Tena koutou (bonjour en Maori)
Et voilà, notre séjour en Nouvelle-Zélande tire déjà à sa fin. Nous avons quitté Riverside Drive marina le 2 avril pour nous diriger vers l'île Great Barrier, 60 mn au SE de l'embouchure de la rivière Whangarei. En route vers la mer, nous avons descendu cette longue rivière à fond de train grâce au courant favorable de la marée descendante.
En cours de route une alarme sonore sur la VHF attire notre attention : <
Comme prévu à 1100 heures, nous avons mouillé dans une petite baie, tout près de l'embouchure de la rivière. Face à l'inconnu, nous ne savions pas à quoi nous attendre à propos du tsunami. On connaît leur effet dévastateur. Celui-ci ne semblait pas trop méchant. Pour employer l'expression d'un de mes grands amis ; <
C'était notre seconde alerte. La première avait eu lieu à Tahiti. Heureusement, à 1700 heures on nous annonça la fin de l'alerte. Ouf, aucune vague de fond ne s'était manifestée. Nous avons pu déguster notre gin et tonic en toute quiétude... Nous sommes actuellement mouillés dans Smoke House Bay sur Great Barrier.
Un site enchanteur et pittoresque. Entre nos randonnées pédestres et la visite des lieux, nous en profitons pour nous reposer et lire. Nous nous régalons également de notre cueillette de moules journalière. Ce plaisir bucolique requiert quand même toute une corvée de nettoyage.
Nous avons été très impressionnés par la Nouvelle-Zélande et plus particulièrement la discipline des gens face à l'environnement, les règlements sur la cigarette et la propreté. Ils sont 4 millions pour peupler deux grandes îles ; l'île du Nord, l'île du Sud et quelques petites îles côtières dont la superficie totale est de 271 000 km carrés soient environ 4 fois la superficie du Nouveau-Brunswick.
Whangarei, la ville où nous avons résidé durant cinq mois fut un choix à la hauteur de notre attente.Nous trouvions de tout : services, équipements, quincailleries marines, alimentation, etc. Nous y avons découvert des gens amicaux, chaleureux toujours près à rendre service.
En mars, nous avons parcouru 5 200 km qui nous ont amenés sur les routes du sud de l'île du Nord et celles de l'île du Sud. Visites de musées, randonnées pédestres, exploration de vallées volcaniques, observation des cachalots et otaries, exploration des fjords glaciaires et visites de vignobles sont autant d'activités qui ont comblé notre emploi du temps durant ce voyage. L'île du Sud diffère de celle du Nord par son relief.
En effet, sur cette dernière, la côte ouest est parsemé de montagnes que l'on nomme Southern Alps qui ne ressemble en rien à celles d'Europe cependant. Dans ces montagnes coulent deux grands glaciers : le Franz Josef et le Fox. Sur le premier, avec un guide, nous avons marché, escaladé et exploré pendant six heures. Quelle magnifique expérience !
Ce glacier descend jusqu'à une altitude de 240 m au-dessus du niveau de la mer, tout près de la forêt tropicale. Cette caractéristique rend le Franz Josef exceptionnel face aux glaciers américains et européens.
La Nouvelle-Zélande se trouve au point de contact de deux plaques tectoniques : la plaque indo-australienne d'une part et la plaque pacifique d'autre part. La rencontre de ces deux plaques provoque la formation de volcans sur l'île du Nord et des plissements de relief sur l'île du Sud. Le pays est sujet à de violents tremblements de terre.
Nous avons marché dans des vallées parsemées d'étangs d'eau boueuse bouillonnante et où les fumerolles empestaient l'air de gaz sulfureux, les sources d'eau chaude serpentaient entre les sentiers, les geysers projetaient leur eau à des dizaines de mètres de hauteur.
La Nouvelle-Zélande est un grand producteur de vin. Nous avons visité plusieurs vignobles de la Wairau Valley. Nous vous assurons que les dégustations à 0900 heures le matin nous faisaient débuter la journée d'une façon joyeuse. Nous avons entre autres visité le vignoble Montana, société à intérêts français, qui est le plus important du pays.
À notre grande surprise, les Néo-Zélandais pratiquent la déforestation sur une grande échelle. On nous a dit que le bois est vendu en Chine pour en faire du papier. Le pays avait été en partie rasé par les pionniers. Heureusement qu'un programme de plantation d'arbres regarnit ces montagnes momentanément dénudées.
Le splendide et énorme Kauri, arbre légendaire, est maintenant protégé et la coupe interdite. Nous avons toujours été impressionnés par la flore du pays et surtout par la beauté des fougères.Celles-ci peuvent atteindre jusqu'à 2 m et elles sont magnifiques.
Voilà, nous avons essayé par ces quelques mots de vous transmettre l'amour que nous avons de ce pays. Nous espérons avoir réussi.
Nous continuons notre balade sur la côte est du pays de façon à être à Opua le 20 avril. De là, nous nous préparerons pour notre passage vers les Fidji.Kia ora(bonne santé) Donnez-nous de vos nouvelles.
Nous n'en avons pas eu de certains d'entres vous depuis au moins un siècle!!!
Cheers
On vous fait la bise
Jean-Pierre et Colette
Aucun commentaire:
Publier un commentaire