lundi 23 mai 2011
ÉTOILE DE LUNE - Nat et Dom - INFO SANTÉ - "FILARIOSE"
Voici une information qui me paraît importante pour les navigateurs autour du monde qui consultent ton blog.
Elle permettra de devancer les éventuelles mauvaises surprises réservées par les moustiques trop voraces des latitudes tropicales.
Avant de te la donner, je voulais te dire, que même si la propagation est dans le rouge la nuit ici, et bien, depuis que je peux vous parler, je trouve les insomnies beaucoup plus sympathiques qu'au par avant! Le matin, j'ai un peu l'impression que chaque paupière pèse une tonne, mais j'ai le coeur léger :)
Gros bisous de Dom et de moi
Voici l'info pour garder une belle santé de navigateur au long cours
Chaque année, dans le cadre de la lutte contre la filariose, le gouvernement de la Polynésie française distribue gratuitement les médicaments qui permettent de se prémunir contre cette maladie invalidante transmise par les moustiques. Les médicaments sont dans un premier temps distribués dans les écoles et établissements publics, puis par des équipes qui sillonnent chaque vallée. Elles frappent aux portes des maisons ou vont à la rencontre des passants. Cette campagne dure plusieurs semaines et se finit par la mise à disposition des cachets en pharmacie et dans les cabinets médicaux.
Cette distribution est gratuite, la seule contrainte est que les agents exigent que les médicaments soient avalés devant eux : Prise Observée Directe. Cette méthode paraît rigide, mais elle devrait lutter contre une certaine insouciance de la population. En effet, l'éradication de cette maladie est possible. Car le moustique ne transmet la filariose qu'après avoir piqué un porteur de la maladie. Le challenge est simple : plus de porteur = plus de maladie.
Le schéma thérapeutique consiste en une dose unique de deux médicaments associés – l’albendazole (400 mg) plus, soit l’ivermectine (150-200 mcg/kg) dans les zones où l’onchocercose (cécité des rivières) est également endémique, soit le citrate de diéthylcarbamazine (DEC) (6 mg/kg) dans les zones où l’onchocercose n’est pas endémique. Ces médicaments éliminent les microfilaires présentes dans le sang et tuent la plupart des vers adultes. En Polynésie le traitement réunit les deux médicaments suivants : Notézine et albendazole, administré selon le poids de chaque individu.
Autres conseils pour éviter la filariose
• Eliminer les moustiques et détruire les gîtes larvaires. Ae. Polynesiensi est un moustique rural. Il se reproduit dans les eaux stagnantes à l’intérieur de récipients naturels (trous d’arbres, de crabes, coques de noix de coco…) ou artificiels (boîtes de conserve, pneus…).
• En se protégeant des piqûres de moustiques.
Pour les équipages de passage en Polynésie française, il est recommandé de prendre ce traitement au bout d'un an de séjour dans les archipels. Cependant, il convient à chacun de savoir combien de temps il est resté exposé au risque de filariose. En effet, si la distribution est gratuite en Polynésie, il n'en est pas de même dans les autres archipels de l'océan Pacifique et Indiens qui sont compris dans la zone à risque. Les répulsifs anti moustiques sont de précieux alliés contre toutes les maladies transmises par les moustiques, mais on comprend bien qu'il n'est pas possible de se badigeonner en permanence d'insecticide. Si ceux-ci permettent d'éloigner les moustiques, les médicaments contre la filariose se prennent une fois l'an pendant les séjours dans les zones à risque. Il est important que chaque navigateur se renseigne des campagnes de distribution, dans les régions qu'il fréquente, ou qu'il se procure les médicaments à l'avance.
Voici quelques données de l'Organisation mondiale de la santé sur la Filariose lymphatique
Plus de 1,3 milliard de personnes dans 81 pays sont menacées par la filariose lymphatique, connue également sous le nom d’éléphantiasis.
Plus de 120 millions de personnes sont actuellement infectées, et environ 40 millions d’entre elles souffrent de difformités et sont handicapées par la maladie.
La filariose lymphatique peut provoquer une altération du système lymphatique et une hypertrophie de certaines parties du corps, à l’origine de douleurs et de graves incapacités.
Le lymphœdème chronique s’accompagne souvent d’inflammations aiguës localisées de la peau, des ganglions lymphatiques et des vaisseaux lymphatiques.
Pour interrompre la transmission, l’OMS recommande de procéder chaque année à une distribution massive de médicaments sous la forme d’une dose unique de deux médicaments associés administrée à toutes les personnes exposées dans les régions d’endémie."
Nat et Dom
www.etoiledelune.net
Sites internet à consulter :
http://www.bioltrop.cooperaction.org/08-diagparasito/filarioses.htm
http://www.gsk.fr/gsk/mecenat/part_monde.html
http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs102/fr/index.html
http://blogs.sgdf.fr/apetahi-raiatea/2011/04/30/campagne-filariose-2011-en-polynesie/
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