Ce matin, je me décide à vous écrire.
Il y a un mois, par un beau dimanche, c'était la fête sur NOA. Avec mon amour du moment, je recevais mes filles Geneviève et Véronique, le gendre Français Cyril, le futur gendre Benoit, et les petits enfants, Estéban et Jade. On a eu droit au champagne, vins, roti de côte et un dessert fabuleux pour souligner l'anniversaire de Geneviève et mon départ. En fin de journée, mes amis, Ginette et Gaétan embarquaient sur NOA pour m'aider au démâtage et remâtage et surtoutm'assister à franchire les écluses du canal Champlain.
Le temps ensoleillé nous a suivit continuellement avec réchauffement important de la température. C'était divin. Le seul bémol, fut Gaétan, qui gagnait au crible d'une façon délirante et qui se payait ma tête à tout coup.... Les écluses furent du bonbon, rien à souligné.On s'est rendu à Catskill, sans anicroches.
Alors que l'on remâtait, un américain m'a accosté pour m'informer que NOA faisait la première page d'un journal local, "The register Star". Après avoir contacter l'éditeur, celui-ci m'a fournit la photos que j'inclus à la présente. Il avait inclus la photos avec un article sur les gens qui descendait en bâteau vers le sud.
Deux jours plus tard, alors que nous étions à l'ancre, on voulait déménagé dû à une vague un peu trop forte au goût de mon équipage. En voulant sortir l'ancre, qu'elle fut notre surprise de voir un arbre apparaître.
La chaîne de l'ancre enroulait une partie de l'arbre. La raison: dû aux marées puissantes qui change la direction du bateau et par le fait même la chaîne d'ancre a raclé le fond s'entortillant sur l'arbre. J'ai sorti l'arbre à au moins 6 pieds au dessus du davier (support de l'ancre).Il y avait 2 branches principales.
Je pourrais vous dire que c'était un érable et que la sève en coulait en masse, vous n'étiez pas là, mais heureusememt pour moi, c'était un arbre à bois mou. Certains pensent que je suis un peu fou, j'ai à bord de NOA 2 haches, une courte et une de pompier (pour répondre au règlement sur les petites embarcations de la longueur de NOA).
Avec ma petite hache, à cheval sur le davier, j'ai entrepris de couper une des branches, qui faisait sûrement 8 pouces de diamètre.Avec de la patience, j'ai réussi à couper celui-ci et en donnant un peu de mou à la chaîne, l'arbre s'est déroulé, libérant celle-ci.Par la suite, rien de spécial, on s'est ancré devant la 79ième rue à New-York. Big Maman (l'ancre de NOA) nous a tenu sans relâche. On a pas bouge de là.
Mon équipage et moi, on a profité de New-York. On s'est rendu à ground zéro, où il n'y a presque plus de trou, ils rebâtissent. En revenant de notre marche, à un moment donné, un groupe de gros UVS noir, environ une douzaine, arrive sur une rue transversal, suivit par une voiture de police.
Celle-ci se met à travers la rue pour empêcher le trafic.C'est sûrement un politicien important pour nécessiter de tels mesures de sécurités. On se dirige vers l'hotel Mandarin Continental où, devant celle-ci, est stationnée une limousine blindée immatriculée à Washington, DC. et à quelques pas des journalistes et caméramens font le pied de grue. La curiosité nous emportant, on décide d'attendre la sortie du personnage.
Durant notre attente, on peut voir des agents secrets, pas si secret que ça, et mêmes des agents secrets en uniformes..., c'est indiqué sur leurs manches. A ma grande surprise, j'entend un agent secret parlé en français.
Je dis à mes amis, c'est Sarkozi, j'en suis convaincu, pour avoir une telle protection. Par la suite, on installe un drapeau français à la limousine. On attend patiemment et voilà il sort, M. Sarkozi, nouveau président de la France.
J'avais préparé ma caméra pour prendre des photos et j'attendais le bon angle. Au moment ou on lui ouvrait la porte de la limousine et qu'il s'apprètais à y pénétrer, j'ai dit très fort:" Monsieur Sarkozi, le Québec vous salut!". Je ne sais pas ce qui m'a pris, je devais croire que j'avais une mission...., mais en tout cas, Monsieur Sarkozi s'est retourné, a avancé vers moi, accompagné de sa protection rapproché et il est venu me serrer la main ainsi qu'à Ginette et Gaétan en plus d'échanger quelques mots. Que voulez-vous, je commence à avoir la main avec les Français à force de les côtoyer......
Deux jours plus tard, c'est le changement de l'équipage sur NOA, Ginette et Gaétan, retourne à leur 5ième roue (fiveweels) et André Lachapelle arrive. Le lendemain, à la faveur de la marée descendante, on part vers les 11 heures du matin. Big Mamam ne voulait pas laché prise facilement l'ancrage. Il a fallu, en utilisant NOA, s'avancer sur l'ancre pour la décrocher. A la troisième fois on a réussi. On a profité d'un vent ouest-nord-ouest de 20 noeuds avec rafales à 25 noeuds pour se rendre à Cap May.
Avec 2 ris dans la grand-voile et le génoa enroulé du tiers, on avancait régulièrement entre 8 noeuds et 9 noeuds, avec des pointes à 10 noeuds. Mon ami André n'en croyait pas ses yeux.... A 05:00 du matin, on était ancré à Cap May.
Le soir pour souper, on a reçu un couple de navigateur, Yvo et Fenneke, qui venait de la Hollande avec leur voilier. Lendemain matin, départ pour franchire la rivière Delaware avec la marée montante, ce fut une journée fantastique, la marée nous a été favorable jusqu'au moment ou on a mis l'ancre dans la baie de Chesapeake.
On a avancé surtout à moteur et quelques heures à la voile. Enfin, Annapolis se dresse devant nous. C'était comique de voir passer des trains de quaies sur l'eau se dirigeant vers le salon nautique. La copine d'André, Sabine, est venu nous rejoindre avec l'auto. Nous rencontrons un journaliste italien, Alfredo, et son épouse, Nicoletta, à bord de leur voilier Jancris.
Ils ont déjà fait 2 tours du monde.... Dimanche matin, je les invite à déjeuner, au menu: crèpes avec petits fruits, crème fouettée et coulis de sirop d'érable. Ils ont adoré. D'ailleurs, j'ai du leur faire parvenir à eux ainsi qu'a mes amis Français la recette des crèpes de NOA.
Le lundi suivant, ma visite retourne sur Montréal et je me retrouve seul, mais j'ai plein de travaux à faire. Je revois mes amis Français, Annie et Alain sur Arpial, Martine et Jean-Michel sur Cigaille.
Ils ont passé l'hiver dernier au Québec. Je soupe (dine) avec eux. Ce fut une soirée fort agréable. Ils se dirigent sur Washington avec leurs voiliers. Je prévois faire la même chose la semaine prochaine. Je devrais les revoir dans les Antilles.Pour les prochains jours, je prévois me rendre à St-Michael, par la suite Washington pour environs 8 jours et, après quelques ancrages, Hampton afin d'une fenêtre météo me permettant de me diriger sur Miami en toute sécurité.
Si jamais vous voullez voir où je suis, vous n'avez qu'à utiliser internet et vous rendre au site: lereseauducapitaine.qc.ca. A cette adresse, vous cliquez sur le voilier et par la suite NOA. Vous devriez y trouver mon trajet à date, l'endroit ou je me trouve, la photo de NOA et de son capitaine.
La dessus, n'hésitez pas à m'écrire et si jamais vous avez le goût de faire une partie du trajet avec moi, vous êtes bienvenu.
Jean-Pierre
NOA
Il y a un mois, par un beau dimanche, c'était la fête sur NOA. Avec mon amour du moment, je recevais mes filles Geneviève et Véronique, le gendre Français Cyril, le futur gendre Benoit, et les petits enfants, Estéban et Jade. On a eu droit au champagne, vins, roti de côte et un dessert fabuleux pour souligner l'anniversaire de Geneviève et mon départ. En fin de journée, mes amis, Ginette et Gaétan embarquaient sur NOA pour m'aider au démâtage et remâtage et surtoutm'assister à franchire les écluses du canal Champlain.
Le temps ensoleillé nous a suivit continuellement avec réchauffement important de la température. C'était divin. Le seul bémol, fut Gaétan, qui gagnait au crible d'une façon délirante et qui se payait ma tête à tout coup.... Les écluses furent du bonbon, rien à souligné.On s'est rendu à Catskill, sans anicroches.
Alors que l'on remâtait, un américain m'a accosté pour m'informer que NOA faisait la première page d'un journal local, "The register Star". Après avoir contacter l'éditeur, celui-ci m'a fournit la photos que j'inclus à la présente. Il avait inclus la photos avec un article sur les gens qui descendait en bâteau vers le sud.
Deux jours plus tard, alors que nous étions à l'ancre, on voulait déménagé dû à une vague un peu trop forte au goût de mon équipage. En voulant sortir l'ancre, qu'elle fut notre surprise de voir un arbre apparaître.
La chaîne de l'ancre enroulait une partie de l'arbre. La raison: dû aux marées puissantes qui change la direction du bateau et par le fait même la chaîne d'ancre a raclé le fond s'entortillant sur l'arbre. J'ai sorti l'arbre à au moins 6 pieds au dessus du davier (support de l'ancre).Il y avait 2 branches principales.
Je pourrais vous dire que c'était un érable et que la sève en coulait en masse, vous n'étiez pas là, mais heureusememt pour moi, c'était un arbre à bois mou. Certains pensent que je suis un peu fou, j'ai à bord de NOA 2 haches, une courte et une de pompier (pour répondre au règlement sur les petites embarcations de la longueur de NOA).
Avec ma petite hache, à cheval sur le davier, j'ai entrepris de couper une des branches, qui faisait sûrement 8 pouces de diamètre.Avec de la patience, j'ai réussi à couper celui-ci et en donnant un peu de mou à la chaîne, l'arbre s'est déroulé, libérant celle-ci.Par la suite, rien de spécial, on s'est ancré devant la 79ième rue à New-York. Big Maman (l'ancre de NOA) nous a tenu sans relâche. On a pas bouge de là.
Mon équipage et moi, on a profité de New-York. On s'est rendu à ground zéro, où il n'y a presque plus de trou, ils rebâtissent. En revenant de notre marche, à un moment donné, un groupe de gros UVS noir, environ une douzaine, arrive sur une rue transversal, suivit par une voiture de police.
Celle-ci se met à travers la rue pour empêcher le trafic.C'est sûrement un politicien important pour nécessiter de tels mesures de sécurités. On se dirige vers l'hotel Mandarin Continental où, devant celle-ci, est stationnée une limousine blindée immatriculée à Washington, DC. et à quelques pas des journalistes et caméramens font le pied de grue. La curiosité nous emportant, on décide d'attendre la sortie du personnage.
Durant notre attente, on peut voir des agents secrets, pas si secret que ça, et mêmes des agents secrets en uniformes..., c'est indiqué sur leurs manches. A ma grande surprise, j'entend un agent secret parlé en français.
Je dis à mes amis, c'est Sarkozi, j'en suis convaincu, pour avoir une telle protection. Par la suite, on installe un drapeau français à la limousine. On attend patiemment et voilà il sort, M. Sarkozi, nouveau président de la France.
J'avais préparé ma caméra pour prendre des photos et j'attendais le bon angle. Au moment ou on lui ouvrait la porte de la limousine et qu'il s'apprètais à y pénétrer, j'ai dit très fort:" Monsieur Sarkozi, le Québec vous salut!". Je ne sais pas ce qui m'a pris, je devais croire que j'avais une mission...., mais en tout cas, Monsieur Sarkozi s'est retourné, a avancé vers moi, accompagné de sa protection rapproché et il est venu me serrer la main ainsi qu'à Ginette et Gaétan en plus d'échanger quelques mots. Que voulez-vous, je commence à avoir la main avec les Français à force de les côtoyer......
Deux jours plus tard, c'est le changement de l'équipage sur NOA, Ginette et Gaétan, retourne à leur 5ième roue (fiveweels) et André Lachapelle arrive. Le lendemain, à la faveur de la marée descendante, on part vers les 11 heures du matin. Big Mamam ne voulait pas laché prise facilement l'ancrage. Il a fallu, en utilisant NOA, s'avancer sur l'ancre pour la décrocher. A la troisième fois on a réussi. On a profité d'un vent ouest-nord-ouest de 20 noeuds avec rafales à 25 noeuds pour se rendre à Cap May.
Avec 2 ris dans la grand-voile et le génoa enroulé du tiers, on avancait régulièrement entre 8 noeuds et 9 noeuds, avec des pointes à 10 noeuds. Mon ami André n'en croyait pas ses yeux.... A 05:00 du matin, on était ancré à Cap May.
Le soir pour souper, on a reçu un couple de navigateur, Yvo et Fenneke, qui venait de la Hollande avec leur voilier. Lendemain matin, départ pour franchire la rivière Delaware avec la marée montante, ce fut une journée fantastique, la marée nous a été favorable jusqu'au moment ou on a mis l'ancre dans la baie de Chesapeake.
On a avancé surtout à moteur et quelques heures à la voile. Enfin, Annapolis se dresse devant nous. C'était comique de voir passer des trains de quaies sur l'eau se dirigeant vers le salon nautique. La copine d'André, Sabine, est venu nous rejoindre avec l'auto. Nous rencontrons un journaliste italien, Alfredo, et son épouse, Nicoletta, à bord de leur voilier Jancris.
Ils ont déjà fait 2 tours du monde.... Dimanche matin, je les invite à déjeuner, au menu: crèpes avec petits fruits, crème fouettée et coulis de sirop d'érable. Ils ont adoré. D'ailleurs, j'ai du leur faire parvenir à eux ainsi qu'a mes amis Français la recette des crèpes de NOA.
Le lundi suivant, ma visite retourne sur Montréal et je me retrouve seul, mais j'ai plein de travaux à faire. Je revois mes amis Français, Annie et Alain sur Arpial, Martine et Jean-Michel sur Cigaille.
Ils ont passé l'hiver dernier au Québec. Je soupe (dine) avec eux. Ce fut une soirée fort agréable. Ils se dirigent sur Washington avec leurs voiliers. Je prévois faire la même chose la semaine prochaine. Je devrais les revoir dans les Antilles.Pour les prochains jours, je prévois me rendre à St-Michael, par la suite Washington pour environs 8 jours et, après quelques ancrages, Hampton afin d'une fenêtre météo me permettant de me diriger sur Miami en toute sécurité.
Si jamais vous voullez voir où je suis, vous n'avez qu'à utiliser internet et vous rendre au site: lereseauducapitaine.qc.ca. A cette adresse, vous cliquez sur le voilier et par la suite NOA. Vous devriez y trouver mon trajet à date, l'endroit ou je me trouve, la photo de NOA et de son capitaine.
La dessus, n'hésitez pas à m'écrire et si jamais vous avez le goût de faire une partie du trajet avec moi, vous êtes bienvenu.
Jean-Pierre
NOA
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