2ième partis:
À Wallis
On a été reçu par des Français à deux reprises. Laurent qui est professeur en hôtellerie nous a cuisiné un repas traditionnel, le bami. C'est en quelque sorte, un sauté de vermicelles de riz auxquels ont été ajoutés viande (poulet/porc ou autre) et légumes divers, le tout arrosé de sauce soja. Excellent.
Laurent cuisine très bien, il nous a d'ailleurs filé l'adresse de son propre site/blog (papayesvertes.net) sur lequel il travaille à compiler ses recettes et divers trucs culinaires. Laurent, Manu ainsi que Romuald et Virginie sont de ces familles qui se sont admirablement intégrés à la culture locale. Ils se font fait amis avec les Wallisiens.
Romuald nous a fait rire avec ses anecdotes (un vrai Yvon Deschamps). Il fait partie de la gendarmerie et comme il dit on ne peut travailler de la même façon comme on le fait en Métropole. Les gens içi n'ont pas de permis de conduire, ni d'assurances. La fin de semaine, ils boivent beaucoup, des taux d'alcoolémie de 4 à 5gr, imaginez. Les Wallissiens sont très grands et bien bâtis. Lorsqu'ils les arrêtent, ils ne peuvent pas passer les menottes car aucune ne leur fait.
Ils embarquent gentiment dans le camion patrouille et le lendemain ils peuvent rencontrer le gendarme et le saluer bien chaleureusement. Le 13 juillet en soirée, nous avons assisté à des prestations de danses locales, le lendemain, le 14 juillet, nous sommes allés chercher les familles de Manu et Eric et leurs 3 fils, celle de Romuald et Virginie et leurs deux fils pour les amener à l'îlot sur Alexandre IV et Cat Mousses.
Laurent et Manu se sont rendus à l'îlot sur leur propre petit bateau moteur, tout comme Paino (un Wallissien ami de Laurent) et Pascal et leurs familles. Cette journée-là fut aussi consacrée à une porte ouverte pour visiter nos bateaux. Les enfants étaient très excités.
Bref une sortie à la plage fort agréable où Laurent et Paino nous ont fait vivre le Umu, soit un repas traditionnel cuit sur les pierres volcaniques chauffés par un gros feu de bois et de noix de coco, sous les feuilles de bananiers enterrées de sable. Ils ont travaillé très fort à ce repas car dès 06h00 AM ils s'affairaient aux préparatifs.
Ce sont les hommes qui sont en charge de la préparation d'un Umu alors que les femmes, pour notre part, étions assises à l'ombre à jaser (on avait fait quand même les salades). Les hommes, en plus de préparer les pierres, le bois et le feu ont ensuite trouver les feuilles de bananiers puis râper le coco pour ensuite en extraire le lait en le tordant dans de la fibre de coco.
On ne peut plus traditionnel comme méthode. Ils nous ont préparé du poulet, de la chauve-souris, des pigeons et du riz au lait de coco. Le tout enveloppé individuellement dans de petits baluchons de feuilles de bananiers. Il y avait aussi de la poulpe au lait de coco, ainsi que du manioc et du fruit à pain.
La viande de la chauve-souris ressemble un peu à de la perdrix. C'est assez spécial surtout lorsqu'il te donne un morceau et que les griffes sont encore attachées après la viande. Suite dans un autre courriel.
Josée et Jacques
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