Grâce au Réseau du Capitaine nous avons la position de Cap-Lib en ce 9 avril.
23° 20 N; 18° 54 W
23° 20 N; 18° 54 W
Texte de Stephen sur Lazarotte -
Lanzarote, l’île de feu
Les mardi et mercredi 27 et 28 mars 2007, Bernard et Stéphen faussent compagnie au capitaine et prennent l’avion pour Lanzarote.
Pourquoi Lanzarote qui est à l’extrême Est des Canaries est-il si attirant? Parce que cette île comporte un paysage hors du commun façonné par ses éruptions aux 18 et 19 ème siècles qui ont laissé des traces indélébiles sur l’environnement. Vallées lunaires et coulées de lave au menu; montagnes, falaises et végétation qui tentent de s’implanter…difficilement.
Nous visitons le premier jour un tunnel laissé par une coulée de lave longue de 5000 mètres qui s’est formée en 1730. Elle débute au cône volcanique et va jusqu’à la mer. Lorsque la lave s’est retirée, des galeries se sont formées et celles-ci peuvent aujourd’hui être visitées. Après plusieurs centaines de mètres de marche dans un univers souterrain, nous nous retrouvons dans un auditorium naturel doté d’une acoustique parfaite, permettant la présentation de concerts souterrains dans une galerie de lave pétrifiée. Chic, n’est-ce pas ? L'extrémité d'un couloir aboutit à une grotte élevée qui surplombe un précipice. Les visiteurs retiennent leur souffle jusqu'à ce qu'une pierre lancée dans le précipice révèle un simple étang de 5 cm d'eau sur fond de lave noire qui réfléchit parfaitement la grotte éclairée.
Plus loin, on découvre un lac souterrain où vivent des crabes albinos aveugles.
Plus tard en journée, en se dirigeant vers l’extrémité nord, on atteint le point le plus nordique de l’archipel avec l'île Graciosa qui est tout près de nous en bas dans la mer et les deux îlots qui l’accompagnent. Ces terres sont arides et peu de végétation survit à des précipitations de moins de 100 mm par année dans le secteur.
Lors de notre visite la deuxième journée au parc national du Timanfaya, les deux voyageurs, après une tournée en autobus au milieu des coulées de lave et autour des cinq cônes volcaniques alignés, se sont offert de la volaille entièrement grillée au magma terrestre, accompagnée d’une bière froide locale. Délicieux, rafraîchissant et tonifiant en montagne. Sur l’heure du midi, on aperçoit les guides locaux verser dans des trous des seaux d’eau qui se transforme instantanément en vapeur lorsqu’elle atteint le sous-sol à 650 C.
Ces paysages lunaires l'homme tente de les maîtriser par le travail et la patience. Il se construit des milliers de demi-cercles de quelques mètres de pierres volcaniques empilées les unes sur les autres dans les vallées, et ces murets sont judicieusement placés pour contrer l’érosion éolienne constante. À l’intérieur, des vignes sont plantées dans le sol volcanique en attendant que la nature produise le fruit sacré, pour le grand plaisir de voyageurs comme nous qui apprécient la boisson divine.
Le voyage à Lanzarote par Bernard et Stéphen a été un moment fort face à ces beautés qu’offre la terre, amalgamant des paysages où se confrontent le feu et l’eau.
Stéphen
Les mardi et mercredi 27 et 28 mars 2007, Bernard et Stéphen faussent compagnie au capitaine et prennent l’avion pour Lanzarote.
Pourquoi Lanzarote qui est à l’extrême Est des Canaries est-il si attirant? Parce que cette île comporte un paysage hors du commun façonné par ses éruptions aux 18 et 19 ème siècles qui ont laissé des traces indélébiles sur l’environnement. Vallées lunaires et coulées de lave au menu; montagnes, falaises et végétation qui tentent de s’implanter…difficilement.
Nous visitons le premier jour un tunnel laissé par une coulée de lave longue de 5000 mètres qui s’est formée en 1730. Elle débute au cône volcanique et va jusqu’à la mer. Lorsque la lave s’est retirée, des galeries se sont formées et celles-ci peuvent aujourd’hui être visitées. Après plusieurs centaines de mètres de marche dans un univers souterrain, nous nous retrouvons dans un auditorium naturel doté d’une acoustique parfaite, permettant la présentation de concerts souterrains dans une galerie de lave pétrifiée. Chic, n’est-ce pas ? L'extrémité d'un couloir aboutit à une grotte élevée qui surplombe un précipice. Les visiteurs retiennent leur souffle jusqu'à ce qu'une pierre lancée dans le précipice révèle un simple étang de 5 cm d'eau sur fond de lave noire qui réfléchit parfaitement la grotte éclairée.
Plus loin, on découvre un lac souterrain où vivent des crabes albinos aveugles.
Plus tard en journée, en se dirigeant vers l’extrémité nord, on atteint le point le plus nordique de l’archipel avec l'île Graciosa qui est tout près de nous en bas dans la mer et les deux îlots qui l’accompagnent. Ces terres sont arides et peu de végétation survit à des précipitations de moins de 100 mm par année dans le secteur.
Lors de notre visite la deuxième journée au parc national du Timanfaya, les deux voyageurs, après une tournée en autobus au milieu des coulées de lave et autour des cinq cônes volcaniques alignés, se sont offert de la volaille entièrement grillée au magma terrestre, accompagnée d’une bière froide locale. Délicieux, rafraîchissant et tonifiant en montagne. Sur l’heure du midi, on aperçoit les guides locaux verser dans des trous des seaux d’eau qui se transforme instantanément en vapeur lorsqu’elle atteint le sous-sol à 650 C.
Ces paysages lunaires l'homme tente de les maîtriser par le travail et la patience. Il se construit des milliers de demi-cercles de quelques mètres de pierres volcaniques empilées les unes sur les autres dans les vallées, et ces murets sont judicieusement placés pour contrer l’érosion éolienne constante. À l’intérieur, des vignes sont plantées dans le sol volcanique en attendant que la nature produise le fruit sacré, pour le grand plaisir de voyageurs comme nous qui apprécient la boisson divine.
Le voyage à Lanzarote par Bernard et Stéphen a été un moment fort face à ces beautés qu’offre la terre, amalgamant des paysages où se confrontent le feu et l’eau.
Stéphen
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