jeudi 9 décembre 2010
ÉTOILE DE LUNE - Nat et Dom dans l'esprit de Noël
La coutume veut que, les décorations de Noël s'installent le 6 décembre et se retirent le 6 janvier. Je ne sais si cette tradition, suivie dans le sud de la France, est généralisée? Depuis 2004, je tente de concilier, réminiscences de nos racines et adaptation au milieu mouvant, flottant et exogène de notre Etoile de Lune. L'an dernier, mis à part une crèche cousue façon molla par une petite grand-mère kuna, je ne m'étais pas trop pliée aux rituels de fin d'année. La perspective de passer le canal de Panama nous mettait en perpétuel émoi, nous n'étions guère trop chatouillés par la longue barbe du père Noël.
Cette année à Tahiti, tout est différent! Sauf la crèche...
Elle était la première à sortir des coffres. Non, mais... Joseph et Marie, la bouille rose vif! C'est unique au monde, et d'un pratique à ranger ! Pour le reste, nous sommes contaminés par l'ambiance de la ville où les vitrines se garnissent de lumières chaudes qui prennent le pas sur les néons impersonnels. La contagion est difficile à endiguer... Elle gagne le bord, et avec trois petits jours de retard, voici que le bateau prend des allures de studio prêt à accueillir le gros bonhomme à la longue barbe. Je ne lui souhaite pas de passer dans les parages. Ici, c'est l'été et à moins de troquer son gros manteau rouge contre un bermuda à fleurs d'hibiscus et liquette à trous-trous, il risque de se liquéfier et de perdre sa bedaine qui fait son charme.
Tahiti et les fêtes font bon ménage. Ici, il y a tout... Tout ce dont nous pouvons rêver pour organiser les fêtes, la table, les cadeaux... tout, tout, tout!
Un vrai Noël!
Un peu trop vrai... un peu trop de tout dans les magasins, et Dom chuchote qu'il va faire un grand ménage pour ne pas alourdir notre monture. Le moussaillon a des papillons dans la tête et se laisse séduire par les couleurs étincelantes des vitrines. Que c'est bon un peu de civilisation!
En attendant de voir passer la pirogue du Père Noël, nous nous exerçons chacun à notre tour sur les cordes du ukulélé fabriqué par le fils de Dephine dont je vous ai parlé à l'occasion du festival Marquis'art. Le moins qu'on puisse dire, c'est que le ukulélé fabrique de moins belles harmonies sous la pression de nos doigts! Les Polynésiens ont la musique dans le sang...
A plus, pour d'autres nouvelles du bord...
Nat et Dom
www.etoiledelune.net
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