Nouvelles des Navigateurs

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entre les navigateurs, familles et amis du Réseau du Capitaine et de la CONAM.

mercredi 18 avril 2007

CAP LIB - Gérard et son équipage

Merci à Bernard de faire le suivi avec l'équipage.

Communications difficiles. Les équipiers visitent et le départ pour la grande traversée est pour le 25 avril.

Ci-dessous un excellent compte-rendu de leur excursion au Pico de Teide par Stéphen.

Voyage au sein de la vallée du Pico del Teide

Vous qui suivez fidèlement les aventures du Cap Lib, vous savez certainement que le Pico del Teide est la plus haute montagne d’Espagne et culmine à 3760 mètres d’altitude. Cette destination est donc un passage obligé pour les voyageurs que nous sommes, surtout qu’elle est qualifiée de pure merveille.

Comme Nicholas, qui ne recule devant rien, avait en sa possession une automobile louée, l’occasion était belle de partir en expédition avec le reste des marins soit Bernard, Gérard et Stéphen. Comme nous n’avons plus de pain, notre lunch est plutôt jambon fromage et on verra plus tard pour le pain…

Le parc National s’accède principalement par un chemin est-ouest qui passe carrément par les crêtes des montagnes. La route est magnifique et, en se déplaçant vers l’ouest, nous passons au travers les forêts d’eucalyptus, de pins et autres arbres de dimensions respectables. Ces forêts ont des ressemblances avec celles que nous connaissons au Québec mais avec un brin d’exotisme tout de même.

Le temps est couvert malheureusement et la vue sur le volcan sera probablement difficile. Nous grimpons donc de plus en plus haut avec la puissante voiture de Nicholas pour atteindre la hauteur respectable de 1500 mètres où là, se produit carrément un miracle.

Nous traversons la couche de nuage et atteignons le nirvana. Le ciel est bleu immaculé sans l’ombre d’un nuage plus haut en altitude. Un peu plus haut, nous apercevons cette majestueuse montagne qu’est le Pico Del Teide.

En faisant route, les paysages volcaniques se succèdent et rendent la ballade réellement hors de l’ordinaire, avec des ressemblances à Lanzarote.

Rendus à la base de la montagne nous prenons un téléphérique qui nous transporte de 2300 m au sommet à une vitesse de pointe de 280 m/minute en vertical. Ca grimpe!

Là haut le paysage est fantastique avec une vue à l’infini. Les nuits ici sont fraîches en ce temps de l’année sur le sommet: moins 10 C. Au menu, neige et soleil! Cela inspire Nicholas qui a la goût de grimper jusqu’au pic complètement.

Les marins sont une fois de plus comblés par leur voyage au sommet de l’Espagne. Stéphen est nostalgique car cette journée représente aussi la fin de son voyage.

Il reste tout de même le souper d’adieu ce soir. La soirée comme la journée fut mémorable.

Stéphen

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