Voici le message que je viens de recevoir de Lise et Benoît :
Nous venons d'arriver avec Choucas à Hampton en Virginie, au sud de la Chesapeake.
Demain, nous prendrons la mer en direction de Cape May ou possiblement Sandy Hook, au sud de New York si la météo nous le permet. Nous devrions être à New York dimanche soir ou lundi (on laisse passer le week-end) et y passer quelques jours avant le trajet final pour le Lac Champlain.
À bientôt
Lise et Benoît
Dimanche, 13 mai
En arrivant à Fort Pierce, nous appelons les douanes américaines et nous sommes en mesure de tout régler par téléphone. On peut donc enlever notre drapeau de quarantaine et hisser le drapeau américain.
En ce qui concerne l'immigration, on doit se présenter dans les 24 heures à l'aéroport avec nos passeports.On prend donc le temps de déjeuner et de prendre une bonne douche puis, avec Gone, on décide de louer une voiture pour se rendre à l'aéroport puis faire des courses.
On se rend à la marina avec le dinghy : on est accueilli par un air bête qui réclame 12$ pour laisser le dinghy au quai. On décide de retourner le dinghy de Gone et de ne payer que pour 1 seul dinghy : l'air bête est totalement frustré. Vive les USA !!!
On se rend au comptoir de location d'auto : ils sont fermés le dimanche. On en est quitte pour appeler un taxi mini-van (nous sommes 5). Par chance, contrairement à notre air bête, le chauffeur de taxi est très sympathique.
Il nous donne sa carte en nous laissant à l'aéroport (très petite soit-dit en passant); on pourra le rappeler pour le retour. Les formalités se font assez rapidement et au retour, on cherche un resto où l'on aura accès à Internet.
Le chauffeur n'en connaissant pas, on retourne à la marina.
Après avoir pris nos courriels et trouvé un vol de retour pour Pierre, on dîne sur la terrasse du resto de la marina - on commande tous des steaks, faut croire qu'on a besoin d'énergie.
En après-midi, je me rends à pied à l'épicerie avec Jacline et Daniel pendant que Pierre fait ses bagages et aide Benoît à transvider les gallons de diesel dans le réservoir.
Souper à trois sur Solino - c'est le dernier souper de Pierre avec nous.
Lundi, 14 mai
À 10h15, on se rend à la marina : Pierre pour y prendre un taxi qui le conduira à l'aéroport, Benoît pour y remplir les bidons de diesel et moi, pour vérifier les courriels. Nous avons prévu entreprendre l'Intracoastal avec Gone ce midi.
À mon retour au bateau, j'apprends que les plans sont changés et que nous quitterons par la mer demain matin. On retourne faire quelques courses puis on prépare le bateau.Un peu avant le souper, un voilier d'une quarantaine de pieds se plante pas très loin de nous. Il se déprend assez facilement et va s'ancrer plus loin.
Alors que l'on soupe tranquillement dans le cockpit, Benoît se lève d'un bond : le même voilier est rendu collé sur notre bateau. Il a chassé et s'en va tout droit sur les hauts-fonds. Je lui crie qu'il n'y a que 2 à 3 pieds d'eau en avant de lui ; il hurle « Fuck Fuck Fuck » et se met à faire des manouvres dangereuses pour nous.
Benoît part immédiatement notre moteur pour tenter de s'éloigner de lui alors que j'ai la gaffe dans les mains, prête à tenter de le repousser. Finalement, il se replante à nouveau.
Nous gardons le moteur en marche pendant que des âmes charitables vont l'aider avec leur dinghy. Il finit par se déprendre et les gens lui indiquent des endroits plus profonds pour ancrer; il zigzague alors entre les bateaux et passe très proche de Gone.
C'est vraiment un navigateur extrêmement dangereux et on est bien content qu'il aille s'ancrer très loin de nous. Il ne semble pas avoir de cartes lui indiquant les profondeurs d'eau, le bateau n'est pas identifié (pas de nom ni de port d'attache - c'est pourtant une loi) et il n'affiche aucun pavillon (drapeau du pays).
On espère ne pas en revoir trop souvent de ce type d'imbécile.
On se réinstalle pour finir notre souper.maintenant froid.
Mardi, 15 mai
À 6h45, ça cogne sur notre bateau. C'est Daniel qui vient discuter météo (on écoutait justement celle de Chris Parker) : les vents n'ont pas baissé (20 à 25 nouds) contrairement aux prévisions et les vagues en mer sont de 9 à 11 pieds. On décide de voyager par l'Intracoastal (ICW).On lève l'ancre à 7h20 et on arrive au mouillage de Titusville à 18h50.
Nous avons parcouru 87 milles terrestres en 11h30 (moyenne de 7,55 m/h): bonne journée, nous avions souvent le courant avec nous.On va prendre l'apéro sur Gone et finalement, on décide de partager nos soupers. Retour sur Solino à 21h45; on doit se lever à 5h30 demain matin.
Mercredi, 16 mai
On lève l'ancre à 6h45. En avant-midi, on a des averses de pluie mais le soleil revient en après-midi. À 18h15, on ancre (sur 2 ancres) le long d'un canal (Cement Plant) au Nord de Flagler Beach, entre des maisons privées et une petite marina. Sur la berge opposée, c'est la forêt.
Nous avons parcouru 69 milles terrestres en 11h30 (moyenne de 6 m/h) : les courants étaient souvent contre nous.
À peine 15 minutes après notre arrivée, on a la visite d'un local qui se promène avec sa femme et son fils sur son bateau : ils prennent leur apéro. Ils s'accrochent à notre bateau et on jase pendant une grosse demi-heure.Jacline et Daniel viennent ensuite prendre l'apéro-souper sur Solino. Nous apprécions beaucoup le moment : l'endroit est très calme (il n'y a que nous au mouillage), la végétation est belle et les oiseaux nous accompagnent de leurs cris.
Note : depuis notre arrivée en Floride, nous voyons beaucoup de lamentins (manatee) et de dauphins. Je ne sais pas si c'est dû au printemps mais ils semblent beaucoup plus actifs que lors de notre descente vers le Sud. C'est toujours excitant de les voir - on ne s'en lasse pas.
Jeudi, 17 mai
Au lever à 6h, c'est mer d'huile - il n'y a pas de vent- et aucun bruit. Nous avons dormi comme à l'hôtel.Surprise toutefois: les micas sont plein de buée.ça recommence. Nous avions oublié que dans l'ICW, on doit régulièrement essuyer les micas le matin.
On prend la route à 7h15. Le paysage est magnifique : Solino et Gone glissent sur l'eau miroir entre les berges couvertes de végétation. Seuls quelques oiseaux nous accompagnent.moment magique.
À 12h15, nous arrivons à St-Augustine (31 milles soit une moyenne de 6m/h). Nous allons d'abord au quai de service pour faire les pleins d'eau et de diesel et la vidange du réservoir sceptique. On ancre ensuite dans la baie et on avale un petit lunch. À 14h30, nous sommes à la buanderie de la marina où on en profite pour acheter un accès Internet pendant que l'on fait le lavage.
En fin d'après-midi, je me rends à l'épicerie en taxi avec Jacline et Daniel. Retour au bateau vers 19h30. C'est fou comme on court, nous sommes supposés être en vacances.Benoît, resté au bateau, est inquiet : le courant est inversé et nous sommes proches d'un bateau ancré sur 2 ancres (nous sommes sur 1 ancre). On décide de changer de place, d'autant plus que la météo nous annonce des orages.
Après les manouvres, on se rend à un resto italien que Jacline et Daniel connaissent. On y entre à 8h45 : la cuisine est fermée depuis plus d'une demi-heure (vive les USA!!!). En marchant, je retrouve un resto vu à l'automne : la jolie terrasse m'avait attirée. D'un commun accord, on soupe sur la terrasse de La Pentola : magnifique ambiance autant par les beaux meubles de jardin que par l'éclairage soigné et la douce musique. En plus, le repas est excellent : des escalopes de veau pour Jacline et Benoît et des côtelettes d'agneau pour Daniel et moi. Superbe soirée!!!
Vendredi, 18 mai
On lève l'ancre à 6h45 pour attraper l'ouverture du pont de 7h. C'est nuageux et frais, nous portons nos polars. En plus, on a 20 nouds de vent N-E donc dans le pif toute la journée.On ancre à 19h30 à Shelbine Creek en Georgie : 80 milles en 12h30 soit 6.4m/h. Nous qui avions pu sauter la Georgie à l'aller, on se la tape au retour. MISÈRE!!! Et avec la Georgie viennent les centaines de mouches à chevreuil.
On est crevé : on reste chacun sur nos bateaux et on se couche tôt (21h30).
Samedi, 19 mai
On quitte le mouillage à 7h. On a encore 20 nouds de vent N-E donc toujours dans le pif. C'est ensoleillé mais toujours frais, on apprécie nos polars. Un peu après le départ, en passant devant Cumberland Island, on aperçoit les chevaux sauvages se désaltérant sur la plage. Un peu plus loin, en traversant dans St-Andrews Sound, on passe 1 heure à se faire brasser dans 3 à 4 pieds de vague désordonnée. Avec le 20 nouds de vent dans la face, on avance parfois à 2 nouds. Un vrai « roller-coaster » - gratuit en plus - pas besoin d'aller à La Ronde.
On est toujours pris avec nos millions de mouches à chevreuil et Benoît passe une bonne partie de la journée à les poursuivre avec la tapette à mouches. Il fait un concours avec Daniel pour savoir lequel en tuera le plus.
Par chance, il ramasse les cadavres au fur et à mesure car on ne saurait plus où mettre les pieds dans le cockpit.On ancre dans Cattle Pen Creek à 18h40 - une autre journée de près de 12 heures de navigation à une moyenne de 6m/h.
Le vent tombe et on peut souper dans le cockpit. Nous sommes ancrés dans les typiques marais de la Georgie et comme nous sommes au printemps, les herbes sont courtes. C'est très tranquille et le seul bruit est celui des insectes vivant dans les marais. On a droit à un beau coucher de soleil.
Dimanche, 20 mai et Lundi, 21 mai.
Ce matin, on prend enfin la mer!!! Destination Charleston ou Cape Fear selon les vents et la vitesse que l'on pourra maintenir.(Note : Il faut dire que nous prenons notre météo à tous les jours en espérant avoir une fenêtre-météo pour sortir en mer. En attendant, nous avançons à tous les jours dans l'Intracoastal car on a calculé que si on devait se farcir l'ICW jusqu'à Norfolk, on arriverait très juste pour notre date limite du 1er juin (assurances contre les ouragans))
Nous quittons le mouillage à 9h30, après avoir bien vérifié notre météo. Il faut beau mais le vent est très faible. Nous avons 5 milles à faire dans l'ICW puis nous sortons en mer à St-Catherine Sound (GA). On lève les voiles et c'est le bonheur : plus de zigzags entre les bouées de l'ICW et il y a amplement d'eau partout. On avance à voile-moteur car le vent Sud-est n'est pas très fort. Il tournera au Sud dans l'après-midi puis au Sud-ouest dans la nuit.
À compter de 20h30, nous faisons de la vigie aux 2h30, à commencer par Benoît. Je suis en poste lorsque nous passons devant Charleston (SC) un peu après 1 heure du matin : on continue notre route et on circule au milieu des cargos ancrés le long du canal menant au port et attendant leur OK pour entrer.
Au petit matin, on évalue notre route avec Gone et on calcule que l'on ne pourra entrer à Cape Fear car il fera noir. On décide d'entrer par Winyah Baie (ville de Georgetown en Caroline du Sud). On se pointe à l'entrée du canal à 9h et à 11 heures, on rejoint l'ICW. On parcourt la Wacamaw River, véritable havre de paix.
En novembre dernier, les arbres revêtaient les couleurs d'automne et nous avions adoré cet endroit. À ce temps-ci de l'année, ce sont les balbuzards qui font leurs nids dans les arbres mais également sur les poteaux des bouées. On voit même les têtes des bébés, c'est magnifique.
Finalement, après avoir passé au travers de Myrtle Beach et de ses nombreux terrains de golf, on s'accroche au quai de Barefoot Landing (North Myrtle Beach) à 17h.(Avis à ceux qui préparent un voyage dans le Sud : ce quai était gratuit auparavant mais depuis avril 2006, il est géré par la marina et le tarif est de 1.25$ le pied incluant eau et électricité - pas de douches.
Nous apprenons que nous sommes chanceux - on a pris les 2 dernières places. Il vaut mieux réserver pour être certain d'avoir une place.)Le quai longe un grand étang avec fontaines et plusieurs ponts piétonniers.
Autour de l'étang sont installées des magasins « Outlets », des restos, des manèges, etc. Puisque Benoît doit faire un changement d'huile et Daniel doit s'occuper de ses batteries, Jacline et moi en profitons pour aller régler les frais de la marina et faire un tour rapide aux Outlets.
C'est immense et bien aménagé. Des fontaines, des restos avec terrasses - il y a même un enclos avec des tigres. Moins d'une heure après, on est de retour au bateau. Les gars ont terminé leurs travaux, c'est l'heure des douches. Jacline et Daniel prennent ensuite un taxi pour aller au magasin « Outdoors » alors que Benoît et moi décidons de souper au resto « Greg Norman Australian Grill ».
La terrasse surplombe le canal (ICW) et est très jolie, éclairée avec des lumières blanches dans les arbres et des torches. Nous avons eu un excellent souper : calmars en pâte légère et épicée (très très bon), tartare de thon pour moi et rosbif pour Benoît. Les portions sont cependant gigantesques. Très belle soirée relaxante.
Mardi, 22 mai
Puisqu'on fera de l'ICW, on profite du fait qu'on a de l'eau douce au quai pour enlever le sel ramassé sur les bateaux pendant la traversée en mer. Par la suite, les gars n'ayant pas vu le site, on décide d'aller y faire un tour avant de quitter. On se promène un peu partout et on comprend qu'il est très facile d'y passer une journée. Certaines boutiques ont des choses très originales et on en profite pour faire quelques achats d'objets décoratifs pour la maison.
Après avoir fait le plein de diesel, on quitte à 11h30 en direction de Southport. Nous avons quelques ponts à traverser dont un qui ouvre aux heures seulement. Nous avons donc calculé notre parcours pour y arriver de 5 à 10 minutes avant l'ouverture. C'était sans compter sur le pont précédent « on request » qui nous a fait « poireauter » plus de 20 minutes.
Avec le courant dans le nez, on ne peut accélérer plus et on doit se faire à l'idée que l'on prendra le pont une heure plus tard (à 15h) et qu'on arrivera au mouillage à la tombée du jour.On passe soudain devant un canal et on se souvient qu'à l'automne, un gros bateau était sorti de ce canal et il avait fallu lui laisser le passage. On regarde rapidement les cartes et on se rend compte que ce canal mène à un « inlet » très bien balisé; on pourrait donc sortir en mer. Les vents sont Sud-Est et notre direction étant Est, on sera au prêt - pas l'idéal mais mieux que l'ICW.
On appelle Gone et comme ils avaient la même idée que nous, en moins de deux, nous voilà dans le canal. Je dois sécuriser le bateau en vitesse avant qu'on entre en mer. Nous qui avions dessalé le bateau ce matin.Une fois en mer, on lève les voiles et on relaxe. Le vent tourne cependant à l'est vers la fin d'après-midi et on l'a dans le nez. On ancre finalement (sur 2 ancres) dans le port de Southport à 20 heures - il y a beaucoup de bateaux de pêcheurs, c'est très joli.
Mercredi, 23 mai
Aujourd'hui, on doit remonter la rivière Cape Fear et il vaut mieux le faire avec la marée montante car le courant descendant y est très fort. On ne doit donc pas quitter avant 11h30 ce qui fait bien notre affaire puisqu'on aura le temps d'aller se promener et visiter la ville. On part donc avec Jacline et Daniel qui connaissent bien l'endroit pour l'avoir visiter à vélo 2 fois auparavant. C'est très beau : des rues bordées d'arbres avec de belles vieilles maisons bien entretenues.
On marche ensuite sur la rue principale (on doit aller chez NAPA) et pendant que Jacline et moi visitons quelques boutiques, les gars s'installent sur un banc sous un arbre pour y placoter à l'abri du soleil. On descend ensuite la rue principale jusqu'au port puis on parcourt le chemin bordant le port jusqu'au petit magasin de pêcheurs où l'on se procure de belles crevettes fraîches, du thon et des « crab cakes ». C'est un endroit très sympathique, les gens sont souriants et accueillants.
Dommage qu'on ne puisse y rester plus longtemps; nous aurions bien aimé prendre l'apéro sur une des terrasses très typiques de l'endroit. (À ceux qui projettent un voyage dans le Sud, à mettre à votre itinéraire pour un arrêt d'au moins une journée).On lève l'ancre à 12h.
Sur la rivière Cape Fear, on a effectivement le courant avec nous mais aussi le vent de 25 nouds CONTRE nous. Résultat : une vraie machine à laver. On se permet en plus de croiser un gros cargo.
Après avoir remonté la rivière, on se ramasse dans un canal beaucoup plus calme. Vers 17h, on aperçoit au loin un feu de forêt et peu après, les avions-citernes viennent chercher de l'eau juste devant nous sur le canal. C'est plutôt impressionnant.
À 19h30, on ancre à Sloop Point, à l'entrée de Topsail Sound, directement sur le bord de l'ICW.
Jeudi, 24 mai
On lève l'ancre à 7h15. En milieu de journée, on traverse le Camp Lejeune. C'est une zone de sécurité militaire qui est parfois fermée au trafic maritime lorsqu'il y a des pratiques de tir. Nous sommes chanceux ; les lumières sur les affiches sont éteintes, on peut donc passer. On a cependant les jets militaires qui nous survolent pendant une couple d'heures - c'est très bruyant et très agressant.
On ancre à 16h30 dans Spooners Creek, dans un bassin entouré de grosses maisons avec leurs quais privés. Une demi-heure plus tard, on met nos dinghys à l'eau et on va faire des approvisionnements au Wal-Mart localisé à 15 minutes de marche (aux USA, ils ont des épiceries intégrées). Il est près de 20 heures lorsqu'on revient au bateau.
On place les achats, souper et dodo.
Vendredi, 25 mai
On quitte le mouillage à 7h pour une arrivée à Oriental à 12h15. Après le lunch, on va se promener. On visite entre autres une boutique de kayaks dans laquelle on découvre des kayaks avec un système de pédaliers intégré.
Mon chum « capote ». Il y a plusieurs modèles et on les examine tous - j'ai bien l'impression que l'on va quitter Oriental avec un kayak sur le pont. Pour le moment, on sort de la boutique uniquement avec la brochure - mon ingénieur préféré veut analyser toutes les données techniques.
En fin d'après-midi, on prend un apéro avec Gone sur la terrasse d'une marina puis souper sur le bateau.
Samedi, 26 mai
En début d'après-midi, on retourne voir les boutiques et finalement, nous reviendrons sans kayak. On achète du poisson et du crabe frais puis je vais faire le lavage pendant que Benoît fait quelques bricoles. On va ensuite prendre le cocktail-dînatoire sur Gone; c'est notre dernier puisque nos routes se sépareront demain ou lundi.
Vers 18h, on a un appel à la VHF de Choucas; ils sont à 2 heures de route d'Oriental. On est bien heureux, on les attendait pour demain.
À 20 heures, ils sont ancrés et nous rejoignent sur Gone. Il y a beaucoup d'effervescence; on s'était quitté aux Bahamas au moment de la traversée et on avait hâte de se retrouver. Nous avons plein d'histoires à nous raconter.
1 commentaire:
Bonjour Lise et Beniot,
Nous somme Dec le 8 2008.
On et sur le departe pour les Bahamas bientot pour le mois Jan 2009. Annie, Douglas and baby Noah,
we would love to hear from you. you can email us at
1800bahamas@live.com or 514-617-3345. Hope you are well Doug
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