Nouvelles des Navigateurs

Ce blogue a été conçu par Nycole - VE2KOU et se veut un point de rencontre
entre les navigateurs, familles et amis du Réseau du Capitaine et de la CONAM.

samedi 7 avril 2007

CAP LIB EN NAVIGATION

Ce matin la communication avec Gérard n'a pas été possible. Le Réseau n'entendait que de faibles éclats de voix.

Vent calme prévu

Un texte de Stephen qui est fort intéressant :

Découverte des sentiers de l’Anaga - Dimanche 25 mars 2007
Par une splendide journée, les trois mousquetaires (Bernard, Gérard et Stéphen) décide d’aller affronter le massif de l’Anaga, réputé pour sa beauté mais aussi pour son inaccessibilité. En effet, peu de touristes fréquentent ces lieux en raison des conditions d’accès qui requiert plus une bonne paire de chaussure que 4 roues motrices….

Nous avions entrevue ce massif lors de notre journée d’atterrissage le vendredi 23 mars sur Cap Lib, après trois jours de mer où nous sortions frais et dispo. Nous étions loin de s’imaginer le spectacle qui nous attendait de plis près.

Nous avions décidé d’emprunter l’autobus pour nous s’y rendre. 11h30 am était l’heure de départ. Assis comme des touristes sur les bancs de la gare, nous avons attendus en vain, jusqu’au temps où Stéphen décide d’aller demander quand diantre ce foutu bus arrivera t-il. On nous répond sereinement que celui-ci est parti il y a une heure simplement par ce que l’heure a été avancée la nuit dernière. C’est sûr que nous étions au courant de la nouvelle, ayant la veille écouté les nouvelles et lus tout les journaux locaux…

Alors à 14h30, nous partons finalement. Nous devons monter tout les lacets avec vue plongeante sur les falaises rendant la ballade très relaxante. Après avoir monter plus de 1000 m, nous passons un tunnel qui nous déporte de l’autre coté de la montagne au nord, passant des nuages au soleil en très peu de temps. Cela s’annonce bien…

Arrivée à destination, nous débarquons dans un minuscule village. Pour atteindre les sentiers du massif, nous devons marcher quelques kilomètres sur le bord de la mer, où nous avons la chance d’observer des surfeurs dans une mer agitée et des tentes plantées pas trop loin, question de relaxer ici plusieurs jours. Qui les plaindrait de cette décision à deux pas de la mer.

L’expédition commence doucement mais s’intensifie rapidement. Nous devons marcher dans les cailloux et les pentes montent et descendent sans cesse. C’est assez du sport, ayant à notre gauche du coté nord, des falaises surplombant la mer. Le paysage est magnifique car on voit les îlots et la côte à l’ouest au delà de l’anse.

Nous planifions se rendre jusqu’à la pointe extrême nord-est. En chemin, la sandale de Bernard explose sous la pression herculéenne de son pied. Il doit faire demi-tour. Gérard et Stéphen poursuivent l’expédition et rejoignent finalement la pointe. En face d’eux, s’ouvre la mer et émerge des eaux un immense rocher de plusieurs centaines de mètres. Le paysage est à couper le souffle. Les cactus sont géants. Les fleurs de pavots détonnent.

Le retour se fait agréablement jusqu’au village où tout est fermé en ce dimanche fin d’après midi. Comme notre bus est à 21h30 et que nous voulons manger, il faut se remuer. Alors nous décidâmes d’interpeller un résident local avec une camionnette en lui expliquant notre situation difficile de pauvres Canadiens, n’ayant pas de moyen de transport et ayant été laissé pour contre dans nos tentatives de faire du pouce. Il décide de nous emmener alors au village suivant, Taganana, qui restera gravé dans notre mémoire toute notre vie. Le restaurant où il nous débarque est chaleureux, l’ambiance est super et la poulpe qu’on nous sert est un délice. Le coup de rosé est agréable et la vie est belle. Le soleil se couche. Nous rentrons plus tard heureux de notre périple en ricanant et se moquant du nom « Taganana »…

Stéphen

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