2:49.51N 83:49.77W
Conditions : vent portant soutenu, courant portant Vent :20 noeuds du NE Mer : agitée creux max 9 pieds Temps : ensoleillé, quelques cumulus
Navigation : au portant
Nombre de milles parcourus : 441
Nombre de milles restant : 482
Cap suivi: 234
Vitesse du bateau : 6 noeuds
Allure : sous génois, bâbord amure.
Etat de la route :
Nous sommes toujours dans des veines de courants portant et le vent est plus fort qu'annoncé. Malgré ces conditions très avantageuses, j'ai, néanmoins, une plainte internationale à formuler. Je trouve que les employés des travaux publics océaniques travaillent très mal! La route est jalonnée de nids de poules et le revêtement est très très cabossé!
Rythme à bord
Nous avons trouvé notre rythme de sommeil. Les journées passent vite malgré qu'il n'y ait pas grand-chose à faire mis à part planter ses yeux dans le fond de l'horizon où il n'y a toujours aucune activité.
La journée commence par la vacation au Réseau du Capitaine. C'est déjà une heure trente à écouter les copains dans l'Arc antillais, et à parler avec nos amis de Montréal. Après les vacations, je branche l'ordinateur sur le pactor et sur la BLU pour obtenir les messages winlink. Le suivi météo est excellent et nous permet de rester dans les veines de courant portant. C'est extrêmement appréciable! Les messages reçus apportent leurs lots de questions et de réponses. Et voici que la table à carte se transforme en bureau des relations amicales et familiales.
Voci donc, trois bonnes heures en bas, à parler aux copains et à leur écrire... Hé oui, j'ai été vaccinée avec une aiguille de phonographe et sevrée à l'alphabet d'un clavier d'ordinateur... Il est néanmoins plus que temps de prendre l'air pour le Mouss et souvent le capitaine en profite pour aller se reposer.
Midi est vite arrivé, et le déjeuner dans le cockpit se fait de légumes frais et de taboulé agrémentés de thon ou de saumon...
Les vivres
Je suis contente, car notre approvisionnement remonte au 19 février, le plateau de tomates est encore bien plein (il en reste plus de 80). Nous l'avons conservé dans le noir et malgré la chaleur du carré, ça se tient bien et nous n'avons pas eu de pertes. C'est une variété que je ne connaissais pas. Du goût et la fermeté de la tomate cerise, mais de la taille des tomates dites «olivettes».
En prime, il nous reste quantité d'oranges, de pommes, de choux, d'oignons... Et puis avant de partir des Perlas nous avions récolté des cocos, un régime de bananes (car le premier a très vite muri. Les premières bananes sont conservées confites après un séjour respectable à se faire dorer la peau au soleil!) Bref, nous ne manquons pas de frais et nous ne craignons pas l'avitaminose!
A demain, je vous parlerai du mal de mer...
Nat et Dom
www.etoiledelune.net
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