Que TOUS SE RASSURE... j'avais inscrit "Claude" comme conjoint/capitaine de Jocelyne sur le blog de mercredi OUFFFFF c'est pas comique -
Je rectifie donc IMMÉDIATEMENT - Jocelyne est TOUJOURS avec ROBERT. On ne prend pas panique - le p'tit couple est toujours formé hi hi hi - désolée pour l'erreur - C'est qu'on ne peut dire n'importe quoi sur ce blog car il est lu... c'est bon signe ! ! ! Nycole
Voici copie du message de notre chère amie Jocelyne :
Une petite rectification s'impose. Il semblerait que le nom de mon capitaine soit changé sur un message récent écrit par Nycole. J'aimerais rassuré tout ceux qui vous lisent que mon capitaine est toujours Robert sur l'Aquarel IV. hahaha!!
Nous sommes à la marina de Bahia Redonda, Puerto La Cruz. Nous revenons tout juste d'un petit voyage sur terre soit à Mérida, 1640 mètres d'altitude, ville univertaire importante du Vénézuela ainsi que dans les Llanos.
Notre voyage a duré neuf jours. Le transport s'est fait en autobus deux étages très confortable pour les longs parcours mais ce sont de vraies réfrigérateurs. Les gens embarquent tous avec des couvertures et une provision de vêtements chauds.
Il est important de le savoir surtoutquand nous y sommes cloisonner pour une vingtaine d'heures. Donc de Puerto La Cruz, ce bus nous conduit à Mérida. Il est plus économique de s'y rendre par nous-mêmes que de prendre un voyage organisé au départ.
Nous restons dans des posadas. Les premiers jours sont consacrés à la visite du marché, des parcs et à un tour de téléphérique, le plus haut au monde. Nous trouvons un guide sympathique qui nous conduira dans sa voiture sur la route du Soleil.
Pendant toute une journée il nous fait découvrir de charmants villages, des points de vue extraordinaireet l'ascienda El Carmen vieille de 150 ans. Les paysages qui nous entourent sont extraordinaires, nous découvrons une flore particulière à Mérida.
Une visite à Tabay en bus local nous permet de se rendre aux eaux thermales (37 degrés C ) où nous passerons un moment de détente fort agréable. Puis c'est le départ vers les Llanos en jeep avec un guide qui sera avec nous pour les quatre prochains jours.
Nous sommes dans les Andes. Nous irons au belvedère de la Sierra Nevada. Ces montagnes majestueuses dont la route suit les pourtours très près des ravins. Mais que de beautés de tous les côtés. Quelques heures suffisent pour un changement de décor irréel.
Nous laissons les montagnes derrière nous pour se retrouver sur une route qui traverse des plaines à perte de vue. De multiples troupeaux paissent sous un soleil ardent à moins de se reposer sous ces arbres dont le feuillage se déploie en parasol.
C'est la saison sèche, donc la rivière qui suit le même tracé que nous s'est asséchée en laissant des petits étangs où paressent des caïmans. Il est difficile de croire que ces animaux partagent les mêmes points d'eau que de nombreux oiseaux, tortues, vaches, ânes, chevaux et parfois des cabiaïs, le plus gros rongeur au monde de la grosseur d'un porc moyen.
Puis c'est l'arrivée dans un campement où les abris fermés avec moustiquaires comportent des hamacs. Nous avons l'eau pour les douches mais pas d'électricité. Nous souperons à la chandelle et aux sons de la nature qui nous entoure, plutôt romantique.
Quatre excursion sont prévues: un tour sur le rivière pour observer les oiseaux, les caïmans, les tortues, les dauphins roses, les cabiaïs, les iguanes et autres.
Le deuxième, marcher dans le lit d'une rivière recouverte de nénuphars à la recherche d'un anaconda. Ouais! Personnellement je suis restée sur le rebord élévé de la rivière. Avec les guides, les plus hardis piquent leur bâton afin de faire bouger un anéconda pour le sortir de la boue.
Après le guide repère la tête et les autres tirentsur la queue pour le sortir de son repère, 70 kilos (4,5 m), c'est assez impressionnant.
Puis une balade à cheval dans les plaines nous permet de côtoyer le silence et la paix qui se dégage de ces plaines, une biche, par-ci, un renard par-là. Puis ce sera la pêche aux pyranahs. Très voraces, ils sont plutôt faciles à attraper. Nous les aurons sur la table le soir.
Au campement, à la tombée du jour, le langage de la nature nous enveloppe; dindons, pintades, canards, oiseaux, poules, coqs, ara,chats et chiens sont là en liberté comme tous ces gens qui vivent dans les Llanos.
Une boule feu semble tomber du ciel avec ce soleil qui descend à l'horizon.
De retour sur le voilier, un bon repos est prescrit pour l'équipage et nous reprendrons bientôt notre vie de navigateurs avec grande joie.
Jocelyne et Robert
Aquarel IV
3 mai 2007 Vénézuela
Aucun commentaire:
Publier un commentaire