jeudi 5 août 2010
TEMPS DE VIVRE - Pierre Judy et Jeremy poursuivent jusqu'en Floride ...
Désolée de ne pas donner de signe de vie au large, malheureusement nous ne pouvons pas utiliser notre pactor avec mon nouvel ordi. Je n'ai pas l'adaptateur approprié. Pour le reste tout marche à merveille.
En arrivant à la hauteur de Charleston, le vent se lève. 10 nœuds de l'Est. C'est tellement génial, nous décidons de poursuivre notre route jusqu'à Fernandina Beach. Nous nous baignons de temps en temps et avons pêchons. Nous avons attrapé une petite Bonite (thon rouge) pendant que Jay et moi suggérions à Pierre de la remettre à l'eau car elle était petite, Pierre lui trouvait qu'elle rentrait juste bien sur le BBQ. À ce moment, la Bonite s'est libérée d'elle même et à retournée à la mer. Nous avons finalement été récompensés car un peu plus tard, nous avons attrapé un gros Wahoo. Nous n'avons pas le poids exact car nous n'avons pas de peser pour le poisson mais on n'avait du mal à le tenir à deux mains pour les photos.
Nous en avons fait quelques sushis, ça a le goût du thon blanc. Incroyable! Le goût est exquis, il laisse un goût de crème sur la langue. Mmmmh! Nous en avons beaucoup, on pourra manger jusqu'à la fin du voyage la dessus, c'est fou!
nous aurions bien aimé recevoir quelques amis pour le repas et le partager.
La traversée s'est très bien passée, trois jours en tout. La dernière journée il y a eu des dauphins comme on n'en avait jamais vue, ils arrivaient de partout et nageaient tout le tour du bateau, même en dessous, on voyait leur queue dépasser à l'arrière du bateau sous l'eau. Ils sautaient derrière, devant, sur les côtés. Ils étaient au moins une trentaine, c'était à couper les souffles, mêmes durant la nuit ils venaient nous faire sursauter sur le côté du cockpit. Quel beau cadeau que l'argent n'aurait pas pu nous offrir.
Nous sommes entrée de nuit, 1h30 du matin, à Fernandina Beach avec la marée montante, 6 pieds ici. Nous avons pris un mouillage et avons littéralement perdu connaissance tellement nous étions fatigués mais en même temps, enchantés de cette magnifique traversée.
Pierre, Judy et Jeremy
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