Copie du message reçu de LADY M:
Enfin, notre ami Léo a fini son travail. Nous avions certains travaux d’entretien mécanique à faire avant de partir. L’impeller, petite roulette à pâles dans la pompe à l’eau, était vraiment due pour être changée.
Comme d’habitude sur un bateau, ce petit travail qui aurait dû prendre environ une heure a pris une grande partie de la journée du lundi. Il était impossible d’y accéder sans enlever l’alternateur puis tous les efforts pour la tirer hors de la pompe ont été vains ce qui m’a obligé à enlever la pompe à l’eau du moteur pour y arriver.
Quand le tout a été remis en place, le moteur ne voulait pas partir. Aucun contact. J’ai découvert qu’un fils du démarreur était corrodé et que je l’avais probablement tiré en jouant avec les fils de l’alternateur. L’accès y était difficile et j’ai eu grande peine à nettoyer et refaire la connexion.
Ensuite, j’ai vidangé l’huile à transmission et refait le plein. La transmission qui est située à l’arrière du moteur est aussi difficile d’accès et l’huile doit être retirée avec une pompe. Le travail doit se faire couché à plat ventre sur le moteur pendant que Marielle tenait le boyau et le contenant dans lequel l’huile se déversait. Vraiment, l’accès à l’entretient du moteur n’est pas le point fort du Bayfield.
Quand nous sommes arrivés à Grenade le 27 de septembre, nous avons obtenu un permis de séjour de 30 jours seulement et nous devions demander une extension avant qu’il arrive à terme. Puisque le bureau des douanes est au Yacht Club de Grenade, je m’y rend le lendemain, mardi pour faire la demande.
Le douanier m’informe que je dois me rendre au bureau principal car il n’a pas l’autorité nécessaire pour émettre un nouveau permis. C’est une longue marche jusqu’au haut d’une colline. Je m’y rend, fais la ligne et quand mon tour vient, le douanier me dit qu’il y a, depuis le début du mois, de nouveaux frais que je dois payer. Je n’ai pas suffisamment d’argent. Pas de problème, me dit-il, il y a un guichet de l’autre côté de la rue. J’y vais mais il ne fonctionne pas.
Je redescend la côte à pied, prend l’autobus et va au guichet le plus près qui est a quelques milles. Je reviens en autobus, remonte la côte à pied, attend mon tour à nouveau. De retour à l’officier, il me dit alors poliment que je dois aller payer au premier étage. J’y vais, et en attendant mon tour, je vois l’enseigne disant qu’ils acceptent VISA et MASTERCARD.
Vraiment, il aurait pu me le dire. Je remonte en haut avec mes reçus, attend mon tour encore une fois et puis revois mon gentil douanier qui étampe et me remet mes passeports. Le tout a pris une demie journée.
Nous avons quitté St-Georges jeudi matin pour nous rendre à Carriacou. Un court trajet de 31 milles nautiques que nous avons effectué dans des conditions de navigation idéales. Fini le vent sur le nez… (???).
Arrivés à Tyrrell Bay, Carriacou, nous jetons l’ancre et découvrons que le guindeau ne fonctionne plus. L’ancrage est très rouleur, nous aimerions nous repositionner mais je dois trouver et réparer le problème d’abord.
La nuit n’a pas été des plus confortables.
Le lendemain, j’attaque le guindeau, trouve la mauvaise connexion et, lorsque réparé, nous nous repositionnons dans un coin plus confortable. Nous plongeons pour vérifier que notre ancre est bien prise.
Elle ne l’est pas mais Marielle voit un mooring abandonné dans le fond pas très loin et nous nous y attachons. Nous pouvons maintenant relaxer.
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