mardi 9 mars 2010
ÉTOILE DE LUNE - Nat et Dom dans les PERLAS
8:13.316 N 79:06.467 W
Objet : Curiosités de San José : la cabane du propriétaire et la plage aux diamants noirs
Photos dans le texte :
La plage de Cristal
La cabane de la Punta Popa
Camaïeux de sables
Du haut de la Popa
Bonjour,
Ce matin, nous nous sommes déplacés vers le dernier mouillage des Perlas. Le dernier pour nous. J'aurais dû dire "naviguer", mais lorsque 3 milles à peine séparent deux mouillages, c'est à peine si l'on prépare le bateau à passer de l'un à l'autre.
Avant de vous dévoiler les secrets de cette dernière escale panaméenne, laissez-moi revenir sur deux petites curiosités de Ensenada Playa Grande et de la plage de cristal...
La cabane du maître
Dans le guide du Bauhaus, nous avions lu que le propriétaire des lieux s'amusait à pêcher du haut de la falaise de Punta Popa. Vous vous souvenez des photos de l'autre jour, cette cabane qui surplombait un rocher creusé de grottes sous-marines... Mon Capitaine rêvait de voir comment, ce brave homme s'y prenait pour pêcher de si haut. Avait-il creusé un trou dans la roche? Envoyait-il ses appâts du haut de la falaise?
Il fallait assouvir notre curiosité avant de partir!
Nous nous offrons une superbe balade parmi les chemins ombragés de l'île. Depuis que nous sommes ici, je n'en reviens pas de cette végétation. Depuis le large, l'île paraît aride, les arbres n'ont plus que leur tronc à offrir au soleil écrasant et au vent desséchant. A l'inverse, le coeur de San José est luxuriant. Des arbres gigantesques y défient le ciel de leur frondaison qui ondule dans l'alizé.
Nous n'avons aucun plan de l'île. La végétation enrobe les sentiers et nous prive de repères. Nous n'entendons, ni ne voyons la mer. Nous empruntons quelques chemins au hasard, le sens de l'orientation de mon capitaine, nous guide en deux heures de marche à l'aplomb de la falaise. La cabane est là, ses murs en roseau diffusent une ombre fraîche dans l'air qui circule au travers de fenêtres et de porte béantes. Son toit de tôle grince sous les rafales de vent.
Nous glanons quelques indices sur les méthodes de pêche du maître des lieux. Mais, rien. Nous ne trouvons rien qu'un sol en carrelage propre. Pas une goutte de sang, pas une arête, pas un seul fil de nylon. Rien! Rien qu'une vue splendide sur un horizon parsemé d'îlots, de plages et de collines verdoyantes.
A coup sûr, le propriétaire est un contemplatif!
Il manquerait une chaise à bascule, une petite table pour y poser un rafraîchissement...
Rien n'est parfait dans ce monde!
Entre Dom et moi, les spéculations vont bon train. Dom se dit que le propriétaire est un vieux barbon en chaise roulante qui ne peut plus profiter de cet espace, immense où le génie de l'homme et de la nature se marie de la plus douce des façons. Le Mouss pense, pour sa part, que le propriétaire est une tête blanche, certes, mais suffisamment alerte pour jouir de son île. Je l'imagine généreux, invitant ses amis à venir le rejoindre dans son petit avion qui fait la navette entre le continent et son antre.
En tout état de cause, Cap et Mouss sont d'accord sur un point :
Cet homme a du goût et aime profiter de panoramas sereins où il peut plonger son regard jusqu'à l'infini de l'horizon.
Une plage de Cristal noir
Au retour, sur la plage qui a gardé notre annexe pendant plusieurs heures, nous observons à marée basse une autre curiosité. Le sable de la plage est à la fois noir et blanc. Les grains ne se mélangent pas. Le blanc immaculé faisant rejaillir tels des millions de diamants chaque grain noir. Les vagues en fracassant leur écume bouleversent l'ordre de ce puzzle de nuances.
C'est magique !
A chaque rouleau, les ombres noires ondulent, reculent ou avancent sur le blanc de la plage.
A plus pour d'autres nouvelles
Nat et Dom
www.etoiledelune.net
Du haut de la falaise, nous chantons pour toi ma grande soeur...
BON ANNIVERSAIRE
MIMIE
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