n petit répit
13 juin 09
Hiva Oa puis Tahuata, Marquises
Après Fatu Hiva, nous nous sommes dirigés vers Hiva Oa, une petite journée de 40 miles nautiques. Là-bas, nous avons finalement trouvé de l'argent, Ouf!!! Mais si vous saviez comment ce n'est pas toujours évident de gérer des cartes bancaires et des cartes de crédit dans des petites îles du Pacifique. Les cartes de crédit à nip ça fonctionne peut-être très bien à Montréal mais dans les petite îles, c'est une toute autre histoire. Depuis les trois dernières semaines, ça doit faire au moins quatre fois qu'on doit appeler les compagnies de crédit. Tantôt on nous bloque notre carte, tantôt notre nip est désactivé. C'est beau la technologie mais ça fait trois fois qu'on nous change notre nip depuis un mois. Faire des appels et recevoir des nouveaux nip par la poste c'est pas ce qu'il y a plus simple en bateau. Parfois quand on nous annonce que notre carte est désactivée, ça fait monter notre pression un peu, surtout quand on essaie seulement de payer notre épicerie et que ça fait trois fois qu'on se fait bloquer dans la même semaine et ce malgré toutes les notes qu'on a fait mettre à notre dossier! En tout cas, le moins qu'on puisse dire c'est que c'est sécuritaire. Pas toujours adapté pour les voyageurs mais sécuritaire!
Je disais donc. Hiva Oa. La ville est un peu éloignée du port, 4 km de marche pour s'y rendre à chaque fois. Le capitaine y a fait son exercice du mois. Tantôt à pied, tantôt à la course, tantôt à vélo (emprunté). Il s'y est rendu au moins une fois par jour, pour aller refaire nos réserves d'argent liquide, revenant souvent bredouille quand on nous bloquait nos cartes*#$!@!!!! Ca fait bien des heures de perdues pour rien dans une journée quand on est à pied! On a aussi profité de cette escale pour refaire quelques emplettes, un peu de maintenance dont l'époxy pour remettre le réservoir à eau en place dans ses gonds. On a également visité l'espace Paul Gauguin et Jacques Brel puis le cimetière où reposent leurs tombes. Ca nous a fait (à nous et aux enfants) connaître des artistes que nous connaissions moins bien.
Note du capitaine : Dans la baie à Hiva Oa, on doit mettre une ancre en avant mais également une en arrière que nous avions pris soin d'aller porter avec l'annexe le soir de notre arrivée. Toutefois, le 3e matin, au départ du bateau de ravitaillement de l'île vers 05h30 le matin, j'entends un appel sur la VHF de mon ami Jacques m'avisant que mon ancre arrière a dû lâcher car nous sommes le seul bateau de la baie dans le mauvais sens. Malgré notre malchance, nous avons été chanceux puisque malgré l'ancre qui a lâché, nous avons de justesse évité les 2 bateaux en avant de nous. Jacques sur Alexandre IV a mis son annexe à l'eau et nous avons replacé notre 3e ancre pour remettre le bateau dans le bon sens de la baie. Le seul hic la-dedans c'est que nous avions maintenant une ancre dans le fond de l'eau que je n'avais pas l'intention de laisser là!! Le soir venu, nous avons emprunté un grappin à un bateau français mais après 30 minutes à gratter le fond à la recherche de notre ancre, nous décidons de nous reprendre le lendemain matin mais en plongeant cette fois. Le lendemain venu, Dany et moi nous nous sommes jetés à l'eau main dans la main car malgré le fait qu'il n'y avait que 8 pieds de profond dans la baie, on n'arrivait pas à y voir plus loin que 3 pouces!!! Malgré ce manque de visibilité, croyez-le ou non, en moins de 2 minutes en tâtant le fond, nous avons retrouvé l'ancre et la chaine!! Quel soulagement!!!
Puis nous sommes partis pour Tahuata, anxieux de retrouver le calme et la sérénité d'un mouillage tranquille et ce fut très réussi. En effet, nous nous sommes retrouvés sur une plage déserte au sable fin bordée de palmier. Paradisiaque comme décor. Quelle joie de se baigner dans cette belle eau claire et d'y voir passer d'immenses raies et même une pieuvre. Un soir nous avons invité Jacques et Josée à venir souper et j'ai sorti mon Thermomix pour concocter une espèce de ratatouille de légumes d'automne dans une sauce au lait de coco et cari, servie sur un lit de riz et des cuisses de poulet. Et que dire du bon gâteau de Josée dont il n'est pas resté la moindre miette! Le lendemain, nous nous sommes promis un pique nique sur la plage.
Quel bonheur d'enfin prendre un peu de temps pour soi. On va tellement vite à essayer de tout voir, tout faire et aller partout que parfois on a l'impression de toujours courir mais dans ce petit coin de paradis on s'est gâtés un peu. On a sorti les hamacs, je me suis offert des petites séances de yoga au réveil le matin pendant que le capt mangeait son pamplemousse au soleil. Enfin on a ressorti nos maillots de bain, le soleil chaud d'été est de retour et nous avons commencé à reprendre les couleurs perdues après les Galapagos.
Notre pique nique a été tout-à-fait merveilleux. On s'est rendus sur la plage pour y faire un feu avec du bois et des feuilles de palmier. Nous avions apporté saucisses et guimauves et j'avais fait de la banique que nous avons fait cuire enroulée sur un bâton (comme la famille de René faisait au chalet à Galix). Nous avons passé un après-midi de rêve et nous avions des amis sur la plage, soit des cochons abandonnés affamés qui creusaient le sable de leur nez à la recherche de crabes. Voyant cela, René leur a ouvert des noix de cocos qu'ils n'ont pas tardé à avaler d'une traite.
Notre Catherine de son côté semble des plus heureuses sur Lucey Blue. Amanda et elle ses sont fait deux nouvelles amies et elles multiplient les 'sleep over' chez l'une et chez l'autre. Un soir elles ont même dormi dans une tente sur une plage. Elle file le parfait bonheur, et ne semble pas s'ennuyer une miette. Elle est comme sur un camp de vacances et ce qui est bien c'est que ses amies parlent toutes anglais alors elle est en quelque sorte, sur une immersion en anglais. Sur ce je dois déjà y aller car on arrive sous peu à Nuku Hiva, le chef lieu des Marquises, après une navigation de 80 miles nautiques.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire