madère hier à temps pour le souper. La traversé a très bien été au près avec des vents de moins de 10 noeuds.
Lizanne et Gaston
Bidule (http://bidule.micro.org)
mardi 21 septembre 2010
JULIA IV - Jean-François et Dominique à NEWPORT
Extrait du message reçu
.... On est maintenant arrivé à Newport. L'ancre est déjà commandée et devrait arriver demain. On attend un technicien pour voir à notre pilote, probablement demain (j'attends la confirmation).
Je vais inspecter cette chaîne (maille par maille) et aussi la mesurer pour voir s'il en manque un bout, sinon, il faudra conclure que c'est la manille. Je te redonne des nouvelles au fur et à mesure.
.... On est maintenant arrivé à Newport. L'ancre est déjà commandée et devrait arriver demain. On attend un technicien pour voir à notre pilote, probablement demain (j'attends la confirmation).
Je vais inspecter cette chaîne (maille par maille) et aussi la mesurer pour voir s'il en manque un bout, sinon, il faudra conclure que c'est la manille. Je te redonne des nouvelles au fur et à mesure.
VACATIONS AU RÉSEAU MARDI MATIN
FORÊT D'EAU : Martine et Michel ont adoré leur visite du magnifique voilier école au cours de la journée d'hier - j'ai mis sur un message précédent le lien pour visionner le video
BLUE TANG : Guy quitte la côte du Portugal demain - Position : 38-41 N et 9-24 W en direction de l'Espagne.
BIDULE : Gaston et Lizianne sont en navigation - beau soleil et vent à moins de 10 noeuds. Toutes voiles sorties... Cap 242 degrés, vitesse 4 noeuds. Position : 32-59 N et 16-22 W. Ils sont à environ 25 mn de leur destination sur Madère.
DAMALU : Daniel complète un approvisionnement minimal et quittera demain ou jeudi à destination de Recife. Actuellement dans la Baie des Français à Graciosa (Canaries). Prendre note qu'il n'y a pas d'essence à cet endroit - seulement du diesel à 3 kl - Préférable de faire le plein avant d'y arriver. Très belle température de 26C
CIGAILLE : Jean-Michel et Martine ont remonté sur la Martinique pour réparer un problème de pompe sur le moteur. Ils pouvaient se procurer les pièces nécessaires à cet endroit. Réparations effectuées sans problème. Beaucoup de pluie actuellement sur les petites Antilles.
NAMAR : Marcel est venu nous saluer mais ce matin il avait encore de la difficulté à nous entendre à cause des nombreux mâts dans la marina de St-Georges.
MYRIAM : Ghislain et la famille s'en sont donnés à coeur joie hier dans l'observation et l'identification des oiseaux - un changement avec les classes de français et math... Ils sont maintenant aux Aves et y demeureront quelque temps.
BLUE TANG : Guy quitte la côte du Portugal demain - Position : 38-41 N et 9-24 W en direction de l'Espagne.
BIDULE : Gaston et Lizianne sont en navigation - beau soleil et vent à moins de 10 noeuds. Toutes voiles sorties... Cap 242 degrés, vitesse 4 noeuds. Position : 32-59 N et 16-22 W. Ils sont à environ 25 mn de leur destination sur Madère.
DAMALU : Daniel complète un approvisionnement minimal et quittera demain ou jeudi à destination de Recife. Actuellement dans la Baie des Français à Graciosa (Canaries). Prendre note qu'il n'y a pas d'essence à cet endroit - seulement du diesel à 3 kl - Préférable de faire le plein avant d'y arriver. Très belle température de 26C
CIGAILLE : Jean-Michel et Martine ont remonté sur la Martinique pour réparer un problème de pompe sur le moteur. Ils pouvaient se procurer les pièces nécessaires à cet endroit. Réparations effectuées sans problème. Beaucoup de pluie actuellement sur les petites Antilles.
NAMAR : Marcel est venu nous saluer mais ce matin il avait encore de la difficulté à nous entendre à cause des nombreux mâts dans la marina de St-Georges.
MYRIAM : Ghislain et la famille s'en sont donnés à coeur joie hier dans l'observation et l'identification des oiseaux - un changement avec les classes de français et math... Ils sont maintenant aux Aves et y demeureront quelque temps.
FORET D'EAU - Martine et Michel aux Açores
Copie du message reçu :
Nous avons fait une belle visite du trois-mâts Danmark. Si cela vous intéresse, allez voir notre mini reportage sur le blog laforetdeau.com
Bonne journée
Martine et Michel
Nous avons fait une belle visite du trois-mâts Danmark. Si cela vous intéresse, allez voir notre mini reportage sur le blog laforetdeau.com
Bonne journée
Martine et Michel
lundi 20 septembre 2010
CAT MOUSSES - René et la famille aux VANUATU
20 sept 2010
Vanuatu
Récit 153- Notre arrivée dans les Vanuatu
Nous avons atteint les Vanuatu vendredi matin dernier vers 08h00 AM après une semaine de navigation sans anicroches. Nous sommes arrivés à Vanua Lava (au nord) dans le groupe d'îles 'Banks Islands' pour faire nos procédures d'entrée à Sola et avons été très enchantés de ce premier contact avec les Vanuatu. Ce pays est devenu indépendant en juillet 1980 avec l'élection du premier président de la république. Les Vanuatu sont formés par une chaîne de 13 îles principales en plus de 70 autres îles plus petites. Le paysage est très vert, fertile et montagneux. On y trouve volcans, jungles, 'rain forest' et cascades d'eau. Les îles du nord sont considérées comme étant les plus sauvages et volcaniques, plusieurs de leurs volcans sont en activités. L'une des îles avoisinantes a d'ailleurs été évacuée récemment pour une durée temporaire indéterminée. Nous avons bien hâte de visiter le volcan de Tanna lors de notre descente vers le sud des îles, plusieurs de nos amis nous ont fortement recommandé cette visite. Evidemment, qui dit volcan dit tremblement de terre et nos confrères d'Alexandre IV et Matajusi ont été témoin d'un de ces tremblements de terre lors de leur passage à Port-Vila plus au sud, il y a de cela un mois. Un tremblement de terre assez impressionnant (7.5 à l'échelle de Richter si je ne m'abuse) mais heureusement sans dommages sérieux.
La population de Vanuatu s'élève à plus de 206 000 habitants, appelés ni-Vanuatu, répartis sur les nombreuses îles, il semblerait que seulement 20% de cette population vive en milieu urbain, soit Port-Vila et Luganville, les deux plus grosses villes du pays. Ces proportions ont sûrement changé depuis le temps mais il n'en demeure pas moins que les ni-Vanuatu sont des gens très près de la terre et très attachés à leurs coutumes et traditions. Ils vivent en harmonie avec la nature et on voit que ces îles du Pacifique sont l'un des derniers groupes d'îles à n'avoir pas encore subi les relans ou influences des pays civilisés de l'ouest. Les habitants sont d'origine indigène mélanésienne. Devant les 115 dialectes indigènes parlés, le gouvernement de Vanuatu a imposé qu'une langue universelle soit créée, soit le Bislama. Nous avons remarqué que c'est l'une des premières langues indigènes du Pacifique que nous arrivons à légèrement comprendre, surtout lorsqu'on la lit, car cette langue est très inspirée de l'anglais. Par exemple, thank you very much se dit thank you Tumas. On peut très bien deviner que ceci découle de thank you too much. Bref, c'est la première fois qu'on peut décoder la langue un peu et surtout se rappeler de certains mots. Pour le reste, ils parlent aussi l'anglais et certains le français. Ils apprennent ces langues à l'école. Autrefois, ils devaient choisir d'aller dans une école où on enseignait soit l'anglais ou le français mais aujourd'hui les deux langues leur sont enseignées. Nous en avons rencontré très très peu toutefois qui parlaient français. Finalement, la monnaie utilisée dans ce pays est le vatu.
Chacune des îles a une culture propre. Les ni-Vanuatu sont organisés en petits villages à la tête duquel un chef agit en tant que représentant, figure d'autorité, conciliateur, comptable, juge de paix et autre. Nous sommes présentement sur l'île de Vanua Lava, et ce depuis notre arrivée il y a cinq jours, vendredi dernier. Nous avons d'abord fait nos procédures d'entrée à Sola. Le jour de notre arrivée, tout le village semblait attroupé à attendre quelque chose sur la plage. C'est que ce jour-là, il y avait l'inauguration de l'antenne Digicel au village et les représentants Digicel étaient attendus pour une cérémonie spéciale à laquelle nous avons assisté. Cette cérémonie nous a permis d'établir rapidement notre premier contact avec les villageois mais le mouillage étant très brasseur, nous avons quitté l'après-midi même pour un mouillage un peu mieux protégé et plus éloigné du village. Curieux, les enfants des quelques maisons de cette pointe de terre ont vite fait de s'approcher de Cat Mousses avec leurs petites pirogues locales. Ils nous ont kidnappé Nicolas et Antoine qu'ils ont pris à bord de leur pirogue pour aller jouer sur la plage et dès lors le contact était fait. Nous n'avons jamais rencontré leurs parents mais eux ont passé beaucoup de temps avec nous. Ils nous surveillaient de la plage et dès qu'ils voyaient que nos classes étaient terminées, ils apparaissaient. Ils nous ont apporté un énorme régime de bananes.
Voyant le vent se calmer un peu, nous sommes partis dimanche pour contourner l'île de Vanua Lava et aller s'ancrer dans la baie de waterfall, nommée ainsi à cause de ses deux cascades d'eau. Wow! Quel bonheur ces cascades! Nous avons été accueillis par le chef du village et sa famille qui nous ont servi chansons et élocutions diverses. La fille du chef avait pour nous des légumes dont de superbes oignons verts, aubergines, papayes, patates sucrées, chou local, noix et autres. Quel bonheur de voir de bons légumes frais. Nous étions comme des enfants car ça commençait à nous manquer à bord et disons qu'à Sola tout ce que nous avions trouvé était un peu de pain. Nous commencions à nous demander ce que nous allions manger dans les prochaines semaines si nous n'avions rien trouvé à Sola, LA VILLE de tous les Banks Islands.
Le nord des Vanuatu est vraiment l'endroit le plus sauvage du pays et nous sommes très heureux d'avoir choisi de venir ici en premier. Ici il n'y a ni voiture, ni magasin, seules quelques petites huttes rappelant celle du film le Lagon Bleu. Les villageois sont curieux mais en même temps gênés. Ils approchent à qui mieux mieux dans leurs pirogues pour venir nous offrir des choses : crevettes d'eau douce, légumes et fruits divers. Ils ne veulent pas d'argent, ce qu'ils veulent c'est faire des échanges. L'article le plus populaire est sans aucun doute le sucre mais nos réserves baissent rapidement alors nous tentons de leur offrir, farine, riz, jus, lait. Ils nous demandent souvent des draps, couvertures, vêtements, cartes à jouer, fils et aiguilles, tylenol. Il faut quand même leur mettre une limite car ils deviennent rapidement envahissants mais nous avons appris à leur dire non déjà. On en est à notre première île et il en reste plusieurs à explorer avant de rallier la civilisation, il faut se garder des cadeaux en réserve. René a installé, hier, pour le chef du village, une lumière pour sa hutte. Il parait qu'il fallait voir leurs yeux quand il a fait l'installation de son système de brosse et que la lumière se fit. Un autre navigateur ayant visité le village la semaine dernière avait fait don d'une batterie, tout ce qu'il manquait était une lumière. Ils ont bien ri du cours d'électricité que René leur a donné. De mon côté, comme ils ont de belles grandes tables dans leur maison, j'ai offert aux enfants de la femme du chef, de la pâte à modeler que nous avions confectionnée plus tôt cette semaine sur le bateau. Ils étaient bien intrigués.
Comme à chacun de nos arrêts, il me tardait d'assister à un spectacle de danse locale et j'étais un peu déçue de constater que nous n'en aurions peut-être pas la chance, la période des festivals étant passée. A mon plus grand bonheur, comme s'il avait lu dans mes pensées, le chef du village nous a demandé si nous étions intéressés à regarder un DVD de leur festival de danse. Nous nous sommes empressés d'emprunter ce DVD pour visionner le festival officiel de danse de Vanua Lava. C'était comme d'être assis aux premières loges pour voir chacune de leurs danses traditionnelles, leurs parures et chapeaux extravagants. C'est très primitif comme danse et les habillements sont assez légers. Les femmes sont seins nus et les hommes portent un cache sexe de feuilles et de paille. Bref, ma curiosité a été assouvie et j'ai pu assister à ce spectacle traditionnel.
Une autre chose que nous voulons à tout prix faire dans les Vanuatu est de nager avec le mammifère du pays appelé dugong qui rappelle le manatee ou vache de mer que l'on trouve en Floride. Il est intéressant de voir que certains villageois semblent craindre ces mammifères ainsi que les requins et ne considèrent en aucune manière de nager avec eux, mais ces bêtes sont sans danger. Nous avons exploré les eaux en vain à date mais il est certain que nous en trouverons. A notre arrivée nous nous sommes toutefois informés avant de plonger car nous avions entendus qu'il y avait deux crocodiles à cet endroit. Nous étions un peu sur nos gardes mais on nous a assuré qu'ils étaient dans une autre baie. Fiou! On attendra peut-être un peu quand même avant de frotter la coque du bateau. :)
Avant-hier trois autres bateaux sont arrivés : un voilier français (Lady Anabelle) que nous connaissions, un catamaran canadien (Cop Out), un policier retraité de Calgary et sa femme originaire de Nouvelle-Zélande et un dernier catamaran français de charter qui nous ont invité pour l'apéro hier soir. L'autre nuit les hommes sont allés pêcher avec quelques locaux. Ils ont ramené deux crabes, trois cigales de mer, une langouste, quelques poissons et une pieuvre. Nous nous sommes délectés au souper hier soir. En théorie le capitaine aurait voulu quitter ce matin pour rallier une autre île mais je ne me décide pas à partir. Les cascades d'eau fraîche exercent sur moi un attrait irrésistible. Hier PM, j'ai passé l'après-midi, assise dans les cascades à faire du lavage avec Catherine et une villageoise et j'ai bien l'intention de faire de même cet PM. Cette eau est un tel luxe pour nous. Les enfants ont passé l'après-midi à patauger et courir sur les roches. Nous avons droit à une douche quotidienne d'eau fraîche, de succulentes crevettes d'eau douce, bref, un petit paradis que je ne suis pas encore prête à quitter. Demain peut-être.
En passant, concernant la saga du frigo, certains me posaient la question à savoir comment ça se passait. Et bien, le frigo n'est pas encore complètement décédé donc on s'arrange très bien. Nous avons acheté une bonbonne de gaz réfrigérant ainsi qu'un 'gauge' aux Fiji et le capt réussit à faire la réanimation du frigo lorsqu'il a des rechutes et qu'il nous file entre les mains. Nous ne comprenons pas trop comment mais René réussi à le ramener à la vie à chaque fois. On prie pour qu'il survive deux ou trois mois encore et nous trouverons une solution en Australie.
Vanuatu
Récit 153- Notre arrivée dans les Vanuatu
Nous avons atteint les Vanuatu vendredi matin dernier vers 08h00 AM après une semaine de navigation sans anicroches. Nous sommes arrivés à Vanua Lava (au nord) dans le groupe d'îles 'Banks Islands' pour faire nos procédures d'entrée à Sola et avons été très enchantés de ce premier contact avec les Vanuatu. Ce pays est devenu indépendant en juillet 1980 avec l'élection du premier président de la république. Les Vanuatu sont formés par une chaîne de 13 îles principales en plus de 70 autres îles plus petites. Le paysage est très vert, fertile et montagneux. On y trouve volcans, jungles, 'rain forest' et cascades d'eau. Les îles du nord sont considérées comme étant les plus sauvages et volcaniques, plusieurs de leurs volcans sont en activités. L'une des îles avoisinantes a d'ailleurs été évacuée récemment pour une durée temporaire indéterminée. Nous avons bien hâte de visiter le volcan de Tanna lors de notre descente vers le sud des îles, plusieurs de nos amis nous ont fortement recommandé cette visite. Evidemment, qui dit volcan dit tremblement de terre et nos confrères d'Alexandre IV et Matajusi ont été témoin d'un de ces tremblements de terre lors de leur passage à Port-Vila plus au sud, il y a de cela un mois. Un tremblement de terre assez impressionnant (7.5 à l'échelle de Richter si je ne m'abuse) mais heureusement sans dommages sérieux.
La population de Vanuatu s'élève à plus de 206 000 habitants, appelés ni-Vanuatu, répartis sur les nombreuses îles, il semblerait que seulement 20% de cette population vive en milieu urbain, soit Port-Vila et Luganville, les deux plus grosses villes du pays. Ces proportions ont sûrement changé depuis le temps mais il n'en demeure pas moins que les ni-Vanuatu sont des gens très près de la terre et très attachés à leurs coutumes et traditions. Ils vivent en harmonie avec la nature et on voit que ces îles du Pacifique sont l'un des derniers groupes d'îles à n'avoir pas encore subi les relans ou influences des pays civilisés de l'ouest. Les habitants sont d'origine indigène mélanésienne. Devant les 115 dialectes indigènes parlés, le gouvernement de Vanuatu a imposé qu'une langue universelle soit créée, soit le Bislama. Nous avons remarqué que c'est l'une des premières langues indigènes du Pacifique que nous arrivons à légèrement comprendre, surtout lorsqu'on la lit, car cette langue est très inspirée de l'anglais. Par exemple, thank you very much se dit thank you Tumas. On peut très bien deviner que ceci découle de thank you too much. Bref, c'est la première fois qu'on peut décoder la langue un peu et surtout se rappeler de certains mots. Pour le reste, ils parlent aussi l'anglais et certains le français. Ils apprennent ces langues à l'école. Autrefois, ils devaient choisir d'aller dans une école où on enseignait soit l'anglais ou le français mais aujourd'hui les deux langues leur sont enseignées. Nous en avons rencontré très très peu toutefois qui parlaient français. Finalement, la monnaie utilisée dans ce pays est le vatu.
Chacune des îles a une culture propre. Les ni-Vanuatu sont organisés en petits villages à la tête duquel un chef agit en tant que représentant, figure d'autorité, conciliateur, comptable, juge de paix et autre. Nous sommes présentement sur l'île de Vanua Lava, et ce depuis notre arrivée il y a cinq jours, vendredi dernier. Nous avons d'abord fait nos procédures d'entrée à Sola. Le jour de notre arrivée, tout le village semblait attroupé à attendre quelque chose sur la plage. C'est que ce jour-là, il y avait l'inauguration de l'antenne Digicel au village et les représentants Digicel étaient attendus pour une cérémonie spéciale à laquelle nous avons assisté. Cette cérémonie nous a permis d'établir rapidement notre premier contact avec les villageois mais le mouillage étant très brasseur, nous avons quitté l'après-midi même pour un mouillage un peu mieux protégé et plus éloigné du village. Curieux, les enfants des quelques maisons de cette pointe de terre ont vite fait de s'approcher de Cat Mousses avec leurs petites pirogues locales. Ils nous ont kidnappé Nicolas et Antoine qu'ils ont pris à bord de leur pirogue pour aller jouer sur la plage et dès lors le contact était fait. Nous n'avons jamais rencontré leurs parents mais eux ont passé beaucoup de temps avec nous. Ils nous surveillaient de la plage et dès qu'ils voyaient que nos classes étaient terminées, ils apparaissaient. Ils nous ont apporté un énorme régime de bananes.
Voyant le vent se calmer un peu, nous sommes partis dimanche pour contourner l'île de Vanua Lava et aller s'ancrer dans la baie de waterfall, nommée ainsi à cause de ses deux cascades d'eau. Wow! Quel bonheur ces cascades! Nous avons été accueillis par le chef du village et sa famille qui nous ont servi chansons et élocutions diverses. La fille du chef avait pour nous des légumes dont de superbes oignons verts, aubergines, papayes, patates sucrées, chou local, noix et autres. Quel bonheur de voir de bons légumes frais. Nous étions comme des enfants car ça commençait à nous manquer à bord et disons qu'à Sola tout ce que nous avions trouvé était un peu de pain. Nous commencions à nous demander ce que nous allions manger dans les prochaines semaines si nous n'avions rien trouvé à Sola, LA VILLE de tous les Banks Islands.
Le nord des Vanuatu est vraiment l'endroit le plus sauvage du pays et nous sommes très heureux d'avoir choisi de venir ici en premier. Ici il n'y a ni voiture, ni magasin, seules quelques petites huttes rappelant celle du film le Lagon Bleu. Les villageois sont curieux mais en même temps gênés. Ils approchent à qui mieux mieux dans leurs pirogues pour venir nous offrir des choses : crevettes d'eau douce, légumes et fruits divers. Ils ne veulent pas d'argent, ce qu'ils veulent c'est faire des échanges. L'article le plus populaire est sans aucun doute le sucre mais nos réserves baissent rapidement alors nous tentons de leur offrir, farine, riz, jus, lait. Ils nous demandent souvent des draps, couvertures, vêtements, cartes à jouer, fils et aiguilles, tylenol. Il faut quand même leur mettre une limite car ils deviennent rapidement envahissants mais nous avons appris à leur dire non déjà. On en est à notre première île et il en reste plusieurs à explorer avant de rallier la civilisation, il faut se garder des cadeaux en réserve. René a installé, hier, pour le chef du village, une lumière pour sa hutte. Il parait qu'il fallait voir leurs yeux quand il a fait l'installation de son système de brosse et que la lumière se fit. Un autre navigateur ayant visité le village la semaine dernière avait fait don d'une batterie, tout ce qu'il manquait était une lumière. Ils ont bien ri du cours d'électricité que René leur a donné. De mon côté, comme ils ont de belles grandes tables dans leur maison, j'ai offert aux enfants de la femme du chef, de la pâte à modeler que nous avions confectionnée plus tôt cette semaine sur le bateau. Ils étaient bien intrigués.
Comme à chacun de nos arrêts, il me tardait d'assister à un spectacle de danse locale et j'étais un peu déçue de constater que nous n'en aurions peut-être pas la chance, la période des festivals étant passée. A mon plus grand bonheur, comme s'il avait lu dans mes pensées, le chef du village nous a demandé si nous étions intéressés à regarder un DVD de leur festival de danse. Nous nous sommes empressés d'emprunter ce DVD pour visionner le festival officiel de danse de Vanua Lava. C'était comme d'être assis aux premières loges pour voir chacune de leurs danses traditionnelles, leurs parures et chapeaux extravagants. C'est très primitif comme danse et les habillements sont assez légers. Les femmes sont seins nus et les hommes portent un cache sexe de feuilles et de paille. Bref, ma curiosité a été assouvie et j'ai pu assister à ce spectacle traditionnel.
Une autre chose que nous voulons à tout prix faire dans les Vanuatu est de nager avec le mammifère du pays appelé dugong qui rappelle le manatee ou vache de mer que l'on trouve en Floride. Il est intéressant de voir que certains villageois semblent craindre ces mammifères ainsi que les requins et ne considèrent en aucune manière de nager avec eux, mais ces bêtes sont sans danger. Nous avons exploré les eaux en vain à date mais il est certain que nous en trouverons. A notre arrivée nous nous sommes toutefois informés avant de plonger car nous avions entendus qu'il y avait deux crocodiles à cet endroit. Nous étions un peu sur nos gardes mais on nous a assuré qu'ils étaient dans une autre baie. Fiou! On attendra peut-être un peu quand même avant de frotter la coque du bateau. :)
Avant-hier trois autres bateaux sont arrivés : un voilier français (Lady Anabelle) que nous connaissions, un catamaran canadien (Cop Out), un policier retraité de Calgary et sa femme originaire de Nouvelle-Zélande et un dernier catamaran français de charter qui nous ont invité pour l'apéro hier soir. L'autre nuit les hommes sont allés pêcher avec quelques locaux. Ils ont ramené deux crabes, trois cigales de mer, une langouste, quelques poissons et une pieuvre. Nous nous sommes délectés au souper hier soir. En théorie le capitaine aurait voulu quitter ce matin pour rallier une autre île mais je ne me décide pas à partir. Les cascades d'eau fraîche exercent sur moi un attrait irrésistible. Hier PM, j'ai passé l'après-midi, assise dans les cascades à faire du lavage avec Catherine et une villageoise et j'ai bien l'intention de faire de même cet PM. Cette eau est un tel luxe pour nous. Les enfants ont passé l'après-midi à patauger et courir sur les roches. Nous avons droit à une douche quotidienne d'eau fraîche, de succulentes crevettes d'eau douce, bref, un petit paradis que je ne suis pas encore prête à quitter. Demain peut-être.
En passant, concernant la saga du frigo, certains me posaient la question à savoir comment ça se passait. Et bien, le frigo n'est pas encore complètement décédé donc on s'arrange très bien. Nous avons acheté une bonbonne de gaz réfrigérant ainsi qu'un 'gauge' aux Fiji et le capt réussit à faire la réanimation du frigo lorsqu'il a des rechutes et qu'il nous file entre les mains. Nous ne comprenons pas trop comment mais René réussi à le ramener à la vie à chaque fois. On prie pour qu'il survive deux ou trois mois encore et nous trouverons une solution en Australie.
JULIA IV - Jean-François et Dominique au Rhode Island
...
comme tu l'as entendu via Ghyslain, ce matin, on a eu des petits problèmes. Hier notre pilote automatique est devenu erratique. On doit régler ça. Mais ce matin, à 06:00, on était à l'ancre, à Sachuest Point, Rhodes Islands, quand on a perdu l'ancre. Je n'ai remonté que de la chaîne.
Heureusement, on était déjà éveillé par la vague assez forte. Branle-bas de combat! Il y avait 20 noeuds de vents. J'ignore si c'est la chaîne ou la manille qui a lâchée. Notre belle ancre Delta toute neuve est restée au fond. J'avais inspecté chaque maillon et la manille avant le départ de Meteghan. Je ne comprends donc pas trop ce qui a pu arriver.
Il y avait des moorings pas trop loin, donc on s'y est accroché. Avec les émotions de ce matin et la fatigue d'hier, on va y rester aujourd'hui. Demain, on se déplacera pour chercher un endroit où réparer le pilote et trouver une nouvelle ancre. Ça ne devrait pas être trop difficile, par ici. Autrement, tout va bien.
Bises,
Jean-François et Dominique (Julia IV)
comme tu l'as entendu via Ghyslain, ce matin, on a eu des petits problèmes. Hier notre pilote automatique est devenu erratique. On doit régler ça. Mais ce matin, à 06:00, on était à l'ancre, à Sachuest Point, Rhodes Islands, quand on a perdu l'ancre. Je n'ai remonté que de la chaîne.
Heureusement, on était déjà éveillé par la vague assez forte. Branle-bas de combat! Il y avait 20 noeuds de vents. J'ignore si c'est la chaîne ou la manille qui a lâchée. Notre belle ancre Delta toute neuve est restée au fond. J'avais inspecté chaque maillon et la manille avant le départ de Meteghan. Je ne comprends donc pas trop ce qui a pu arriver.
Il y avait des moorings pas trop loin, donc on s'y est accroché. Avec les émotions de ce matin et la fatigue d'hier, on va y rester aujourd'hui. Demain, on se déplacera pour chercher un endroit où réparer le pilote et trouver une nouvelle ancre. Ça ne devrait pas être trop difficile, par ici. Autrement, tout va bien.
Bises,
Jean-François et Dominique (Julia IV)
BIDULE - Gaston et Lizanne à PORTO SANTO
Un magnifique bateau école de la flotte danoise est arrivé à Angra ce matin, le Danmark. Il est accosté au mur d'entrée de la marina.
Nous essaierons de gagner une visite à bord...
Vous pouvez le voir de loin sur la caméra web de Angra : http://www.climaat.angra.uac.pt/WebCams/index1.htm
Danish Sailing Ship Danmark Leaving Lake Union
Krantz, Ray
Length overall: 253’
Beam: 33’
Draft: 15’
Hull: Steel
Rig: Ship
Year built: 1933
Home port: Copenhagen
A+
Martine et Michel
VACATIONS AU RÉSEAU LUNDI MATIN
FORET D'EAU : Martine et Michel ne naviguent pas pour l'instant; ils ont rencontré un bateau école norvégien qui est arrivé ce matin et ils essaieront d'obtenir la permission de le visiter au cours de la journée.
BIDULE : Lizianne et Gaston ont fait une belle balade hors sentiers hier - magnifique vue - payasage désertique mais magnifique. Le voilier Rusée de Jersey est arrivé hier - Gaston doit lui rendre visite pour vérifier son installation HF et nous devrions être en mesure de l'entendre sous peu.
DAMALU : Daniel est aux Canaries et devrait quitter Lanzarotte dans un ou deux jours pour se rendre à Recife où il passera plus de temps. Il attendra des conditions favorables avant de prendre la mer pour le Cap Vert. Daniel mentionnait qu'il y a d'énormes changements sur cette île où il est passé il y a 4 ans
BLUE TANG : Guy est au Portugal et quittera dès que les conditions le permettront pour remonter vers le nord - en Espagne - pour faire effectuer quelques réparations. Son intention est de se rendre sur la Méditerranée pour l'hiver
MYRIAM : Ghislain et la famille sont maintenant aux Aves. Ils ont pêché 4 magnifiques poissons hier pendant leur traversée. Ils sont en compagnie du voilier VANILLA.
JULIA IV : Jean-François et DOminique ont eu des problèmes hier... Ils ont perdu leur ancre et heureusement, ont pu attrapper un mooring . Problème aussi avec leur pilote automatique. Aujourd'hui sera donc consacré à remettre le tout en ordre et trouver les pièces nécessaires avant de repartir vers Mystic
SPIRARE : Serge et Johanne devraient quitter demain pour Tortugas - tout va très bien
NAMAR : Marcel et Nancy sont toujours à St-Georges (Grenade); le radar et l'éolienne ont été remis en place et tout fonctionne. Énormément d'interférence sur la radio à cet endroit et la communication est difficile
DAME LICORNE : Marc-Antoine et Lucie sont toujours à Tobago - ils sont dans un ancrage à Charlotteville - très confortable. Ils adorent cette île ainsi que les gens. Abonddance de fruits et légumes - resto à prix plus qu'abordables. Y demeureront encore quelque temps. Ils sont environ 15 voiliers dans l'ancrage.
BIDULE : Lizianne et Gaston ont fait une belle balade hors sentiers hier - magnifique vue - payasage désertique mais magnifique. Le voilier Rusée de Jersey est arrivé hier - Gaston doit lui rendre visite pour vérifier son installation HF et nous devrions être en mesure de l'entendre sous peu.
DAMALU : Daniel est aux Canaries et devrait quitter Lanzarotte dans un ou deux jours pour se rendre à Recife où il passera plus de temps. Il attendra des conditions favorables avant de prendre la mer pour le Cap Vert. Daniel mentionnait qu'il y a d'énormes changements sur cette île où il est passé il y a 4 ans
BLUE TANG : Guy est au Portugal et quittera dès que les conditions le permettront pour remonter vers le nord - en Espagne - pour faire effectuer quelques réparations. Son intention est de se rendre sur la Méditerranée pour l'hiver
MYRIAM : Ghislain et la famille sont maintenant aux Aves. Ils ont pêché 4 magnifiques poissons hier pendant leur traversée. Ils sont en compagnie du voilier VANILLA.
JULIA IV : Jean-François et DOminique ont eu des problèmes hier... Ils ont perdu leur ancre et heureusement, ont pu attrapper un mooring . Problème aussi avec leur pilote automatique. Aujourd'hui sera donc consacré à remettre le tout en ordre et trouver les pièces nécessaires avant de repartir vers Mystic
SPIRARE : Serge et Johanne devraient quitter demain pour Tortugas - tout va très bien
NAMAR : Marcel et Nancy sont toujours à St-Georges (Grenade); le radar et l'éolienne ont été remis en place et tout fonctionne. Énormément d'interférence sur la radio à cet endroit et la communication est difficile
DAME LICORNE : Marc-Antoine et Lucie sont toujours à Tobago - ils sont dans un ancrage à Charlotteville - très confortable. Ils adorent cette île ainsi que les gens. Abonddance de fruits et légumes - resto à prix plus qu'abordables. Y demeureront encore quelque temps. Ils sont environ 15 voiliers dans l'ancrage.
SEA KITE - Brigitte et Michel à BARNEGAT
Nous étions à l'écoute ce matin quand tu as demandé à Ghislain de nous appeler. Nous te recevions 1 sur 5 tandis que nous recevions Ghislain 4 sur 5. Nous avons tenté de communiquer avec vous mais personne ne semble nous entendre.
Nous sommes toujours à Barnegat en attente d'une mer un peu moins agitée pour repartir vers Cape May. Nous avons espoir de quitter demain matin. Nous sommes ancrés en face d'une station des Coast Guard et nous croyons que leur station radio nous fait beaucoup d'interférence, ce qui pourrait expliquer nos problèmes de communication (à moins que tu ais une meilleure explication). Nous te tiendrons au courant de nos déplacements.
Présentement, je vais chercher par airmail les conditions de la mer dans notre région deux fois par jour et nous partirons seulement si les conditions sont acceptables.
Si nous ne prenons pas la mer demain matin, nous tenterons d'émettre encore une fois sur le réseau.
Merci pour ce matin!
Brigitte et Michel
Nous sommes toujours à Barnegat en attente d'une mer un peu moins agitée pour repartir vers Cape May. Nous avons espoir de quitter demain matin. Nous sommes ancrés en face d'une station des Coast Guard et nous croyons que leur station radio nous fait beaucoup d'interférence, ce qui pourrait expliquer nos problèmes de communication (à moins que tu ais une meilleure explication). Nous te tiendrons au courant de nos déplacements.
Présentement, je vais chercher par airmail les conditions de la mer dans notre région deux fois par jour et nous partirons seulement si les conditions sont acceptables.
Si nous ne prenons pas la mer demain matin, nous tenterons d'émettre encore une fois sur le réseau.
Merci pour ce matin!
Brigitte et Michel
NEMEA - Jean-Denis à Shelbourne (NS)
Simplement pour vous dire que nous sommes présentement à Shelburne pour faire le plein de diésel, de propane et quelques autres petits travaux en attendant de traverser au Maine plus tard cette semaine.
Igor ne semble pas vouloir nous menacer; ce qui est une bonne nouvelle (vivre un ouragan par année c'est bien suffisant!). Par contre la région subira les effets secondaires (swell de 3 mètres annoncé). Nous vous écoutons sur l'Internet ici car sur HF le signal est encore trop faible sur le 20 mètres mais ce n'est que partie remise !
Nous avons fait connaissance avec plusieurs autres voiliers (canadiens anglais et américains) qui comme nous vont passer un bout de l'hiver au sud.
Nous repartirons donc sous peu en direction Portland pour faire notre entrée aux USA.
Salutations à tous les navigateurs du réseau et à bientôt!
Nemea
Igor ne semble pas vouloir nous menacer; ce qui est une bonne nouvelle (vivre un ouragan par année c'est bien suffisant!). Par contre la région subira les effets secondaires (swell de 3 mètres annoncé). Nous vous écoutons sur l'Internet ici car sur HF le signal est encore trop faible sur le 20 mètres mais ce n'est que partie remise !
Nous avons fait connaissance avec plusieurs autres voiliers (canadiens anglais et américains) qui comme nous vont passer un bout de l'hiver au sud.
Nous repartirons donc sous peu en direction Portland pour faire notre entrée aux USA.
Salutations à tous les navigateurs du réseau et à bientôt!
Nemea
dimanche 19 septembre 2010
SEA KITE - Brigitte et Michel à BARNEGAT
Nous sommes partis ce matin de Sandy Hook pour se rendre à Barnegat. Les vents étaient de l'est à 10 noeuds environ, ce qui était relativement bien mais il y avait un swell d'environ 6 pieds causé par Igor.
Tout ça mis ensemble faisait que la navigation n'était pas des plus agréable mais quand même possible. Nos amis (qui naviguent en trawler) nous ont suivi jusqu'à Manasquan puis ils sont entrés dans l'ICW pour terminer à Barnegat également.
Comme le swell devrait augmenter dans les prochains jours et que nous ne sommes théoriquement pas pressés, nous avons décidé de rester ici et profiter des amis et des plages autour pour relaxer. Nous attendrons la prochaine belle fenêtre météo pour continuer. Nous préférons quand même être ici qu'à Sandy Hook!
Nous essaierons demain matin d'entrer en communication avec vous sur le réseau vers 7h30.
Tout ça mis ensemble faisait que la navigation n'était pas des plus agréable mais quand même possible. Nos amis (qui naviguent en trawler) nous ont suivi jusqu'à Manasquan puis ils sont entrés dans l'ICW pour terminer à Barnegat également.
Comme le swell devrait augmenter dans les prochains jours et que nous ne sommes théoriquement pas pressés, nous avons décidé de rester ici et profiter des amis et des plages autour pour relaxer. Nous attendrons la prochaine belle fenêtre météo pour continuer. Nous préférons quand même être ici qu'à Sandy Hook!
Nous essaierons demain matin d'entrer en communication avec vous sur le réseau vers 7h30.
vendredi 17 septembre 2010
JULIA IV - Jean-François et Dominique près de BOSTON
Copie du message reçu
Comme tu vois, on a continué d'avancer sur la route du sud. On est à Scituate (près de Boston). On s'y arrête pour 2-3 jours pour faire le plein d'eau, de fuel, d'épicerie, pour faire la lessive et aussi parce qu'on aime bien Scituate. Cette petite ville a tout à offrir dans un cadre pitoresque de port de pêcheurs et de plaisance. Il faut s'approvisionner comme il faut avant de s'engager dans le Long Island Sound, car on a pas l'intention de s'y arrêter beaucoup, sauf pour y jeter l'ancre pour la nuit.
Jusqu'à maintenant, tout va super bien. On est heureux de ce nouveau départ. Nos esprits larguent de plus en plus les amarres.
J'écoute le réseau à chaque matin, même si je ne réussis as toujours à communiquer. Parfois, j'ai un bon contact avec Ghyslain, qui peut vous relayer notre position. Je parle aussi parfois avec Pierre sur 40M.
Je t'envoie aussi une photo de Boothbay, magnifique au lever du jour.
Bisous,
Jean-François et Dominique ( et Julia IV)
SEA KITE - Brigitte et Michel à Great Kills Harbor
Je viens de recevoir un courriel de Brigitte et Michel qui sont exactement à l'endroit où la tornade a frappé hier à New York et j'étais plutôt inquiète...
Tout est OK et voici un extrait de leurs messages :
..... Je viens de recevoir ton courriel sur l'orage qui s'est abattu sur NY. Nous étions exactement dans cette région (Staten Island). J'ai bien entendu beaucoup de sirène après l'orage mais nous ne pensions pas que c'était si grave!!! Le capitaine, de son côté, était bien content de voir que le sel avait été lavé de son bateau...
Nous réalisons donc que nous avons pris la bonne décision de rester à mooring une nuit de plus. On réévaluera pour ce soir.
.....Nous sommes présentement à mooring à Great Kills, NJ. Nous avons décidé d'y rester une nuit supplémentaire à cause des orages annoncés. Nous avons bien fait car nous avons eu tout un orage vers 17h. Des gens nous ont dit que les vents sont montés à 50 noeuds et je n'en doute pas une minute! D'autres orages étaient annoncés durant la nuit mais il n'y a rien eu d'aussi fort. Nous devrions aller nous ancrer à Sandy Hook au courant de la journée. Nous pensons y rester quelques temps étant donné que nous n'avons toujours pas rencontré nos amis qui sont bloqués dans le Long Island Sound à attendre une bonne météo pour venir nous rejoindre. Nous profiterons ensuite de la prochaine fenêtre météo pour aller le plus rapidement possible dans la Chasepeake où les ancrages sont nombreux et agréables.
Tout est OK et voici un extrait de leurs messages :
..... Je viens de recevoir ton courriel sur l'orage qui s'est abattu sur NY. Nous étions exactement dans cette région (Staten Island). J'ai bien entendu beaucoup de sirène après l'orage mais nous ne pensions pas que c'était si grave!!! Le capitaine, de son côté, était bien content de voir que le sel avait été lavé de son bateau...
Nous réalisons donc que nous avons pris la bonne décision de rester à mooring une nuit de plus. On réévaluera pour ce soir.
.....Nous sommes présentement à mooring à Great Kills, NJ. Nous avons décidé d'y rester une nuit supplémentaire à cause des orages annoncés. Nous avons bien fait car nous avons eu tout un orage vers 17h. Des gens nous ont dit que les vents sont montés à 50 noeuds et je n'en doute pas une minute! D'autres orages étaient annoncés durant la nuit mais il n'y a rien eu d'aussi fort. Nous devrions aller nous ancrer à Sandy Hook au courant de la journée. Nous pensons y rester quelques temps étant donné que nous n'avons toujours pas rencontré nos amis qui sont bloqués dans le Long Island Sound à attendre une bonne météo pour venir nous rejoindre. Nous profiterons ensuite de la prochaine fenêtre météo pour aller le plus rapidement possible dans la Chasepeake où les ancrages sont nombreux et agréables.
ALEXANDRE IV - Jacques et Josée aux VANUATU
TIME: 2010/09/17 21:28
LATITUDE: 18-49.20S
LONGITUDE: 169-00.75E
COMMENT: Sommes partis de Port Villa, présentement à Dillon Bay Erromango Island
Un peu de géographie :
Erromango is largely unpopulated and undeveloped. Today, the island's main source of income is Sandalwood (the season runs from June to August each year), supplemented by coconut crabs. Extracting Sandalwood from the native forests is all done by manual labour, much the same as during the 19th Century. It's a lucrative business and Sandalwood planting is becoming popular. Erromango is close to Efate and airfares are relatively cheap.
There aren't many flights and a visit to Erromango will take more than a few days. Erromango is not the easiest island to visit but it is quite possibly the most unspoilt.
Activities
Erromango is ideal for trekking and bushwalking. The Kauri forests are the best known attraction but remoteness and big kastom fees are a deterrent. There's plenty of forest and birdwatching is good.
Bungalows
Commercial accommodation on Erromango is limited with only one bungalow and one guesthouse at Upongkor village (Dillon's Bay). Elsewhere, accommodation can be arranged in the villages and camping is possible.
LATITUDE: 18-49.20S
LONGITUDE: 169-00.75E
COMMENT: Sommes partis de Port Villa, présentement à Dillon Bay Erromango Island
Un peu de géographie :
Erromango is largely unpopulated and undeveloped. Today, the island's main source of income is Sandalwood (the season runs from June to August each year), supplemented by coconut crabs. Extracting Sandalwood from the native forests is all done by manual labour, much the same as during the 19th Century. It's a lucrative business and Sandalwood planting is becoming popular. Erromango is close to Efate and airfares are relatively cheap.
There aren't many flights and a visit to Erromango will take more than a few days. Erromango is not the easiest island to visit but it is quite possibly the most unspoilt.
Activities
Erromango is ideal for trekking and bushwalking. The Kauri forests are the best known attraction but remoteness and big kastom fees are a deterrent. There's plenty of forest and birdwatching is good.
Bungalows
Commercial accommodation on Erromango is limited with only one bungalow and one guesthouse at Upongkor village (Dillon's Bay). Elsewhere, accommodation can be arranged in the villages and camping is possible.
jeudi 16 septembre 2010
Un navigateur comédien.....
J'ai le plaisir de vous faire part de ma participation de comédien amateur dans une comédie Franco-Beauceronne !
Cette pièce qui se nomme " Le Mariage de Marie à Gusse à Baptisse" est une adaptation de Jean Pierre Coljon de la comédie Belge la plus jouée au monde ; Le Mariage de Melle BEULEMANS de Frantz FONSON & Fernand WICHELER.
Qualifié de chef-d'oeuvre par Marcel PAGNOL de l'académie francaise, il s'en est inspiré pour écrire sa célèbre trilogie Marius, Fanny, et César.
Il me ferait très plaisir que vous puissiez assister à l'une des 4 représentations qui seront données le 14 -15 et 16 Octobre prochain au Théatre Olivier - Guimond - 1905 Rue Cadillac à MONTREAL.
Cette comédie a pour toile de fond la dynamique relationnelle entre Francais et Québecois, complexe et chargée d'émotions.
D'origine Belge, l'adaptateur Jean Pierre Coljon s'est servi de son expérience comme immigrant pour créer des personnages véridiques. Derrière le rire, l'humour (jamais la moquerie) se profile la question des stéréotypes culturels.
L'histoire ... se situe en 1927
Richard de Paris (mon fils dans la pièce) est venu habiter chez les POULIN à Sainte-Marie-de-Beauce afin d'y étudier la production du sirop d'érable. Il n'a d'yeux que pour la belle Marie Poulin, dite Marie à Gusse à Baptisse, dont le père, Gusse
rêve d'être élu président d'honneur de la Coopérative des producteurs de sirop d'érable de Beauce.
Il souhaite aussi donner la main de sa fille Marie à Adélard Cliche du village rival, mais décidé à séduire la belle Marieveraine Richard tentera de se faire Beauceron, jusqu'a tenter de parler comme un Jarret Noir, alors que Marie essaiera de bien pèrler afin de lui plaire. Choc culturel, choc des langages, choc amoureux ; une situation propice aux équivoques, aux quipropos, aux malentendus, provoquant l'hilarité ...
Les représentations auront lieu les 14, 15, et 16 octobre à 20h, ainsi que le 16 octobre à 14h au Théatre Olivier Guimond situé au 1905, rue Cadillac à Montréal.
L'entrée est de 15$ par personne.
Des billets vous serons proposés lors de notre prochaine réunions du Club du 29 septembre par le comédien amateur qu'essaie aussi d'être votre serviteur.
Merci de venir soutenir notre troupe du Théatrale des Coquelicots, et de vous amuser et partager une bonne soirée avec nous ...
Gérard DAVOURIE
Cette pièce qui se nomme " Le Mariage de Marie à Gusse à Baptisse" est une adaptation de Jean Pierre Coljon de la comédie Belge la plus jouée au monde ; Le Mariage de Melle BEULEMANS de Frantz FONSON & Fernand WICHELER.
Qualifié de chef-d'oeuvre par Marcel PAGNOL de l'académie francaise, il s'en est inspiré pour écrire sa célèbre trilogie Marius, Fanny, et César.
Il me ferait très plaisir que vous puissiez assister à l'une des 4 représentations qui seront données le 14 -15 et 16 Octobre prochain au Théatre Olivier - Guimond - 1905 Rue Cadillac à MONTREAL.
Cette comédie a pour toile de fond la dynamique relationnelle entre Francais et Québecois, complexe et chargée d'émotions.
D'origine Belge, l'adaptateur Jean Pierre Coljon s'est servi de son expérience comme immigrant pour créer des personnages véridiques. Derrière le rire, l'humour (jamais la moquerie) se profile la question des stéréotypes culturels.
L'histoire ... se situe en 1927
Richard de Paris (mon fils dans la pièce) est venu habiter chez les POULIN à Sainte-Marie-de-Beauce afin d'y étudier la production du sirop d'érable. Il n'a d'yeux que pour la belle Marie Poulin, dite Marie à Gusse à Baptisse, dont le père, Gusse
rêve d'être élu président d'honneur de la Coopérative des producteurs de sirop d'érable de Beauce.
Il souhaite aussi donner la main de sa fille Marie à Adélard Cliche du village rival, mais décidé à séduire la belle Marieveraine Richard tentera de se faire Beauceron, jusqu'a tenter de parler comme un Jarret Noir, alors que Marie essaiera de bien pèrler afin de lui plaire. Choc culturel, choc des langages, choc amoureux ; une situation propice aux équivoques, aux quipropos, aux malentendus, provoquant l'hilarité ...
Les représentations auront lieu les 14, 15, et 16 octobre à 20h, ainsi que le 16 octobre à 14h au Théatre Olivier Guimond situé au 1905, rue Cadillac à Montréal.
L'entrée est de 15$ par personne.
Des billets vous serons proposés lors de notre prochaine réunions du Club du 29 septembre par le comédien amateur qu'essaie aussi d'être votre serviteur.
Merci de venir soutenir notre troupe du Théatrale des Coquelicots, et de vous amuser et partager une bonne soirée avec nous ...
Gérard DAVOURIE
BIDULE - Gaston et Lizanne à PORTO SANTO
Copie du message reçu :
C'est la première soirée de notre arrivée à Porto Santo et nous sommes sur le bateau en train de préparer à souper quand j'entend quelqu'un crier. Je regarde à l'extérieur pour voir que cette personne essaie d'attirer l'attention d'un bateau au mouillage mais je ne sais pas lequel et à part moi, personne ne semble la remarquer. Gaston m'encourage donc à aller la voir avec le radeau pneumatique. J'hésite car je ne l'ai jamais utilisé seule mais je me dis que c'est toujours un bon moment pour commencer. Arrivée à la rive, la madame m'explique qu'elle quitte un bateau mais qu'elle a oublié son téléphone cellulaire. Pour faire ma bonne action de la journée, je lui offre de l'y conduire. A mi-chemin entre la rive et l'énormité qui est le voilier norvégien en question, elle ajoute que son mari souffre d'un début de Alzheimer, qu'il n'accepte pas cette nouvelle maladie, qu'il lui a demandé de quitter le bateau et qu'elle ne sait pas dans quel humeur nous allons le trouver. Au même moment ou je suis en train de me dire que j'ai manqué un belle occasion de me mêler de mes affaires, le mari décide de larguer l'amarre qui retient son bateau à la bouée de mouillage. Moi qui manque d'expérience de conduite doit maintenant aborder un voilier en mouvement avec une femme qui est maintenant hystérique car elle ne veut absolument pas que son mari quitte seul avec le bateau vu sa condition. De peine et de misère, elle réussit monter à bord et je retourne rapidement sur notre bateau car le monsieur n'a pas l'air content. Leur voilier quitte le port et revient le lendemain avec seulement le mari à bord. Nous osons espérer qu'il a laissé sa femme à Madère au lieux de la larguer en pleine mer. Pour améliorer ma conduite du radeau, j'ai décidé de nous gréer d'un pilote automatique. Avec ça, on devrait flyer!
Porto Santo est un bel exemple de ce qui arrive quand l'homme surexploite mère nature. Avant sa découverte, l'île était couverte d'arbres dragon. Ceux-ci étaient si grand qu'un seul arbre pouvait fournir assez de bois pour construire un bateau de la grosseur de Bidule. De plus, la sève rouge était utilisée pour la teinture de tissu. Comme vous pouvez le deviner, un fois les premiers colons arrivés, la coupe des arbres a commencé. Aujourd'hui, il n'en reste plus et les habitants s'acharne a en faire pousser d'autre sans grand succès. Par contre, une superbe plage de sable blanc et d'eau turquoise longe la ville sur 8 km en partant de la marina. Nous avons visité un peu les alentours mais passé plus de temps à profiter de l'eau. Cette fin de semaine, c'est le festival de Christophe Colomb. Et oui, encore lui. Avant son deuxième voyage, il a habité à Porto Santo car il a marié la fille du premier gouverneur de cet île et a eu un fils.
A noter que pour faire de l'internet, il faut partir en dinghy avec l'ordinateur sous le bras et, une fois au bord, faire une marche de 15 minutes. Nous ne sommes donc pas souvent branché. La marina offre un peu moins de service que ceux des Açores et coûtent un peu plus cher. C'est quand même moins qu'au Canada mais ça nous fait réaliser que nous étions gâté aux Açores. Allez quand même faire un tour sur notre site dans la section photo pour voir les nouveaux montages sur Santa Maria et la traversée vers Porto Santo (http://bidule.micro.org). A noter que les films on tous été pris avec le Ipod Nano de Gaston. Surprenant, n'est-ce pas?
Lizanne et Gaston
Bidule
PROCÉDURES OFFICIELLES - ALTERNATIVES - AU QUAI RICHELIEU
Tel que promis plus tôt, voici la lettre officielle que je viens de recevoir
Nycole
Bonjour à tous,
Nous en sommes maintenant à la fin de la saison estivale, notre été fut l'un des plus agréable depuis les dernières années et nous nous préparons à vous accueillir pour votre retour au pays.
Tel que suggéré, lors de notre rencontre de ce printemps, nous étions à considérer la possibilité d'un site alternatif à celui de nos installations, Le Quai Richelieu, pour vous permettre de rencontrer les formalités douanières nécessaires à votre retour.
Le premier site retenu est celui de la Marina Sieur de Champlain qui se trouve à proximité du bureau du Quai. Une deuxième alternative sera possible pour les embarcations ayant un tirant d'eau de plus de 5 pieds, soit la Marina Gosselin à St-Paul-de-l'île-aux-noix.
Je tiens à préciser que ces alternatives ne seront envisagées que lors de conditions météorologiques extrêmes comme il s'en présentent peu au cours d'une saison.
Le plaisancier aura l'obligation de se présenter en premier lieu à nos installations pour définir quelles seront les alternatives qui lui seront présentées. Nous aurons un porte-voix pour vous communiquer l'information nécessaire à la suite des événements. Il vous sera alors possible de communiquer par téléphone avec l'agent présent au quai au 450-246-3871 si la communication s'avère difficile.
Nous vous demanderons alors de vous présentez au moment défini par l'agent au quai de service de la Marina retenue. Nous vous demandons de rester à l'intérieur de votre embarcation et d'attendre l'arrivée des agents.
Il n'y aura pas de frais de services exigés. Nous considérons que les circonstances où se produiront la nécessité d'avoir recours aux alternatives seront rares et circonstanciels à des conditions météorologiques difficiles avec présence de forts vents.
Si vous avez des préoccupations ou des commentaires, nous vous invitons à nous les faire parvenir.
Dans l'attente d'échanger avec vous à nouveau, je vous souhaite un très bel automne,
Nathalie Trahan
Surintendant | Superintendent
Lacolle Route 223 & Quai Richelieu
Téléphone: 450-246-3510
Télécopieur: 450-246-3542
Courriel: nathalie.trahan@cbsa-asfc.gc.ca
Nycole
Bonjour à tous,
Nous en sommes maintenant à la fin de la saison estivale, notre été fut l'un des plus agréable depuis les dernières années et nous nous préparons à vous accueillir pour votre retour au pays.
Tel que suggéré, lors de notre rencontre de ce printemps, nous étions à considérer la possibilité d'un site alternatif à celui de nos installations, Le Quai Richelieu, pour vous permettre de rencontrer les formalités douanières nécessaires à votre retour.
Le premier site retenu est celui de la Marina Sieur de Champlain qui se trouve à proximité du bureau du Quai. Une deuxième alternative sera possible pour les embarcations ayant un tirant d'eau de plus de 5 pieds, soit la Marina Gosselin à St-Paul-de-l'île-aux-noix.
Je tiens à préciser que ces alternatives ne seront envisagées que lors de conditions météorologiques extrêmes comme il s'en présentent peu au cours d'une saison.
Le plaisancier aura l'obligation de se présenter en premier lieu à nos installations pour définir quelles seront les alternatives qui lui seront présentées. Nous aurons un porte-voix pour vous communiquer l'information nécessaire à la suite des événements. Il vous sera alors possible de communiquer par téléphone avec l'agent présent au quai au 450-246-3871 si la communication s'avère difficile.
Nous vous demanderons alors de vous présentez au moment défini par l'agent au quai de service de la Marina retenue. Nous vous demandons de rester à l'intérieur de votre embarcation et d'attendre l'arrivée des agents.
Il n'y aura pas de frais de services exigés. Nous considérons que les circonstances où se produiront la nécessité d'avoir recours aux alternatives seront rares et circonstanciels à des conditions météorologiques difficiles avec présence de forts vents.
Si vous avez des préoccupations ou des commentaires, nous vous invitons à nous les faire parvenir.
Dans l'attente d'échanger avec vous à nouveau, je vous souhaite un très bel automne,
Nathalie Trahan
Surintendant | Superintendent
Lacolle Route 223 & Quai Richelieu
Téléphone: 450-246-3510
Télécopieur: 450-246-3542
Courriel: nathalie.trahan@cbsa-asfc.gc.ca
IMPORTANT AVIS AUX NAVIGATEURS ENTRANT AU CANADA VIA LE RICHELIEU
AVIS AUX NAVIGATEURS ENTRANT AU CANADA AVEC LEUR VOILIER
VIA LES DOUANES MARITIMES – Quai Richelieu – à Lacolle
En cas d’impossibilité d’accoster au quai Richelieu pour raisons de sécurité (ex. : vent fort, impossibilité de manœuvres pour accostage sécuritaire), le skipper est prié de se présenter avec son embarcation DEVANT le quai Richelieu – sans y accoster – et demander la permission suivante :
« PUIS-JE ALLER À LA MARINA GOSSELIN pour compléter mes formalités d’entrée au Canada car je ne peux m’accoster pour raisons de sécurité »
Des dispositions ont été prises en début de semaine par l’Agence des Services Frontaliers du Canada avec la Marina Gosselin pour y compléter les formalités.
C’est le SEUL endroit où vous pourrez entrer légalement au Canada autre que le bureau des douanes maritimes du Quai Richelieu
Si l’on vous suggère la MARINA SIEUR DE CHAMPLAIN – refusez car il n’y a pas d’eau à cet endroit et vous risquez de vous enliser.
Un courriel officiel doit me parvenir vendredi le 17 septembre à cet effet et je le mettrai sur le site dès réception.
VIA LES DOUANES MARITIMES – Quai Richelieu – à Lacolle
En cas d’impossibilité d’accoster au quai Richelieu pour raisons de sécurité (ex. : vent fort, impossibilité de manœuvres pour accostage sécuritaire), le skipper est prié de se présenter avec son embarcation DEVANT le quai Richelieu – sans y accoster – et demander la permission suivante :
« PUIS-JE ALLER À LA MARINA GOSSELIN pour compléter mes formalités d’entrée au Canada car je ne peux m’accoster pour raisons de sécurité »
Des dispositions ont été prises en début de semaine par l’Agence des Services Frontaliers du Canada avec la Marina Gosselin pour y compléter les formalités.
C’est le SEUL endroit où vous pourrez entrer légalement au Canada autre que le bureau des douanes maritimes du Quai Richelieu
Si l’on vous suggère la MARINA SIEUR DE CHAMPLAIN – refusez car il n’y a pas d’eau à cet endroit et vous risquez de vous enliser.
Un courriel officiel doit me parvenir vendredi le 17 septembre à cet effet et je le mettrai sur le site dès réception.
mercredi 15 septembre 2010
JULIA IV - Jean-François et Dominique dans le MAINE
Juste des petites nouvelles de nous.
On est ce soir à York, dans le sud du Maine. Aujourd'hui, environ 65 miles de navigation en partie à moteur, en partie à voile depuis Boothbay qu'on adore comme escale. Demain, un autre 60 miles, direction Scituate Harbor, New Hampshire. Beau petit port bien protégé. On y passera quelques jours pour la lessive, l'épicerie et le plaisir.
On part tôt le matin, d'habitude vers 06:30 et les sorties de port sont à moteur, ce qui nous empêche d'entendre le réseau (trop d'interférence).
Autrement, c'est bon de reprendre la mer. Ça fait des merveilles pour le corps, la tête et le coeur.
En passant, on a recommencé à alimenter notre blogue, toujours au http://revereau.wordpress.com/
Au plaisir de se reparlé bientôt sur HF.
Bisous,
Jean-François et Dominique (Julia IV)
On est ce soir à York, dans le sud du Maine. Aujourd'hui, environ 65 miles de navigation en partie à moteur, en partie à voile depuis Boothbay qu'on adore comme escale. Demain, un autre 60 miles, direction Scituate Harbor, New Hampshire. Beau petit port bien protégé. On y passera quelques jours pour la lessive, l'épicerie et le plaisir.
On part tôt le matin, d'habitude vers 06:30 et les sorties de port sont à moteur, ce qui nous empêche d'entendre le réseau (trop d'interférence).
Autrement, c'est bon de reprendre la mer. Ça fait des merveilles pour le corps, la tête et le coeur.
En passant, on a recommencé à alimenter notre blogue, toujours au http://revereau.wordpress.com/
Au plaisir de se reparlé bientôt sur HF.
Bisous,
Jean-François et Dominique (Julia IV)
ÉTOILE DE LUNE - Nat et Dom à Tahuata (Marquises)
TIME: 2010/09/15 21:32
LATITUDE: 09-54.46S
LONGITUDE: 139-06.24W
COMMENT: MARQUISES_TAHUATA_ HANAMOENOA
Bonjour chers capitaines,
J'espères que tout va bien en cette reprise de réseau. J'espère que tous vos correspondants estiment à sa juste valeur le plaisir de vous parler en direct!!! Moi, ça me manque toujours autant, alors, je fais comme si nous étions au micro, et voici la suite de notre voyage qui reprend...
Hier matin, nous nous sommes extirpés de la houle persistante du mouillage de Tahauku. La dernière nuit dans le sud d'Hiva Oa fut sans doute un cas d'école pour deux pauvres bouteilles d'orangina (ça c'est nous!) mal rangées, tombées par hasard sur un trampoline. Notre Etoile était déchaînée et s'est transformée en un abominable engin de gymnastique se régalant à évaluer notre capacité à "dormir" en sautant. Il était temps de partir... Grand temps!
Oui, mais... Pour partir, encore fallait-il dégager nos ancres. J'ai été moyennement rassurée, lorsque Dom m'a annoncé qu'il ne pouvait les récupérer qu'en plongeant. La veille, deux requins marteaux de belle taille avaient rôdé quelque temps autour des bateaux. Sans trop y penser, voici mon capitaine qui chausse son masque et qui s'enfonce dans l'eau si opaque que je ne peux le suivre des yeux, ni même repérer un éventuel prédateur. Il me dira plus tard qu'il s'est cogné sur le fond, tant il n'y voyait rien!
Les profondeurs du mouillage de Tahauku sont pleines de surprises, tantôt les ancres s'enfoncent dans une surface si vaseuse qu'elle les aspire telles des ventouses, tantôt, le sable fait de petites caillasses, ne retient aucune forme d'ancre. Le pire étant de crocher les fondations d'une ancienne digue qui traverse toute la baie. Là, prises au piège de ferrailles et de dalles en béton, seul un plongeur en bouteille peut tenter de récupérer nos chères ancres. Dom a dû batailler plus de deux heures pour nous dégager.
A la sortie, la mer est cabossée. Comment en serait-il autrement? Secoués comme nous le sommes à l'intérieur, dehors, nous ne pouvions trouver un lac!
Je m'étais toujours demandé pourquoi, la baie qui enchâsse Taaoa, Atuona et le mouillage de Tahauku se nommait la baie des traîtres. Là, en sortant du mouillage, et en pénétrant dans ce vaste cratère mi-terrien, mi-marin, je comprends soudain. Les traîtres ne sont pas des humains, ils sont intemporels, désincarnés et voraces. Les vagues sont comme d'immenses mâchoires qui présentent sur notre coque des dents d'écume acérées prêtes à nous dévorer. Nous les prenons de travers. Mais notre Etoile courbe l'échine, elle se plie au mouvement erratique, elle s'en prend à l'intérieur à tout ce qui n'est pas rangé, mais elle se redresse à tout coup. Le traitement n'est pas long, nous en avons jusqu'à la sortie de la baie. A la pointe Tepuhihaatuna, nous pénétrons dans le canal du Bordelais. Il a mauvaise réputation, car c'est un couloir d'eau, où la houle pénètre et monte plus haut, car elle manque d'espace, et puis, dans ce couloir maintenu entre le mont Temetiu de 1276 mètres et ceux tout aussi hauts de Tahuata, la brise prend force et s'engouffre par rafales.
Nous prenons le tout par l'arrière. Rien de méchant donc, les rafales ne dépassent pas 35 noeuds, nous nous attendions à pire. On réduit, ce brave génois. Nous n'oublions pas qu'ici, au mois de juin un catamaran a démâté, et nous ne comptons plus les haubans qui ont lâché cette année, ici même. La route n'est pas longue, nous ne sommes pas pressés, et nous épargnons notre Etoile.
Avec un quart de génois nous filons 7 noeuds et nous atteignons déjà, la pointe Matau, encore quelques rafales et nous voici à l'entrée de la baie Hanamoenoa. Au mois de juin, nous n'avions pu y mouiller à cause de l'affluence. Aujourd'hui, elle s'offre solitaire, magnifique!
J'avais oublié qu'il soit possible de jeter l'ancre sur un plan d'eau calme et clair! Notre Etoile a cessé ses convulsions, nous jetons l'ancre et la voyons se poser sur du sable blanc au travers d'une eau aux teintes turquoise. Devant nous, une plage blanche, une frange de cocotiers et partout dans notre Est des collines, qui s'entrecroisent. Elles sont tapissées d'une végétation rase. Derrière nous, vers l'ouest, un vaste horizon. Nous voyons enfin, le soleil se coucher, sur l'horizon. Là-bas, à Hiva Oa, nous étions trop cernés par les montagnes pour le voir se lever ou se coucher, il ne dispensait que quelques heures de son énergie à nos panneaux solaires. Ici, je vais scruter le rayon vert, et je vous promets que je ferai un voeu pour nous tous! Enfin tout reprend sa place et en douceur, sans plus se faire secouer. L'éolienne tourne et fait son train, les panneaux se dorent la pilule, et l'équipage a la réelle sensation de retrouver ses pénates!
Nous ne savons pas combien de temps nous resterons ici. Nous avons à nettoyer les amarres qui ont pris une salle couleur et des algues, la coque qui s'est pris une teinte rousse... Mais nous ferons tout cela dans un esprit de détente, sans aucune précipitation!
Nous vous envoyons toute notre amitié et toutes nos pensées pleine de chaleur Nat et Dom www.etoiledelune.net
SEA KITE - Brigitte et Michel à Great Kills Harbor
Copie du message reçu :
Nous ne nous sommes pas arrêtés à NY. Nous avons continué jusqu'à Great Kills où nous devons rencontrer nos amis qui viennent nous y rejoindre avec leur bateau, un petit trawler. Ils demeurent au Connecticut et ont leur bateau amarré devant leur maison au Long Island Sound. Ils vont venir jusqu'à la Chasepeake avec nous.
SEA KITE - Brigitte et Michel près de NY
Dernières nouvelles:
Nous sommes présentement en navigation sur la Hudson au niveau de NY. Nous passerons sous le George Washington Bridge sous peu (d'ici 30 min environ).
On réussi à se brancher sur des réseaux wifi non protégés le long de la rivière mais la connection ne dure jamais longtemps étant donné notre vitesse (8,8 noeuds).Tout va bien pour nous.
Le mât est finalement revenu à sa position verticale. On ne peut pas dire que ça s'est fait facilement mais on a réussi... Quand on aura un meilleur accès à internet, je te raconterai.
On a essayé d'écouter le réseau ce matin mais à moteur, il y a trop d'interférence. On devrait de rendre à Great Kills rencontrer des amis aujourd'hui.
Nous sommes présentement en navigation sur la Hudson au niveau de NY. Nous passerons sous le George Washington Bridge sous peu (d'ici 30 min environ).
On réussi à se brancher sur des réseaux wifi non protégés le long de la rivière mais la connection ne dure jamais longtemps étant donné notre vitesse (8,8 noeuds).Tout va bien pour nous.
Le mât est finalement revenu à sa position verticale. On ne peut pas dire que ça s'est fait facilement mais on a réussi... Quand on aura un meilleur accès à internet, je te raconterai.
On a essayé d'écouter le réseau ce matin mais à moteur, il y a trop d'interférence. On devrait de rendre à Great Kills rencontrer des amis aujourd'hui.
VACATIONS AU RÉSEAU MERCREDI MATIN
BIDULE : Gaston et Lisianne sont à Madère; leur projet est de continuer éventuellement sur les Canaries puis le Cap Vert et finalement sur les Antilles. Très belle température et ils en profitent au maximum.
CIGAILLE : Jean-Michel et Martine sont à Cariacou - pas de vent - ne bougeront pas aujourd'hui
CHENOU : Robert et Brigitte sont à Curaçao et y demeureront jusqu'au début octobre pour se diriger par la suite vers Aruba. Ils ont passé un très bel été dans les ABC et fait beaucoup d'amélioration à leur voilier. Ils ont comme projet de passer les fêtes en Colombie
DAME LICORNE : Marc-Antoine et Lucie sont à Tobago. Ils ont complété leurs formalités et comptent y demeurer encore 3 semaines. Abondance de fruits et légumes frais et les autobus pour se promener sur l'île sont "climatisés" et on peut visionner des "vidéos" - tout çà pour la somme de 0.25 $ par passager...
AUTRES NOUVELLES :
PRANA : Denis et Louise sont à Baltimore - consultez leur site :
http://prana-qc.blogspot.com/2010/09/bodkin-creek_14.html
NAMAR : Marcel et Nancy ont dû coucher à Miami car leur avion devant les mener à Grenade n'est pas décollé à cause de problèmes techniques. Ils repartiront donc cet après-midi à 16h30
CIGAILLE : Jean-Michel et Martine sont à Cariacou - pas de vent - ne bougeront pas aujourd'hui
CHENOU : Robert et Brigitte sont à Curaçao et y demeureront jusqu'au début octobre pour se diriger par la suite vers Aruba. Ils ont passé un très bel été dans les ABC et fait beaucoup d'amélioration à leur voilier. Ils ont comme projet de passer les fêtes en Colombie
DAME LICORNE : Marc-Antoine et Lucie sont à Tobago. Ils ont complété leurs formalités et comptent y demeurer encore 3 semaines. Abondance de fruits et légumes frais et les autobus pour se promener sur l'île sont "climatisés" et on peut visionner des "vidéos" - tout çà pour la somme de 0.25 $ par passager...
AUTRES NOUVELLES :
PRANA : Denis et Louise sont à Baltimore - consultez leur site :
http://prana-qc.blogspot.com/2010/09/bodkin-creek_14.html
NAMAR : Marcel et Nancy ont dû coucher à Miami car leur avion devant les mener à Grenade n'est pas décollé à cause de problèmes techniques. Ils repartiront donc cet après-midi à 16h30
mardi 14 septembre 2010
PETIT TRUC...
Pierre de SAPHYRE m'a mentionné qu'il utilisait le savon à lave-vaisselle CASCADE liquide pour nettoyer le teck sur le bateau et que çà fonctionne à merveille...
Mode d'emploi : Pour le teck, on le mouille, ensuite, à l'aide d'une éponge récurante, on applique le savon à lave-vaisselle. On mouille et l'on frotte. Au rinçage on y va abondamment avec l'eau et l'éponge récurante. C'est la façon de faire!
Beaucoup moins dispendieux que les produits spécialisés vendus en marinas avec les mêmes résultats.
Avis aux intéressés ! ! !
Mode d'emploi : Pour le teck, on le mouille, ensuite, à l'aide d'une éponge récurante, on applique le savon à lave-vaisselle. On mouille et l'on frotte. Au rinçage on y va abondamment avec l'eau et l'éponge récurante. C'est la façon de faire!
Beaucoup moins dispendieux que les produits spécialisés vendus en marinas avec les mêmes résultats.
Avis aux intéressés ! ! !
VACATIONS AU RÉSEAU MARDI MATIN
BIDULE : Gaston et Lisanne sont au mouillage à Porto Santo aux Açores. Vous pouvez visiter leur site internet à http//bidule.micro.org
DAMALU : Daniel quittera les Açores jeudi en direction de Recife aux Canaries en compagnie de son ami Jean-Luc qui naviguera avec lui jusqu'en novembre. Par la suite, Daniel se dirigera vers le Cap Vert puis direction Martinique en décembre
MYRIAM : Ghislain et la famille se déplacera dans un autre ancrage aux Roques en compagnie du voilier Vanilla. Ils prévoient quitter les Roques en fin de semaine en direction des Aves. Actuellement, un vent portant d'une dizaine de noeuds.
JULIA IV : Jean-François et Dominique sont arrivés à Goose Bay sur la côte Est des USA hier et ne navigueront pas aujourd'hui.
N.B. : J'ai pris des nouvelles de nos navigateurs qui ont quitté le Lac Champlain via leurs sites internet - pour plus de détails rendez-vous sur leur site respectif dont les liens figurent sur la page d'accueil du blogue :
PRANA : Denis et Louise sont à Baltimore
NEPTEAU : Aldé et GUylaine ont rematé à Catskill
SEA KITE : Michel et Brigitte ont également rematé à Catskill et rencontré par la même occasion NEPTEAU
DAMALU : Daniel quittera les Açores jeudi en direction de Recife aux Canaries en compagnie de son ami Jean-Luc qui naviguera avec lui jusqu'en novembre. Par la suite, Daniel se dirigera vers le Cap Vert puis direction Martinique en décembre
MYRIAM : Ghislain et la famille se déplacera dans un autre ancrage aux Roques en compagnie du voilier Vanilla. Ils prévoient quitter les Roques en fin de semaine en direction des Aves. Actuellement, un vent portant d'une dizaine de noeuds.
JULIA IV : Jean-François et Dominique sont arrivés à Goose Bay sur la côte Est des USA hier et ne navigueront pas aujourd'hui.
N.B. : J'ai pris des nouvelles de nos navigateurs qui ont quitté le Lac Champlain via leurs sites internet - pour plus de détails rendez-vous sur leur site respectif dont les liens figurent sur la page d'accueil du blogue :
PRANA : Denis et Louise sont à Baltimore
NEPTEAU : Aldé et GUylaine ont rematé à Catskill
SEA KITE : Michel et Brigitte ont également rematé à Catskill et rencontré par la même occasion NEPTEAU
lundi 13 septembre 2010
ÉTOILE DE LUNE - Nat et Dom quittent leur mouillage...
Photos :
Carte de la route à venir, Céline et son petit commerce ambulant de fruits, quelques paysages en direct...
Bonjour,
Après trois mois de "stationnement" à Hiva Oa, demain nous lèverons les quatre ancres pour nous dégager de la houle qui sévit à nouveau dans le mouillage de Tahauku. Ces quatre ancres, disposées en étoile nous ont permises de résister à la houle qui pénètre dans le mouillage, malgré la digue qui barre les trois quarts de l'entrée. Je ne peux résister à vous donner quelques clichés, car cette houle est très photogénique !
Nous partons alors que les amitiés se scellent. C'est toujours comme ça. Au début, l'on arrive timide, ne connaissant personne. Puis, peu à peu, nous tissons un réseau de connaissances. Les habitants se font à notre présence. Nous vivons des moments intenses avec eux, nous partageons des bouts de quotidiens, ils nous parlent de leur vie, de leur île. Une compréhension naît. Mais, nous ne sommes que de passage...
Ce matin, Cécile, discrètement, a rajouté dans notre approvisionnement quelques mains de bananes. Ce n'est pourtant pas son genre. Elle est discrète, inhibée. Elle s'installe tous les jours avec sa camionnette de fruits et légumes sur la route principale. Elle ne dit pas plus de mots qu'il n'en faut. Mais ce matin, apprenant que c'était notre dernier jour, elle nous a fait avec un clin d'oeil, ce petit cadeau. Ils sont comme ça, les gens de Hiva Oa. Pudiques, très pudiques! Des grands coeurs généreux qui se cachent derrière de longs silences.
Pour les navigations à venir, nous reprendrons doucettement, en allant dans le sud de Tahuata. Là, nous nettoierons la coque. Elle a pris une teinte rousse dans le mouillage de Tahauku. Ici, nous ne pouvions la nettoyer. En effet, les requins marteaux ou requins tigres se baladent dans le mouillage comme s'ils étaient chez eux. A Tahuata, l'eau est claire, nous pouvons donc éviter de nous baigner avec ces gros prédateurs. Puis, redevenus pimpants (du moins nous essayerons!), nous irons dans les mouillages nord de Hiva Oa, vers Hanamenu et Hanaiapa. La première baie, celle d'Hanamenu n'est accessible que par la mer, ou que par des chemins de crêtes. C'est donc un village très retiré. Puis, nous naviguerons vers la première île du secteur Nord des Marquises : Ua Pou. Nous y resterons pour visiter l'île à condition que le mouillage soit tenable. Là aussi, les risques de houles désagréables sont légion. Après cette halte, nous rejoindrons Nuku Hiva, la plus grande des îles du Nord des Marquises.
Nous n'aurons plus la possibilité d'envoyer des photos jusqu'à notre arrivée à Nuku Hiva, mais nous vous enverrons des clins d'oeil sur le blog. Des petites impressions... Ou des grosses!
Amitiés marines
Nat et Dom
www.etoiledelune.net
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